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CHAP ITRE 2

L'AMPLIFICATEUR INTÉGRÉ LINÉAIRE III LE MONTAGE SUIVEUR :

III.1 Montage et oscillogrammes: i-


I PRÉSENTATION : Symbole + VCC - ∞
L’amplificateur opérationnel est un circuit intégré. Il est VD
composé de différents éléments parmi lesquels des
transistors, des diodes ou des résistances. Il possède i+
∞ i+ +
deux entrées, une sortie et deux bornes nécessaires à son +
alimentation. VD vS
+VCC V+ vE
i-
-
8 7 6 5 VS
-
- V
Composant +
- VCC
1 2 3 4 Saturation

-VCC

+VCC et -VCC sont les deux tensions d'alimentation de l'AOP.


En général, on ne les représente pas. Les valeurs usuelles sont +15V ; -15 V.

On appelle E+ l'entrée non-inverseuse , E- l'entrée inverseuse et S la sortie.

On définit la tension différentielle VD = V+ - V- et la tension de sortie V S =AD⋅V D


AD est l'amplification différentielle propre de l'AOP et est de l'ordre de 10 5. Cependant, même si AD est
très élevée, la tension de sortie ne peut dépasser ± VCC. Saturation
Régime linéaire

L'impédance d'entrée est très élevée et les courants d'entrée i+ et i- sont considérés comme nuls.

L'impédance de sortie est très faible.


vE(t) ; vS (t) Time : 1 ms/div Mode XY vs(ve):
Voie 1 : 0,5 V/div Voie 2 : 1V/div Voie 1(X) : 5 V/div Voie 2 (Y): 5 V/div
II FONCTIONNEMENT EN RÉGIME LINÉAIRE :
Il est possible de réduire l’amplification différentielle afin que le fonctionnement de III.2 Démonstration :
l’amplificateur opérationnel se situe dans la zone où la tension de sortie est comprise entre les deux
Hypothèses simplificatrices :
tensions d’alimentation, autrement dit que vd la différence entre les potentiels v+ et v-, soit
pratiquement nulle. contre-réaction négative → régime linéaire
Pour cela il convient de relier la sortie avec l’entrée inverseuse, cette liaison est parfois i+ = i- = 0 et VD = V+ - V- = 0 ↔ V+ = V-
nommée contre réaction négative ou boucle de réaction négative, on réinjecte une partie de la
tension de sortie sur l’entrée inverseuse.
Loi des mailles : v S V D­v E =0 comme V D=0 alors v S =v E

i-
- ∞
VD

i+ +

Sans indication contraire, lorsqu'il y a une contre-réaction négative, la tension différentielle est
+ - + -
toujours nulle ( V D = 0 ⇔ V ­V = 0 ⇔ V =V ) et l'AOP fonctionne en régime linéaire.

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IV LE MONTAGE AMPLIFICATEUR INVERSEUR : V LE MONTAGE AMPLIFICATEUR NON - INVERSEUR :
R2.i R2.i
i
i
IV.1 Montage et oscillogrammes: R2 V.1 Montage : R2

i i- i i-
R1 - ∞ ∞
R1 -
VD VD
R1.i R1.i
i + + +
i+
vE
Maille II vS Maille II vS
Maille I Maille I
vE

vE(t) ; vS (t) Time : ___ _s/div Mode XY : vs(ve)


vE(t) ; vS (t) Time : ___ _s/div Mode XY : vs(ve)
Voie 1 : ___ V/div Voie 2 : ___ V/div Voie 1(X) : ___ V/div Voie 2 (Y): ___ V/div
Voie 1 : ___ V/div Voie 2 : ___ V/div Voie 1(X) : ___ V/div Voie 2 (Y): ___ V/div

IV.2 Démonstration :
V.2 Démonstration :
Hypothèses simplificatrices :
Hypothèses simplificatrices :
contre-réaction négative → régime linéaire
contre-réaction négative → régime linéaire
i+ = i- = 0 et VD = V+ - V- = 0 ↔ V+ = V- i+ = i- = 0 et VD = V+ - V- = 0 ↔ V+ = V-
vE vE
Maille I : v E ­R 1⋅iV D= 0 ; V D =0 alors v E ­R 1⋅i = 0⇒ i = Maille I : R 1⋅iV D ­v E=0 ; V_D = 0 alors R 1⋅i­v E = 0 ⇒i =
R1 R1

vS v S­v E
Maille II : v S R 2⋅iV D= 0 ; V D =0 alors v S R 2⋅i = 0⇒ i = ­ Maille II : v S ­R 2⋅iV D­v E =0; V D=0 alors v S­v E ­R 2⋅i = 0⇒ i =
R2 R2

 
R2 R2
en égalisant les deux relations précédentes, on obtient vS = ­ ⋅v E en égalisant les deux relations précédentes, on obtient v S = 1 ⋅v E
R1 R1

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VI LE MONTAGE SOMMATEUR INVERSEUR : VII LE MONTAGE SOMMATEUR NON - INVERSEUR :
R3.( i1 + i2)
Maille I i1 + i2
VI.1 Montage : VII.1 Montage : R1.i
R1.i1 R3
i
i1 R1
i+
R1
i- + ∞
i2 - ∞ R2
R2 i VD
VD R2.i V+ -
R2.i2 + i-
i+ v1
v1 vS
v2 R3
v2 Maille II Maille III vS

V-
R4

VI.2 Démonstration :
Hypothèses simplificatrices :
VII.2 Démonstration :
contre-réaction négative → régime linéaire
Hypothèses simplificatrices :
i+ = i- = 0 et VD = V+ - V- = 0 ↔ V+ = V-
contre-réaction négative → régime linéaire
v1
Maille I : v 1 ­R 1⋅i1 V D=0 ; V D =0 d'où i1= i+ = i- = 0 et VD = V+ - V- = 0 ↔ V+ = V-
R1
+
V +­v 1
v2 Maille I : v 1 R 1⋅i­V =0 ; V D=0 d'où i=
R1
Maille II : v 2 ­R 2⋅i2 V D=0 ; V D =0 d'où i2=
R2
+
+
v 2­V
Maille III : v S R 3⋅i1i2 V D =0 ; V D=0 d'où v S=­R3⋅i1i2  Maille II : v 2 ­R 2⋅i­V =0 ; V D=0 d'où i=
R2

en remplaçant i1 et i2 par leurs expressions, on obtient v S = ­ R3


 
v1
R1

v2
R2 En égalisant les deux expressions, on obtient : V =
+
R 2⋅v 1R 1⋅v 2
R 1R 2

-
R4
En utilisant le diviseur de tensions, V = ⋅v S
R 3R 4

R4 R 2⋅v 1R 1⋅v 2 R3 R 4 R 2⋅v 1R 1⋅v 2


V+ = V- alors ⋅v S= soit vS= ⋅
R3 R4 R 1R 2 R4 R 1R 2
Si R1 = R2 = R3 = R alors v S = ­ v 1v 2 

Si R1 = R2 = R3 = R4 = R alors v S = v 1 v 2

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VIII LE MONTAGE AMPLIFICATEUR DE DIFFÉRENCE OU DIFFÉRENTIEL : IX LE MONTAGE DÉRIVATEUR : R.i
R2.i i
i
VIII.1 Montage : R2 IX.1 Montage : R

i C
i i- i-
R1 - ∞ duc - ∞
Rappel : i=C⋅
R1.i VD dt VD
uC
+ vE i+
+
i+ vS
v1 +
R3 V vS IX.2 Démonstration :
Hypothèses simplificatrices :
V- contre-réaction négative → régime linéaire
v2 R4
i+ = i- = 0 et VD = V+ - V- = 0 ↔ V+ = V-
Maille I : v E ­uCV D=0 ; V D =0 ⇒ v E=uC

Maille II : v S R⋅IV D=0 ; V D =0⇒ v S =­R⋅i


VIII.2 Démonstration : duc duC d vE
Hypothèses simplificatrices : Comme i=C⋅ alors v S =­RC⋅ et comme v E =uC alors v S =­RC⋅
dt dt dt
contre-réaction négative → régime linéaire
i+ = i- = 0 et VD = V+ - V- = 0 ↔ V+ = V-
uC
+
v 1­V + X LE MONTAGE INTÉGRATEUR :
Maille I : v 1 ­R 1⋅i­V =0 ; V D=0 d'où i= i C
R1
X.1 Montage :
+
V ­v S
+
Maille II : v S R 2⋅i­V =0; V D=0 d'où i= i i-
R2 R - ∞

R 2⋅v 1R 1⋅v S R.i VD


+
En égalisant les deux expressions, on obtient : V =
R1 R2 vE i+
+
vS

-
R4
En utilisant le diviseur de tensions, V = ⋅v 2
R 3R 4 X.2 Démonstration :
Hypothèses simplificatrices :
contre-réaction négative → régime linéaire
R4 R 2⋅v 1 R 1⋅v S R1 R 2 R 4 R2
V+ = V- alors ⋅v 2= soit vS= ⋅ ⋅v 1 ­ ⋅v 2 i+ = i- = 0 et VD = V+ - V- = 0 ↔ V+ = V-
R3 R4 R 1R 2 R3 R 4 R 1 R1
Maille I : v E ­R⋅iV D=0 ; V D =0 ⇒ v E=R⋅i

Maille II : v S uCV D=0 ; V D =0⇒ v S =­uC

duc d uC d vS
Comme i=C⋅ alors v E =RC⋅ et comme v S =uC alors v E =­RC⋅
v S = v 1 ­v 2 dt dt dt
Si R1 = R2 = R3 = R4 = R alors
1
soit v S =­ ∫ v E⋅dt
RC

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XI FONCTIONNEMENT EN RÉGIME DE SATURATION
Lorsqu'il n'y a pas de contre-réaction négative

i-
- ∞
VD
vE i+
+
vS

ou une réaction « positive »

i-
- ∞
VD

i+
+
vE
R
vS
R

l'amplificateur fonctionne en régime de saturation c'est-à-dire que la tension de sortie ne peut


prendre que deux valeurs +VSAT ou -VSAT .

On admet que les tensions de stauration ±VSAT = ±VCC

Pour ce mode de fonctionnement, la tension de sortie ne dépend que du signe de VD tel que :
+ -
V D= V ­V

et

+ - + -
Si V D0 ⇔ V ­V 0 ⇔ V V alors v S =V sat

+ - - +
Si V D0 ⇔ V ­V 0 ⇔ V V alors v S =­V sat

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XII LE COMPARATEUR À UN SEUIL : XII.2 Démonstration :
i-
XII.1 Montage et oscillogrammes : + ∞
Hypothèses : VD
i-
+ ∞ Les courants d'entrée i+ = i- = 0 -
i+
VD vE
- V0 est une tension continue. vS
i+ V0

vE
vS
V0

Hypothèses simplificatrices :
pas de contre-réaction négative → régime de saturation
Comparateur à 0 ( V0 = 0 V ) : Comparateur à V0 : i+ = i- = 0 et vS ne dépend que du signe de VD .

+ - + -
V D=V ­V avec V = v E et V = V 0 soit V D = v E ­ V0
V0

Pour connaître la tension de sortie, on étudie le signe de vD :


V0

Premier cas :
Si V D  0 alors v S = V SAT
VS [V]
VD  0 ⇔ v E ­ V0  0 ⇔ v E  V0
+VSAT
vE(t) ; vS(t) ; V0 Time : 0,2 ms/div vE(t) ; vS(t) ; V0 Time : 0,2 ms/div
Voie 1 : 2 V/div Voie 2 : 5 V/div Voie 1 : 2 V/div Voie 2 : 5 V/div
Si vE  V0 alors v S = V SAT
vE < V0 vE > V0

Deuxième cas : VE min V0 VE MAX VE [V]


Si V D  0 alors v S = ­V SAT

VD  0 ⇔ v E ­ V0  0 ⇔ v E  V0
-VSAT

Si v E  V0 alors v S = ­V SAT

vS(vE) ; vS(vE) ;

Voie 1 : 2 V/div Voie 2 : 5 V/div Voie 1 : 2 V/div Voie 2 : 5 V/div

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XIII LE COMPARATEUR INVERSEUR À UN SEUIL : XIII.2 Démonstration :

i- Hypothèses :
XIII.1 Montage et oscillogrammes : - ∞
Les courants d'entrée i+ = i- = 0
Hypothèses : VD
i-
- ∞ Les courants d'entrée i+ = i- = 0 +
i+ V0 est une tension continue.
VD vE
V0 est une tension continue.
i+
+ V0
vS

vE
vS
V0

Hypothèses simplificatrices :
pas de contre-réaction négative → régime de saturation
Comparateur à 0 ( V0 = 0 V ) : Comparateur à V0 : i+ = i- = 0 et vS ne dépend que du signe de VD .

+ - + -
V D=V ­V avec V = v 0 et V = V E soit V D = v0 ­ V E

Pour connaître la tension de sortie, on étudie le signe de vD :


V0

V0 Premier cas :
Si V D  0 alors v S = V SAT
VS [V]
VD  0 ⇔ v0 ­ VE  0 ⇔ v E  V0

vE(t) ; vS(t) ; V0 vE(t) ; vS(t) ; V0 +VSAT


Time : 0,2 ms/div Time : 0,2 ms/div
Voie 1 : 2 V/div Voie 2 : 5 V/div Voie 1 : 2 V/div Voie 2 : 5 V/div Si v E  V0 alors v S = V SAT

vE < V0 vE > V0
VE MAX
Deuxième cas : VE min V0 VE [V]
Si V D  0 alors v S = ­V SAT

VD  0 ⇔ v0 ­ VE  0 ⇔ v E  V0
-VSAT

Si v E  V0 alors v S = ­V SAT

vS(vE) ; vS(vE) ;

Voie 1 : 2 V/div Voie 2 : 5 V/div Voie 1 : 2 V/div Voie 2 : 5 V/div

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XIV COMPARATEUR À DEUX SEUILS SYMÉTRIQUES : XIV.2 Démonstration :
i-
- ∞
XIV.1 Montage et oscillogrammes :
VD
i-
∞
Hypothèses : +
- + -
i+
Les courants d'entrée i = i = 0
R2
VD i i
vE
i+
+ Les résistances R1 et R2 sont R1
V+ vS
traversées par la même intensité i ; elles sont
R2 donc branchées en série et alimentées par la
i i
vE tension de sortie vS .
R1
V+ vS
Hypothèses simplificatrices :
pas de contre-réaction négative → régime de saturation
i+ = i- = 0 et vS ne dépend que du signe de VD .
R1
Expression de la tension d'entrée V+ : +
V D=V ­V
- avec v += ⋅v S et V = V E soit
-
V D = v ­ VE
+

+
La tension V est la tension aux bornes de R1. R 1R 2
VH Comme les deux résistances R1 et R2 sont
branchées en série et la tension qui alimente
Pour connaître la tension de sortie, on étudie le signe de vD :
cette branche est vS ; d'où, en appliquant le
diviseur de tension : Premier cas :
+
VS [V]
Si V D  0 alors v S = V SAT et V = VH Tant que vE < VH
VB +VSAT

R2
VD  0 ⇔ VH ­ VE  0 ⇔ v E  VH
vS
i+ =0
Tant que v E  VH alors v S = V SAT
+
R1
vE(t) ; vS(t) ; V0 v = ⋅v S VB VE MAX
Time : 0,2 ms/div
V+ R1
R 1R 2 VH
VE min VE [V]
Voie 1 : 2 V/div Voie 2 : 5 V/div Deuxième cas :
+
Si V D  0 alors v S = ­V SAT et V = VB
-VSAT
VD  0 ⇔ VB ­ V E  0 ⇔ vE  V B
La tension de sortie vS ne pouvant prendre que Tant que vE > VB

2 valeurs ( ± VSAT ) , la tension V+ ne prend


aussi que deux valeurs. Tant que v E  VB alors v S = ­V SAT
VH Lorsque vS = +VSAT ,
VB R1
+
v =V H =
R 1R 2

⋅ V SAT  Remarque : On suppose qu'à t = 0 , vS = +VSAT

Lorsque vS = -VSAT ,
R1
vS(vE) ;

Voie 2 : 5 V/div
+
v =V B =
R 1R 2

⋅ ­V SAT 
Voie 1 : 2 V/div

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XV COMPARATEUR À DEUX SEUILS ASYMÉTRIQUES : XV.2 Démonstration :
R2
XV.1 Montage et oscillogrammes : i
i-
R1 + ∞
i
R2 Hypothèses :
i VD
i- Les courants d'entrée i+ = i- = 0
R1 + ∞ V0 i+
-
i
VD vS
Les résistances R1 et R2 sont vE
V0 i+
- traversées par la même intensité i ; elles sont
donc branchées en série et alimentées par la
vS tension de ( vS – V0 ).
vE
Hypothèses simplificatrices :
pas de contre-réaction négative → régime de saturation
i+ = i- = 0 et vS ne dépend que du signe de VD .
Expression de la tension + - +
R1
aux bornes de R1 : V D=V ­V avec V =V M  ⋅v S et V -= V E soit V D = v ­ VE
+

R1 R2
VH La tension aux bornes de R1
R2
est :
VM ( vS – V0 )
R1 Pour connaître la tension de sortie, on étudie le signe de vD :

R1
U1=
R 1R 2

⋅ v S­v 0  Premier cas :
U1 +
VB Si V D  0 alors v S = V SAT et V = VH VS [V]
Tant que vE < VH
+VSAT
VD  0 ⇔ VH ­ VE  0 ⇔ v E  VH

Tant que v E  VH alors v S = V SAT


vE(t) ; vS(t) ; V0 Expression de la tension V+ :
Time : 0,2 ms/div R1 VE MAX
U1 +
VB
Voie 1 : 2 V/div Voie 2 : 5 V/div V =V 0 U1 soit VH
Deuxième cas : VE min VM VE [V]
V+
R1 Si V D  0 alors v S = ­V SAT et V + = V B
V0
+
V =V 0 
R 1R 2

⋅ v S ­V 0 
VD  0 ⇔ VB ­ V E  0 ⇔ vE  V B -VSAT
Tant que vE > VB
Tant que v E  VB alors v S = ­V SAT
VH R2 R1
+
Soit V = ⋅V 0  ⋅v S
VB VM R 1R 2 R1 R2
Remarque : On suppose qu'à t = 0 , vS = +VSAT
R2
On pose V M= ⋅V 0 d'où :
R 1R 2

R1
vS(vE) ;
Si v S =V SAT ⇒ V =V H=V M
+

R 1R 2

⋅ V SAT 
Voie 1 : 2 V/div Voie 2 : 5 V/div

R1
Si v S =­V SAT ⇒ V =V B =V M 
+

R 1R 2

⋅ ­V SAT 
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