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Chimie organique
Chimie organique
Chapitre 1 : Introduction à la chimie organique.
Introduction : Historique et définition
A- Définition de la chimie organique :
C’est la chimie des composés du carbone d'origine naturelle ou produits par synthèse.
- C’est l’étude des structures des composants des substances organiques naturelles. Les substances
organiques sont définies comme étant des substances issues du vivant (animaux, végétaux…).
- Elle a comme but la reproduction par synthèse de molécules naturelles (synthèse totale), et extension
à des dérivés analogues : synthèse à grande échelle comparée à l’extraction et amélioration des
propriétés. Et après avoir décrit comment les molécules fonctionnaient entre-elles, le but a été de
synthétiser de produits nouveaux.
B- Dates à retenir :
x 1770 : Torbern Bergman; notion de « chimie organique » et la « chimie inorganique »
acquise. Le terme organique correspond à tout ce qui est issu du vivant.
x 1828 : Friedrich Wöhler ; synthèse de l’urée.
x 1930 < X < 1960 : Marcelin Berthelot ; synthèse de composés organiques comme le benzène,
l’éthylène…etc.
x 1965 : Robert B. Woodward ; prix Nobel : synthèse de la cortisone, synthèse d’un produit naturel
bioactif.
x 1987 : Jean-Marie Lehn ; prix Nobel : synthèse de cryptands (Les cryptands sont une famille de
ligands synthétiques bi- ou polycycliques capable de piéger une sorte de cation). Début du «
biomimétisme ».
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Il s'agit de nouvelles fonction mathématiques (ou Orbitales atomiques hybrides OAH) pour décrire les
électrons. Après recombinaison, on génère autant d'OAH qu'il y a d'OA qui ont été recombinées.
• Pour les liaisons simples, il s'agit d'une hybridation de type sp3. (L’eau, l’éthane : hybridation tétragonale)
• Pour les liaisons doubles, il s'agit d'une hybridation de type sp2. (Ethylène : carbone trigonal)
• Pour les liaisons triples, il s'agit d'une hybridation de type sp. (Ethyne : carbone digonal)
B- Covalence et coordinance :
1) La covalence proprement dite :
Chacun des 2 atomes fournit un des électrons de sa couche externe occupant seul une case quantique.
Ces deux électrons s’apparient pour constituer le doublet commun aux deux atomes.
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Nomenclature:
A- Écriture de molécules :
1) Formule brute :
Cx Hy Oz St Nr Xw etc … avec X = halogène
Elle donne la composition atomique de l'espèce considérée.
Elle donne le nombre d'atomes et leur nombre respectif. Dans certains cas on note aussi la charge.
2) Formule développée :
Elle montre toutes les liaisons simples, doubles ou triples de la molécule.
3) Formule semi-développée :
Ne fait apparaître que les liaisons entre les atomes de carbone et les atomes autres que l'hydrogène.
4) Formule compacte :
Elle ne fait pas apparaître de liaisons mais conserve les groupements. Les atomes sont rangés par
groupe. Dans le cas d’un substituant on utilise une parenthèse.
5) Formule topologique :
On omet l'écriture (le symbole) des atomes de carbone et d'hydrogène uniquement.
- Un carbone se situe à chaque jonction de deux traits représentant une liaison.
- Une appréciation des angles est alors importante.
Î Dans tous ces types d'écriture, on se spécifie que l'enchainement des atomes, l'aspect géométrique
n'apparaît pas, ou dans certains cas reste très succinct.
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3) Représentation de Fisher :
Il y a 3 règles à respecter:
- La chaîne carbonée la plus longue est verticale et en arrière du plan ;
- L'atome de carbone placé en haut de la chaîne verticale est celui qui est engagé dans le groupement
fonctionnel dont l'état d'oxydation est le plus élevé ;
- Les deux autres substituants du carbone situé dans le plan du support graphique sont en avant du plan de
projection.
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CnH2n+2
Il s’agit d’une succession linéaire ou ramifiée de Carbone sp3.
Liaisons présentes :
Ni double ni triple liaison, c’est des composés saturés.
Géométrie :
Tétragonale et libre rotation, C sp3. Il y a libre rotation, on trouvera donc des isomères de position et
des isomères optiques.
Définition d’isomères : c’est des composés qui diffèrent malgré une formule brute identique.
Définition d’isomères optiques : on parle de chiralité.
Différents isomères :
Puisqu’on a une libre rotation, on trouvera donc des isomères de position et des isomères optiques.
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B- Les alcènes :
Ou encore oléfines.
1) Formule générale :
CnH2n
2) Géométrie :
- Géométrie trigonale autour des carbones hybridés sp2, donc des doubles liaisons.
- Pas de rotation autour de la liaison double C = C ; géométrie plane.
- La double liaison C = C est plus difficile à rompre qu’une liaison simple C - C.
LC=C < LC–C et EC=C > EC–C
- Les électrons u sont plus mobiles et plus polarisables que les électrons o : ce sont eux qui vont conférer
à la molécule ses propriétés chimiques (réactivité…).
E∏C=C < EoC-C
Attention : les alcènes possèdent une insaturation.
Le nombre d'insaturation(s) correspond au nombre de doublets o ou n que comporte l'hydrocarbure étudié,
en plus, par rapport à son homologue alcane. Insaturation = manque de 2H.
3) Propriétés physiques :
- Les termes légers (n = 2, 3, 4) sont gazeux.
- Les termes suivants sont liquides et leur température d’ébullition croît avec la masse moléculaire. La
température d’ébullition d’un alcène est comparable à celle d’un alcane.
- Les composés les plus lourds (pour n X 18) sont solides.
- Les alcènes sont très peu solubles dans l’eau (mais plus que les alcanes), mais solubles dans les
hydrocarbures.
- La principale source d’alcènes naturels est aujourd’hui le vapocraquage des pétroles. C’est des
absorbeurs de rayonnement UV.
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C- Les alcynes :
1) Formule générale :
CnH2n–2
2) Géométrie :
Géométrie linéaire sur l’axe des carbones hybridés sp ; triple liaison.
3) Propriétés physiques :
- L’acétylène, le propyne et le but-1-yne sont gazeux ; ensuite liquides puis solides au fur et à mesure
que leur masse moléculaire augmente.
- Ils absorbent les UV.
- On distingue deux types d’alcynes :
x Les alcynes vrais (ou terminaux, H lié à la triple liaison acide) ;
x Et les alcynes internes.
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- Un substituant secondaire en position ortho sera sur l'atome immédiatement voisin de ce dernier, c'est-
à-dire en position « 2 ». L'isomère ortho est donc l'isomère 1, 2.
- Un substituant secondaire en position méta sera sur l'atome d'après, c'est-à-dire en position « 3 ».
L'isomèreméta est donc l’isomère 1, 3.
- Un substituant secondaire en position para sera sur l'atome opposé sur le cycle par rapport au
substituant principal, c'est-à-dire en position « 4 ». L'isomère para est donc l’isomère 1, 4.
Ces termes sont utilisés en préfixe, devant le nom de la molécule, et écrits en italique. Ils sont parfois
abrégés en o - (pour ortho), m - (pour méta) et p - (pour para).
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E- Notion d’insaturation :
Il est possible de calculer le nombre d’insaturation Ni d’une molécule organique à partir de sa formule
brute. Le nombre d’insaturations pour une molécule de formule Cx Hy Oz St Nr Xw avec X un
halogène (F, Cl, Br ou I) est donné par la formule mathématique suivante :
𝑛𝐻 𝑛𝑁 𝑛𝑋
Ni = 1 + nc – 2 + 2 - 2
(Le nombre d’atomes d’oxygènes ou de soufre n’intervient pas dans le calcul du nombre d’insaturations).
Remarque : Une insaturation correspond soit à une liaison double, soit à un cycle comprenant que des
liaisons simples. Deux insaturations correspondent soit à une liaison triple, soit à deux doubles liaisons, soit
à une double liaison et un cycle, soit à deux cycles et ainsi de suite.
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Propriétés de la liaison C — X :
Ordre selon la longueur de liaison : C - F < C - Cl < C - Br < C - I
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1) Les alcools :
Ce sont des hydrocarbures dont un H a été remplacé par un groupe – OH
(Groupement hydroxyle).
Attention : l’atome de carbone portant l’hydroxyle doit être hybridé sp3 (liaison
simple).
Propriétés acides :
Deux caractéristiques déterminent la réactivité de la fonction alcool : la polarisation des liaisons O - H et
C - O due à la forte électronégativité de l’oxygène (3,5 selon Pauling).
Les alcools jouent le rôle d’acides dans les coupes R0H/R0– (R0–: alcoolate, R : groupement alkyle).
Ce sont des acides indifférents dans l’eau (pKa > 14).
Ils peuvent également agir en tant que bases dans les couples R0H2+/R0H. Ce sont des bases indifférentes
dans l’eau (pKa < 0).
Caractéristiques physiques :
Les alcools ne sont pas gazeux à la température et à la pression ordinaire.
Les alcools acycliques sont liquides jusqu’en C12, solides au-delà.
Points d’ébullition beaucoup plus élevés que les hydrocarbures correspondants et de presque tous les
autres composés fonctionnels avec le même nombre de C.
L’augmentation
intermoléculaires
rapport aux liais
à l’état de vapeur)
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Les alcools R — OH de faible masse molaire sont solubles dans l’eau grâce à l’établissement des liaisons H
mixtes avec l’eau. Lorsque R augmente, les alcools deviennent non miscibles à l’eau.
NB : caractère hydrophobe/hydrophile
Pour apprécier le caractère hydrophile/phile d’un composé, on peut utiliser le coefficient de partage
octanol/eau :
On mélange l’ensemble puis on laisse décanter et l’octanol se replace en surface. La molécule se placera
dans l’eau ou l’octanol selon son caractère hydrophobe/phile.
Usage :
Utilisation des premiers éléments (méthanol – éthanol) due à leur saveur brûlante et leur odeur
caractéristique.
Toxicité :
Ils sont toxiques.
- Méthanol (CH3 - 0H) : névrites ;
- Ethanol (CH3 - CH2 - 0H) : ivresse.
Attention :
L’alcool absolu (100%) n’est pas agréable au goût. Il est séché sur du benzène.
Remarque :
L’alcool commercial ordinaire est de l’éthanol à 95% et non pur.
Le mélange Et0H 95,7% - eau 4,3% se comporte comme un corps pur (= azéotrope) dont le point
d’ébullition est inférieur à 0,1°C à celui de l’Et0H pur.
- Equilibre d’autant plus déplace dans le sens 1 que la base est plus forte.
- pKa Des alcools R0H/R0– = 16 — 18 (= 16 pour les alcools primaires, et 18 pour les alcools
tertiaires).
La formation d’un alcoolate nécessite donc l’emploi de bases plus fortes que R0 –.
On ne peut PAS utiliser la soude (pKa H20/0H– = 14).
On peut utiliser NH–2 (ion amidure avec pKa NH3/NH –
2 = 35).
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Classes d’alcools :
On distingue 3 classes d’alcool :
- Alcool primaire :
Un alcool est primaire si le carbone fonctionnel (celui qui
porte le groupe 0H) n'est lié qu'à un seul carbone.
- Alcool secondaire :
Un alcool est secondaire si le carbone fonctionnel est lié à 2
autres atomes de carbone.
- Alcool tertiaire :
Un alcool est tertiaire si le carbone fonctionnel est lié à 3 autres atomes de carbone.
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2) Les phénols :
Composés aromatiques portant un groupe – OH (hydroxyle).
Lorsqu’un composé porte plusieurs groupement hydroxyle, ce dernier est appelé « polyphénol ».
Les phénols sont plus acides que les alcools (stabilisation par mésomérie).
3) Les étheroxydes :
Appelés aussi « éthers ».
Ils possèdent des propriétés proches des alcools mais aucun groupe hydroxyle.
Attention : l’atome de carbone portant l’oxygène doit être hybridé sp3 sinon on parle d’éther d’énol
(sp2) ou d’éther aromatique, mais se sont toujours des éthers.
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C- La liaison C = O (double) :
Le groupement C = O est appelé groupement carbonyle.
1) Les aldéhydes :
Un aldéhyde est un composé organique, faisant partie de la famille des composés carbonylés, dont l'un
des atomes de carbone primaire (relié au plus à 1 atome de carbone) de la chaîne carbonée porte un
groupement carbonyle. Un aldéhyde contient donc la séquence :
2) Les cétones :
Une cétone est un composé organique, faisant partie de la famille des composés carbonylés, dont l'un des
carbones porte un groupement carbonyle. Les aldéhydes ont un carbone primaire et les cétones un
carbone secondaire (lié à exactement 2 atomes de carbones voisins) qui porte le groupement carbonyle.
Une cétone contient donc la séquence :
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- Les acides carboxyliques usuels portent des noms triviaux : acides formique (n = 1), acétique (n = 2), propionique
(n = 3), butyrique (n = 4), etc… il existe des diacides carboxyliques de grande importance tels les acides oxaliques
(n = 2), malonique (n = 3), adipique (n = 6) (avec n = nombre de carbone).
Ils sont totalement solubles dans l’eau.
- Les acides à longue chaîne linéaire (n X 12) sont appelés acides gras. Ils sont souvent présents sous forme de
triesters du glycérol, nommés triglycérides. Les triglycérides sont les principaux représentants de la famille des
lipides (exp : C17H33C00H acide oléique (insaturé), C17H35C00H acide stéarique).
- Propriétés détergentes : formation de micelles chargées. Les chaînes hydrophobes (et lipophiles) solubilisent l’huile
et les corps gras tandis que les groupes C00– hydrophiles se dissolvent dans l’eau et restent à la surface de la
micelle.
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2) Le phosphore :
Phosphore/ion phosphate :
Surtout connu pour ses propriétés acido-basiques.
Ion phosphate P𝑂43− Acide phosphonique H3PO4
Phosphoester :
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Méthodologie :
A- Généralités :
Le nom d'un composé organique peu généralement se décomposer de la manière suivante:
Substituants (préfixe) + chaîne carbonée principale + insaturations + fonction principale (suffixe)
La formation d'un nom pour un composé organique, implique généralement le respect rigoureux d'un ordre
de priorité.
1) Opération 1 :
- On recherche la fonction principale qui sera désignée par un suffixe.
- Tous les substituants (y compris les autres fonctions) seront désignés par des préfixes.
Un ordre de priorité a été établi pour classer les fonctions dans le cas d'un composé polyfonctionnel:
Acide > Anhydride > Ester > Halogénure d'acide > Amide > Nitrile > Aldéhyde > Cétone >
Alcool > Phénol > Amine > Ether-oxyde
Certaines fonctions sont toujours désignées par un préfixe : chloro (Cl), nitro (N02), nitroso (N0).
Fonction Formule Préfixe Suffixe
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* Considérés comme substituants, l’atome de C de cette fonction ne doit pas être pris en compte dans la
numérotation de la chaîne principale.
** L’oxygène doit dans ce cas être compté dans la chaîne carbonée.
2) Opération 2 :
On recherche l'unité structurale fondamentale qui comporte obligatoirement dans l'ordre:
- La fonction principale ;
- Le maximum possible de liaisons multiples ;
- La chaîne carbonée la plus longue ;
- Le maximum possible de substituants.
3) Opération 3 :
On nomme la chaîne carbonée principale et les insaturations selon la nomenclature des
hydrocarbures (alcanes, alcènes, alcynes).
4) Opération 4 :
On y accole le suffixe correspondant à la fonction principale.
5) Opération 5 :
On détermine et on nomme les substituants. Nomenclature des groupements alkyles :
Alcane Groupement alkyle
CH4 : méthane -CH3 : méthyle
CH3-CH3 : éthane -CH2CH3 : éthyle
CnH2n+2 : alcane -CnH2n+1 : alkyle
6) Opération 6 :
B- On complète la numérotation :
En ce qui concerne la numérotation, les différents points seront considérés dans l'ordre indiqué:
- Point 1 :
La fonction principale a la priorité pour l'attribution de l'indice le plus bas.
- Point 2 :
Dans le cas des alcènes et des alcynes ne possédant pas de groupement fonctionnel, la chaîne
carbonée est numérotée de manière à donner les indices les plus bas possibles aux insaturations.
- Point 3 :
Pour les alcanes ne possédant pas de groupement fonctionnel, la plus longue chaîne est numérote dans
une direction telle que l'ensemble indices des chaînes latérales soit le plus bas possible. Ces indices sont
placés avant la partie du nom à laquelle ils se réfèrent.
Si plusieurs chaînes latérales occupent des positions équivalentes, celle qui recevra l'indice le plus bas, sera
celle qui est énoncée la première selon l'ordre alphabétique :
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Les préfixes multiplicateurs ne sont pas pris en compte dans cet ordre alphabétique :
7) Opération 7 :
On assemble les noms partiels en un nom complet en rangeant les préfixes (précédés de leurs indices)
dans l'ordre alphabétique.
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2) Définition de la stéréoisomérie :
C’est lorsque deux composés ont la même formule brute et la même formule plane développée et ne
diffèrent que par leur représentation dans l’espace (géométrie spatiale).
B- Isomérie de chaîne :
C’est la modification des ramifications de la chaîne principale. Même formule brute mais des
ramifications différentes.
C- Isomérie de position :
Va être liée à la position d’une fonction ou d’une insaturation.
1) Position des insaturations :
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D- Isomérie de fonction :
C’est la modification d’une fonction.
1) Aldéhydes et cétones :
2) Alcool et phénols :
3) Acides et ester :
E- Isomérie d'insaturation :
C’est la modification du cycle/1 insaturation.
1) Alcènes et cycloalcanes :
Jusqu’à présent, nous avons parlé d’isomérie plane (ou de constitution). Nous n’avons jamais tenu compte
de la géométrie spatiale de la molécule puisque la différence de ces isomères apparaît au niveau de la formule
semi-développée, la formule brute étant identique pour les deux isomères.
Lorsque deux composés ont la même formule développée et ne différencient que par leurs
représentations dans l’espace, c’est-à-dire par leur géométrie spatiale, on les appelle des stéréoisomères.
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B- La chiralité :
Une molécule est dite chirale si et seulement si elle n’est pas superposable à son image dans un
miroir plan.
Les deux molécules non superposables sont dites chirales. La chiralité est ici due à la présence d’un
carbone asymétrique noté C * : comporte 4 substituants différents. On cite la main de l’Homme comme
objet chirale.
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Attention :
- Une molécule chirale ne possède pas forcément de carbone asymétrique C* ;
- Un C* n’est pas l’unique centre de chiralité possible d’une molécule ;
- Une molécule possédant plusieurs C* peut ne pas être chirale.
L’existence de la chiralité et de centre de symétrie dans une molécule, nous amène à définir les termes
d’énantiomères et de diastéréoisomères.
2) Diastéréoisomères :
Ce sont deux molécules stéréoisomères qui ne sont pas énantiomères.
Par rapport à la molécule du dessus, la partie de droite est inchangée. Par contre, dans la partie de gauche,
les sphères rouges et bleues ont été inversées. La nouvelle molécule est celle au-dessus sont des
stéréoisomères.
Ils ont même formule développée et des formules spatiales différentes, mais elles ne sont pas images l’une
de l’autre dans leur miroir. Ce ne sont donc pas des énantiomères mais des diastéréoisomères.
Si on considère ces deux composés représentés schématiquement, ils ont bien la même formule semi-
développée, mais des structures spatiales différentes. En effet, dans la première molécule la sphère orange
est à l’arrière du plan de la diapositive, et la sphère verte à l’avant ; alors que dans le deuxième composé, ces
deux substituants sont inversés. Pour passer d’un composé d’un composé à l’autre, il est donc nécessaire de
casser une ou plusieurs liaisons. Ces deux composés sont donc des stéréoisomères de configuration.
Si on considère maintenant ces deux composés présentant une double liaison, ils ont bien une même
formule semi-développée mais des structures spatiales différentes. Ce sont donc bien à nouveau des
stéréoisomères. De plus, pour passer d’une molécule à l’autre, il faut rompre une ou plusieurs liaisons
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puisqu’il n’y a pas de rotation possible autour d’une double liaison. Il s’agit bien ici de stéréoisomères de
configuration.
On va s’intéresser au cas où la stéréoisomérie est liée à la présence d’un centre chiral.
On reprend de nouveau l’exemple de molécule avec un carbone lié à quatre sphères de couleurs
différentes. L’image de la molécule de gauche dans un miroir plan (représenté schématiquement par des
pointillés), et la molécule de droite : ces deux molécules ne sont pas superposables, elles sont donc chirales.
Pour en convaincre, si on ne voit pas directement que ces molécules ne sont pas superposables, on fait
tourner la molécule de façon à ce que la position des substituants entre la molécule de gauche et celle de
droite soit directement comparable. Pour cela il faut effectuer une rotation selon l’axe Carbone-Sphère
rouge d’un angle de 180°, ainsi, comme on peut le voir sur le schéma, la sphère bleue passe dans le plan à
droite, la sphère orange à l’arrière du plan de la diapositive passe à l’avant du plan, et la sphère verte à l’avant
passe à l’arrière. Les deux molécules à droite du miroir sont identiques, nous n’avons effectué qu’une simple
rotation pour passer de l’une à l’autre, par contre, il est plus évident maintenant que la molécule de droite
n’est pas superposable à celle située à gauche du miroir. Ces molécules sont chirales, et la chiralité est due
à la présence d’un carbone asymétrique généralement noté C *. Un carbone asymétrique est un carbone qui
comporte 4 substituants différents (représentés ici par 4 sphères de couleurs différentes).
Un deuxième exemple de molécules, un carbone central est lié par double liaison à deux autres carbones.
Si on considère la partie de gauche de la molécule, elle est plane, et le plan de cette partie de la molécule
appartient au plan de la diapositive. La partie de droite de la molécule est également plane, mais cette fois-ci
le plan est orthogonal à celui de la diapositive. L’image de ce composé par un miroir plan n’est pas
superposable à la molécule d’origine. En effet, si on retourne la molécule de droite pour faire correspondre
les sphères rouges et bleues avec celle de la molécule de gauche, alors la sphère verte sera vers l’avant du
plan de la diapositive et la sphère orange vers l’arrière, ce qui ne correspond pas à la molécule de gauche.
Ces deux molécules non superposables et images l’une de l’autre par un miroir plan sont chirales ; cependant
ici, la chiralité n’est pas due à la présence d’un carbone asymétrique : il n’y a pas de carbone relié à 4
substituants différents ici. De ce fait, il faut noter qu’une molécule chirale ne contient pas obligatoirement de
carbones asymétriques, même si c’est le cas le plus souvent et le plus courant.
Attention :
Plusieurs C * : la molécule représentée ici possède deux centres asymétriques : le carbone de gauche est
relié à 4 substituants différents, et le carbone de droite est relié également à 4 substituants différents.
Cependant, il existe dans cette molécule un plan de symétrie, qui est vertical et orthogonal par rapport au
plan de la diapositive. Ce plan de symétrie vient du fait que chaque carbone est lié à des substituants
identiques : chaque carbone est lié à une sphère rouge, une sphère bleue, et une sphère verte. Cette molécule
présente donc un plan de symétrie : elle est achirale même si elle possède 2 centres asymétriques.
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2) Enantiomères :
Propriétés physico-chimiques identiques et ne se différencient que par leur activité optique : la
capacité à dévier la lumière polarisée : pouvoir rotatoire.
- On notera l’énantiomère qui dévira la lumière à gauche – ; lévogyre ou l ;
- Et l’énantiomère qui dévira la lumière à droite +; dextrogyre ou d ;
L’angle de déviation de la lumière permet de déterminer le pouvoir rotatoire de la molécule. On notera :
[α].
Il n’existe aucune relation directe entre le caractère lévogyre ou dextrogyre d’un composé chiral et sa
structure spatiale.
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Attention :
- 2 énantiomères dévient la lumière et ce sera à des α opposés (α et – α) ;
- 2 diastéréoisomères chiraux peuvent dévier la lumière et ce sera à des α différents.
- Pour n atomes de C *, on aura 2n stéréoisomères.
1) Etape 1 :
On classe les quatre substituants du carbone asymétrique considéré par ordre de priorité décroissante.
Règle 1 :
Le substituant prioritaire est celui dont l’atome directement lié (une liaison) au centre stéréogène possède
le numéro atomique Z le plus grand.
I > Br > Cl > S > P > F > O > … > H > doublet libre (considère Z = 0)
Ö Règle 1bis : dans le cas d’isotopes : l’isotope de nombre de masse supérieur est prioritaire.
Autrement dit, on classe les atomes directement reliés au carbone chiral C * étudié par Z décroissant.
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Règle 2 :
Quand deux substituants sont liés au centre stéréogène (carbone chiral C *) par des atomes identiques,
on compare entre eux les atomes situés à la proximité suivante (deux liaisons) et on applique la règle 1 à
cette proximité. S’ils sont identiques, on poursuit la comparaison dans les proximités suivantes de la
ramification prioritaire.
On considère les atomes du second ordre. Le groupe prioritaire est celui qui possède l’atome de plus
grand Z ou qui en possède le plus grand nombre.
Règle 3 :
Les liaisons multiples sont comptées comme autant de liaisons simples, et chaque atome engagé dans
une liaison multiple est répété autant de fois qu’il est lié dans cette liaison (on parle dans ce cas d’éléments
fantômes). Cependant, on ne poursuivra l’arborescence qu’à partir d’un seul de ces atomes s’il est nécessaire
de regarder la proximité suivante.
2) Etape 2 :
Pour obtenir la configuration absolue du C *, on place la molécule tel qu’on la regarde selon l’axe C - 4
avec le groupement 4 en arrière.
- Si on tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, le carbone asymétrique est noté S
(sinister).
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Il n’existe aucune relation entre les notations (+) et (-) et les notations R et S.
(+) Et (-) découlent d’une mesure expérimentale du pouvoir rotatoire.
Autrement dit, si un énantiomère est en configuration R, l’autre énantiomère sera de configuration S.
3) Etape 3 : sous-règles
- Un atome R est prioritaire par rapport à un atome S ;
- Un groupe d’atomes R/R est prioritaire par rapport à un groupe d’atomes R/S ;
- Un groupe Z est prioritaire par rapport à un groupe E.
4) Généralisation :
Pour 2 atomes de carbone asymétriques :
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G- Notation L et D :
La nomenclature L et D est définir par rapport à la position du substituant porté par le C ∗ le plus éloigné
de la fonction la plus oxydée, les molécules étant représentée en notation de Fisher.
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Attention : ces deux isomères ne sont pas images l’un de l’autre par un miroir plan. Ce sont des
diastéréoisomères.
B- La diastéréoisomérie Z/E :
Selon l’ordre de priorité de la convention CIP on définit les deux isoméries ainsi :
1) La configuration Z :
La configuration Z caractérise les diastéréoisomères dont les groupes prioritaires sont du même côté
du plan formé par la double liaison (et perpendiculaire au plan de la molécule).
2) La configuration E :
La configuration E caractérise les diastéréoisomères dont les groupes prioritaires sont du côté
opposé l’un de l’autre par le plan formé par la double liaison.
Etape 1 : on classe les groupes sur chaque carbone, deux à deux, selon les règles CIP ;
Etape 2 : on compare la position relative des deux groupes prioritaires.
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C- La diastéréoisomérie cis/trans :
La diastéréoisomérie Z/E est parfois confondue avec la diastéréoisomérie cis/trans qui est utilisée pour
la substitution des cycles.
Stéréoisomérie de conformation :
A- Introduction :
Il y a libre rotation autour de la liaison C - C, donc possibilité de différents conformères.
Chaque conformères présentera une énergie qui lui sera propre en fonction :
- De la gêne stérique (encombrement engendré par les substituants dans l’espace) ;
- Des répulsions électroniques entre les doublets de liaisons ou doublets non-liants.
Configuration : il faut casser une liaison (besoin de beaucoup d’énergie) pour passer d’une
configuration à une autre. Des composés de configurations différentes sont donc séparables car distincts.
Conformation : une simple rotation suffit (faible énergie) pour passer d’un conformère à un autre. Il
s’agit de la même molécule qui peut donc présenter une infinité de conformations.
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Forme chaise :
Forme bateau :
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2) Réaction équilibrée :
Le réactif minoritaire n’est pas totalement consommé en fin de réaction.
aA + bB cC + dD
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B- Intermédiaires réactionnels :
Une réaction chimique se résume généralement par une équation du type :
Réactif Æ Produits
Cette équation est appelée équation bilan qui ne fait apparaître qu’un bilan général de la réaction : son
point de départ et son point d’arrivée.
En réalité, cette équation se décompose en une succession d’actes élémentaires/étapes intermédiaires
faisant apparaître des intermédiaires réactionnels : espèces très réactives ne figurant pas dans l’équation
bilan.
Radicaux libres :
Il s’agit d’espèces électriquement neutres ayant au moins un électron non apparié (= électron célibataire).
Ils sont très réactifs. Ils sont formés lors de la rupture homolytique d’une liaison.
Les réactions qui impliquent des radicaux libres sont en général initiées par d’autres radicaux provenant
d’initiateurs. Une liaison σ de l’initiateur, de faible énergie, est rompue de manière homolytique par la lumière
(notée Mr) ou pas une source de chaleur (∆) qui apporte l’énergie nécessaire à cette rupture.
Ces réactions, très rapides, se produisent surtout en phase gazeuse. Le point de rupture de la molécule
est déterminé par la plus ou moins grande stabilité des radicaux qui se formeront, la réaction passant de
préférence par l’intermédiaire le plus stable. La stabilité croît avec le nombre de groupement donneurs
portés par le radical :
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Les carbocations :
Un carbocation est un cation dont la charge positive est portée par un atome de carbone.
Exemple : CH3CH2+
Par conséquent, il possède 3 liaisons simples σ avec ses voisins : il est de type AX3 et le carbone est
hybridée sp2. Il possède une orbitale p vide perpendiculaire au plan des 3 liaisons : un carbocation est donc
plan.
Parmi les différents modes de formation des carbocations, le plus simple est la rupture hétérolytique
d’une liaison entre un carbone et un autre atome plus électronégatif que lui, comme un halogène par exemple
(Cl, Br …).
Etant déficitaires électroniquement, les carbocations sont stabilisés par des substituants donneurs et ce
d’autant plus que leur nombre est important.
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Les carbocations sont susceptibles de se réarranger pour donner des carbocations plus stables par
migration d’un hydrogène ou d’un groupe alkyle ou aryle.
La prototropie est définit comme étant la migration d’un proton pour avoir une espèce plus stable.
Les carbanions :
Un carbanion est un anion dont la charge négative est portée par un atome de carbone.
Lors de la rupture hétérolytique d’une liaison entre un carbone et un atome moins électronégatif
que lui, la paire liante sera récupérée par l’atome de carbone pour former un carbanion. Ils se forment
également fréquemment par arrachement, à l’aire d’une base appropriée, d’un H+ porté par un carbone.
Un carbanion impliqué dans 3 liaisons simples σ est hybridé sp3. Sa structure électronique est
tétraédrique et le doublet se situe dans l’une des orbitales sp3.
Lorsque le doublet du carbanion est délocalisé, celui-ci est hybridé sp2.
Les substituants qui permettent une délocalisation de la charge négative sont en faveur de la stabilisation
du carbanion. Enfin, la stabilité d’un carbanion est liée à l’hybridation du carbone portant la charge. Un
carbone sp est plus électronégatif qu’un carbone sp² ou sp3.
Explication : plus le caractère s est marqué, plus les liaisons sont fortes, plus l’électronégativité est grande :
Orbitale sp : 50% de caractère s
Orbitale sp2 : 33% de caractère s
Orbitale sp3 : 25% de caractère s
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2) Réaction élémentaire :
L’enthalpie libre des composés mis en jeu est l’énergie nécessaire qu’il faut fournir.
EI : État initial ;
EF : État final ;
ET# : État de transition (état instable par rapport aux réactifs et aux produits) : non isolable → niveau maximum
d’énergie ;
Ea : Énergie d’activation = AG# enthalpie libre d’activation ;
AG : Entre les réactifs et les produits, il est appelé enthalpie libre de la réaction. C’est une grandeur
thermodynamique.
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2) Postulat de Hammond :
Dans une réaction, deux espèces successives d’énergie proche ont également des structures
proches.
Ici, A est plus proche du composé I et B est plus stable.
Situation a : il s’agit du profil énergétique d’une réaction endothermique. L’état de transition est proche du
produit B donc leurs structures sont proches.
Situation b : il s’agit du profil énergétique d’une réaction exothermique. L’état de transition a une structure
proche du réactif A.
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Flèche orange : plus je vais avoir du Cl, plus je vais avoir la capacité d’attirer les électrons.
Plus le pKa est faible, plus l’acide est fort.
B- La mésomérie :
1) Présentation :
Certaines molécules ou ions peuvent être représentées par plusieurs formules de Lewis sans avoir
de raison de choisir l’une préférentiellement à une autre, comme ici sur ce dérivé du benzène :
Aucune de ces formules de Lewis ne décrit la structure réelle de la molécule. En fait, l’ensemble des
liaisons du cycle n’est ni simple, ni double mais intermédiaire entre les deux.
En réalité, les 3 doublets u ne sont pas localisés sur 3 liaisons particulières mais sur l’ensemble des 6
liaisons. Les formules de Lewis habituelles ne permettent pas de décrire cette situation. La mésomérie
permet d’y répondre.
Mésomérie :
Il s’agit d’un procédé artificiel (il ne s’agit pas d’une réaction !) permettant de décrire la délocalisation des
électrons dans une molécule en utilisant des schémas de Lewis classiques.
Une molécule qui comporte des électrons délocalisés peut être décrite par un ensemble de plusieurs
formules de Lewis qu’on appelle formes limites ou formes mésomères : il y a entre eux une mésomérie ou
résonance.
Ces formes sont séparées par des doubles flèches (↔).
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Ces formes sont purement formelles et aucune ne représente une espèce physiquement existante. La
molécule réelle est un hybride de résonance (c’est une résonance c’est-à-dire si je bouge, ce qu’il y a à côté
va bouger aussi) de l’ensemble de ces formes limites (mélange de toutes les résonnances possibles).
Hybride de résonance :
Il peut être représenté par une sorte de forme moyenne qui rassemble toutes les forment limites.
- Les pointillés symbolisent la délocalisation des électrons (et donc possibilité d’avoir une double liaison) ;
- Les charges δ montrent qu’il ne s’agit pas de charges réelles car dans certaines formes limites l’atome est neutre et
dans d’autres il porte une charge. On parle de charges partielles (potentielles, c’est une possibilité d’une
charge) qui ne sont pas quantifiées.
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Il peut arriver que la deuxième forme limite obtenue montre une nouvelle conjugaison qui conduit à
l’écriture d’une troisième forme et ainsi de suite :
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Effet de stabilisation :
La délocalisation des électrons entraîne une stabilisation. On peut déterminer expérimentalement
l’énergie de formation d’une molécule, c'est-à-dire l’énergie mise en jeu dans la réaction et la comparer avec
l’énergie de formation théorique d’une forme limite, par addition des énergies de liaison.
Cas du benzène :
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Mais on peut aussi envisager un recouvrement entre les OA p des C2 et C3 et, en définitive, le nuage п
recouvre l’ensemble des 3 liaisons C - C.
A partir de ce modèle, on comprend bien que 2 doubles liaisons ne peuvent être conjuguées que si elles
sont séparées par une liaison simple.
Exemple : benzène
6C Hybridés sp² et la formule classique de Kekulé traduit l’hypothèse d’un recouvrement de leurs
orbitales p deux par deux pour obtenir 3 liaisons n. Mais il est normal de considérer que chacun peut se
recouvrir avec l’une ou l’autre des OA n de ses voisines et l’on aboutit à l’idée d’un nuage n recouvrant
l’ensemble du cycle.
2) Solvant protique :
Un solvant est protique s’il possède un atome d’hydrogène acide. Celui-ci se rencontre lorsqu’un
hydrogène est lié à un hétéroatome (sinon, il est dit aprotique).
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On observe que la charge positive est diffuse tandis que la charge négative est concentrée sur un seul
atome. Ils solvatent donc fortement les cations, les rendant peu ou pas réactifs. Quant aux anions, ils sont
solvatés plus faiblement, ils restent modérément réactifs.
Dans le cas du cation : le δ - sur le 0 de la molécule d’eau, va avoir une influence sur tout ce qui est
positif, donc protection du cation par le solvant. Ce phénomène s’appelle la solvatation.
L’anion quant à lui, il est légèrement protégé, mais pas autant que les cations.
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B- Classification :
Solvant Formule Chimique TEb s μ(D) Densité
Solvants apolaires
Hexane CH3(CH2)4CH3 69°C 1,9 0,1 0,66
Toluène C6H5CH3 111°C 2,4 0,43 0,87
Tétrachlorométhane CCl4 77°C 2,2 0 1,59
Benzène C6H6 2,3 0 0,88
Solvants polaires aprotiques
Ether CH3CH2OCH2CH3 35°C 4,3 1,15 0,71
Tétrahydrofurane 66°C 7,5 1,75 0,89
(THF)
Chloroforme CHCl3 61°C 4,8 1,15 1,5
Acétate d’éthyle CH3C (=O) OCH2CH3 77°C 6,0 1,88 0,89
Acétone CH3C (=O) CH3 56°C 21 2,85 0,78
Acétonitrile CH3C≡N 82°C 37 3,45 0,80
Diméthylformamide H-C (=O) N(CH3)2 153°C 38 3,85 0,94
(DMF)
Diméthylsulfoxyde CH3S (=O) CH3 189°C 47 3,96 1,09
Solvants protiques polaires
Acide acétique CH3C (=O) OH 118°C 6,2 1,78 1,05
Ethanol CH3CH2OH 79°C 24 1,69 0,79
Méthanol CH3OH 65°C 33 1,66 0,79
Acide formique H-C (=O) OH 100°C 58 1,70 1,21
Eau H2O 100°C 80 1,82 1,00
Avec s : constante diélectrique (sans unité) et μ : moment dipolaire (exprimé en Debye D).
Electrophilie et nucléophilie :
A- Les électrophiles :
Un électrophile (« qui aime les électrons ») est une espèce neutre ou chargée positivement possédant
une lacune électronique ou encore un atome portant une charge positive partielle appartenant à une liaison
polarisée.
1) Espèces neutres :
Remarque :
Le carbone est un site électrophile (δ +) dans chacun des cas.
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B- Les nucléophiles :
Un nucléophile (qui peut donner les électrons) est une espèce possédant un doublet d’électrons n
ou n.
C’est une entité riche en électron qui peut être neutre ou chargée négativement :
1) Espèces neutres :
Ether Thioester Alcène Alcyne
R = H, alkyle…
Remarque :
Les nucléophiles sont souvent également basiques. Il ne faut cependant pas assimiler les 2 concepts. La
basicité est fondée sur des équilibres thermodynamiques alors que la nucléophilie est relative à la cinétique
de la réaction.
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Doublet va vers A
Doublet va vers C
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La substitution sur un C peut être induite par une espèce nucléophile, électrophile ou radicalaire :
Exemple de l’addition électrophile sur un alcène qui implique la rupture de la liaison n et la formation de 2
liaisons o :
Rappel :
Tautomérie concerne deux espèces différentes.
A ne pas confondre avec la mésomérie qui elle concerne une même espèce.
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MAIS : ces réactions comportent en général plusieurs étapes successives qui rentrent dans la classification
précédente. Il existe aussi des sous divisions SN1, SN2, E1, E2. On va passer par des intermédiaires
réactionnels.
Dans le premier cas il s’agit d’un réactif, dans le deuxième cas d’une déshydratation et dans le troisième
cas d’une estérification qui est catalysé par un catalyseur, dans un milieu acide pour donner ester et eau.
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2) Nu = alcoolate (RO–) :
Produit : éther-oxyde.
3) Nu = amine (RR’R’’N) :
Produit : Sel d’ammonium.
4) Nu = carboxylate (RCOO–) :
Produit : ester.
5) Nu = énolate :
Produit : Aldéhyde ou cétone alkylée.
6) Nu = alcynure :
Produit : alcyne monosubstitué.
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B- Le mécanisme SN2 :
Il y a une seule étape, celle de la formation de la liaison C - Nu et la rupture de la liaison C - X (réaction de
substitution classique). Ces deux formations s’effectuent de manière simultanée.
Il s’agit d’un mécanisme concerté (il n’y a pas d’intermédiaire réactionnel isolable).
1) Aspect cinétique :
Réaction d’ordre 2 (dénomination SN2), 1ordre vis-à-vis du dérivé halogéné et 1 autre ordre vis-à-vis du
nucléophile : [RX] et [Nu] interviennent dans l’étape cinétiquement déterminante. On parle de réaction
biomoléculaire.
Le dérivé halogéné et le nucléophile réagissent en même temps, et PAS l’un après l’autre.
2) Aspect stéréochimique :
Lorsque l’atome de carbone porteur de X est asymétrique, la SN d’effectue avec une inversion de
configuration (inversion de Walden).
Ce qui est R devient S et ce qui est S devient R.
Ceci n’est cependant pas une règle : il existe des situations dans lesquelles on a inversion de configuration
avec conservation (rétention) de la configuration absolue du C * (l’inversion de Walden est « sans » effet) :
rétention de configuration.
3) Conclusion :
La SN2 est stéréosélective et stéréospécifique.
En d’autres termes :
- Si mélange par exemple 50/50 (racémique), pas de stéréosélectivité.
- Si un produit prédominant, stéréosélective :
x 1 majoritaire et 1 produit minoritaire : stéréosélective ;
x 1 seul et unique produit : stéréospécifique.
Stéréosélective : le résultat dépend de la stéréochimie du réactif (pour un type de réactif, j’ai un type de produit
spécifique).
Stéréospécifique : A partir d’un réactif de configuration absolue donnée pour le C *, on obtient un seul des 2
produits envisageables, l’autre isomère donnant un produit différent.
La configuration de départ aura une influence sur le produit.
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C- Le mécanisme SN1 :
C’est un mécanisme en 2 étapes :
1) 1ère étape :
La liaison C - X est rompue et on obtient un carbocation intermédiaire (plan).
2) 2nd étape :
Le carbocation réagit avec le nucléophile pour donner le produit.
3) Conclusion :
La SN1 n’est pas stéréosélective puisqu’on aura un mélange racémique.
4) Aspect cinétique :
L’ordre global de la réaction est de 1 par rapport à 1 seul composé, l’halogénure (dénomination SN1,
réaction unimoléculaire). Seule [RX] intervient dans l’étape cinétiquement déterminante.
5) Aspect stéréochimique :
Si l’atome de carbone porteur de X est asymétrique, la SN1 s’effectue avec une racémisation (= mélange
racémique des 2 énantiomères).
La racémisation s’explique par la possibilité d’attaque du Nu sur l’une ou l’autre face du carbocation
intermédiaire.
Remarque :
Des intermédiaires peuvent s’imposer pour gagner en
stabilité, donc on observe parfois des réarrangements de
carbocations avant l’attaque du nucléophile. Donc des
intermédiaires peuvent s’imposer pour gagner en stabilité.
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Le mécanisme observé est celui qui est associé à la vitesse de réaction la plus grande (propriétés cinétiques
et non thermodynamiques).
Intermédiaire réactionnel (ou équivalent) de plus haute énergie lors des mécanismes SN :
SN1 :
Carbocation qui ne satisfait pas à la règle de l’octet. (Intermédiaire réactionnel).
SN2 :
Bipyramide trigonale / charge identique et d’encombrement supérieur à ceux des réactifs qui ne satisfait
pas à la règle de l’octet (état de transition).
Lorsque l’énergie de l’intermédiaire carbocation est plus basse que celle de la bipyramide trigonale
c’est le mécanisme SN1. Dans le cas contraire, c’est le mécanisme SN2.
2) Le radical R :
- L’encombrement stérique du substrat diminue la vitesse de la réaction :
Vitesse de la réaction croissante ;
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Exemple : les halogénures tertiaires obéissent souvent à un mécanisme SN1 alors que les dérivés primaires ne
réagissent pas selon ce mécanisme.
Exemple : les dérivés tertiaires ne réagissent pas par SN2 du fait de l’encombrement stérique trop important qu’ils
entraineraient dans la bipyramide. En revanche, les dérivés primaires réagissent souvent selon ce mécanisme.
3) Le nucléophile Nu :
- Aucun rôle dans le mécanisme SN1 (n’intervient pas dans l’étape cinétiquement déterminante) ;
- Intervient dans la cinétique d’une SN2 : la vitesse de la réaction augmente avec la concentration en Nu ou lorsque
la nucléophile augmente :
x Lorsqu’on descend dans la classification périodique (ex : les thiols RSH sont meilleurs nucléophiles que les
alcools R0H ; les halogénures dans solvant protique : I – > Br– > Cl– > F–) ;
x Lorsqu’on augmente la charge portée par le nucléophile ;
x Lorsque l’encombrement stérique diminue (ici : k X k réf).
4) Le solvant :
Solvants protiques :
Favorisent une SN1 ;
Facilitent la formation du carbocation R+ (liaison H avec l’halogène qui stabilisent plus le carbocation par
interaction ion-dipôle).
Exemple de la propanone :
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Règle de Zaïtsev : cette réaction est réglosélective : si la double liaison peut se former sur 2 positions
différentes, le produit obtenu majoritairement est l’alcène le plus substitué, c'est-à-dire celui dont
la double liaison porte le moins d’atomes d’hydrogène.
Remarques importantes :
- Règle d’Hofmann : il arrive cependant qu’en présence de bases très encombrées comme le
tertbutylate de potassium, la règle de Zaitsev s’inverse et que l’alcène obtenu majoritairement soit le moins
substitué.
- Il arrive souvent que l’on observe simultanément des réactions concurrentes de SN et de E.
- Il existe 2 mécanismes limites :
x Les éliminations d’ordre 1 (E1) ;
x Les éliminations d’ordre 2 (E2).
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Remarque :
On peut observer, comme dans le cas de la SN1, des réarrangements de carbocations avant la formation
du produit d’élimination.
Ce mécanisme est favorisé si le carbocation qui pourrait se former n’est pas particulièrement stabilisé, en
présence de bases fortes, dans des solvants polaires aprotiques.
2) Aspect stéréochimique :
Réaction E1 :
Non stéréospécifique → possibilité de rotation interne dans le C+.
Si l’alcène formé peut exister sous deux formes diastéréoisomères Z et E, on obtient un mélange dans
lequel la forme E est souvent majoritaire (plus stable) :
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Réaction E2 :
Stéréospécifique → fournit un seul stéréoisomère Z ou E de l’alcène :
Les additions :
A- Addition sur les alcènes :
L’équation bilan d’une réaction d’addition s’écrit :
Les réactions d’addition sont très souvent fortement exothermiques et quasi totales.
Pour ce faire, A - B subit une coupure hétérolytique :
Cas 1 : A - B est polaire ;
Cas 2 : composé de type A - A qui est polarisable par approche du nuage électronique de la double
liaison.
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2ème étape :
Règle de Markovnikov :
Lors de l’addition d’un composé hydrogéné HX sur un alcène non symétrique, l’hydrogène se fixe
préférentiellement sur le carbone le plus hydrogéné (c'est-à-dire le moins substitué)
Ces réactions d’addition HX sont donc des additions électrophiles (AE) car le premier réactif à se fixer sur la
double liaison C = C est un électrophile : H+.
Markovnikov général :
Lors de l’addition d’une molécule non symétrique A - B sur un alcène non symétrique qui peut donner
lieu à deux orientations, le produit majoritaire est celui qui se forme par l’intermédiaire réactionnel le plus
stable.
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e. Exemple concret :
Il s’agit d’une réaction addition anti : les 2 Br se fixent de part et d’autre du plan formé par la C = C :
on obtient un composé dibromé vicinal.
NB : vicinal : du latin vicinus voisin.
Remarque :
Cette réaction stéréospécifique se limite à la bromation :
- Avec F2 la réaction est trop violente ;
- Avec I2 elle est très difficile sans catalyseur ;
- Avec Cl2 elle est non stéréospécifique.
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Les acides carboxyliques réagissent sur les alcools pour donner des esters selon une réaction
équilibrée :
Caractéristiques :
- Réaction catalysée par acides forts (H2S04).
- Réaction réversible : dans l’autre sens : hydrolyse des esters qui reforme l’acide et l’alcool.
x En milieu basique (0H–/∆) : saponification ;
x En milieu acide (H30+/∆) : hydrolyse acide.
Rendement :
La quantité d’ester formé à l’équilibre dépend principalement de la classe de l’alcool :
- Alcool primaire : 67% d’ester formé ;
- Alcool secondaire : 60% d’ester formé ;
- Alcool tertiaire : 5% d’ester formé.
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Exemples :
3) Réaction d’oxydation :
Lors des réactions d’oxydation, les 3 classes des alcools se différencient très nettement :
Alcool primaire :
Alcool secondaire :
Alcool tertiaire :
Les alcools tertiaires ne possèdent pas d’H sur le carbone fonctionnel : pas d’oxydation directe.
Ils peuvent se déshydrater dans ce milieu qui est souvent acide puis s’oxyder.
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B- Acétalisation :
Cette réaction est très facile pour les aldéhydes et difficile pour les cétones.
Remarque :
Il s’agit d’une liaison acétalique : les 2 0H hydrates de l’aldéhyde du C1 sont liés sous forme d’éthers.
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