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Pour réussir un sujet de sciences physiques, les élèves doivent surmonter trois grandes

difficultés majeures:

-La maîtrise du français pour la compréhension du sujet

-La compréhension du phénomène physique

-L’utilisation des connaissances mathématiques pour la résolution du problème.

C’est pourquoi, nous demandons aux élèves de faire un effort pour conjuguer ces éléments
de base

Cet ouvrage est conforme au programme officiel des sciences physiques en vigueur
au Burkina Faso. Il est indispensable à tous les élèves de 1ère C, E, et D. Il comporte :

- Le cours détaillé et compréhensible

- Des exercices types par chapitre résolus et des exercices d’entrainement ou de


perfectionnement.

- Des devoirs de plusieurs lycées et collèges.

Nous invitons donc nos élèves à se procurer ce manuel d’une importance capitale pour la
réussite de leurs études.

Nous remercions tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin à la rédaction de cet
ouvrage notamment Mr Oboulbiga Etienne ; Mr Kaboré .O. Lucien ; Mr Soubeiga Armel ;
aussi Tapsoba Mahamadi , Kientega P David ; Yanogo Christophe ; Nacoulma Lucien ;
Savadogo Adama ; Ouedraogo Issa ; Dala Aimé Leopold ; Drabo Lacina ; Balima Noel tous
professeurs certifiés de sciences physiques pour leur disponibilité.
Nous remercions particulièrement Mr. Etienne DEGTOUMDA Elève inspecteur de
sciences physiques qui a relu et corrigé ce document.
Nous, enfin, serons heureux de recevoir des élèves, des collègues, et de nos encadreurs
toutes les remarques et critiques en vue d’améliorer ce manuel.

Les auteurs

1
SOMMAIRE

CHIMIE .......................................................................................................................................... 3

CHAPITRE I : INTRODUCTION A LA CHIMIE ORGANIQUE .............................................................................................. 3


CHAPITRE II : LES HYDROCARBURES ........................................................................................................................... 11
CHAPITRE III : LES ALCENES ET LES ALCYNES .............................................................................................................. 24
CHAPITRE IV : LES COMPOSES AROMATIQUES ........................................................................................................... 38
CHAPITRE V : LES COMPOSES ORGANIQUES OXYGENES ............................................................................................ 47
CHAPITRE VI : NOTION DE STEREOCHIMIE .................................................................................................................. 56
CHAPITRE VII : LES REACTIONS D’OXYDOREDUCTION EN SOLUTION AQUEUSE ......................................................... 67
CHAPITRE VIII : LES POTENTIELS D’OXYDOREDUCTION............................................................................................... 77
CHAPITRE IX: OXYDO-REDUCTION PAR VOIE SECHE ................................................................................................... 85
PHYSIQUE .................................................................................................................................... 88

CHAPITRE I : LE MOUVEMENT DU CENTRE D’INERTIE ................................................................................................. 88


: ............................................................................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
CHAPITRE III : L’ENERGIE MECANIQUE ..................................................................................................................... 110
CHAPITRE IV : LES TRANSFERTS D’ENERGIE DANS LES RECEPTEURS,LES GENERATEURS ET LES CIRCUITS
ELECTRIQUES EN COURANT CONTINU ...................................................................................................................... 132
CHAPITRE V : LA PROPAGATION D’UN SIGNAL ; LES ONDES PROGRESSIVES ........................................................... 144
CHAPITRE VI LES PRINCIPES GENERAUX DE L’OPTIQUE GEOMETRIQUE.................................................................. 154
CHAPITRE VII : LENTILLES MINCES ............................................................................................................................ 165
DEVOIRS DE QUELQUES LYCEES DU BURKINA FASO ................................................................................................. 171

2
CHIMIE

CHAPITRE I : INTRODUCTION A LA CHIMIE ORGANIQUE


HISTORIQUE

La chimie dite organique, qui s’intéresse en particulier aux composés du carbone s’est développée à partir de la fin
ème
du XVII siècle, lorsque l’on s’est aperçu de son importance pour la vie terrestre. La plupart des composés
organiques étaient extrais des organismes vivants, végétaux, et animaux notamment. Les colorants, les parfums, les
sucres, les graisses, certains acides, etc, sont des composés qui en ont été extraits et étudiés. L’être vivant étant un
système bien organisé le nom de << chimie organique˃˃attribué à cette science, alors définie comme science
<< chimie des composés provenant d’organismes vivants˃˃.De nos jours on sait que le lien commun à tous les
composés organiques demeure simplement le fait d’être tous des composés du carbone. C’est pourquoi la définition
de la chimie organique a été revue : c’est plus simplement << la chimie des composés du carbone˃˃.Elle est une
science essentiellement expérimentale.
Comme indiqué plus haut, la chimie organique et la vie terrestre sont étroitement liées.les organismes vivants sont
composés entre autres de molécules organiques qui, prise individuellement sont intrinsèquement inanimées et ainsi
les organismes vivants proviennent radicalement de la matière inanimées et ils peuvent extraire l’énergie et les
matières premières de leurs environnement et s’en servir pour vivre et perpétuer leurs espèces.(croissance,
reproduction, santé.). Malgré le lien étroit qu’ils ont avec la vie terrestre, il existe une différence fondamentale entre la
vie et la matière inanimée qui a toujours intrigué les hommes. Une explication toute trouvée au phénomène de
l’apparition de la vie terrestre est<< la théorie de la création˃˃ .Elle est d’origine théologique et tend à dissiper
l’esprit humain de toute réflexion et recherche en la matière .

I – RAPPELS
1. Schéma de Lewis des atomes
La représentation de Lewis permet de mettre en évidence les électrons de la couche externe. Les électrons
célibataires sont représentés par un point ( ⦁) ; le doublet est représenté par un tiret ( ) placés au tour du
symbole considéré.
Application
Représenter les schémas de Lewis correspondants aux atomes suivants :
He (Z=2) ; Li (Z=3) ; C(Z=6) ; Al(Z=13) ; Cl (Z=17) ; O(Z=8)
1 2 4
H: (k) ; C : ( k) (L) (dernière couche L )
2 1 ( 2 8 3
Li:( k) ( L) dernière couche L) ; Al : (k) (L) (M) (dernière couche M )
2 6 2 8 7
O: (k) (L) (dernière couche L) ; Cl : (k) (L) (M) (dernière couche M)
soit
H• Li• C CL
O
Al
2. Les molécules
a)Définitions
- Une liaison covalente entre deux atomes est la mise en commun des électrons de valence
- Une molécule est un édifice chimique, électriquement neutre, formée d’atomes liés entre eux par des liaisons de
covalence. Exemple : C4H8O est la formule brute de la molécule du butanal.
b) Les différents types de liaison covalentes
- La liaison simple
Elle résulte de la mise en commun par deux atomes de deux électrons célibataires, le doublet obtenu est appelé
doublet liant.
3
Exemple

H CL
H CL

Liaison de covalence
-Les liaisons multiples
On distingue :
* La liaison double qui est la mise en * La liaison triple qui est la mise en commun de trois
Commun de 2 doublets liants. ; doublets liants.
Exemple liaison triple

C
Liaison double C N

c) Représentation d’une molécule


- Formule brute
La formule brute d’une molécule s’obtient en juxtaposant les symboles des éléments constituant la molécule ; le
nombre d’atomes de chaque élément dans la molécule est noté en en indice en bas et à droite du symbole de
l’élément considéré. Exemple ; CO2 ;NH3 ;H2O.
-Représentation de Lewis
Elle permet de distinguer les doublets liants et non liants ainsi que les liaisons multiples et les liaisons simples : ex
NH3 ; CO2 ; N2 ; CH2O

H
H N H
C O
N N H
O C O H
-Formule développée
C’est la représentation de Lewis qui met en évidence les liaisons de covalence entre les atomes et représente
uniquement les doublets liants.
Exemple
H H

H C C OH Est la formule développée de C2H6O


H H
-Formule semi-développée
Elle permet de mettre en évidence le squelette de la molécule. Exemple: CH3-CH2-CH2-CH2-CHO est la formule
semi-développée du C5H10O
-La représentation spatiale
Elle permet de voir la disposition des atomes dans l’espace.

N
H
H H
Figure 1 est une pyramide

Représentation spatiale de la molécule d’ammoniac (le sommet de la pyramide est placé l’atome d’azote et les
sommets de la base sont occupés par les trois atomes d’hydrogène.
3-Masse molaire et volume molaire
a)Masse molaire

4
La masse molaire moléculaire ou masse molaire est la masse d’une mole de molécule ; elle est égale à la somme
des masses molaires atomiques des atomes qui constituent cette molécule. Dans le système international d’unité la
masse molaire s’exprime en g/mol.
-1
Exemple : calculer la masse molaire du nitrate de calcium (Ca(NO3)2) sachant que M(Ca) = 40 g .mol et
-1 -1
M(N)=14g.mol et M(O)=16 g.mol
-1
Reponse: M (Ca (NO3)2) = MCa +2(M(N)+3M(O)=1x40+2(14+16x3)= 164g.mol
b)Volume molaire
On appelle volume molaire d’un gaz noté Vm le volume occupé par une mole de ce gaz.
Dans les mêmes conditions de température et de pression, il est indépendant de la nature du gaz.
0 5
Dans les conditions normales de température et de pression (CNTP T=0 C et P=1,013.10 Pa) le volume molaire est
-1
Vm =22,4L.mol .
Des volumes égaux de gaz différents pris dans les mêmes conditions de température et de pression, renferme le
même nombre de mole. Ainsi, la quantité de matière contenue dans un volume V de gaz est
V=volume du gaz en litre (L)
𝑽 -1
𝒏= Avec Vm en L.mol
𝑽𝒎
n : nombre de mole de gaz contenues dans ce volume. (mol)

Remarque : Cette relation ne s’applique pas aux composés solides et liquides. Pour ceux-là la seule relation valable
𝑚
est n= .
𝑀
4-Densité
a)Densité d’un solide ou d’un liquide par rapport à l’eau
C’est le quotient de la masse volumique du corps par la masse volumique de l’eau
𝝆𝒄𝒐𝒓𝒑𝒔
𝒅=
𝝆𝒆𝒂𝒖
-3 -3 7,8𝑔.𝑐𝑚 −3
Exemple𝜌𝑒𝑎𝑢 = 1g.cm et 𝜌𝑓𝑒𝑟 = 7,8g.cm donc dfer = =7,8
1𝑔𝑐𝑚 −1
La densité s’exprime sans unités
b) Densité d’un gaz par rapport à l’air
La densité d’un corps pur gazeux G par rapport à l’air est égale au rapport de la masse volumique 𝜌𝐺 de ce gaz par
celle de l’air.
-1
Dans les C.N.T.P 𝜌𝑎𝑖𝑟 =1,29g.L
𝑴𝑮
Considérons une mole de gaz ρG = => MG= ρG x Vm
𝑽𝒎
-1
Pour l’air, la masse molaire moyenne est d’environ 29 g. mol
𝑴𝑮 𝑴𝒂𝒊𝒓 𝝆𝑮 𝑴𝑮 𝑉𝑚 𝑀𝐺 𝑴𝑮
Or ρG = et ρair = => d = = x = d’où dG =
𝑽𝒎 𝑽𝒎 𝝆 𝒂𝒊𝒓 𝑽𝒎 𝑀𝑎𝑖𝑟 𝑀𝑎𝑖𝑟 𝟐𝟗

5-Composition centésimale de la molécule d’un composé organique


La composition centésimale est le pourcentage en masse des atomes qui le compose.
Application : déterminer la composition centésimale du propanol de formule brute C 3H8O, on donne les masses
-1
molaire des atomes en g.mol : H :1 ; O :16 ; C :12
-1
M = 12x3+8+16 = 60g.mol
𝑀(𝐶)×3 12×3 𝑀(𝐻)×1 1×8
%C = × 100 = × 100 = 60% ; %H = × 100 = x100 = 13,33%
𝑀 60 𝑀 60
𝑀(𝑂)×1 16×1
%O = × 100 = x100 = 26, 66%
𝑀 60
Considérons un composé organique de formule CxHyOzNt , la masse molaire est alors
M=12x+y+16z+14t. On peut alors écrire que :
𝟏𝟐𝒙 𝒚 𝟏𝟔𝒛 𝟏𝟒𝒕 𝑴
= = = =
%𝑪 %𝑯 %𝑶 %𝑵 𝟏𝟎𝟎
6- Concentration molaire d’une solution
La concentration molaire d’une espèce chimique est la quantité de matière dissoute dans un litre de solution. Soit A
l’espèce considérée, sa concentration se note CA ou [ A]

5
nA en mole (mol)

𝒏𝑨
CA = [A] = V en litre (L)
𝑽
[A] s’exprime en moles par litre ( mol/L)
7- Relation entre quantité de matière et coefficient stœchiométrique d’une équation
Considérons l’équation a A+b B →c C +d D ; a,b,c,d sont les coefficients stœchiométriques.
de l’équation ;nA; nB ; nC ; nD les quantités de matière des réactifs et des produits. Dans l’hypothèse où la réaction est
nA nB nC nD
totale on a :   
a b c d

II- LES COMPOSES ORGANIQUES


1. Généralités
La chimie est divisée en trois grandes parties : la chimie générale ; la chimie minérale ; et la chimie organique.
La chimie organique étudie des substances organiques vivants ; appartenant au règne animal ou végétal. Elle est
la chimie des composées qui possèdent tous l’élément carbone(C). On l’appelle généralement la chimie des
composés du carbone. L’analyse élémentaire d’un composé organique montre qu’il est constitué d’un nombre
restreints d’éléments. En outre le carbone, on rencontre presque l’hydrogène(H) ;l’oxygène(O) ; l’élément
azote(N) ; pour les composes azotés ou aminés. On rencontre rarement le soufre (S) : l’iode(I) et le phosphore(P).
2. Mise en évidence du carbone
On Utilise :
Soit la pyrolyse : c’est la décomposition d’une substance organique sous l’action de la chaleur, on
obtient du carbone noir presque pur.
Soit la combustion : c’est une réaction chimique avec le dioxygène accompagnée d’inflammation.
Si la combustion est complète, il se dégage du dioxyde de carbone ( CO2)
Si la combustion est incomplète ;il apparait du noir de carbone ou du monoxyde de carbone(CO).
3. Exemples de composés organiques
- Les composés naturels
Il provient des animaux ou des végétaux : la cellulose, le coton, le latex, le lin, ou la soie.
En biologie on distingue trois grands groupes : les glucides, les lipides et les protides.
- Les produits organiques fossiles : Le charbon, le pétrole, et les gaz naturels
4. Formule brute des composés organiques
La détermination de la formule brute d’un composé nécessite la connaissance de la masse molaire du composé d’une
part et d’autre part de sa composition centésimale. Ainsi on procède à
L’analyse élémentaire qualitative qui permet d’identifier les éléments chimiques qui le constituent et à l’analyse
élémentaire quantitative qui permet de rechercher les proportions en masse des différents constituants.
L’une des méthodes utilisées est la combustion complète du composé organique.
On prélève une masse m du composé et on procède à sa combustion complète. La quantité de vapeur d’eau et de
dioxyde de carbone recueillie permet de déterminer la composition centésimale .Sachant que le gaz carbonique
(dioxyde de carbone) peut être piégé par la potasse l’augmentation de la masse de potasse nous donne la masse de
dioxyde de carbone dégagée.
Equation de combustion
Dans le cas où le composé ne contient que du carbone, de l’hydrogène et de l’oxygène sa formule brute générale est
CxHyOz et sa combustion complète produit uniquement de l’eau et du dioxyde de carbone. L’équation de la
combustion complète est :
𝒚 𝒛 𝒚
CxHyOz + (𝒙 + − )O2 → 𝒙 CO2 + H2O
𝟒 𝟐 𝟐
Détermination de la formule brute
Un échantillon de masse m d’un composé organique ne contenant que du carbone, de l’hydrogène et d’oxygène.
Une mole de CO2 renferme une mole de carbone
𝑚(𝐶) 𝑚(𝐶𝑂2 ) 𝐦(𝐂𝐎𝟐 )×𝟏𝟐
n (C) = n (CO2) => = =>m( C ) =
𝑀(𝐶) 𝑀(𝐶𝑂2 ) 𝟒𝟒
Une mole de H2O renferme deux moles de H
𝑚(𝐻) 𝑚(𝐻2 𝑂) 𝑚(𝐻2 𝑂) 𝒎(𝑯𝟐 𝑶)
n (H) = 2 n(H2O) => =2x => m(H)= 2x =>m(H) = 2x
𝑀(𝐻) 𝑀(𝐻2 𝑂) 𝑀(𝐻2 𝑂) 𝟏𝟖

6
avec m (H) et m(C) et connaissant m la masse de l’échantillon on détermine la composition centésimale massique
𝑚(𝐶)
Pourcentage du carbone : %C= x 100
𝑚
𝑚(𝐻)
Pourcentage de l’hydrogène %H = x100
𝑚
Pourcentage de l’oxygène %O = 100% - (%C+%H
Connaissant la masse molaire et la composition centésimale ; on peut alors déterminer la formule brute
𝟏𝟐𝒙 𝒚 𝟏𝟔𝒛 𝑴 𝑀×%𝐶 𝑀×%𝐻 𝑀×%𝑂
= = = => x = ; y= et z =
%𝑪 %𝑯 %𝑶 𝟏𝟎𝟎 1200 100 1600

-1
On utilisera les donnés suivants si nécessaire : masse molaire en g.mol
H : 1 ; O : 16 ; N : 14 ; C : 12
Exercice n°𝟏
On réalise la combustion de 0,44g d’un composé organique de formule brute C xHyOz de densité de vapeur par rapport
à l’air d=3,03. On obtient 0,36g d’eau et 0,88g de dioxyde de carbone. Déterminer sa composition centésimale puis sa
formule brute
Exercice n°2
La combustion complète d’un échantillon de masse m d’un composé organique ne contenant que du carbone et
d’hydrogène a donné 2,2g d’un gaz qui trouble l’eau de chaux et 0,9g d’eau
1) Calculer la masse de carbone et de l’hydrogène contenue dans l’échantillon, en déduire m.
2) Calculer le pourcentage de carbone et d’hydrogène dans le composé.
-1
3) Sachant que la masse molaire du composé est 70g.mol . Déterminer sa formule brute.
4) Calculer le volume de dioxygène nécessaire à cette combustion
Exercice n°𝟑
La combustion complète de 2,3g d’un liquide organique A de formule générale C xHyOz donne 4,4g de dioxyde de
carbone et 2,7g d’eau. Le volume d’une mole de ce liquide est 58,2mL. La masse volumique du liquide pur est
-3
790kg.m
1) Calculer la masse molaire du composé.
2) Déterminer sa formule brute
Exercice n°4
Un composé organique pur A de formule brute CxHyOz a pour masse molaire M.
La combustion complète d’une masse m de A dans un volume 𝑣𝑡 de dioxygène donne 8,8g d’un gaz qui trouble l’eau
de chaux et 4 ,5g d’eau. Il reste un excès de 2,8L de dioxygène.
1) Ecrire l’équation équilibrée de la réaction de combustion.
2) Montre que 5𝑥 = 2𝑦
-1
3) Le volume 𝑣𝑡 d’oxygène utilisé est 𝑣𝑡 = 10 L montrer x = 4z et y = 10z (Vm=24L.mol )
-1
4) Sachant que M =74g.mol
a) Déterminer la formule brute.
b) Calculer la masse m.
c) Déterminer la composition centésimale.
Exercice n°5
Un composé organique A a pour formule brute CxHyOzN. La combustion complète de 1,4g de ce composé produit
2,38g de dioxyde de carbone et 1,1g d’eau. Dans les conditions de l’expérience le volume molaire
-1 3
Vm =22,4L.mol . Par ailleurs, la destruction de 0,7g de A produit 76cm de diazote. Déterminer x, y , z puis en
déduire la formule brute de A.
Exercice n°6
3 3
On introduit dans un eudiomètre 10cm d’un hydrocarbure gazeux et 80 cm de dioxygène. On fait jaillir une étincelle
3
qui déclenche la combustion complète du mélange. Apres refroidissement, il reste dans l’eudiomètre 60cm d’un
3
mélange gazeux, dont 40cm est absorbable par la potasse. Déterminer la formule brute de cet hydrocarbur

1. La quinine est un médicament très efficace dans la lutte contre les fièvres et le paludisme. Elle est toujours
-1
extraite du quinquina selon un procédé décrit par Pelletier et Caventou en 1820. Sa masse molaire est 324 g. mol et
sa composition centésimal est C :74% ; H :7,41% ;O :9,87% ; N :8,64% .Etablir sa formule brute.

7
-3
2. Un composé gazeux dans les conditions normales a une masse volumique de 1,34.kg.m .sa formule brute est
CxHyOz et sa composition centésimale est C : 40% ; H : 6,67% ; déterminer x, y, z.
3. La combustion complète de 0,35g d’un composé A de formule CxHy a donné 0,45g d’eau
1) Déterminer la composition centésimale de A.
-1
2) La masse molaire de A est M=70g. mol , déterminer sa formule brute.
3) Calculer dans les CNTP, le volume de dioxygène nécessaire à cette combustion.
4 La combustion complète de 3,6g d’un composé organique C xHyO donne de l’eau et un volume V = 4,48L de
dioxyde de carbone. La densité de vapeur de ce composé est d =2,48
1) Déterminer la formule brute du composé.
2) Proposer une formule développée possible du composé.
5. Un liquide organique a pour formule CxHyOz.. On vaporise 0,018g dans un eudiomètre contenant un excès de
3
dioxygène, Apres le passage de l’étincelle électrique, On trouve que la combustion a nécessité 30,8cm de dioxygène
3
et donné 22,4 cm d’un gaz absorbable par la potasse. La densité de vapeur du composé est voisine de d=2,48.
1) Ecrire l’équation bilan de la combustion.
2) Déterminer la formule brute du composé.
3) Calculer la masse d’eau recueillie.
3 3 3
6. La combustion complète de V=100cm d’un mélange V1 (cm ) de méthane et de V2(cm ) d’acétylène (C2H2)
3 3
nécessite un volume V3 = 230cm de dioxygène. Déterminer la composition exprimée en cm du mélange gazeux et le
volume de dioxyde de carbone dégagé.
7. La combustion complète de 0.01 moles d’un composé organique constitué de
carbone, d’hydrogène et d’oxygène, nécessite 1,44L de dioxygène et donne 1,76g de dioxyde de
carbone et 0,9g d’eau.
1) Déterminer la formule moléculaire brute du corps.
2) Donner les formules semi- développées des isomères répondant à cette formule.
-1
On donne le volume molaire des gaz VM=24.L.mol
8. La combustion d’un échantillon de masse m = 0,195 g d’un hydrocarbure aliphatique de formule brute CxHy, a
donné 0,59 g de dioxyde de carbone et 0,306 g d’eau.
1) Calculer le pourcentage de chaque élément de l’hydrocarbure.
-1.
2) Déterminer la formule brute de cet hydrocarbure sachant que sa masse molaire est M = 58 g.mol
3) Donner toutes les formules semi-développées possibles ainsi que leurs noms.
9. La combustion complète de 3,7 g d’un échantillon d’une substance ne contenant que du carbone, hydrogène et
oxygène, a donné 8,8 g d’un gaz qui trouble l’eau de chaux et 4,5 g d’eau.
1) Quel est le gaz qui trouble l’eau de chaux ? Trouver sa masse molaire.
2) a) Calculer la masse et le pourcentage du carbone dans l’échantillon.
b) Calculer la masse et le pourcentage de l’hydrogène dans l’échantillon.
c) Déduire la masse et le pourcentage de l’oxygène dans l’échantillon.
-1
3) La masse molaire moléculaire de cette substance (CxHyOz) est 74 g.mol .
a) Exprimer la masse molaire de cette substance en fonction de x, y et z.
b) Connaissant le pourcentage de chaque élément constitutif de cette substance, déterminer les
entiers x, y et z. En déduire la formule brute de cette substance.
4) a) Ecrire l’équation de la combustion complète de ce corps.
b) Trouver la quantité de matière de l’échantillon.
c) Déterminer le volume de dioxygène nécessaire à cette combustion.
10. Dans le but de déterminer la formule brute d’un hydrocarbure A de formule générale CxHy on réalise la
combustion complète dans un excès de gaz dioxygène d’un échantillon de masse m = 2,9 g. On obtient une masse
m1 = 8,8 g d’un gaz qui trouble l’eau de chaux et une masse m2d’eau.
1) Déterminer la masse de chaque élément constitutif de l'échantillon puis en déduire le pourcentage massique
de chaque élément.
2) Trouver la masse m2de l’eau produite par cette réaction.
2𝑥
3) Sachant que = 10, Trouver la formule brute de A.
𝑦
11. Un composé organique de formule CxHyO contient en masse 64,86% de carbone et 21,6% d’oxygène.
1) Ecrire l’équation-bilan de la combustion complète de ce composé
2) Déterminer la masse molaire du composé
3) Déterminer la formule brute du composé
8
12. On soumet à l’analyse élémentaire 0,45g d’un composé organique azoté gazeux. Sa combustion produit 0,88g
du gaz absorbable par la potasse et 0,63g d’eau. Par ailleurs, la destruction d’une même masse de substance en
l’absence totale d’azote conduit à la formation de 0,17g d’ammoniac NH 3
1) Déterminer les masses de carbone, d’hydrogène et d’azote contenu dans les 0,45g du composé celui-ci
contient-il de l’oxygène ?
2) Quelle est la composition centésimale du composé ?
3) Sachant que, dans les C.N.T.P. la masse volumique du composé est voisine de 2g/l. déterminer sa formule
brute
13.
-1 l-1 -1 -1 -3
On donne : M(H) = 1 g.mol ; M(C) = 12 g.mo ; M(O) = 16 g.mol ; Vm = 24 L.mol ; ρeau = 1 g.cm
3
La combustion complète d’un échantillon de volume V = 6,25 cm d’un composé organique liquide A dont la molécule
est constituée uniquement de carbone, d’hydrogène d’un atome d’ oxygène, a fourni 11 g d’un gaz qui trouble l’eau
de chaux et 6 g d’eau.
1) Déterminer la masse volumique du composé A sachant que sa densité par rapport à l’eau est d = 0,8.
Déduire sa masse m.
2) Déterminer les masses puis les pourcentages massiques des éléments constitutifs du composé A.
3) Déterminer la formule brute de A.
4) Ecrire l’équation de la réaction de la combustion du corps A.
5) Le volume de dioxygène utilisé est 12 L, montrer qu’il est en excès

Exercice n°1
Soit m =0,44g la masse du composé
M (H2O ) = 0,36g la masse d’eau recueillie ; m (CO2) =0,88g la masse de dioxyde de carbone recueillie
Calcul de la masse molaire
𝑀 -1 -1
d= => M = d x29 = 29 x 3,03= 87,87 g.mol M ≈ 88g.mol
29
Calcul des masses de carbone et d’hydrogène
𝑚(𝐻2 𝑂) 0,36×2 𝐦(𝐂𝐎𝟐 )×𝟏𝟐 𝟎,𝟖𝟖×𝟏𝟐
m(H) =2 x = = 0,04 g ; m(C) = = = 0,24g
18 18 𝟒𝟒 𝟒𝟒
Composition centésimal
𝑚(𝐶) 0,24×100 𝑚(𝐻) 0,04×100
%C= x 100 = =54, 54% ; %H = x100 = = 9,09%
𝑚 0,44 𝑚 0,44
%O = 100% -(%C+%H) = 100% -(54,54%+9,09%) =36,37%
𝑴×%𝑪 𝟖𝟖×𝟓𝟒,𝟓𝟒 𝑴×%𝑯 𝟖𝟖×𝟗,𝟎𝟗 𝑴×%𝑶 𝟖𝟖×𝟑𝟔,𝟑𝟕
Formule brute : x = = =4;y= = =8 z = = =2 soit C4H8O2
𝟏𝟐𝟎𝟎 𝟏𝟐𝟎𝟎 𝟏𝟎𝟎 𝟏𝟎𝟎 𝟏𝟔𝟎𝟎 𝟏𝟔𝟎𝟎
Exercice n°2
1)Masse de carbone et d’hydrogène
𝐦(𝐂𝐎𝟐 )×𝟏𝟐 𝟐,𝟐×𝟏𝟐 𝑚(𝐻2 𝑂) 0,9×2
m(C) = = = 0,6g et ; m(H) =2 x = = 0,1 g ; m = m(H) +m(C ) =0,1+0,6 =0,7g
𝟒𝟒 𝟒𝟒 18 18
2)Composition centésimale
𝑚(𝐶) 0,6×100 𝑚(𝐻) 0,1×100
%C= x 100 = = 85,75% et %H = x100 = =14,28% Ou (100% - 85,75)
𝑚 0,7 𝑚 0,7
3)Formule brute
𝑴×%𝑪 𝟕𝟎×𝟖𝟓,𝟕𝟏 𝑴×%𝑯 𝟕𝟎×𝟏𝟒,𝟐𝟖
x = = = 5 et y = = = 10 soit CsH10
𝟏𝟐𝟎𝟎 𝟏𝟐𝟎𝟎 𝟏𝟎𝟎 𝟏𝟎𝟎
4)Volume de dioxygène
15
C5H10 + O→
2 5 CO2+ H2O
2
𝒏(𝑪𝟓 𝑯𝟏𝟎 𝒏()𝟐 𝒏(𝑪𝑶𝟐 ) 𝒏(𝑯𝟐 𝑶) 𝟏𝟓 𝑛(𝐶𝑂2 )
= = = => n(O2) = x = 0,075mol;nV(O2) = Vm x n(O2) = 22,4 x 0,075= 1,68L
𝟏 𝟏𝟓/𝟐 𝟓 𝟓 𝟐 5
Exercice n°𝟑
1) Masse molaire du composé
𝑚 2,3.10−3 𝑘𝑔 3
Volume occupé par 2,3g de vapeur : m = ρ xV => V = = = 2,91cm
𝜌 790𝑘𝑔𝑚−3
1mol → 58,2mL
2,91×1 𝑚 2,3 -1
? ← 2,91mL => n= = 0,05mol d’où M = = = 46g.mol
58,2 𝑛 0,05
2) Formule brute
𝒚 𝒛 𝒚
CxHyOz + (𝒙 + − )O2 → 𝒙 CO2 + H2O
𝟒 𝟐 𝟐
2,3 4,4 2,7
Nombre de mole n (CxHyOz) = = 0,05mol ; n( CO2) = = 0,1mol n(H2O) = = 0,15mol
46 44 18

9
𝑛(𝐶𝑥 𝐻𝑦𝑂𝑧 ) 𝑛(𝐶𝑂2 ) 𝑛(𝐶𝑂2 ) 0,1
= => x = = =2
1 𝑥 (𝐶𝑥 𝐻𝑦 𝑂𝑧 ) 0,05
𝑛(𝐶𝑥 𝐻𝑦𝑂𝑧 ) 𝑛(𝐻2 𝑂) (𝐻2 𝑂) 0,15 𝑀−12×2−6
= => y = 2 x =2x = 6 or M = 12x +y+16z => z = =1
1 𝑦/2 (𝐶𝑥 𝐻𝑦𝑂𝑧 ) 0,05 46

Soit C2H6O

Exercice n°4
1) Equation bilan
𝑦 𝑧 𝑦
CxHyOz + (𝑥 + − )O2 → 𝑥 CO2 + H2O
4 2 2
8,8 4,5 𝑛(𝐶𝑂2 ) 𝑛(𝐻2 𝑂) 0,2 0,25
2)n( CO2) = = 0,2 moL ; n(H2O) = = 0,25 mol or = => = =>5𝑥 = 2𝑦(1)
44 18 𝑥 𝑦/2 𝑥 𝑦/2
𝑉 7,2
3) nombre de mole de O2 ayant réagi : V(O2) = 10-2,8 = 7,2L ; le nombre de mole correspondant est n(O2) = =
𝑉𝑚 24
𝑛(𝑂2 ) 𝑛(𝐶𝑂2 ) 0,3 0,2 𝑦 5 5 5
= 0,3 molD’où 𝑦 𝑧 = => 𝑦 𝑧 = donc 3𝑥 = 2𝑥 + − 𝑧 or 𝑦 = 𝑥 =>3𝑥 − 2𝑥 = − 𝑧 =>𝑥 − 𝑥 − 𝑧 = 0d’ou
𝑥+ − 𝑥 𝑥+ − 𝑥 2 2 4 4
4 2 4 2
𝑦 𝑦 2𝑦
𝒙 = 𝟒𝒛 (2) de 3𝑥 = 2𝑥 + − 𝑧 =>𝑥 + 𝑧 = or 𝑥 = =>𝒚 = 𝟏𝟎𝒛 (3)
2 2 5
-1
4)a) M=74g.mol ainsi on a 74 = 12𝑥 + 𝑦 + 16𝑧 (4) On obtient le système :
5𝑥 = 2𝑦
24𝑦 10𝑦 16𝑦 74𝑦
𝑥 = 4𝑧74 = + + = => y = 10
5 10 10 10
𝑦 = 10𝑧
74 = 12𝑥 + 𝑦 + 16𝑧
z=1 et x= 4 soit la formule brute C4H10O
b) Calculons la masse m
𝑛(𝐶4 𝐻10 𝑂) 𝑛(𝐶𝑂2 ) 0,2
= = => n (C4H10O ) = 0,05 mol => m = n x M = 0,05 x 74 =3,7g
1 4 4
1) Composition centésimale
4×12×100 10×100 16×100
%C= = 64,48% ; %H= =13,51% ; %O = = 21,16%
74 74 74
Exercice n°5
1,1 ×1 0,122×100
m(H2O) = 1,1g => m(H) =2 × =0,122g => % H = = 8,71%
18 1,4
2,38×12 0,649×100
m(CO2) = 2,38g => m(C ) = = 0,649g=> %C = = 46,35%
44 1,4
𝑉 0,076 -3 -3
n(N2) = = = 3,39.10 => m(N2) =28 x 3,39.10 = 0,095g.
𝑉𝑚 22,4
0,095×100
Masse d’azote contenue dans 0,7g de A est 0,095g donc %N = =13,57%
0,7
%O =100%-(13,57%+8,71+46,35%) = 31,36%
Calcul de la masse molaire
𝟏𝟐𝒙 𝒚 𝟏𝟔𝒛 𝟏𝟒 𝑴 1400 -1
= = = = => M = = 103g.mol
%𝑪 %𝑯 %𝑶 %𝑵 𝟏𝟎𝟎 13,57
𝟏𝟐𝒙 𝑴 103×46,35 𝒚 𝑴 103×8,71 𝟏𝟔𝒛 𝑴 103×31,36
= => x = =4 ; = => y = = 9 et = => z = = 2 ; la formule brute est
𝟒𝟔,𝟑𝟓 𝟏𝟎𝟎 1200 %𝑯 𝟏𝟎𝟎 100 %𝑶 𝟏𝟎𝟎 1600
C4H9O2N
Exercice n°6
Equation de combustion
𝑦 𝑦
CxHy + (𝑥 + )O2 → 𝑥 CO2 + H2O
4 2
3
Volume du dioxyde de carbone produit est V(CO2) = 40cm . Les corps gazeux présents dans le mélange final sont le
3
dioxyde de carbone et le dioxygène donc il reste 20cm de dioxygène n’ayant pas réagit.
3 3 3 3
Volume des réactifs ayant réagit V (C xHy) = 10cm et V(O2) =80cm – 20cm = 60cm
𝑉 40.10−3 10.10−3 𝟔𝟎.𝟏𝟎−𝟑
Nombre de mole correspondant ;De n = => n(CO2) = ; n(CxHy) = ; n(O2) =
𝑉𝑚 22.4 22,4 𝟐𝟐,𝟒
𝒏(𝑪𝒙 𝑯𝒚 ) 𝒏(𝑪𝑶𝟐 ) 𝒏(𝑪𝑶𝟐 ) 𝟒𝟎.𝟏𝟎−𝟑 𝟐𝟐,𝟒
= =>𝒙 = = x =4
𝟏 𝒙 𝒏(𝑪𝒙 𝑯𝒚 ) 𝟐𝟐.𝟒 𝟏𝟎.𝟏𝟎−𝟑

𝒏(𝑶𝟐 ) 𝒏(𝑪𝑶𝟐 ) 𝟏 𝒏(𝑪𝑶𝟐 ) 𝟏 𝟏


𝒚 = => 𝒚 = => 𝒚 = => y = 8 donc la formule brute est C4H8
𝒙+ 𝒙 𝒙+ 𝟒 𝒙+ 𝟔
𝟐 𝟐 𝟐

10
CHAPITRE II : LES HYDROCARBURES SATATURES
Les hydrocarbures sont des composés organiques constitués uniquement d’atomes de carbone et d’hydrogène. On
les appelle aussi << carbures d’hydrogènes˃˃on y retrouve les alcanes, les alcènes les alcynes et les hydrocarbures
aromatiques.Ils sont très répandus dans la nature et constituent pour la plupart des produits pétroliers.
Les hydrocarbures sont classés en fonction du type de liaisons qu’ils présentent.
Les hydrocarbures à liaisons simples sont des hydrocarbures saturés appelés alcanes ou paraffines. C’est le cas du
méthane, de l’éthane, etc.
Ceux présentant au moins une double liaison. Carbone –carbone, comme l’éthylène, sont des alcènes. On les
appelle aussi oléfines.
Les hydrocarbures qui, comme l’acétylène, ont au moins une triple liaison carbone-carbone, sont appelés alcynes.
Ceux qui, comme le benzène ont une structure cyclique, insaturée renfermant un sextet d’électrons appelé noyau
phényle sont appelés hydrocarbures aromatiques. e tableau ci dessous donne une illustration de ce classement
TABLEAU

Classement des familles d’hydrocarbure en fonction du type de liaison

famille Type de liaison exemple


alcane C C H3C CH3
alcène H 2C CH2
C C

alcyne C C HC C CH3
CH3
Hydrocarbure aromatique

OH

Introduction sur les alcanes


Les alcanes sont des hydrocarbures saturés.ils sont les plus riches en hydrogène. On peut les classer en deux grands
groupes :
-les alcanes aliphatiques, de formule générale CnH2n+2, qui peuvent être ramifiées ou non ; lorsqu’ils sont non ramifiés
on les appelle alcanes normaux symbolisés par n-alcanes ou de façon impropre<< alcanes linéaires˃˃.
-les alcanes cycliques ou cyclanes de formules générale CnH2n.on les appelle aussi des<< cyclo alcanes˃˃ car ils
présentent un cycle à 3, 4, 5,6 chainons ou plus ou même plusieurs cycles.
Les n-alcanes, forment une série de composée à structure semblable, à propriétés voisines et qui ne sont différents,
chacun de son voisin immédiat que par un groupe méthylène (—CH2-).une série de composées présentant les
caractéristiques est appelée série homogène.

Exemple
CH3 CH3 , CH3 CH2 CH3 , CH3 CH2 CH2 CH3

I-FORMULE ET STRUCTURE SPATIALE DES ALCANES


1) La tétravalence du carbone

C
Le schéma de Lewis du carbone est
Dans le cas des alcanes, le carbone établit quatre liaisons simples ; le carbone est dit tétragonal ou tétravalent.
2) Définition et Formule des alcanes
Ce sont des hydrocarbures ne comportant que des liaisons simples C-C où tous ces atomes de carbones ont une
structure tétraédrique. Les alcanes obéissent à la formule générale C nH2n+2 ; avec n ∈ IN*
La formule semi-développée précise uniquement les liaisons carbone-carbone
Exemple CH3-CH2-CH2-CH3
La formule développée plane explicite toutes les liaisons de la molécule.( les liaisons carbone –carbone(C-C) et
carbone –hydrogène (C-H) )
Exemple
11
H H H H

H C C C C H

H H H H

3- Structure spatiale des alcanes


Représentation suivant la méthode de Cram : par convention

Une liaison dans le plan de la figure est représentée par un tiret


Une liaison dirigée vers l’arrière du plan de la figure est représentée par un trait discontinu ou un
triangle hachurée :

Une liaison dirigée vers l’avant de la figure est représentée par un triangle plein :

1) Representation de Newman : Lorsqu’on observe un modèle moléculaire représentant la structure


spatiale de la molécule d’éthane suivant l’axe carbone-carbone.On constate que le second atome de carbone
est éclipsé (caché) par le premier. En faisant tourner autour de l’axe C-C, les atomes d’hydrogène peuvent
être masqués ou décalés. On utilise la représentation de Newman pour représenter les différentes formes de
molécule.

a) Méthane
Le méthane a pour formule brute CH4 et de Formule développée plane
H

H C H

H
Géométrie de la molécule
La molécule est tétraédrique, les quatre atomes d’hydrogène forment un tétraèdre régulier ; le centre de ce
tétraèdre est occupé par l’atome de carbone. La longueur de la liaisons C-H vaut environ 11O pm et la valeur des
̂ = 1090
angles 𝐻𝐶𝐻
H H
110pm
C 109°
H C
H
H H H H
b)L’éthane
L’éthane a pour formule brute C2H6 ; sa formule semi-développée est CH3-CH3

H H H 154pm H
109°
H C C H C C
H H
H H H H

Formule développé Représentation en perspective

12
IL existe une libre rotation autour de la liaison C-C , la molécule adopte une infinité de position appelée conformation.
Chaque position est appelé conformation des autres positions. Deux des conformations sont remarquables ; La
conformation éclipsée et la conformation décalée

H H
H H

C C
H H
H H H
H
H H

Conformation éclipsée représentation de Newman

Ha Hd Ha
He Hd He
c1 c2 c1,c2
Hb Hb Hc
oeil Hc Hi
Hi
conformation decalée projection decalée de newmann
II - NOMENCLATURE DES ALCANES
La nomenclature est un système d’attribution des noms à un ensemble de choses. Tout au début de l’histoire de la
chimie organique les composés recevaient des noms particuliers. Rappelant quelque fois leurs origines :
Exemple : Menthol : alcool extrait de la menthe ;
Acide formique : acide distillée de la Fourmie
L’augmentation du nombre de composés découverts ou synthétisés a conduit la communauté scientifique à mettre au
point la nomenclature systématique, c'est-à-dire fixer des règles permettant d’associer à chaque formule développée
un nom sans ambigüité et inversement. D’établir à partir du nom d’un composé, sa structure.
Ces règles ont été établies par l’Union Internationale de la Chimie Pure et Appliquée(UICPA).la nomenclature des
alcanes constituent la base de celle des autres composés organiques.
1.La nomenclature des alcanes linéaires (n-alcanes)
Les quatres premiers termes ont reçu des noms usuels, mais tous ces noms sont terminés par le suffixe<< ane˃˃
qui indique l’état saturé du composé
CH4 : methane ;CH3-CH3 :ethane ;CH3-CH2-CH3:propane
Les termes suivants sont nommées en se servant d’un préfixe grec qui indique le nombre d’atomes de carbone de
la chaine hydrocarbonée suivie de la terminaison<< ane˃˃ habituelle.
Pentane : CH3-CH2-CH2-CH2-CH3.hexane:CH3-CH2-CH2-CH2-CH2-CH3.
Cependant ,lorsque le nombre d’atomes de carbone dépassent trois (3),il faut prendre la précaution de placer
avant le nom proprement dit, la lettre n suivie d’un trait d’union (n-).ceci a pour but d’expliquer qu’il s’agit d’un
alcane normal (non ramifié ou linéaire) afin de le distinguer des autres composés (alcanes ramifiés ou
cyclanes)ainsi on aura :n-butane ;n-pentane ;n-hexane
n 5 6 7 8 9 10
formule C5H12 C6H14 C7H16 C8H18 C9H20 C10H22
Nom pentane hexane heptane octane nonane decane

2. Le groupe alkyle
Il est obtenu, lorsqu’un alcane pert un hydrogène. Le nom du groupe alkyle est obtenu en remplaçant dans le nom de
l’alcane, la terminaison « ane » par « yle »
CH3- : radical méthyl

13
H3C

CH

CH3-CH2- ou C2H5-: radical éthyl ; CH3-CH2-CH2- ou C3H7-: radical propyl H3C isopropyl
3-Alcanes à chaîne ramifiée
Ce sont des alcanes dont au moins un atome de carbone est lié à 3 où à 4 autres atomes de carbone.
Pour nommer un alcane à chaine linéaire, on procède selon les règles de l’Union Internationale de la Chimie Pure
et Appliquée (U.I.C.P.A).
1) Rechercher la chaîne carbonée la plus longue dite chaîne principale puis donner le nom de l’alcane linéaire
correspondant (possédant le même nombre d’atome de carbone).
2) Numéroter la chaîne principale dans les deux sens puis repérer les indices de position des substituant alkyles.
3) On fait précéder le nom de l’alcane de la chaîne principale du nom de chaque groupe alkyle suivi d’un tiret et
de l’indice de l’atome porteur de ce groupe ; les noms des groupes alkyles sont énoncés dans l’ordre
alphabétique et en élidant le « e » du nom de l’alkyle.
4) Le nom de l’alcane est tel que les substituants possèdent les indices de position les plus petits possibles.
Pour cela on donne les noms correspondants au deux sens de numérotation puis on les compare jusqu’à
obtenir la première différence.
Exemple
3
CH3
1 2
H3C CH

CH3
2-methylpropane

sens 1 : 2-méthylpropane sens2: 2-méthylpropane


on obtient le même nom dans les deux sens donc on n’a pas besoin de préciser la position du méthyle on dit
simplement méthylpropane
H2
H3C C
CH3
CH H2C

H2C

CH CH2

H3C CH3
3-éthyl-5-méthylheptane
Remarque : s’il y’a la présence de plusieurs substituants identiques on utilise les préfixes di, tri, tétra … mais dans le
classement par ordre alphabétique on ne tient pas compte des préfixes liés aux groupes alkyles. Une Virgule sépare
les sépare les indices de position des groupes alkyles identiques.

CH3

H3C C CH3

CH3
2,2-diméthylpropane

14
H3C
CH3
H3C CH2
4
3CH CH CH2
6 5 5 6
H3C CH 7 CH CH
2 8 4 3 7 8
CH3 H2C CH3
1 H3C 2 1
4,6-diéthyl-2,5,3-triméthyloctane

De la droite vers la gauche (numérotation rose) on a 3,5-diéthyl-3,5,7-triméthyloctane

De la gauche vers la droite(numérotation rouge) on a 4,6-diéthyl-2,5,3-triméthyloctane Lorsqu’on classe les indice et


on les compare ; 3,4,5,6,7(droite vers gauche) et 2,3,4,5,6(de la gauche vers la droite) 23456 est le plus petit chiffre
formé d’où le nom exact et retenu est 4,6-diéthyl-2,5,3-triméthyloctane.

4– Nomenclature des hydrocarbures halogénés


Ce sont des hydrocarbures contenant les éléments halogène. Ainsi la plus longue chaine carbonée contient le
maximum de substituants halogène. On utilise chloro pour le chlore ; bromo pour le brome ; iodo pour l’iode.
H3C CH2

CH2
1 2 5
H2C CH CH3
3 4
CL H2C CH2
1-chloro-2-propylpentane
Remarque : on peut aussi les nommer comme des chlorures d’alkyle :
Exemple : CH3-CH2-CH2Cl chlorure de propyle ou 1-chloropropane

CH3

Cl CH

CH3

chlorure d'isopropyle ou 2-chloropropane

III – LES HYDROCARBURES SATURES CYCLIQUES


Il existe des hydrocarbures saturés qui n’obéissent pas à la formule générale C nH2n+2 . Ce sont des hydrocarbures
obtenus lorsque la chaine carbonée d’un alcane (n>3) se renferme et forme un cycle. On les appelle des cyclanes,
dont les propriétés sont voisines des alcanes. Ils obéissent à la formule CnH2n .
La nomenclature des cyclanes dérive de celle des alcanes en ajoutant le préfixe cyclo
Exemples
CH3
H2C CH
H2C
CH2 H2C CH2

H2C 1-méthylcyclobutane

Cyclopropane

IV – PROPRIETES DES ALCANES

1.propriétés physiques

Tous les alcanes sont insolubles dans l’eau.


Les quatre premiers sont gazeux, les suivants sont liquides et à partir de n ≥ 15 sont solides’
Les isomères ont une température d’ébullition inferieur à celle de l’alcane linéaire
2. Propriétés chimiques
a)Combustion

15
La combustion complète d’un alcane produit de l’eau et du dioxyde de carbone avec une libération d’énergie
thermique. L’équation bilan générale de combustion est :
3𝑛+1
CnH2n+2 + O2→ n CO2 + (n+1) H2O
2
Application : La combustion complète d’un alcane a permis de recueillir 11,25g d’eau et 22g de dioxyde de
carbone. Déterminer sa formule brute.
22 11,25 𝑛(𝐶𝑂2 ) 𝑛(𝐻2 𝑂) 0,5 0,625
n( CO2)= = 0,5 mol et n(H2O)= = 0,625 mol = => =
44 18 𝑛 𝑛+1 𝑛 𝑛+1
n=4 donc la formule brute est C4H10
1) Chloration du méthane

Mélange à volumes égaux


De CH4 et de Cl2
Gouttelettes
huileuses

Cache
UV

Eau
salée

Début de l’expérience Fin de l’expérience

Expérience
Dans une éprouvette, un mélange gazeux de méthane et de dichlore exposé à la lumière est retourné sur une
cuve à eau salée. Une éprouvette témoin contenant le même mélange mais couvert d’un cache y est aussi retournée.
L’eau salée est utilisée car le dichlore se dissout dans l’eau pure. On constate dans l’éprouvette exposé aux rayons
UV que :
2) L’eau monte dans l’éprouvette.
3) La couleur verte du mélange gazeux disparait progressivement.
4) Des gouttelettes huileuses se forment sur les parois du tube.
Dans l’autre éprouvette aucune réaction ne se produit.
Interprétation
-Les rayons ultra- violet sont nécessaire pour amorcer la réaction, il joue le rôle de catalyseur
-L’eau monte dans le tube car le mélange gazeux a disparu et l’apparition de gouttelettes huileuses montre la
formation de quatre dérivées :
Le chlorométhane CH3Cl
Dichlorométhane CH2Cl2
trichlorométhane CHCl3
tétrachlorométhane CCl4
Le papier-pH rougit ceci montre la formation du chlorure d’hydrogène(HCl) qui se dissout dans l’eau formant une
solution acide .Les équations de réaction sont.
UV
CH4 + Cl2 → CH3Cl + HCl
UV
CH3Cl + Cl2→ CH2Cl2 + HCl
UV
CH2Cl2 + Cl2 → CHCl3 + HCl
UV
CHCl3 + Cl2→ CCl4 + HCl
A chaque fois un atome d’hydrogène est remplacé par un atome de chlore ; c’est pourquoi la réaction des alcanes
avec le dichlore est une réaction de substitution.
16
c)Bromation des alcanes
Le dibrome est un liquide rouge et toxique ; en présence de lumiere (rayon UV) le dibrome réagit sur les alcanes ; il
se produit un gaz : le bromure d’hydrogène (HBr) soluble dans l’eau, dont la solution rougit le papier-pH.
La réaction du dibrome avec les alcanes est une réaction de substitution ; elle est aussi photochimique car elle est
catalysée par la lumière.
UV
Exemple : C6H14 + Br2→ C6H13Br + HBr

IV – APPLICATION

1. Produit de bromation , de chloration, de fluoration


Les dérivés obtenus par la chloration du méthane sont CH3Cl ; CH2Cl2 ; CHCl3 ; CCl4.Seul le chlorométhane est
gazeux et utilisé dans la synthèse des résines et du Pb(CH 3) antidétonant mélangé à l’essence.
Le dichlorométhane CH2Cl2 est un liquide peu toxique utilisé comme solvant (diluant des peintures, graissage des
métaux )
Le trichlorométhane et le tétrachlorométhane servent à la synthèse des dérivés fluorés du méthane, appelé
fréon.
Les chlorofluorocarbure appelés CFC sont utilisés comme fluide réfrigérant dans les machines frigorifiques,
comme solvant pour le nettoyage à sec, comme gaz vecteur des aérosols.
Les dérivés fluorobromés CF3Br ou BrF2C sont utilisés dans les extincteurs.
Les CFC conduisent à la destruction de la couche d’ozone qui nous protège des rayons UV du soleil. On tend à
les remplacer par d’autres gaz propulseurs des aérosols comme le méthane, l’azote, le protoxyde d’azote N2O
2. Produit des combustions du carburant
L’analyse des gaz d’échappement issu de la combustion du carburant montre que ceux-ci sont essentiellement
constitués de vapeur d’eau et du dioxyde de carbone, mais aussi du monoxyde de carbone CO, des oxydes d’azotes
NO et NO2 et des hydrocarbures non brulés (HC) ceux-ci contribuent fortement à la pollution de l’environnement.

-1
On utilisera les donnés suivants si nécessaire : masse molaire en g.mol
H : 1 ; O : 16 ; N : 14 ; C : 12
Exercice n°1
1) Nommer les alcanes et leurs dérivés suivant

H3C CH2 CH3

CH CH

a)
H3C CH2 CH2 CH2 CH2 CH2 CH3 b)
H3C CH2
CH3

CH3
CH3
H2C
H2C
H2C C CH3
H2C C CH3
H3C H2C CH3
H3C CH CH3 CH

H3C C
c) H2 d) CH3

17
Br
H3C CH2
H3C CH
CH CH2 CH3
CH Cl

H3C CH2 CH CH2 H3C CH

e) H3C f) H2C CH3

2) Ecrire les formules semi-développées des hydrocarbures suivants


a) 2,2-diméthylpentane b) 5-éthyl-3,3-diméthylheptane
c) 6,7-diéthyl-2,2,8-triméthyl-4-propylnonane d)2,2-dichloro-3-méthylpropane

Exercice n°2

Un alcane contient en masse 82,75% de carbone.


1- Déterminer sa formule brute.
2-Déterminer les formules semi- développées de tous ces isomères puis les nommer

Exercice n°𝟑
La combustion complète de 3,6g d’un alcane A donne 11g de dioxyde de carbone.
1) Déterminer la formule brute
2) Déterminer les formules semi –développées possibles pour cet alcane puis les nommer.
3) Sachant que sa monochloration ne donne qu’un seul produit ; déterminer sa formule brute et son nom.

Exercice n°4
3 3
La combustion complète de 6 cm d’un mélange d’éthane et de butane fournit 16cm de dioxyde de carbone. Tous les
volumes sont mesurés dans les CNTP.
1) Déterminer la composition molaire du mélange.
2) Calculer la densité du mélange.
3) Calculer le volume de dioxygène nécessaire.
Exercice n°5
La microanalyse d’un corps A qui est un produit de substitution monochloré d’un alcane donne les pourcentages en
masse des éléments :%C = 45,86% et %Cl = 45,21%
1- Déterminer la formule brute de A sachant que sa formule générale est CxHyCl.
2-La molécule de A possèdes deux groupes méthyles, déterminer la formule semi-développée de A et son nom.
3-Ecrire l’équation de la synthèse de A à partir d’un alcane B et du dichlore.
4-La synthèse de B produit simultanément A’ donner la formule semi-développée et le nom de A.
.

𝟏 Nommer les composés suivants CH3


|
CH3- CH –CH –CH2 –CH3
a) b)
CH3- CH2 – CH2 - CH2 –CH2- CH3 |
CH3

C2 H5 C2H5
d)
| |
c)
CH3- CH2 – CH- CH2 –C - CH3 CH3- CH2 – CH- CH2 –CH- CH2 - CH3
| | |

CH3 CH3 CH3 - C – C2H5


|
CH3
18
e) CH3 f)
| C2H5
CH3- CH2 – CHBr- CH2 –C - CH3 |
| CH3- C – CH2 - CH2 - CH3
C2H5 |
CH2Cl

2. Donner les formules semi-développées des composés suivants

a) 3-éthyl-2,6-diméthyl-4-propylheptane ; b) 3-éthyl-3,4-diméthylhexane
c) 4,5-diéthyl-3-méthyloctane ; d) 2,3-dichloro-2-méthylpentane
f) trichlorofluoromethane ; g)1-bromo-4-propyloctane
i) 1,3-diméthylcylopentane
-1
3. La masse molaire d’un alcane est M=86 g.mol
1) Déterminer sa formule brute.
2) Quelles sont les formules semi-développées de cet alcane possédant 4 groupes méthyles. ? Pour chacune d’elle
écrire les formules semi-développées des produits issus de sa monochloration, puis les nommer

4. Un mélange contient n1 moles de méthane et n2 mol d’éthane, On réalise sa combustion complète avec du
dioxygène en excès, on obtient du dioxyde de carbone et de l’eau,
La masse d’eau recueillie est de 21,6 g . Le dioxyde de carbone formé est piégé dans un absorbeur de potasse. La
masse de potasse s’accroit de 30,8g.
1) Ecrire les équations de combustion du méthane et d’éthane.
2) En considérant les coefficients stœchiométriques des équations ; exprimer les quantités de matière d’eau formée et
de dioxyde de carbone formé en fonction de n1 et de n2.
3) Déterminer la composition massique de chacun des alcanes présents initialement.

5. La monobromation d’un alcane A conduit à un composé B contenant en masse de brome 58,39% .


1) Déterminer la formule brute de A et B.
2) Ecrire les formules semi-développées de A puis les nommer sachant que sa chaine carbonée est ramifiée.
3) Déterminer les formules semi-développées possibles pour B puis les nommer.
4) Sachant que B contient 3 groupes méthyles, identifier A et B.

6. Un mélange de 1,8g de vapeur d’un alcane et du dichlore est exposé au soleil. On recueille un produit X et 0,58g
d’un gaz. Déterminer la formule brute de X puis de l’alcane
7.
La densité de vapeur d’un alcane A est d=2 ;déterminer sa formule brute.
-1
Un dérivé chloré B de l’alcane A a une masse molaire M=127 g.mol Quelle est sa formule brute ; déterminer les
formules semi-développées et les noms de ses isomères.
8.
3 3
On introduit dans un eudiomètre un mélange de 12cm de propane et de butane. On ajoute 100cm de dioxygène et
on provoque la combustion complète en faisant jaillir une étincelle. Après retour aux conditions initiales, l’eau s’est
3 3
condensée, il reste 42cm de dioxyde de carbone et 31cm de dioxygène.
1) Ecrire les équations de combustion.
2) soit V1 le volume de propane et V2 le volume de butane ; exprimer en fonction de V1 et V2 le volume de dioxyde de
carbone puis du volume de dioxygène consommé.
3) Déterminer la composition du mélange primitif.
9.
Trois alcanes A ; B ; C ont la même masse molaire
1) Sont t’il des isomères ? Justifier votre réponse.
2) Par combustion d’une masse m de A ;B ;C on obtient 33g de dioxyde de carbone et 16,2g d’eau.
a) Déterminer la formule brute de A ; B ; C puis en déduire la masse m.

19
b) A donne un seul dérivé monochloré ; B plus de dérivés monochloré que C déterminer les formule semi-
développées de A ; B ; C.
c) Combien de dérivés monochloré C comporte t-il ?
10.
3 3
La combustion totale de 5cm d’un alcane gazeux A a nécessité 40cm de dioxygène.
1) Déterminer sa formule brute.
2) La chloration de A donne un composé B contenant en masse 50,35% en masse de chlore, déterminer la
formule brute de B
3) Il existe deux formules semi-développées possibles pour B ; donner leurs formules semi-développées et les
nommer
4) Ecrire la formule semi-développée pour A et le nommer
11.
Un alcane monosubstitué par le dibrome possède en masse 53% de brome et 40% en masse de carbone.
1) déterminer sa formule brute.
2) IL existe un seul dérivé monobromé ; écrire l’équation de la substitution en utilisant les formules semi-développées.
12.
1) Ecrire la formule semi-développée du 2-méthylpropane ; Ainsi que celle de ses dérivés monochlorés.
2) On veut fabriquer les dérivés monochlorés du 2-méthylpropane.
a) Quelle doivent être les proportions du mélange initial ?
b)On suppose que tous les atomes d’hydrogène ont la même probabilité d’être remplacés par un atome de chlore.
Quelle devrait être les proportions relatives des deux dérivés monochlorés obtenus ?
c) L’expérience montre que l’on obtient deux fois plus de 1-chloro-2-méthylpropane que de
de 2-chloro-2-méthylpropane,conclure.

13.
On fait le vide dans un flacon, puis on le remplit successivement, dans les même conditions de température et de
pression ; avec un alcane gazeux inconnu A puis avec de l’éthane E on détermine par pesée les masses introduites :
mA =6 ,473g et mE = 3,348g
1) Déterminer la masse molaire de l’alcane.
2) Déterminer sa formule brute et son nom sachant que sa chaine carbonée est linéaire.
14.
-1
1) Un alcane A a une masse molaire M=44g.mol ; quelle est sa formule brute ?
-1
2) Un dérivé dichloré d’un autre alcane B a une masse molaire voisine de 127 g.mol Quelle est sa formule brute ?
3
3) Un mélange de A et B est soumis à un combustion dans un eudiomètre en présence de 130cm de dioxygène.
3 3
Après la combustion et le refroidissement des produits il reste 68cm de gaz dont 68cm sont absorbé dans un
solution de potasse le reste par le phosphore.
a) Déterminer la composition volumique des deux alcanes sachant que tous les volumes sont mesurés dans les même
conditions.
b) Déterminer le pourcentage en nombre de mole du mélange.

15.
Soit une certaine masse d’un alcane deux fois plus dense que l’air.
1) Déterminer la formule brute et les formules semi-développées possibles pour cet alcane.
2) Quelle est sa composition centésimale massique ?
3
3) Un mélange de cet alcane et du dihydrogène est introduit dans un eudiomètre avec 80cm de dioxygène. Après
3 3
combustion et refroidissement il reste 52,5cm d’un mélange gazeux dont 40cm est absorbable par la potasse et le
reste par le phosphore.
Déterminer la composition du mélange initial.
-1
16. 1) Un hydrocarbure aliphatique saturé (A) a une masse molaire moléculaire M = 58 g.mol .

a. Trouver la formule brute de (A).


b. Ecrire les formules semi développées possibles et donner le nom des différents isomères de (A).
c. Identifier l’isomère (A1) de (A) sachant qu’il présente une chaîne ramifiée.

20
2) L’action du dibrome (Br2) sur l’hydrocarbure (A1) en présence de la lumière, donne un mélange de dérivés bromés
dont l’un est un dérivé dibromé noté (B).
a. Ecrire l’équation chimique de la réaction conduisant à la formation de (B) en utilisant les formules brutes.
b. Donner toutes les formules semi développées possibles de (B) et le nom des isomères correspondants.
c. La structure de l’’hydrocarbure de départ (A1) a-t-elle été modifiée au cours de cette réaction ?
3) L’un des isomères (B1) de (B) peut être obtenu par une réaction d’addition du dibrome sur un alcène.
a. Trouver la formule brute de cet alcène.
b. Ecrire la formule semi développée et le nom de cet alcène.
c. Ecrire l’équation de la réaction d’addition en utilisant les formules brutes.
d. La structure de l’hydrocarbure de départ a-t-elle été modifiée au cours de cette réaction ?
17.
Un gisement de gaz naturel fournit un gaz renfermant (en volumes) 85,0% de méthane 10,5% d’éthane, 2,4% de
propane et 2,1% de butane.
1) Quelle est sa composition centésimale massique ?
2) En déduire sa densité par rapport à l’air.
-1 -1 -1 -1 𝑝𝑔𝑎𝑧
Données : MH = 1,0g.mol , MC = 12,0g.mol , Vm = 22,4L.mol ,pair = 1,29g.L ; d =
𝑝𝑎𝑖𝑟
𝟏𝟖. Certains briquets en plastique sont remplis d’un mélange d’alcanes isomères. Le pourcentage massique en
carbone de ces alcanes isomères est de 82,75%.
1) Donner l’expression générale de la masse molaire d’un alcane à n atomes de carbone en fonction de n.
2) Exprimer, en fonction de n, le pourcentage massique en carbone d’un alcane. En déduire la formule brute des
alcanes considérés.
3) Donner leurs noms et leurs formules semi-développées.

Exercice °1 b)
1) Nommons les composés suivants
1 2 3 4 5
a) CH3- CH –CH –CH2 –CH3
5
CH3- CH2 – CH2- CH2- CH2 –CH2- CH3 |4 | 3 2 1

CH3 C2H5
n-heptane 3- éthyl-2- méthylpentane soit 2,3
3- éthyl-4- méthylpentane soit 3,4
Donc le nom est 3- éthyl-2- méthylpentane

CH3 CH3
1 2 3| 4| 5 6
CH3 –CH2 –CH –C –CH2-CH3
6 5 4
|3 2 1

C2H5

3-éthyl-3,4-diméthylhexane soit 334 le nombre obtenu


4-éthyl-3,4-diméthylhexane soit 344 le nombre obtenu
D’où le nom correct est : 3-éthyl-3,4-diméthylhexane

CH3
CH2
5 3
4
H2C C CH3 H H
H3C C CH2 C CH2 CH3
H3C H2C CH3
CH
7 C2H5 2 C2H5
CH3
d) 4-éthyl-2,4-diméthylhexane e) 3-éthyl-5-méthylheptane
21
Br

H3C CH2

CH Cl

H3C CH

H2C CH3
f) 2-bromo-3- chloro-4-méthylhexane

2) Ecrire les formules semi-développées des hydrocarbures suivants

H3C
CH3 CH2
H3C
CH3 H3C
H2
C C C CH CH3
H3C C C C
CH3 H2 H3C CH2 H2 H2
a) 2,2-diméthylpentane b) 5-éthyl-3,3-diméthylheptane
CH3

H2C H3C
H3C CH3
CH3 CH2 CH2 CH3 CH
H3C
5 8
C 2 3 CH CH CH
C
4 C
6
CH7 CH3
Cl C CH3
1 H3C H2 H2
9
H2C Cl
CH3
c) 6,7-diéthyl-2,2,8-triméthyl-4-propylnonane d) 2,2-dichloro-3-méthylbutane

Exercice n°2
1-Formule brute
Soit CnH2n+2 la formule générale la masse molaire M =14n+12
12𝑛 14𝑛+2
= => n = 4 d’où la formule brute C4H10
82,75 100
2) Les formules semi-développées possibles :

H2 CH3
H3C C
H3C CH
C CH3
H2
CH3
n-butane 2-méthylpropane
Exercice n°𝟑
1) Formule brute
3𝑛+1
Soit l’équation de combustion : CnH2n+2 + O2→ n CO2 + (n+1) H2O ; on déduit que :
2
𝒏(𝑪𝒏 𝑯𝟐𝒏+𝟐 ) 𝒏(𝑪𝑶𝟐 ) 3,6 11
= or n (CnH2n+2) = et n(CO2) = =0,25 mol
𝟏 𝒏 14𝑛+2 44
3,6 0,25
= => n = 5 d’où la formule brute C5H12
14𝑛+2 𝑛
2) Formules semi-développées possibles

H2 H2 CH3
C C
H3C C CH3 H3C CH
H2 C CH3
H2
n-pentane 2-méthylbutane

22
CH3

H3C C CH2Cl

CH3

3) A est le 2,2-diméthylpropane sa monochloration donne 1-chloro-2,2-diméthylpropane

Exercice n°4
13
1) composition du mélangeC4H10 + O2→ 4 CO2 + 5H2O
2
Soit x = V(C4H10) et V (C2H6)= y on obtient les équations
7
C2H6 + O2 → 2 CO2 + 3H2O
2
𝑥+𝑦=6
3 3
4𝑥 + 2𝑦 = 16 => x = 2cm et y = 4cm
-1
Dans les CNTP Vm=22,4L.mol ; soit n1 le nombre de mol de butane ; n2 le nombre de mol de l’éthane
2 4 2 4
n1 = et n2 = d’où %Butane = x100 = 33,33% et % éthane = x100 = 66,66%
22,4 22,4 6 6
2) La densité du mélange par rapport à l’air
2.10−3 4.10−3 -2
m = m1+m2 = x 58 + x30 = 1,052 .10 g
22,4 22,4
𝑚 1,052.10−2 𝜌𝑚 1,75
Or ρm = = = 1,75g/L ; d= = = 1,36
V 6.10−3 𝜌𝑎𝑖𝑟 1,29
Remarque : on pourrait calculer la masse molaire du mélange
-1 𝑀 39,33
M = 0,333x58 + 0,666x30 =39,33 g.mol or d = = = 1,36
29 29
3) volume d’oxygène
13 7 3
V(O2) = x 2 + x4 =27 cm
2 2
Exercice n°5
1) formule brute %H = 100% - (45,86+45,21%) = 8,93%
12𝑥 35,5 35,5×45,86 𝑦 35,5 35,5×8,93
= => x = =3; = => y = = 7 soit la formule C3H7Cl
%𝐶 %𝐶𝑙 12×45,21 %𝐻 %𝐶𝑙 45,21
2) CH3 –CHCl – CH3 2-chloropropane
3) CH3 –CH2-CH3 + Cl2 → CH3 –CHCl-CH3 + HCl
4) On obtient aussi le CH3-CH2-CH2Cl c’est le 1-chloropropane

23
CHAPITRE III : LES ALCENES ET LES ALCYNES

I - LES ALCENES
1.L’éthylène
L’éthylène est le premier composé de la série des alcènes ; sa formule brute est C2H4.
Chaque atome de carbone établit deux liaisons de covalence avec deux atomes d’hydrogène il reste deux électrons
célibataires qui vont permettre de réaliser deux liaisons de covalence entre les deux atomes de carbone.

H 134pm H

C C

H H
Géométrie de la molécule
Une des liaisons de la double liaison dite σ (sigma) est très stable et difficile à rompre ; l’autre liaison dite π (pi) très
facile à rompre et sera le siège de réaction d’addition.La longueur de liaison carbone –carbone vaut 134pm et les
angles de liaison sont environ 120°
La molécule est donc plane.
NB :Iln’ya pas de libre rotation carbone –carbone.
2 . Définition des alcènes
Lorsqu’on remplace dans la molécule de l’éthylène un atome d’hydrogène par un groupe alkyle, on obtient un alcène
caractérisé par la présence de la double liaison.
Les alcènes ou hydrocarbures éthyléniques sont des hydrocarbures contenant dans leur molécule une
double liaison carbone – carbone. Ils répondent à la formule générale CnH2n n un entier positif supérieur ou égal
à 2. Exemple : C4H8

CH2=CH-CH2-CH3 ; CH3-CH=CH-CH3 ;

3. Nomenclature des alcènes


-Nommer l’alcane correspondant puis remplacer « ane » par « - indice de position du premier
carbone engagé dans la double liaison – ène ».
-La chaine carbonée la plus longue est celle contenant les carbones engagés dans la double liaison.
-Numéroter la chaine principale en donnant la priorité à la double liaison.

H3C
4
3CH CH3
1 2
H2C C

H2C CH3

Exemple 2-éthyl-3-méthylbut-1-ène

4. Isomérie
a)Isomérie de position

H2 H
C CH2 H3C C
H3C C C CH3
H H

but-1-ène but-2-ène

Considérons le but -1- ène et le but - 2- ène et


IL ne diffère que par la position de la double liaison on dit qu’ils sont des isomère de position
Ainsi : des alcènes sont dits isomères de position s’ils ont la même chaine carbonée mais ne diffèrent que par
la position de la double liaison.
24
b)Stéréo-isomérie

H H
H CH3
C C
C C
H3C CH3
H3C H
configuration (Z) but-2-ène configuration (E) but-2-ène

La disposition des atomes dans l’espace dans les deux cas permet de définir un nouvelle forme d’isomérie appelé
stéréo-isomérie Z / E.
L’isomère Z de l’allemand ZUSAMMEN qui signifie ensemble. Dans ce cas la molécule adopte une
configuration où les grands groupements sont du même coté.
L’isomère E de l’allemand ENTGEGEN qui veut dire opposé. La molécule adopte dans ce cas une
configuration où les grands groupements sont de part et d’autre de la double liaison.
Ces deux isomères ont des propriétés physiques différentes telles que la température d’ébullition, de fusion, la
densité…

III-LES ALCYNES
1 .Acétylène
L’acétylène ou éthyne a pour formule brute C2H2
Chaque atome de carbone établit une liaison avec un atome d’hydrogène ;il reste sur chaque atome 3 électrons
célibataires permettant d’établir une triple liaison carbone –carbone.

180°

H C C H
120pm
Un liaison C –C est très stable et difficile à rompre appelé sigma (σ ). Les deux autres appelés pi ( π ) sont très
fragiles .
La longueur de liaison c – c est d’environ 120 pm. La molécule est linéaire car les quatres atomes sont alignés ;
l’atome de carbone est digonal.
2 . Définition des alcynes
Lorsqu’on remplace un atome d’hydrogène dans la molécule d’acétylène par un groupe alkyle on obtient un alcyne.
Les alcynes sont des hydrocarbures insaturés comportant dans leur molécule une triple liaison carbone –
carbone.
Ils répondent à la formule générale CnH2n-2 . avec n≥ 2
3.Nomenclature des alcynes
-Nommer l’alcane correspondant puis remplacer « ane » par « - indice de position du premier carbone
engagé dans la triple liaison – yne ».
-La chaine carbonée la plus longue est celle contenant les carbones engagés dans la triple liaison.
Numéroter la chaine principale en donnant la priorité à la triple liaison.

5
CH3
1 2 3 4
H3C C C CH

CH3
Exemple
4-méthylpent-2-yne

25
IV – PROPRIETES DES HYDROCARBURES INSATURES : REACTIONS D’ADDITIONS

1.Addition de dihydrogène

a) Hydrogénation des alcènes

En présence de catalyseur comme le nickel, le platine, les alcènes d’additionnent au dihydrogène pour donner des
alcanes,modifiant ainsi la géométrie de la molécule.

Pt ou Ni

C C + H2 C C

Ni
D’une façon générale, on a CnH2n+H2 → CnH2n+2

b) Hydrogénation des alcynes


Avec un catalyseur peu actif comme le palladium ; on addition une mole de dihydrogène sur une mole d’alcyne, on
obtient alors un alcène.
Pd
Exemple H C ≡ CH + + H2 → CH2=CH2

Mais avec un catalyseur beaucoup plus actif comme le nickel, on additionne deux moles de dihydrogène par mole
d’alcyne. On obtient alors un alcane.
Ni
Exemple H C ≡ CH + + 2 H2 → CH3 – CH3
Ni
De Façon globale : CnH2n-2 + 2H2 → CnH2n+2

2. Addition de dihalogène
a)Addition de dichlore : cas de l’éthylène

- Expérience

Effectuons un mélange à volumes égaux de dichlore et d’éthylène que l’on retourne dans une cuve à eau
salée.On observe la disparition des gaz et l’apparition de gouttelettes huileuses sur les parois de l’éprouvette .Un
papier pH placé dans l’eau ne rougie pas.

-Interprétation
La disparition du dichlore et l’apparition des gouttelettes huileuses montre qu’une réaction s’est produite entre le
dichlore et l’éthylène. Un papier pH placé dans l’eau ne rougit pas ; cela montre qu’il n’ya pas eu de réaction de
substitution. Mais une réaction d’addition. Le corps formé est le 1,2-dichloroéthane.
-Conclusion
L’addition du dichlore sur l’éthylène donne le 1,2-dichloroéthane.

D’une facon générale les alcènes fixe le dichlore suivant une


réaction d’addition.
CnH2n + Cl2 →CnH2nCl2
Remarque : le 1,2-dichloroéthane permet la fafrication industrielle du chlorure de vinyle par craquage à haute

26
température et à haute pression.
H H
H H
I I
500° C C
H –C −C−H +HCl
25Bar
I I
Cl H
Cl Cl
Chloroéthane ou chlorure de vinyle

b) Addition de dibrome sur un alcène


Dans un tube à essai contenant du 2-méthylbut-2-ène dissous dans du tétrachlorométhane versons quelques gouttes
de dibrome. La coloration rouge du dibrome disparait immédiatement. Une réaction d’addition s’est produite, cette
réaction n’est pas photochimique. Le corps obtenu est le 2,3-dibromo-2-méthylpropane.

CH3 –C = CH –CH3 + Br2 → CH3 –CBr –CHBr –CH3


I I
CH3 CH3

3 . Addition de chlorure d’hydrogène

a ) Addition sur l’éthylène


En présence d’un catalyseur comme le chlorure de fer III ( FeCl3 ) chaque molécule d’éthylène fixe une molécule de
chlorure d’hydrogène suivant une réaction d’addition.

CH2=CH2 + HCl → CH3 –CH2Cl Chloroéthane

b) Addition sur le propène

CH3 –CHCl –CH3 ( 2-Chloropropane : majoritaire)

CH3 –CH = CH2 + HCl →

CH3 –CH2 –CH2Cl ( 1-Chloropropane : trace)

Il se forme préférentiellement le 2-Chloropropane conformément à la règle de Markovnikov qui stipule que


l’hydrogène se fixe sur le carbone le plus hydrogéné.

4 . Hydratation des alcènes (addition de molécule d’eau)

En présence d’acide sulfurique ( H2SO4) utilisé comme catalyseur à haute pression , les alcènes fixent par molécule
d’alcène une molécule d’eau. On obtient des composés caractérisés par la présence du groupe –OH appelé groupe
hydroxyle. On appelle l’ensemble de ces composés des alcools.

CH3 –CHOH –CH3 ( propan-2-ol) composé majoritaire

CH3 –CH = CH2 + H-OH

CH3-CH2-CH2OH (propan-1-ol ) minoritaire

27
Le nom de l’alcool est donné par le schéma suivant

Nom de l’alcane correspondant - Indice de position du carbone - ol


Sans le « e » final comportant le groupe -OH

La numérotation de la chaîne carbonée se fait en donnant la priorité au carbone lié au groupe –OH

Exemple :
CH3 –CH –CH –CH3(3-méthylbutan-2-ol)
| |
CH3 OH
5 . Addition d’eau sur un alcyne
En présence de l’acide sulfurique et de sulfate de mercure II ( HgSO 4 ) l’eau réagit sur les alcynes ; on obtient des
composés à forte odeur de pomme. Exemple : avec l’acétylène, on obtient l’éthanal qui est un liquide très volatil et
qui réagit avec le réactif de Schiff en le faisant virer au rouge violacé.
H2SO4/ HgSO4 H H H
HC CH +H-OH C C CH3 –C
H OH O
L’énol éthanal

L’énol est très instable et se réorganise en éthanal

O
Le groupe -C –H ou -CHO caractérise un grand groupe de composé organique qui constitue Les aldéhydes
dont le nom s’obtient suivant le schéma suivant.

Nom de l’alcane correspondant+ +exemple CH3


al
sans le « e » final |
CH3 –C – CH2 –CHO
|
CH3
3,3-diméthylbutanal

IV – REACTION DE POLYMERISATION

1 . Définitions
Il y a polymérisation lorsque plusieurs molécules identiques insaturées appelés monomères s’additionnent ou se
condensent pour constituer une molécule unique appelée polymère.
Un polymère est une molécule engendrée par la répétition d’une petite unité structurale appelée motif.
Le degré de polymérisation n ou indice de polymérisation est le nombre de molécules de monomère qui se
sont unies
𝑴𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒎𝒐𝒍𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒖 𝒑𝒐𝒍𝒚𝒎è𝒓𝒆
n=
𝑴𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒎𝒐𝒍𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒐𝒎è𝒓𝒆

2 . Le polyéthylène
Le monomère est l’éthylène CH2 = CH2.Supposons n=3, donc 3 molécules.

CH2 = CH2 CH2 = CH2 CH2 = CH2


On assiste par la suite à l’ouverture des liaisons
•CH2 - CH2• • CH2 - CH2 • •CH2 - CH2 •
Puis à la formation des liaisons -CH2 - CH2 - CH2 - CH2 - CH2 - CH2 -

Equation bilan de la réaction n (CH2 = CH2) ( CH2 – CH2 )n polyéthylène


28
Le polyéthylène est utilisé pour la fabrication des sacs d’emballage, sacs poubelles, récipients ménagers, films
d’emballage, des jouets et des tuyaux souples.

3 . Le polychlorure de vinyle (PVC)


Le monomère est le chlorure de vinyleCH2 = CH –Cl
L’équation de polymérisation :

n( CH2 = CHCl ) ( CH2 – CH ) n Polychlorure de vinyle


|
Cl

Le PVC est utilisé dans la fabrication des tuyauterie (alimentation et évacuation d’eau) , des emballages, des
bouteilles d’eau minérale.
4. Le polystyrène
Le monomère est le styrène ou le phényléthylène

C6H5 H

C6H5 – est le groupe phényle


C C
H H H H
| |
Equation de la réaction est n CH = CH2 C C n

| | |
C6H5 C6H5 H

polystyrène
Le polystyrène est utilisé pour la fabrication des casques de sécurité, des emballages, des plaques isolantes (
phonique et thermique)
Conclusion
Dans le cas d’une polyaddition ; le monomère et le polymère ont la même composition centésimale.
H H CH2 – CH Est le motif
Si
C=C est le monomère |
H X X
HXXXXX

Exercice n°1
1) Nommer les composés suivants
CH3 –C ≡ C –CH –CH3
a) CH3 –CH = C –CH3 b) |
| CH3
CH3
c) d)
C2H5 C2H5 C2H5 C2H5
C=C C=C
CH3 C2H5 CH3 CH=CH2

e) CH3 –CH - CCl =CH –C2H5 f) CH3 –C ≡ C –C=CH2


| |
29
CH3 CH3
2) Ecrire les formules semi-développées des composés suivants :
a) 4-éthyl-5-méthylhex-2-yne b) 2,5-diméthylhept-3-ène
c)1-bromo-2-chloro-3-méthylbut-2-ène d) (E) 3-méthylhex-3-ène
Exercice n°2
L a combustion complète de 0,35g d’un composé A de formule brute CxHy a donné 0,45g d’eau.
1) Déterminer le pourcentage d’hydrogène dans le composé puis déduire celui du carbone.
-1
2) Sachant que la masse molaire de A est de 70g.mol ;
a) déterminer sa formule brute.
b) Déterminer les formules semi-développées de tous ses isomères puis les nommer.
c) Ecrire l’équation de sa combustion complète.
d) pour réaliser cette combustion ; on a préparé un litre de dioxygène, montrer qu’il reste une quantité de dioxygène
-1
dont on déterminera. Vm= 24L.mol M(H) = 1g /mol ; M( C ) = 12g/mol
Exercice n°3
Un mélange de dihydrogène, de méthane et de pentène occupe un volume de 80mL.On l’introduit dans un eudiomètre
avec 250mL de dioxygène. Après la combustion les gaz occupent un volume de 165 mL dont
110 mL sont absorbables par la potasse et le reste est absorbable par le phosphore.
1-Ecrire les trois équations bilans.
2-Sachant que les volumes sont mesurés dans les mêmes conditions de température et de pression, quelle est la
composition du mélange ?
Exercice °4
Un alcène A réagit avec le chlorure d’hydrogène, On obtient un mélange de deux isomères B 1 et B2 dont B1 est
majoritaire. B1 et B2 contiennent 38,37% en masse de chlore et sont de chaîne ramifiée.
1) Déterminer la formule brute de B1(B2) puis de A.
2) Ecrire les formules semi-développée de A ; B1 ; B2 puis les nommer.
Exercice n°5
1,68g d’un alcène A fixe 2,4g de dibrome ; A traité par le bromure d’hydrogène donne un seul produit . identifier A
Exercice °6
L’analyse d’un polymère obtenu par polyaddition contient en masse 38,4% de carbone 56,8% de chlore et le reste de
l’hydrogène.
-1
1) Le polymère à une masse molaire moyenne de 78124 g.mol et son degré de polymérisation moyen est de 1250 ;
Détrminer la formule brute de son monomère.
2) Déterminer son motif et écrire l’équation bilan de sa polymérisation.

𝟏. Nommer les composés suivants en tenant compte de la stéréo-isomérie Z /E

a) CH3-C Ξ C - CH3 b) CH3 CH3


C=C
Cl Cl
c) CH3 CH3-CH2 –CH3 CH3
C=C I
H CH3 d)
CH3 – C = CH – C –CH3
| I
C2H5 CH3

e) C2H5
CH3 – CH – C = CH – CH2 – CH2 –CH3
f) I
I |
CH3 – C = C – C = CH2
Cl CH3
| I
C2H5 CH3
30
2) Représenter les composés dont les noms en UICPA sont donnés :

a) (E ) –pent-2-ène b) 2-chloro-3méthylhex-2-ène
c) 4-méthylpent-2-ène d) 3-éthyl-2,5-diméthylhept-2-ène
e) (Z)-4,5-diméthylhex-2-ène f) 3-éthyl-5-méthylcyclohexène

𝟐. 1) un alcène A a une densité de vapeur par rapport à l’air égale à 2,4.Quelle est sa formule brute ?
2) Déterminer les formules semi-développées possible pour A puis les nommer.
3) on s’intéresse aux trois isomères A ; B ; C donnant par hydogénation le même alcane ramifié quel est cet
alcane ?

3. Donner les formules semi-développées et les produits obtenus au cours des réactions suivantes :
a)Méthylpropène + H2 →x ; b) But-2-éne + Br2 →Y ;
c) Propène + HBr → Z ; d) But-1-ène + H2O → U ;
e) Propyne + HBr → Z ; f) But-2-yne + H2O → W ;
h) méthylbut-1-yne + H2 →M
4. La densité par rapport au dioxygène d’un mélange d’éthylène et de propène est 1,06.
1) Quelle est la composition centésimale en volume du mélange mesurée dans les mêmes conditions :
2) Calculer la densité du mélange par rapport à l’air.
5. En additionnant le chlorure d’hydrogène sur l’acétylène le rendement de la réaction est supposée égale 0,8.
1) Ecrire l’équation bilan de la réaction.
3
2) Déterminer dans les CNTP la masse de chlorure de vinyle obtenue à partir de 200m d’acétylène.
6. Le trichloroéthylène CHCl=CCl2 et le perchloroéthylène
CCl2=CCl2 sont des solvants très utilisés pour le dégraissage des vêtements et des métaux. Leur synthèse est
réalisée à partir de l’éthylène.
1) Dans un premier temps, on fait réagir le dichlore avec l’éthylène dans l’obscurité, écrire l’équation.
Bilan de cette réaction puis nommer le produit obtenu.
2) On traite ce produit par du dichlore en excès, en présence de radiations lumineuse. Ecrire la formule de tous les
dérivés polychlorés successifs ainsi formés, les nommer.
3) Le chauffage vers 600°C des dérivés polychlorés hydrogénés provoque l’élimination d’une molécule de chlorure
d’hydrogène. Donner la formule des dérivés qui permettent d’obtenir le trichloéthylène (deux dérivés possibles) et le
perchloroéthylène. Ecrire les équations bilans des réactions correspondantes.
7 L’hydratation d’un alcène conduit à un alcool contenant 64,8% en masse de carbone. L’alcool obtenu contient 3
groupes méthyles.
1) En utilisant la formule générale des alcènes, écrire l’équation de l’hydratation.
2) Déterminer la formule brute de l’alcool.
3) Déterminer les formules semi –développées possibles correspondants.
4) Identifier l’alcool puis le nommer.
5) En déduire la formule semi – développée et le nom de cet alcène.
-1
8. . Un polymère P a pour masse molaire moyenne 105 000 g mol son degré de polymérisation moyen est de
2 500 ; il n’ est constitué que de carbone et d’hydrogène.
1) Quelle est la masse molaire de son monomère ?
2) En déduire les formules brutes et développées.
3) Quel est son motif ?
9. 1) a) Donner un procédé de la préparation industrielle du chlorure de vinyle ; (méthode, équation de réaction).
b) Quel corps obtient-on par polymérisation du chlorure de vinyle ?
6 6
2) a) En 1984 à Paris en banlieue on a récupéré 2, 04.10 tonnes d’ordure dont 1, 71,10 tonnes ont été
incinérés. Les ordures brulées contenaient en masse 7,28% de matière plastique dont 22,5% de polychlorure de
vinyle.Quelle masse de polychlorure de vinyle a donc été brulée ?
b) Au cours de la combustion, le chlorure contenu dans le polychlorure de vinyle se trouve en partie sous forme
de gaz chlorhydrique : pour une tonne de polychlorure de vinyle brulée on obtient 0,292 tonne de gaz chlorhydrique.
On doit ensuite éliminer le gaz en le faisant passer sur de la chaux solide ; l’équation de la réaction qui à lieu est
2 HCl + CaO → CaCl2 + H2O
Quelle masse minimale de chaux solide faut-il pour éliminer tout le gaz chlorhydrique qui est formé ?
31
M(H) = 1g /mol ; M( C ) = 12g/mol; Ca : 40g/mol ; O 16g/mol ; Cl: 35,5g/mol
10. 1)Un alcène est tel que la masse de carbone qu’il contient est 6 fois celle de l’hydrogène qu’il contient.
a)Déterminer sa forme brute ainsi que ses formules semi-développées possibles.
b)Sachant que l’alcène considéré présente des stéréo-isomères. Identifier cet alcène.
c)Ecrire équation bilan de sa formation à partir d’un l’alcyne que l’on nommera.
2)Un mélange est constitué de propyne et de propène. La densité de ce mélange vaut d=1,414.
a)Ecrire les formules semi-développées du propène et du propyne.
b)Déterminer la masse molaire du mélange.
c)Quelle est la composition centésimale molaire du mélange ?.
3)On réalise l’hydrogénation d’une masse m=41g de ce mélange en présence de nickel Ni comme catalyseur.
a)Ecrire les équations bilan des réactions d’hydrogénation.
b)Donner le nom du produit organique obtenu.
c)Quelle masse de ce produit obtient-on ?
Données : masse molaire atomique en g/mol : H= 1 ; C =12
𝟏𝟏.
3 3
On réalise dans un eudiomètre la combustion d’un volume V1= 10cm d’un hydrocarbure A en présence de 110cm de
3 3
dioxygène. Après combustion puis refroidissement, le volume de gaz restant est 90cm dont 50 cm absorbables par
le phosphore et le reste par la potasse.
1)Ecrire l’équation bilan de la réaction de combustion.
a)Détermine le volume de dioxygène entré en réaction et le volume de dioxyde de carbone obtenu.
b)Déterminer la formule brute de A.
c)Ecrire les cinq formules semi-développées possibles de A et les nommer.
2) En l’absence total de lumière, A réagit avec le dichlore.
a)Montrer que cela permet d’éliminer deux des cinq isomères de A.
b) L’hydrogénation de A en présence de nickel conduit au butane ; peut-on conclure ? Justifier
c) L’action du chlorure d’hydrogène sur A donne le 2-chlorobutane mais pas exclusivement déterminer la formule
semi-développée de A et le nommer
d)A présente t-il des stéréo-isomères ? Si oui les représenter.
e)Ecrire les équations- bilans des réactions de A avec l’eau
3)a) Ecrire l’équation de la polymérisation de A ,on donnera les noms des produits obtenus
b) De quel alcyne peut-on partir pour obtenir A ? Ecrire l’équation de la réaction.
𝟏𝟐. 2,8g d’un alcène fixent 8g de dibrome.
1) donner la formule brute de cet alcène et ses formules semi-développées possibles
2) Sachant que l’hydratation de cet alcène permet de préparer l’alcool de formule semi-développée
CH3 – CH- CH3
|
Déterminer l’isomère étudié. OH
𝟏𝟑. Un composé organique Cx Hy, est constitué en masse C = 85,7% H = 14,3%.
𝑦
1) Calculer le rapport . En déduire à quelle famille ce compose appartient, sachant que sa chaîne carbonée est
𝑥
ouverte.
2) Indiquer les formules semi-développées et les noms de tous les composés tel que x=5. On écrira les stéréo-
isomères s’il en existe.
3) L’hydrogénation de l’un de ses composés conduit au 2-méthylbutane .Peut-on en déduire quel est ce composé ?
4) Par hydratation, l’un de ses composées donne essentiellement du 3-méthylbutan-2-ol
a)Préciser ce composé que l’on notera A
b)Quel est le motif du polymère obtenu lors de la polymérisation de A ?
c)Ecrire l’équation- bilan de la réaction de formation de A à partir d’un alcyne B que l’on nommera.
3
𝟏𝟒. On réalise la combustion complète d’un volume V = 10cm d’un alcyne A ; le volume de dioxyde de carbone
3
formé est V1= 50cm
1)a) Ecrire l’équation- bilan de la réaction.
b)Déterminer la formule brute de A ainsi que le volume de dioxygène utilisé
2) a) Ecrire toutes les formules semi- développées de l’alcyne A et les nommer.

32
b) L’hydrogénation catalytique sur nickel ou platine de l’un de ses isomères conduit au pentane ; peut-on en
déduire quel est cet alcyne ?
c) Par hydrogénation catalytique sur palladim désactivé, A donne un composé B présentant des stéréo-
isomères. Déterminer les formules semi-développées de A, B et des stéréo-isomères de B et les nommer.
3) L’hydratation de B donne deux composée C1 et C2 en quantité égale.
a) Donner les conditions expérimentales pour réaliser cette réaction.
b) Quelles sont les formules semi-développées et les noms de C1 et C2.
c) En utilisant les formules brutes, écrire l’équation bilan de la réaction.
d) La masse de B utilisé est m B= 140g, calculer alors la masse du produit obtenu sachant que le rendement de
la réaction est de 81%
e) En déduire alors la masse de C1 dans le mélange.
NB : les volumes sont mesurés dans le même C.N T.P.

𝟏𝟓. La combustion complète de 40 ml d’un mélange de propane et de propène a nécessité 192,5ml de dioxygène
dans le CNTP.
1) Quelle est la composition centésimale en volume du mélange ?
2) Calculer la masse d’eau formée.

16. Un alcène A donne par hydrogénation catalytique le 2,3 -diméthylbutane.


1)Quelles sont les formules semi-développées possibles pour A ?
2)L’addition de chlorure d’hydrogène sur A conduit de façon prépondérante au 2- chloro-2,3 diméthylbutane
mais pas exclusivement. Montrer que cela permet de déterminer la formule semi-développée de A.
3)A présente t-il l’isomérie Z/E ?
4)Donner les produits majoritaires et minoritaires lors de l’addition d’eau sur A.
17.
5,6g d’un alcène A réagit avec le dibrome pour donner 21,6g d’un composé bromé.
a)Ecrire l’équation-bilan de la réaction en fonction de n.
b)Quelle est la formule brute de A ?
c)Ecrire les formules semi-développées de A. Les nommer.
d)L’hydratation de A conduit de manière préférentielle au butan-2-ol. Identifier A par son nom en la justifiant.
e)L’hydrogénation de 11,2g de A conduit à la formation de 10g d’un composé organique C.
g)Ecrire l’équation de la réaction d’hydrogénation de A. Nommer le produit C.
h)Quel est le rendement de cette réaction ?
i)Quelle masse de A est nécessaire pour préparer 100g de C sachant que le rendement de la réaction est
1
95,5%. On donne : M(Br) = 80g mol-
𝟏𝟖. Un mélange gazeux est formé de dihydrogène et de deux hydrocarbures dont les molécules contiennent le même
nombre d’atomes de carbone. L’un des hydrocarbures est un alcane l’autre un alcyne.
3
1) 130 cm de ce mélange chauffé en présence de nickel donne en fin de réaction un produit unique dont le
3.
volume est de 70cm Que s’est-il passé ? Déterminer la composition volumique du mélange.
2) On effectue la combustion des deux hydrocarbures dans le dioxygène.
3) Ecrire en fonction de n les équations de combustions de dans le dioxygène des deux hydrocarbures.
3
4) Calculer n sachant que la combustion complète dans le dioxygène des 130cm du mélange initial a produit
3
210cm de dioxyde de carbone.
5) Trouver la formule brute des deux hydrocarbures.

-1
19. La masse molaire moyenne d’un polymère est de 93750g mol pour un degré de polymérisation
n= 1 500. Sa composition centésimale massique est : %Cl=56,8% de chlore, %C= 38,4% de carbone et le reste
d’hydrogène.
1) Déterminer la masse molaire du monomère correspondant ainsi que sa formule brute.
2) Donner sa formule semi-développée et son nom. Quel est le nom du polymère étudié ?
3) Ecrire l’équation bilan de la réaction de polymérisation.
4) La combustion complète de ce polymère donne trois produits qui sont le dioxyde de carbone, l’eau et le
chlorure d’hydrogène.
Ecrire l’équation de cette réaction de combustion réalisée avec un excès de dioxygène.
33
20.
Un alcyne A a en masse 8 fois plus de carbone que d’hydrogène.
1) Déterminer la formule brute de A.
2) Donner les formules semi-développées possibles de A. Les nommer.
3) L’action du dihydrogène sur A, en présence de palladium désactivé, conduit à un composé B, qui par
hydratation donne un produit unique C. Identifier les composés A, B et C(nom et formule semi-développée)
en vous appuyant sur les équations bilan des réactions.
4) Ecrire l’équation de l’hydratation de A en présence d’ions mercuriques.

𝟐𝟏 . La combustion de 4g d’un hydrocarbure A donne 13,2g de dioxyde de carbone et 3,6g d’eau.


1) En écrivant A sous la formule CxHy, déterminer la relation entre x et y. Cette relation permet-elle de déterminer
entièrement A ?
2) Par hydrogénation totale, 4g de A fixe 5L de dihydrogène (V=25L/ mol pour le volume molaire des gaz dans
les conditions de l’expérience) pour donner B dont la densité par rapport à l’air vaut d=1,52. En déduire la
formule de A.
3) Ecrire l’équation de la réaction d’hydratation de A
22. Un alcène a une densité de vapeur d=2,4.
1)Quelle est sa formule brute ? Quels sont les isomères correspondant à cette formule brute ? Nommer – les.
2)on s’intéresse aux isomètres A, B et C qui donnent par hydrogénation, le même alcane ramifié.
3)quel est cet alcane ?
4)Par hydrogénation, A et B donnent préférentiellement le même alcool. Quel est le corps C ?
𝟐𝟑.
1) Un hydrocarbure B contient 85,71% (en masse) de carbone. Quelle est sa formule brute ? Peut-on calculer sa
masse molaire .
2) A l’obscurité, B réagi mole à mole avec le dibrome. Le composé obtenu contient 74% (en masse) de brome.
Quelle est sa formule brute ? Représenter les formules semi-développées possibles pour B.
3) L’hydratation de B conduit préférentiellement à l’alcool C. L’hydratation de ces isomères conduit
préférentiellement au même alcool D, isomère de C. En déduire les formules semi-développées de B, C et D.
24. Dans un eudiomètre, on introduit : 40ml d’un mélange gazeux d’éthylène, de méthane et d’hydrogène et 100ml de
dioxygène. A près passage de l’étincelle, il reste : 56 ml de dioxyde de carbone et 8ml de dioxygène.
1) Déterminer la composition du mélange initial.
5
2) Le volume gazeux étant mesuré à la même température (300K) et à la même pression (10 Pa), trouver la
masse volumique du mélange initial de méthane, d’éthylène et d’hydrogène. En déduire sa densité.
𝟐𝟓. On réalise l’analyse d’un polymère obtenu par polyaddition. On constate qu’il contient, en masse, 73,2% de
chlore, 24,8% de carbone et 2% d’hydrogène.
1) Quelle est la composition en masse du monomère M ?
-1
2) Le polymère a une masse molaire moyenne de 121 000g. mol et un degré de polymérisation moyen de
1 250. Donner la formule brute de M.
3) Indiquer toutes les formules développées possible pour M.
4) Donner dans chaque cas, le motif et le nom du polymère.

26. Un alcène A réagit avec le bromure d’hydrogène et conduit à un composé B qui contient 52,9% en masse de
brome.
1. Déterminer les formules brutes de B et A.
2. Ecrire les formules semi-développées possibles pour l’alcène A ; nommer les composées
correspondantes et préciser ceux qui donnent lieu à des stéréo-isomères Z-E.
Parmi les isomères de A ; on s’intéresse aux trois isomères A1 ;A2 et A3 qui donnent par hydrogénation, le
même produit C. Quels sont la formule semi-développée et le nom de C.
Par hydratation, A1 et A2 donnent préférentiellement le même produit. Identifier le composé A3.
27. La densité par rapport à l’air d’un mélange d’éthylène et de propène est de 1,3.
1) Quelle est la composition centésimale molaire du mélange ? En déduire sa composition centésimale
massique.

34
3
2) On traite 20cm de mélange par du dichlore, pris dans les mêmes conditions de température et de
pression que le mélange. La réaction se déroule à l’obscurité. Ecrire la formule des produits obtenus ;
donner leurs noms. Quel est le volume minimal de dichlore nécessaire ?
3) Déterminer la composition centésimale molaire du mélange ainsi obtenu. En déduire sa composition
centésimale massique.
𝟐𝟖. Un mélange gazeux est formé de dihydrogène, d’un alcène et d’un alcyne ayant le même nombre d’atome de
3 3 3
carbone. La combustion complète de 150cm de ce mélange donne 230cm de dioxyde de carbone. De plus, 150cm
de ce mélange chauffé en présence de nickel comme catalyseur conduit à un produit unique qui occupe un volume
3
de 58cm (tous les gaz sont mesurés dans les mêmes conditions de température et de pression)
1) Déterminer la formule de l’alcène et celle de l’alcyne ainsi que la composition volumique du mélange gazeux
initial.
2) Donner les formules semi-développées de l’alcène et de l’alcyne, sachant que l’alcène ne présent pas de
stéréo-isomères et que l’on ne peut pas passer simplement l’alcyne à l’alcène.

𝟐𝟗. Pour fabrique une matière plastique très connue, on utilise un monomère dont la composition centésimale
massique est 38,4% de carbone ; 4,8% d’hydrogène et 56,8% de chlore. La masse molaire de ce composé est
-1
62,5g.mol
1) Quelle est la formule semi-développée de ce monomère ? donner son nom officiel et nom usuel.
2) Ecrire l’équation bilan de sa polymérisation. Donner le nom du polymère obtenu.
3) Calculer la masse molaire du polymère obtenu si son indice de polymérisation vaut 2000.
4) Calculer la composition centésimale du polymère. Conclure
5) Le polymère sert à fabriquer des fibres textiles (rhovyl par exemple) pourquoi lorsqu’on repasse du linge
contenant se type de fibres, il ne faut pas dépasser sa température de 80°c ?

30. Un composé organique B a pour composition centésimale en masse : 60% de carbone, 13,3% d’hydrogène. On
3
vaporise 1g de cette substance et la vapeur obtenue occupé un volume de 373,3cm dans les conditions normales.
1) Calculer la masse molaire de B.
2) Déterminer la formule brute de B sachant qu’il contient en plus l’élément oxygène

3) Le composé B résulte de l’addition moléculaire sur un alcène A.


a)Identifier l’alcène A ainsi que la molécule additionnée.
b) Ecrire les formules semi-développées possibles de B
c) Quel est le produit majoritaire ? pourquoi ?
-3
31. Un hydrocarbure gazeux est tel que sa masse volumique est 2,33kg.m dans les conditions où le volume molaire
-1
est Vm= 24L.mol
1) Déterminer sa masse molaire
2) Il contient 85,6% de carbone et 14,4% d’hydrogène en masse. Déterminer sa formule brute.
Est-ce un alcane ou un alcène ?
3) Sachant qu’il est ramifié, donner sa formule semi-développée et son nom.

Exercice n°1

1) Nommons les composés suivants :

CH3 –CH = C –CH3 CH3 –C ≡ C –CH –CH3


a) 4 3
b)
|2 1 1 2 3
|4 5

CH3 CH3
2-méthylbut-2-ène 4-méthylpent-2-yne
c) d)
C2H5 C2H5
C2H5 C2H5
C=C
C=C
CH3 C2H5
CH3 CH=CH2
3-éthyl-4-méthylhex-3-ène 3-éthyl-4-méthylhex-1,3-diène
e f)
CH3 –CH - CCl =CH –C2H5 CH3 –C ≡ C –C=CH2
1 2
| 3 4 56 | 35
CH3 CH3
3-chloro-2-méthylhex-3-ène 2-métylpent-1-èn-4-yne : priorité a la double liaison
2) Formules semi-développées de :
a) b)
CH3 – CH – CH = CH – CH2 – CH –CH3
CH3 –C ≡ C –CH – CH–CH3
| |
| I
CH3 CH3
C2H5 CH3
c) d) C2H5 C2H5
CH2Br - CCl = C –CH3
| C=C
CH3 H CH3

Exercice n°2
1) Pourcentage de l’hydrogène et du carbone :
2×𝑚(𝐻2 𝑂)×1 2×0,45
M(H) = = = 0,05g => m(C) = m - m(H) = 0,35 - 0,05 = 0,3g
18 18
0,05×100 0,3×100
%H = = 14,28% et %C = = 85,71%
0,35 0,35
2)a) formule brute
12𝑥 𝑀 70×85,71
= => x = = 5 => 12x+y =70 => y= 70-12x5 = 10
85,71 100 1200
La formule frute est alors C5H10
b)Les isomères de A :

CH2=CH-CH2 - CH2-CH3 pent-1-ène CH3-CH=CH-CH2- CH3 pent-2-ène


CH3 –CH = C –CH3 CH3 –CH2 - C =CH2
4
2-méthylbut-2-ène 2-méthylbut-1-ène
3 |2 1 4 3
|2 1
CH3 CH3
CH2 = CH – CH -CH2 3-méthylbut-1-ène
4 3 |2 1

CH3
c) Equation de sa combustion complète
15
C5H10 + O2→ 5 CO2 + 5H2O
2
d) Volume d’oxygène nécessaire
𝑛(𝐶5 𝐻10 ) 𝑛(𝑂2 ) 0,35 -2
= => n (𝑂2 ) = n (𝐶5 𝐻10 ) x 15/2 = x 15/2 = 3,75 .10 mol
1 15/2 70
-2
V (O2) = 3,75.10 x24 =0,9L < 1L il reste 0,1L de dioxygène

Exercice n°3
1-Les équations bilans
1
H2 + O2→ H2O
2
CH4 + 2O2→ CO2 + 2H2O
15
C5H10 + O2→ 5 CO2 + 5H2O
2
2-La potasse absorbe le dioxyde de carbone et le phosphore le dioxygène. L’eau se condense quand le système
revient à la température ambiante. Le volume de dioxygène nécessaire est V(O 2) = 250 – 55 = 195 mL et le volume
de CO2est 110 mL
Soit x le volume de H2 ; y le volume de CH4 et z le volume de pentène

x+y+z=8
1 15
x + 2y + z = 195 => x =50mL ; y =10mL et z = 20mL
2 2
y+ 5z = 110
36
donc V(O2) = 50mL ; V ( CH4) = 10mL et V( C5H10) = 20mL

Exercice °4
1) CnH2n + HCl → CnH2n+1Cl
12𝑛 2𝑛+1 35,5 𝑀 35,5×100 -1
= = = => M = = 92,5 g.mol
%𝐶 %𝐻 %𝐶 100 38,37
92,5−36,5
M = 14n+36,5 = 92,5 => n = = 4 ainsi B1 et B2 ont pour formule brute C4H9Cl et A pour formule brute C4H8
14
2) Formule semi-développée de A est : CH2 = C – CH3 méthylpropène
|
CH3
Formule semi développée de B1 et B2 : selon la règle de Markovnikov le produit majoritaire est le produit obtenu
quand le chlore de fixe sur le deuxième carbone qui est ici le moins hydrogène.
CH3 –CCl –CH3 CH2Cl – CH –CH3
B1 B2
| |
CH3 CH3
2-chloro-2-méthylpropane 1-chloro-2-méthylpropane

Exercice n°5

Equation de la fixation du dibrome : CnH2n + Br2 → CnH2nBr2


1,68 2,4
n (CnH2n) = n ( Br2) => = => n =8 soit la formule brute C8H16
14𝑛 160
Si on obtient un produit unique en traitant A avec leavec le chlorure d’hydrogène, alors A est un alcène linéaire et les
carbones de la double liaison on les mêmes substituant.

Il s’agit : CH3 CH2-CH2-CH=CH-CH2- CH2 -CH3 oct-4-ène

Exercice °6
Par polyaddition le polymère et le monomère ont la même composition centésimale
78124 -1
M= = 62,5g.mol
1250
12𝑥 𝑀 62,5×38,4 35,5𝑧 𝑀
= => x = = 2 et = => z = 1 et y =3 soit C2H3Cl
38,4 100 1200 56,8 100
Le monomère est le chlorure de vinyle CH2=CHCl
Le motif est ( CH – CHCl ) 2 n

l’équation de plymérisation est n( CH2 = CHCl ) ( CH2 – CH ) n


n( CH2 = CHCl ) ( CH2 – CH ) n |
| Cl
Cl
Cl
n( CH2 = CHCl ) ( CH2 – CH ) n
|
Cl
Cl

37
CHAPITRE IV : LES COMPOSES AROMATIQUES
Introduction
Les composés aromatiques sont des composés odorants formés à partir du benzène et de ses dérivés. On les
appelle des composés benzéniques. Le benzène est un liquide à température ordinaire, insoluble dans l’eau pouvant
-3
être utilisé comme solvant.sa masse volumique est 884kg.m et sa température d’ébullition 80,4°C

I - STRUCTURE DE LA MOLECULE DU BENZENE

Le benzène a pour formule brute C6H6.C’est une molécule insaturée .Selon l’allemand Friedrich August KEKULE , la
molécule est plane et la chaine des six atomes de carbone est fermée formant ainsi un hexagone régulier

H H

• •

• •

H H

H
Chaque atome de carbone du cycle hexagonal possède 4 électrons de valence qu'il partage avec le système. L'un
d'eux est occupé par une liaison covalente avec l'électron de valence d'un atome d'hydrogène et deux autres pour la
liaison covalente avec chacun des atomes de carbone voisins. Il reste un électron que l'atome de carbone peut
partager avec l'un des deux atomes de carbone voisins, pour former une seconde liaison dite liaison, ce qui,
formellement, forme un cycle hexagonal avec une alternance de liaisons doubles et simples qui se délocalise sur
l’ensemble de la molécule de benzène pour former une liaison stable. On parle de sextet d’électron ou sextet
aromatique.
H

109pm
120°
H
H
Y

140pm

H
H

H Représentation simplifié de la
Molécule de benzène molécule du benzène

II – EXEMPLES DE COMPOSES AROMATIQUES

38
Aniline Toluène naphtalène phénol

Anthracène quinoline

III – NOMENCLATURE DES COMPOSES AROMATIQUES

Les hydrocarbures benzéniques sont nommés comme des dérivés de substitution du benzène. La plus part de ces
hydrocarbures ont des noms usuels.
Lorsque le benzène perd un hydrogène, on obtient le groupe Phényle C6H5 –
Aussi si le toluène perd un hydrogène, on obtient le groupe benzyle C6H5-CH2-

CH2-

Phényle benzyle

CH3 Cl
CH3
CH3 CH3 CH
CH3

CH3 CH3

1,2-diméthylbenzène 1-chloro-2-méthylbenzène isopropylbenzène

On obtient aussi des noms suivant les règles de la nomenclature systématique( IUPAC)
Ou le groupe phényle est un substituant
CH≡ CH CH2 –CH2 –CH- CH2 –CH2 –CH2-CH3
CH = CH2

Phényléthylène ou Styrène phénylacétylène


3-phénylheptane

diphényle

39
III – PROPRIETES CHIMIQUES DES COMPOSES AROMATIQUES
1.Réaction d’addition
Le noyau benzénique présente des instaurations ; il peut se prêter à des réactions d’addition. Mais contrairement aux
alcènes et aux alcynes ses réactions sont très difficiles à réaliser à cause de la stabilité du noyau benzénique. Il se
limite à l’addition du dihydrogène et du dichlore.
a)Addition du dihydrogène sur le benzène
Cette réaction est très difficile à réaliser et s’effectue à 200° C sous forte pression de dihydrogène et en présence
d’un catalyseur comme le nickel on fixe trois molécules de dihydrogène sur le benzène.
C6H6 + 3 H2 → C6H12
On obtient une molécule cyclique à chaîne saturée : c’est le cyclohexane .Cette molécule n’est pas plane car les six
atomes de carbone engagés sont tétraédriques. Elle adopte plusieurs conformations dont la conformation chaise est
la plus stable.

Conformation chaîse du cyclohexane


b) Addition du dichlore sur le benzène

C6H6 + 3 Cl2 → C6H6Cl6


La réaction nécessite la présence de la lumière elle est photochimique
Le composés obtenu est le 1,2,3,4,5,6-hexachlorocyclohexane
2 – Réaction de substitution
Ce type de réaction est plus facile à réaliser on assiste à la conservation du noyau benzénique. Un atome
d’hydrogène est remplacé dans la molécule du benzène.
a) Bromation du benzène
Versons quelques gouttes de dibrome sur le benzène en excès en présence de poudre de fer. On obtient deux
composées :
Un brouillard gazeux, il s’agit du bromure d’hydrogène ( HBr
Le Bromobenzène de formule C6H5- Br

Br

+ Br2 + HBr

C6H6 + Br2 → C6H5-Br + HBr


b) Chloration du benzène
On utilise un catalyseur qui est le chlorure d’aluminium( AlCl3) à température ordinaire

Cl

+ Cl2 + HCl

Chlorobenzène

C6H6 + Cl2 → C6H5-Cl + HCl


40
c) Nitration du benzène
L’acide nitrique réagit sur le benzène en présence d’acide sulfurique. C’est une réaction au cours de la quelle le
groupe nitro NO2- remplace un atome d’hydrogène ; on obtient le nitrobenzène (liquide huileux jaune à forte odeur
d’amande) et de l’eau
NO2
H2SO4
+ H2O
+ HNO3

les résultats de ces deux réactions de substitution ( la nitration ou la sulfonation) dépendent des proportions
de deux acides. Si l’on desire une nitration l’acide sulfurique (H2SO4) doit être utilisé en quantité très faible
comme catalyseur et inversement. Pour une sulfonation on utilise quelques gouttes d’acide nitrique (HNO 3)
en guise de catalyseur.
d) Polysubstitution sur le benzène
Cl

+ Cl2 + HCl

Le dichlore réagit à nouveau sur le chlorobenzène pour donner un produit disubstitué.


Le dichlorobenzène. Il existe 3 isomères possibles ce qui conduit à une nomenclature particulière.

Cl Cl
Cl

Cl

Cl

Cl

1,2-dichlorobenzène 1,3-dichlorobenzène 1,4-dichlorobenzène


Isomère ortho isomère méta isomère para
Orthodichlorobenzène métadichlorobenzène paradichlorobenzène

e) Polynitration du benzène

Le trinitrotoluène est un explosif puissant Il est obtenu par trinitration du toluène

CH3 CH3

NO2
NO2

3HNO3 3H2O

NO2
toluène 2, 4,6-trinitrotoluène ou métatrinitrotoluène
f) Alkylation du benzène (HP)
Alkylation du benzène consiste à fixer un groupe alkyle sur le benzène ; le réactif utilisé est un halogénoalcane
R-X en présence d’un catalyseur comme le chlorure d’aluminium( AlCl3) qui permet la polarisation de la liaison R-X
Exemple : La réaction du chlorométhane sur le benzène en présence de chlorure d'aluminium permet la synthèse du

41
toluène. En réalité, le toluène peut à son tour réagir avec le chlorométhane, ce qui conduit souvent à un mélange

d'isomères.

IV- Propriétés physiques du benzène


Le benzène est un liquide incolore d’odeur plutôt agréable. Il est insoluble dans l’eau à froid.Il bout à 80°C et ses
vapeurs sont très nocives par inhalation et sont inflammables. Il forme avec l’eau à température élevée un
mélange homogène dont le point d’ébullition est à 70°C environ. Le benzène est un solvant apolaire dont le
point de fusion est de 5°C.

Conclusion
Le noyau benzénique est stable et se prête très difficilement à des réactions d’addition ; par contre les réactions de
substitution sont très faciles à réaliser et ne perturbent pas le cycle.
Les dérivés du benzène ont une grande importance dans la vie courante comme les alkylbenzènes
( CnH2n+1 –C6H5 )

-1
On utilisera les donnés suivants si nécessaire : masse molaire en g.mol
H : 1 ; O : 16 ; N : 14 ; C : 12
Exercice °1
Un hydrocarbure A a pour formule brute C9H12 . Par hydrogénation en présence d’un catalyseur, A donne B de
formule brute C9H18.En présence de dibrome et de tribromure de fer ( FeBr 3 ) A donne un produit de substitution C
contenant 40,2% de brome en masse.
1) Montrer que A renferme un noyau benzénique
2) Montrer que le brome ne se substitue qu’une seule fois sur A.
3) Ecrire toutes les formules semi développées possibles de A.
4) Il existe qu’un seul dérivé monochloré de A . En déduire la formule semi-développée de A
-1
Masse molaire du brome 80g.mol .
Exercice n°2
Un composé A chauffé en présence d’un catalyseur peut perdre une molécule de dihydrogène pour donner un
composé B de formule C8H8 et comportant un noyau benzénique.
1) Donner la formule semi-développée et le nom de A et B.
2) Le composé B dans certaines conditions se polymérise pour donner C.
a)Ecrire l’équation bilan de la polymérisation et donner le nom du polymère obtenu
b) Calculer la masse du polymère sachant que son indice moyen de polymérisation est 1500.
Exercice n°3
-1
Un alkylbenzène A de masse molaire MA = 106g . mol peut être obtenu en faisant réagir un bromure d’alkyle
CnH2n+1-Br sur le benzène en présence de bromure d’aluminium utilisé comme catalyseur.
1) a) Déterminer la formule semi-développée de l’alkyle benzène A et celle du bromure d’alkyle puis les nommer.
b) Ecrire l’équation bilan de la réaction.
2) On réalise la chloration de A en présence de chlorure d’aluminium utilisé comme catalyseur. On obtient un
composé B contenant 40,3% de chlore (substitution en position para et ou ortho du groupe alkyle) Ecrire les formules
semi-développées des isomères de B puis les nommer.
3) On réalise la mononitration d’une masse m= 25g de l’alkyle Benzène en présence d’acide sulfurique H2SO4
concentré. On obtient un composé aromatique C comportant un groupe nitro en position para du groupe alkyle.
a)Erire l’équation de la réaction et nommer le produit C
b) Déterminer la masse m’ de C obtenue sachant que le rendement de la réaction est 85%.
Exercice n°4
Un alkylbenzène A réagit avec le dichlore en présence de AlCl3 ; on obtient un composé B et un dégagement d’un gaz
soluble dans l’eau. La solution obtenue fait rougir le papier pH.
1) Montrer qu’une réaction de substitution a eu lieu.
-1
2) Déterminer la formule brute de B sachant que sa masse molaire est M =154,5 g.mol
42
3) Ecrire les formules semi-développées de A et B sachant que B est orienté en position para.

𝟏. Donner les formules semi-développées des composés suivants :


a)1,2-diméthylbenzène b) orthodiméthylbenzène
c)paradichlorobenzène d)1-bromo-2,6-dinitrobenzène
e)Orthoxylène e) isopropylbenzène f)T.N.T
2. Compléter les réactions suivantes
UV Ni
a) C6H6 + Cl2 → x b) C6H5 – CH3 + H2 → Y

H2SO4
c) C6H5 –CH3 + HNO3 → M +N d) C6H5Cl + H2 → W

platine
d)Toluène + H2 → F f) styrène + Cl2 →V

-3 3
3. la masse volumique du benzène est ρ = 880 kg.m ,on effectue la combustion complète de 10 cm de benzène de
liquide
1) Ecrire l’équation de la combustion complète
2) Calculer le volume d’air utilisé lors de la combustion complète, l’air contient 20% d’oxygène.
3) Calculer le volume de dioxyde de carbone dégagé
4. En présence de chlorure d’aluminium le benzène réagit sur le chloroéthane pour donner un dégagement de
chlorure d’hydrogène et un hydrocarbure A dont le pourcentage massique en carbone et de 90,6%
1)a) Quelle est la formule brute de A ?
b) Ecrire l’équation bilan de la réaction et la formule semi-développée de A
2) Par chauffage en présence d’un catalyseur, A se déshydrogène facilement en B.
Le produit obtenu comporte 92,3% de carbone. Quelle est sa formule semi-développée
3)le corps se polymérise très facilement quel est le motif du polymérie obtenu ?
𝟓. Un composé A, de formule brute C8 H10 possède les propriétés suivantes : En présence de dibrome et avec du fer.
A donne un produit de substitution contenant 43% de brome ; Par hydrogénation de A en présence d’un catalyseur on
obtient C8H16
1) Que peut-on déduire quant à la nature du produit A ? Montrez que l’action du dibrome est une monosubstitution.
3) Proposez les différentes formules développées de A montrez qu’il y en a quatre.
4) Afin de choisir et de préciser la formule développée de A, on effectue une déshydrogénation de A en B : ce dernier
corps a pour formule C8 H8 et une solution de dibrome . Précisez alors la formule de B.
5) On vous indique que B est le styrène précisez la formule de A
6) Combien existe-t-il de dérivés monobromés de A (bromation sur le cycle aromatique) ? Écrivez les formules
développées de ceux-ci.
𝟔. Un hydrocarbure A, de formule C14 H10 possède deux noyaux benzéniques sans « coté » commun soumis a une
hydrogénation catalytique sur palladium désactivé. A fournit L’hydrocarbure B de formule C 14 H12 .B peut, àson tour,
être hydrogéné à la température et a la pression ordinaire, sur nickel divisé. On obtient C de formule C14 H14. C soumis
àune hydrogénation sur platine, à température et pression élevées, conduit à un hydrocarbure D de formule C14 H26 ,
lorsque, par ailleurs, l’hydrocarbure C est placé àla lumière en présence de dichore, il donne naissance a un produit
monochloré unique E et un dégagement de chlorure d’hydrogène
1) En déduire la formule semi développée de chacun des composées A, B, C, D et E
2) Sachant que l’hydrogénation catalytique sur le palladium désactivé du but-2-yne conduit exclusivement au
but-2-éne (Z), et que ce résultat est généralisable, en déduire la nature (Z) ou ( E ) de celui des corps A,B,C
ou E qui possèdent ce type d’isomérie.
3) Ecrire les équations bilans de toutes les réactions,dire pour chacune d’elle s’il s’agit d’une addition ou d’une
substitution.

43
𝟕. On réalise la mononitration du toluène C6 H5 - CH3
1) Ecrire l’équation bilan de la réaction et la formule semi-développée du composé obtenu sachant que la
nitration s’effectue surtout en position para par rapport au groupement méthyle, préciser les conditions
expérimentales.
-3
2) Le paranitrotoluène est un liquide de masse volumique 1,100kg.m déterminer la quantité de matière totale de
nitrotoluène que l’on peut fabriquer à partir de 100kg de toluène sachant que le rendement de la réaction est
de 90%.
3) En réalité, il se forme 2% de métanitrotoluène et 0,5% d’ortho nitrotoluène, Calculer alors le volume de
paranitrotoluène obtenu.
𝟖. Dans 10 ml d’un mélange de benzène et de styrène à doser, on introduit un peu de bromure de fer (III) puis, goutte
à goutte et en agitant, du bromure pure tant que la coloration brun-rouge ne persiste pas. Le dégagement gazeux qui
se produit simultanément est envoyé à barboter dans une solution de nitrate d’argent, où il provoque la formation d’un
précipité blanc jaunâtre. On admettra que ces conditions opératoires ne permettent pas les polysubstitutions sur les
noyaux benzéniques. Le volume de dibrome versé est de 8,4 mL ; le précipité blanc est filtré, séché et pesé : sa
masse est de 19,1g,
1) Quelles sont les réactions mises en jeu dans cette manipulation ?
2) Déterminer les compositions molaires et volumiques de l’échantillon étudié
-3
3) Sachant que la masse volumique du benzène est de 880kg .m , déterminer celle du styrène . donnée : masse
-3
volumique du dibrome : ρ= 3250kg.m

-1
9. L’analyse de 11,6 mg d’un composé organique de masse molaire 93 g, mol a donné : 33 mg de dioxyde de
carbone ;7,9 mg d’eau et du diazote. L’analyse de 13,7 mg du composé donne une certaine quantité de diazote qu’on
transforme en ammoniac suivant la réaction : N2 + 3H2 →2NH3. On dissout l’ammoniac formé dans l’eau ; la solution
-1
obtenue est neutralisée par 5,9 ml d’une solution d’acide chlorhydrique de concentration molaire 0,025 mol.L
1) Déterminer la formule brute du composé
2) Donner sa formule semi-développée sachant que sa molécule renferme un noyau benzénique .
10.
En présence de chlorure d’aluminium (AICI3), le benzène réagit sur le monochloroéthane pour donner
un composé A, dont le pourcentage en masse de carbone est de 89,55%
1) Déterminer la formule brute du composé A puis donner toutes ses formules semi-développées possibles et les
nommer.
2) En utilisant les formule brutes, écrire l’équation bilan de la réaction.
3) Déterminer la formule semi-développée précise de A sachant que sa mononitration ne peut donner naissance
qu’à un seul isomère.
1) Dans un tube à essais, on introduit quelques centimètres cubes du composé A puis quelques gouttes de
dibrome liquide. Le mélange homogène et orangé obtenu, n’évolue pas dans l’obscurité. On répartit ce
mélange dans deux tubes T1 et T2.
Dans le tube T1 on ajoute un peu de poudre de fer : une réaction se produit immédiatement et le gaz qui se
dégage rougit un papier pH humide placé à l’extrémité du tube.
Dans le tube T2 on ajoute rien mais on expose le tube au soleil : la décoloration du mélange se fait
progressivement avec le même dégagement gazeux acide que précédemment.
Interpréter ces deux observations et écrire les équations bilans des deux réactions mises en jeu.
𝟏𝟏. On effectue la nitration du benzène avec de l’acide nitrique fumant contenant en masse 90% d’acide pur. Le
rendement de la nitration conduisant au dérivé mononitré est de 95%.
1) Préciser les conditions expérimentales.
2) Quelle est la masse d’acide nitrique fumant nécessaire à la nitration d’un litre de benzène ?
3) Quelle masse de mononitrobenzène obtient-on ?
-3
Masse volumique du benzène ρ = 880 kg m
𝟏𝟐.
1) Un mélange gazeux toluène-dichlore est exposé à la lumière vive. Il se forme un seul produit, qui est Un
dérivé monochloré du toluène, et du chlorure d’hydrogène. Ecrire l’équation bilan de la réaction. A quel type
de réaction se rattache-t-elle ?

44
2) En présence de chlorure d’aluminium, on fait barboter du dichore dans du toluène liquide et on obtient trois
composés monochlorés en proportions différentes ainsi que du chlorure d’hydrogène. Ecrire l’équation bilan
de la réaction. A quel type de réaction se rattache-t-elle ?
Donner les formules semi développées et les produits obtenus.
𝟏𝟑. Un hydrocarbure A de masse molaire MA = 106g/mol, mène par hydrogénation, à un composé saturé B de masse
molaire MB = 112g/mol. Par ailleurs, B contient en masse 6 fois plus de carbone que d’hydrogène.
1) Déterminer la formule brute de B puis celle de A
2) Ecrire l’équation-bilan traduisant le passage de A à B par hydrogénation.
3) Ecrire les formules semi-développées possibles de A.
4) A donne par substitution par le chlore un produit C contenant 25,2% de chlore
1) Ecrire la formule brute de C
2) Traduire le passage de A à C par une équation
3) Tenant compte des réactions évoquées ci-dessus avec A, écrire les formules semi-développées répondant à
ces propriétés, nommer les composés correspondants
14. Trois hydrocarbures possèdent chacun six atomes de carbone. Leurs compositions massiques en carbone sont :
85,71% ; 92,3% ; 83,73%. Donner les formules brutes qui correspondent à ces hydrocarbures.
On note ces hydrocarbures par A, B, et C
1)Le composé B peut donner par hydrogénation catalytique le composé A
2)Les composés A et C donne des réactions de substitution mais ne peuvent pas donner des réactions d’addition
3)Le composé B peut donner à la fois des substitutions et des réactions d’addition .Donner les noms et les formules
semi-développées des composés A ; B ; C

Exercice °1
1) L’hydrogénation de C9H12 conduit au C9H18 montre que la molécule A possède 3 doubles liaisons carbone –
carbone. Si la molécule n’est pas cyclique alors l’hydrogénation conduirait à C9H20 or on obtient le C9H18 donc la
molécule est cyclique. D’ou C9H12 contient un noyau benzénique.
2) Considérons que le brome se substitue une seule fois
80×100
On a C9H11Br ce qui donne au pourcentage en brome % Br = = 40,2%
199
Donc le brome se substitue une seule fois sinon son pourcentage serait supérieur.
Formules semi-développées de A
CH3
CH3 CH3 CH3
CH2 –CH2-CH3 d
d
CH3
CH3
CH3
CH2 –-CH3 CH3 CH3 d

CH2 –-CH3
CH3 CH2 –-CH3

CH3
CH3
4) A est 1,3,5-triméthylbenzène

Exercice n°2
1) A a pour formule brute C8H10 et pour formule semi-développée

B a pour formule CH =CH2

Styrène ou phényléthyle
H H
2)a) équation de polymérisation
| |
n CH = CH2 C Cn polystyrène
| | | 45
C6H5 C6H5 H
𝑀 𝑝𝑜𝑙𝑦𝑚è𝑟𝑒 -1
1) n= => Mpolymère = n x Mmonomère = 156000g.mol
𝑀𝑚𝑜𝑛𝑜𝑚è𝑟𝑒

Exercice n°3
1)a) l’alkylbenzène a pour formule CnH2n+1-C6H5 ainsi MA = 14n+78=106 => n= 2
CH2 -CH3

Soit CH3-CH2-Br

Ethylbenzène bromoéthane

b) Equation de la réaction

CH2-CH3
AlBr3
+ HBr
+ CH3-CH2-Br

2) C8H10 + xCl2 → C8H(10-x)Clx + xHCl


MB = 106 + 34,5 x ainsi Cl
106+34,5𝑥 35,5𝑥
On a donc = => x = 2
100 40,3
CH2 -CH3
CH2 -CH3

Cl Cl Cl
2,4-dichloro-1-éthylbenzène 1,3-dichloro-2-éthylbenzène

3)Equation de la nitration

a) CH2-CH3 CH2-CH3
H2SO4
+ HNO3 + H2O
NO2
𝑚
b) m’ = η x x MC = 30, 3g 4-éthylnitrobenzène
𝑀𝐴

Exercice n°4
1) Si le papier pH rougit cela signifie que le gaz dégagé est le chlorure d’hydrogène HCl ; un atome de chlore a donc
remplacé un atome de d’hydrogène.
2) B a pour formule
Soit M =35,5+12x6+4+12n+2n+1
CnH2n+1 = 14n+112,5 =154,5

D’où n = 3
Cl

La formule brute est alors C9H11Cl


3) Formule de A et B

CH2 –CH2-CH3 CH2-CH2-CH3

Propylbenzène
Cl
Parachloropropylbenzène

46
CHAPITRE V : LES COMPOSES ORGANIQUES OXYGENES
( Ce Chapitre est hors programme mais nous le proposons pour permettre aux élèves de s’entrainer en fin d’année)

I –LES LIAISONS DE L’ATOME D’OXYGENE


2 6
L’atome d’oxygène (z = 8) a pour formule électronique (k) (L) sa répresentation de Lewis


est |O• l’atome d’oxygène est donc divalent il peut donc :

-Se lier à deux atomes pour former deux liaisons de covalences simples
Exemple : molécule d’au H
O O
H

-Se lier à un seul atome pour former une double liaison.


π Dans ce cas une des liaisons est forte dite sigma (σ)
O
σ L’autre est fragile dite pi (π).

II- ALCOOLS ET ETHER-OXYDES


1) Construction des molécules
Si l’oxygène est lié à un atome d’hydrogène ; on obtient un composé caractérisé par la présence d’un groupe -OH dit
groupe hydoxyde :c’est un alcool.

C OH

Si l’oxygène est lié à 2 atomes de carbone on forme un éther –Oxyde

C O C

2) Les alcools
a) Définition
Un alcool est un composé organique caractérisé par la présence du groupe hydroxyle -OH lié à un atome de
carbone tétragonal.
b) Formule générale
La formule générale d’un alcool à chaîne carbonée saturée non cyclique est CnH2n+1-OH
Soit R-OH où R est un radical alkyle
c) Nomenclature
Le nom des des alcools est obtenu en remplaçant le « e » final de l’alcane correspondant par la terminaison « ol »
précédé s’il y’a lieu de l’indice de position du carbone fonctionnel qui est le carbone lié au groupe hydroxyle.
Dans la numérotation de la chaine carbonée principale , le carbone fonctionnel doit avoir l’indice le plus petit possible

47
Exemple

1 2 3 4 5
H H
CH3 C CH2 C CH3

4-methylpentan-2-ol OH CH3

Remarque :
On utilise souvent des noms usuels

CH3 –OH Alcool méthylique CH3 –CH2 –CH2OH alcool propylique

CH3 –CH2OH Alcool éthylique

Il existe des alcools dont la chaîne carbonée n’est pas saturée mais l’atome de carbone porteur du
groupe hydroxyde est tétragonal.

3) Ether-oxyde
a) Définition
Un éther-oxyde est un composé organique contenant un atome d’oxygène lié à deux atomes de carbone
tétragonal.
Sa formule générale est

R et R’ sont des groupes alkyles


R-O-R’

b) Nomenclature
Selon la nomenclature officielle, le nom est obtenu suivant le schéma suivant

Oxyde de Nom de R et de Nom de R’

Les nom de R et R’ sont énoncés dans l’ordre alphabétique.Si R =R’ on utilise le préfixe « di »
CH3-CH2 - O –CH2-CH3
Exemple CH3-O –CH2-CH3
Oxyde d’éthyle et de méthyle oxyde de diéthyle

CH3-CH2 - CH - O – CH3
|
CH3

Oxyde de 2-méthylbutyle et méthyle

Remarque : Les alcools et les éther-oxydes ont pour formule brute CnH2n+2O

III- LES COMPOSES CARBONYLES


1) Le groupe carbonyle
La molécule d’un composé carbonylé est caractérisée par la présence du groupe carbonyle formé d’un atome de
carbone trigonal lié par une liaison de covalence double à un atome d’oxygène.

120°

C O
120pm
m 48
2) Les Aldéhydes
a) Définition
Un aldéhyde est un composé organique dont la molécule est caractérisée par la présence d’un groupe carbonyle lié à
un atome d’hydrogène. La formule générale d’un aldéhyde est :

R─C =O Soit R-CHO ou R-COH


|
H
b) Nomenclature
Le nom d’un aldéhyde s’obtient en remplaçant le « e » de l’alcane correspondant par la terminaison « al »
La chaine principale est la chaîne carbonée la plus longue contenant le groupe carbonyle. Elle est numérotée de
façon que le carbone fonctionnel porte l’indice 1.

Exemple CH3-CH- CHO 2-méthylpropanal


|
CH3
3) Les cétones
a) Définition
Une cétone est un composé organique oxygéné dont la molécule est caractérisée par la présence d’un groupe
carbonyle lié à deux atomes de carbone.
La formule générale d’une cétone est

R─C =O Soit R-CO-R’


|
R’
b) Nomenclature
Le nom d’une cétone s’obtient en remplaçant le « e » final de l’alcane correspondant par la terminaison « one »
précédé de l’indice de position du groupe carbonyle. La numérotation de la chaîne principale est telle que le carbone
fonctionnel comporte l’indice le plus petit.

Exemple : CH3 –C –CH3 CH3 CH3 –C – CH2 -CH3


II | II
O CH3 –C – C - CH3 O
II |
Propanone ou acétone O CH3 butan -2-one

3,3-diméthylbutan-2-one

Remarque : Les aldéhydes et les cétones de chaîne carbonée saturés non cyclique ont pour formule brute CnH2nO

III- ACIDES CARBOXYLIQUES ET ESTERS


1) Le groupe carboxyle
Le groupe carboxyle est un groupe fonctionnel composé d'un atome de carbone, lié par une double liaison à un
premier atome d'oxygène, et par une liaison simple à un second atome d'oxygène, lui-même relié à un atome
d'hydrogène.

49
On écrit souvent les groupements carboxyles sous la forme réduite : -COOH (forme non ionisée du groupement). La
-
forme ionisée du groupement est : -COO .

2) Les Acides carboxyliques


a) Définition
Un acide Carboxylique est un composé caractérisé par la présence d’un groupe carboxyle. La formule générale est
alors :

Soit R-COOH R est un groupe alkyle ou l’hydrogène H


Pour un acide à chaîne saturée la formule brute est CnH2nO

b) Nomenclature
le nom d’un acide carboxylique s’obtient en précédent le mot acide .on obtient la forme générale suivante :
Nom de l’alcane correspondant
+ Acide + + oïque
sans le « e » final

La chaine principale est la chaine carbonée la plus longue qui contient le groupe carboxyle qui porte l’inde 1 dans la
numérotation de cette chaine.

Exemple HCOOH Acide méthanoïque CH3- COOH acide éthanoïque

CH3-CH – CH2 –COOH


|
CH3.

Acide 3-méthylbuthanoïque

Remarque : On utilise souvent des noms usuels

HCOOH Acide formique CH3- COOH acide acétique

3)Esters

Les esters sont des composés obtenus par action d’un acide carboxylique R-COOH sur un alcool R’- COOH suivant
la réaction

R-COOH + R’-OH R-COOR’ +H2O


Pour nommer un ester on recherche le nom de l’acide R-COOH et on remplace la terminaison « oïque » par « oate »
puis on ajoute « de » que l’on fait suivre du nom du groupe Alkyle R’
O O
Exemple
H –C ― OH CH3 –CH ―C―O –CH2 –CH3
Méthanoate de méthyle |
CH3
2-méthylpropanoate d’éthyle
IV – TEST DE RECONNAISSANCE
Certains réactifs permettent de reconnaître facilement la présence des groupes Carboxyle ; les aldéhydes et les
cétones.
1) Test de reconnaissance du groupe carbonyle : Aldéhyde ou cetone
Le réactif utilisé est le 2,4-dinitrophénylhydrazine ( 2,4-DNPH ) qui donne un précipité jaune en présence d’un
composé contenant le groupe carbonyle dans sa molécule ; il s’agit des cétones ou des aldéhydes.
50
2) Mise en évidence des aldéhydes.
1) On utilise la liqueur de Fehling qui donne un précipité rouge brique d’oxyde de cuivre en présence d’un
aldéhyde.
2) Le réactif de Tollens permet aussi de caractériser les aldéhydes Car il donne un dépôt d’argent métallique
sur les parois ( miroir d’argent)
3) Le réactif de schiff : en présence d’un Aldéhyde le réactif de schiff vire au Rose
4) Reconnaissance des acides carboxyliques R-COOH
En présence de bleu de bromothymol (B.B.T ) une solution d’acide concentrée prend un teinte Jaune.

Exercice n°1
1) Nommer les composés suivants

a) OH b) C2H5 c) CH3 CH3


| | | |
CH3- CH2 –C –CH3 CH3- CH2 –CO ― C – CH2- CH3 CH3- C –O ― CH2 –C- CH3
| | | |
CH3 CH3 CH3 CH3
d) C2H5 e) H f) H
| O | |
CH3- CH2 ― C – CH2- CH2 -CHO CH3- C- O –C –C2H5 CH3 – C –CH2-OH
| | |
CH3 CH3 OH
g) HOOC-CHOOH

2) Ecrire la formule semi-développée pour chacun des composés suivants :


a) 3-méthylbutan-1-ol b) 2,4-diméthylpentane-3-one
c) cyclohexanone d) 3-phénylbutanone
e)2,3,4-triméthylpentanal f) 2,2-diméthylpropanoate d’éthyle
g)acide 2,3-diméthylbutanoïque
Exercice n°2
La combustion complète dans l’air d’une certaine quantité d’un monoalcool A à chaine saturée a entrainer la
formation d’un volume V = 6,72L de dioxyde de carbone mésuré dans les CNTP et une masse m d’eau m=7,2g.
1) Ecrire l’équation de la réaction en utilisant la formule générale d’un monoalcool.
2) Déterminer la formule brute de A
3) Déterminer les formules semi-développées possibles pour A puis les nommer.
4) Cet alcool provient de l’hydratation d’un alcène B au cours de la quelle le rendement de la réaction est 60%
a) Ecrire la formule semi-développée de cet alcène
b) Calculer la masse d’alcène utilisée.
Exercice n°3
La combustion complète de 3,6g d’un composé ne contenant que du carbone , de l’hydrogène et de l’oxygène fournit
8,7g de dioxyde de carbone et 3,6g d’eau. La densité de vapeur par rapport à l’air est de d =4,48.
1) Quelle est la formule brute de ce composé ?
2) Rechercher les différents isomères puis les nommer.
3) Parmi les isomères un seul réagit avec la 2,4-DNPH et donne un test négatif en présence de liqueur de
Fehling. Quel est cet isomère ?
Exercice n°4
La combustion complète de 5,1g d’un monoester saturé fournit 11g de dioxyde de carbone
1) Ecrire l’équation bilan de la réaction de combustion de cet ester en fonction du nombre n d’atome de carbone
qu’il contient.
2) Déterminer la formule brute de cet ester.
3) Déterminer les formules semi-développées possibles puis les nommer.
Exercice n°5
51
On réalise une solution en dissolvant une masse m = 5,5g d’un acide carboxylique dont la chaîne carbonée est
saturée et non cyclique dans une fiole jaugée de 500mL que l’on complète avec de l’eau distillée jusqu’au trait de
-1
jauge. On prélève 50mL que l’on dose avec de la soude de concentration CB = 0,2mol .L . Il faut verser 31,2mL de
soude pour observer le virage de l’indicateur coloré.
1) Calculer la masse molaire de l’acide.
2) Déterminer sa formule brute.
3) Déterminer les formules semi-développées de tous ces isomères Acide.

𝟏.

1) Nommer les composés suivant :


c) CH – C – CH–CH
CH3–CH –CHO CH3 –CH2–CH –CH2OH 3 3
a) b) c) II I
| |
CH3 O CH3
CH3
C2H5
d) C6H5 –COOH e) CH3 – C – CH–CH3 f) |
II I CH3– C – CH3
O C2H5 |
OH
O
g) h) II
CH3 – CH –CH =CH –CH2 –CHO CH3 – CH2 –CH –C –O –CH3
| |
C2H5 CH2OH C3H7
i)
j) |
CH3 –CH2- 0–CH –CH3 CH – OH
| |
CH3 CH2OH
2)Ecrire les formules semi-développées des composés suivants :

a) 2-méthylbutan-1-ol b) 3,4-diméthylpentan-2-ol
c)3-méthylpentanoate d’isopropyle d) 2,3,4-triméthylpentanal
e) cyclohexanol f) oxyde de méthyle et de phényle
g) 3,3-diméthylbutanoate de méthyléthyle h) acide 2-éthylpentanedioïque

2. Soit un acide carboxylique dont la composition centésimale de l’oxygène est % O=31,37%


1-Chercher la formule brute de l’acide carboxylique d’étude.
2-Donner les formules semi-développées et leur nom des isomères possibles de l’acide
Carboxylique d’étude.

𝟑. La combustion complète d’un alcool a produit 19,13g de dioxyde de carbone et 11,739g d’eau
1) Ecrire l’équation générale de la combustion puis déterminer sa formule brute.
2) Donner sa formule semi développée et son nom.
3
3) L’oxydation par le dioxygène produit l’acide éthanoïque. En partant de 29,1cm d’éthanol de masse volumique
-3
790kg.m on obtient m= 18g d’acide éthanoïque, calculer le rendement de la réaction
4.
La combustion complète de 8,6 g d’un composé organique C xHyOz de densité d= 2,96 a produit 22g de CO2 et 9 g
d’eau.
1) Déterminer sa formule brute
2) Déterminer les formules semi-développées correspondantes puis les nommer.

52
5. l’addition d’eau a un alcène A conduit à un ou plusieurs alcool noté B . Ce dernier contient 21% en masse
d’oxygène.
1) Quelle est la formule brute de B ?
2) B contient une molécule chirale, identifier B et A
6.
1) Soit un alcool de formule générale R –OH et un éther- oxyde de formule générale R-O-R’ montrer que l’on peut
écrire leur formule générale sous la forme CxH2x+2O.
-1
2) Soit un composé de masse molaire 74 g .mol dont l’atome d’oxygène possède deux liaisons simples. Donner les
différents isomères répondant à la formule brute.
R et R’ sont des groupes alkyles.
3) Montrer que la formule générale des aldéhydes et des cétones s’écrit sous la forme de C xH2xO
4) Montrer que la formule générale des acides carboxyliques et des esters s’écrit sous forme C xH2xO2.
5) Pour un ester de R-COOR’ , R et R’ étant des groupes alkyles. Donner une relation qui lie n et n’ sachant que la
-1
masse molaire de l’ester est 88g.mol ; R : CnH2n+1- et R’ : Cn’H2n’+1-
7. Un composé A de formule brute C9H10O2 provient de l’action d’un acide C sur un alcool D
La Formule brute de l’acide est C2H4O2.
1) Quelle est la fonction chimique de A.
2) Donner la formule semi-développée de C puis le nommer.
3) Quelle est la formule brute de D ?
4) Sachant que D possède un noyau benzénique donner sa formule semi-développée et son nom.
8. On considère le composé suivant E O
II
CH3 –CH – C – O – CH –CH3
| |
C3H7

1) Nommer la fonction chimique présente dans ce composé.


2) Le composé est obtenu par l’action d’un acide A sur un composé B : donner les formules semi-développées et
les noms de A et B.
3) Nommer le composé C.
8. Un flacon contient une solution d’un composé carbonylé dont la densité par rapport à l’air est d= 2,96.
1) Donner toutes les formules semi-développées correspondant à la formule brute que l’on précisera, puis les
nommer.
2) Le composé est symétrique et réagit avec le DNPH mais est sans action avec le réactif de tollens ; identifier le
composé.

9. L’analyse d’un composé organique donne le pourcentage en masse des éléments suivants :
Carbone, 49% ; Hydrogène, 8% ; Oxygène, 43%
1) Montrer que le composé chimique ne contient que les éléments carbones, hydrogène et oxygène.
2) Déterminer la formule brute de ce composé organique sachant qu’il possède un groupement carbonyle et un
radicale alkyle.
3) Ecrire la formule développée et donner son nom.

𝟏𝟎. On veut déterminer la formule d’un acide carboxylique A, à chaine carbonée. On dissout une masse m=3,11g de
cet acide dans l’eau pure ; la solution obtenu a un volume V=1L ; on en prélève un volume VA que l’on dose à l’aide
d’une solution d’hydroxyde de sodium
-2 3
(ou soude ) de concentration CB=5.10 mol/l. L’équivalence est atteinte quand on a versé un volume VB=8,4cm de
solution d’hydroxyde de sodium.
1) Calculer la concentration CA de la solution acide.
2) En déduire la formule brute de l’acide A sa formule semi-développée et son nom.
-1
3) On fait agir sur l’acide A un alcool B linéaire sachant que la masse molaire du corps obtenu est 114g.mol
déterminer la formule du composé obtenu et son nom, ainsi que le nom et formule de l’alcool B.
53
Exercice n°1
1)Noms des composés
a)2-méthylbutan- 2-ol b) 4-éthyl-4-méthylhexan-3-one
c)Oxyde de 1,1-diméthyléthyle et
de 2,2- diméthylpropyle d)4-éthyl-4-méthylhexanal
e) éthanoate de 1-méthylpropyle f) Butan-1,2-diol
g) acide éthanedioïque

2)Formule semi-développées c) d) H
a) b) |
CH3- CH – C – CH - CH3 CH3- C – C – CH3
II
CH3- CH –CH2 –CH2OH | II |
O
| CH3 O CH3
CH3

h) f) CH3 e)
CH3- CH – CH - COOH | O CH3- CH – CH– CH - CHO
| | CH3- C – C ― O ― CH2 – CH3 | | |
CH3 CH3 | CH3 CH3 CH3
Exercice n°2 CH3
3𝑛
1) Equation de la réaction : CnH2n+2O + O2→ n CO2 + (n+1) H2O
2
2) Formule brute
𝑉 6,72 𝑚 7,2
n(CO2 ) = = =0,3 mol ; n (H2O ) = = = 0,4 mol
𝑉𝑚 22,4 𝑀 18
𝑛(𝐶𝑂2 ) 𝑛(𝐻2 𝑂) 0,3 0,4
= => = => n = 3 soit C3H8O
𝑛 𝑛+1 𝑛 𝑛+1
3) Les formules semi-développées possibles :

CH3- CH2 –CH2OH CH3- CH –CH3


Propan-1-ol | propan-2-ol
OH
4) Equation de l’hydratation
C3H6 + H2O → C3H8O
a)Formule semi-développée de l’alcène : CH2= CH –CH3 propène
b) Masse de l’alcène utilisée :
𝑛(𝑎𝑙𝑐𝑜𝑜𝑙) 𝑛 (𝐶𝑂2 ) 0,3
nombre de mole d’alcool : = => n( alcool ) = = 0,1 mol
1 3 3
𝑛 (𝑎𝑙𝑐𝑜𝑜𝑙)
nombre de mole d’alcène utilisé : = 0,6 => n(alcène) =0,166mol
𝑛(𝑎𝑙𝑐è𝑛𝑒)
m (alcène) = n x M = 0, 166 x 46 = 7,636 g
Exercice n°3
1)Formule brute
3,7 ×1 0,41×100
m(H2O) = 3,7g => m(H) =2 × = 0,41g => % H = = 11,11%
18 3,8
8,7×12 2,37×100
m(CO2) = 8,7g => m(C ) = = 2,37g=> %C = = 65,90%
44 3,8
%O =100%-(11,11%+65,90%) = 22,98%
-1
Calcul de la masse molaire M =d x29 = 4,48 x29 = 72g.mol
𝟏𝟐𝒙 𝑴 72 ×65,90 𝒚 𝑴 72×11,11 𝟏𝟔𝒛 𝑴 72×22,98
= => x = =4 ; = => y = = 8 = => z = = 1 ; la formule brute est C4H8O
𝟔𝟓,𝟗𝟎 𝟏𝟎𝟎 1200 %𝑯 𝟏𝟎𝟎 100 %𝑶 𝟏𝟎𝟎 1600

2)Les isomères sont :


54
O O
CH3- CH2– CH2 - C CH3 – CH - C CH3- C – CH2 – CH3
H I H II
CH3 O
Butanal
2-méthylpropanal butanone

3)Ce corps est une cétone donc la butanone


Exercice n°4
3𝑛−2
1) Equation de combustion: CnH2nO2 + O2→ n CO2 + n H2O
2
2) Formule brute de cet ester
11 5,1
n (CO2 ) = = 0,25 mol M = 14n+ 32 => n(CnH2nO2) =
44 14𝑛+32
𝒏(𝑪𝒏 𝑯𝟐𝒏 𝑶𝟐 ) 𝒏 (𝑪𝑶𝟐 ) 𝟓,𝟏 𝟎,𝟐𝟓
= => = => n = 5 soit C5H10O2
𝟏 𝒏 𝟏𝟒𝒏+𝟑𝟐 𝒏
2)Formule semi –développées possibles
O O O
II II II
CH3 – C –O –CH2 –CH2 –CH3 CH3 – CH2 –C –O-CH2 –CH3 CH3 – CH2 –CH2 –C –O –CH3
Ethanoate de propyle propanoate d’éthyle butanoate de méthyle

O
II O
CH3 – C –O – CH –CH3 II
| H 3C – C –O –CH2 –CH2 –CH3
CH3
éthanoate de 1-méthyléthyle méthanoate de propyle

O CH3 O O
II | II II
H– C –O – C – CH3 CH3 –CH –C –O –CH3 H- C –O – CH2- CH – CH3
| | |
CH3 CH3 CH3

méthanoate de 1,1-diméthyléthyle 2-méthylpropanoate deméthyle méthanoate de 2-méthylpropyle

Exercice n°5
1)Nombre de mole d’acide présent dans 50 mL
-3 -3
nA = nB = CBVB = 0,2 x 31,2.10 = 6,24.10 mol
Nombre de mole d’acide présent dans 500 mL
6,24.10−3 ×0,5
n= = 0,0624 mol
0,05
𝑚 5,5 -1
formule brute : M = = = 88 g.mol =14n+32 => n = 4 soit C4H8O2
𝑛 0,0624
2)Formules semi-développées possibles
CH3–CH –COOH
CH3 –CH2–CH2 –COOH
|
Acide butanoïque CH3
Acide 2-méthylpropanoïque

55
CHAPITRE VI : NOTION DE STEREOCHIMIE
Les composés organiques ont des molécules, des ions ou des radicaux ayant chacun des dimensions, une forme,
une géométrie. Dans la plupart des cas, les propriétés physiques, chimique, biologiques sont en étroite liaison
avec la structure du composé. Il est donc bien indiqué d’étudier et de comprendre la structure tridimensionnelle
des composés ainsi que leur conséquence c’est l’objet de la stéréochimie.

La stéréochimie, est une sous-discipline de la chimie qui traite de la géométrie des molécules. Elle implique
l'étude de l'arrangement spatial relatif à des atomes au sein des molécules.

I-LE CARBONE ET LES LIAISONS DU CARBONE

1.Différents types d’atomes de carbone

a)Le carbone tétragonal

Le carbone tétragonal est un carbone dont les quatre liaisons sont établies avec quatre atomes .Ces liaisons simples
forment un tétraèdre régulier dans l’espace dont les angles de liaisons valent environ 109°

b) Carbone trigonal

Le carbone trigonal est un carbone qui établit deux liaisons simples et une double liaison de covalence avec trois
atomes. Les liaisons sont contenues dans un plan et forment des angles de 120°.
c) Le carbone digonal
C’est un carbone qui établie une liaison simple et une liaison triple avec 2 atomes différents

180°

C
Carbone digonal
Carbone trigonal
Carbone tétragonal

1) Convention et représentation

Pour la représentation des molécules, les conventions adoptées sont celles énumérées par l’union internationale de
chimie pure et appliquées (U.I.C.P.A)

a) Méthode de Cram

Une liaison dans le plan de la figure est représentée par un tiret


Une liaison dirigée vers l’arrière du plan de la figure est représentée par un trait discontinu ou un
triangle hachurée :

Une liaison dirigée vers l’avant de la figure est représentée par un triangle plein :

b) Méthode de Newman

56
Cette méthode est très pratique pour la mise en évidence des positions relatives des substituants liées à deux atomes
adjacents. Elle est obtenue à partir de celle de Cram par projection de l’image d’une molécule sur un plan qui devrait
être perpendiculaire à l’axe de projection choisie

c) Représentation en perspective
Cette représentation encore appelée représentation en perspective cavalière est très opérationnelle surtout
pour les composés cycliques il s’agit en fait de la projection d’une forme
de Cram selon un axe oblique.

Représentation en perspective du cyclohexane

2) Structure de quelques molécules


H

110pm

C 109°

H
H

b)L’éthane
H H

154pm
109pm
C C

H H
H H H

57
c) l’éthéne

H 134pm H
𝜎

C C
π
H H

d)l’acétylène e) le benzène
H
180°

109pm
H C C H 120°
H
π H
120pm Y

140pm

H
molécule linéaire carbone digonal H

H
II –LES ISOMERES

1. Définition
En chimie organique, on parle d'isomérie lorsque deux molécules possèdent la même formule brute mais ne sont pas
superposables .lls ont des formules semi-développées , des formules développées ou des représentations spatiales
différentes. Ces molécules, appelées isomères, ont des propriétés physiques, chimiques ou biologiques différentes.

2. Isomérie de constitution
Des isomères de constitution différent par l’ordre ou la nature des liaisons qui lient les atomes entre eux.
a) Isomérie de chaîne
L'isomérie de chaîne désigne les isomères qui diffèrent par leur chaîne carbonée (squelette). Ces isomères sont
caractérisés par leurs propriétés chimiques identiques et propriétés physiques différentes.

Exemple
CH3 –CH2–CH2 –CH3 CH3 –CH–CH3
|
CH3
n-butane méthylpropane

b) Isomérie de position

Les isomères de position ont la même chaîne carbonée (squelette carboné) mais diffèrent par la position du
groupe fonctionnel.

58
Exemples :
CH3 –CH =CH–CH3 et
CH2 = CH–CH2 –CH3

But-2-ène but-1-ène

et
CH3 –CHOH–CH3 OH–CH2–CH2 –CH3
Propan-2-ol propan-1-ol
c) Isomérie de fonction
Les isomères de fonction ont la même formule brute mais des groupes fonctionnels différents.
O
Exemple - II CH3 –CH2–C–CH3
CH3 –CH2–CH2 –C - H et II
O
Butanal (aldéhyde) butanone ( cétone)

- But-1-ène et le cyclobutane

III –STEREOISOMERIE

Lorsqu'on considère une molécule dans l'espace à trois dimensions, de nouveaux cas d'isomérie peuvent apparaître.
On parle alors d'isomérie spatiale ou de stéréoisomérie (du grec stéréos : solide).Les stéréoisomères ont la même
formule développée mais ne différent que par la position des atomes dans l’espace. Il est nécessaire donc d’utiliser la
représentation spatiale pour les identifier.

3. Conformation
On appelle conformation les différentes formes résultantes de la rotation autour d’une liaison.
Les conformères ne diffèrent que par une rotation autour de la liaison simple.
a) Conformation de l’éthane
Considérons un modèle éclaté de la molécule d'éthane puis observons suivant l’axe carbone –carbone et
effectuons une projection de Newman .Prenons comme solide de référence l’un des groupes méthyle et faisons
tourner par rapport à ce référentiel suivant l’axe C-C. La molécule passe par une infinité de structures appelées
conformations (α varie ente 0° et 360°). On passed'une conformation à une autre sans rupture de liaisons. Deux
conformations sont remarquables : la conformation éclipsée et la conformation décalée.

-Conformation éclipsée : ∝ = 0° ou 120° ou 240° les atomes d’hydrogène des 2 carbones

H H
H H

C C
H H
H H H
H
H H
-Conformation décalée ou étoilée : α = 60° ou 180° ou 300°
H H
H
H H H
C C
H
H
H H
59
H
La conformation d’énergie la plus faible est la plus stable il s’agit de la conformation décalée.
La rotation d'un groupe méthyle par rapport à l'autre autour de la liaison simple C - C est possible car elle ne demande
pas beaucoup d’énergie. Les chocs dus à l’agitation thermique à température ordinaire suffisent. Il est donc
impossible de séparer des isomères de conformation car la même molécule se présente successivement sous une
infinité de conformations.

1) Conformation du cyclohexane
Le cyclohexane est un hydrocarbure cyclique non éthylénique de la famille des (mono)cycloalcanes de formule brute
C6H12. Le cyclohexane est utilisé comme solvant apolaire dans l'industrie chimique.
La rotation autour des liaisons C-C permet au cyclohexane d'adopter une infinité de conformations. Quand on
représente la molécule de cyclohexane en 3 dimensions, deux conformations peuvent être utilisées : « chaise » et
« bateau ».
Conformation chaise

H
H
H H
H
H
H
H
H H
H
H

Représentation simplifiée

Conformation bateau

Le passage d'une conformation chaise à l'autre dite "inversion de conformation chaise" se fait par rotation autour des
liaisons carbone-carbone et par torsion. Du point de vue énergétique, les conformations chaises sont les plus stables,
en effet à température ambiante plus de 99 % des molécules de cyclohexane sont dans cette conformation. Comme le
montre la représentation, les liaisons entre l'atome de carbone et l'atome d'hydrogène peuvent être de deux types
différents :
-Les liaisons axiales qui sont perpendiculaires au plan moyen du cycle.
60
-Les liaisons équatoriales qui sont plus ou moins situées dans le plan moyen du cycle soit un peu au-
dessus, soit légèrement au-dessous.

2 . Configuration

Deux isomères de configuration sont transformables l'un en l'autre par rupture et formation d'au moins une liaison
covalente. On distingue les stéréoisomères de configuration du type Z / E et les stéreoisomères optiques : les
énantiomères
a) Stéréoisomérie de configuration Z / E

Les configurations Z et E diffèrent de la position des groupes par rapport à la double liaison. Pour passer d’une
configuration à une autre il faut rompre les liaisons.(barrière énergétique)
Cela n'est pas possible à la température ordinaire. C’est-à -dire que le passage de la configuration (Z) à la
configuration (E) n’est pas possible par rotation autour de la double liaison C = C de la partie droite de la molécule par
rapport à la partie gauche.
Exemple :

(Z)-but-2-ène (E)-but-2-ène
Les deux produits sont donc séparables et possèdent des propriétés physiques différentes. (température d’ébullition
de fusion….
Par exemple, la température d'ébullition normale du (Z)-but-2-ène est de 3,7 °C alors que celle de l'isomère (E)-but-2-
ène est de 0,9 °C.
Autre exemple :

Tf = 131° Tf = 287°

b) Configuration optique : Enantiomères


- Carbone asymétrique : On appelle carbone asymétrique note C* un carbone tétraédrique
dont les quatre substituants sont tous différents.

exemple
CH3 butan-2-ol
|
CH3 –CH2 – C* -- H
|
OH
2) Chiralité

Une molécule est chirale si elle n’est pas superposable à son image dans un miroir. C’est le cas, notamment,
d’une molécule possédant un atome de carbone asymétrique Les 2 stéréoisomères, images non superposables, sont
appelés énantiomères.

61
En classe de première le seul cas de chiralité à envisager est celui des molécules
possédant un atome de carbone asymétrique. En réalité, il existe d'autres cas, hors programme.

Exemple : La molécule de butan-2-ol possède un atome de carbone asymétrique. Elle est donc chirale et admet deux
stéréoisomères de configuration appelés énantiomères (ou isomères optiques). Ces énantiomères sont images l’un de
l’autre dans un miroir et non superposables

Deux énantiomères ont des propriétés physiques identiques seule l’activité optiques permet de les séparer.
Cependant certaines réactions biochimiques sont valables en fonction des énantiomères. C’est le cas de la fabrication
de certains médicaments.

Autre exemple

Exercice I
On dispose d’un alcool à chaîne saturée de formule C xHyO contenant 64,48% en masse de carbone.
1) Exprimer y en fonction de x.
2) Déterminer la formule brute de l’alcool.
3) Déterminer les formules développées possibles correspondant à cette formule brute puis les nommer.
4) Déterminer parmi ces isomères deux isomères de position, de chaînes et de fonction.
5) Quel isomère contient un carbone asymétrique ? Représenter les énantiomères correspondants
6) L’alcool A provient de l’hydratation d’un alcène B au cours de laquelle on obtient un composé unique A. Ecrire
la formule semi-développée de A et B. L’alcène B présente t-il la stéréoisomérie Z /E .Si oui représenter les
stéréoisomères Z et E
62
Exercice n°2
1) Nommer les composés suivants
b)
CH3-CH2 –CH = C—CH2-CH3
|
a) C2H5
CH3
|
CH3-CH2 –C = CH—CH2-CH3
e) O c) O d)
II CH3 II CH3-CH2 – CH —CH2-CH3
CH3 – C—O –CH2-CH3 CH3-CH – C-- CH3 |
2) Quel co Cl
|
C2H5

2)Ces composés présentent t-il la stéréoisomérie Z /E ? représente les stéréoisomères


correspondants
3)Quel composé présente une énantiomérie ? justifier puis représenter les énantiomères .
Exercice n°3

On considère la représentation de Newman d’un composé A et la représentation en perspective d’un composé B

C2H5 OH
CH3
A) OH CH3 B)
C2H5 H H
H H C3H7
.
1) Ecrire la formule semi-développée de A ; donner son nom ; puis le représenter en perspective.
2) B est-elle chirale ? justifier puis le représenter suivant la projection de Newman.

1.
1) Quelles différences faites vous entre conformation et configuration ?
2) Une molécule superposable à son image dans un miroir plan est t-elle chirale ? Justifier.
3) Répondre par « vrai » ou « faux »
4)a) Deux énantiomères diffèrent par la position d’un même groupe fonctionnel le long de la chaîne.
b) Deux isomères de constitution ne sont généralement pas séparables.
c) Dans l’isomérie de conformation, le passage d’une conformation à une autre nécessite toujours la rupture de
liaison de covalence.
-1
2. Un composé organique de formule générale CnH2nO a une masse molaire M =72g.mol
1)Déterminer sa formule brute.
2)Ecrire les formules semi-développées de deux isomères de chaînes ; de position et de constitution.
3. On considère la formue semi-développée du composé suivant :

C2H5 O H O
│ II │ II
CH3 –C –CH2 –C –C –CH2 –C-OH
│ │
Cl OH

1) Citer les fonctions chimiques présentes dans la molécule.


2) Réproduire la formule semi-développée de cette molécule puis identifer par * les carbones asymétriques.

63
4. 1)Ecrire les formules semi-développées des composés suivant :

a) 3-méthylbutan-2-ol b) 3-éthyl-4-méthylpentan-3-ol
c) oxyde d’éthyle et de propyle d)1,2-dichloroéthène
e) 2-éthyl-3-méthylpentanal f) 3-méthylbutanoate d’éthyle
g) hex-3-ène i) 2-méthylbutan-2-ol
2) Identifier par des lettres les isomères de fonction ; de chaine ; et de position.
3) Quel(s) composé(s) présente(nt) une stéréoisomérie Z / E ?
4) Quel(s) composé(s) est une molécule chirale ?

5. Représenter en perspective les énantiomères des molécules suivants.


1) 1-bromo-1-chloroéthan-1-ol b) Acide 2-hydroxypropanoïque
c)1,2-dichloropropane

6. Ecrire les formules semi-développées de tous les isomères des composés suivants puis les nommer.(tenir compte
de la formation d’un cycle) . Identifier celles qui présentent un ou des carbones asymétriques
1) C3H6Br2 b) C3H6BrCl c) C4H8O

7.
On donne les représentations des molécules selon Newman
CHO Cl CHO
O
OH C2H5 H CH3 C2H5 OH

H H CH3
CH3 CH3 H

CHO Cl CHO

CH3 CHO
Cl
CH3 H CHO OH
CH3 H

Cl CH3
H CH3
H CH3

Cl C2H5
Cl
1) Quelles sont celles qui sont énantiomères ?
2) Quelles sont celles qui sont chirales ?
3) Quelles sont les isomères de conformation ?
4) Pour chaque composé donner sa représentation en perspective
8.
C3H7 C2H5
OH OH OH 5 CH3

H H
CH3 H
CH3
CH3 C2H5
OH C3H7
C2H5 CH3
5
5

1) Ecrire les formules semi-développées de ces composés puis les nommer.


2) Donner la représentation de Newman de ces composés.
3) Parmi ces molécules quelles sont celles qui sont chirales

9. On considère la représentation de Newman d’un composé A et la représentation en perspective d’un composé B


64
B)
A)

1)Ecrire la formule semi-développée de A ; donner son nom ; puis le représenter en perspective.

2)B est-elle chirale ? justifier puis le représenter suivant la projection de Newman

Exercice I
1)Exprimons y en fonction de x : y =2x+2
2)Formule brute ;
12𝑥 𝑀 14𝑥+18
M = 12x+y+16 = 12x+2x+2+16 =14x+18 or = = => 1200x = 64,68(14x+18)
%𝐶 100 100
X =4 soit C4H8O.
3)Formules semi-développées possibles :
Alcools

CH3 –CH2 –CH2 –CH2OH CH3 –CHOH –CH2 –CH3

Butan-1-ol butan-2-ol

CH3 –COH–CH3
CH3 –CH–CH2OH
|
|
CH3
CH3
Méthylpropan-1-ol méthylpropan-2-ol

Ether-oxyde
CH3 –O-CH2 –CH2 –CH3 oxyde de méthyle et de propyle
CH3 –CH2 -O –CH2 –CH3 Oxyde de diéthyle

CH3 –CH– O –CH3Oxyde de méthyléthyle et de méthyle


I
CH3

|
4)Le butan-1-ol et le butan-2-ol sont des isomères de position ;le butan-1-ol et le méthylpropan-1-ol sont des isomères
CH3
de chaîne.Le butan-1-ol et l’oxyde de diéthyle sont des isomères de fonction.

5)Celui qui présente un carbone asymétrique est butan-2-ol


OH
OH

H
|
CH3 –C*–CH2 –CH3 C* C
| H H
OH CH3CH2
CH2CH3
L’alcène A est le but-2-ène CH3 CH3
6)A est donc un alcène symétrique : il présente la stéréoisomérie Z / E
65
Exercice n°2.
1) nommonsles composés :
a) 3-éthylhex-3-ène b) 3-méthylhex-3ène
c)3-méthylpentan-2-one d) 3-chlorohexane
e)Ethanoate d’éthyle
2) le compose b) représente la stéréoisomérie Z / E

CH3- CH2 CH2 –CH3 H CH2 –CH3


C C C C
Z
H (Z) CH3 CH3-CH2 ( E ) CH3
3)Le 3-méthylpentan-2-one présente un carbone asymétrique doncil donne lieu à deux énantiomères.
H O C0-CH3
| II CO-CH3
CH3 –C*–C–CH3
|
C2H5

C* C

H
H
CH3CH2
CH2CH3
CH3 CH3

Exercice n°3
CH3 H

1) CH3
| CH3
CH3-CH2 –C – CH -CH3
I |
H OH H
OH
3-méthylpentan-2-ol C2H5
2) La molécule est chirale car elle comporte un carbone asymétrique

C2H5 H OH C 2H5
| I
H–C – C*- OH
I |
H C3H7 CH3
H
H
C3H7
66
CHAPITRE VII : LES REACTIONS D’OXYDOREDUCTION EN SOLUTION AQUEUSE
I-REACTION ENTRE LE ZINC ET LES IONS CUIVRE

1.Expérience
Mettons de la poudre de zinc dans une colonne en verre. Versons sur la poudre une solution de sulfate de cuivre II.
Attendre quelques instants puis filtrons, et ajoutons au filtrat obtenu une solution d’hydroxyde de sodium (soude).
2. Observation
Nous constatons sur la poudre de zinc un dépôt rouge d’aspect métallique. C’est du métal cuivre Cu. Le liquide
2+
initialement bleu, est devenu incolore, les ions cu ont disparu du filtrat.On observe un précipité blanc, soluble dans
2+
un excès de soude.Nous reconnaissons l’ion Zn .Seul l’ion métallique envisageable dans le filtrat.
3. Interprétation
a)Oxydation du zinc
Chaque atome de zinc a perdu 2 électrons on dit que le zinc métal a été oxydé en ion zinc.La demi-équation de la
réaction est :

2+ –
Zn Zn + 2 e
Une oxydation est une perte d’électron(s)
b) Réduction de l’ion cuivre
Chaque ion cuivre(II) a capté 2 électrons, on dit que l’ion cuivre a été réduit en métal cuivre.
La demi-équation de la réaction est :
2+ -
Cu + 2 e Cu
Une réduction est un gain d’électrons
c)Réaction d’oxydoréduction
Il y’a eu un transfert d’électron entre l’atome de zinc et l’ion cuivre.
2+ -
Zn Zn + 2e
2+ -
Cu + 2 e Cu
2+ 2+
Zn + Cu Zn + Cu
Une réaction d’oxydoréduction résulte d’un transfert d’électrons entre deux espèces chimiques.
4. Conclusion
Le métal zinc ayant été oxydé par l’ion cuivre(II).L’ion cuivre II est un oxydant.
A l’inverse l’ion cuivre(II) ayant été réduit le métal zinc est un réducteur
-Un oxydant est une espèce chimique capable de capter des électrons
-Un réducteur est une espèce chimique capable de céder des électrons

+
II- COUPLE H3O / H2
1) Réaction entre une solution d’acide chlorhydrique et des métaux
a)Expérience
Dans 4 tubes à essais, mettons respectivement un peu de grenaille de zinc, d’aluminium de limaille de fer et du cuivre.
Versons de l’acide chlorhydrique dans chaque tube.
b) Observation
‘’ ’’
On observe un dégagement gazeux dans les tubes contenant le fer, le zinc et l’aluminium, ce gaz aboie a l’approche
d’une flamme :Il s’agit du dihydrogène. Lorsqu’on ajoute de la soude dans les tubes ayant réagi on observe :Avec le
fer la formation d’un précipité verdâtre avec l’aluminium et le zinc la formation d’un précipité blanc.
c)Interprétation
-Oxydation du métal
2+ -
Zn Zn + 2e
2+ -
Fe + 2e Fe
3+ -
Al Al + 3e
+
-Réduction des ions H3O
+
Dans chaque cas les ions H3O captent deux électrons pour donner du dihydrogène et de l’eau.
+ -
2 H3O + 2e H2 + 2H2O
On obtient les équations suivantes
+ 2+
Zn + 2 H3O Zn + H2 + 2H2O

67
+ 2+
Fe + 2 H3O Fe + H2 + 2H2O
+ 3+ 3
Al + 3 H3O Al + H2 +3 H2O
2
Ces équations sont des équations de réactionsd’oxydoréduction.

2. Existence du couple H3O+ / H2


+ -
De la réaction 2 H3O + 2e H2 + 2H2O
+
H3O est l’oxydant du couple et H2 est le réducteur conjugué
+
Le couple H3O / H2 est un couple oxydant réducteur
+
3) Condition pour que le couple H3O réagisse avec un métal
L’acide chlorhydrique réagit avec le fer, l’aluminium, le zinc, mais est sans action sur le cuivre, seuls les métaux plus
+
réducteurs que le dihydrogène réagit avec l’ion H3O

III-COUPLE OXYDANT REDUCTEUR Mn+ / M

1. Couple Cu2+ / Cu

a)Expérience

Plaçons une spirale de cuivre dans une solution de nitrate d’argent initialement incolore.

b) Observation

On constate que quelques instants après la partie immergée se recouvre d’un dépôt noir c’est de l’argent
métallique .Laissons la réaction se dérouler pendant 30mn environ, on observe des arborescences d’argent (arbre de
2+
diane) se développées tandis que la couleur bleue caractéristique des ions Cu est apparue

c))Interprétation

Le cuivre a été oxydé


2+ -
Cu Cu + 2e

L’ion argent a été réduit


+ -
Ag + e Ag soit
2+ -
Cu Cu + 2e
+ -
2Ag + 2e Ag
On obtient
+ 2+
Cu + 2Ag Cu +2Ag
oxydation

Cu + 2Ag+ Cu2+ +2Ag

réduction

2) Généralisation
2+ 2+
La réaction d’oxydoréductionZn + Cu Cu + Zn a mis en jeu deux couples oxydant
2+ 2+
réducteurs :le couple 1 est Cu / Cu et le couple 2 est Zn / Zn
2+
L’oxydant du couple 1, cu , a réagi sur le réducteur du couple 2, Zn ; de même la réaction d’oxydoréduction
+ 2+ 2+
Cu + 2Ag Cu + 2Ag a mis en jeu deux couples oxydant réducteurs :le couple Cu / Cu et couple
+
Ag / Ag.
n+
Plus généralement, la réaction entre un métal M et un ion métallique M résulte d’un transfert d’électrons du
n+
réducteur du couple M / M
2+
Dans l’expérience précédant avec le zinc on remarque que l’ion Cu pouvait être réduit
2+ -
Cu + 2e Cu
Et dans cette expérience Cu est oxydé
2+ -
Cu Cu + 2e

68
Pour résumer les 2 possibilités dans l’écriture d’une demi-équation d’oxydoréduction on utilise 2 flèches.
2+ -
Cu + 2e Cu
oxydant réducteur

d) Conclusion
L’ion cuivre(II) et le métal cuivre constituent les deux formes d’un couple oxydant réducteur
2+
Le couple est noté Cu / Cu
n+
La demi-équation électronique associée au couple M / M est :
n+ -
M + ne M
Plus généralement un couple Ox / red est le siège d’une équation réversible
-
Ox + ne réd
n+
Dans la représentation M /M ou Ox / réd l’oxydant est a gauche et le réducteur a droite

IV) CLASSIFICATION DES COUPLES Ox / Réd

1. Couple Ag+/ Ag et Cu2+/ Cu

Plongeons une lame de cuivre dans une solution contenant des ions argent. On constate une réaction entre le cuivre
et ces ions argent
+ 2+
2Ag + Cu 2Ag + Cu

Plongeons un fil d’argent dans une solution de sulfate de cuivre(II) nous n’observons aucune réaction.
Nous remarquons que les deux réducteurs Cu et Ag n’ont pas la même aptitude à donner des électrons. On dit que le
+
métal cuivre Cu est un réducteur plus fort que le métal Argent. Aussi l’ion Ag est un oxydant plus fort que l’ion cuivre
2+
Cu la réaction a lieu entre les 2 formes plus forts des couples en présence.

Oxydant
le plus Ag+ Ag
fort

Cu2+ Cu Réducteur le
plus fort

2Ag+ + Cu → Cu2+ + 2Ag


Oxydant le plus réducteur le oxydant le réducteur le plus
plus faible faible
Fort plus fort

2.Le couple Cu2+/ Cu et Zn2+/Zn


2+
Nous avons constaté que le métal zinc réduit Cu selon l’équation
2+ 2+
Zn + Cu Zn + Cu

Mais lorsqu’on plonge une lame de cuivre dans une solution de sulfate de zinc nous n’observons aucune réaction. Le
2+
métal zinc Zn est un réducteur plus fort que le métal cuivre Cu et l’ion Cu est un oxydant plus fort que l’ion zinc
2+
Zn

Oxydant
le plus Cu2+ Cu
fort

Zn2+ Zn Réducteur le
plus fort 69
Des deux couples précédant on obtient une ébauche de classification

Le métal Zinc Zn est un réducteur plus fort que le métal Cuivre Cu qui est plus fort que le métal argent Ag aussi l’ion
+ 2+ 2+
argent Ag est plus fort que l’ion cuivre Cu qui est plus fort que l’ion zinc Zn

Pouvoir Oxydant
croissant
Ag+ Ag
Cu2+ Cu

Zn2+ Zn

3. Prévisions des réactions Pouvoir Réducteur


croissant
a)Règle du gamma
L’étude nous a montré qu’une réaction d’oxydoréduction n’est possible que si l’oxydant ox1 d’un couple est plus fort
que l’oxydant ox2 d’un autre couple
Ox1 + Réd2 Réd1 + Ox2
Dans la classification il faut que le couple Ox1/ Red1 soit au-dessus du couple Ox2 / Red2
En reliant par un trait continu les deux réactifs (Ox1 puis Red2) aux deux produits (Ox2 puisRed1) nous dessinons la
lettre grecque (gamma) 𝛾 d’où la règle du gamma.

Ox1 Réd1

Ox2 Réd2

b) Prévision des réactions


La classification des couples redox établie expérimentalement, permet de prévoir la réaction qui se produit
naturellement entre deux couples grâce à la règle du gamma (γ).

Pouvoir
Oxydant 3+ Au
Au
croissant
2+
Pt Pt
+
Hg Hg
2+
Pd Pd
+
Ag Ag
2+
Cu Cu
+
H3O H2

Pb
2+ Pb

2+
Sn Sn

2+
Ni Ni

2+
Fe Fe

2+
Zn Zn 70
Pouvoir
Al
Al
3+ réducteur
croissant
+
-Exemple : réaction entre l’ion H3O le métal fer et l’or

Au3+ Au
H3O+ H2

H3O+ H2
Fe2+ Fe

+
Les ions H3O peuvent oxyder le fer l’équation de la réaction est :

2H3O+ + Fe H2 + 2H2O + Fe2+


+
Les ions H3O ne peuvent oxyder le métal or car ce dernier est placé au dessus du dihydrogène dans la classification.

Exercice n°1

On plonge une lame d’aluminium bien décapée dans une solution de sulfate de cuivre II. Au bout de plusieurs jours,
on observe un dépôt rouge sur la partie immergée et la solution est décolorée.
1) Quelle est l’espèce qui a été réduite ?Quelle est celle qui a été oxydé?
2) Ecrire les deux demi-équations correspondant à l’oxydation et à la réduction ainsi que l’équation bilan de cette
réaction
Exercice n°2
+ 2+ 3+
On considère les couples H3O / H2 ; Sn /Sn et Au /Au
Dire qu’elles sont a priori toutes les réactions d’oxydoréduction possibles puis

Equilibrer chacune de ces réactions

Exercice n°3
On verse un excès d’acide sulfurique sur un mélange de poudre d’aluminium et de poudre de cuivre de masse
m = 10g
1) Ecrire la ou les équations bilan de la ou des réactions possible
-1
2) Le volume total de dihydrogène dégagé est 𝑉𝐻2 = 9.36L (mesuré dans les conditions ou Vm = 24L.mol
environ) Déterminer la composition du mélange
-1 -1
Donnée : MAl = 27g.mol MCu =63,5g.mol
Exercice n°4

On agite pendant plusieurs heures, un mélange contenant 50ml de solution de sulfate de cuivre de concentration c =
-2 -1
5.10 mol.L et 224g mg de poudre de fer.
1) Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
2) La réaction étant total, déterminer les concentrations de tous les ions métalliques dans la solution et les
masses du dépôt métallique et du fer éventuellement excédentaire
M (Fe) = 56g/mol et M(Cu) = 63,5g/mol
Exercice n°5
On introduit un excès de tournure de cuivre dans un erlenmeyer contenant un volume V = 50ml d’une solution de
+ -2 -1
nitrate d’argent de concentration Ag = 1.10 mol.l
Quelle masse m Cu de cuivre doit-on introduire pour réduire la totalité de l’ion argent ?

71
-1
Si besoin on utilisera les données des masse molaire des atomes en g.mol
Données :masses molaires en g/mol Cu :63,5 ; S :32 ; O :16 ; H :1 ; Ag :107 ,9 ; Zn :65,3 ; Fe :56
Cl : 35,5

1. ,Une réaction d’oxydoréduction se traduit par l’équation


3+ 2+
Au + Sn → Sn + Au
1) Ecrire les demi-équations électroniques traduisant l’oxydation et la réduction.
2) Quel est l’oxydant ?le réducteur ?
3) Equilibrer l’équation de la réaction.
2. Ecrire les équations des réactions a priori possibles entre les deux couples suivants)
2+ 3+ 2+ +
a) Cu / Cu et Al /Al b) Zn / Zn et Ag / Ag
+ 2+ 2+ 3+
c)H3O / H2 et Hg / Hg d) Pt / Pt et Al / Al
-3 -1
3. On verse 50ml d’une solution 10 mol.L de nitrate d’argent sur 0,5g de poudre de zinc.
On observe un dépôt métallique sur le zinc.
1)Ecrire l’équation bilan de la réaction observée.
2)Quel est le réactif introduit en quantité excédentaire ?justifier la réponse.
3)Quelle est la quantité d’électrons échangée (exprimée en mol) entre le réducteur et l’oxydant.
-1 3
4. On considère une solution de chlorure de cuivre(II) de concentration 0,75mol.L , on prélève 100cm auquel on
ajoute 2,5g de poudre de zinc et on agite. Calculer la composition de la solution quand l’équilibre est établi, c’est-à-
dire quand la réaction est terminée. Quelle est la quantité d’électricité échangée au cours de la réaction ?quelle est la
masse du cuivre formé ?

5. On introduit un morceau de fer de masse m = 2,10g dans 100ml d’acide chlorhydrique de concentration molaire
-1
C=1mol.L .Quand le dégagement gazeux cesse, on filtre, puis on dose la solution par une solution de soude molaire.
Le virage de l’indicateur se produit quand on a versé v=40mL de soude.
Montrer que le fer n’était pas pur (on suppose que les impuretés ne sont pas attaquées par l’acide) puis calculer le
pourcentage en masse d’impureté de l’échantillon (MFe=56g/mol)
6. Une masse de 10g d’un mélange de poudre de cuivre, d’aluminium et de fer est attaquée par une quantité
suffisante d’acide chlorhydrique
1) Quelles sont les réactions qui se produisent
2) On recueille V=6,38L de dihydrogène (volume mesuré dans les CNTP) et un solide de masse m=2,5g
.Déterminer la composition massique du mélange.
3
7. On dispose d’une solution de chlorure d’étain(II) ; on verse 20cm dans deux béchers. Dans le premier on ajoute un
peu de soude concentrée ; un précipité blanc se forme. Dans le deuxième on ajoute de la limaille de fer et on
maintient une agitation régulière. Au bout de quelques minutes on arrête l’agitation et on ajoute un peu de soude
concentrée : un précipité vert se forme.
1) Interpréter ces observations. Ecrire les équations bilan correspondantes.
2) Peut-on a l’aide des faits précédents et de la classification électrochimique des métaux, prévoir ce que l’on
observera si l’on plonge une plaque de zinc dans une solution de chlorure d’étain(II) ?une plaque d’étain dans une
solution de chlorure de zinc ?
3
8. On introduit de la poudre de zinc dans 200cm d’une solution aqueuse de sulfate de cuivre, de concentration
0,1mol/L
2+
1) Calculer la masse de zinc nécessaire a la réduction de tous les ions Cu
2+
2) Calculer la masse de cuivre formé ainsi que la concentration des ions Zn
3) Vérifier l’électroneutralité de la solution.
9. Au cours d’une expérience, un groupe d’élèves note les observations suivantes :
-une lame d’argent plongée dans une solution de chlorure d’or(AuCl3) se recouvre d’or.
-une lame de cuivre plongée dans une solution de nitrate(AgNO 3) se recouvre d’argent.
-une lame de fer plongée dans une solution de sulfate de cuivre(II) se recouvre de cuivre.
1) Interpréter ces différents résultats.
2) En déduire une classification suivant le pouvoir réducteur croissant des couples ion métallique/métal mis en
jeu au cours de cette expérience.
72
+
3) Sachant que l’acide chlorhydrique attaque le fer et non le cuivre, placer le couple H3O / H2 dans la classification
précédente.
4) On verse dans un bécher une petite quantité d’une solution de nitrate d’argent et on y fait barboter du
dihydrogène. Il apparait de l’argent finement divisé, noir.
a) Ecrire l’équation bilan de la réaction d’oxydoréduction qui s’est produite.
b) Préciser les espèces oxydée et réduite.
5) Sachant que le dihydrogène a été préparé par action de l’acide chlorhydrique sur le zinc avec un rendement de
100°/° ; le dihydrogène formé réagit avec le nitrate d’argent le reste s’échappe), Quelle masse d’argent peut-on
obtenir si on consomme 4g de zinc ?

10. Un bécher contient 55,8mg de poudre de fer et 27mg de poudre d’aluminium. On y ajoute 100ml de solution de
sulfate(II) de concentration molaire C suffisante pour faire réagir exactement la totalité de la masse de fer et
d’aluminium utilisée.
1) Préciser les couples oxydant/réducteur mis en jeu dans l’expérience.
2) Ecrire les demi-équations électroniques relatives à ces couples redox.
3) Ecrire les équations des réactions d’oxydoréduction réalisées.
4) Déterminer C
5) Calculer la masse totale de dépôt métallique formé.
6) Quelles sont les concentrations volumiques des ions métalliques associés respectivement au fer et à
l’aluminium ?
3
11. On réalise une solution de sulfate(II) en dissolvant 53g de cristaux bleus dans 500cm de solution.
1) Quelle est la concentration de la solution obtenue ?combien y-a-t-il d’ion sulfate et d’ion cuivre(II) par
millimètre cube?
2) On ajoute de la limaille de fer.une réaction peut-elle avoir lieu ?quelle est son équation-bilan ?quelle est la
3
masse minimale de limaille de fer a ajouter dans un bécher contenant 50cm de la solution précédant si l’on veut faire
disparaitre la couleur bleue de la solution ?
3) Quelle est la quantité de matière d’électrons échangés ? Quelle est la quantité d’électricité correspondante?
Pendant combien de temps faut-il faire circuler un courant de 0,5A pour mettre en jeu la même quantité d’électrons ?
Donnée : les cristaux bleus ont pour formule :CuSO4,5H2O
12.
I. On plonge un clou de fer de masse m= 1,68 g dans une solution d’acide chlorhydrique HCl de
concentration
-1
C=2 mol. L .
1.
a) Ecrire les équations des demi réactions d’oxydation et de réduction. A2
b) déduire l’équation bilan de la réaction. A2
2. Donner les couples redox mis en jeu. A2
3. Déterminer le volume V de la solution d’acide chlorhydrique utilisée sachant que la masse du fer qui reste est 0,56
-1
g. M(Fe)= 56 g.mol .
3
II. Dans un volume V’=50 cm d’une solution de chlorure de fer (II) FeCl2 de concentration
C’= 1 mol/L, on met de l’aluminium solide en excès.
1. Ecrire l’équation bilan de la réaction d’oxydoréduction. A2
-1
2. Déterminer la masse d’aluminium attaquée. M(Al) = 27 g. mol

3
13. On dissout une masse m de nitrate d’argent(AgNO3) dans 1L d’eau. On effectue un prélèvement de 100cm de la
solution obtenue dans lequel on plonge une lame de cuivre.
1) Ecrire l’équation-bilan de la réaction qui s’effectue.
+
2)Calculer la concentration des ions Ag , si on suppose que la réaction est totale et que le dépôt d’argent est de
2,16g.
3) En déduire la valeur de la masse m de nitrate d’argent.
2+
4)Calculer la concentration des ions Cu formés.
Une lame de plomb plongée dans la solution obtenue après filtration se recouvre d’un dépôt rougeâtre.
5)quelle est la nature de ce dépôt ?calculer sa masse.
6)Ecrire l’équation-bilan de la réaction qui s’effectue.

73
7)classer les oxydants et les réducteurs de ces trois couples par force croissante.
On donne : M(Ag)=108g/mol ; M(N)=14g/mol ; M(O)=16g/mol ; M(Pb)=207g/mol; M(Cu)=63,5g/mol.

13. On donne la classification électrochimique de quelques composés par pouvoir réducteur croissant :

Cu H2 Fe Zn Al

1) Préciser ce qui peu se produire quand on plonge respectivement :


a)Une lame de cuivre dans une solution de nitrate d’aluminium.
b)Une lame d’aluminium dans une solution de nitrate de zinc.
c)Une lame de fer dans une solution d’acide chlorhydrique.
2) Une poudre métallique finement broyé de masse m = 1,194g contient du zinc et d’aluminium de masse respective
m1 et m2 cette poudre est attaquée par un excès d’une solution d’acide chlorhydrique .Après la réaction le
gaz dégagé occupe dans les CNTP un volume V = 0, 96L
a)Ecrire les équations bilans des réactions qui ont lieu.
b)Déterminer m1 et m2 .
c)En déduire la composition centésimale massique de la poudre .
d)Calculer la concentration minimale d’une solution d’acide chlorhydrique de volume V = 100mL
pouvant faire disparaître le mélange.

14. On mélange un volume V1 = 20mL d’une solution (S1) incolore de peroxyde de dihydrogène H2O2 ( eau
oxygénée) de concentration C1 = 0,2 mol/L avec un volume V2 = 30mL d’une solution S2 incolore d’iodure de
potassium de concentration C2 =0,2mol/L .On ajoute au mélange quelques mL d’une solution concentrée d’acide
sulfurique H2SO4 en excès ; on agite le mélange obtenu. Au bout de quelques instants de la couleur brune se forme
progressivement indiquant la formation de diiode I2 accompagné d’eau.
1) Quels sont les couples redox mis en jeu ?
2) Ecrire la demi-équation de chacune des demi-réactions.
3) Déduire l’équation bilan de la réaction redox.
4) Déterminer la masse de diiode formée. M ( I) = 127g / mol
16.
2+ 2-
I- Une lame de fer, plongée dans une solution de sulfate de nickel (Ni +SO ) se recouvre d'un dépôt métallique.
4
1) Quels sont les couples redox qui interviennent
2) Ecrire l'équation-bilan de la réaction qui a eu lieu.
3) Quand on plonge une lame de plomb dans une solution de sulfate de nickel, il ne se passe rien.
A partir de ces deux observations expérimentales, classer les trois couples redox concernés par ordre croissant du
pouvoir réducteur.
II- Des clous de fer ont une masse m = 10 g. On les place dans un bêcher et on leur ajoute un volume V = 10 mL
d’une solution d’acide chlorhydrique de molarité C inconnue. On observe un dégagement de dihydrogène (H ) et la
2
solution devient légèrement verdâtre. Lorsque le dégagement de dihydrogène s’arrête on fait sortir les clous, on les
sèche et on mesure leur masse. On trouve m’ = 9,44 g.
1) Ecrire l’équation de la réaction qui a eu lieu et montrer que c’est une réaction d’oxydoréduction. Préciser les
couples redox qui interviennent.
2) Calculer le volume de dihydrogène dégagé.
3) Déterminer la molarité C de la solution d’acide chlorhydrique utilisée.
On donne :
-1 -1
• la masse molaire atomique du fer : M = 56 g.mol . • Le volume molaire des gaz : V = 22,4 L.mol .
Fe m

Exercice n°1

74
2+
1) l’espèce chimique qui a été réduitest l’ion Cu c’est l’oxydant, le métal Al aluminium a été oxydés c’est le
réducteur.

2) Les demi-équations électriques ;


3+ -
Oxydation Al Al + 3e
2+ -
Réduction Cu + 2e Cu

Pour équilibrer le transfert électronique, il faut multiplier la première par 2 et la deuxième par 3.
3+ -
2Al 2Al + 6e
2+ -
3Cu + 6e 3Cu
2+ 3+
3Cu + 2Al 3Cu + 2Al

Exercice n°2
Au3+ Au

H3O+ H2

Sn2+ Sn

On peut prévoir les réactions suivantes :


Au
Au3+
1) Le dihydrogène peu réduire l’ion or
3+ -
×2 Au + 3e Au H3O+ H2
+ e-
×3 H2 + 2H2O 2H3O + 2

3+ +
2Au + 3H2 + 6H2O 2Au + 6H3O

2) L’ion hydronium peut oxyder le nickel


+ - H3O+ H2
2H3O + 2e H2 + 2H2O
2+ -
Ni Ni + 2e
+ 2+
2H3O + Ni → H2 + Ni + 2 H2O
3) Le nickel peut réduire l’ion or
Ni2+ Ni

Au3+ + 3 e- Au Au
Au3+
Ni Ni2+ +2 e-
--------------------------------------------------
3+ 2+
2Au + 3Ni → 2Au + 3Ni Ni2+ Ni

Exercice n°3
+ 3+
1) inventaire des couples oxydant réducteur mis en jeu H3O / H2 ; Al /Al ;

Seul l’aluminium est oxydable par l’ion hydronium donc :


+
2H3O + 2e
-
2H2O + H2 ×3
Cu2+ Cu

Al Al
3+
+ 3e
-
×2 H3O+ H2
+ 3+
6H3O + 2Al 6H2O + 3H2 + 2Al Al3+ Al
2) l’acide sulfurique étant en excès, tout l’aluminium a été oxydé.

75
Quantité de dihydrogène formée
𝑉𝐻 2 9,36
𝑛𝐻2 = = = 0,39 mol
𝑉𝑚 24
𝑛𝐻2 𝑛𝐴𝑙 2×𝑛𝐻2 0,39×2
= => nAl = = = 0,26 mol
3 2 3 3
Calculons la masse de l’aluminium
mAl = nAl × MAl = 0,26 × 27 = 7g
m = mCu + mAl ; mCu = 10 - 7 = 3g

Exercice n°4
2+ 2+
1) le couple Cu / Cu étant au dessus du couple Fe / Fe, nous aurons
2+ 2+
Fe + Cu Fe + Cu
2) quantité de matière de réactifs en présence
2+ 2+ -2 -3 -3
nCu = Cu × V = 5.10 × 50.10 = 2,5.10 mol
𝑚 0,224 -3
nFe = = = 4.10 mol
𝑀 56
2+ 2+ -3
Il y’a plus d’atomes de fer que d’ion Cu donc tous les ions Cu vont disparaitre en formant 2,5.10 mol de cuivre
-3 2+
métal et 2,5.10 mol d’ions Fe et en laissant en excès
-3 -3 -3
4.10 – 2,5.10 = 1,5.10 mol de fer
-3
On en déduit la masse du dépôt de cuivre m Cu = nCu × M(Cu)= 2,5.10 × 63,5
mCu = 0,159g
La masse de fer excédentaire sera
-3
mFe = nFe × M(Fe) = 1,5.10 × 56 = 0,084g
2+ 𝑛𝐹𝑒2+ 2,5.103 -2 -1
La concentration de l’ion [Fe ] = = = 5.10 mol.L
𝑉 50.10−3
Exercice n°5
Le cuivre réduit l’ion argent selon la réaction d’équation.
+ 2+
2Ag + Cu → 2Ag + Cu
Soit nAg+ la quantité d’ion argent introduite dans l’erlenmeyer.
La quantité maximale de cuivre n(Cu ) pouvant réagir est :
𝑛𝐴𝑔+
n (Cu) =
2
+ 𝑛𝐴𝑔+ + + 𝑚𝐶𝑢
Par définition[ Ag ] = d’où n(Ag ) = [Ag ] . V ; D’autre part n(Cu )=
𝑉 𝑀𝐶𝑢

𝑚𝐶𝑢 [𝐴𝑔+ ] .𝑉
On obtient la relation =
𝑀𝐶𝑢 2
+ 𝑉
mCu = MCu [ Ag ] .
2
-2 50 -3 -2
AN: mCu = 63, 5 × 1.10 × × 10 = 1, 6.10 g
2

76
CHAPITRE VIII : LES POTENTIELS D’OXYDOREDUCTION
I –LA PILE DANIELL

1.Constitution

a)Pile Daniell constituée avec un pont salin

La pile Daniell est constituée de deux compartiments


2+
1) Une lame de cuivre plongeant dans une solution contenant des ions cuivre Cu
2+
2) Une lame de zinc plongeant dans une solution contenant des ions zinc Zn
Un point salin appelé pont électrolytique est constitué par un tube en U rempli d’une solution riche en sel de
potassium il permet le contact des deux solutions.
b)Pile Daniell utilisant un vase poreux
Dans ce cas les deux solutions sont séparées par une vase poreuse sans que les deux solutions ne se mélangent et
permet ainsi le contact entre les deux solutions.

Cu
Zn

Vase poreux
Solution
2+ 2+
Zn +SO4
Solution de Cu2++SO42-

c)Convention et définition

Ce dispositif constitue une pile dont le pôle négatif est l’électrode de zinc et le pole positif l’électrode de cuivre il peut
être représenter :

Zn Cu
Zn2++SO42- Cu2++SO42-

La barre simple │ symbolise la séparation entre l’électrode métallique et la solution. La double Barre ¦¦ symbolise
la jonction par le pont électrolytique. Le pole négatif est placé à gauche. La pile est constituée de deux demi-
2+ 2+
piles :Zn │Zn ¦¦ et Cu │ Cu ¦¦ . Une demi-pile comporte un couple oxydant -réducteur
2.Fonctionnement
Dans les conducteurs métalliques qui constituent les électrodes et dans le circuit extérieur de la pile ; les porteurs de
charge sont les électrons qui quittent l’électrode de zinc pour se diriger vers l’électrode de cuivre.

77
Dans les deux béchers et dans le pont de jonction ; les porteurs de charges sont les ions. Les anions qui tendent à
passer dans le bécher contenant la solution de sulfate de Zinc tandis que les cations tendent à passer dans celui qui
contient la solution de sulfate de cuivre.
Chaque demi-pile est le siège d’une réaction électronique
A l’électrode de zinc :
Zn Zn2+ +2 e–
A l’électrode de cuivre 2+ -
Cu +2e Cu
2+ 2+
Or dans la classification électronique la réaction naturelle entre les couples Cu / Cu et Zn / Zn est l’oxydation du
métal zinc par les ions cuivre suivant la règle de 𝛾

Les demi- réactions qui se produisent dans chacun des cas donnent :
Cu2+ Cu

2+ -
A l’électrode de cuivre : Cu +2 e → Cu
Zn2+ Zn 2+ -
A l’électrode de Zinc Zn→ Zn +2e
2+ 2+
Bilan Cu + Zn → Cu + Zn

Le bilan des transformations qui se déroule lorsqu’une pile fonctionne est la réaction naturelle entre les
2+ 2+
couplesCu / Cu et Zn / Zn

II-LA FORCE ELECTROMOTRICE (f. é. m) D’UNE PILE


1.Rappels sur la mesure de la f. é. m
Aux bornes d’une pile la caractéristique UPN = f (I ) est une droite d’ordonnée à l’origine E appelée f.é.m de la pile ou
force électromotrice de la pile UPN = E – r I .La f.é.m est donc la tension maintenue entre les bornes P et N en circuit
ouvert.
2.Méthode de classification de quelques couples oxydants réducteurs
2+ 2+
Considérons la pile Zn │Zn ¦¦ Cu │Cu : le pôle positif de la pile est l’électrode de cuivre et le pôle négatif ;
l’électrode de zinc. Dans la classification des couple ; le cuivre appartient à un couple placé au dessus de
celui du Zinc.
E1 = VCu – VZn = 1,08 V
2+ +
Considérons la pile Zn │Zn ¦¦ Ag │Ag : le pôle positif de la pile est l’électrode d’argent et le pôle négatif ;
l’électrode de zinc. Dans la classification des couples ; l’argent appartient à un couple placé au dessus de
celui du Zinc.
E2 = VAg – VZn = 1,54 V
2+ +
Considérons la pile Cu│Cu ¦¦ Ag │Ag : le pôle positif de la pile est l’électrode d’argent et le pôle négatif ;
l’électrode de cuivre. Dans la classification des couples ; l’argent appartient à un couple placé au dessus de
celui du cuivre.
E3 = VAg– VCu = 0,46 V
Le pôle positif d’une pile est constitué par le métal placé le plus haut dans la classification périodique.
On remarque E2 =E1 + E3 =( VAg – VCu ) +( VCu – VZn )
Lorsqu’une pile débite :
La demi-pile correspondant au pôle positif est le siège d’une réduction
La demi-pile correspondant au pôle négatif est le siège d’une oxydation
3-Classification quantitative des couples oxydants réducteurs
On peut reprendre la classification des métaux en constituant des piles on relie les deux réducteurs par un voltmètre
et on lit la différence de potentiel qui s’établit.
2+ 2+
Exemple :Considérons la pile constituée par : Pb │Pb ¦¦ Cu │Cu
L’électrode de plomb est immergée dans une solution de nitrate de plomb et celle du cuivre est immergée dans une
solution de sulfate de cuivre. On utilise un pont à nitrate de potassium.
2+
On note que la f.é.m. est E = 0,47V = VCu–VPb=> VCu> VPb donc il faut Cu /Cu placer au dessus de
2+
Pb / Pb
n+
Ainsi lorsqu’on constitue une pile en associant deux demi-piles de type M / M le pôle positif de la pile est
l’électrode le moins réducteur. La mesure des f .é. m de la pile permet de classer les couples oxydant réducteur

III – ELECTRODE NORMAL A HYDROGENE

78
Il est possible de comparer tous les couples deux à deux .Il est donc de choisir un couple de référence au quel tous
+
les autres seront comparés. Le couple de référence est le H3O / H2.
Électrode normal a hydrogène est constitué d’une électrode de platine recouverte de noire de platine plongeant
-1
dans une solution d’acide chlorhydrique de concentration C = 1molL. (pH =0)
Du dihydrogène barbote dans la solution au voisinage de l’électrode sous une pression de 1 bar l’ensemble constitue
La pile standard à hydrogène appelée Electrode Normale à Hydrogène (E.N.H)
On assiste au transfert électronique

2H3O+ +2e- H2 +2H2O


+
Le couple redox mis en jeu est est H3O /H2 est l’E.N.H . par convention on choisit à toute température

𝑬𝟎 𝑯𝟐𝑶+ /𝑯𝟐 = 0

IV- POTENTIEL NORMAL D’OXYDOREDUCTION D’UN COUPLE


1.Potentiel d’oxydoréduction d’un couple
Le potentiel d’oxydoréduction 𝑬𝟎 𝑴𝒏+ /𝑴 d’un couple est la f.é.m de la pile constituée en associant la demi-pile
n+
standard à hydrogène et la demi-pile M │ M ¦¦ ; E = Vpt – VM .
Si M est un réducteur plus faible que H2 il est affecté du signe +
Si M est un réducteur plus fort que H2 il est affecté du signe –
n+
Le potentiel standard du couple M / M noté 𝑬𝟎 𝑴𝒏+ /𝑴 est le potentiel d’oxydoréduction du couple dans les
𝒏+
conditions standard [𝑴 ] = 1mol /L
2-Calcul de la f.é.m. d’une pile
La f.é.m. d’une pile fonctionnant dans les conditions standard est égale à la différence entre le potentiel standard du
couple dont l’électrode constitue le pôle positif et le potentiel standard du couple dont l’électrode constitue le pôle
négatif. E = 𝐸10 - 𝐸20
Exemple : considérons la pile plomb –argent
Conformément au tableau le métal réducteur le plus fort est le plomb. Il constitue le pôle négatif de la pile
2+ +
Pb │Pb ¦¦ Ag │Ag :
+
La f.é.m. de cette pile est E = 0,7996 – (-0,126) = 0,93 V ; E°1 = EAg /Ag = 0,7996V et
2+
E°2 = EPb /Pb = -0,126V
3.Prévision des réactions
Une réaction d’oxydoréduction est possible si elle se produit entre l’oxydant du couple dont le potentiel standard
est le plus grand et le réducteur du couple dont le potentiel standard est le plus petit
Si 𝐸10 >𝐸20 alors Ox1 + red2 → red1 + Ox1

Couple rédox Equation rédox Potentiel standard en V


+ + -
Na /Na Na + e Na -2,71
2+ 2+ -
Mg /Mg Mg + 2e Mg -2,37
2+ 2+ -
Ti /Ti Ti + 2e Ti -1,63
- -
H2O/H2 2H2O + 2e H2+ 2OH -0,828
2+ 2+ -
Zn /Zn Zn + 2e Zn -0,76
2+ 2+ -
Fe /Fe Fe + 2e Fe -0,447
2+ 2+ -
Ni /Ni Ni + 2e Ni -0,257
2+ 2+ -
Sn /Sn Sn + 2e Sn -0,1375
2+ 2+ -
Pb /Pb Pb + 2e Pb -0,126
3+ 3+ -
Fe /Fe Fe + 3e Fe -0,037
+ + -
H /H2 H +e H2 -0,00
2- 2- 2- - 2-
S4O6 /S2O3 S4O6 + 2e 2S2O3 0,08
4+ 2+ 4+ - 2+
Sn /Sn Sn + 2e Sn 0,151
2+ 2+ -
Cu /Cu Cu + 2e Cu 0,342
- - -
I2/I I2 + 2e 2I 0,536
3+ 2+ 3+ - 2+
Fe /Fe Fe + e Fe 0,771
+ + -
Ag /Ag Ag + e Ag 0,7996
- - - - - -
ClO /Cl ClO + H2O + 2e Cl + 2 OH 0,81
2+ 2+ 2+ - 2+
Hg / Hg2 2Hg + 2e Hg2 0,92
- 2 - -
Br2/Br Br + 2e 2Br 1,087
2+ 2+ -
Pt /Pt Pt + 2e Pt 1,18
+ -
O2/H2O O2 + 4H + 4e 2H2O 1,229
2- 3+ 2- + - 3+
Cr2O7 /Cr Cr2O7 + 14H + 6e 2Cr + 7 H2O 1,23

79
- - - + - -
BrO3 /Br BrO3 + 6H + 6e Br + 3 H2O 1,423
- - + -
BrO3 /Br2 BrO3 + 6H + 5e 1/2Br2+ 3 H2O 1,482
- 2+ - + - 2+
MnO4 /Mn MnO4 + 8H + 5e Mn + 4 H2O 1,507
3+ 2+ 3+ - 2+
Mn /Mn Mn + e Mn 1,542
+ + -
Au /Au Au + e Au 1,692
2+ + - 2+
PbO2/Pb PbO2+ 4H + 2e Pb + 2H2O 1.455

V- EXEMPLES DE REACTIONS D’OXYDOREDUCTION


1.Oxydation des ions Fe2+ par les ions argent Ag+
-1
Mélangeons des volumes égaux de deux solutions de AgNO3 et de FeSO4 à 0,1mol.L . Après le mélange une
3+
coloration jaune apparait prouvant la présence des ions Fe et des particules d’argent Ag
+
Les ions Ag ont été réduits Ag+ + e- Ag
2+ 3+
Les ions Fe on été oxydés en ions Fe Fe2+ Fe3+ + e-
-------------------------------------------------------
Ag + Fe2+
+
Ag + Fe3+
2.Réduction du dichlore par les ions Fe2+
Fe3+ + e-
Mélangeons une solution d’eau de chlore avec une solution de FeSO4 .la solution devient jaune prouvant ainsi la
3+ 2+
présence des ions Fe formés. Il y’a réduction du dichlore et oxydation des ions Fe

Cl2 + 2 e- 2Cl–
Fe2+ Fe3+ + e- x2
------------------------------------------------------------------------
Cl2 +2 Fe2+ 2Cl- + 2 Fe3+
+ e-
3.Réaction entre les ions permanganate et les ions fer II
- 2+ 3+/ 2+
Le couple (MnO4 /Mn ), E° = 1,51 V est plus oxydant que le couple (Fe Fe ), E° = 0,77V ; la réaction spontanée se
- 2+
fait entre l’oxydant le plus fort MnO4 et le réducteur le plus fort Fe
On superpose les demi-équations électroniques écrites dans le sens de la réaction spontanée :
- + - 2+
MnO4 + 8 H + 5 e Mn + 4 H2O
2+ 3+ -
Fe Fe + e
Et on écrit que le nombre d’électrons consommés par la réduction est nécessairement égal au nombre d’électrons
libérés par l’oxydation : il faut éventuellement multiplier les demi-équations électroniques par des coefficients pour
avoir le même nombre d’électrons libérés par l’oxydation et consommés dans la réduction :
- + - 2+
MnO4 + 8 H + 5 e Mn + 4 H2O x1
2+ 3+ -
Fe Fe + e x5
_________________________________________

- + 2+ 2+ 3+
Bilan : MnO4 + 8 H + 5 Fe → Mn + 4 H2O + 5 Fe

4.Couple Cr2O72- / Cr3+


a) Demi- équation de réduction des ions dichromate en solution acide
La demi-équation de réduction en milieu acide est :
Cr2O72- + 14H+ + x e- 2Cr3+ +7H2O
Or -2 +14 –x = 6 => x = 6

Cr2O72- + 14H+ + 6e- 2Cr3+ +7H2O


b)Réaction des ions dichromate et les ion Fe2+
Réduction des ions dichromate Cr2O72- + 14H+ + 6e- 2Cr3+ +7H2O

Oxydation des ion Fe


2+
Fe2+ Fe3+ + e- x6
------------------------------------------------------------------------

Cr2O72- + 14H+ + 6Fe2+ 2Cr3+ +7H2O +6Fe3+


80
En ajoutant 14 molécules d’eau à gauche et à droite on obtient :

Cr2O72- + 14H3O+ + 6Fe2+ 2Cr3+ +21H2O


3+
+5Fe
c)Oxydation de l’éthanol en éthanal : (Hors Programme)
Oxydation de l’éthanal CH3CH2O CH3CHO + 2e- + 2H+ x3
Cr2O72- + 14H+ + 5e- 2Cr3+ +7H2O
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

3Cr2O72- + 8H+ + 3CH3CH2O 2Cr3+ +7H2O +3CH3CHO

Exercice n°1
+ 2+
On réalise une pile standard mettant en jeu les couples Ag /Ag et Ni /Ni.
1) Décrire en s'aidant d'un schéma annoté la réalisation d'une telle pile.
2) Déterminer la polarité de la pile et sa f.e.m. Écrire les équations des réactions se produisant à chaque
électrode ainsi que la réaction bilan du fonctionnement de la pile.
3) Quelle est la variation de masse de l'électrode constituant le pôle négatif de la pile lorsque celle-ci débite un
courant d'intensité constante I=10mA pendant 3 heures.
o + o 2+
Potentiels standard: E (Ag /Ag) = 0,80V;E (Ni /Ni) = -0,23V.
Masses molaires atomiques: M(Ag) = 107,9g.mol-1;M(Ni) = 58,7g.mol-1;

EXERCICE n°2
2+ 2+
Soit la pile Mg │ Mg ¦¦ Cu │ Cu où l'électrode de cuivre constitue le pôle positif.
La f.é.m. de cette pile, dans les conditions standard, est E = 2,71V.
2+ 2+ 2+
1) Quel est le potentiel standard du couple Mg /Mg si celui du couple Cu /Cu vaut E°(Cu /Cu) = 0,34V?
2+ 2+
2) Calculer la f.e.m. de la pile construite à partir des couples Mg /Mg et Fe /Fe, connaissant le potentiel
2+
standard E°(Fe /Fe) = - 0,44 V.
3) Écrire l'équation bilan de la réaction qui se produit lorsque la pile débite.
-1 3
Exercice 3 : On dispose d'une solution aqueuse de chlorure d'étain II de concentration 12 g.l . On verse 50 cm de
cette solution dans un bécher, on y plonge une lame de zinc.
1) Que se passe-t-il ? Ecrire l'équation de la réaction.
2) Quelle masse de métal récupère-t-on sur la lame de zinc quand la réaction est terminée ?
Calculons la quantité de matière apportée en ion étain :
2+ -3 -1
n(Sn ) = C .V = 0,063.0,050 =3,1.10 mol.L
La quantité de matière en étain qui va se déposer est la même, calculons la masse d’étain correspondante :
-3
m(Sn) = n(Sn).M(Sn) = 3,1.10 .119 = 0,38g

𝟏. Choisir la bonne réponse

2+ -1
1) La mesure de la f.é.m. de la pile Ni │Ni c =1 mol.L ¦¦ E.N.H

On donne E =+0,23V on en déduit que :

0 0
1) 𝐸𝑁𝑖 2+ /𝑁𝑖 = +0 ,23V ; b) 𝐸𝑁𝑖 2+ /𝑁𝑖 = -0 ,23V
0 + +
2) La pile constituée par l’association de deux couples Li /Li (𝐸𝐿𝑖 + /𝐿𝑖 = - 3,04V ) et Ag / Ag
0
( 𝐸𝑁𝑖 2+ /𝑁𝑖 = +0 ,23V ) est notée :

+ + + +
a) Li │Li ¦¦ Ag │Ag ; b) Ag│Ag ¦¦ Li │Li
0 0
3) on donne 𝐸𝑇𝑖 4+ /𝑇𝑖 = -1,63V ; et 𝐸𝐹𝑒 2+ /𝐹𝑒 = - 0,44V le réducteur le plus fort est

a) le titane b) Le fer

81
2.
1) Calculer la f.é.m. de la pile suivante :
Mg│Mg2+ (1mol/L)¦¦ H+(pH =0)│H2(1bar )│Pt
2) Ecrire l’équation bilan qui se produit lorsqu’elle débite.
3.
1) Les potentiels normaux des couples ci-dessous sont classés dans l’ordre croissant :
3+ 2+ 2+ 2+ + 2+
E°Al /Al < E°Zn / Zn < E°Pb / Pb < E°Cu / Cu < E°Ag /Ag < E° Hg /Hg
On considère un ensemble d’entité chimique
3+ 2+ 2+ 2+
A= { Al ; Cu ; Hg ; Zn ; Cu ; Al ; Zn ; Hg }
2) Ranger dans l’ordre selon le pouvoir oxydant croissant les oxydants de l’ensemble A.
3) Quel est l’élément de A qui est le réducteur le plus fort.
2+ 3+ +
4) On réalise au laboratoire l’oxydation des ions Fe en ions Fe par les ions dichromate Cr2𝑂72− en milieu H3O
(acide)Ecrire l’équation bilan de la transformation chimique
Rappel : E° Cr2𝑂72− /Cr  E°Fe Fe
3+ 3+/

0 0
4. On donne 𝐸𝑁𝑖 2+/𝑁𝑖 = +0 ,23V et 𝐸𝑍𝑛2+ /𝑍𝑛 = -0 ,76V que se passe t-il si on met :
1) De la poudre de zinc dans une solution de nitrate d’argent ?
2) Un fil d’argent dans une solution de sulfate de zinc ?
5. Une pile est constituée de deux demi-piles
-La première contient une solution de sulfate de fer II à 0,1mo/L et une solution de fer III à 0,1mol/L et pH =0 .Le
contact électrique permettant les échanges électroniquesdans ce compartiment est assuré par une électrode de
0
platine inattaquable plongeant dans la solution.Son potentiel électrode est 𝐸𝐹𝑒 3+ /𝐹𝑒 2+ = 0,79V.
3+
-La deuxième est une demi-pile Cr │Cr (1mol/L)¦¦
1) Faire le schéma de cette pile sur lequel on indiquera la polarité des électrodes et le sens du courant.
2) Ecrire l’équation bilan de la réaction de fonctionnement.
0 0
6. On donne les potentiels normaux suivants 𝐸𝑍𝑛 2+ /𝑍𝑛 = -0 ,76V et 𝐸𝐶𝑑 2+ /𝐶𝑑 = - 0 ,4V

Prévoir si une réaction est possible si :


1) On met du cadmium métal dans une solution de sulfate de zinc.
2) On met du zinc métal dans une solution de sulfate de cadmium.
3) On effectue le mélange des solution de sulfate de zinc et de sulfate de cadmium.
7. On associe la demi pile standard Cu2+/Cu à la demi pile standard Ag+/Ag.

1) Quelle est la polarité de la pile?


Écrire l'équation bilan de la réaction qui se produit lorsque la pile débite.
2) Quelle est la f.é.m. de cette pile?
3) Quelle relation existe -t-il entre la variation de masse de l'électrode d'argent ∆m(Ag) et celle de l'électrode de
cuivre ∆m(Cu)?
4) Que se passe-t-il si on ajoute goutte à goutte une solution de chlorure de sodium dans la demi pile à l'argent?

o + o 2+
Potentiels standard: E (Ag /Ag) = 0,80V;E (Cu /Cu) = 0,34V
-1 -1
Masses molaires atomiques: M(Ag) = 107,9g.mol ;M(Cu) =63,5g.mol
8. Le bilan de fonctionnement d’une pile fer-argent est :
+ 2+
Fe + 2 Ag → Fe + 2 Ag
1) Faire le dessin du montage correspondant.
2) Quelle est la polarité de cette pile ?
3) Pendant le fonctionnement de la pile, la masse de l’électrode de fer a diminué de Δm(Fe) = 50 mg. Quelle est la
quantité d’électricité Q débitée par la pile ?
4) Déterminer Δm(Ag) la variation de masse correspondante de l’électrode d’argent.
9. On réalise une pile Daniel à l’aide de deux béchers et d’un pont électrolytique en U renversé contenant une
solution gélifiée de chlorure de potassium.
-1
Le bécher n°1 contient 200ml d’une solution de sulfate de cuivre II à 0,1 mol.L , dans laquelle plonge une lame de
cuivre.
-1
Le bécher n°2 contient 400 mL d’une solution de sulfate d’argent à 0,2 mol.L , dans laquelle plonge une lame
d’argent.
On relie les électrodes de la pile par un circuit conducteur comprenant un milliampèremètre.
1)A quel pôle faut-il relier la borne (-) négative du milliampèremètre ?
2)La pile débite, pendant 50 heures, un courant d’intensité I=6mA. Calculer :
a)Le nombre de moles d’électrons
b)La variation de masse ∆ m 1 de l’électrode Argent
c)La variation de masse ∆ m 2 de l’électrode cuivre
+
d)La variation ∆ C1 de la concentration (en mol/l) des ions Ag
82
2+
La variation∆ C2 de la concentration (en mol/l) des ions Cu
M(Ag)=108g/mol et M(Cu)=63,5g/mol |𝑞𝑒|=-1,6.10-19C

Exercice n°1

1) Schéma de la pile et polarité:


Le métal le plus réducteur (le nickel) constitue la borne négative de la pile.
Le métal le moins réducteur (l'argent) constitue la borne positive de la pile.

2)Equations des réactions:

A l'électrode négative le nickel est oxydé:


2+ -
Ni Ni + 2 e
A l'électrode positive l'ion argent est réduit:
+ -
Ag + e Ag
Bilan du fonctionnement de la pile:
2+ 2+ -
Couple Ni / Ni Ni Ni + 2e

+ + -
Couple Ag / Ag Ag + e Ag (X 2)

+ 2+
Ni + 2Ag Ni + 2 Ag
+ 2+
Force électromotrice: E = E°(Ag /Ag) - E°(Ni /Ni) = 0,80 - (-0,23) = 1,03V.
3) Variation de masse de l'électrode négative:
La quantité d'électricité débitée par la pile est :
-3
Q = I.t = 10.10 .3.3600 =108C.
2+ - -4
Bilan molaire: n(Ni) = n(Ni ) = n(e )/2 = Q/2F = 5,6 1 mol
Dm(Ni) = - n(Ni).M(Ni) (Dm<0 car il y a diminution de la masse de l'électrode).
-4 -2
Δm(Ni) = - 5,60.10 .58,7 =>Δm(Ni) = - 3,28.10 g
Exercice n°2
2+
1) Potentiel du couple Mg /Mg:
Le métal le plus réducteur (le magnésium) constitue la borne négative de la pile.
Le métal le moins réducteur (le cuivre) constitue la borne positive de la pile.
Soit E la force électromotrice de la pile magnésium cuivre
2+ 2+
E= E°(Cu /Cu) - E°(Mg /Mg)
2+
On en déduit facilement le potentiel électrochimique du couple Mg /Mg:
2+ 2+
E°(Mg /Mg) = E°(Cu /Cu) – E=0,34 - 2,71 = - 2,37V
2) Pile magnésium fer:
Le métal le plus réducteur (le magnésium) constitue la borne négative de la pile.
Le métal le moins réducteur (le fer) constitue la borne positive de la pile.
A l'électrode négative le magnésium est oxydé:
2+ -
Mg Mg + 2 e
A l'électrode positive l'ion fer (II) est réduit:
2+ -
Fe + 2e Fe
Bilan du fonctionnement de la pile:
2+ 2+ -
Couple Mg /Mg Mg Mg + 2e
2+ 2+ -
Couple Fe /Fe Fe + 2e Fe
2+ 2+
Mg + Fe Mg + Fe

2+ 2+
Force électromotrice: E = E°(Fe /Fe) - E°(Mg /Mg) = - 0,44 - (- 2,37) = 1,93V.

83
Exercice 3
2+ -
1) Les espèces en présence sont : Sn , Cl , Zn qui interviennent dans les couples rédox suivants :
0 2+ 0 2+ 0 -
E (Zn /Zn) = -0,76 V E (Sn /Sn) = -0,14 V E (Cl2/Cl ) = 1,36 V
Classons ces couples en entourant les espèces mises en présence :

E° (v)

Cl2 1,36 Cl-

Sn2+ -0,14 Sn

Zn2+ -176 Zn

Il y a deux réducteurs présents, celui qui réagit est le plus puissant, c’est à dire celui qui a le potentiel le plus bas :
2+
Zn.De plus, le potentiel de l’oxydant Sn est supérieur au potentiel du réducteur Zn ( -0,76V). Par conséquent la
réaction entre ces deux composés est spontanée. La réaction s’écrit
2+ 2+
Sn + Zn ─────> Sn + Zn

5) Calculons la concentration molaire de la solution de chlorure d’étain. Cette solution a pour formule
2+ -
(Sn + 2Cl ).
-1
C = Cm / M = 12/190 = 0,063 mol.L
Calculons la quantité de matière apportée en ion étain :
2+ -3 -1
n(Sn ) = C .V = 0,063.0,050 =3,1.10 mol.L
La quantité de matière en étain qui va se déposer est la même, calculons la masse d’étain correspondante :
-3
m(Sn) = n(Sn).M(Sn) = 3,1.10 .119 = 0,38g

84
CHAPITRE IX: OXYDO-REDUCTION PAR VOIE SECHE
L’oxydo-réduction par voie sèche a lieu en absence d’eau : directement entre solides, entre gaz et solide , entre
gaz ou en milieu fondu.

I-EXEMPLE DE REACTIONS D’OXYDO-REDUCTION PAR VOIE SECHE


1-Réaction entre l’aluminium et l’oxyde ferrique
Expérience
Un mélange de poudre d’aluminium et d’oxyde de fer (III) Fe2O3 est porté à incandescence en enflammant un ruban
de magnésium .La réaction est très vive ; il se forme du fer à l’état liquide et une poudre blanche d’oxyde
d’aluminium.
Interprétation
L’aluminium réagit avec l’oxyde de fer (III) Fe2O3 ; il se forme du fer et de l’oxyde d’aluminium.
La réaction est exothermique et la chaleur dégagée entraine la fusion du fer. Ces deux oxydes ont une structure
3+ 2- 3+ 2-
ionique :Fe2O3 est constitué d’ion Fer( III ) Fe et d’ion Oxyde O ; Al2O3 est constitué d’ion Al et d’ion Oxyde O .
3+ -
Au cours de la réaction les atomes d’aluminium ont été oxydés Al →Al + 3 e
3+ 3+ -
Simultanément les ions Fe ont été réduits Fe +3 e → Fe
3+ 2-
Il y a eu transfert d’électrons de l’aluminium Al vers les ions Fe de Fe2O3 . Les ions O dans chaque oxyde n’ont
pas participé à cet échange d’électrons
Réduction

Fe2O3 + 2Al → Al2O3 + 2Fe

Oxydation
2. Réduction de l’oxyde de cuivre ( CuO )par le dihydrogène
Faisons passer un courant de dihydrogène sec sur de l’oxyde de cuivre. On peut déceler sur les parois du tube des
particules rougeâtres de cuivre métallique tandis que de l’eau s’est condensée sur la partie froide du tube. On
constate qu’une partie de la poudre noire d’oxyde de cuivre a changé de couleur.
Le dihydrogène a été oxydé en eau par fixation d’oxygène et l’oxyde de cuivre réduit en cuivre par perte
d’oxygène.
Réduction

CuO + H2 → + H2O Cu

Oxydation
3.Réduction de l’oxyde de cuivre par le carbone

Chauffons fortement un mélange d’oxyde de cuivre et de carbone pulvérisé dans un tube à essai. Lorsque le
mélange devient incandescent ; il se dégage un gaz qui trouble l’eau de chaux (Il s’agit du dioxyde de carbone CO2) et
un dépôt de cuivre métallique.
L’oxyde cuivrique est réduit par le carbone qui fixe des atomes d’oxygène.

Réduction

2 CuO + C → 2 Cu + CO2

Oxydation

3.Réaction entre le dichlore et le sulfure d’hydrogène


Expérience
Un flacon de dichlore est renversé sur un flacon de sulfure d’hydrogène .Les parois des deux flacons se recouvre
d’une fine poudre jaune : C’est le soufre.
Le papier pH rougit, le gaz sortant du flacon est acide : C’est du chlorure d’hydrogène. HCl .
85
Interprétation
Le dichlore réagit avec le sulfure d’hydrogène ; Il se forme du soufre et du chlorure d’hydrogène
H2S( g) + Cl2 (g) → S (s) + 2 HCl

Les réactifs comme les produits ont une structure moléculaire. On ne peut donc pas mettre en évidence un échange
d’électron. Pourtant cette réaction est une réaction d’oxydoréduction. La définition de l’oxydoréduction (transfert
d’électrons) est inadaptée pour des réactions en phase sèche mettant en jeu des composés moléculaires. On introduit
une nouvelle notion : Le nombre d’oxydation d’un élément.

II –NOMBRE D’OXYDATION D’UN ELEMENT


1-Détermination du nombre d’oxydation
Le nombre d’oxydation (n.o) d’un élément dans un ion ou dans une molécule indique l’état d’oxydation de cet
élément dans l’espèce chimique considérée. On le note par un chiffre romain précédé du signe – ou +.
a) Corps simple
Le nombre d’oxydation d’un élément dans un corps simple est nul.
Ex métal cuivre Cu n.o (Cu) = 0
Dichlore Cl2 n.o (Cl) = 0
b) Ion monoatomique
Le nombre d’oxydation d’un élément dans un ion monoatomique est égal au nombre de charge de l’ion
+
Exemple : Na n.o (Na) = +I
3+
Fe n.o ( Fe) = +III
2-
O n.o(O) = -II
c) Molécule et ion polyatomique
-Molécule
La somme des nombres d’oxydation des éléments constituant une molécule est égale à O ∑ n.o = 0 .
+ -
Ainsi dans le cas du chlorure d’hydrogène HCl on forme des ions Fictifs H et Cl n .o ( H) = +I et
n.O( Cl) = -I .
+ 2-
Aussi dans le cas de la molécule d’eau H2O on forme les ion fictifs H et O ainsi n. o (H) +n.o(O) = 0 => n.o ( O) = -II
N B : Dans le cas général on attribue par convention le nombre d’oxydation +I à l’élément hydrogène et – II à
l’élément Oxygène.
-Ion polyatomique
La somme des nombres d’oxydations des éléments Constituant un ion polyatomique est égale au nombre de
charge q de cet ion. ∑ n.o = q
2-
Exemple : nombre d’oxydation de Cr dans Cr2O7 soit x le nombre d’oxydation de
Cr∶ 2𝑥 + 7 × (−2) = -2 =>2 𝑥= -2+14=12 =>𝑥 = 6
n.o (Cr) = +VI
2.Utilisation du nombre d’oxydation
a) Reconnaissance d’une Oxydation et d’une réduction.
-L’oxydation d’un élément correspond à une augmentation de son nombre d’oxydation.
- La réduction d’un élément correspond à une diminution de son nombre d’oxydation.
Remarque : Si au cours d’une réaction le nombre d’oxydation des éléments ne varie pas, cette réaction n’est pas une
réaction d’oxydoréduction.
∆ (n.o) = +2
Exemple
Oxydation
-II 0
H2S + Cl2 → S + 2HCl
1) -I
réduction
1)
2 ∆ (n.o) = -2
Equilibrer Une réaction d’oxydo-réduction en utilisant les n.o
1) Calculer les n.o des éléments présents dans chaque composé
2) Pour les éléments dont le n.o a changé calculer la variation ∆ (n.o)
3) En déduire les coefficients de l’équation en équilibrant les variations des n.o
4) Finir d’équilibrer en contrôlant les coefficients pour les autres éléments dits « spectateur »
86
Exemple : équilibrer NH3 + O2→ N2 +H2O

NH3 O2 N2 H 2O ∆𝑛. 𝑜

N -III 0 +3

O 0 -II -2

H +I +I 0

∆ (n.o) = +3x2 =6
Oxydation
-III 0
4NH3 + 3 02 → 2 N2 + 6H2O
0 -II
réduction
∆ (n.o) = -2x2=4
EXERCICES
𝟏. Calcul du n.o
1) Déterminer le n.o du chlore ; de l’azote du carbone et des éléments métalliques dans les cas suivants :
2- - -
CO3 ; ClO3 ; HNO3 ; Cu2O ; Cu(OH)2 ; MnO2 ; NH3 ; MnO4 ; N2
2. Parmi les équations suivantes designer par la lettre correspondante celles qui sont des équations
d’oxydoréduction:
1) 2Mg + CO2 → 2MgO + C
2) 4HCl + O2 → 2Cl2 + 2H2O
3) SO2 + 2 H2 → S+ 2 H2O
+ +
4) NH3 + H →NH4
2+ + 2-
5) 2CrO4 +2H →Cr2O7 +H2O
3. Equilibrer les équations bilans suivantes puis traduire par des flèches l’oxydation et la réduction
1) (NH4)2Cr2O7 → N2 + Cr2O3 + H2O
2) HNO3 + C → CO2 +NO2 +H2O
3) Al2O3 + C+ Cl2 → AlCl3 + CO
- - +
4) Cl2 + I2 + H2O → IO3 + Cl + H
- 2- 2+ +
5) SO2 + MnO4 + H2O → SO4 +Mn + H
- - –
6) Al +NO3 +OH +H2O → AlO2 + NH3
2- 3+
7) Cr2O7 + H2C2O4 → CO2 + Cr +H2O
4. On considère les entités chimiques suivantes :
Cr O ; Al ; Cr ; Al O ;
2 3 2 3
1) Définir le nombre d’oxydation.
2) Déterminer le nombre d’oxydation du chrome et de l’aluminium dans chacune des entités chimiques précédentes.
3) Donner les couples redox que l’on peut former à partir des entités précédentes.
4) a) Ecrire l’équation bilan de la réaction d’oxydoréduction de l’oxyde de chrome III (Cr O ) sur l’aluminium (Al).
2 3
b) Préciser l’oxydant et le réducteur de la réaction ayant eut lieu.
c) Nommer en le justifiant, la réaction subit par chacun des réactifs.
d) Calculer la masse de chrome obtenu lorsqu’on fait réagir 5g d’oxyde de
chrome III (Cr O ) sur 8,5g d’aluminium (Al).
2 3

5. On considère les édifices polyatomiques suivants : SO2 ; HNO3 ; H2SO4 et NO.


1) Calculer les nombres d’oxydation (n.o) du soufre (S) et de l’azote (N) dans ces édifices.
2) Ecrire les couples redox correspondants à ces édifices.
3) On fait réagir l’acide nitrique (HNO3) avec une solution acidifiée de dioxyde de soufre (SO2). Ecrire les équations
des demi-réactions correspondant à chaque couple et donner l’équation bilan de cette réaction.

87
PHYSIQUE

CHAPITRE I : LE MOUVEMENT DU CENTRE D’INERTIE


I.PRINCIPE DE L’INERTIE

1.Système isolé ; système pseudo isole

- En mécanique un système matériel est dit isolé lorsqu’il n’est soumis à aucune force extérieure.
Comme tout corps est au moins soumis à son poids il n’est pas possible de réaliser les conditions qui correspondent à
un tel système. Toute fois, on peut considérer qu’un objet lancé dans l’espace à une grande distance de tout astre
est une bonne approximation d’un tel système
- Un système pseudo isolé est un système pour lequel la somme vectorielle des forces extérieures qui lui sont
appliquées est nulle.
∑𝑭 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
𝒆𝒙 =𝟎
2.Centre d’inertie d’un solide
Réalisons pour un solide S les conditions pour qu’il soit pseudo isolé (∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒆𝒙 =𝟎 ⃗ )
On constate que quelque soit le mouvement du solide :
- La trajectoire du point G situé sur l’axe de symétrie est rectiligne.
- La distance séparant 2 points consécutifs est la même ; le mouvement de G est alors uniforme 𝑉 ⃗⃗⃗⃗𝐺 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Le centre d’inertie d’un solide est le point particulier situé sur l’axe de symétrie pour le quel, lorsque le solide
est pseudo- isolé dans un référentiel galiléen ; ce point est animé d’un mouvement rectiligne uniforme où est
au repos quelque soit le mouvement du solide
Pour des solides homogènes le centre d’inertie coïncide avec le centre de symétrie. Il est alors confondu avec le
centre de masse ou le centre de gravité G.REMARQUE

Le centre de masse d’un système de solide, qui est le centre d’inertie de ce système est le barycentre des
masse de chacun des solides
Application
Dans une plaque métallique homogène d’épaisseur constante, on découpe le trapèze schématisé ci-dessous.
Déterminer graphiquement la position du centre d’inertie.
a B
A

D C
2a
Ce trapèze peut être considéré comme la juxtaposition du carré ABB’D de masse m 1 et du triangle BCB’ de masse m 2
. Remarquons que la surface du triangle est la moitié de celle du carré donc m 1=2 m2 soit G1 le centre d’inertie du
carré et G2 le centre d’inertie du triangle.
a B
A

a G1

G
G2 88
D B’ C
2a
Le centre d’inertie g de l’ensemble est le barycentre de G 1 (m1) et G2 (m2) ainsi

m1⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐺1 + m2⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐺2 =0 ⃗

m1⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐺1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
m2 (𝐺𝐺 𝐺1 𝐺2 ) =⃗⃗⃗⃗0 d’où (m1+m2)𝐺𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 = - m2⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐺2 soit :

𝑚1 𝟏
⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐺 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐺2 avec ⃗⃗⃗⃗
𝑮𝟏 𝑮 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑮𝟏 𝑮𝟐 donc G se trouve au tiers du segment ⌈𝐺1 𝐺2 ⌉ à partir de G1
𝑚1 +𝑚2 𝟑

3.Enoncé du principe de l’inertie

Dans un référentiel galiléen , lorsqu’un système est isolé ou pseudo-isolé et quelquesoit le mouvement de ce
système , son centre d’inertie G peut :
-soit resté au repos s’il est initialement au repos,
-soit être animé d’un mouvement rectiligne uniforme :𝑽 ⃗⃗⃗⃗⃗𝑮 = vecteur constant
Remarque :
Un référentiel galiléen est donc un référentiel pour le quel le centre d’inertie d’un système isolé ou pseudo-isolé est
soit au repos, soit animé d’un mouvement rectiligne uniforme.
Un référentiel fixe par rapport à la terre ou en mouvement rectiligne uniforme par rapport à la terre peut être
considéré comme référentiel galiléen ( exemple : le référentiel de laboratoire).

II - VECTEUR QUANTITE DE MOUVEMENT

1-Définition

Le vecteur quantité de mouvement noté 𝑃⃗ d’un solide (S) est le produit de sa masse par le vecteur vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑉𝐺 de son
centre d’inertie
𝑃⃗ =m𝑉
⃗⃗⃗⃗𝐺
2-Caractéristiques

Les caractéistique du vecteur quantité de mouvement sont :


- Le point d’application :
C’est le centre d’inertie G du solide
- La direction et son sens
La masse m étant une grandeur positive 𝑃⃗ a même direction et même sens que ⃗⃗⃗⃗
𝑉𝐺 .
- Le module
P= m.VG dans le système internationale d’unité
m : masse en kg
-1
VG : vitesse en m.s
-1
P quantité de mouvement en kg.m.s
3-Vecteur quantité de mouvement d’un solide en translation
Un solide est en translation lorsque tous ses points sont animés d’une même vitesse à chaque instant.
Si M est la masse du solide animé d’une vitesse 𝑉 ⃗ alors𝑷
⃗⃗ =M . 𝑽

4-vecteur quantité de mouvement d’un système de plusieurs corps
La quantité de mouvement d’un système de plusieurs corps est égale à la somme vectorielle des quantités de
mouvement des différents solides qui le constituent.
⃗𝑷
⃗ =𝑷⃗⃗⃗⃗𝟏 +𝑷
⃗⃗⃗⃗𝟐 +𝑷
⃗⃗⃗⃗𝟑 +……..+𝑷⃗⃗⃗⃗⃗𝒏 = ⃗⃗⃗⃗𝟏 + m2𝑽
m1𝑽 ⃗⃗⃗⃗𝟐 + m3𝑽
⃗⃗⃗⃗𝟑 + …. + mn𝑽
⃗⃗⃗⃗𝒏

III-CONSERVATION DU VECTEUR QUANTITE DE MOUVEMENT

1- Principe de conservation
Le vecteur quantité de mouvement d’un système isolé ou pseudo-isolé reste constant au cours de l’évolution du
système.
2- Quantité de mouvement et principe de l’inertie : Enoncé
89
Dans un référentiel galiléen la quantité de mouvement d’un système isolé ou pseudo-isolé est un
vecteur constant 𝑃⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡

IV –APPLICATIONS
1-Choc entre 2 solides
a) Choc mou
Deux solides S1 et S2 de masse m 1 et m2 se déplaçant sans frottement sur un plan horizontal avec les vitesses ⃗⃗⃗⃗
𝑣1 et
𝑣2 réalisent un choc mou s’ils se rencontrent et restent liés pour former un solide S de masse m 1+m2 se déplaçant à
⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗𝐺
la vitesse 𝑉
s1 𝑣1 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑣2 s2

Avant le choc

La quantité de mouvement avant le choc est 𝑃⃗ = m1⃗⃗⃗⃗


𝑣1 + m2⃗⃗⃗⃗
𝑣2

S ⃗⃗⃗⃗
𝑉𝐺
Après le choc

La quantité de mouvement après le choc est ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗𝐺


𝑃′ = (m1+m2)𝑉

Il y a conservation du vecteur quantité de mouvement car le système est pseudo-isolé ⃗𝑷 ⃗⃗⃗ ↔ m1⃗⃗⃗⃗
⃗ =𝑷′ 𝒗𝟏 + m2⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟐 =
(m1+m2)𝑽 ⃗⃗⃗⃗⃗𝑮 Si de plus s2 était au repos avant le choc alors v2=0 projetons sur l’axe horizontal tel que ⃗⃗⃗⃗
𝑣1 = v1𝑖 alors :
𝒎𝟏𝒗
m1v1= (m1+m2) VG soit VG =𝒎 𝟏
𝟏+𝒎𝟐

b) Choc élastique

Il y a choc élastique entre deux solides S1 et S2 se déplaçant sans frottements sur un plan horizontal avec,
lorsqu’après le choc les 2 solides ne restent pas liés.

Avant le choc ; ⃗𝑷
⃗ = m1⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟏 + m2⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟐 Après le choc : ⃗⃗⃗
𝑃′ = m1⃗⃗⃗⃗
𝑣1 ′ + m2⃗⃗⃗⃗
𝑣2 ′
S1 ⃗⃗⃗
𝑉1 ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗1 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉′2
𝑖 𝑉2 S2 𝑉′

Conservation du vecteur quantité de mouvement car le système est pseudo-isolé d’où


⃗⃗⃗ ↔m1⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗𝑃 =𝑃′ 𝒗𝟏 + m2⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟐 = m1⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟏 ′ + m2⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟐 ′
Suivant l’axe orienté m1v1 - m2v2 = - m1v1’ + m2v2
c) Eclatement d’un solide en 2 morceaux
Un solide pseudo-isolé S de masse m immobile par rapport au référentiel du laboratoire éclate en deux solide s1 et s2
de masses respectivement égale à m 1 et m2.
Ces derniers se déplacent avec les vitesses ⃗⃗⃗⃗
𝑣1 et ⃗⃗⃗⃗
𝑣2 .
⃗⃗⃗
Avant l’éclatement 𝑃 =0 ⃗ Apres l’éclatement ⃗⃗⃗
𝑃′ =m1⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟏 + m2⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟐
⃗⃗⃗⃗
𝑃2 𝑣2
⃗⃗⃗⃗ 𝑣
⃗⃗⃗⃗1 ⃗⃗⃗1
𝑃

Les système {𝑠1; et S sont pseudo isolés ; la quantité de mouvement du système matériel avant l’éclatement est
𝑆2 }

égale à la quantité de mouvement du système après l’éclatement ⃗⃗⃗𝑃 = ⃗⃗⃗


𝑃′ ↔ m1⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟏 + m2⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟐 =0⃗

𝒎𝟐
Ainsi ⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟏 = - ⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟐
𝒎𝟏

90
EXERCICE N°1
Calculer la quantité de mouvement :
-1
a) D’une automobile de masse m=900kg lancée à la vitesse V=108km.h
-31 7 -1
b) D’un électron (masse : me-= 9,1.10 kg ) en mouvement à la vitesse V=10 m.s
-1
c) D’une hélice d’avion tournant à 2000tours.mn , le solide de référence est l’avion.
EXERICE N°2
Sur un axe ( x’o x) deux solides autoporteurs ( mobile sur coussins d’air) S 1et S2 sont en mouvement uniforme. On
donne leurs caractéristiques :
-1 -1
S1 (m1 = 50 g ; v1= 1ms ) et S2 ( m2 = 100g ; v2 = 2 ms )
a) Représenter les vecteurs quantités de mouvement du centre d’inertie G du système mécanique (S1 + S2) ? justifier
la réponse et calculer la vitesse VG.
b)Reprendre la question a) lorsque les solides conservent les mêmes vitesses mais des sens inverses.
EXERICE N° 3
-1
Un canon immobile de masse 1 tonne lance un obus de 10kg dont la vitesse initiale est 750 m.s
Calculer la vitesse de recul du canon immédiatement après le tir.
EXERCICE °4
-1
1)Un wagon de masse m 1=50t animé d’une vitesse ⃗⃗⃗⃗ 𝒗𝟏 horizontal et de norme 10km.k
Percute un wagon au repos de masse m 2=30t. Sachant que les 2 wagons restent accrochés
Calculer la vitesse de l’ensemble après le choc.
-1
2)On suppose que le second wagon était en mouvement avec la vitesse v2=4km.h dans le même sens après le choc
l’ensemble reste accroché .Déterminer la vitesse de l’ensemble après le choc.
-1
3)Dans le cas où le second wagon était en mouvement avec la vitesse V2=4km.h de sens opposé à ⃗⃗⃗⃗ 𝒗𝟏 et que
l’ensemble reste accroché calculer la vitesse de l’ensemble après le choc
EXERCICE N°5
4 -1
Un proton de masse m p de vitesse v1 =2,510 km.s heurte de plein fouet un noyau d’hélium immobile. Le proton
4 -1
rebondit en arrière selon la même direction et avec une vitesse de V 1’ = 1,510 kms .
1)Quelle est la direction du vecteur vitesse du noyau d’hélium ?
4 -1 𝑚𝐻𝑒
2)La norme du vecteur vitesse du noyau d’hélium étant égale à 10 km.s calculer le rapport
𝑚𝑝

EXERCICE N°6
Deux mobiles se déplacent l’un vers l’autre sur un aérobic ; le premier de masse m 1 =100g ; à la vitesse
-1 -1
𝑣1 =1m.s le deuxième de masse m2=65g à la vitesse 𝑣2 =2m.s après le choc le deuxième mobile repart en sens
opposé avec une vitesse
EXERCICE N°7
-1
A l’intersection de deux routes à l’angle droit , un camion de masse M2=5 tonnes roulant à la vitesse de 10km.h grille
-1
le feu rouge et heurte une camionnette de masse m 1=2 tonnes roulant à 30km.h . En supposant que les deux
véhicules restent accrochés après le choc et en négligeant tous les frottements au sol on demande la valeur de la
vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑉𝐺 de l’ensemble après le choc et la direction prise part l’ensemble par rapport à la direction du premier
véhicule.
Y’
⃗⃗⃗
𝑉1

⃗⃗⃗
𝑉2

X’ 𝜃 ⃗⃗⃗⃗
𝑉𝐺 X

Y
91
EXERCICE N°8
On considère le mouvement de 2 billes dans une cour horizontale que l’on suppose parfaitement lisse. La bille A de
-1
masse 𝑚1 est lancée avec la vitesse ⃗⃗⃗⃗ 𝑣1 soit 𝑣1 = 10cm.s
Rencontre la bille B immobile de masse 𝑚2 . Après le choc la bille A rebondit dans une direction qui fait un angle ∝
=60° avec la direction de ⃗⃗⃗⃗
𝑣1 .La bille B se met en mouvement avec une vitesse𝑣 ⃗⃗⃗⃗2 qui fait avec la direction de ⃗⃗⃗⃗
𝑣1 un
angle 𝛽 =30°.
Calculer les vitesses ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣1′ et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣2′ des 2 billes après le choc sachant que les boules ont la même masse

. 1. Répondre par vrai ou faux en justifiant la réponse


1)Un système pseudo-isolé n’est soumis à aucune force.
2)Le centre d’inertie ‘un système homogène est confondu avec son centre de masse ou centre de gravité.
3)Selon le principe de l’inertie le centre d’inertie d’un solide est animé d’un mouvement rectiligne uniforme
4) La quantité de mouvement d’un système est une grandeur algébrique.
5)Un solide qui tombe en chute libre est un système isolé

2. Calculer la quantité de mouvement de chacun des solides suivant.


1) Peugeot 205 de masse 840kg, roulant en ligne droite avec une vitesse de
-1
130km.h
-1
2) Quantité de mouvement d’une balle de 50g éjectée à une vitesse de 700 m.s
3) Un rotor d’un alternateur de masse 500 tonnes tournant autour d’un axe fixe à la vitesse angulaire de 3000 tours
par minute ; son centre d’inertie est situé sur l’axe.
3.
On considère deux automobiles ;
-1
A1 de masse M1=500g se déplaçant à la vitesse V1=36km.h
-1
A2 de masse M2=1000kg et de vitesse V2=18km.h
Déterminer les caractéristiques du vecteur quantité de mouvement 𝑃⃗ du système mécanique {𝐴1 + 𝐴2 } constitué par
l’ensemble des automobiles dans chacun des cas.
 Les deux solides se déplacent dans le même sens sur une route rectiligne avec des vitesses de même sens.
 Elles se déplacent sur la même route rectiligne avec des vitesses de sens contraire.
-1
4. Un corps A de masse m lancé à la vitesse VA= 10m.s sur un plan horizontale rencontre un corps B .immobile de
même masse et s’y accroche.
a)Montrer que le système {𝐴1 + 𝐴2 } est pseudo-isolé si on néglige les frottements au cours du déplacement.
b) Donner les caractéristiques de la vitesse 𝑉 ⃗ du système {𝐴1 + 𝐴2 } après le choc.
5. Un homme de masse m= 60kg debout dans une pirogue de masse M=200kg saute sur la rive avec une vitesse
-1
initiale V=5 m. s
1) La pirogue reste t- elle immobile ou se déplace t- elle ? pourquoi ?
2) Si la pirogue se déplace quelle est la vitesse initiale de son mouvement.
On suppose que la pirogue est située dans un plan horizontal défini par la rive.
-1
6. Un pistolet de masse M=400g lance une balle de masse m=8g à la vitesse initiale de 350m.s
1)Calculer la vitesse de recule du pistolet.
2) Avec ce pistolet on tire horizontalement à bout portant sur une brique de terre posée sur une table supposée
parfaitement lisse. Calculer la vitesse de l’ensemble
{𝑏𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 + 𝑏𝑎𝑙𝑙𝑒} Après le tire.
On donne la masse de la brique M’ = 10Kg
7 Dans une gare de triage et sur une voie rectiligne où les résistances à l’avancement sont négligeables, une motrice
-1
de masse M=120tonnes vient heurter ; à la vitesse V=8km.h ; un wagon initialement immobile dont la masse est
m=30 tonnes. La motrice et le wagon s’accrochent.
1) Calculer la vitesse V1 de l’ensemble (motrice + wagon) immédiatement après le choc
2) Calculer la vitesse V2 de l’ensemble si le wagon est initialement en mouvement dans le même sens que la
-1
motrice avec la vitesse v=0,5km.h
3) Calculer la vitesse V3 du même ensemble si le wagon est initialement en mouvement , en sens inverse de la
-1
motrice avec une vitesse v’=2km.h
92
8. Moussa et Ernest lancent deux billes de masse m 1 et m2 à des vitesses respectives⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣1 et ⃗⃗⃗⃗
𝑣2 sur un sol supposé
⃗⃗⃗⃗1
𝑣
lisse horizontal.Les 2 billes se heurtent de plein fouet. Après le choc la vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑣1 ′ de m1 est telle que ⃗⃗⃗⃗
𝑣1 ′ =−
2
-1 -1
Donner les caractéristiques des vitesses ⃗⃗⃗⃗⃗𝑣1′ et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣2′ après le choc AN m1=200g ; m2=50g ; v1=10cm.s ; v2=5cm.s
9. 1)Sur un chantier un rocher de masse m=500kg est brisé en deux morceaux par l’explosion d’une charge de
-1
dynamite ; le premier morceau de masse m 1=200g est projeté horizontalement vers la droite à la vitesse de 12 m.s .
Calculer v2 la valeur de la vitesse du second morceau.
2)On suppose qu’au cours de l’explosion du même rocher ; celui-ci soit brisé en 3 fragments. Le premier ; de
-1
masse m1=200 kg part à nouveau vers la droite avec une vitesse horizontale v1=2m.s . , le deuxième de masse
-1
m2=300 kg est projeté suivant la même horizontale, mais vers la gauche ; à la vitesse v2=4m.s .
Quelle est la vitesse v3 du troisième fragment ?
-1
10. Un wagon de masse M1=30 tonnes animé d’une vitesse deV= 4 m.s heurte un Wagon au repos de masse M2.
-1
Sachant que ce dernier wagon part avec une vitesse deV2’= 3m.s ; tandis que le premier retourne à la vitesse
-1
deV’1=1m s déterminer la valeur de M2
11. Sur un banc à coussin d’air (rail percé de trous soufflants de l’air pour annihiler les frottements) bien horizontal,
on dispose de deux chariots de masse m=200g qui sont liés entre eux par un ressort comprimé. L’ensemble est mis
-1
en mouvement à la vitesse v=0,2m.s .
A un instant donné, le système qui maintient le ressort comprimé cesse de fonctionner et celui-ci se détend. Le
-1
premier chariot est projeté en avant et sa vitesse prend alors la valeur v1=0,7m.s
1) Quelle est la vitesse du centre d’inertie du système formé par l’ensemble des deux chariots après que le ressort
soit détendu ? Justifier la réponse.
2) Déterminer la vitesse v2 du second chariot. Préciser le sens du vecteur vitesse.
3) Reprendre tous les calculs précédents si les masses des chariots sont maintenant m1=200g et m2=250g
4) Les vitesses 𝑣 et ⃗⃗⃗⃗
𝑣1 conservent les mêmes valeurs.
12. Au cours d’un essai de lancement d’une fusée, celle-ci se déplaçant verticalement vers le haut à la vitesse de
-1
3km.h explose et se sépare en deux morceaux. L’un des morceaux poursuit sa route vers le haut dans une direction
-1
faisant un angle α=45° avec la verticale et à la vitesse de 3,4km.h immédiatement après l’explosion ; quelle est la
vitesse ,( direction, sens et module) du second morceau si sa masse est 0,60 fois celle du premier.
13. Deux boules de billard identiques A et B sont animées dans un plan horizontal, d’un mouvement rectiligne et
uniforme. Elles se heurtent à l’angle droit comme l’indique la figure ci-dessous .La vitesse de la boule A avant le choc
-1
est VA= 0,8 m.s . Après le choc, la vitesse de la boule B est nulle.
Calculer VB avant le choc et VA’ après le choc. On admettra qu’il y’a conservation de la quantité de mouvement.

⃗⃗⃗⃗𝐴
𝑉 ⃗⃗⃗⃗
𝑉𝐴′

30°

60°

⃗⃗⃗⃗
𝑉𝐵
14.
7 -1
Un proton de masse m animé d’une vitesse de module v =3.10 m. s heurte un noyau d’oxygène au repos dont la
7 -2
masse M=16m. Il est alors dévié d’un angle α=45° par rapport à sa direction initiale avec la vitesse v’=2.10 m.s
quelle est la valeur de la vitesse du noyau d’oxygène ?

⃗⃗⃗
𝑣′

𝑣 45°


𝑉 93
15.

Dans une gare ; et sur une voie rectiligne où les frottements sont négligeables.Une motrice de masse M=1000tonnes
-1
est initialement immobile. Un premier wagon de masse m=20 tonnes et de vitesse v=3m.h vient heurter la motrice et
s’y accroche.
1) Quelle est la vitesse V1 du convoi formé par la motrice et ce premier wagon ?
2) Quelle serait la vitesse V2 du nouveau convoi si un deuxième wagon, identique au premier (, même
masse, même vitesse) venait s’accrocher au convoi précédent ?
3) Quelle serait la vitesse Vn du convoi si le nombre de wagons accrochés était n.

EXERCICE N°1
-1 -1
a)Par rapport au référentiel terrestre VG=108km.h = 30m.s D’ où
-1 4 -1
P= M VG; AN: P = 900 kg × 30 ms = 2,7 .10 kg.m.s
b) Le référentiel choisi est un référentiel lié à la terre suppose galiléen
-31 7 -1 -24 -1
P= me × Ve AN : p = 9,1.10 kg × 10 m. s d’où P = 9,1.10 kg.m.s
c)Le centre d’inertie de l’hélice se trouve par construction même, sur l’axe de rotation de l’hélice et sa vitesse par
rapport à l’avion est nulle VG = 0 ↔P= m VG = 0
EXERICE N°2
-1 -1
P1= m1v1 =0,050 × 1 = 0,05kg ms et P2 = m2v2 =0,1×2 = 0,2kg.m.s
a) représentation des quantités de mouvement ⃗⃗⃗⃗ 𝑃2 et ⃗⃗⃗
𝑃1 échelle
-1
1cm 0,025kg.m.s donc ⃗⃗⃗
𝑃1 : 2cm et ⃗⃗⃗⃗
𝑃2 : 8cm
⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟏 ⃗⃗⃗⃗𝟐
𝑷

b) les 2 solides étant pseudo-isolé le mouvement du centre d’inertie du système {𝑆1; 𝑆2 } est un mouvement rectiligne
⃗⃗⃗⃗𝐺 a même direction et même sens que 𝑃
uniforme dont le vecteur vitesse 𝑉 ⃗⃗⃗⃗2 et 𝑃
⃗⃗⃗1
⃗𝑷
⃗ =𝑷
⃗⃗⃗⃗⃗𝟐 +𝑷
⃗⃗⃗⃗𝟏 or ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟐 et ⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟏 on même direction et même sens donc
-1 -1 -1
P = p1+ p2 A N : P= 0,05 kg.m.s + 0,2 kg.m.s =0,25 kg.ms
La quantité de mouvement de l’ensemble est donnée par P= ( m 1+m2) VG
𝑷 𝟎,𝟐𝟓 -1
VG = AN : VG = = 1,66 m.s
𝒎𝟏 +𝒎𝟏 𝟎.𝟏+𝟎.𝟎𝟓

⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟐 et ⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟏 sont de sens contraire

⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟏 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟐

le mouvement du centre d’inertie de l’ensemble (S1 + S2) est un mouvement rectiligne uniforme dont ⃗⃗⃗⃗
𝑉𝐺
⃗⃗⃗⃗
a même direction et même direction et même sens que 𝑷𝟐 donc
-1 -1 -1
P= P1-P2 = 0,2 kg.m.s - 0,05 kg.m.s = 0,15 kg.m.s
𝑷 -1
VG = AN V G = 1 m.s
𝒎𝟐 +𝒎𝟏
EXERICE N° 3
Considérons le cas le plus simple où le canon est disposé horizontalement ; le système {𝑜𝑏𝑢𝑠; 𝑐𝑎𝑛𝑜𝑛 } n’est pas
isolé il est soumis à son poids et se trouve en contact avec le sol. Nous admettons cependant que, dans ce cas on
peut considèrer le système comme pseudo-isolé.
Avant le tir la quantité de mouvement du canon est nulle.𝑷 ⃗⃗ =⃗⃗⃗⃗0
Après le tir ⃗𝑷
⃗ = M𝑽
⃗ +m𝒗

Il y’a conservation de la quantité de mouvement car le système est pseudo-isoléM𝑽 ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ +m𝒗 = 0
𝒎
⃗𝑽 = - ⃗⃗⃗⃗𝒗 La vitesse du canon est de sens opposé à celle de l’obus.
𝑴
𝒎 𝟏𝟎 -1
Soit V= v AN : V= ×750= 7,5m.s
𝑴 𝟏𝟎𝟎𝟎
EXERCICE °4
1) Les wagons sont en translation au sol ;
94
Avant le choc ⃗⃗⃗𝑷 = m1⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗𝟐 avec ⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟏 + m 2 𝒗 𝒗𝟐 =0⃗ d’où ⃗⃗⃗𝑷 = m1⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟏
Après le choc ⃗⃗⃗ =(m1+m2)𝑽
𝑷′ ⃗⃗⃗⃗⃗𝑮
Il y a conservation du vecteur quantité de mouvementcar les deux système sont pseudo-isolés
⃗⃗⃗ ↔m1⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗𝑃 =𝑃′ 𝒗𝟏 = (m1+m2)𝑽⃗⃗⃗⃗⃗𝑮
Projetons cette expression sur l’axe horizontal tel que ⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟏 = 𝒗𝟏 𝒊on obtient alors
𝒎𝟏 -1
𝑚1 𝑣1 = ((𝑚1 + 𝑚2 ) VG ↔VG = 𝒗𝟏 ; AN: VG = 6, 25 km.h
𝒎𝟏 +𝒎𝟐

𝒗𝟏 alors⃗⃗⃗𝑷 = m1⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗𝟐 a même sens que ⃗⃗⃗⃗
2) 𝒗 𝒗𝟐 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟏 + m2⃗⃗⃗⃗ 𝑷′ =(m1+m2)𝑽 ⃗⃗⃗⃗⃗𝑮 d’après la conservation du vecteur quantité
de mouvement
m1⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟏 + m2⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟐 = (m1+m2)𝑽 ⃗⃗⃗⃗⃗𝑮 et par projectionsur l’axe horizontal tel que ⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟏 = 𝒗𝟏 𝒊on obtient
𝒎𝟏 𝒗𝟏 +𝒎𝟐 𝒗𝟐 50×10+30×4 -1
𝑚1 𝑣1 + 𝑚2 𝑣2 = (𝑚1 + 𝑚2 ) VG soit VG = AN: VG= ; VG= 7, 75 km.h
𝒎𝟏 +𝒎𝟐 50+30
3) Le second wagon a un mouvement contraire
m1⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟏 + m2⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗𝑮 et par projectionsur la direction commune aux vecteurs vitesses on obtient𝑚1 𝑣1
𝒗𝟐 = (m1+m2)𝑽
- 𝑚2 𝑣2 = (𝑚1 + 𝑚2 ) VG soit

𝒎𝟏 𝒗𝟏 −𝒎𝟐 𝒗𝟐 50×10−30×4 -1
VG = AN: VG= VG = 4, 75 km.h
𝒎𝟏 +𝒎𝟐 50+30
EXERCICE N°5
On considère que les systèmes sont pseudo- isolés.
P 𝑉⃗⃗⃗1 He
Avant le choc

𝑃⃗ = 𝑚𝑝 . ⃗⃗⃗ 𝑉2 =⃗⃗⃗⃗⃗0
𝑉1 car ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗
𝑽𝟏 ⃗⃗⃗⃗
𝑽𝟐 ′
Après le choc
⃗⃗⃗ = 𝑚𝑝 . ⃗⃗⃗
𝑃′ ⃗⃗⃗2 ′
𝑉1 ′ +𝑚𝐻𝑒 .𝑉
D’après la conservation du vecteur quantité de mouvement on obtient
. ⃗⃗⃗
𝑉1 = 𝑚𝑝 . ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗2 ′ (1)
𝑉1 ′ +𝑚𝐻𝑒 .𝑉
1) ⃗⃗⃗
𝑉1 et ⃗⃗⃗
𝑉1 ′ ont même direction donc ⃗⃗⃗
𝑉2 ′ a même direction que ⃗⃗⃗𝑉1 et ⃗⃗⃗
𝑉1 ′
2) suivant la direction commune on obtient 𝑚𝑝 𝑉1 = -𝑚𝑝 𝑉1 ′ + 𝑚𝐻𝑒 .𝑉2
𝒎𝑯𝒆 𝑽𝟏 +𝑽𝟏 ′ 𝒎𝑯𝒆
Soit 𝑚𝑝 ( 𝑉1 + 𝑉1 ′) = 𝑚𝐻𝑒 𝑉2 ’→ = AN : =𝟒
𝒎𝒑 𝑽𝟐 𝒎𝒑
EXERCICE N°6
Les deux solides sont considérés comme pseudo isolés. Le référentiel d’étude est le référentiel terrestre supposé
galiléen.Avant le choc 𝑃⃗ = ⃗⃗⃗ 𝑃1 + ⃗⃗⃗⃗
𝑃2 =m1⃗⃗⃗⃗
𝑣1 + m2⃗⃗⃗⃗
𝑣2
⃗⃗⃗ = 𝑃
Après le choc 𝑃′ ⃗⃗⃗1 ′ + 𝑃
⃗⃗⃗⃗2 ‘ = m1⃗⃗⃗⃗ 𝒗𝟏 ′ + m2⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟐 ′
D’après la conservation du vecteur quantité de mouvement
⃗⃗⃗ ↔ m1⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗𝑃 =𝑃′ 𝑣1 + m2⃗⃗⃗⃗
𝑣2 = m1⃗⃗⃗⃗
𝑣1 ′ + m2⃗⃗⃗⃗
𝑣2 ′
Ainsi si ⃗⃗⃗⃗
𝑣1 ; ⃗⃗⃗⃗
𝑣2 ; ⃗⃗⃗⃗
𝑣2 ′ on la même direction alors ⃗⃗⃗⃗
𝑣1 ′ possède la même direction que la direction commune aux trois
vecteurs
Par projection sur la direction commune et en choisissant un vecteur unitaire 𝑖 tel que
𝑣1 =𝑣1 𝑖 puis on considère dans un premier temps que⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑣1 ′ a même sens que ⃗⃗⃗⃗
𝑣1 cela conduit à 𝑚1 𝑣1 - 𝑚2 𝑣2 =
𝑚1 𝑣1 ′+ 𝑚2 𝑣2 ′ d’où
𝒎𝟐 𝒗𝟐 ′ +𝒎𝟐 𝒗𝟐 −𝒎𝟏 𝒗𝟏 𝟎,𝟎𝟔𝟓×𝟏,𝟔+𝟎,𝟎𝟔𝟓×𝟐−𝟎,𝟏×𝟏
𝑣1 ′ =- A N: 𝑣1 ′ = -
𝒎𝟏 𝟎,𝟏
-1
𝑣1′ = - 0,334m.s cette valeur étant négative ⃗⃗⃗⃗ 𝑣1 et de valeur 𝒗′𝟏 =
𝑣1 ′ a même direction mais de sens contraire à ⃗⃗⃗⃗
-1
0,334m.s

EXERCICE N°7
Les 2 systèmes sont considérés comme pseudo-isolés .et le référentiel d’étude est le référentiel d’étude est le
référentiel lié à la terreReprésentons dans un repère orthonormé les deux véhicules : le camion de masse
M2 = 5tonnes se déplaçant suivant l’axe X’X et la camionnette de masse M2= 2 tonnes se déplaçant suivant (Y’ ;Y)
Quantité de mouvement du système avant le choc ⃗⃗⃗𝑷 = M1⃗⃗⃗⃗
𝑽𝟏 + M2⃗⃗⃗⃗
𝑽𝟐
95
Quantité de mouvement du système après le choc ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑷′ =(M1+M2)𝑽 ⃗⃗⃗⃗⃗𝑮
Le système étant pseudo-isolé il conservation de la quantité de mouvement
⃗⃗⃗𝑷 =⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷′ ↔ M1𝑽⃗⃗⃗⃗𝟏 + M2𝑽
⃗⃗⃗⃗𝟐 = (M1+M2)𝑽 ⃗⃗⃗⃗⃗𝑮 projetons cette relation sur les axes
Suivant X’X : 0 + M2V2 = (M1+M2) .VG . sin 𝜃 (1)
Suivant Y’Y : M1V1+0 = (M1+M2) .VG cos θ (2)
(1) 𝑴𝟐 𝑽 𝟐 5×10
↔ = tan θ = = 0,83 soit 𝜽 = 39,7°
(2) 𝑴𝟏 𝑽 𝟏 2×30
𝑴𝟐 𝑽 𝟐 𝟓×𝟏𝟎 -1
Vitesse de l’ensemble après le choc M2V2 = (M1+M2) .VG . sin 𝜃 donne VG = (𝑴𝟏 +𝑴𝟐 )𝒔𝒊𝒏𝜽
= = 11,2 km.h
𝟕×𝟎,𝟔𝟒
Remarque
A partir d’une construction graphique on peut résoudre le problème
-1 -1
P2=5t ×10km.h =50t.km.s 𝑃′2 = 𝑃12 + 𝑃12
-1 -1
P1=2t× 30 km. h =60t.km.h ⃗⃗⃗⃗
𝑃2
𝑃⃗ = 𝑃
⃗⃗⃗1 + 𝑃
⃗⃗⃗⃗2 = 𝑃⃗ ′ Soit 𝑃′2 = √𝑃12 + 𝑃12
-1
θ
1cm → 1t.km.h P’=√502 + 602
⃗⃗⃗1
𝑃 ⃗⃗⃗
𝑃′ -1
P’= 78.10t.km.h

𝑃 78,102 -1
VG = = = 11,15 km.h
𝑀1 +𝑀2 7
𝑃2 50
Tan 𝜃 = = = 0,83
𝑃1 60

EXERCICE N°8
Les 2 systèmes sont pseudo-isolés
Quantité de mouvement avant le choc ⃗⃗⃗𝑷 = m1⃗⃗⃗⃗ 𝒗𝟏
Quantité de mouvement après le choc 𝑃′⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗
𝑃1 ′ + ⃗⃗⃗⃗
𝑃2 ‘ = m1⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟏 ′ + m2⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟐 ′
⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗
𝑷 𝑃′ ↔m1⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟏 = m1⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟏 ′ + m2⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟐 ′ (1)
𝑣′1𝑥
cos ∝ = ↔ 𝑣′1𝑥 =v’1cos α
𝑣1 ′
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣′1
𝑣′2𝑥
aussi cos 𝛽 = ↔ 𝑣′2𝑥 =𝑣2′ cos 𝛽
𝑣2 ′ 𝑣
⃗⃗⃗⃗1 α
𝑣′1𝑦
sin ∝ = ↔ 𝑣′1𝑦 = v’1 sin α
𝑣′1 β
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣′2
𝑣′2𝑦
aussi sin 𝛽 = ↔ 𝑣′2𝑦 = 𝑣2′ sin 𝛽
𝑣2 ′

projection de la relation (1) sur les axes

sur X’X m1v1 = m1v’1x + m2v’2x m1v1 = m1v1’cos α + m2v2’cos β

sur Y’Y 0 = m 1v1’y - m2v2’y 0 = m1v1’sin α – m2v2’sin β

Si m1 = m2 alors

0 = m1v’1 sin α – m2v2’sin β

v1 = v1’cos α + v2’cos β

𝑠𝑖𝑛𝛽 𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑐𝑜𝑠𝛼


v1’=v2 donc v1= v2’ sin β . + v2’cosβ d’où v2’ ( sin β. + cos β ) = v1
𝑠𝑛𝛼 𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑠𝑖𝑛𝛼

𝑣1 10 -1 v’
v’2= 𝑐𝑜𝑠∝ An v2’= cos 60 ; v’2= 8,66 cm .s 1= 5 cm.s
𝑐𝑜𝑠𝛽+ 𝑠𝑖𝑛𝛽× 𝑐𝑜𝑠30°+𝑠𝑖𝑛30°×
𝑠𝑖𝑛∝ sin 60

96
CHAPITRE II L’ENERGIE CALORIFIQUE
I – LES DIFFERENTES FORMES D’ENERGIE

1) Définition et unités

On dit qu’un système possède de l’énergie lorsqu’il peut fournir du travail au milieu extérieur

Ainsi un système possède de l’énergie s’il est capable de produire les transformations suivantes telle que :
- Elever la température d’un corps
- Faire circuler un courant à travers un conducteur
- Mettre un corps en mouvement…
Exemples : Les systèmes{𝑔𝑎𝑧 𝑏𝑢𝑡𝑎𝑛𝑒 + 𝑎𝑖𝑟} ; {𝑝𝑖𝑙𝑒} ; {𝑟𝑒𝑠𝑠𝑜𝑟𝑡 𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢} possèdent de l’énergie.
Dans le système International d’unité l’énergie s’exprime en joule (J)
b)Les formes d’énergie

D’une manière générale, un système possède de l’énergie sous forme mécanique note EM et sous forme d’énergie
interne noté Uint

a)L’énergie Mécanique EM

Elle se présente sous 2 formes :

L’énergie cinétique notée Ec : c’est l’énergie que possède un corps en mouvement. Elle dépend de la vitesse v.

L’énergie potentielle Ep : elle comprend l’énergie potentielle de pesanteur qui dépend de la position élevée
par rapport au sol d’un objet et de l’énergie potentielle élastique due à l’élasticité d’un ressort ou d’un corps
élastique

c)L’énergie interne Uint

Elle est liéé à la nature microscopique et comprend :

-Energie d’agitation thermique (Energie calorifique) qui est due à l’énergie cinétique microscopique ; la
grandeur caractéristique est la température.

-Energie chimique : elle est due à la nature des liaisons chimiques.


Exemple : les combustibles possède de l’énergie qui se manifeste au cours d’une combustion par un
dégagement de chaleur. Aussi les réactions chimiques qui ont lieu dans une pile permettent de transformer
l’énergie par travail électrique.

-Energie nucléaire : elle est due à la nature des liaisons dans le noyau des atomes, cette énergie est libérée au
cours des réactions dites nucléaires.

- Energie liée à l’état physique : elle est due à la nature des liaisons physiques dans les solides ; les liquides et
les gaz. Ainsi au cours d’une condensation il y’a libération d’énergie sous forme thermique.
2) L’énergie totale d’un système

L’énergie totale d’un système est égale à la somme de l’ensemble de ses formes d’énergie

E = EM + Uint = Ep + Ec + Uint
3) Transfert d’énergie
L’énergie peut être transférée sous diverses formes :
a)Transfert par rayonnement
L’énergie du soleil nous par vient par les rayons du soleil ; cela est du à la nature électromagnétique du rayonnement.
On note Wray l’énergie transférée par rayonnement
b)Transfert par chaleur
L’énergie transférée par chaleur provoque Une variation de température ou un changement d’état.

97
On note Q la quantité de chaleur transférée.
c)Transfert par travail électrique
Ce type de transfert a lieu quand un courant circule à travers un circuit. On note Wél l’énergie transférée par travail
électrique
d)Transfert par travail mécanique
Une force dont le point d’application se déplace dans sa propre direction, transfert l’énergie sous forme mécanique, on
note W ou Wméc l’énergie mécanique transférée.
4) Algébrisation des transferts d’énergie

Un transfert d’énergie est parfaitement défini par son sens et la valeur de l’énergie transférée. On utilise la
convention suivante.

- Toute énergie reçue par un système est comptée positivement.


- Toute énergie cédée par un système est comptée négativement.

Q>0

Q W méc Wméc< 0

5) Convertisseur d’énergie

Un convertisseur d’énergie est un système permettant de transformer une forme initiale d’énergie (énergie
reçue) en d’autre forme d’énergie (énergie cédée).Nous représentons les divers échanges d’énergie par un
diagramme d’énergie ou chaine énergétique.
 Les réservoirs ou stocks d’énergie sont représentés par des carrés.
 Les convertisseurs sont représentés par des cercles.
 Les échanges d’énergie entre les réservoirs et les convertisseurs par des flèches.

Pile( énergie chimique) Environnement

rayonnement

chaleur

lampe

Chaleur

L’énergie utilisée : c’est la quantité d’énergie transférée au système et convertie en d’autres formes.
L’énergie utile : c’est la quantité d’énergie intéressante transformée.
On définit ainsi le rendement d’un convertisseur comme étant le rapport entre L’énergie utile et l’énergie utilisée
é𝒏𝒆𝒓𝒈𝒊𝒆 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒆
𝜼=
é𝒏𝒆𝒓𝒈𝒊𝒆 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔é𝒆
Ainsi le rendement d’une chaîne énergétique est égal au produit des rendements
𝜂=𝜂1 × 𝜂2 ×….× 𝜂𝑛

II- TRANSFERT D’ENERGIE PAR CHALEUR

1-Notion de chaleur

98
a) Première expérience
Plaçons un récipient contenant de l’eau sur la flamme d’un brûleur. La température de l’eau augmente. Nous dirons
que le gaz en brûlant à cédé de la chaleur à l’eau .Eteignons le bruleur.la température de l’eau diminue .L’eau, en se
refroidissant, a cédé de la chaleur au milieu extérieur.

b) Deuxième expérience
Portons maintenant l’eau à ébullition. Nous constatons que la température reste constante pendant toute l’ébullition .

L a vaporisation de l’eau exige pourtant de la chaleur puisque l’ébullition cesse dès que nous éteignons le brûleur, la
chaleur reçue par l’eau n’a pas dans ce cas servi à élever sa température mais à changer son état physique.

c) Conclusion
Un corps qui reçoit où cède de la chaleur subit ;
-soit une variation de température sans changement d’état
- soit un changement d’état physique sans variation de température
2- Mode de transferts
Lorsque deux corps A( à la température TA)et B (à la température TB) sont en contact l’un avec l’autre tels que T A>TB
la chaleur passe spontanément du corps A vers le corps B jusqu’à ce que la température des 2 corps soit égale à Te
appelé température d’équilibre.
Les modes de transfert par chaleur sont :
a)La conduction
Les particules qui constituent le corps chaud ont, du fait de sa température plus élevé, des vitesses supérieures à
celle des particules constituant le corps froid. Par suite des chocs, cette agitation thermique est transmise de proche
en proche .Cette transmission se fait jusqu’à ce que la température des deux corps soit égale. L’équilibre thermique
est alors atteint
b)La propagation par convection
On appelle convection le mouvement pris par un fluide, dû aux différences de température entre les différentes
parties du fluide, les parties chaudes ont tendance à monter, car elles ont de plus faibles masses volumiques que les
parties froides.
REMARQUE
Des quantités considérables de chaleur nous sont envoyées par le soleil à travers le « vide » planétaire .ce type de
transfert est dû à la nature du rayonnement.

III-LES MESURES DES QUANTITES DE CHALEUR (COLORIMETRE)


1)Les colorimètres
La colorimétrie est la mesure des quantités de chaleur. Elle s’effectue dans les enceintes thermiquement isolantes,
c'est-à-dire qui empêchent tout échange thermique avec le milieu extérieur .Un tel milieu est appelé ENCEINTE
ADIABATIQUE
L’enceinte adiabatique utilisée pour la mesure des quantités de chaleur est appelée CALORIMETRE
Ex : calorimètre de Berthelot
2)Unité de la quantité de chaleur
La quantité de chaleur, notée généralement Q, s’exprime avec la même unité que le travail :
Le joule (J)
Ex :En biologie on utilise une unité usuelle : le calorie (cal) .1cal=4 ,186 J
3)Principe d’échange

Plaçons à l’intérieur d’un calorimètre deux corps A et B à des températures différentes .Ces corps échangent leur
chaleur jusqu’à ce qu’ils soient en équilibre thermique.

Soit Q 1 et Q2 les quantités de chaleur échangée par A et B qui sont des grandeurs algébriques. Il n’ya aucun
échange d’énergie avec le milieu extérieur la quantité de chaleur perdue par l’un des corps est nécessairement
gagnée par l’autre.

99
Chaleur massique
La quantité de chaleur fournie à un corps de masse m pour élever sa température de θ1 à θ2 est
proportionnelle à sa masse. Le coefficient de proportionnalité dépend de la nature du corps ; on l’appelle
chaleur massique ou capacité thermique massique.

La chaleur massique d’un corps homogène noté c est la quantité de chaleur qu’il faut fournir à un kilogramme de
ce corps pour élever sa température d’un kelvin.
Dans le système international d’unités la chaleur massique s’exprime en joules par kilogramme et par kelvin
-1 -1
(J.kg .K )
4) L’expression de la quantité de chaleur échangée
a)Cas d’une variation de température sans changement d’état
La quantité de chaleur Q nécessaire pour élever la température d’une masse m de
∆𝜃 = θ2-θ1 est proportionnelle à la chaleur massique C du corps et à la masse m .
Q a pour expression
Q : quantité de chaleur en joule (J)
Q = m × c × (𝜽𝟐 − 𝜽𝟏 )m: masse du corps en kg
1 1 -1
C : chaleur massique en J. kg K ou J .kg . °C
o
∆𝜃 = θ2-θ1 variation de température en K ou C

Capacité calorifique
De la relation précédente on peut écrire
b) Cas d’un changement d’état d’un cops pur ; chaleur latente

Q = C × ( θ2 -θ1 )
ou le produit C = m . c est appelé capacité calorifique on l’exprime en joules par degré Celsius ou en joules par
1 -1
kelvin (J .C ou J.K )
pour un système formé de plusieurs corps de masse m 1 ;m2 ;m 3--- m2 de chaleurs massiques respectives C1 ;C
2 ;C 3 ---C n alors la capacité calorifique du système vérifie la réalité calorifique du système vérifie la relation.
C= m 1 C1 +m2 C2 + …. mn C n = ∑𝒏𝒊=𝟏 𝒎𝒊 𝒄𝒊

le transfert d’énergie par chaleur lors d’un changement d’état d’une masse m
d’un corps pur ,sous pression et une température donnée est proportionnel à sa masse
Q=m .L
La constante de proportionnalité L est appelée chaleur latente de changement d’état
-1
Elle s’exprime en joule par Kilogramme (j. K g )

- Fusion- solidification
La chaleur latente de fusion L f d’un corps pur solide est la quantité de chaleur qu’il faut
Fournir à une unité de masse de ce corps pris a sa température de fusion sous une pression
Donnée ,pour l’amener entièrement a l’état liquide, a la même température et sous la même pression.

Q = m. Lf Q quantité de chaleur en J
m masse du corps pur en kg
-1
Lf chaleur latente de fusion en J.kg

Réciproquement la quantité de chaleur cédée par une masse m de liquide lorsqu’elle se solidifie à température
constante vaut
Q = m. Ls avec Ls = Lf LS désigne la chaleur latente de solidification du corps pur
considéré
- Vaporisation - condensation
La chaleur latente de vaporisation LV d’un corps pur liquide à la température constante. θ est la qualité de
chaleur qu’il faut fournir à une unité de mase de ce corps pour le transformer entièrement en vapeur . La pression

100
de la vapeur au dessus du liquide étant maintenue constante ainsi la quantité de chaleur qu’il faudra fournir à une
masse m de liquide pour transformer entièrement en vapeur à la température θ sera égale.
Q= m. Lv
Réciproquement, la quantité de chaleur cédée au milieu extérieur par une masse m de gaz lorsqu’elle se condense à
température constante set
Q =m.LL avec Lv =- LL
L Ldésignant la chaleur latente de liquéfaction du gaz considèré

Activité N°1 : détermination de la capacité calorifique d’un calorimètre

On utilise un calorimètre du type d’Arsonval –Dewar) qui contient 2 parois à verre argenté pour limiter les transferts
par rayonnement. Les 2 parois sont séparées par le vide afin de limiter la conduction .L’ensemble supporté par une
couronne isolante en matière plastique .Ses orifices percés dans le couvercle permettent d’introduire un agitateur et
un thermomètre.
Pour être précis on pèse la masse du calorimètre et de ses accessoires puis on introduit une masse m 1 d’eau. La
température de l’ensemble est θ1. La mase m 1 est déterminée en pesant l’ensemble (calorimètre + eau) puis en
faisant une différence.
On y introduit de l’eau à la température θ2 et de masse m2 que l’on détermine en pesant à nouveau l’ensemble. Agiter
jusqu’à l’équilibre thermique puis noter la température d’équilibre θ.
EQUATION CALORIMETRIQUE
Soit c eau la chaleur massique de l’eau,C la capacité calorifique du calorimètre.
- Les corps froids sont constitué de : calorimètre de capacité calorifique C et une masse m 1 d’eau, l’ensemble à la
température d’équilibre θ1.
- Le corps chaud est constitué de l’eau chaude à la température d’équilibre θ 2.
L’eau chaude cède de la quantité de chaleur Q2 (Q2< 0) telle que Q2= m2ceau (θ3-θ2)
Les corps froids reçoivent la quantité de chaleur Q 1 (Q1> 0) Q1= m1 ceau (θ3-θ1) + C(θ3- θ1)
L’enceinte étant adiabatique, l’équation calorimétrique s’écrit
Q1 + Q2 = 0 soit m1 c eau (θ3-θ1) + C(θ3- θ1) + m2 ceau (θ3-θ2) = 0 soit
𝐦𝟏 𝐜𝐞𝐚𝐮 (𝛉𝟑 −𝛉𝟏 ) + 𝐦𝟐 𝐜𝐞𝐚𝐮 (𝛉𝟑 −𝛉𝟐 )
C= -
𝜽𝟑 −𝜽𝟏

Remarque : la valeur en eau d’un calorimètre ; est la masse qui récevant la même quantité de chaleur que le
calorimètre ; subirait la même élevation de température que lui.
𝐶
C = 𝜇 c => 𝜇 = ; 𝜇 s’exprime en kilogramme
𝑐

Activité n°2 : La mesure d’une chaleur massique

La capacité calorifique C du calorimètre ayant été déterminée on se propose de déterminer la chaleur massique
d’un bloque métallique de masse connue.
On dispose d’un calorimètre et de ses accessoires dont on connaît la capacité calorifique. On introduit une masse m 1
d’eau ; l’ensemble se stabilise à la température θ1.
On introduit dans le calorimètre le métal ayant été préalablement chauffé dans un four thermostaté de température
θ2. Agiter légèrement ; lorsque la température se stabilise, les transferts de chaleur à l’intérieur du calorimètre sont
achevé ; relever la température θ3.
Équation calorimétrique
Le métal chaud cède la quantité de chaleur Q2=m2 cm (θ3-θ2)
Les corps froids reçoivent la quantité de chaleur Q1= m1 c eau (θ3-θ1) + C (θ3- θ1)
L’enceinte étant adiabatique l’équation calorifique s’écrit Q1 + Q2 = 0
On obtient alors m2 cm (θ3-θ2) + m1 c eau (θ3-θ1) + C (θ3- θ1) = 0
(𝒎𝟏 𝒄𝒆 + 𝑪)+(𝜽𝟑 −𝜽𝟏 )
cm =
𝒎𝟐 (𝜽𝟐 −𝜽𝟑 )

101
Substance Phase Capacité thermique
massique
-1 -1
J·kg ·K
Air (sec) gaz 1005
Air (saturé en vapeur d'eau) gaz ≈ 1030
Aluminium solide 897
Azote gaz 1042
Cuivre solide 385
Diamant solide 502
Eau gaz 1850
liquide 4185
solide (0 °C) 2060
Éthanol liquide 2460
Fer solide 444
Graphite solide 720
Hélium gaz 3160
Hexane liquide ≈ 2267.95
Huile liquide ≈ 2000
Hydrogène gaz 14300
Laiton solide 377
Lithium solide 3582
Mercure liquide 139
Octane liquide ≈ 1393.33
Or solide 129
Oxygène gaz 920
Zinc solide 38

Activité 3 : mesure d’une chaleur latente de fusion

On dispose d’un calorimètre de capacité thermique C connue, On y verse une masse m 1 d’eau ; on agite et on
attend que l’ensemble se stabilise à la température θ1. par ailleurs on sort des cubes de glace d’un réfrigérateur et on
les laisse fondre partiellement dans un récipient de sorte que la température des glaçons soit 0°C ; On sèche
quelques morceaux de glaçons avec un papier absorbant. On les introduit alors dans le calorimètre que l’on ferme.
Lorsque l’ensemble se stabilise et que la glace est entièrement fondue on mesure la température finale θ3 à l’équilibre
thermique. Un nouveau pesé du calorimètre permet d’obtenir par différence ; de la masse m2 de la glace introduite.

Equation calorimétrique
L’eau, l’intérieur du calorimètre et les accessoires cèdent la quantité de chaleur
Q1 = m1 c eau (θ3-θ1) + C (θ3- θ1)
La quantité de chaleur Q2 reçue par la glace se compose de
Q2’=m2Lf (chaleur nécessaire pour faire fondre la glace) ; et de
Q2’’ = m2ceau (θ3-θ2)= m2ceau θ3 car θ2=0 Q2’’est la quantité de chaleur nécessaire pour faire passer l’eau issue de la
fusion de la glace de 0°C à θ3 d’où
Q2 = m2Lf + m2ceau θ3 ; l’enceinte du calorimètre étant adiabatique et l’expérience étant réalisée à pression constante.
Q1 + Q2 = 0 soit

m1 c eau (θ3-θ1) + C (θ3- θ1) + m2Lf + m2ceau θ3 =0 soit

[𝒎𝟏 𝒄𝒆𝒂𝒖 (𝜽𝟑 −𝜽𝟏 )+𝑪(𝜽𝟑 −𝜽𝟏 )+𝒎𝟐 𝒄𝒆𝒂𝒖 𝜽𝟑 ]


Lf = -
𝒎𝟐

Quelques chaleurs latentes de fusion

102
Solide Chaleur latente de fusion Température de fusion
-1
en kJ.kg
Glace 335 0°C
Aluminium 330 660°C
Argent 104 ,7 2212°C
Benzène 125 5,5°C
Plomb 24,6 327,5°C
Mercure 11,5 -38,8°C

-1 -1
Sauf indication contraire on prendra ceau = 4180J.kg °.C

EXERCICE n°1

1) Calculer la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température d’une tonne d’eau de 20°C à 80°C
2) Dans un radiateur, l’eau circule dans les tuyaux à la température de 70°C et en ressort à la température de
35°C. le débit est 2 𝑙. 𝑚𝑖𝑛 −1 Calculer la quantité de chaleur Q Cédeée chaque minute par l’eau au milieu
extérieur.
Exercice N°2
1) On mélange 200g d’eau à 50°C et 120g d’eau à 80°C. Quelle est la température finale du mélange ?
2) Quels volumes d’eau respectivement à 20°C et à 75°C faut-il mélanger pour obtenir dans un baignoire 100 L
d’eau à 37°C.La capacité calorifique du calorimètre est négligée
EXERCICE n°3
1) Un calorimètre contient une mase m 1=150g d’eau à la température θ1 =42,8°C.On y verse m2=150g d’eau à la
température θ2 =15,5°C et on observe que la température finale s’établit à θf = 29,8°C ; calculer la capacité
thermique du calorimètre.
2) Le calorimètre contient maintenant une masse m3=200g de benzène, à la température θ3 = 20,3°C ; On y plonge
un bloque d’aluminium de masse m 4=250g ; venant d’être maintenu longuement dans une enceinte entourée de
-1
glace fondante. La chaleur massique de l’aluminium vaut CAl = 900J.Kg.°C .Déterminer la chaleur massique Cbdu
benzène , si la température finale est θf = 13,1°C.
EXERCICE n°4
Dans un calorimètre, placer une masse m d’eau attendre l’équilibre thermique puis relever la température𝜃1 : introduire
rapidement un cylindre de cuivre de masse m 2 sortant d’une étuve thermostatée à la température 𝜃2 attendre l’équilibre
thermique. Relever la température 𝜃3 ; recommencer l’expérience en changeant la masse m et les températures 𝜃1 et
𝜃2 .
1) Trouvez l’équation calorimétrique et ses accessoires en fonction de m1 ; m2; 𝜃1 ; 𝜃2 ; et 𝜃3
2) Au cours d’une séance de travaux pratique on a relevé les mesures suivantes.
m1 m2 𝜃1 𝜃2 𝜃3
ère 0 0 0
1 125 g 118 g 16,5 c 88 c 20 ,6 c
expérience
ème 0 0 0
2 100g 118 g 20 c 75 c 23,7 c
expérience

a) Ecrire numériquement les deux équations reliant X = Ccuivre et Y = C


b) En déduire C cuivre et C
EXERCICE n°5
0
1)Considérons un glaçon de masse 50g à la température de -20 C sous la pression atmosphérique (1atm) Quelle
quantité de chaleur doit- on fournir au glaçon pour obtenir 50g d’eau à 0°C ?
2) On lui fournit une quantité de chaleur de 5,4 kJ. Quelle est la masse d’eau liquide obtenue ?
0 0
3) Quelle quantité de chaleur doit-on fournir pour obtenir 50g d’eau à 20 Cà partir de 50g de glace prise à -20 C.
0 0
4) Quelle quantité d’eau à la température de 25 C faut-il verser sur un glaçon de 20g à la température de 0 C pour
0
obtenir uniquement de l’eau liquide à 0 C

103
-1 -1 -1
cg =2,1kJ.kg .K ; Lf =330kJ.kg

EXERCICE n°6
3
Dans un thermos (milieu adiabatique isolant) contenant 30cm d’eau à la température
Θ1=20°C, On plonge un glaçon de masse m 2=5g à la température initiale θ2=-10°C. Calculer la température à
l’équilibre
3 -1 -1
On donne : Chaleur massique de la glace cg=2,1.10 J.kg K
-1
Chaleur latente de fusion de la glace Lf = 334kJ.kg
EXERCICE n°7
Dans un calorimètre de capacité thermique négligeable, on introduit 200g d’eau, la température d’équilibre est de
0 0
4 C ; on introduit un bloc de cuivre de 300g à -20 C, on agite jusqu’à ce que la température soit uniforme
1) Quelle est température finale ?
0
2) Montrer que si le cuivre était à -60 C, une partie de l’eau se congèle calculer cette masse d’eau congelée.
0
Données : Ccuivre=387 J/.kg/ c
-1
Donner : chaleur latente de fusion de la glace : 335 kJ.kg

1. Dans une baignoire on verse 90 L d’eau à 70°C au bout d’une heure la température de l’eau est de
45°C calculer la quantité de chaleur fournie par l’eau à l’environnement.

2. 1) On mélange 3 litres d’eau à 25°C avec 2 litres d’eau à 60°C quelle est la température finale si on
néglige les pertes de chaleur.
2) Quelle volume d’eau respectivement à 20°C et à 75°C faut -il mélanger pour obtenir 120 litres d’eau à
50°C.

3. On sort d’une étuve à 98°C un bloc de plomb de masse 90g ; on le plonge dans un calorimètre
contenant de l’eau à 16°C la capacité thermique de l’ensemble ( Eau -calorimètre - accessoires ) est de
-1
1670Jk . calculer la capacité thermique massique du plomb sachant que la température est de 16,6°C .
-1
4. Les parois d’un calorimètre ont une capacité calorifique égale à 50 J°C il contient 100g d’eau et 120g de fer.
Quelle est la capacité calorifique totale de l’ensemble.
-1 -1
Donnée Cfer=460J.kg .°c .
-1
5. La capacité calorifique d’un calorimètre a été trouvée égale à C = 42J.K on verse dans le calorimètre
-1 -1
une masse m=200g de pétrole de chaleur massique C=1,67kJ.Kg .k quelle quantité de chaleur doit-on fournir a
l’ensemble pour élever sa température de15°C à 22°C
6. Un calorimètre contient 95g d’eau à 20°C , on ajoute 71g d’eau à 50°C .
1) Quelle serait la température d’équilibre si l’on pouvait négliger la capacité calorifique du calorimètre.
2) La température d’équilibre observée est de 31,3°C
Calculer la capacité calorifique du vase et des accessoires.
3)Dans le calorimètre contenant 100g d’eau à 15° C on plonge un échantillon métallique de masse 25g
sortant d’une étuve à 95°c .la température d’équilibre est de 16,7°C. Calculer la chaleur massique du métal .
7. 1) On introduit dans un calorimètre contenant une masse m 1=200g d’eau à la température θ1=16,3°C une
masse m2=100g d’eau à la températureθ2=30,5°C.La température finale est θ3=20,7°C calculer la capacité
calorifique du calorimètre .
2)le calorimètre sert a mesurer la chaleur massique cLd’un liquide .celui –ci de masse mL=150g est
préalablement porté à une température θ=42,3°C
il est ensuite rapidement versé dans le vase calorimétrique contenant m 1=200g d’eau à θ1=16,3°C .la
température du mélange s’établit a θ3=22,5°c
calculer la chaleur massique cL du liquide.

8. Un bloc d’argent de masse 300g porté au préalable à une température de75°C est introduit dans un
calorimètre dont il élève la température de 15°C à17, 9°C .

104
Un bloc de cuivre de masse 62,3g porté au préalable a 100°C et introduit dans le même calorimètre
contenant la même masse d’eau provoque une élévation de température de 15°C à 16 ,4°C . On demande la
-1 -1
chaleur massique de l’argent sachant que celle du cuivre est 398J.kg °C .

0
9. On veut refroidir un verre de jus de fruit pris à 30 C
0 -1 0
La capacité du verre et du jus est de 550 J c ; on introduit alors une certaine masse m de glace à 0 C
1) On admet qu’il n’y a d’échange de chaleur qu’entre la glace et le verre de jus de fruit : calculer la masse de la glace
nécessaire ;
2) La masse de la glace nécessaire est -elle supérieure ou inferieure à la valeur trouvée pourquoi ?.
3) On considère que la glace introduite est 30g à -10°C ; quelle est la température finale à l’équilibre ?
-1
Données : chaleur latente de fusion de la glace 335kJ. kg
-1 -1
Cg= 2,1kJ.kg . °C
10.
On admet que dans un calorimètre seul le vase intérieur (masse m 1 = 300g, capacité thermique massique
-1 -1 -1 -1)
C 1 =0,38 KJ Kg K ) et l’agitateur (masse m 2 = 50g, capacité thermique massique C2 = 0,90KJ kg K sont
susceptibles de participer aux échange thermique avec le contenu de l’appareil.

1) Calculer la capacitéthermique C du calorimètre


2) Ce dernier contient 400g d’éthanol à la température 𝜃1 = 17,5°C, on y verse 200g d’eau à la température
𝜃2 =24,7°C et on note la température lorsque l’équilibre thermique est réalisé, soit t e =20,6°C. En déduire la valeur
de la capacité C de l’éthanol.
-1 -1
Capacité thermique massique de l’eau Ce = 4,19 KJ Kg k .
11. Dans un chauffe –eau à gaz ,l’eau circule dans un serpentin chauffé par la combustion du gaz ;l’eau
entre dans le serpentin à 24°C et en sort à 70°C.
-1
Le débit du chauffe-eau est de10L .mn . Sachant que 75% de la chaleur résultante de la combustion du
gaz sert à chauffer l’eau, déterminer le volume de gaz consommé par minute .
3
Pouvoir calorifique du gaz : 4104 KJ /m .
12. Pour déterminer la chaleur latente de vaporisation de l’eau, on réalise l’expérience suivante ;dans un
calorimètre contenant initialement 500g d’eau à 20°C.On fait barboter de la vapeur d’eau à 100°C sous la
pression de 1 bar.La vapeur se condense totalement ; au bout de quelques minutes on arrêté l’arrivée de
vapeur .La température finale est de 42,2°C L’augmentation de masse du calorimètre est de 20g et la
-1
capacité thermique du calorimètre 160J.c .Déterminer la chaleur latente massique de vaporisation de l’eau.
13. Un calorimètre renferme 200g d’eau à la température 𝜃1 =15,4 °C. On y introduit un cylindre d’aluminium de
masse M = 80g préalablement porté dans une étuve à la température 𝜃 2 = 86,8°C.
La température d’équilibre se fixe à 𝜃e= 20 ,0°C
On recommence l’expérience en plaçant, cette fois ,150g d’eau dans le calorimètre à la température d’équilibre 𝜃’1 =
15,8 °C, le même cylindre d’aluminium, désormais porté à la température 𝜃’2 =95,5°C est réintroduit dans le
calorimètre. Le nouvel équilibre est caractérisé par la température 𝜃’e = 22,1°C.
En déduire :
1) La capacité thermique massique c de l’aluminium
2) La capacité thermique C du calorimètre
3) Quelle quantité de chaleur minimale faut-il mettre en œuvre pour fondre 1 tonne d’aluminium prise à une
température initiale de 15°C ?
-1 -1
Données -chaleur massique de l’eau : Ce =4,19kJKg k
-température de fusion l’aluminium : tf = 660°C.
-1
- chaleur latente de fusion de l’aluminium à 660°C : Lf= 330kJKg
14. 1) Un calorimètre contient 200g d’eau à la température de 25,3 °C. on y verse 300g d’eau à la température
de 17,1°C ; on observe que la température du mélange se stabilise a 20,9°C. Calculer la capacité calorifique
du calorimètre
2)Le calorimètre contient 500g d’eau à 20,9°C ;on y plonge un bloc de fer de masse 1kg ayant été longtemps
maintenu dans un congélateur à -18°C ; la température finale s’établit à 14,2°C
Calculer la chaleur massique du fer.

105
15. Un calorimètre contient de l’eau à la température 𝜃1 = 18,3°C, sa capacité thermique totale a pour valeur
-1.
C = 1350J .K
- On introduit un bloc de glace, de masse m= 42g prélevée dans le compartiment surgélation d’un réfrigérateur à la
température 𝜃 2 = -25,5 °C. il y a fusion complète de la glace et la température d’équilibre est 𝜃 = 5,6°C
- On recommence l’expérience (même calorimètre même quantité d’eau initiale, même température), mais on introduit
cette fois un glaçon de masse m’=35g à la température de 0°C. la nouvelle température d’équilibre est 𝜃’= 8,8°C.
Déduire des deux expériences précédentes
1) La chaleur latente de fusion Lf de la glace
2) La capacité thermique massique Cs de la glace
3) On introduit un nouveau glaçon, de masse 43g, à la température -25,5° C, dans l’eau du calorimètre à la
température 𝜃’issue de la dernière expérience.
o Quelle est la température atteinte à l’équilibre thermique ?
- Reste-il-il de la glace ? Si oui, quelle est sa masse ?
-1 -1
Donnée : Chaleur massique de l’eau liquide ce=4,19kJkg k
16.
1) Un calorimètre contient 100g d’eau a 18° C. on y verse 80g d’eau a 60° C.
Quelle serait la température d’équilibre si la capacité thermique du calorimètre et de ses accessoires était
négligeable ?
2) La température d’équilibre est en fait 35,9° C. en déduire la capacité thermique massique du calorimètre et de ses
accessoires.
3 -1 -1
Donnée : capacité thermique massique de l’eau : ce = 4,19 10 J kg k
3) On considère de nouveau le calorimètre qui contient 100g d’eau à 18° C. on y plonge un morceau de cuivre de
masse 20g initialement placé dans de l’eau en ébullition. La température d’équilibre s’établit à 19,4° C. Calculer la
capacité thermique massique du cuivre.
4) On considère encore le même calorimètre contenant 100g d’eau a 18° C. on y plonge maintenant un morceau
-1 -1
d’aluminium de masse 30,2g et de capacité thermique massique 920Jkg k
Déterminez la température d’équilibre
5) L’état initial restant le même ; le calorimètre contenant 100g d’eau à 18° C, on y introduit un glaçon de masse 25g
à 0°C
- Calculez la température d’équilibre
Donnée : Chaleur latente de fusion de la glace à 0°C
= 3 -1 -1
Lf 3,34 10 J kg k
6) L’état initial est encore le calorimètre contenant 100g d’eau a 18°C, on y introduit maintenant un glaçon de masse
25g provenant d’un congélateur a la température de -18°C. quelle est la température d’équilibre ?
17.
Un chauffe-eau comporte un serpentin dans lequel circule un courant d’eau chauffé par la combustion de propane.
L’eau entre dans le serpentin à la température t1=20°C et en sort à t2=75°C. Le débit de l’eau est 15litres/minute. La
chaleur molaire de combustion du propane est Qm=2200KJ/mol et son volume molaire est 24 litres/mole. Le compteur
de gaz indique un volume V=270 litres de gaz utilisé durant cinq (5) minutes.
a) Rappeler l’expression de la quantité de chaleur absorbée par un corps lorsque sa température passe de t1°C
à t2°C.
b) Déterminer la quantité de chaleur reçue par l’eau en 1 minute.
c) Déterminer la quantité de chaleur produite par la combustion en 1 minute.
d) En déduire le rendement du chauffe-eau.
-1 -1
On donne : C (eau)=4,2KJ. Kg . °C
𝟏𝟖.
Un Dewar renferme de l’eau à la température T 1=18,5°C. La capacité thermique du calorimètre de l’eau et des
-1
accessoires est de Co=1700J°C
1) On introduit dans l’eau un morceau de glace pris dans un congélateur à la température t2=-17C.
L’augmentation de la masse du calorimètre étant m=30g. Quelle est la température finale t 2 à l’équilibre.
2) On plonge ensuite dans le vase un morceau d’aluminium de masse 200g. Quelle doit être la température t’ de
l’aluminium pour ramener la température dans le calorimètre à sa valeur initiale 18,5°C ?
Chaleur massique de l’eau 4 190J Kg°C-1
Chaleur massique de la glace 2 100J. Kg°C-1
-1 -1
Chaleur massique de l’aluminium 880J. Kg °C
5 -1
Chaleur latente de fusion de la glace 3,35.10 J.kg
106
EXERCICE n°1

1)Quantité de chaleur nécessaire :


7
Q = m .c . (θ2-θ1) ; A N : Q = 1000 × 4180 × (80-20) Q= 2,51.10 J
2)Pour t = 1min V=D.t = 2𝐿 . 𝑚𝑖𝑛−1 = 2L
La masse d’eau est : m = a× v =1kg/L×2L = 2kg
Θ1=70°C ; θ2= 35°C
Q = m .c . (θ2-θ1) AN Q= 2 × 4,180× (35-70) Q= - 292,6 kJ
Cette quantité de chaleur est négative ; l’eau cède de la chaleur au milieu extérieur.
Exercice N°2
1) Au cours des échanges l’eau chaude ( m 2 = 120 g et θ2 = 80℃ cède la quantité de chaleur Q2 et sa température
passe de θ2 à θf soit Q2 = m2ce(θf- θ2) .L’eau froide ( m 1 = 200g ; θ1 = 50°C) reçoit la quantité de chaleur Q1 = m1ce
( θf – θ1)
Considérant qu’il ya pas d’échange de chaleur avec le milieu extérieur Q 1+Q2=0
Soitm2ce ( θf - θ2)+ m1ce ( θf – θ1) = 0 en développant l’expression
m2ce θf - m2ce θ2+m1ce θf - m1ce θ1=0 soit
m2ce θf + m1ce θf= m2ce θ2 + m1ce θ1 donc
𝑚2 𝑐𝑒 𝜃2 +𝑚1 𝑐𝑒 𝜃1 𝒎𝟐 𝜽𝟐 +𝒎𝟏 𝜽𝟏 0,12×80+0,2×50
θf = soit θf = = ; θf = 61,25°C
𝑚1 𝑐𝑒 +𝑚2 𝑐𝑒 𝒎𝟏 +𝒎𝟐 0,2+0,12

2) On utilise le résultat trouvé au 1) on tire alors que m 2 θ2+m1 θ1 = (m1+m2) θf


Sachant que pour l’eau 1L d’eau a une masse de 1kg on obtient le système suivant

75m2 + 20 m1 = 3700
m1+m2 = 100

En résolvant le système on trouve m 1=69,09 kg et m2= 30,91kg


EXERCICE n°3
1) Soit C la capacité calorifique cherchée ; ce la chaleur massique de l’eau.
Le calorimètre et lamasse m 1 d’eau cède la quantité de chaleur Q1 pour passer de θ1 à θf soit Q1 = m1 ce(θf- θ1) + C (
θf- θ1)
La masse m2 reçoit la quantité de chaleur Q2 sa température passe de θ2 à θf
Q 2 = m 2 ce ( θf- θ2) et comme il n’y a pas d’échange avec le milieu extérieur.
Q1+Q2=0
𝒎𝟐 𝒄𝒆 (𝜽𝒇 −𝜽𝟐 )
(m1ce+C) ( θf - θ1) + m2ce(θf - θ2) = 0 soit C = − 𝒎𝟏 𝒄 𝒆
𝜽𝟏 −𝜽𝒇
0,15×4190(29.8−15,5) -1
AN : C = ; C=62,9J°C
42,8−29,8
2) Soit Q1 la quantité de chaleur cédée par le corps chaud et Q2 celle reçue par le corps froid.
1  m4 c Al f 
Q1  Q2  0   m3 cb  C  ( f  3 )  m4 c Al ( f  0)  0  cb   C  
m3   f  3 
1  0, 25 x900 x13,1 
An : cb    62,9    1732,375 J .kg. C 1
0, 2  13,1  20,3 
EXERCICE n°4
1)Soit Q1 la quantité de chaleur reçue par l’eau et le calorimètre

Q1 = m1 c eau (θ3-θ1) + C (θ3- θ1) et Q2 la Quantité de chaleur cédé par le cuivre


Q2=m2ccuivre (θ3-θ2) considérant qu’il n’ y a pas eu d’échange avec la milieu extérieur
Q1 + Q2 = 0 ainsi m1 c eau (θ3-θ1) + C (θ3- θ1) +m2ccuivre(θ3-θ2) = 0
2)a) écrire numériquement les 2 équations.
ère
1 expérience : 0,125× 4180(20,6 − 16,5) + 𝑌(20,6 − 16,5) + 0,118𝑋(20,6 − 88)
ème
2 expérience : 0,1×4180 (23,7-20)+ Y(23,7-20)+ 0,118 𝑋 (23,7-75)
107
On obtient le système
𝑌 = 1,9883𝑥 − 535,5625
𝑌 = 1,63605𝑥 − 418
On obtient

b)Valeur de ccuivre et de C
-1 -1 -1
X=333,74 et Y= 128,027 soit ccuivre =333,74.j .kg. °C et C=128,027J.°C
NB ces valeurs diffèrent des valeurs données par le fabricant qui est de
-1 -1 -1
ccuivre =380kJ.kg °C et C=160J.°C à cause des pertes d’énergie.
EXERCICE n°5
1) Quantité de chaleur à fournir
Soit Q1 la quantité de chaleur nécessaire à fournir au glaçon pour le faire passer de -20°C à 0°C(glace) et Q2 la
quantité de chaleur nécessaire pour faire fondre la glace
Q1= m.cg( 0-(-20) )=20. m .cg et Q2 = m. Lf
3
soit Q= 20.m. cg +m. Lf AN Q= 20 ×0,05×2,1.10 +0,05×330000 ; Q = 18600 J
2) La masse d’eau liquide
On fournit Q’=5400J ; Q’<Q donc toute la glace n’est pas fondue ; or on a Q’>Q1 donc le système contient de l’eau et
de la glace à 0°C . soit m’ la masse d’eau liquide obtenue donc Q’= 20. m. c g+ m’ Lf d’où
𝑸′ −𝟐𝟎.𝒎. 𝒄𝒈
m’= AN m’=10g
𝑳𝒇

3)Quantité de chaleur
Considérons Q3 la quantité de chaleur nécessaire pour faire passer une masse m d’eau liquide de 0°C à 20°C , Q3 =
m ce ( 20-0) = 20.m.cg
La quantité de chaleur nécessaire pour obtenir 50g d’eau à 20°C est
Q=Q1+Q2+Q3 = 20m.cg +m.Lf +20.m.ce
AN : Q = 22100+16500+4180 soit Q=22780J
4)Quantité de chaleur pour obtenir de l’eau liquide.
Considérons Q1 la quantité de chaleur reçue par la glace pour fondre entièrement.
Q1 = mgLf et Q2 la quantité de chaleur cédé par l’eau pour passer de 25°C à 0°C(eau )
Q2 = me.ce.(0-25) = -25 me . ce . Considérant qu’il n’ya pas eu d’échange de chaleur avec le milieu
extérieurQ1+Q2=0 soit mgLf - 25 .me ce=0 soit
𝒎 𝒈 𝑳𝒇
me = AN : me= 0,06315kg soit 63,15g
𝟐𝟓𝒄𝒆
EXERCICE n°6
Température d’équilibre
- Q2 Q1

m2 glace à -10°C m1 eau à 20°C

-10°C 0°g 0°liq θf 20°c

Soit Q1 la quantité de chaleur reçue par la glace pour passer de -10°C glace à 0°C eau
-3 3 -3 3
Q1 = m2cg(0+10)+ mgLf = 5.10 . 2,1.10 .10 + 5 .10 . 334.10 = 1775J
Calculer la quantité de chaleur cédée par l’eau pour se transformer en eau liquide à 0°C ;
Q2=m1ce(0-20) = -2508 J.
On constate que IQ1I<IQ2I donc l’ensemble sera un système finale conténant de l’eau liquide tel que 0 < θ f < 20°C
soit Q2’ La chaleur réçue par la glace pour passer de -10°C glace à θf (eau)
Q2’= m2cg(0+10) + m2Lf +m2 ce (θf - 0) et Q1’ la quantité de chaleur cédée par l’eau liquide
Q1’ = m1ce (θf-20)
Considérant qu’il n’y a pas de perte d’énergie Q1’+Q2 ‘= 0 donc

108
m2c2 (0+10) + m2Lf +m2 ce (θf - 0) + m1ce (θf-20) =0
Soit
𝟐𝟎𝒎𝟏 𝒄𝒆 −𝟏𝟎𝒎𝟐 𝒄𝒈 −𝒎𝟐 𝑳𝒇
θf =
𝒎𝟐 𝒄𝒆 +𝒎𝟏 𝒄𝒆

𝟐𝟎×𝟑𝟎.𝟏𝟎−𝟑 ×𝟒,𝟏𝟖.𝟏𝟎𝟑 −𝟏𝟎×𝟓.𝟏𝟎−𝟑 ×𝟐,𝟏.𝟏𝟎𝟑 −𝟓.𝟏𝟎−𝟑 ×𝟑𝟑𝟒.𝟏𝟎𝟑


θf = ; θf=5°C
(𝟑𝟎+𝟓)𝟏𝟎−𝟑 ×𝟒,𝟏𝟖.𝟏𝟎𝟑
EXERCICE n°7

Q1 Q2

Cuivre eau + calorimètre

-20°C 0°C(g) 0°C(e) θf 4°C

1) Température finale
Soit Q1’la quantité de chaleur nécessaire que doit absorber le cuivre pour élever sa température de -20°C à 0°C Q1’ =
mcu ccu( 0+20) = 0,3x387x20=2322 J
Et Q2’ La quantité de chaleur que doit céder l’eau et le calorimètre pour que sa température passe de 4°C à
3
0°C(liquide) Q2’ = 0,2x4,18x10 x(-4) = -3344J
IQ1’’I<IQ2’’I donc la température du mélange est telle que 0°C< θf<4°C
Q1 est la quantité de chaleur reçue par la cuivre Q1=mc u ccu (θf+20)
Q2 est la quantité de chaleur cédée par l’eau Q 2= mece(θf -4)
Il n’ya pas eu d’échange de chaleur avec le milieu extérieur ainsi
Q1+Q2 = 0 mc u ccu (θf + 20) +me ce (θf - 4)= 0 d’où

−𝟐𝟎𝒎𝑪𝒖 𝒄𝑪𝒖 +𝟒𝒎𝒆 𝒄𝒆 −𝟐𝟎×𝟎,𝟑×𝟑𝟖𝟕+𝟒×𝟎,𝟐×𝟒𝟏𝟖𝟎


θf = ; θf = = 1,07°C
𝒎𝑪𝒖 𝑪𝑪𝒖 +𝒎𝒆 𝒄𝒆 𝟎,𝟑×𝟑𝟖𝟕+𝟎,𝟐×𝟒𝟏𝟖𝟎
2) Montre que si le cuivre était à -60°C une partie de l’eau se congèle et calculer la masse d’eau congelée
Q1’’.= mcu ccu( 0+20) = 6966J
3
Q2’’= 0,2x4,18x10 x(-4) = -3344J donc IQ1I> IQ2I donc une partie de l’eau se congèle et la température du
mélange est 0°C ainsi
Q1= mcu ccu( 0+20) et Q2=mece (0-4)+ mg Ls considérant qu’il n’ya pas eu d’échange de chaleur avec la milieu
extérieur mcu ccu( 0+20)+ m ece (0-4) + mg Ls
4𝑚𝑒 𝑐𝑒 −20𝑚𝑐𝑢 𝑐𝐶𝑢 3344−6966
mg= ; mg= ; mg = 10,81g
𝐿𝑠 −335000

109
CHAPITRE III : L’ENERGIE MECANIQUE
I-ENERGIE CINETIQUE DE TRANSLATION

1- Solide en translation

Un solide en translation est un solide pour lequel l’ensemble de ses points à chaque instant a le même vecteur
vitesse. On choisit le vecteur vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑉𝐺 du centre d’inertie G comme étant la vitesse du solide.
𝑣

2- Expression de l’énergie cinétique d’un système en translation rectiligne


L’énergie cinétique d’un solide est l’énergie qu’il possède du fait de son mouvement ; elle est égale au demi-produit
de sa masse par le carré de sa vitesse
𝟏
EC = . m. 𝑽𝟐𝑮
𝟐
EC : Energie cinétique en joule (J)
M : masse du solide en kg
-1
VG valeur de la vitesse du centre d’inertie du solide en m. s

3- Effet d’une force sur l’énergie cinétique


a) Force parallèle au vecteur vitesse du solide
Considérons un mouvement de chute libre (mouvement dont la seule force qui agit sur le solide est son poids ;
mouvement dans l’air où les résistances de l’air sont négligeables).
-Lançons un objet verticalement vers le haut, pendant la phase d’ascension il ralentit, son énergie cinétique diminue
sa vitesse diminue
⃗⃗⃗⃗
𝑉𝐺

𝑃⃗

-Lâchons l’objet ; pendant son mouvement vers le bas il tombe de plus en plus vite suivant la verticale. Son énergie
cinétique augmente.

⃗⃗⃗⃗
𝑉𝐺

⃗⃗⃗⃗𝑃

Une force appliquée à un solide en translation et parallèle au vecteur vitesse ; modifie l’énergie cinétique du
solide.

b) Force perpendiculaire au vecteur vitesse


Soit une boule de masse m reliée à un point fixe à l’aide d’un fil tendu. Quand la boule glisse sur une table horizontale
parfaitement lisse, on constate que son mouvement est circulaire uniforme ; tant que le fil reste tendu. La valeur de sa
vitesse ne varie pas donc son énergie cinétique ne varie pas.

⃗⃗ =⃗⃗⃗⃗𝟎 donc 𝑅⃗ et ⃗𝑷
𝑅⃗ +𝑷 ⃗ n’ont aucun effet sur le mouvement du

110
⃗𝑹

Solide
⃗𝑷

V ⃗ Est orthogonale à 𝑉
𝑇 ⃗ à chaque instant,

Il ne modifie pas la valeur de l’énergie cinétique.


T

Toute force orthogonale au vecteur vitesse d’un solide en translation ne modifie pas l’énergie cinétique de
celui-ci.
c) Force quelconque
Dans le cas d’une force 𝐹 quelconque, on peut à chaque instant décomposer la force en deux composantes :
- Une composante tangentielle𝐹 ⃗⃗⃗⃗𝑇 parallèle au vecteur vitesse qui fait varier l’énergie cinétique
- Une composante normale 𝐹⃗⃗⃗⃗𝑁 perpendiculaire au vecteur vitesse et qui ne modifie pas l’énergie cinétique

𝑉 ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑇

⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑁
𝐹
d)

Conclusion Lorsque l’énergie cinétique d’un système varie ; on dit que la force qui lui est appliquée effectue un
travail ; Il y’a transfert d’énergie par travail mécanique de la force.
⃗⃗⃗ 𝑽
𝑭. ⃗ =𝟎⃗ => W (𝑭 ⃗ ) = 0 IL n’ya pas de transfert d’énergie par travail.
⃗⃗⃗ 𝑽
𝑭. ⃗ => W (𝑭
⃗ ≠ 𝟎 ⃗ ) ≠ 0 IL ya transfert d’énergie par travail.

II – BILAN ENERGETIQUE D’UN SYSTEME MECANIQUE


1-Energie potentielle
a) notion d’énergie potentille
 Un corps du fait de sa position par rapport au sol, possède de l’énergie appelé Energie potentielle de pesanteur
 Un ressort comprimé, un arc tendu, un fil de torsion possèdent de l’énergie appelé Energie potentielle Elastique
b) Expression de l’énergie potentielle de pesanteur
L’énergie potentielle de pesanteur d’un solide est l’énergie qu’il possède du fait de sa position élevée par rapport à la
terre. L’énergie potentielle de pesanteur d’un corps de masse m placé dans un champ de pesanteur uniforme à
l’altitude z a pour expression
EP= m.g.ZG + Constante
La constante est nulle lorsque la position de référence choisie est confondue avec l’origine des altitudes alors
EP = m.g.ZG
EP : énergie potentielle de pesanteur en (J)
m : masse du corps en (kg)
Z : origine des altitudes en (m)
Z

EP(Z) = m.g.ZG

m𝑔
O Ep(0) = 0J
Sol

111
2- Energie mécanique d’un système
On appelle système mécanique un système possédant :
 Une énergie cinétique EC par rapport à un repère donné
 Une énergie potentielle EP
On appelle énergie mécanique d’un système dans un référentiel donné la somme de son énergie cinétique
relativement à ce repère et de son énergie potentielle.
EM = EC + Ep
Remarque : une de ces énergies peut être éventuellement nulle
3-système isolé
a)Rappels
Un système isolé est un système où il n’ya pas de transfert d’énergie avec le milieu extérieur. L’énergie totale d’un
système isolé est constante.
E = EC + EP + Uint = EM +Uin = cte
b)Système isolé conservatif
Un système est conservatif si son énergie interne reste constante.
Un système ne comportant aucun moteur thermique ou électrique, pour lequel il n y a pas de frottements est un
système qui peut être considéré comme conservatif.
E = cst et Uint = cst
U système isolé est un système où il n’ya pas de transfert d’énergie avec le milieu extérieur. L’énergie totale d’un
système isolé est constante.
E = EC + EP + Uint = EM +Uin = cte
L’énergie mécanique d’un système isolé conservatif est constante
Notons EM1 et EM2 les énergies mécanique d’un système isolé conservatif aux instants t1 et t2
EM1=EM2 => EP1 + EC1 = EP2 + EC2
EC1-EC2 = EP2-EP1 => EC2-EC1 =-( EP2-EP1 )
On conclut que
ΔEC = − ∆EP
La variation d’énergie cinétique d’un système conservatif entre deux instant donnés est égale à l’opposée de son
énergie potentielle entre ces deux instants.
Exemple
-un solide en chute libre est un système isolé conservatif.
- Un pendule oscillant sans frottement est isolé conservatif.
-Un solide glissant sur un plan incliné ans frottement est un système conservatif.
APPLICATION
Un solide tombe en chute libre du haut d’un immeuble de hauteur 40 m. Calculer sa vitesse juste avant l’impact avec
le sol. On donne g = 9,8 N/kg

ZA=40m

h 𝑃⃗

Zs=0

Le système étudié est l{𝑇𝑒𝑟𝑟𝑒 + 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑚 }

Le référentiel d’étude est le référentiel terrestre.


Force appliquée : le poids 𝑃⃗ qui est une force intérieure
Le système est isolé conservatif donc ∆EC = − ∆EP
1
∆𝐸𝑐 = m 𝑉𝑠2 car VA=0
2
∆𝐸𝑃 =m g Zs –m g ZA =- m g h 
1
m 𝑉𝑠2 = 𝑚 𝑔 ℎ ↔ 𝑽𝒔 = √𝟐 𝒈 𝒉 , 𝑨𝑵 𝑉𝑆 = √2 × 9,8 × 40 = 28𝑚. 𝑠 −1
2

𝑐) 𝑺𝒚𝒔𝒕è𝒎𝒆 𝒊𝒔𝒐𝒍é 𝒏𝒐𝒏 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒆𝒓𝒗𝒂𝒕𝒊𝒇


112
𝑼𝒏 𝒔𝒚𝒔𝒕è𝒎𝒆 𝒊𝒔𝒐𝒍é 𝒆𝒔𝒕 𝒏𝒐𝒏 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒆𝒓𝒗𝒂𝒕𝒊𝒇 𝒔𝒊 𝒔𝒐𝒏 é𝒏𝒆𝒓𝒈𝒊𝒆 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒏𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒆
∆EM = - ∆ Uint
L’énergie mécanique d’un système non isolé conservatif n’est pas constante. La variation de son énergie mécanique
entre deux instants est égale à l’opposé de la variation de son énergie interne entre ces deux instants.

3- Système non isolé


Un système est non isolé s’il existe des transferts d’énergie entre le système et l’extérieur
Soit un objet soumis en plus de son poids à une action mécanique extérieur autre que son poids, cette force est le
siège d’un transfert de travail avec le milieu extérieur.
∆𝐸 =𝐸2 -𝐸1 = ∑ 𝑊1→2
Dans l’hypothèse où l’énergie interne du système reste constante :
ΔE = ∆𝐸𝑀 + ∆𝑈𝑖𝑛𝑡 = ∆𝐸𝑀 car ∆𝑈𝑖𝑛𝑡 = 0 d’où
∆𝑬𝑴 = ∑ ⃗𝑭𝒆𝒙 (autre que le poids)
La variation entre deux instants t1 et t2 de l’énergie mécanique du système {𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒 + 𝑜𝑏𝑗𝑒𝑡} est égale aux travaux de
l’ensemble des forces appliquées au solide autre que le poids entre ces deux instants.

III -TRAVAIL ET PUISSANCE


1-Travail d’une force constante
a) Définition
Le travail d’une force constante 𝐹 pour le déplacement rectiligne AB de son point d’application est égale au produit
scalaire 𝑾𝑨𝑩 (⃗⃗⃗⃗⃗𝑭) =𝑭
⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩
𝑊𝐴𝐵 (𝐹 ) = F× AB × cosα
En notant L la longueur du déplacement on a
⃗ ) = F× L × cosα
𝑾𝑨𝑩 (𝑭
b) Unité
Dans le système international d’unités le travail d’une force s’exprime en joule (J)
⃗ ) = F× L × cosα
𝑾𝑨𝑩 (𝑭
⃗ ) : travail en joule(J)
𝑾𝑨𝑩 (𝑭

F : valeur de la force (N)

L : longueur du déplacement (m)


⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐹 )
α =(𝐴𝐵
c) Travail moteur, travail résistant
Le travail d’une force est une grandeur algébrique.
-Un travail positif porte le nom de travail moteur (la force est appelée force motrice et participe à la mise en
mouvement du solide).
-Un travail négatif porte le nom de travail résistant (la force qui effectue le travail est une force résistante et s’oppose
au mouvement).
A ⃗⃗⃗𝑭 B A ⃗⃗⃗𝑭 B
α =0
𝑾𝑨𝑩 (𝑭⃗ ) =+F×L α = 𝝅𝑾𝑨𝑩 (𝑭 ⃗ ) =-F×L

𝐹
F

α
A B
A B 𝜋
<∝< 𝜋𝑊𝐴𝐵 (𝐹 )=F× 𝐿 × 𝑐𝑜𝑠 ∝< 0
𝝅 2
⃗ ) = F× L × cosα> 0
0<∝< 𝑾𝑨𝑩 (𝑭
𝟐 travail résistant
travail moteur

113
F

A 𝜋 B
⃗ )=0
α = 2 =>𝑾𝑨𝑩 (𝑭

b) travail du poids

A
ZA
𝑊𝐴𝐵 (𝑃⃗ ) =𝑚𝑔ℎ =mg(zA-ZB)
Z
α h
𝑃⃗
ZB
B

Le travail du poids d’un corps entre deux points est indépendant du chemin suivi pendant le déplacement ; il
ne dépend que de la hauteur de dénivellation.
-pour une montée du corps
⃗⃗ )= -P. h =- m.g.h (travail resistant)
𝑾𝑨𝑩 (𝑷
-pour un mouvement descendant
⃗⃗ )= P. h = m.g.h(travail moteur)
𝑾𝑨𝑩 (𝑷
On choisit un axe (OZ) vertical et dirigé vers le haut ; la formule s’écrit alors ;
⃗⃗ )= m g (ZA-ZB) [ ZA est l’altitude du point de depart et ZB l’altitude du point d’arrivé]
𝑾𝑨𝑩 (𝑷

c) Energie potentielle et travail du poids


Lorsqu’un corps passe du point A d’altitude ZA ă une position B d’altitude ZB ;on a ;
EP(A) =m g ZA et EP(B) =m g ZB =>EP(B) –EP(A)=m g (ZB-ZA)=- m g (ZA-ZB) =-𝑾𝑨𝑩 (𝑷 ⃗⃗ )
La variation de l’énergie potentielle de pesanteur d’un corps est égale a l’opposé du travail du poids de
ce corps.
∆𝑬𝑷 = - W (𝑷⃗⃗ )
d) Variation de l’énergie cinétique (hors programme)
Pour un système non isolé tel que ∆𝐸𝑀 = ∑ 𝑊𝐹⃗⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 (autre que le poids )
⃗⃗⃗⃗⃗
Or ∆𝐸𝑀 = ∆𝐸𝐶 + ∆𝐸𝑃 = ∑ 𝑊𝐹𝑒𝑥 (autre que le poids ) d’où

⃗⃗⃗⃗⃗
∆𝐸𝐶 = = ∑ 𝑊𝐹 ⃗⃗
𝑒𝑥 (autre que le poids ) - ∆𝐸𝑃 or ∆𝐸𝑃 = -W (𝑷) donc
⃗⃗⃗⃗⃗
∆𝐸𝐶 = = ∑ 𝑊𝐹 ⃗⃗
𝑒𝑥 (autre que le poids )+ W(𝑷) soit finalement

∆𝑬𝑪 = = ∑ 𝑾𝑭 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒆𝒙
Pour un solide en translation entre 2 instants
𝟏 𝟏
m 𝑽𝟐𝑨 - m 𝑽𝟐𝑩 = ∑ 𝑾𝑨𝑩 𝑭⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒆𝒙 (T.E.C)
𝟐 𝟐
ENONCE
La variation d’énergie cinétique d’un solide en translation entre deux positions A et B est égale à la somme
des travaux des forces extérieures appliquées au solide entre les positions A et B

114
e) Travail des forces de frottement
⃗ à chaque instant ainsi on a :
Les forces de frottement sont constamment parallèles et opposées à la vitesse 𝒗

WAB(𝒇) = -f × L(L étant la longueur du trajet).
f) Réaction d’un support
 S’il n’ya pas de frottement ; la direction de réaction 𝑅⃗ est constamment perpendiculaire à la vitesse (au
déplacement) donc WAB(𝑹 ⃗⃗ ) = 0
 S’ils existent des frottements : la réaction se décompose en réaction normale ⃗⃗⃗⃗⃗𝑅𝑁 de direction perpendiculaire à la
vitesse, et en réaction tangentielle𝑅⃗⃗⃗⃗𝑇 colinéaire à la vitesse et représentant les forces de frottement de sorte
que 𝑅⃗ =𝑅
⃗⃗⃗⃗⃗𝑁 +𝑅 ⃗⃗⃗⃗𝑇
D’où WAB(𝑹 ⃗⃗ ) = WAB(𝑹
⃗⃗⃗⃗⃗𝑻 ) = - f×AB

𝑅⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗𝑁
𝑅

A ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑇 B

2 – Puissance mécanique d’une force

a) Définition
Si pendant la durée ∆𝑡 , la force 𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ; la puissance moyenne de cette force est le quotient du
⃗⃗⃗ effectue le travail W(𝐹
travail par la durée mise à l’effectuer.

⃗⃗⃗⃗
⃗ ) = 𝑾(𝑭) ainsi
𝑷𝒎 (𝑭 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝑷𝒎 (𝑭
W(𝐹 ⃗ )× ∆𝒕
∆𝒕

Dans le système international d’unité les puissances s’exprime en Watt(W) ; le temps en seconde(s) et le travail en
(J)
b) Puissance instantanée
La puissance instantanée d’une force est égale au produit scalaire du vecteur force 𝐹 par le vecteur vitesse 𝑣 du
déplacement.
+
⃗⃗⃗⃗
𝑾𝑨𝑩 (𝑭) ⃗⃗⃗𝑭.𝑳
⃗ ⃗
𝐿
P= = avec = 𝑣 donc
𝒕 𝒕 𝑡
P =⃗⃗⃗𝑭. 𝒗
⃗ = F× 𝒗 ×cosα avec α = (𝑣 ; 𝐹 )

IV- APPLICATION

1- rendement d’un convertisseur

Pour un convertisseur mécanique ; on a :


- Un travail moteur (positif) reçue Wr qui permet de transférer de l’énergie d’une source vers le milieu système.
- Un travail résistant (négatif) Wu qui permet d’extraire de l’énergie du système vers l’extérieur utilisateur.
- Une partie de l’énergie est perdue sous forme d’effet joule.
Wu<0
η
Wr> 0 Convertisseur

Qp <0

115
W r =|W u| +|Qp| => Pr = Pu + Pp

Le rendement du convertisseur est donnée par ;


|𝑾𝒖 | 𝑾𝒓 +𝑸𝑷 |𝑸𝒑 | 𝑷𝑱
η= = = 1- = 1- PJ=Pp
𝑾𝒓 𝑾𝒓 𝑾𝒓 𝑷𝒓

2-Choc élastique ; choc inélastique


a) Choc élastique
Le choc élastique entre deux corps isolés est un choc pour lequel l’énergie interne du système composé des deux
corps reste constante. L’énergie mécanique du système se conserve. IL y’a conservation de l’énergie cinétique . en
effet sur une route horizontale sans frottement ∆𝐸𝑀 = ∆𝐸𝐶 car ∆𝐸𝑃 = 0 si le système est isolé l’Energie mécanique se
conserve donc l’énergie cinétique aussi se conserve.
avant le choc ;les vitesses sont ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗2 soit l’énergie cinétique avant donnée par
𝑣1 𝑒𝑡𝑣
1 1
𝐸𝐶𝑎𝑣 = 𝑚1 𝑣12 + 𝑚2 𝑣22
2 2
Apres le choc les vitesses des 2 solides sont ⃗⃗⃗⃗
𝑣1′ et ⃗⃗⃗⃗
𝑣2′ d’où
1 1
𝐸𝐶𝑎𝑝 = 𝑚1 𝑣′12 + 𝑚2 𝑣′12
2 2
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝑬𝑪𝒂𝒗 = 𝑬𝑪𝒂𝒑 => 𝒎𝟏 𝒗𝟐𝟏 + 𝒎𝟐 𝒗𝟐𝟐 = 𝒎𝟏 𝒗′𝟐𝟏 + 𝒎𝟐 𝒗′𝟐𝟐
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
b) Choc inélastique
Dans ce cas l’énergie interne varie donc l’énergie mécanique n’est pas constante.
1 1 1 2
𝐸𝐶𝑎𝑣 = 𝑚1 𝑣12 + 𝑚2 𝑣22 et 𝐸𝐶𝑎𝑝 = (𝑚1 + 𝑚2 ) v et si on pose v2 =0
2 2 2
𝑚1 𝒎𝟏
V= 𝑣1 =>𝑬𝑪𝒂𝒑 =( )𝑬𝑪𝒂𝒗
𝑚1 +𝑚2 𝒎𝟏 +𝒎𝟐

-1
Sauf indication contraire ; on prendra g = 9,8N.kg
Exercice n° 1
Une bille de masse de
-1
Masse m=50g, est lancée verticalement vers le haut avec une vitesse 𝑣𝐴 = 4ms à un point d’altitude
zA = 1,80m.
1) Calculer dans le référentiel terrestre ; l’énergie cinétique ; l’énergie potentielle et l’énergie mécanique du
système {Terre-bille} à l’instant du lancement.
2) Quelle est l’altitude maximale zM atteinte par la bille ?
3) Calculer la vitesse de la bille juste avant l’impact avec le sol.
Exercice n°2
Un solide de masse m=200g assimilable à un point matériel glisse sans frottement sur un plan incliné d’un angle
-1
α=30° par rapport à l’horizontal. Le solide est lancé en O (bas de la pente) avec une vitesse 𝑣0 =5m.s . Le solide
atteint le point B avant de redescendre. g= 9,8N/kg B
1) Quelle est la vitesse du solide en A telle que OA=2m ?
2) Calculer la distance OB parcourue sur le plan
A
3) incliné avant la redescente.

α
O
Exercice n°𝟑
Un pendule est constitué d’une petite sphère métallique de masse m=0,25kg suspendue en O à un support fixe par un
fil fin, de longueur L=1m. On écarte la sphère de sa position d’équilibre(A) d’un angle α0=3O° ; le fil étant tendu on
l’abandonne ensuite sans vitesse initiale(B).

L
α0
B 116
A
1) Déterminer l’énergie mécanique du système {Terre- air-sphère} dans sa position initiale. En fonction de m ; g ; L
et ∝0 puis calculer sa valeur .L’origine de l’énergie potentielle correspond à la position de repos.
2) On néglige l’action de l’air, montrer que l’énergie mécanique se conserve.
3) Déterminer la vitesse de le sphère quand elle passe par sa position d’équilibre.
4) Exprimer la vitesse de la bille lorsque le fil fait avec la verticale un angle ∝ en fonction de ∝; ∝0 ; g et L.
g=10N/kg
Exercice n°4
On lance d’un point O une pierre de masse m=100g avec un vecteur vitesse initial
-1
𝑣𝑂 ( 𝑣𝑂 = 7m.s ) incliné d’un angle α=30° au dessus du plan horizontal. La pierre décrit une trajectoire parabolique de
⃗⃗⃗⃗
sommet S.
Le point O est pris comme origine des altitudes et on néglige l’action de l’air.
1) Exprimer en fonction de 𝑣𝑂 et ∝ ,les coordonnées 𝑣𝑂𝑥 𝑒𝑡𝑣𝑂𝑧 du vecteur ⃗⃗⃗ 𝑣𝑜 .
2) On montre que la vitesse au sommet S de la trajectoire est horizontale et a pour valeur 𝑣𝑆 =𝑣𝑂𝑥 déterminer
l’expression littérale donnant l’altitude 𝑧𝑆 du sommet S en fonction de 𝑣𝑂 et ∝ puis calculer sa valeur.
3) Calculer la vitesse au point a I juste avant l’impact avec le sol horizontal g= 10N/kg

( z)
S 𝑣𝑆
⃗⃗⃗⃗

𝑣𝑂
⃗⃗⃗⃗

α
O

Exercice n°5 I X
Un solideS de masse m=2,5kg glisse le long d’un plan incliné de l’angle ∝ =20° sur l’horizontal. Il descend ainsi de A
en B tel que AB=2m
1) Calculer le travail du poids de S au cours de ce déplacement.
2) Quel est le travail de la réaction 𝑅⃗ si le contact a lieu avec des frottements de valeur constante f=50 N
-1
g=10N.kg
A
B
α

Exercice n°6
Une piste horizontal AB dont la longueur L=1,5 m se termine par une portion circulaire BC de centre O, de rayon a
R= 2m et d’angle au centre α=50°.On lance un petit objet de masse m=100g sa vitesse lorsqu’il passe en A est vA
-1
=5m.s . O
1) Calculer la longueur de la piste (ABC).
2) Déterminer l’altitude du point C si ZA =0
3) Les frottements sont négligés ; déterminer les α
𝑣𝑐 de l’objet lorsqu’il arrive en C
caractéristiques du vecteur vitesse ⃗⃗⃗
C
-1
4) En fait on mesure une vitesse réelle vC’= 2,8m.s
montrer qu’il existe des frottements puis calculer sa
valeur si on considère que sa valeur est constante
le long du parcourt ABC.
-1 A B
g=9,8N.kg

117
Exercice n°7
Un skieur de masse m=80kg se déplace sans frottements le long d’une glissière AB ayant la forme d’un arc de cercle
de rayon R=10 cm, l’angle θ =60°. Le skieur part de A sans vitesse et arrive au point B où il accomplit un saut et
atterrit au bas de la glissière sur une piste horizontale au point situé à une hauteur H=6m (voir figure ci-dessus) On
choisit comme état de référence et origine des altitudes le point B.
1) Calculer l’énergie potentielle de pesanteur du skieur en A ; B ; C.
2) Calculer l’énergie mécanique au point A. En déduire la vitesse du skieur en B et C.
-1
3) En réalité le skieur arrive en C avec une vitesse vC’= 10,97m.s . Déterminer l’intensité supposée constante
des forces de frottement qui s’exerce entre A et B
-1
g=10N.kg

R O
A θ

H’ B

H
C

Exercice n°𝟖
Un pendule simple pesant P est constituée par une bille sphérique de mass m= 5Og considérée comme ponctuelle
suspendue à l’extrémité inextensible sans masse de longueur 𝑙 = 1𝑚.
1) On l’écarte de sa position d’équilibre d’un angle αm = 45° et on l’abandonne sans vitesse initiale. A instant
quelconque le fil fait avec la vertical un angle α .
a) Exprimer la vitesse v de la bille en fonction α ; α0 ,𝑙 et g ; faire l’application numérique α =30°
b) Déduire la vitesse de la bille au passage de sa position d’équilibre.
2) Au passage à la position d’équilibre ; la bille heurte dans le plan verticale du déplacement du pendule, une
deuxième bille sphérique immobile assimilable à un point matériel de masse m’ qui a été déposée sur un plan
horizontal. Le choc est parfaitement élastique.
a) Etablir les relations exprimant les vitesses 𝑣1′ et 𝑣2′ des 2 billes après le choc, en supposant ces vitesses
colinéaires.
b) Faire l’application numérique pour m’=50g.

Exercice n°𝟗
Nafi et Sami montent dans le wagonnet d’une attraction de fête foraine ;la masse de l’ensemble wagonnet –
passagers est m=250kg. Assimilable à un point matériel.
Le trajet parcouru par l’ensemble est divisé en 5 parties (voir le schéma) :
Le plan incliné AB permet au wagonnet d’atteindre le plus haut du parcours où il s’arrête avant d’entamer la
descente. Le plan AB forme avec l’horizontal un angle
⃗⃗⃗1 de valeur 𝑓1 =366N. Pour
∝ =45° sur lequel s’exerce des frottements assimilés à une force constante 𝑓
atteindre le point B, le wagonnet est tracté à vitesse constante par un câble dont la direction est parallèle au
plan incliné AB et dont la tension est constante. Une fois le wagonnet arrivé en B, le câble se détache
-1
Le plan BC forme avec l’horizontale un angle β =30° la vitesse atteinte par le wagon au point C est 𝑣𝐶 =108km.h .
La valeur des forces de frottement sur cette portion est f2 = 500N
̂ de rayon R=75 m et de centre O tel que (𝑂𝐶
L’Arc de cercle 𝐶𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐷 ) = θ= 60° est une portion où les frottements
sont négligés.
Le plan horizontal DE où les frottements sont négligés.
118
Le plan incliné EF de longueur EF = 76m forme avec l’horizontal un angle 𝛿 au point af le wagonnet s’arrêté pour
permettre aux passagers de descendre. La valeur des forces de frottement sur ce trajet est 𝑓3 =800N.
-1
La cote des points A ,D et E est zA = zD = zE = 0 ; g=10N.kg
1) Déterminer la valeur de la tension 𝑇 ⃗ du câble.
2) Déterminer la distance BC parcourue par le wagonnet dans la première partie de la descente,
3) Déterminer la vitesse du wagonnet au point D et E
4) Déterminer la valeur de l’angle 𝛿 que doit former avec l’horizontal, le plan EF pour que le wagon atteigne le
point F,

B
F
O
C
β
𝜃
α 𝛿

A D E

-1
Sauf indication contraire on prendra g= 9,8N.kg 
1.
Un enfant lance verticalement vers le haut une bille de masse m=20g à une hauteur de 1,3m au dessus du
-1
sol ,sa vitesse est de 4 m.s .On néglige la résistance de l’ air 1) Calculer l’énergie mécanique de la bille au
point de lancement en précisant le niveau de référence pour l’énergie potentielle de pesanteur.
2) jusqu’à qu’elle hauteur la bille va-t-elle monter ?
3) Avec quelle vitesse va t-elle repasser par le point d’altitude 1,3m
4) Avec quelle vitesse va t-elle atteindre le sol ?
2. Un enfant entraine une petite pierre de masse m=50g à l’aide d’une fronde de longueur L =50g à raison
de 240 tours /minute .On suppose la pierre assimilable à un objet ponctuel
1) Calculer la valeur v de la vitesse de la pierre.
2) En déduire son énergie cinétique.
3)La pierre est en mouvement à une hauteur constante h=1,5m du sol. Calculer son énergie mécanique.
-1
3. On lance verticalement vers le haut avec une vitesse vo=3m.s .Un solide quasi ponctuel ,de masse
m=500g ,à partir d’un point de cote z1=1,8m. la résistance de l’air est négligée. On attribut une valeur nulle à
l’énergie potentielle de pesanteur au point de cette cote z0=0
1) Montrer que l’énergie mécanique se conserve puis calculer sa valeur .
2
2)Exprimer en fonction de z l’énergie potentielle Ep(z) du solide puis v (z).
3) Exprimer l’énergie cinétique en fonction de z.
4) Représenter sur un même graphique Ep(z) ; Ec(z) ; Em(z)
4. Un chariot de masse m=500g se déplace le long d’une glissière ABCD représenté par la figure . les
frottements sont considérés comme négligés .Le plan incliné AB fait un angle α=30° avec l’horizontale et a
pour longueur 𝑙1 =1m le traçons BC est horizontal et a pour longueur 𝑙2 =50m ,le tronçon CD fait un angle
β=45° avec l’horizontale et a pour largueur 𝑙3 =1,5m. D
A

α β

B C
Le chariot part de A avec une vitesse nulle.
1) Calculer sa vitesse en B.
2) Calculer sa vitesse en C.

119
3) Calculer la hauteur maximale atteinte par le chariot sur le parcours CD ?
Quelle est alors la distance parcourue sur ce tronçon ?
5) Décrire le mouvement ultérieur du chariot.
5. Un toboggan a la forme indiqué sur la figure ci- dessous où hA=3m ; hB=5m ; hD=2m. le véhicule a une
masse de 120kg. On le lâche de B vers C et D sans vitesse initiale. On néglige les frottements.
1) Calculer la vitesse du véhicule en C et D si on le lâche en B sans vitesse initiale ,les freins étant desserrés .
2) Avec quelle vitesse doit on le lancer en A pour atteindre le point D ?
B

D
hA
hB
C hD

6.
Un solide de petite dimension de masse m=10g peut glisser sans frottement à l’intérieur d’une demi sphère de
centre O et de rayon r=1,25m.
Le solide reste dans un plan vertical.
Sa position à l’intérieur de la demi sphère est repérée par l’angle θ.On lâche le solide S du point A sans vitesse
initiale
1) Exprimer la vitesse de S au point M en fonction de g, r, θ, puis la calculer au point B.
2) Décrire le mouvement du solide après son passage en B
r
A O

7. B
Un solide S de masse m=250g glisse sans frottement sur un plan horizontal parfaitement lisse avec une vitesse
-1
de valeur v = 5.m.s
Avec cette vitesse, il aborde un long plan MN incliné d’un angle α=10° sur horizontale sur lequel il se déplace sans
frottement.
1) Quelle est la transformation qui s’effectue lorsque le solide s’élève le long du plan incliné sans frottement.
2) Quelle distance MP=𝑙 parcourt- il le long du plan incliné avant de s’immobiliser ?
3) De quelle hauteur h s’est-il élevé par rapport à l’horizontal ?
P

M
8. Un pendule est constitué d’une petite boule métallique de masse m=80g suspendu à un fil inextensible de
masse considérée comme négligeable et de longueur 𝑙=1, 00 m.
Le fil est accroché en un point fixe 0 et les mouvements du pendule s’effectue dans un plan verticalement on
l’écarte de cette position d’un angle θm = 45° puis, fil tendu ,on lâche sans vitesse initiale
1) Décrire le mouvement de la boule, justifier la conservation de l’énergie mécanique de la boule. Quelle est la
transformation d’énergie qui s’effectue au cours du mouvement.

120
2) Déterminer la valeur v2 de la vitesse de laboule lorsqu’elle passe par la position d’équilibre (verticale) ; exprimer
l’expression littérale puis calculer numériquement v2.
3) la position intermédiaire du pendule est définie par l’angle θ qu’il forme avec la verticale, la valeur de la vitesse de
la boule est alors v.
a) Dans l’hypothèse où l’énergie potentielle de pesanteur n’est nulle dans la position la plus basse.
b) En déduire la formule littérale donnant la valeur v de la vitesse en fonction de θ ;θm ; g et 𝑙 faire l’application
numérique pour θ=30°et θ’= 15°
c))On place, sur la verticale de O, à la distance d=60cm, une tige métallique T sur laquelle le fil du pendule, lâché
comme précédemment (θm=45°) vient buter.
En admettant que le choc du fil- pendule sur la tige T s’effectue sans perte d’énergie, déterminer l’angle α dont le
pendule remonte après le choc avec la tige.

L
O

T 𝜃𝑚
𝜃

9. On étudie le mouvement d’un solide (S) de masse m assimilable à un point matériel qui glisse sur une piste ABC.
La piste est composée de deux parties
-La partie AB de longueur L est inclinée d’un angle α par rapport au plan horizontal
- La partie BC est un arc de cercle de rayon r et de centre O
Les deux parties sont raccordées tangentiellement au point B (voir figure) ;les frottements sont négligés.
Données : ;α=45° ;L=2m ;m=250g et r=1,5m
1)Le solide est abandonné sans vitesse initiale au point A et arrive en B avec un vecteur vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑉𝐵
a)Faire l’inventaire des forces extérieures appliquées au solide S sur AB
b) Exprimer la vitesse VB du solide en B en fonction de α,L, et g
c)Calculer VB
2) On considère le mouvement du solide sur BC.
a)Déterminer la vitesse Vf de S au point F.
b) Montrer que la vitesse du solide en C est la même qu’en B
3) Le solide quitte le circuit au point C
IL subit un mouvement de chute libre et retombe sur le sol en un point D (figure)
a)Déterminer dans le repère (Cx ;Cy ) les coordonnées de VC en fonction de Vc et α
b) On montre que la vitesse du sommet S de la trajectoire est horizontale et a pour valeur Vs=Vox
Déterminer l’expression littérale donnant l’altitude Zs du sommet S en fonction de Vc et α (le point F sera prit
comme origine des altitudes)
5) Calculer la vitesse VD juste avant l’impact sur le sol.
A

O Y
𝑣𝐶
⃗⃗⃗⃗
α α

B C D X
121
F
10.

Une bille d’acier, de dimension négligeable de masse m=200g est abandonnée sans vitesse initiale en un point O
situé sur un plan incliné OA faisant un angle α=30° avec le sol horizontal
La position de la bille dans le repère (O ;𝑖) est repérée par l’abscisse x de son centre de gravité G . On néglige
les frottements.
La longueur du plan incliné est OA=4m .
Le point A étant au sol, on donne g=10N /kg.
On choisit l’origine des temps à l’instant ou la bille est lâchée. On fixe la position de référence et à l’origine des
altitudes au niveau du sol (plan horizontal contenant le point A) voir figure.
1) Donner l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur EP de la bille en fonction de m,α ; x ;OA
2) calculer l’énergie mécanique initiale de la bille
3) Calculer l’énergie potentielle de la bille après un parcours de 3m sur le plan incliné à partir de sa position initiale
4) Représenter graphiquement (sur le même graphique) l’énergie potentielle, l’énergie mécanique et l’énergie
cinétique de la bille en fonction de x.
o
𝑖

X
α

11. Un solide est constitué par une bille ponctuelle(M) de masse m=100g accroché en A à l’une des extrémités d’une
-1
tige OA de longueur L=0,8m et de masse négligeable, g=10 N.kg
1) la bille étant dans sa position d’équilibre stable AO. On lui communique une vitesse horizontale Vo.La tige
tourne d’un angle αO autour de 0, puis rebrousse chemin. Donner l’expression de l’énergie mécanique du
mouvement EO en A0 puis calculer v0 sachant que la tige s’écarte au maximum d’un angle αO=150°
2) pour quelle vitesse initiale V0 la bille décrit-elle un cercle complet ?
-1
3) On suppose que v0=6,5m.s .dans ces conditions, la bille atteint-elle le sommet S ?
La position de référence est le point AO

AO 𝑣0 12.
⃗⃗⃗⃗
Un mobile autoporteur est abandonné sans vitesse initiale sur une table inclinée. Le tableau de mesures ci-dessous
donne son énergie cinétique et son énergie potentielle en différents points de sa trajectoire

Position 1 2 3 4 5
EC(J) 0,196 0,165 0,135 0,107 0,08

EP(J) 0 ,304 0,335 0,365 0,393 0,42


1) Calculer l’énergie mécanique du système {terre –air-table-mobile } dans les différents états puis conclure
2) Ce système est -il soumis à des forces extérieures ? Conclure.

13. Une caisse de masse m= 20 kg est tirée sur un sol horizontal supposé parfaitement lisse (absence de frottement)
0
le câble de traction fait un angle ∝ =60 avec l’horizontal et la force de traction a pour valeur F= 10N

122
1) Représenter les forces s’exerçant sur la caisse sur un schéma les nommer et préciser leurs caractéristiques.
2) Calculer le travail de chacune des forces lorsque la caisse se déplace de 5 m sur le sol.
3) Reprendre les questions précédentes en supposant que le sol est rugueux (existence de frottements) la
valeur des forces de frottement étant f= 0,8N.
14. On déplace un objet S de mase M=5kg sur un plan incliné d’un angle ∝ par rapport à l’horizontale, en tirant avec
une force 𝐹 constante un câble inextensible de masse négligeable. Le déplacement est une translation à la vitesse
constante VC= 9 km pendant une minute vers le haut puis pendant une minute vers le bas. Le contact plan –objet
génère des frottements qui équivalent à une force de frottement 𝑓parallèle au plan d’intensité f égale a 10%du poids
de sens oppose a la vitesse.

1) On considère la phrase de monte


a) Déterminer la force F
b) Calculer le travail de 𝐹
c) Calculer le travail de 𝐹
d) Réprendre les questions posées au 1) en considérant la phase de retour puis calculer le travail total des
forces lors de l’aller –retour.
15. Dans une fête foraine, il est possible de tester sa force grâce a l’attraction suivante .La personne qui se teste
pousse un chariot de masse M=4Kg supposé ponctuel sur une longueur OA=0,8m on supposera que la force ainsi
exercée est horizontale et de valeur constante F=200N le chariot aborde alors une pente AB pour venir
éventuellement frapper la cible.
1) Calculer l’énergie mécanique du chariot quand il aborde la partie circulaire en A
2) Soit h=2,5m la dénivellation entre l’altitude de A et la cible. La cible peut elle être atteinte ? Si oui avec quelle
vitesse ?

O A
0
16. une piste est constitue d’une partie rectiligne en AB de longueur L= AB=1m inclinée d’un angle α = 60 sur
l’horizontale et d’une partie circulaire BCD raccordée tangentiellement en B à la partie AB. Le rayon de la partie
circulaire est R=20cm. Un solide ponctuel de masse M=200g, de dimension négligeable est abandonné en A sans
vitesse initiale. On prendra le point C comme une position de référence et comme origine des altitudes on donne
g=10N/Kg .
1) calculer l’énergie potentielle de pesanteur du solide aux points A ; B ; C ; D ;
2) Calculer l’énergie mécanique du solide au début du mouvement
3) En supposant les frottements négligeables ; calculer la vitesse du solide lors de son passage en B , C et D.
4) En réalité le solide lâché du point A sans vitesse initiale arrive au point B avec la moitié de la vitesse calculée au
point B à la troisième question. Montrer qu’il existe des frottements et calculer la valeur de cette force de frottement.
D

α α

B
C

123
17. Un skieur chaussé de ses skis (de masse m=90kg) remonte une piste en téléski. Le système mécanique étudié
est l’ensemble (skieur - skis) .Il ya des frottements sur la neige . La force de frottement f a même direction que le
vecteur vitesse et de sens inverse. Sa valeur constante vaut f = 30N ; la remontée en téléski correspond à un
0
déplacement AB de longueur 1250 m, le plan de remontée forme un angle (α =20 avec l’horizontale)
1) Reproduire le schéma et représenter les forces s’exerçant sur le système
2) calculer le travail du poids 𝑃⃗ du système lors du déplacement considéré.
-1
On prendra g=10 N.kg
3) Calculer le travail de la force de frottement 𝑓 lors du déplacement considéré
4) Dans ces conditions quel est le travail de la réaction du support neigeux sur le système ?
5) Pour 𝛽=60°et T=675N calculer le travail de la tension du câble qui tire.

α
18.
Une voiture tracte une caravane dont la masse est M=800kg sur une route rectiligne horizontale. L’ensemble se
-1
déplace à la vitesse constante de v =60km .h
La force de frottement s’exerçant sur la caravane supposée constante, a pour valeur f=150N
1) Calculer la valeur de la force de traction exercée par la voiture sur la caravane
2) Quelle est la valeur de la puissance développée par la voiture sur la caravane ?
19.
Une automobile de masse 1300kg tire une caravane de masse 550kg. Sur chaque véhicule l’ensemble des forces des
-1
résistances est équivalente à une force unique, parallèle au déplacement et, opposée au mouvement .A 75km .h ,
l’intensité de ces forces est de 600N pour la voiture et 1200N pour la caravane.
1) Cet équipage se déplace à la vitesse constante sur une voie horizontale Calculer
a)La puissance fournie par le moteur.
b) La force de traction sur l’attelage.
2) L’ensemble aborde une coté à 4% (élévation de 4m pour un parcourt de 100m) et garde la même vitesse. Calculer :
a) La puissance fournie par le moteur
b) La force de traction sur l’attelage.

20 Un bloc de pierre de poids 300N est tiré par un câble suivant la plus grande pente d’un plan incliné rugueux
d’angle ∝=30° par rapport à l’horizontale. Le câble exerce une force constante 𝐹 d’intensité F=4000N et dont la droite
-1
d’action passe par G, centre d’inertie du bloc .La vitesse du bloc est constante et égale à 5m.s .
1) Rappeler le principe de l’inertie.
2) Calculer la résultante R des forces qu’exerce le sol sur le bloc de pierre.
3) Calculer la puissance de la force 𝐹 ,du poids 𝑃⃗ de la réaction 𝑅⃗ .

124
21. Un skieur aborde une piste constituée de quatre parties (figure). La première partie AB est horizontale et le skieur
-1 -1
de masse 80kg arrive en B avec une vitesse VB =2,5 m.s . On donne g=9,8N.kg .Le trajet BC, de longueur BC=30m,
0
est verglacé (les frottements sont négligés) et est assimilable à un plan incliné d’un angle β=30 sur l’horizontal.
1) Faire le bilan des forces qui s’exercent sur le skieur sur la partie BC.
2) Calculer la vitesse du skieur en C
3) La partie CD, horizontale, de longueur CD=5m ; est recouverte de neige fraîche, le skieur sera freiné. Les
frottements sont équivalents à une force d’intensité 100N
a) Calculer sur la partie CD ; le travail des forces de frottement.
b) Calculer la vitesse du skieur en D.
4) Le tronçon DE, verglacé (absence de frottement) est assimilable à un quart de cercle de centre O et de rayon r. Le
skieur est repéré sur la partie DE par l’angle θ.
a) Exprimer sa vitesse V au point M en fonction de θ et du rayon r.
0
b) Calculer la vitesse du skieur lorsque θ=60 et r=10m

A B

β C D

𝜃
E
𝟐𝟐.

Un skieur de masse m = 90 Kg descend une piste inclinée d'un angle β = 40° par rapport à l'horizontale à une vitesse
-1
constante V = 70 km.h . Les forces de frottement de la piste sur les skis ainsi que celles de l'air ont une résultante
parallèle à la pente.
1) Faire l'inventaire des forces agissant sur le skieur .
2) Calculer F
3) Déterminer le travail de cette force lorsque le skieur parcourt une distance d = 100 m dans ces conditions ?

4) Calculer la puissance mécanique de 𝐹


5) Déterminer le travail du poids du skieur pour ce même parcours ?
23.
On dispose d’un chariot, de masse m = 80 Kg, qui se déplace le long d’un trajet ABCDE par l’action d’une force
motrice constante, de valeur F = 450 N et appliquée par un câble de masse négligeable faisant un angle α = 40° avec
l’horizontale.
Le long de ce trajet, le chariot est soumis à une force de frottement 𝑓toujours opposée à son mouvement et de valeur
f = 200 N.
1) Représenter les forces qui s’exercent sur le chariot dans les positions indiquées sur la figure

AB = 80 m ; BC = 20 m ; CD = 12 m ; DE = 29,238 m
125
2) Calculer :
a. Le travail du poids du chariot sur le parcours ABC, puis sur le parcours ABCDE.
b. Le travail de la force motrice 𝐹 sur tout le parcours.
c. Le travail de la force de frottement 𝑓sur tout le parcours.
d. Conclure sur les types des travaux des forces 𝐹 et 𝑓
3)Sachant que la durée du parcours est Δt = 2,5 s, calculer la puissance moyenne développée par la force motrice 𝐹

25 On considère un solide S, de masse m=300g ,qui se déplace de A vers E .


La partie AB : le solide S se déplace sur un plan incliné d’un angle α=30° par rapport à l’horizontal. Sur la partie BC :
Le solide S se déplace sur un plan horizontal.
Et au niveau de partie CE ,le solide S se déplace selon sur une trajectoire circulaire.
Au cours de son déplacement le solide est soumis à une force de frottement de valeur
Constante f =0,2N .
1) Donner le bilan des forces et les représenter.
2) Calculer le travail de poids lors du déplacement de A vers B puis de B vers C.
3) Calculer le travail de force de frottement dans le même trajet.
4) Déterminer la nature de travail du poids et du force de frottement, en justifiant la réponse, lors du déplacement
entre : C et D. puis D et E .
5) Calculer le travail de poids lors du déplacement de C vers E.
6) Lors du déplacement de A vers B le solide est animé d’une vitesse constante
v=35 m s⁻¹
Déterminer la puissance moyenne lors de ce déplacement.

B C
D

α
A

EXERCICE n° 1
- Le système étudiée est le système { Terre-bille}.
- Le référentiel d’étude est le référentiel terrestre
- Inventaire des forces : le poids 𝑃⃗ qui est une force intérieure.
L’énergie mécanique du système se conserve se conserve car il isolé conservatif.
1 1 2
1)EC(A) = m 𝑣𝐴2 AN : EC(A)= ×0,05× 4 =0,4J
2 2
La terre étant immobile l’énergie cinétique du système {Terre-bille} est EC(A)= 0,4J
L’énergie potentielle :
L’origine est le sol donc EP(A)= m g zA =0,05×9,8×1,8 =0,882J
L’énergie mécanique du système vaut donc a ;
EM(A)= EC(A)+ EP(A) = 0,4+0,882=1,282J
2) L’altitude maximal zM atteinte par la bille.
1
EM(A)= m 𝑣𝐴2 + m g zA et au point M la vitesse est nulle vM = 0 donc EM(M)=m g zM
2
Il y’a conservation de l’énergie mécanique
1
EM(A) =EM(M) => m 𝑣𝐴2 + m g zA = m g zM soit:
2
2
𝑣𝐴 42
zM = + zA AN zM = + 1,8 = 2,61m
2𝑔 2×9,8
3) Vitesse de la bille juste avant l’impact avec le sol :
1 1
Au sol zS=0 EM(S)= m 𝑣𝑆2 + m g zS = m 𝑣𝑆2
2 2
Il y’a conservation de l’énergie mécanique entre le point S et A d’où :
1 1
EM(A) =EM(S) => m 𝑣𝐴2 + m g zA = m 𝑣𝑆2 =>𝑣𝑆2 = 𝑣𝐴2 + 2 g zA
2 2

126
-1
vS = √𝑣𝐴2 + 2𝑔𝑧𝐴 =√42 + 2 × 9,8 × 1,8 = 7,16 m.s

Exercice n°2
Le système étudié est :{𝑇𝑒𝑟𝑟𝑒 + 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑚} solide de masse m
Le référentiel d’étude est le référentiel terrestre
Inventaire des forces : le poids 𝑃⃗ qui est une force intérieure
et la réaction 𝑅⃗ qui est une force extérieure.
B
zB
𝑅⃗
h2 A
zA

h1 𝑃⃗

zO

1) Relation de transfert :∆𝐸𝑀 =W(𝑅⃗ )=0 O


1 1 1
EM(O)= m 𝑣𝑂2 + m g z0 avec zO=0 => EM(O)= m 𝑣𝑂2 et EM(A)= m 𝑣𝐴2 + m g zA
2 2 2
1 1
EM(O)= EM(A) => m 𝑣𝑂2 + m g z0 = m 𝑣𝐴2 + m g zA =>𝑣𝐴2 =𝑣𝑂2 + 2g(zO-zA) = 𝑣𝑂2 - 2g(zA-zO)
2 2
ℎ1
Posons que zA-zO = h1 or = sin ∝ soit h1 = OAsin ∝ =>𝑣𝐴2 =𝑣𝑂2 - 2g× OAsin ∝ soit
𝑂𝐴
-1
𝑣𝐴 =√𝑣𝑂2 − 2𝑔 × 𝑂𝐴 sin ∝ =√25 − 2 × 9,8 × 2 × 0,5 = 2,32 m.s
1) Energie mécanique au point B
1
EM(B)= m 𝑣𝐵2 + m g zB ; il y a conservation de l’énergie mécanique donc EM(B)= EM(O)
2
1 1 1
m 𝑣𝐵2 + m g zB = m 𝑣𝑂2 + m g z0 or vB = 0=> m g zB- m g z0 = m 𝑣𝑂2 soit
2 2 2
1 ℎ2
m g ( zB-zO) = m 𝑣𝑂2 posons h2 = zB-zA or = sin ∝ => h2= OB sin ∝ on obtient alors
2 𝑂𝐵
𝒗𝟐
𝒐 𝟓𝟐
OB = = = 2,55m
𝟐×𝒈×𝐬𝐢𝐧∝ 𝟐×𝟗,𝟖×𝟎,𝟓
Exercice n°𝟑
1) Le système étudié est {Terre- air-bille}
Le référentiel d’étude est le référentiel terrestre
Inventaire des forces : le poids 𝑃⃗ qui est une force intérieure et la tension 𝑇
⃗ du fil qui est une force extérieure.
Energie mécanique du système {Terre- air-sphère} en B, position initiale.

O
O
A
B αo B’
B B’ α
ZA
M’
ZM
h M

ZA
A
1
EM(B)= m 𝑣𝐵2 + m g zB = m g zB car vB =0.or zB = h =OA - OB’ puis OB = OA=L
2
𝑂𝐵′
Le triangle OBB’ est rectangle en B’ cos ∝𝑜 = => OB’ = OB cos ∝0 = L cos ∝0 soit ;
𝑂𝐵
h = L - L cos∝0 = L (1-cos∝0 ) donc on déduit que

EM( B) = m g L(1-cos∝𝟎 ) = 0,25×9,8×1(1-cos 30°) = 0,328J


127
2)
A chaque instant ⃗⃗⃗
𝑇 est orthogonal à 𝑉 ⃗ donc W(𝑇
⃗⃗⃗ ) = 0
⃗⃗⃗ ) = 0  EM=cste
Relation de transfert :∆𝐸𝑀 = W(𝑇
3) Vitesse au passage de A
1 1
EM(A)= m 𝑣𝐴2 + m g zA = m 𝑣𝐴2 car zA=0
2 2
1
EM(B)= EM(A) => m 𝑣𝐴2 = m g L(1-cos∝0 )d’òu
2
-1
vA =√2 × 𝑔 × 𝐿(1 − 𝑐𝑜𝑠 ∝0 ) = √2 × 9,8 × 1(1 − 𝑐𝑜𝑠30 = 1,6 m.s
4) zM = OA- OM’ or OA=OM=L; aussi le triangle OMM’ est rectangle en M donc
𝑂𝑀′
cos ∝ = => OM’ = Lcos ∝ => zM=L-Lcos ∝ =>zM =L(1-cos∝)
𝐿
2 1
EM(B)= EM(M)=> m g L(1-cos∝0 ) = m 𝑣𝑀 + m g L(1-cos∝) soit
2
𝒗𝑴 =√𝟐 𝒈 𝑳(𝒄𝒐𝒔 ∝ − 𝐜𝐨𝐬 ∝𝟎 )

EXERCICE n°4
Le système étudiée est la pierre de masse m
Le référentiel d’étude est le référentiel terrestre
Inventaire des forces : le poids 𝑃⃗ : IL y’a conservation donc de l’énergie mécanique

1) Expression des coordonnées de 𝑣𝑂 :


Z
𝑣𝑂𝑥
cos ∝ = =>𝑣𝑂𝑋 = 𝑣𝑂 cos ∝ et
𝑣𝑂
𝑣𝑂𝑧
sin ∝ = =>𝑣𝑂𝑧 = 𝑣𝑂 sin ∝ S
𝑣𝑜
𝒗𝑶𝑿 = 𝒗𝑶 𝐜𝐨𝐬 ∝ et 𝒗𝑶𝒛 = 𝒗𝑶 𝐬𝐢𝐧 ∝ 𝑣𝑜
⃗⃗⃗⃗
𝑣𝑜𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
α

𝑣
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑜𝑥 I X
2) L’expression littérale de𝑣𝑆 ∶ ∆𝐸𝑀 = 0 car le système est isolé conservatif
1 1
EM(O)= m 𝑣𝑂2 + m g z0 avec zO =O => EM(O)= m 𝑣𝑂2
2 2
1 1
EM(S)= m 𝑣𝑆2 + m g zS avec 𝑣𝑆 =𝑣𝑜 cos ∝ => EM(S)= m𝑣𝑜2 cos 2 ∝ + m g zS
2 2
1 1
EM(O)= EM(S) => m𝑣𝑜2 cos 2 ∝ + m g zS = m 𝑣𝑂2 On tire que :
2 2
𝒗𝟐 𝟐 𝟐
𝑶 −𝒗𝑶 𝒄𝒐𝒔 ∝ 𝒗𝟐 𝟐
𝑶 (𝟏−𝒄𝒐𝒔 ∝) 2 2
zS = = or 1-cos ∝ =sinj ∝donc
𝟐×𝒈 𝟐×𝒈
𝒗𝟐 𝟐
𝑶 𝒔𝒊𝒏 ∝ 𝟕𝟐 𝒔𝒊𝒏𝟐 ∝
zS= = =0,6125m
𝟐×𝒈 𝟐×𝟗,𝟖
3) Vitesse au point I
1 1
EM(I)= m 𝑣𝐼2 + m g zI avec zI =0 => EM(I)= m 𝑣𝐼2
2 2
1 1 -1
EM(I)= EM(O) => m 𝑣𝐼2 = m 𝑣𝑂2 => vI = vO =7 m.s
2 2
Exercice n°5
Le système étudiée est la pierre de masse m
Le référentiel d’étude est le référentiel terrestre
Inventaire des forces : le poids 𝑃⃗ ; la réaction𝑅
⃗⃗⃗⃗⃗𝑁 ; les forces de frottement 𝑓

⃗⃗⃗⃗⃗𝑁
𝑅
A

h 𝑓
B α
α 128
1) Travail du poids de A en B ;
𝑊𝐴𝐵 (𝑃⃗ )= m g (ZA-ZB) = m g h car le poids effectue un travail moteur or

sin ∝ = => h=AB sinα donc
𝐴𝐵
0
𝑊𝐴𝐵 (𝑃⃗ )= m g AB sinα = 2,5×10× 2 × sin 20 =17,1J
2) Le travail de la reaction :𝑅⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑁 +𝑓 => W AB(𝑅⃗ ) = W AB(𝑅 ⃗⃗⃗⃗⃗𝑵 ┴ ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗𝑁 ) + W AB(𝑓) à tout instant𝑹 𝐴𝐵 donc
⃗⃗⃗⃗⃗𝑁 ) =0 donc
W AB(𝑅 W AB(𝑅⃗ )= W AB(𝑓) = -f× 𝐴𝐵 = - 2×50=-100J

Exercice n°6
Le système étudiée est l’objet de masse m
Le référentiel d’étude est le référentiel terrestre
Longueur de la piste ABC ;
Le tronçon BC est une portion de cercle de rayon R d’angle d’ouverture α
̃ = R ∝ ; ∝ exprimé en radian
𝐵𝐶

50×𝜋
180° → 𝜋(rad) => ∝ = ̌ = 2×0,872 1,74m
= 0,872 rad donc 𝐵𝐶
180
50° → ?
̌ + AB = 1,74 + 1,5 = 3,24 m
Soit D la longueur du trajet ABC => D =𝐵𝐶
1) Déterminer l’altitude du point C

O ⃗⃗⃗⃗
𝑉𝐶
α
C’ C zC

zA
A B

OB= OC
𝑂𝐶′
soit C’ le projeté orthogonal de C sur [OB] ; aussi le triangle OCC’ est rectangle en C’ donc cos ∝ = => OC’ =
𝑂𝐶
OCcos ∝ or h = OB-OC’ = R-Rcos ∝ = R(1-cos ∝)
zC = hC = R(1-𝐜𝐨𝐬 ∝) =2×(1-𝐜𝐨𝐬 ∝) = 0,7144m
2) Caractéristiques du vecteur vitesse𝑣⃗⃗⃗⃗𝐶 :
Direction : perpendiculaire au rayon en C
Sens : Oriente vers le haut ( sens du mouvement)
Point d’application : le point C
Les frottements sont négligés donc l’énergie mécanique se conserve.
1 1 1
EM(A)= m 𝑣𝐴2 + m g zA = m 𝑣𝐴2 car zA=0 et EM(C)= m 𝑣𝐶2 + m g zC
2 2 2
1 1
EM(C)= EM(A)=> m 𝑣𝐶2 + m g zC = m 𝑣𝐴2 =>𝑣𝐶2 + 2 g zC =𝑣𝐴2 soit
2 2
-1
vC =√𝑣𝐴2 − 2 × 𝑔 × 𝑅(1 − cos ∝) = √52 − 2 × 9,8 × 2(1 − 𝑐𝑜𝑠50°) =3,31 m.s
3) Calcul des forces de frottement
-11
vC’= 2,8m.s
1 2 1 2
EM(C)= × 0,1×2,8 +0,1× 9,8 × 0,714 = 1,09172 J; EM(A) = x 0,1x 5 = 1,25J
2 2
EM(A)≠ EM(C) donc l’énergie mécanique ne se conserve pas ∆𝐸𝑀 = ∑ 𝐹𝑒𝑥 (autre que lepoids) ; il existe donc des
frottements telle que EM(C)- EM(A) = W(𝑓 ) = - f× 𝑑

129
𝑬𝑴 (𝑨)−𝑬𝑴 (𝑪) −(𝟏,𝟎𝟗𝟏𝟕𝟐−𝟏,𝟐𝟓)
f= = = 0, 04885 N
−𝒅 𝟑,𝟐𝟒
Exercice n°7
Le point B est pris comme point de référence
1) Energie potentielle au point :
En B : EP(B)= O
En C : EP(C ) = -mgH = -4800J
En A : EP(A) = m g H’ avec H’ =R(1-cos𝜃) => EP(A) = m g R ( 1-cos𝜃 ) = 40J
2) Energie mécanique au point A
1
EM(A)= m 𝑣𝐴2 + m g zA = m g zA = m g R ( 1-cos𝜃 ) = 40J
2
1
Vitesse en B : EM(B )= EM(A) => m 𝑣𝐵2 = m g R ( 1-cos𝜃 )
2
-1
vB = √2 × 𝑔 × 𝑅(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃) = √2 × 10 × 0,1 × 𝑐𝑜𝑠60° = 1m.s
1
Vitesse en C EM(C )= EM(A) => m g R ( 1-cos𝜃 ) = m 𝑣𝐶2 - m g H
2
-1
vC = √2𝑅𝑔(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃) + 2𝑔𝐻 = √2 × 0,1 × 10(1 − cos 60) + 2 × 10 × 6 = 11m.s
3) Intensité des forces de frottement
⃗⃗⃗ ) =>1 m 𝑣𝐶2 - m g H - m g R ( 1-cos𝜃 ) = -f. R. θ soit
EM(C ) - EM(A) = W (𝑓
2
𝟏
𝟐
𝒎 𝒗𝟐
𝑪 −𝒎 𝒈 𝑯−𝒎𝒈𝑹(𝟏−𝒄𝒐𝒔𝜽) 𝟎,𝟓×𝟖𝟎×𝟏𝟎,𝟗𝟕𝟐 −𝟖𝟎×𝟏𝟎×𝟔−𝟖𝟎×𝟏𝟎×𝟎,𝟏(𝟏−𝒄𝒐𝒔𝜽)
f=- = 𝝅 =251,8N
𝑹𝜽 𝟎,𝟏×
𝟑
Exercice n°𝟖
Le système étudiée est la bille de masse m
Le référentiel d’étude est le référentiel terrestre
Inventaire des forces : le poids 𝑃⃗ et la tension 𝑇⃗ du fil
A chaque instant 𝑇 ⃗ est orthogonal à 𝑣 donc l’énergie mécanique se conserve. Le point O est choisi comme origine de
l’énergie potentielle

O
zO
Z0

α0 α
A A’ ZA
A
M’ ZM
M B
𝑂𝐴′
1) OAA’ est un triangle rectangle en A’=> cos αO = => OA’= OA cos αo = 𝑙 cos αo
𝑂𝐴
𝑂𝑀′
OMM’ est un triangle rectangle en M’=> cos α= => OM’= OM cos α = 𝑙 cos α
𝑂𝑀
Soit zA=- 𝑙 cos αo et zM=- 𝑙 cos α
a)
1
EM(A)= m 𝑣𝐴2 + m g zA = -mg𝑙 cos αo
2
21 2 1
EM(M)= m 𝑣𝑀 + m g zM = m 𝑣𝑀 --mg𝑙 cos α
2 2
1 2 2
EM(M )= EM(A)=> = m 𝑣𝑀 --mg𝑙 cos α =-mg𝑙 cos αo =>𝑣𝑀 - 2g𝑙 cos α =-2g𝑙 cos αo
2
-1
Soit v=vM =√2𝑔𝑙(cos ∝ − cos ∝0 ) = √2 × 10 × 1(cos 30° − cos 45° ) = 1,78 m.s
b)La position d’équilibre correspond pour α=0
-1
vB= √2 × 10 × 1(cos 0° − cos 45° ) =2,42m.s
2) a) soit v la vitesse de la bille avant le choc, les seules forces agissants sur le système (poids et tension du fil)
sont verticales. Les vitesses des deux billes étant horizontales, il y’a conservation de la quantité de
mouvement.
Avant le choc 𝑃⃗ = m 𝑣
130
Apres le choc ⃗⃗⃗
𝑃′ = m𝑣 ⃗⃗⃗⃗2 ′ or 𝑃⃗ = ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗1 ′ + m’𝑣 𝑃′ => m 𝑣 = m𝑣 ⃗⃗⃗⃗⃗2 ′ en projetant sur le support commun au trois
⃗⃗⃗⃗1 ′ + m′𝑣
vitesses 0n obtient m𝑣 = = m𝑣 1’ + m’𝑣 2’(1)
1 1 1
Conservation de l’énergie cinétique m 𝑣12 = m 𝑣′12 + 𝑚′𝑣′22 soit
2 2 2
𝑚𝑣12 = m 𝑣′12 + 𝑚′𝑣′22 (2)
m𝑣 = m𝑣 1’ + m’𝑣 2’ m𝑣 - m𝑣 1’ = m’𝑣 2’ (1)

m 𝑣12 = m 𝑣′12 + 𝑚′𝑣′22 m 𝑣12 - m 𝑣′12 = 𝑚′𝑣′22 (2)

(2) 𝑚𝑣 2 −𝑚𝑣′2 (𝑣−𝑣1′ )(𝑣+𝑣1′ )


=> 1
= v2’ => =>𝑣 + 𝑣1′ = 𝑣2′ on obtient le système suivant:
(1) 𝑚𝑣−𝑚𝑣′1 𝑣−𝑣1′

m𝑣 - m𝑣 1’ = m’𝑣 2’
𝒎−𝒎′ 𝟐𝐦
 𝒗′𝟏 = 𝒗 et 𝐯𝟐′ = 𝐯
𝒎+𝒎′ 𝐦+𝐦′
𝑣+ 𝑣1′ = 𝑣2′

b)pour m=m’ => m-m’=0 =>𝑣1′ = 0 et v2′ = v ; La boule B’ est animée de la vitesse v et la boule B reste immobile.

Exercice n°𝟗
.

⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
𝑇
Le système étudiée est l’ensemble wagonnet + passagers 𝑅𝑁
Le référentiel d’étude est le référentiel terrestre
1) Expression de la tension T
⃗⃗⃗
𝑓1
𝑃⃗

Les forces appliquées sont : tension𝑇 ⃗ la rection normale𝑅⃗⃗⃗⃗⃗𝑁 ; le poids𝑃⃗


⃗⃗⃗
Et les forces de frottements 𝑓1 si la vitesse est constante ; le principe de l’inertie est vérifiée donc
𝑇 ⃗⃗⃗1 +𝑅
⃗ +𝑃⃗ +𝑓 ⃗ projetons cette expression sur un axe( X’X ) colinéaire à𝑇
⃗⃗⃗⃗⃗𝑁 =0 ⃗ et de me𝑇
⃗ me sens on obtient - 𝑓1 +T=m g
sin∝ = 0 soit : T= m g sin∝ +𝑓1 = 2100,2 N
2) Calcul de BC
1 1
EM(B)= m 𝑣𝐵2 + m g zB = m g zB car vB = 0 et EM(C)= m 𝑣𝐶2 + m g zC
2 2
L’énergie mécanique ne se conserve pasa cause des frottements entre B et C et on a :
1
EM(C)- EM(B)= -𝑓1 . 𝐵𝐶=> m 𝑣𝐶2 + m g zC - m g zB = -𝑓1 . 𝐵𝐶
2
1 𝒎𝒗𝟐
m 𝑣𝐶2 + m g (zC - zB ) = -𝑓1 . 𝐵𝐶 ; avec (zC - zB) = BCsin 𝛽 donc 𝑩𝑪 = 𝑪
= 154,9m
2 𝟐×(𝒎𝒈 𝐬𝐢𝐧 𝜷−𝒇𝟏 )
3) Vitesse au point D et E : il existe pas de frottement entre B et C donc l’ énergie mécanique se conserve
1 1 1 1
EM(C)=EM(D) => m 𝑣𝐶2 + m g zC = m 𝑣𝐷2 + m g zD=> m 𝑣𝐷2 − m 𝑣𝐶2 = m g zD -m g zC
2 2 2 2
𝑣𝐷2 − 𝑣𝐶2 = 2 g( zD - zC) avec zD - zC = R(1-cosθ) donc 𝑣𝐷2 − 𝑣𝐶2 = 2 g R(1-cosθ) ce qui donne
-1
𝑣𝐷 = √𝑣𝐶2 + 2𝑔𝑅(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃) = 40,4m.s
1 1 1 1
EM(E)= EM(C) => m 𝑣𝐸2 + m g zE = m 𝑣𝐷2 + m g zD => m 𝑣𝐸2 − m 𝑣𝐶2 = m g zE -m g zC
2 2 2 2
-1
Or zE = zD => vD = vE = 40,4ms
4) a) Valeur de 𝛿
1 1
EM(F)- EM(E)= -f3. EF => m g zF - ( m 𝑣𝐸2 +m g zE) = -f3. EF=> m g( zF - zF ) = m 𝑣𝐸2 - f3. EF Or zE-zF= EF. Sin𝛿 => m g
2 2
1
EF. Sin𝛿 = m 𝑣𝐸2 - f3. EF on obtient alors
2
𝟐
-1 𝒎𝒗𝑬 −𝟐𝒇𝟑 𝑬𝑭
𝜹 = sin [ ] = 48,91°
𝟐.𝒈𝒎 .𝑬𝑭

131
CHAPITRE IV : LES TRANSFERTS D’ENERGIE DANS LES RECEPTEURS,LES
GENERATEURS ET LES CIRCUITS ELECTRIQUES EN COURANT CONTINU

I- LES RECEPTEURS ELECTRIQUES


1) Définitions
On appelle récepteur électrique un appareil qui convertit entièrement l’énergie électrique qu’il reçoit du
générateur en d’autres formes d’énergie (transfert vers l’extérieur sous forme thermique, par rayonnement,
sous forme mécanique…)
On distingue
- Les récepteurs passifs
Ils transforment intégralement l’énergie électrique reçue sous forme de chaleur rayonnement thermique
(conducteurs ohmiques, lampe à incandescence, l’appareil de chauffage, etc.)
- Les récepteurs actifs
Ils convertissent une partie de l’énergie qu’ils reçoivent en une forme d’énergie autre
que l’énergie calorifique : énergie chimique (électrolyseur), énergie mécanique (moteur)…

2) Puissance et énergie reçue par un récepteur

I A B

UAB
On appelle puissance électrique Pél reçue par un récepteur, l’énergie électrique qu’il reçoit pendant l’unité de temps
(∆t = 1s)

Pél = UAB . I Pél : puissance en Watt (W)


UAB : tension en (V)
I : intensité en (A)
L’énergie reçue par un récepteur pendant un intervalle de temps est proportionnelle à la puissance reçue et à la durée
de l’intervalle de temps.

Wél = Pél. ∆t Wel : énergie électrique en Joule(J)


Pél : puissance électrique en Watt (W)
∆t : le temps en( s)
3) Récepteur passif
a- Effet Joule
L’effet Joule est l’effet thermique associé au passage du courant dans un conducteur. Il se manifeste sous deux (02)
formes : transfert sous forme thermique et par rayonnement.

Remarque : pour un dipôle passif la caractéristique tension intensité passe par l’origine du repère ex : lampe à
incandescence ; conducteur ohmique : , il convertissent donc l’énergie électrique Wél qu’il reçoit en énergie apparue
par effet Joule
Wél = Q = UAB. I .∆t

Quand conducteur s’échauffe, sa température augmente c’est le régime transitoire ou d’échauffement ; puis se fixe
à une certaine valeur, c’est le régime permanant.
Lorsqu’un conducteur passif est traversé par un courant électrique en régime permanent, l’énergie reçue est
intégralement transféré par effet Joule au milieu extérieur.

b- Bilan énergétique

Wel >O Q<0 Wél + Q = O → Wél = |𝑄|


U. I . ∆t = PJ. ∆t → PJ = U. I

132
c- Conducteur ohmique
Un conducteur ohmique est un conducteur qui vérifie la loi d’Ohm c’est-à-dire tel que la tension UAB à ses bornes est
proportionnelle à l’intensité du courant qui le traverse .

UAB(V)
UAB : R . I UAB : tension aux bornes en volts (V)
I : intensité du courant en ampère (A)
R : résistance en Ohm (Ω)
I(A)
𝑈𝐴𝐵 2 2
Comme R= => Wél = Q = R. I .∆t Donc : Pél = Pj = R.I
𝐼

 Association de conducteur ohmique


-en série
Réq= R1 + R2 + R3 +…+ Rn

-en dérivation
1 1 1 1
= + +⋯
𝑅é𝑞 𝑅1 𝑅2 𝑅3

4) Récepteur actif

a) Définition et représentation
Les récepteurs actifs transforment de l’énergie électrique reçue en une autre forme d’énergie que
l’énergie calorifique. Cette forme d’énergie est appelée énergie utile ou énergie noble qui peut être :
 Energie chimique : électrolyseur ou batterie en charge
A B

Electrolyseur
UAB

 Energie mécanique : moteur

MM
A B
Moteur
UAB

b) Caractéristique d’un récepteur actif

-Expérience

On réalise le schéma d’un montage comprenant :


-un générateur
-un ampèremètre I
-un électrolyseur UAB
-un Rhéostat A
-un voltmètre qui mesure
la tension UAB dans le circuit.

V
- Tracé de la caractéristique
A l’aide du rhéostat, on fait varier l’intensité du courant dans le circuit pour chaque valeur de l’intensité, on lit U AB
donnée par le voltmètre. On a relevé les valeurs
UAB(V) 2 3 3,2 3,4 3,6 3,8 4 4,2 4,4
I(mA) 0 14 25 45 80 115 150 186 222
On obtient la caractéristique
133
5
U(V)
4,5
4 M
3,5
3
2,5
Série1
2
1,5
1
0,5 I(A)
0
0 50 100 150 200 250

-interprétation
On constate qu’à partir de la tension UAB=3.4V (points M), les points sont alignés, la droite ne passe pas par l’origine,
elle est sous forme :
UAB =a.I+ b c’est une droite croissante ne passant pas par l’origine du repère.
Loi d’ohm pour un récepteur actif de l’équation de la droite obtenue
UAB = a.I+b
 b représente l’ordonnée à l’origine, c’est la tension UAB qu’il faut appliquée pour qu’un courant puisse circuler
et note E’, appelé force contre électromotrice (f.c.é.m.).
C’est la tension minimale qu’il faut appliquer pour observer la conversion d’énergie.
 a est le coefficient directeur de la droite, il représente la résistance interne del’électrolyseur note r’
∆𝑼 𝑼 −𝑼
r’ = = 𝟐 𝟏
∆𝑰 𝑰𝟐 −𝑰𝟏
-Conclusion
 La caractéristique tension intensité d’un récepteur actif est une droite croissante ne passant par
l’origine du repère
 La loi d’ohm aux bornes d’un récepteur actif est donnée par la relation 𝑼𝑨𝑩 = 𝑬′ + 𝒓′ 𝑰𝑬′ est la
f.c.é.m. et r’ sa résistance interne.
c) bilan énergétique d’un récepteur actif : rendement

Multiplions par I les deux membres de la loi d’ohm pour un récepteur actif
𝑈 = 𝐸 ′ + 𝑟 ′ I =>𝑈. 𝐼 = 𝐸 ′ 𝐼 + 𝑟 ′ 𝐼 2

* le Terme UE représente la puissance électrique reçue par le récepteur Pél = U.I


2 2
* le terme r’ I représente la puissance dissipée par effet joule Pj=r’.I .
E’I représente l’énergie noble ou énergie convertie, pour un moteur elle correspond à l’énergie mécanique :
Pu = E’ .I

Pél = U.I Pu=E’I


Recep
2
teur Pj=r’I

𝑊𝑢 𝑃𝑢
On définit le rendement du récepteur actif par : 𝜂 = =
𝑊é𝑙 𝑃é𝑙
𝑬′
Comme Pu =E’.I et Pél =UI alors η =
𝑼
II - LES GENERATEURS ELECTRIQUES

1. Définition
Un générateur est un appareil qui convertit l’énergie reçue sous une forme donnée en l’énergie électrique
a) Les générateurs électrochimiques

134
Les générateurs électrochimiques convertissent l’énergie chimique en énergie électrique par une réaction chimique
qui se produit dans le générateur ex : les accumulateurs ; les piles à combustibles.
- Les génératrices
Les génératrices (ou dynamos) convertissent l’énergie mécanique qu’elles reçoivent en énergie électrique
- Les cellules photovoltaïque (ou photopiles)
Les cellules photovoltaïques convertissent en énergie électrique une partie du rayonnement qu’elles reçoivent.
Représentation d’un générateur en courant continu

.
I P + _ N
Wél<0

UPN
générateur
Wg >0

Q<0
Wg : provient de la diminution du stock d’énergie c’est l’énergie généré | 𝑊𝑔| = |𝑊él| + |Q| soit
𝑃𝑔 = 𝑃𝑒𝑙 + 𝑃𝑗 ; Wg est le stock d’énergie transformée.
2) Loi d’ohm pour un générateur
UPN
a) caractéristique intensité-tension
-le schéma du montage

On réalise un circuit comprenant :


-un générateur V A
-Un voltmètre
-Un ampèremètre
-Un rhéostat
Le voltmètre mesure la tension UPN
aux bornes du générateur et l’ampèremètre mesure l’intensité I que dans le circuit
Tracé de la caractéristique
A l’aide du rhéostat, on choisit une valeur de l’intensité du courant et on lit sur le voltmètre la valeur correspondante de
la tension UPN

UPN(V) 4,35 4,2 4,05 3,9 3,85


I(A) 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5

On obtient le tracé

U(V)

4,4
4,35
4,3
4,25
4,2
4,15
4,1 Série1
4,05
4
3,95
3,9
3,85
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 I(A)

b) Interprétation
135
La caractéristique est une droite décroissante
UPN = b - a.I
Le générateur est donc un dipôle actif dissymétrique

b représente l’ordonnée à l’origine. C’est la tension mesurée au bornes du générateur sans aucun courant ne
traverse. On l’appelle force électromotrice (f é m). du générateur noté E
∆∪
a est la résistance internes du générateur noté r ; r = | |
∆𝐼
c) conclusion
La d.d.P aux bornes d’un générateur est donnée par ; UPN = E- r .I , E est la f é m et r est sa résistance interne

3 -bilan énergétique
2
En multipliant l’expression de la loi d’ohm par I on ; UPN I = EI-rI
-E.I représente la puissance générée noté Pg soit Pg = E.I
2 2
-r I représente la puissance dissipée par effet joule dans le générateur Pj = r I
2
-Pél = U I = EI –rI est la puissance disponible aux bornes du générateur
Le rendement de la conversion de énergie s’exprime par :

𝑊é𝑙 𝑃é𝑙 𝑼
η = = 𝑠𝑜𝑖𝑡 η =
𝑊𝑔 𝑃𝑔 𝑬

III- BILAN ENERGETIQUE D’UN CIRCUIT ELECTRIQUE


1-Exemple
Soit un circuit en courant continu comportant un générateur de f ; e m ;E et de résistance interne r. Un conducteur
ohmique de résistance R et un récepteur de f.c.é.m E’ et de résistance interne r’
P N

UPN

A B C

UPN =UAB + UBC => E- r I = R.I +E’+ r I’ => E- E’ = r‘ I + r I + R I on obtient

E- E’ = ( r’+ r’+ R) I
𝑬−𝑬′
I= ( loi de Pouillet )
𝑹+𝒓′ +𝒓

2) Généralisation
Lorsqu’un circuit comprend plusieurs générateurs montées en série avec les récepteurs, l’intensité du courant est
donnée par

∑ 𝑬−∑ 𝑬′
I= ∑ ( loi de Pouillet généralisé)
𝑹+∑ 𝒓′ +∑ 𝒓

Exercice n°1
Un électrolyseur avec électrodes de fer contient une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium (soude)
1) On veut réaliser l’électrolyse de cette solution. Proposer le schéma d’un montage permettant de mesure l’intensité
du courant et la valeur de la tension aux bornes de l’électrolyseur.
2) Au cours d’une séance de travaux pratique on a trouvé les valeurs

I (mA) 0 0 0 20 30 50 100 150 200 300 350 400 450 500


U (V) 0 0,5 1,5 1,6 1,7 1,8 2,0 2,1 2,25 2,5 2,65 2,75 2,9 3,0

a)Tracer la Caractéristique, intensité, tension de l’électrolyseur

136
b) Donner l’équation littérale de la partie linéaire de cette caractéristique
c)En régime linéaire, calculer la f. c. é.m E’ et la résistance interne r de cet l’électrolyseur
3) Pour une tension U=2,8 V déterminer
a)l’intensité du courant
b) la puissance thermique dissipée
c)la puissance consommée et le rendement de l’électrolyseur.
Exercice n°2
Un moteur électrique fonctionnant sous une tension U=120V fournit une puissance mécanique Pm=240W quand il est
traversé par un courant d’intensité I=2,5A. Calculer :
1) La f.c.e’.m E’ du moteur
2) Sa résistance interne r’
3) Son rendement.
Exercice n°3
Un moteur bipolaire est alimente par un courant I= 40A sous la tension de 220V. Sa résistance interne r ‘est
r’= 0,6𝛀.
1) Calculer sa f.c.é. m
2) Calculer la puissance mécanique fournie par le moteur.
-1
3) A la vitesse de 1 200 tr. min le rendement de ce moteur est de 70%. la puissance utile est reliée au moment M du
couple disponible sur l’arbre et à la vitesse angulaire de la rotation 𝜔 par la réaction Pm=M.𝜔
-1
(𝜔 en rad.s ),
M en N.m . Calculer le moment du couple moteur disponible sur l’arbre.
Exercice n°4
Soit un circuit électrique comprenant en série les appareils suivants:
-Un conducteur Ohmique de résistance R= 5Ω
-Un moteur de f. c ; é.m E’ et de résistance interne r’
-Un générateur de f.é.m E et de résistance interne r
1) En cinq minutes de fonctionnement en régime permanent l’énergie électrique consommée par le conducteur
ohmique est W 1=6 KJ
a)Calculer l’intensité I du courant électrique.
b) Calculer la tension U1 aux bornes du résistor
2) Le moteur consomme une puissance électrique P2=36W. Son rendement est η= 0,9 calculer sa f. c, é. m sa
résistance interne r’ et en déduire la tension disponible aux bornes du générateur
Exercice n°5 R
On considère le circuit suivant où on donne E1 = 12V ; r1 = 1𝛺 ; E2 = 6V ; r2 = 1Ω
; E’ = 4V; r’ = 2Ω; R = 4Ω

1) Déterminer la valeur et le sens de l’intensité du courant. (E1 ; r1) (E2 ; r2)


2) Calculer la tension appliquée aux bornes l’électrolyseur.
3) Calculer le rendement de l’électrolyseur.

Exercice n°6
(E’r ;=r’)
On dispose en série d’un générateur de f. e’. m, E = 45V et de résistance interne 0,1Ω, un résistor de résistance R
= 12Ω ; un moteur de f.c.e’.m E’ et de résistance interne r’ et un ampèremètre de résistance R’ = 2Ω.
On bloque le moteur, l’ampèremètre indique une intensité I = 3A. Lorsque le moteur tourne, l’ampèremètre indique
une intensité I’ = 2A.
1) Faire le schéma du circuit.
2) Calculer E’ et r.
(E,r)
I N
P
Exercice N°7
Un générateur de f. e’ m, E = 10V et de résistance interne r = 2Ω
débite dans un circuit comprenant, moteur en parallèle,
R
un conducteur ohmique de résistance
R = 2Ω et un électrolyseur de f. c. e’. m, E = 1,5V et A B
de résistance r’ = 1Ω I1
Calculer les intensités I1 ; I2 et I de deux manières
. C D
I2 (E’,r’)

Exercice n°8
On considère un générateur électrochimique de f, e’, m, E = 8V de résistance interne r = 4Ω
137
1) Rappeler les expressions de la puissance totale convertie par le générateur et de la puissance liée aux effets
thermiques.
2) Exprimer la puissance électrique Pél du générateur en fonction de ses caractéristiques et de l’intensité I du courant
3) Déterminer les valeurs de l’intensités du courant pour lesquelles la puissance électrique fournie est nulle.
4) Pour quelle valeur de l’intensité la puissance électrique du générateur est-elle maximale ? Représenter l’allure de la
courbe Pél = f (I)

1. Un électrolyseur de f.c.é.m. E’=1,5V et de résistance interne r’=48Ω est branché aux bornes d’un générateur de
f.é.m. E=45V
1) Calculer l’intensité du courant dans le circuit.
2) Calculer la puissance électrique engendrée par le générateur, la puissance utile transforme dans l’électrolyseur, la
puissance totale transformée par effet joule dans le circuit.
3) Calculer le rendement de l’électrolyseur puis le rendement du circuit.

2. On veut établir la loi d’ohm aux bornes du récepteur M. Pour cela on dispose d’un générateur, d’un voltmètre, d’un
ampèremètre de résistance négligeable et d’un rhéostat.
1) Proposer le schéma du montage.
2) On obtient le tableau de relevé suivant :

U(V) 3 4 5 6 7 8 9 10 11 13
I (A) 0,15 0,24 0,34 0,47 0,55 0,67 0,75 0,86 0,95 1,14

Construire le graphe U= f(I)


En déduire la f.c.é.m. du récepteur, sa résistance interne et la loi d’ohm aux bornes de ce récepteur.
Echelle 1cm pour 0,1A et 1cm pour 1V

3. Un moteur de résistance r’=0.2Ω est alimenté par une tension continue. Il fonctionne à courant constant I=140A.il
-1
tourne à 7 20 tr.min quand la tension est U=206V.
1) calculer sa f.c.é.m. dans les conditions de fonctionnement.
2) calculer le moment du couple disponible sur l’arbre moteur.
3) La f.c.é.m. est proportionnelle à la vitesse de rotation. Calculer cette vitesse de rotation pour des tensions à ses
bornes U=50V et U=150V
4. On réalise l’électrolyse d’une solution de chlorure de sodium dans un électrolyseur. L’électrolyseur a une résistance
interne r=10Ω pour une tension appliquée aux bornes de l’électrolyseur UAB=3.4V. L’électrolyseur est traversé par un
courant d’intensité I=40 mA. L’intensité du courant prend la valeur I’=100mA quand on applique une tension U AB=4V
1) Calculer dans les 2 cas
a)La puissance électrique reçue Pél.
b) La puissance Pj dissipée par effet joule.
c)La puissance utile Pu
d) Le rendement de l’électrolyseur
2) Conclure.
5 On alimente en série une cuve à électrolyse (E’ 1=3V ; r1=0,1Ω) un moteur électrique (E’2=12V ; r’2=10Ω) et une
résistance chauffante de valeur R=15Ω par une batterie (E=24V ; r=5Ω )
1) Quelle est l’intensité du courant qui traverse le circuit ?
2) Calculer la puissance consommée à l’intérieur du générateur et la puissance électrique qu’il fournit au reste du
circuit. En déduire son rendement.
4) Calculer le rendement de chacun des 3 récepteurs.
6 On associe en série :
- Une batterie d’accumulateur de f.é.m. E=24V et de résistance interne r=1,2Ω.
- Un conducteur ohmique de résistance R=4,8Ω
- Un moteur de f.c.é.m. E’ et de résistance interne négligeable.
1) On empêche le moteur de tourner ; sa f.c.é.m. E’ est nulle ; le moteur est alors équivalent à une résistance r’ le
courant dans le circuit a une intensité I1=2,1A
a)Ecrire la relation entre E, r, R, r’ et I1 et I,
b) Calculer r’
-1
2) Le moteur tourne à la vitesse de 250 tr.min en fournissant une puissance mécanique utile Pm= 8,6W l’intensité du
courant est alors I2=1,2A , Calculer E’
3)a) calculer la puissance consommée par chaque récepteur lorsque le moteur tourne
b) Calculer le rendement global de ce circuit.

138
7. Le moteur d’une perceuse a une résistance interne r = 3,5Ω. Il est alimenté par un générateur de f. e. m E= 24V par
l’intermédiaire d’un variateur.
1
1) Lorsque le moteur à vide tourne à la vitesse constante 120tr.s- , l’intensité du courant I0= 0,27A et la tension a ses
bornes est U0=7,2V .
a)Représenter le bilan énergétique du circuit.
b) Calculer la puissance dissipée par effet.
c)La puissance électrique reçue.
2) La perceuse doit effectuer un travail de perçage avec la même vitesse de rotation que précédemment, à cet effet
on agit sur le variateur électronique pour porter la tension a la valeur de U1= 18V et l’intensité à I1= 1,3A .
a)Calculer la puissance mécanique fournie par le perçage.
b) Calculer le rendement du moteur de la perceuse.

8. On réalise un circuit représenté par le schéma ci-contre. G est un générateur de f. e. m E= 24V et de résistance
interne r=2Ω. A est un ampèremètre de résistance R= 9Ω M est un moteur électrique de f.c.é.m.
E’= 12V et de résistance interne r1’= 3Ω. C C’est une cuve à électrolyse à sulfate de cuivre avec anode en cuivre de
résistances r’2=2Ω et de f. c. e. m E’2= 4V. R1 est un résistor de valeur 40Ω ; R2 a pour valeur
R2= 10Ω
A

C R1

R2

1) Quelle est l’intensité du courant indiqué par l’ampèremètre ?


2) Quelle est la puissance Pm fournie par le moteur ?
3) Pour une raison accidentelle, le moteur se bloque. Calculer la nouvelle valeur prise par l’intensité et la
quantité de chaleur dégagée dans le moteur en 1min
-1
9. Une grue de chantier soulève un contenu de béton liquide de masse m=1t à la vitesse de v=1,2m.s (g=9,8N/kg)
1) Calculer la puissance mécanique Pm fournie par la grue.
2) Calculer la puissance utile Pu fournie par le moteur électrique si le rendement mécanique de la grue est η=0,72.
3) Le moteur est alimenté par une tension continue U=380V et l’intensité du courant électrique I=48A calculer :
a)La puissance électrique Pél reçue
b) La f.c.é.m. et la résistance interne du moteur

10. Une pile fournit au circuit extérieur une puissance P= 11,25W, cette pile a une f.é.m.
E= 5,5 V et de résistance interne r=0,2Ω
1) Quelles sont les valeurs possibles de l’intensité ?
2) Calculer la puissance électrique engendrée, la puissance fournie au circuit et la puissance dissipée par effet joule

11. Un circuit comprend en série : un générateur de f.é.m. E=24V et de résistance interne r=2Ω ; une résistance
négligeable ; un moteur de f.c.é.m. E’= 12V et de résistance r’ ; un interrupteur K. le montage comporte un voltmètre
branché en parallèle avec le moteur. On ferme l’interrupteur, le voltmètre indique une tension égale à 17V. Pour une
durée de 5 min l’énergie thermique dissipée dans le moteur égale à 1500J
1) Faire un schéma de circuit
2) a) montrer que l’ampèremètre indique un courant d’intenté I=1A
b) en déduire la résistance interne r’ du moteur
c) déterminer R
3) déterminer pour une durée de 5min :
a) l’énergie électrique dissipée dans tout le circuit.
b) l’énergie mécanique et l’énergie électrique reçue par le moteur.

12. Un générateur de f.é.m. E=6Vet de résistance interne r=2Ω débite dans un conducteur ohmique de résistance x.
1) Calculer l’intensité I du courant en fonction de x
2) Exprimer, en fonction de x, la puissance électrique transformée en puissance calorifique PJ dans le conducteur
ohmique
3) Pour quelle valeur de x, la puissance PJ est-elle maximale ?
4) Représenter graphiquement PJ en fonction de x.

139
13 On considère la portion de circuit représentée par la figure ci-contre .On applique entre A et B une tension
constante UAB = 20V. R = 15 Ω.
1-Quel type de générateur peut-il assurer cette tension. Donner son symbole.
2-Lorsque K est ouvert et le moteur bloqué,
3-Lorsque K est ouvert et le moteur tourne librement, l'ampèremètre indique une intensité I2 = 0,2 A. Déterminer la
f c é m E1' du moteur.
4- Lorsque K est fermé et le moteur tourne librement, l'ampèremètre indique intensitéI3 = 1, 2A. La résistance interne
de l'électrolyseur est r'2 = 8 Ω .
a-Déterminer l'intensité du courant qui traverse le moteur.
b- Déduire celle qui traverse l'électrolyseur.
c- Calculer la f c é m E’2 de l'électrolyseur.

14. Un circuit électrique est constitué des appareils suivants montés en série
- Un générateur de f. è. m E= 110V et de résistance négligeable
- Un moteur M de f. c. è. m ; E’ et de résistance interne r’= 1Ω
- Un conducteur ohmique de résistance R= 10Ω
- Un ampèremètre dont la résistance est négligeable
1) Faire le schéma normalisé du circuit électrique qui a été réalisé
2) Dans une première expérience on bloque le moteur calculer :
a)L’intensité I1 du courant dans le circuit
b) La tension U1 aux bornes du moteur
3) On laisse le moteur tourner, ce dernier fournit une puissance mécanique l’intensité dans le circuit prend la valeur I 2=
5A lorsque la vitesse de régime du moteur est atteinte calculer :
a)La différence de potentiel U2 aux bornes du générateur
b) La f. c. é. m du moteur
c)Le rendement du moteur.
4) Un dispositif permet de fixer la puissance mécanique du moteur à la valeur Pm=150W calculer :
a)Les intensités du courant et les f. c. é. m correspondantes
b) Les rendements des installations
c)Conclure.
A
. 15 le schéma suivant comporte
- Un générateur de f. é. m E=6V et de résistance (E’2 ;r’2)
(E’1 ;r’1)
- interne r = 0,1Ω
- Un moteur de f. c. é. m E’2= 5V et de résistance
- interne r’2 = 1Ω M
- Un électrolyseur de f. c. é. m E’1= 1V et de (E,r)
- résistance interne r’1 = 50
1) On bloque le moteur calculer la tension UAB puis I1 et I2 I I1 I2
2) L’électrolyseur et le moteur fonctionnent simultanément
a) Calculer la tension UAB puis I1 et I2 B
b) La puissance mécanique transformée en travail dans le moteur
c) Le rendement de chaque dipôle.

16. Un moteur électrique, de force contre électromotrice E’ et de résistance interne r’ = 4 Ω, fonctionne normalement
sous une tension électrique UM = 120 V et consomme une puissance électrique PM = 480 W.
1) Calculer, lorsque le moteur est en fonctionnement normal :
a) L’intensité du courant électrique qui le parcourt.
b) Sa force contre électromotrice E’.
R’
c) La puissance utile et la puissance thermique qu’il dissipe par effet Joule.
M
140
R
d.)Son rendement.
2) Pour faire fonctionner ce moteur normalement (dans les conditions de la
question précédente), on réalise le circuit ci contre, où la tension entre
les bornes du générateur est UG = 200 V, R est un résistor de résistance
R = 10 Ω et R’ est un deuxième résistor de résistance R’ inconnue.
a) Déterminer l’intensité du courant électrique traversant chaque dipôle.
b) En déduire la valeur de la résistance R’.
c) Calculer la puissance électrique totale fournie par le générateur

𝟏𝟕. Un moteur de résistance r = 2Ω et un rhéostat sont montés en série entre les bornes d’un secteur fournissant
une tension U = 110V. Lorsque le moteur fournit une puissance Pm = 264W la tension à ses bornes est U 1 = 74V les
conditions qui correspondent au meilleur rendement du moteur ; Calculer :
1) L’intensité du courant et le rendement du moteur.
2) La valeur de la résistance R du rhéostat . E’2 ,r’2
3) La force contre électromotrice E’ du moteur. P N D
18.
Soit le montage ci contre
UPN = 14,46V, E’= 3V, r’=1Ω, E’2= 4V, r’2=15Ω,
R1 R4 E’,r’
R1 = 10 Ω, R2 = 20 Ω, R3 = 33 Ω, R4 = 50 Ω. R3 C M
1. Calculer la résistance équivalente au bloc PB.
Représenter le circuit équivalent.
2. Calculer l’intensité traversant le moteur.
3. Déterminer l’intensité traversant R3. (Calculer UAB)
A B
R2

EXERCICE n°1

UAB
A
1) Le schéma du montage
A
B

2) a) Caractéristiques V
U(v) 3,5

2,5

2
Série1
1,5

0,5

0
0 100 200 300 400 500 600 (I)

141
b) Equation littérale
U = I.a + b
b= E’ et a= r’ d’où U= E’+ r’ I
Calcul de E’ et r’
∆𝑼 𝟐,𝟕𝟓−𝟐,𝟓 𝟎,𝟐𝟓
r’= pour (U1 = 2,5 V; I1= 0,3A) et U2 = 2 ,75V ; I2 =0,4A on a r’= = =2,5𝛀
∆𝑰 𝟎,𝟒−𝟎,𝟑 𝟎,𝟏
2,5=E’+2,5 x 0,3 => E’= 2,5 – 0,6=1,75V
3)Pour U=2,8V
a)L’intensité du courant
𝑈−𝐸′ 2,8−1,75
U=E’+ r’ I => I = ′ = = 0,42A
𝑟 2,5
b)La puissance dissipée par effet joule
2 2
Pj= r’ I = 2,5 x 0,42 = 0,441J
c)Puissance consommée
Pél= U. I= 2,8 x 0,42 = 1,176 J soit le rendement
𝐸′ 1,75
η= = = 62,5%
𝑈 2,8
Exercice n°2
𝑃𝑚 240
1) Pour un monteur Pm=PU=EI d’où E= = = 96V
𝐼 2,5
𝑈−𝐸′ 120−96
2) Résistance interne U=E’+r’I => r'= = = 9,6𝛀
𝐼 2,5
𝐸′ 96
3)Le rendement η= = = 80%
𝑈 120
Exercice n°3
1) Loi d’ohm aux bornes du moteur
U= E’ + r‘ I => E’= U- r‘ I = 240 – 0,6 x 40= 216V
2) Calcul de la puissance mécanique développée par le moteur
Pm= PU = E’.I = 216 x 40 = 8640 W
2)La puissance fournie PU = M.𝜔 = E’.I

𝐸 ′ .𝐼 𝐸′.𝐼 216 × 40
M= avec 𝜔= 2𝜋 N =>M= = = 68,78 N.m
𝜔 2𝜋.𝑁 0,28 × 20
Exercice n°4
1)a) calculons l’intensité I du courant dans le circuit

2 𝑊1
W 1= R.I . t => I= √ P N
𝑅.𝑡

6.103
AN : I= √ I= 2A
5.5 𝑥 60
b) calculons la tension U1 aux bornes du résistor

U1= R.I , AN : U1= 5 x 2 = 10V

2) Tension U2 appliquée aux bornes du moteur


𝑃2 36
P2= U2.I => U2= = = 18V
𝐼 2
𝐸′
U1 U2
b)η= => E‘= η . U2
𝑈2
la f.c.e’.m E’= 0,9 x 18 = 16,2V
Calculons sa résistance interne
𝑈2 − 𝐸′ 18−16,2
U2 = E’ + r’I r’ = = = 0,9 𝛀
𝐼 2
Tension disponible aux bornes du generateur
U3 = U1 + U2 = 10 V + 18 V => U3 = 28V

Exercice n°5
1) On choisi un sens arbitraire comme l’indique le schéma suivant.
Par application de la loi de Pouillet on obtient :
𝑬 − 𝑬 − 𝑬′ 𝟏𝟐−𝟔𝑽−𝟒𝑽
I= 𝟏 𝟐 ; A.N I = = + 0,25 A
𝑹 +𝒓𝟏 + 𝒓𝟐 + 𝒓′ 𝟒+𝟐+𝟏+𝟏
cette valeur étant positive, alors I = 0,25 A le sens du courant
est le sens arbitraire choisi.
2) Tension appliquée aux bornes de l’électrolyseur
U = E’ + r’I ; A.N U = 4 + 2 x 0,25 = 4,5 V
142
P N
3) Calculer le rendement de l’électrolyseur
𝐸′ 4
η= A.N η = = 88,88%
𝑈 4,5
Exercice n°6

1) Schéma du montage
A
A B D
C
2)Calcul de E’ et r’
UPN = UAB + UBC + UCD ; UAB = R.I ; UBC = R’I ; UPN = E – r.I ; UDC = E’ + r’I’ si le moteur tourne et le moteur
ne tourne pas si UDC = r’I car E’=0 ; Soit E – r I = R.I + R’.I + r’I si le moteur ne tourne pas
E – (r + R + R’) I = r’I
𝐸−(𝑟+𝑅+𝑅 ′ )𝐼 45−(0,1+12+2)× 3
r’ = ; A.N r’ = = 0,9Ω
𝐼 3
𝐸−𝐸′
Si le moteur tourne :loi de Pouillet donne I’ = soit
𝑟+𝑟 ′+ 𝑅 ′+ 𝑅
E-E’= I‘( r + r’ + R’ + R) =>E’ = E – I’ (r + r’+ R’ + R) A.N E’ = 45 – 2(0,9 + 0,1 + 2 + 12) ; E’ = 15V
Exercice N°7
Première méthode
La tension aux bornes du générateur U = E – r I
La tension aux bornes de la résistance U1 = R.I1
La tension aux bornes de l’électrolyseur U2 = E’ + r’.I2
Or U = U1 = U2 et I = I1 + I2
𝑬−𝑼 𝑼 𝑼𝟐 − 𝑬′ 𝑬−𝑼 𝑼 𝑼𝟐 − 𝑬′ 𝑬 𝑼 𝑼 𝑼𝟐 𝑬′
I= ; I1 = ; I2 = , Soit = + => - = + -
𝒓𝟏 𝑹 𝒓′ 𝒓𝟏 𝑹 𝒓′ 𝒓𝟏 𝒓𝟏 𝑹 𝒓′ 𝒓′

𝑬 𝑬′ 𝟏𝟎 𝟏,𝟓
𝑬 𝑬′ 𝑼 𝑼𝟐 𝑼 𝟏 𝟏 𝟏 + + 𝟏 𝟓+𝟏,𝟓
– = + - =U( + + ) et U = 𝒓 𝒓′
𝟏 𝟏 𝟏 = 𝟐
𝟏 𝟏𝟏 = = 3,25V
𝒓𝟏 𝒓′ 𝒓𝟏 𝒓′ 𝑹 𝑹 𝒓′ 𝑹 + + + 𝟐
𝑹 𝒓′ 𝒓 𝟐 𝟏𝟐

10−3,25 3,25 3,25−1,5


I= = 3,375A ; I1 = = 1,625A ; I2 = = 1,75A
2 2 1

Deuxième méthode

UPM = UAB => E – r I = R.I1


UPN = UCD =>E – r I = E’ + r’I2
10 − 2𝐼 = 2 𝐼1
{
10 − 2𝐼 = 1,5 + 1(𝐼 − 𝐼1

10 − 2𝐼 = 2𝐼1 10−2𝐼
{ =>𝐼 =
10 − 2𝐼 = 𝐼 − 𝐼1 + 1,5 1 2
I1 = 5 – I => 10 – 2I = I – 5 + I + 1,5 => I = 3,375A ; I1 = 1,625A ; I2 = 1,75A

Exercice n°8
2
1) Puissance totale convertie Pg = E.I, Puissance dissipée par l’effet Joule Pj = rI
2
2) Puissance fournie par le générateur Pél = Pg – Pj = E I – r I = I ( E – r I)
𝐸 8
3) Les valeurs de l’intensité si Pél = 0 =>I( E – r I) = 0=>I = 0 et I = = = 2A
𝑟 4
Si I = 0 générateur en circuit ouvert
𝐸
Si I = générateur pour lequel on est en court circuit.
𝑟
2
4)Pél = EI – rI
𝑑𝑃é𝑙 𝐸
=E–2rI=0I=
𝑑𝑡 2𝑟
𝐸 8
Imax = = =1A
2𝑟 2𝑥4
La puissance maximale vaut : Pél(W)
𝑃𝑚𝑎𝑥 = 1 x (8 – 4 x 1) = 4 W 4
𝑃𝑚𝑎𝑥 = 4 W

0 1 2 I(A)

143
CHAPITRE V : LA PROPAGATION D’UN SIGNAL ; LES ONDES PROGRESSIVES

I-GENERALITES
1-phénomène périodique
Lorsqu’un phénomène se répète à des intervalles de temps réguliers on dit qu’il est périodique
Exemple ; rotation de la terre ; d’une roue ; battement du cœur…
La période notée T est la durée de ces intervalles fixés ; c’est la plus petite durée au bout de laquelle le
phénomène se reproduit identique à lui-même.
1
fréquence notée N : c’est l’inverse de la période N= dans le système international d’unité la période s’exprime en
𝑇
seconde (s) et la fréquence s’exprime en hertz.(Hz)
2-Oscillateur
Un objet qui effectue des oscillations autour d’une position d’équilibre est un oscillateur, On distingue :
- Les oscillateurs mécaniques : pendule pesant ; objet suspendu à un ressort…
-Les oscillateurs acoustiques : lame de scie ; les cordes de guitare, les diapasons.
-Les oscillateurs électriques.
3-Mouvement vibratoire
Un objet qui effectue des oscillations rapides est animé d’un mouvement vibratoire. Exemple ; oscillation d’une lame.
Les mouvements vibratoires sont périodiques.

II- PROPAGATION D’UN SIGNAL


1-Mode de propagation d’un signal
a) Emission, propagation et réception d’un signal
Un signal est un signe qui modifie temporairement les propriétés du milieu dans le quel se produit. Pour qu’un signal
se produise, il faut qu’il ait :
-Une source d’émission : c’est l’émetteur
-Un milieu de propagation : la modification dans ce milieu est appelée propagation,
- une source de réception : Les modifications des propriétés physiques d’un point du milieu sont enregistrées par un
récepteur
b) Caractéristiques de la propagation
Prenons une corde élastique utilisée au sautoir. Tendons cette corde horizontalement en le tenant par l’extrémité A
l’extrémité B étant attachée à un point fixe. Secouons la corde à partir du point A. On constate une déformation
mécanique qui se produit et se propage le long de la corde, on dit qu’on a produit un ébranlement. On constate que
chaque point de la corde subit l’ébranlement et reprend sa position initiale.
La propagation du signal se fait sans transport de matière

-Le signal transversal


On parle de signale transversal lorsque le passage du signal provoque une déformation contenue dans un plan
perpendiculaire a la direction du déplacement
Exemple : cas de la corde où la variation des positions des points s’effectue suivant la verticale

𝑣1
⃗⃗⃗⃗
Descend 𝑀2 𝑀1 monte
𝑣2
⃗⃗⃗⃗
144
-Signal longitudinal
Dans ce cas la déformation s’effectue suivant la direction de propagation
Ex ; lorsqu’on comprime un ressort par un bout, l’autre bout étant fixé ; le déplacement d’une spire est de direction
parallèle à la propagation. Un tel signal est dit longitudinal.

1) Célérité
a) Définition
La célérité est la vitesse de propagation du signal dans le milieu de propagation. Elle est notée cet s’exprime en mètre
-1
par seconde (m.s )
8 -1
Ex : La célérité de la lumière dans le vide c =3.10 m.s
b) Mesure de la célérité
Il est possible d’utiliser deux cellules photo-électriques reliées à un chronomètre électrique ; lorsque le signal passe
devant la première cellule. Il déclenche le chronomètre ( ө1) et l’arrête lorsqu’il passe devant la seconde(θ2).
Connaissant la distance d qui sépare les 2 cellules et sachant que le signal le long d’une corde, parcourt les mêmes
distances pendant les mêmes durées et que l’on progresse avec une célérité constante indépendante de sa forme on
𝒅
obtient : c=
∆𝜽
La célérité dépend des propriétés élastiques du milieu ; elle est d’autant plus grande que la corde est tendue.
3-Propagation des ondes mécaniques
a) Signaux et milieu de propagation
Les signaux transversaux, longitudinaux affectant les propriétés mécaniques de position, de vitesse sont des signaux
mécaniques. Ils utilisent les propriétés élastiques du milieu de propagation pour se propager. Ces milieux peuvent
être :
Unidimensionnels : corde, ressort…
Bidimensionnels : surface de l’eau…
Tridimensionnels : Les signaux sonores se propagent dans l’air qui nous entourent
b) Célérité des signaux mécaniques
Dans un milieu homogène donné, la célérité d’un signal mécanique est constante. Elle dépend de l’élasticité et de
l’inertie du milieu de propagation. Il est indépendant pour un signal donné, de la durée du signal et de son amplitude.
La célérité c d’un signal transversal le long d’une corde tendue dite « sans raideur » est fonction de la tension T et de
𝑇
la masse linéique 𝜇 de la corde soit 𝑐 =√
𝜇

c)Signaux et milieu de propagation


Comme le vide ne propage pas de signaux mécaniques compte tenu de la nécessite d’un milieu matériel élastique,
nous pouvons dire que les signaux lumineux dans le vide et les signaux radioélectriques ne sont pas des signaux
mécaniques. Ils sont des signaux magnétiques donc les grandeurs physiques pour un tel signal est le champ
électrique.
Tous les signaux électromagnétiques (lumineux, radioélectrique) ont la même célérité Tous les signaux
électromagnétiques (lumineux, radioélectrique) ont la même célérité dans le vide.
-1 8 -1
C=300.000 km.s ou 3.10 m.s
Dans les milieux transparents ; la célérité des signaux électromagnétique est plus faible.

1) LES ONDES PROGRESSIVES


1- Propagation d’un mouvement vibratoire le long d’une corde
a) Onde progressive le long d’une corde

M
A B

145
L’une des extrémités d’une corde élastique tendue est liée à un point fixe l’autre est tenue par un expérimentateur qui
communique plusieurs secousses périodiques au point S. La déformation se propage et provoque successivement le
déplacement des différents points de la corde. Un tel signal est à l’origine d’un train d’onde.
L’extrémité de la corde étant munie d’un dispositif absorbant (coton).Remplaçons l’expérimentateur par un vibreur qui
joue le rôle d’émetteur de signaux périodique sous la lumière d’un stroboscope (une source de lumière intermittente
qui émet des éclairs très brefs) à une fréquence voisine de celle du vibreur (source des ondes) on peut observer que
l’onde se déplace vers le mur,(mouvement ralenti apparent direct) où elle est étouffée par du coton.
Les déformations continuelles que nous observons sont dues à ce que nous appelons un onde. Cette onde s’éloigne
de l’émetteur et progresse le long de la corde ; elle est dite Onde progressive.

a. Périodicité temporelle
Chaque point de la corde retrouve le même état de vibration à des dates séparées par des durées égales. Cette
durée notée T est la périodicité Temporaire de l’onde qui est la même que celle de la source.
c)Périodicité spatiale
Nous constatons que les points qui ont le même mouvement en même temps sont équidistants. La distance qui
sépare deux points consécutifs qui ont le même mouvement est appelée longueur d’onde notée 𝝀 ; c’est la
distance dont progresse une onde pendant une période.
𝝀 = C.T
-1
𝝀 : Longueur d’onde en (m) ; C : célérité en m.s ; T : période en (s)
b. Différence de phase
Observons la corde traversée par un train d’onde :
𝝀
𝑀1 𝑀2

A
C

𝝀𝝀

Les points A ;B ;C ont le même mouvement en un instant donnée ; on dit qu’il sont en phase
-Tous les points qui sont en phase sont séparés d’une distance qui est multiple de la longueur d’onde 𝝀

d = k. 𝝀 k 𝝐 𝑰N*

𝝀
𝟐
M3
M1
3

M2

M4

𝝀
𝟐

Les points M1 et M2 d’une part et les points M3 et M4 d’autre part ont un mouvement opposé on dit qu’ils sont en
opposition de phase
-Deux point vibrent en opposition de phase si la distance qui les séparent est un multiple impaire de la demi-
longueur d’onde.
146
𝝀
d= (2k+1) 𝒌 ∈ 𝑰𝑵
𝟐
d) Variation de la grandeur sinusoïdale
Notons u la grandeur périodique associée au phénomène périodique que nous étudions : (déplacement provoqué par
l’émetteur ; angle permettant de repérer un pendule ; tension délivré par un générateur….)
Considérons la progression de la déformation provoquée par un signal se propageant le long d’une corde. La valeur u
du déplacement d’un même point(M) varie à instant et au même instant varie avec la position des points affectés.
La perturbation provoquée par le signal est fonction de :
-La position 𝑥 du point concerné
-La date t considérée
Pour un point M d’abscisse 𝑥 : uM= u(𝑥,t) = 𝑓𝑥 (t)
Nous prenons comme origine des dates l’instant où l’émetteur commence à déplacer le point source

(u)

𝜏’ 𝜏’ (t)
Le déplacement est maximal à la date t=𝜏’ et 𝜏 est la durée de l’émission.
𝒙
Soit un point M1 de la corde ; Le point M1 est atteint par le signal à la date t1 = 𝟏
𝒄
où le signal provoque le déplacement du point M1. Le signal quitte le point M1à la date t1+𝝉.

( u)

t1 t1+ 𝜏 (t)
𝒙𝟐
Soit un point M2(𝑥2 ) ; le signale arrive en M2à la date t2 = et quitte ce point à la date t2 + 𝜏
𝒄
UM2 =u (𝑥2 ,t) =𝑓𝑥2 (t) donc si à la date t la perturbation affecte le point M2(𝑥2 ) ;il affectait le point M1(𝑥1 ) à la date t – θ .
Soit d = 𝑥2 − 𝑥1 la distance qui sépare les deux points.
𝑑 𝑥2 −𝑥1 𝑑
θ= = on peut dire que UM2 = 𝑓𝑥2 (t) =𝑓𝑥1 (t-θ) =𝑓𝑥1 ( t - )
𝑐 𝑐 𝑡
ainsi si à la date t le signal affecte le point M(𝑥 )à
𝑥 𝑥
la date t – θ = t - Il affectait la source UM =𝑓𝑥 (t) = 𝑓𝑜 ( t - )
𝑐 𝑐

2) Cas d’un liquide


a)Onde progressive circulaire
- expérience
On dispose d’une cuve à onde : c’est une cuve de forme rectangulaire pouvant contenir de l’eau ou tout autre liquide.
A sa surface on peut produire et observer des ondes. Les bords de la cuve garnis sont de mousses plastiques pour
éviter le phénomène de réflexion des ondes. On distingue à gauche, un vibreur muni d’une tige dont l’extrémité est en
contact avec le liquide. Le phénomène vibratoire entretenu est produit par le point de la tige qui est animée d’un
mouvement vertical sinusoïdal ininterrompu.
Des rides circulaires centrées sur le point source S se propage de s vers les bords de la cuve

147
Observation
Observons le phénomène sous éclairage stroboscopique : des lignes circulaires brillantes ; séparées de bandes
sombres équidistants prennent continuellement naissance au point source se succèdent, grandissent en éloignant et
viennent mourir sur les parois absorbantes de la cuve’
Interprétation
La pointe engendre des ondes circulaires transversales à la surface de l’eau au point S.
Tous les points situés à égale distance du point source sont dans le même état de vibration et appartiennent à une
même ligne circulaire.
On appelle ligne d’onde l’ensemble des points du milieu de propagation simultanément atteints par la
déformation.
Ainsitous les pointsd’une ligne d’ondevibrent en phase Ils sont situés sur des surfaces d’onde distant entre elle de λ
qui est la longueur d’onde ou périodicité spatiale de l’onde
Conclusion
Lorqu’ une onde progressive circulaire est émise par un point source S de période T ; alors T est la périodicité
temporelle de l’onde.
Tous les points situés sur une même circonférence de centre Set de rayon r ou r+kλ ; k multiple entier de la longueur
d’ondeλvibrent en phase
λ = c.T
b) Onde progressive rectiligne
Au dispositif précédent remplaçons le vibreur par une réglette. Observons le phénomène au ralenti sous éclairage
stroboscopique .On observe sur l’écran de projection, des segments parallèles, équidistants alternativement sombres
et brillants.

Le batteur plan produit des ondes rectilignes sur toute la largeur de la cuve. Les lignes d’ondes sont des droites
parallèles à la réglette
Les point situés sur un même segment parallèle au segment source et distant de d+kλ ;k∈IN
Vibrent en phase.
Remarque
Le vibreur communique à la surface de l’eau de l’énergie. L’onde transporte cette énergie sans déplacer le milieu de
propagation. Par conséquent l’amplitude du mouvement vibratoire décroit rapidement au fur et a mesure que l’on
s’éloigne de l’émetteur, cette diminution d’amplitude n’est due dans ce cas qu’à l’amortissement de l’onde causé par
la viscosité du milieu.

o
Exercice n 1
La célérité d’un signal le long d’une corde tendue dite « sans raideur »c’est-à-dire parfaitement déformable lorsqu’elle
𝐹
n’est pas tendue, est fonction de sa tension Fet de sa masse linéique 𝜇.on montre que c=√
𝜇

148
1) Calculer la célérité d’un tel signal le long d’une corde de 5m ; de masse 50g tendue avec une force de 100N
2) Combien de temps le signal met-il pour parcourir la corde.
Exercice 𝑵𝟎 2
Une corde élastique tendue est reliée à l’extrémité d’un vibreur. L’autre extrémité est fixée à un point fixe de telle
sorte que le phénomène de réflexion est évité. Le vibreur à une fréquence de 50Hz. Deux points A ; et B distant de
66cm vibrent en phase. On constate qu’il existe 2 autres points C et D entre A et B qui vibrent en phase avec A et B.
1) Calculer la longueur d’onde λ ‘
2) Calculer la célérité c de l’onde.
3) Comparer les états de vibrations de deux points Met N situés sur la corde et distant de 1,32m
4) Comparer les états de vibration de deux points Q et P situés sur la corde et distant de 1.87m
Exercice n°3
-1 -2
La célérité d’un signal transversal le long d’une corde est 30m.s . La durée de l’émission est 10 s le début de
l’émission est adopté comme origine des dates.
1) Quelle est la longueur du signal ?
2) Situer les positions respectives du début et de fin de signal à la date t=3.10−2 s
3) A quelle date un point situé à 3m de la source est –il atteint par le début et la fin du signal ? est-il abandonné
par le signal ?
0
Exercice n 4
Le graphique suivant représente la variation Us=fo (t) de pression de l’air provoqués en un point S (x=0) par un
-1
émetteur de signaux acoustiques de célérité 340m.s

Ym

Ym

2 4 6 8 t(10-2s)

1) Représenter le graphique de la fonction UM1 =fx1(t) en un point M1 situee à la distance 13,6m du point S
-2
2) A la date t2=4.10 s , quelle est la position x2 du point m2 atteint par l’onde.
3) Pour un point M3 situé à la distance x3=20,4m ,à quelle date est-l=il atteint ?
0
𝐄𝐱𝐞𝐫𝐜𝐢𝐜𝐞 n 5
L’extrémité S d’un vibreur est animée d’un mouvement vibratoire entretenue. La figure représente le graphe de
l’élongation ys en fonction du temps.
1) Déterminer l’amplitude et la période du mouvement de S.

ys(m)

0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8


On relie S à l’extrémité d’une corde rectiligne, horizontal, parfaitement élastique
149
-1
a)Calculer la longueur d’onde qui se propage le long de la corde sachant que sa célérité vaut c=2m.s
b) Représenter l’aspect de la corde à l’instant t=0,6s.
Échelle : 10cm pour 1m de corde et 2cm pour 1cm d’élongation.
0
Exercice n 6
Un vibreur entretenu électriquement est animé d’un mouvement sinusoïdale de fréquence N=50Hz. Dans tout
l’exercice on supposera l’amortissement des ondes négligeables.
A la lame du vibreur est fixée l’extrémité O d’une corde élastique tendue horizontalement. L’autre extrémité de cette
corde comporte un dispositif qui empêche la réflexion des ondes.
-3
Le vibreur impose au point O un mouvement sinusoïdal vertical d’amplitude a=5. 10 m
-1
1) Calculer la valeur de longueur d’onde sachant que la célérité c = 10cm.s
2) a) L’équation du mouvement étant y = a sin𝜔t = a sin 2𝜋N t
Écrire les équations du mouvement des point A et B situés respectivement à 5cm et 15cm de O. En déduire la
différence de phase
b)Que peut-on dire du mouvement des points A et B.

1. Répondre par vrai ou faux


a) Dans un même milieu élastique peuvent se propager à des vitesses différentes des signaux mécaniques
transversaux ou longitudinaux.
b) Une souris court sous un tapi et provoque une déformation qui se propage avec elle ;il s’agit d’un signal.
c) Un feu rouge arrête une file de voiture qui roulait régulièrement à la vitesse constante. Le phénomène de
ralentissement et arrêt est provoqué par un signal.
d) Un signal lumineux est un signal mécanique.
e) La longueur d’onde d’un signal est proportionnelle à la durée d’émission et à la vitesse de propagation.
f) Dans un milieu homogène, si l’amplitude d’un signal diminue, la longueur d’onde diminue.
g) Dans un milieu homogène, si l’amplitude d’un signal diminue, sa célérité diminue.

2. 1) Quel lien existe-il entre ébranlement, signal, onde, train d’onde ?


2) Rappeler les propriétés du milieu de propagation qui influent sur la célérité d’un signal mécanique.
3) La célérité d’un signal est constante dans un milieu homogène, pourquoi précise t-on homogène ? Faut-il dire
homogène et isotope ?
4) Après avoir défini la périodicité spatiale et temporelle, donner la relation qui lie les deux grandeurs.
3.
-1
Un ébranlement transversal est émis à l’extrémité S d’une corde. La célérité vaut 20m.s .
Quelle est la longueur de la corde affectée par le signal ? Dépend-t-elle de la date ?
4.
-1
1)La célérité du son est de 340m.s , quelle est la fréquence N de la vibration sonore dont la longueur d’onde
λ=10cm ?
2) Une longueur d’onde lumineuse est de 0,6𝜇𝑚 Quelle est sa fréquence ?
5.
Un vibreur anime l’extrémité d’un ressort à la fréquence de 120Hz.
1) Entre 2 points consécutifs de compression maximal des spires, la distance est de 10cm Calculer la célérité du
signal.
2) Comparer les états vibratoires du point source et d’un point situé à 15cm de la source de celui-ci.
3) même question pour un point à 15cm de la source.
6.
Un signal est émis à l’une des extrémités (point source) d’un milieu unidimensionnel (corde tendue) L’émission de
-1
durée 𝜏 =2.10 s commence à la date t=0.
1) A quelle date la fin du signal quitte t-elle la source ?
-1
2) La célérité du signal étant c=10m.s quelle est la longueur de la perturbation provoquée par le signal ?
3) A quelle distance du point source se trouve le début du signal à la date t=0,5s ?
-2
7. Un signal se propage dans un milieu unidimensionnel. La durée du signal est 𝜏 =2.10 s et sa longueur est
𝑙 =1m. A l’ instant t= 0,1s le signal quitte un point A situé à 3m de la source.
1) Quelle est la date du début d’émission de ce signal ?
150
2) A quelle date ce signal parvient-t-il au point B situé à 6m de la source ?
3) où se trouve se signal à la date t=0,3s ?
8. 1) Le schéma suivant représente l’oscillogramme du signal capté par un récepteur à ultrasons branché sur la voie
Y1 d’un oscilloscope. Calculer sa période T.
2)a) Définir la longueur d’onde de ce signal.
-1
b) Calculer sa valeur si la vitesse de propagation de l’onde est c=340m.s .
c) Que peut-on dire de 2 points distants de 25,5mm ?

9.

Un vibreur de fréquence 11,5Hz émet en un point S de la surface d’un liquide, des ondes circulaire transversales de
-1
célérité 23cm.s .Comparer les vibrations provoquées au point source S à celle d’un point situé à 6cm de la source
,puis à un point N situé à 7cm du point S

. 10. Un vibreur sinusoïdal provoque sans interruption en un point s la de surface de l’eau, des ébranlements
-1
transversaux. La célérité constante du signal vaut 20cm.s et la fréquence du vibreur 10Hz.

Les points M1 et M2 de la surface de l’eau alignés avec S et tels que d1=SM1=10cm et


d2=SM2=15cm sont astreints à effectuer un mouvement transversal sinusoïdal.
1) Déterminer les retards θ1 et θ2 de leur vibration de s.
2) Déterminer le retard (ou l’avance) des vibrations qui affectent M1 par rapport à celle qui affectent M2.puis les points
qui vibrent en phase ou en opposition de phase.
11.
La figure représente l’aspect d’une corde élastique le long de la quelle se propage une onde à un instant que l’on
-1
prendra comme origine des temps. La célérité de l’onde vaut c=0,1m.s ,la distance AB=0,5cm

1) A quelle instant t1, B sera-t-il touché par l’onde ? AA quel instant


B t2 aura-t-il quitté pour la première fois une élongation
maximale ? A quelle instant t3 retrouvera t
-il une élongation nulle pour la première fois.
2) Représenter sur un graphe les variations de l’élongation ym de B en fonction du temps .Echelle : 2cm pour 0,05s et
2cm pour1cm d’élongation.
3) Calculer la vitesse moyenne de B au cours de son mouvement ascendant et au cours de son mouvement
descendant.`
12. Une corde horizontal est fixée au point O de la lame d’un vibreur qui produit des vibrations sinusoïdales de
fréquence N=100Hz. L’autre extrémité de cette corde comporte un dispositif qui empêche la réflexion des ondes
1) L’équation du mouvement du point O de la lame, le long de l’axe Oy perpendiculaire
à la corde est y0 =a sin 𝜔t quelle est la pulsation 𝜔 du mouvement de O ?
2) Quel est l’équation du mouvement d’un point A de la corde tel que𝑂𝐴 ̅̅̅̅ = x ? La vitesse de propagation de la
-1
perturbation le long de la corde est c=15m.s , On suppose que cette perturbation se propage sans
amortissement.

151
3) A quelle distance de O se trouve, le point le plus proche de O qui vibrent en phase

o
Exercice n 1
50.10−3 -1 1𝑜𝑜 -1
1) Calculons d’ abord 𝜇 : 𝜇 = = 10−2 kg.m soit la célérité c=√ = 100m.s
5 0,01
𝑑 5
2) Temps mis pour parcourir la corde : t = = = 510−2 s
𝑐 100
Exercice 𝑵𝟎 2
Les points C et D vibrent en phase avec AB donc AC=𝜆 ; CD=λ ;DB=λ soit
𝐴𝐵 0,66
AB=3λ=> λ= = = 0,22m
3 3
1) Calculons la célérité de l’onde
𝐶 -1
λ=C.T = => C=λ N = 0,22x50= 11m.s
𝑁
2) On considère deux points M et N tel que MN= d1=1,32m ; s’il existe k tel que d1 =kλ ,M et N vibrent en phase
𝜆
et s’il existe k ∈IN tel que d1=(2k+1) alors M et N vibrent en opposition de phase
2
𝑑1 1,32
K= = =6 ∈ IN donc M et N vibrent en phase avec même amplitude et même fréquence
𝜆 0,22
𝑑2 1,87
3) QP=d2=1,87m, k= = =8,5 donc Q et R ne vibrent pas en phase.
𝜆 0,22
𝜆 2𝑑−𝜆 2×1,87−0,22
d2 = 2k+1= => k= = = 8 donc Q et P vibrent en opposition de phase avec même fréquence et même
2 𝜆 2×0,22
amplitude.
Exercice n°3
1) La longueur du signal :d = C.t =30 x 10−2 = 0,3m.
2) Position de début :d=C.t=3.10−3 x30=0,9m
Position de fin d’=0,9m-0,3m =0,6m
𝑑 3
3) Un point situé à 3m est atteint par le signal à t1= = = 0,1s. Il est abandonné par le signal
𝑐 30
à t2 =0,1+0,01=0,11s
0
Exercice n 4
Le graphique suivant représente la variation Us=fo (t) de pression de l’air provoqués en un point S (x=0) par un
-1
émetteur de signaux acoustiques de célérité 340m.s

Ym

2 4 6 8 t(10-2s)
-3 13,6 -2
1) La durée du signal vaut 𝜏=3.10 ,le signal arrive en M1 à la date t1= = 4.10 s et
340
-2 𝑥1 -2
quitte ce point à la date t1+𝜏 =7.10 s. YM1 = f0 ( t - )= f0(1 - 4.10
2

Ym

2 4 6 8 t(10-2 s
152
-2
2) A la date t2=4.10 s position de M2
-2
𝑥 =0 à la date t=10 s
-2 -2
𝑥2 = ? à la date t2 = 4.10 s =>𝑥2 -𝑥 =c (t2 – t) =>𝑥2 = c( t2 – t ) + 𝑥= 340.3.10 =10,2m. 3) La date t3 : 𝑥3 -𝑥2 = c (
𝑥3 −𝑥2 10,2 -2 -2
t3 – t2) soit t3 = + t2 = + 4.10 s = 7.10 s
𝑐 340
0
𝐄𝐱𝐞𝐫𝐜𝐢𝐜𝐞 n 5
1) L’amplitude est a=1cm et la période est T=0,3 – 0 = 0,3s
2) a) calculons la longueur d’onde :
λ = C.T = 2 x 0,3=0,6 m
a) Représentons l’aspect de la corde
L= c. t = 0,6 x 2 = 1,2 m représenté par 12cm

+a

-a

0
Exercice n 6
Écrire les équations du mouvement des point A et B situés respectivement à 5cm et 15cm de O. En déduire la
différence de phase
c) Que peut-on dire du mouvement des points A et B.
Solution
1) Calculons la valeur de la longueur d’onde λ :
𝐶 10
λ = C.T= = = 0,2m
𝑁 50
2) a)Equation du mouvement de A et B :
𝑥𝐴 -2 0,05
yA = a sin 100𝜋(t - ) = 5.10 sin 100𝜋 (t – ) = 5. 10−2 sin 100𝜋 (t -0,005)
𝐶 10
𝑥𝐵 -2 0,15
yB = a sin 100𝜋(t - ) = 5.10 sin 100𝜋 (t – ) = 5. 10−2 sin 100𝜋 (t -0,015)
𝐶 10
différence de phase
0,15
∆𝜑 = 100𝜋 (t – ) - 100𝜋 (t -0,015) = 𝜋
10
b)Mouvement de A et B :
𝑑 0,1
A et B sont en phase si ∃ 𝑘 ∈ 𝐼𝑁 ∗ tel que AB =d =kλ => k= = =0,5
𝜆 0,2
Donc A et B ne vibrent pas en phase
𝜆
A et B vibrent en opposition de phase si∃ 𝑘 ∈ 𝐼𝑁 tel que d=(2k+1)
2
𝜆 0,2
Pour k=0 d = = = 0,1 =AB donc A et B vibrent en opposition de phase
2 2

153
CHAPITRE VI LES PRINCIPES GENERAUX DE L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
I- SOURCE ET RECEPTEUR DE LUMIERE
1- Définition
La lumière est le rayonnement susceptible d’impressionner la rétine, c’est un ensemble d’ondes électromagnétiques
auquelle l’œil normal est sensible.
2- Sources de lumière
a) Sources primaires
Ils produisent leurs propres lumières. Les sources primaires à notre disposition sont : le soleil, les étoiles les lampes
,le laser, les diodes électroluminescentes (D.E.L)
b) Sources secondaires
Ce sont des sources qui réfléchissent ou qui diffusent la lumière qu’elles reçoivent
exemple : cahier, Bic, habit…
3- Les récepteurs de lumière
On appelle récepteur de lumière, un corps sensible à la lumière. Les différents récepteur de la lumière sont : l’œil ;la
photopile ;la photorésistance ; la pellicule photographique.
Lors du développement de la pellicule, ce sont les parties qui ont reçu beaucoup de lumières qui sont noires
(appelées négatifs) les autres récepteurs peuvent être sensibles à des rayons invisibles à l’œil.
4- Corps transparents, opaques, translucides
-Un corps transparent laisse passer la lumière et permet devoir les objets à travers lui. Exemple : l’eau, l’air, verre…
-Un corps translucide laisse passer une partie de la lumière mais ne permet pas de distinguer nettement les objets
observés à eux. Exemple : verre dépoli ; papier calque…
-Un milieu opaque ne laisse pas traverser la lumière. Exemple : mur ; pierre …

II- PROPAGATION DE LA LUMIERE


1- Propagation rectiligne de la lumière
a) Propagation rectiligne
Dans le vide et dans tout milieu transparent homogène (Un milieu qui a les mêmes propriétés physiques en tout point)
la lumière se propage en ligne droite.
b) Faisceau de lumière
Un faisceau lumineux est un ensemble de rayon lumineux. On distingue trois types :
- faisceau divergent.

- faisceau convergent

- faisceau parallèle

Remarque : Un pinceau lumineux est un faisceau lumineux étroit.

154
2- vitesse de la lumière
a) vitesse de la lumière dans le vide
-1 8 -1
La vitesse de a lumière dans le vide est très grande et avoisine c=300000km.s = 3.10 m.s
12
L’année lumière est la distance parcourue par la lumière en un an soit environ 9,5.10 km
b) Vitesse de la lumière dans un milieu transparent
Dans un milieu transparent, la vitesse de la lumière a une valeur constante v qui est inferieure
a la vitesse de la lumière dans le vide c.
𝑐
Il existe une relation entre c et 𝑣 le rapport est appelé indice absolue du milieu note 𝒏
𝑣
𝒄
𝒏 = 𝒏 ∶ Indice absolu du milieu
𝒗
C ; vitesse de la lumière dans le vide
𝑣 vitesse de la lumière dans le milieu considéré
Plus généralement on définit l’indice relatif n2/1 d’un milieu 2par rapport à un milieu 1 le rapport des vitesses de la
lumière dans les 2 milieux
𝒗
n2/1 = 𝟏
𝒗𝟐
Exemple d’indice absolu
Eau : n =1,33 ; verre ordinaire n=1,5 ; alcool : n=1,36 ; diamant n = 2,42
3-diffraction
Il y’a diffraction lorsque la lumière traverse une ouverture étroite .La propagation n’est pas rectiligne, le faisceau
s’élargit

III-REFLEXION DE LA LUMIERE
1-Diffusion et réflexion
a) Expérience
Envoyer un faisceau laser rouge sur une feuille de papier blanc. Placer un petit objet (blanc sous la lumière blanche)
au voisinage de la feuille, en dehors du faisceau incident. Remplacer la feuille de papier par un miroir
b) Observation
L’objet placé au voisinage de la feuille de papier est éclairé en rouge. Lorsqu’on remplace la feuille de papier par le
miroir, l’objet n’est plus éclairé.
c) Interprétation
-La feuille de papier renvoie la lumière dans toutes les directions : elle diffuse la lumière
-La surface du miroir renvoie la lumière dans une seule direction : elle réfléchit la lumière
d) Conclusion
On dit qu’un rayon lumineux est réfléchi par une surface lorsqu’il est renvoyé par celle-ci dans une direction
déterminée.
Remarque :
On appelle miroir toute surface réfléchissante. Un miroir plan est toute surface réfléchissante plane.
2-Image d’un objet
a)Première observation
Vous vous regardez dans un miroir plan .Lorsque vous vous approchez du miroir votre image se rapproche devous,
lorsque vous vous éloignez, votre image s’éloigne de vous.
b) Expérience des deux bougies
Disposons de deux bougies, de même hauteur symétriquement par rapport à une vitre, l’autre est éteinte et l’autre est
allumée (celle située du coté de l’observateur). On constate que la bougie située derrière semble allumée. L’image de
la bougie se superpose à celle qui est éteinte

155

Vitre
Un miroir plan donne d’un objet placé devant lui une image virtuelle et symétrique de cet objet par rapport au
plan du miroir.

3-Marche de la lumière

a)Marche d’un rayon lumineux

N R
A

i r

A’

Soit un rayon lumineux issu d’un point objet A et qui rencontre en I le miroir plan M. Il donne, par réflexion le rayon
IR qui semble provenir du point A’ symétrique de A par rapport au plan M.

Le rayon AI est le rayon incident


Le point I est le point d’incidence
Le rayon IR est le rayon réfléchi
Le plan P formé par le rayon incident AI et la perpendiculaire (normal) IN est le plan d’incidence. L’angle 𝑖̂ du rayon
incident et de la normaleest l’angle d’incidence. L’angle 𝑟̂ , du rayon réfléchi et de la normale est l’angle de réflexion.
b) Les lois de Snell -Descartes
Première loi : Le rayon réfléchi est dans le plan d’incidence : le rayon réfléchi et le rayon incident sont contenus
dans le même plan.
Deuxième loi : L’angle de réflexion est égale à l’angle d’incidence 𝑖̂ =𝑟̂
Remarque
Si le rayon incident est perpendiculaire au miroir, le rayon réfléchi est superposée au rayon incident.

c)Loi de retour inverse de la lumière.


Si le rayon RI est le rayon incident alors la deuxième loi de Descartes nous indique que IA sera le rayon réfléchi.
Le trajet suivi par la lumière n’est pas modifié quand le sens de la propagation est inversé.
IV-REFRACTION DE LA LUMIERE
1-Faits d’observations
a) Première observation
Observons une règle à moitié plongée dans un verre d’eau, on a l’impression que la réglé est coupée au niveau de la
surface de séparation de l’eau.

156
b)Deuxième expérience
Faisons tomber un faisceau lumineux cylindrique sur la surface libre de l’eau que contient une cuve à parois
transparents à l’aide d’un miroir.
Dans l’air le faisceau est rendu visible par des particules diffusantes (poussière de craie , fumée de tabac ou NH 4Cl)
Dans l’eau par un peu de fluorescéine que la lumière colore en vert par fluorescence. De la portion de surface libre
touchée par ce faisceau nous voyons partir deux faisceaux également cylindriques. L’un d’eux dans l’air ; c’est le
faisceau réfléchi dû à la réflexion de la lumière incidente, l’autre, située dans l’eau : le faisceau réfracté dû au
phénomène de réflexion de la lumière.
2)Définition
On appelle réfraction ; le brusque changement de direction que subit la lumière en traversant la surface de
séparation de deux milieu transparents.
Une telle surface est dite surface réfringente.

Faisceau réfléchi

Faisceau incident

Faisceau réfracte

3- Les lois de la réfraction : lois de Snell –Descartes

N1
S

i milieu 1

r milieu 2
R
N2 R
N2

157
- Le rayon dans le milieu 1 est appelé rayon incident.
- IN est la normale à la surface de séparation.
- Le plan formé par le rayon incident et la normale est le plan d’incidence.
- ̂1 est l’angle d’incidence et r =𝑁
i = 𝑆𝐼𝑁 ̂ 2 𝐼𝑅 est l’angle de fraction.
- n1 est l’indice de réfraction dans le milieu 1 et n2 est l’indice de réfraction du milieu 2

Première loi
Le rayon réfracté est dans le plan d’incidence.
Deuxième loi
Il existe une relation entre l’angle d’incidence et l’angle de réfraction telle que
𝒏𝟏 𝐬𝐢𝐧 𝒊 = 𝒏𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝒓
On peut tracer sin r =f( sin i) on obtient une droite passant par l’origine du repère.
𝒏𝟏 𝒏𝟏
𝐬𝐢𝐧 𝒓 =
𝒏𝟐
𝐬𝐢𝐧 𝒊
𝒏𝟐
est la pente de la droite
𝒏𝟏 𝒀𝑩 −𝒀𝑨
= sin𝑟̂
𝒏𝟐 𝑿𝑩 −𝑿𝑨

YB B
A
YA

XA XB
sin𝑖̂
4- Refraction limite ; Réflexion totale.
 Supposons n1< n2
𝑛 𝜋 𝜋
𝑛1 sin 𝑖 = 𝑛2 sin 𝑟 => sin 𝑟 = 1 sin 𝑖 or 0≤ i≤ et 0≤ r≤
𝑛2 2 2
𝑛1
Donc sin 𝑖 ≤ 1 => ≤ 1 =>sin 𝑟 ≤ 1 ainsi ∀ i ,r existe toujours
𝑛2
Il existe toujours un rayon réfracté.
Lorsque la lumière quitte un milieu moins réfringent vers un milieu plus réfringent, le rayon réfracté se
rapproche de la normale.

n1< n2 => i>r


i n1

n2
r

Quand i atteint sa plus grande valeur soit 90° (incidence rasante) r prend lui aussi sa plus grande valeur re telle que n1
𝒏𝟏
sin 90° = n2 sin re =>sin re = re est appelé angle de réfraction limite
𝒏𝟐
 n1> n2
𝑛 𝜋 𝜋
𝑛1 sin 𝑖 = 𝑛2 sin 𝑟 => sin 𝑟 = 1 sin 𝑖 or 0≤ i≤ et 0≤ r≤ avec
𝑛2 2 2
𝑛1 0
> 1 => sin r > sin i Le rayon s’écarte de la normale, r atteint sa valeur maximal 90 quand i atteint une valeur λ
𝑛2
𝒏𝟐
tel que 𝐬𝐢𝐧 𝝀 = ; 𝜆 est appelé angle limited’incidence.
𝒏𝟏
Lorsque la lumière quitte un milieu plus réfringent vers un milieu moins réfringent, le rayon réfracté s’écarte
de la normale.

n1>n2 => i<r


i n1

n2
158
r

Pour tout rayon incident i tel que i>λ le rayon n’est plus réfracté mais réfléchi, on parle de réflexion totale.
5-dispersion de la lumière
Un faisceau de lumière blanche, d’une lampe à incandescence est envoyée sur un prisme de verre. Nous observons
sur l’écran, une bande colorée dont les couleurs vont graduellement du rouge au violet : c’est le spectre de la lumière
blanche.
La lumière blanche à été dispersée par le prisme. Les couleurs se succèdent sans discontinuité, Le spectre est
continu.
Lorsque nous observons sur l’écran une raie d’une seule couleur, la lumière laser ne peut être décomposée, elle est
composée d’une seule couleur on dit que le laser est Une lumière monochromatique.

0
Exercice n 1
Construire le faisceau réfléchi issu du faisceau incident représenté sur la figure ci-dessus.

A’

0
Exercice n 2
On dispose de deux miroirs plans M1 et M2 qui sont disposés à l’angle droit.

M1

S
M2

0
Un rayon SI vient frapper M1 sous incidence i=20 .
1) Tracer la marche des rayons réfléchis sur M1 puis sur M2.
2) Montrer que le rayon incident et le rayon réfléchi sur M2 sont parallèle quelque soit la valeur de l’angle i.
0
Exercice n 3
Une personne de taille 1,8 m se regarde dans un miroir plan. Les yeux sont à 10cm du sommet de la tête.
1-Quelle doit être la dimension minimale du miroir et la distance au sol du miroir pour que l’observateur se voie tout
entier ?
2-Montrer que cette distance est indépendante de la position de l’observateur par rapport au miroir.

0
Exercice n 4
Pour un observateur dont l’œil est situé à une certaine distance de la surface libre d’un récipient transparent
contenant de l’eau, ou une piscine ou un bassin semble voir le fond toujours plus proche quand ils ont été vidés.
Ceux-ci constituent des dioptres plans. On appelle dioptre plan l’ensemble de 2 milieux transparents et homogènes
d’indices différents séparés par une surface plane. C’est ainsi qu’un poisson dans l’eau diffuse de la lumière dans
toutes les directions. Une partie de la lumière diffusée vers la surface et réfractée dans l’air peut être captée par un
159
observateur qui voit le poisson. Assimilons le poisson à un point matériel P situé à une distance AH =50cm de la
surface de l’eau.
ne = 1,3 et nair =1
1)Montrer que pour des rayons incidents issus de P et peu inclinés par rapport à la vertical, les rayons réfractés
semble provenir d’un point P’ image de P,
2) Déterminer la profondeur apparente à laquelle se trouve le poisson,
0
Exercice n 5
On considère une vitre (objet en verre d’indice n=1,5 sous forme de parallélépipède rectangle d’épaisseur 3cm.
0
1) Tracer la marche d’un rayon lumineux tombant sur une face avec une incidence i=40 ’
2) Montrerque le rayon lumineux réfracté est toujours parallèle au rayon incident.
0
′Exercice n 6
Un prisme de verre dont la section droite ABC est un triangle isocèle rectangle, reçoit sur la face AB un rayon
0
lumineux cheminant dans le plan ABC, Le rayon SI est parallèle à AB et fait avec le miroir un angle de 45 les faces
AB et BC sont dans l’air, la face AC dans l’eau.
Tracer la marche d’un rayon lumineux incident SI puis calculer l’angle entre le rayon incident SI et le rayon émergent
dans l’eau

0
B 45

air verre

C A
eau

1. Répondre par “vrai” “faux”


1) L’eau est un milieu plus réfringent que l’air.
2) On considère 2 milieux 1 et 2 tel que n1< n2 ; lorsque la lumière se propage du milieu( 1) vers le milieu (2) le rayon
réfracté s’écarte de la normale.
3) On ne peut pas voir la lumière.
4) L’image d’un objet placée devant un miroir plan peut être reçue sur un écran.
5) Lorsque la lumière se propage d’un milieu réfringent vers un milieu moins réfringent, on peut observer à la surface
de séparation un phénomène de réflexion total.
2. Dans chacun des cas ci-dessous, comparer les indices de réfraction des milieux en contact.

b) c)

n1
n1
a)

i n1 n2
n2
n2

3. Quel angle doit faire les deux miroirs plans pour qu’un rayon, après deux réflexions consécutives sur ces miroirs,
soit parallèle et de sens contraire au rayon incident qui lui correspond ?

160
4 L’œil d’un observateur est placé devant un miroir circulaire à 6cm de son rayon, sur la normale au miroir qui passe
par son centre et à 20cm de ce centre. Quelle proportion verra t-il par réflexion, d’un mur placé derrière lui,
parallèlement au miroir à 1,8 m de ce miroir ?

5 Un rayon incident SI aborde au point I la surface de séparation de deux milieux transparents d’indices absolus n1
0
=1 et n2 =1,33.L’angle d’incidence est i=60 .
Faire un schéma et tracer les rayons réfléchis et réfractés après avoir calculé les angles de réflexion et de
réfraction.Indice du verre n = 1,5 et l’indice de l’eau n’= 1,33

6. Un rayon lumineux se propage dans du plexiglas (n=1,5) et sort dans l’air on appelle i l’angle d’incidence et rl’angle
de réfraction.
1) Calculer l’angle limite de réfraction.
2) Compléter le tableau suivant

0 0 0 0 0 0 0 0
i O 10 20 30 40 50 60 80
r

7. Un pinceau lumineux provenant de l’air se propage dans un milieu transparent d’indice n’ on a relevé les angles
de réfraction r correspondant aux angles d’incidence i.
0
I( ) 0 10 20 30 45 60
0
r( ) 0 4,42 13,18 19,47 28,12 35,26
Sin i

1) Compléter le tableau.
2) Représenter sin 𝑟 =f(sin 𝑖) puis déterminer n’

𝟖. Etablissement de la formule de Descartes, construction du rayon réfracté :


On désire construire géométriquement un rayon réfracté à partir d’un rayon incident SI, lorsque la lumière passe d’un
milieu 1 à un milieu 2 tel que n2 >n1.
1) Construire la surface de séparation, le rayon incident et la normale à la surface au point d’incidence I. Tracer un
demi-cercle C1 de centre I et de rayon n1 situé dans le milieu( 2) puis un autre demi-cercle C2 de rayon n2 et de
centre I. Le prolongement du rayon incident SI coupe C 1 en P et H est le projeté de P sur la surface de séparation. La
droite (HP) coupe C2 en R on note r l’angle aigu formé par IR et la normale. Montrer que les angles r et i satisfont à la
formule de Descartes.
2) Par la même construction peut –on retrouver la formule de Descartes lorsque l’on passe du milieu (2) au milieu
(1) ? Conclure.

9 La distance du fond horizontal d’un bassin à la surface libre de l’eau qu’il contient est de 2m. quelle est pour un
observateur observant le fond verticalement, la distance apparente de l’eau ?
0 0
10. Un prisme en verre d’indice n a pour section droite, le triangle ABC d’angle 𝐴̂=90 et 𝐵̂ =75 .Dans le plan de
section droite un rayon lumineux SI arrive sur la face AB sous incidence I
0
1) Trouve la relation entre i et n pour que le rayon réfracté II face avec la face BC un angle 45
2) Quelle est la condition pour que le rayon II subisse en I’ sur la face BC la réflexion totale ?

11. On considère un prisme de verre dont la section est un triangle isocèle rectangle en A d’indice n=1,5
Déterminer le trajet des deux pinceaux lumineux suivants B

A C

161
12. Une Fibre est composée d’une gaine d’indice n2 et du cœur d’indice n1 tel que n2< n1
n1 = 1,6 ; n2 = 1,5 comme l’indique la figure suivante
1) Calculer l’angle limite de réfraction cœur – gain et gain-cœur
2) On donne ie tracer la marche du rayon jusqu’ à la sortie de la fibre.
3) l’angle d’incidence sur la surface de séparation cœur –gain est i donner la relation entre i er r
3) Démontre que la condition pour qu’un rayon lumineux puisse se propager dans la fibre est
Sin ie <√𝑛12 − 𝑛22

r i
ie

milieu 1

milieu 2

13. Un rayon lumineux passe de l’air à l’eau sous une incidence i1 = 30° avec la normale.
1) Calculer l’angle de réfraction i2.
2) Calculer l’angle de réfraction limite λ.
3) La source du rayon lumineux est placée maintenant sous l’eau. Expliquer ce qui se passe pour :
a. Un rayon lumineux envoyé avec une incidence i1 = 30°.
b. Un rayon lumineux envoyé avec une incidence i2 = 60°.
On donne l’indice de réfraction de l’eau par rapport à l’air est n = 1,33.

Exercicen°1
Pour chaque rayon délimitant le faisceau, le rayon réfléchi correspondant est tel que son prolongement passe par A’
symétrique de A par rapport au miroir.

I1
A’

0
Exercice n 2
1) S i r

i’
I2

r’ 162

S’
̂ sont des angles alternes-internes =>𝑟̂ = 𝑟′
2)𝑟̂ et 𝑟′ ̂ or 𝑟̂ et 𝑖̂ et 𝑖′
̂ = 𝑟′
̂ donc quelque soit 𝑖̂
̂ ̂
𝑟̂ + 𝑖̂ = 𝑖′ + 𝑟′ donc le rayon incident et le rayon réfracté sont parallèles
0
Exercice n 3

P représente la plante des pieds, Y les yeux, T la tête.

T’ T

J Y

I I’

P’ P

1) S

L’image de la personne P’T’ est symétrique par rapport au miroir .Pour que la personne voit le point P il faut qu’un
rayon issu de P pénètre dans les yeux Y et semblant provenir de P’. le point I est le point d’intersection des rayons PI
et P’I .Il en est de même pour la tête T, dont J est le point d’intersection des rayon TJ et T’J.IJ est la hauteur minimale
du miroir. Soit I’ le projeté de I sur [PT] et J’ le projeté de J sur [PT]

On a I’J’ =IJ et PI’ =I’Y puis YJ’=J’T or PT=PI’+I’Y+YJ’+J’T=2I’Y+2YJ’


𝑃𝑇 1,80
D’OU PT=2I’J’ => I’J’ = La distance minimal du miroir est IJ=I’J’= = 90cm
2 2
𝑌𝑃 1.7
La distance du sol au miroir IS=PI’ = = = 85cm
2 2
𝑌𝑃 𝑌𝑃
2) IS=PI’ = et IJ= ne dépendent pas de la distance PS donc la position de la personne par rapport au miroir
2 2
ne compte pas.
0
Exercice n 4

I H

i P’

1) P

L’image P’ est virtuelle se situe à l’intersection du prolongement de deux rayons issus de P. soit un rayon PH qui n’est
pas dévié car arrive à la surface avec une incidence nulle et un rayon PI. Pour un observateur, ces rayons semblent
provenir de P.
2)Profondeur Apparente à laquelle se trouve le poisson.
Les triangles HIP et HIP’ sont rectangle en H.
𝐼𝐻 𝐼𝐻
tan 𝑖 = et tan 𝑟 = soit HPtan 𝑖 = HP’ tan 𝑟 dans l’approximation où les angles i et r sont petits alorstan 𝑖 ≈ sin i
𝐻𝑃 𝐻𝑃′
car cosi =1 et cos r≈r d’où HP sin i=HP’sin r
𝑛 𝑛
or 𝑛1 sin 𝑖 = 𝑛2 sin 𝑟 => sin 𝑟 = 1 sin 𝑖 =>HP = 1 HP’ soit:
𝑛2 𝑛2

163
𝒏𝟐 𝟏
HP’ = HP. = x50 = 37,6 cm
𝒏𝟏 𝟏,𝟑

0
Exercice n 5
1) marche du rayon lumineux

I’
r’
i’
I
r
i r

𝑛1 1 0
en I 𝑛1 sin 𝑖 = 𝑛2 sin 𝑟 => sin 𝑟 = sin 𝑖 = x 40 =0,42 => r=25,23
𝑛2 1,5
𝑛1
en I’𝑛2 sin 𝑖′ = 𝑛1 sin 𝑟 ′ or i’=r angle alterne –interne doncn2 sin 𝑖 = 𝑛1 sin 𝑟 ′
𝑛2
0
ce qui entraine que sin i = sin r ‘ => i = r ‘ =40
2)Montrons que le rayon réfracté est parallèle au rayon incident
Si r’ = i quelque soit i que les normales au 2 faces sont parallèles car les 2 faces sont parallèles alors le
rayon émergent est toujours parallèle au rayon incident.

0
Exercice n 6
Indice du verre n = 1,5 et l’indice de l’eau n’= 1,33
Apres réflexion sur le miroir le rayon réfléchi tombe sur la face AB du prisme sous incidence normal il n’est donc pas
0
dévié. Lorsque ce rayon arrive sur la surface de séparation verre- air sur la face BC , l’angle d’incidence i1=45 .pour
1
que ce rayon émerge dans l’air , i1 doit être inferieur à l’angle limite de réfraction verre-air λ1 tel que sin𝜆1 = => λ1
1,5
0
=41,81 .
i1>λ1 donc il y’a réflexion total sur BC.
1,33 0
En I2 l’angle limite de réfraction verre-eau est λ2 tel que sin λ2 = =>λ2=62,45 .
1,5
0 0
i2 =45 < 62,45 donc il y’a réfraction le rayon émergent dans l’eau.
𝑛 1,5 0 0
n sin i2 =n’ sin r2 => sin r2 = x sin i2 = x sin 45 =0,797=> r2 = 52,9
𝑛′ 1,33
0 0 0
L’angle que fait SI et le rayon émergent θ = 52,9 – 45 = 7,9
S

i1
I1
i’1
i2
C A
r2

164
CHAPITRE VII : LENTILLES MINCES
I-GENERALITE
1-Définition
Une lentille est constituée par tout milieu transparent limité par deux surfaces sphériques dont l’une au moins n’est
pas plane.
La lentille est dite mince si son épaisseur au centre est petite devant les rayons de courbures de ses faces.
2-Les différents types de lentilles
Il existe deux types de lentille, les lentilles à bord mince et les lentilles à bord épais.
a) Les lentilles à bords minces
L’épaisseur au centre est plus grande que sur les bords ; ce sont des lentilles convergentes.

b) Les lentilles à bords épais


Elle se caractérise par une épaisseur au centre plus petit que sur les bords : ce sont des lentilles divergentes

3-symbole des lentilles

Lentille convergente Lentille divergente

II-FOYERS ET PLANS FOCAUX


1-centre Optique
Le centre optique est le point d’intersection de la lentille mince et de l’axe optique
Tout rayon passant par le centre optique n’est pas dévié

Axe principale

165
2-Foyers principaux
Envoyons sur une lentille mince (plan convexe) un faisceau de rayons parallèles à l’ axe principal : nous observons
que les rayons émergents convergent en un point de cet axe que l’on appelle foyer principal ; comme la lumière
passe par ce point nous dirons que c’est un foyer réel.
Aussi si nous envoyons sur une lentille mince (plan concave) des rayons parallèles à son axe principal ; nous
observons que les rayons divergents en passant par un point qui est son foyer. Il est virtuel. Car se situe au
prolongement ses rayons émergents
a) Foyer principal image
*Lentille convergente * Lentille divergente

F’

F’

Tout rayon parallèle à l’axe principal


Tout rayon parallèle à l’axe principal diverge en semblant provenir d’un
converge en un point F’ de cet axe appelé point F’ de l’axe principal appelé foyer principal image,
Principal image, ce foyer est virtuel

b) Foyer principal objet


FF

Tout rayon passant par un point F de l’axe principal Tout rayon se dirigeant vers un point F de l’axe
appelé foyer principal objet émerge parallèlement principal appelé foyer principal objet émerge
à l’axe principal, ce foyer est réel. Parallèlement à l’axe principal. Ce foyer est virtuel

Remarque : L’objet est réel si les rayons lumineux incidents sont issus de ce point, l’objet est virtuel ; les rayons
lumineux incidents se dirigent vers ce point, située derrière la lentille, sans jamais se rencontrer.
4- Foyers secondaires, plans focaux
Tout rayon passant par le centre optique est appelé axe secondaire
a) Foyer secondaire image, plan focal image
-Lentille convergente - Lentille divergente
Tout rayon parallèle à un axe secondaire se Tout rayon parallèle à un axe secondaire
Se réfracte en passant par le foyer secondaire se réfracte en semblant provenir du foyer
Image, ce foyer est réel. Secondaire image F1’ ce foyer est virtue
Plan
focal F1’
image

F1’

166

Axe
secondaire
L’ensemble des foyers secondaire image forme le plan focal image : c’est le plan perpendiculaire à l’axe principal
et coupant cet axe au foyer principal image.

b) foyer secondaire objet, plan focal objet.

-Lentille convergente - lentille divergente


Tout rayon incident passant par un foyer Tout rayon arrivant à la lentille dont le
Secondaire objet F1 émerge parallèlement à prolongement passe par F 1 appelé
L’axe secondaire, ce foyer est réel

Foyer objet émerge parallèlement à


Plan L’axe secondaire, ce foyer est virtue
Axe secondaire
focal
objet
F

F1
F1
++
1

L’ensemble des foyers secondaires objet forment le plan focal objet : c’est le plan perpendiculaire à l’axe
principal et coupant cet axe au foyer principal objet.

4-Distance focale
Les foyers objets et image sont symétriques par rapport au centre optique. L’axe principal est orienté dans le sens de
propagation de la lumière, et le centre optique est pris comme origine.
La mesure algébrique𝑶𝑭 ̅̅̅̅est appelée distance focal de la lentille. On note f = ̅̅̅̅
𝑶𝑭’ ainsi ̅̅̅̅
𝑶𝑭’ = - ̅̅̅̅
𝑶𝑭
-Lentille convergente - Lentille divergente

La distance focale est positive f>0 La distance focale est négative f<0

F’ F
O O

F F’

III-CONDITIONS DE FORMATION DES IMAGES

Pour obtenir une image d’un point objet, il faut remplir les 2 conditions de GAUSS
- IL faut utiliser la lentille au voisinage du centre optique grâce à un diaphragme.
- Il ne faut pas que les rayons issus de l’objet soient trop inclinés sur l’axe optique principal.
Lorsque les 2 conditions sont remplis, on dit que les rayons sont para axiaux.

IV MARCHE DES RAYONS LUMINEUX


On utilise les propriétés des foyers secondaires, principaux et du centre optique
Exemple de marche des rayons quelconques

167
F1’ L’axe secondaire est la parallèle à
I

S
SI passant par O, Il coupe le plan
Focal en F1’ foyer image secondaire.
F’ Pour cela SI émerge en passant

Par F1’

F’ O F

F1’

I Le rayon incident SI émerge en semblant

S Provenir du foyer secondaire F1’

IV IMAGE D’UN OBJET

Pour obtenir d’un point une image, on trace deux rayons incidents issus de ce point et on cherche l’intersection des
deux rayons émergents correspondant ou du prolongement des deux rayons émergents.

Si le point est situé sur l’axe, son image est aussi sur l’axe, il suffit dans ce cas de considérer
L’intersection d’un rayon émergent ou de son prolongement avec l’axe.
On peut donc utiliser :
-Un rayon passant par le centre optique
-Un rayon passant par le foyer principal objet
-Un rayon parallèle à l’axe principal
Dans le cas d’un objet AB perpendiculaire à l’axe principal, On cherche l’image B’ du point B et on abaisse la
perpendiculaire de B’ sur l’axe principal ; A’B’ est l’image de AB.
Exemples
1) Objet réel placé avant le foyer 2) objet réel placé entre le centre et
objet d’une lentille convergente le foyer
B’
B

F’ A’ A’

A F
B A

B’

3) Objet réel placé derrière une lentille divergente

168
4) Objet virtuel
Divergente

B
B
B’
B’ F
F A’ A
A A’

V -FORMULES DES LENTILLES MINCES


Y
M
F’ A’

X’ A F
X

1) Position de l’image Y’
L’axe principal est orienté suivant le sens de propagation de la lumière et la lentille de bas en haut.
Les triangles OMF’ et F’A’B’ dont semblables donc :
̅̅̅̅̅̅
𝐴′𝐵′ ̅̅̅̅̅̅̅
𝐹′ 𝐴′ ̅̅̅
𝐹′ 𝑂+𝑂𝐴 ̅̅̅̅̅̅′ ̅̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′ ̅̅̅̅̅̅̅
𝐴′ 𝐵′ ̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′
= ̅̅̅ = ̅̅̅ = 1+̅̅̅̅̅ or OM= AB => ̅̅̅̅ = 1+ ̅̅̅̅̅̅
̅̅̅̅̅
𝑂𝑀 𝐹′ 𝑂 ′
𝐹 𝑂 𝐹′𝑂 ′𝐴𝐵 𝐹 𝑂
𝐿 es triangles OA’B’ et OAB sont semblables, on peut écrire :
̅̅̅̅̅̅̅
𝐴′ 𝐵′ ̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′ ̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′
̅̅̅̅
=
= 1+ ̅̅̅̅̅
̅̅̅̅
𝐴𝐵 𝐹′𝑂𝑂𝐴
̅̅̅̅̅′ on obtient
En divisant par 𝑂𝐴

1 1 1 𝟏 𝟏 𝟏
̅̅̅̅
= ̅̅̅̅̅̅′ + ̅̅̅̅̅̅
′ =>̅̅̅̅̅̅′ = ̅̅̅̅̅̅′ - ̅̅̅̅
𝑂𝐴 𝑂𝐴 𝐹 𝑂 𝑶𝑭 𝑶𝑨 𝑶𝑨
2) Grandissement
Le grandissement est le rapport ;
̅̅̅̅̅̅̅
𝑨′ 𝑩′ ̅̅̅̅̅
𝑶𝑨′
𝜸 = ̅̅̅̅ = ̅̅̅̅
𝑨𝑩 𝑶𝑨
𝟑) Nature et sens de l’image
− si ̅̅̅̅̅
𝑶𝑨′ >0 l’image est réelle
− si ̅̅̅̅̅
𝑶𝑨′ < 0 l’image est virtuelle
−𝜸>0 l’image et l’objet on même sens
− si 𝜸<0 l’image est renversée par rapport à l’objet
𝐕𝐈 – VERGENCE
𝟏−Définition
𝟏 𝟏
𝐎n appelle vergence d’une lentille la grandeur algébrique C = ̅̅̅̅̅̅ =
𝑶𝑭′ 𝒇
𝐟 en mètre (m) C s’exprime en dioptrie (𝛿)
𝐩𝐨𝐮𝐫 une lentille convergente C> 0 et pour une lentille divergente C<O
𝟐 − Vergence d’un système de lentilles accolées
pour des lentilles accolées dont les axes principaux sont confondus et qui sont les unes contre les autres on
considère que leurs centres optiques sont confondus, alors l’ensemble est équivalent à une lentille unique telle
que :
C =C1+C2 + C3 + …
169
𝟏. Construire dans chacun des cas suivants l’image A’B’ de l’objet AB, en précisant les natures de l’objet et de
l’image, la grandeur et le sens de l’image.

2. Une lentille de vergence C = 5 δ, donne d’un objet réel une image quatre fois plus grande.
1) De quel type est la lentille ? Déterminer sa distance focale.
2) L’image est réelle. Quelles sont les positions de l’objet et de l’image ?
3) L’image est virtuelle. Quelles sont les positions de l’objet et de l’image ?
3. Une lentille L donne d’un objet AB réel une image A’B’ de grandissement γ = 0,5.
1) Quelle est la nature de l’image A’B’ ?
2) Montrer que la lentille est divergente.
3) La distance entre cet objet et son image est d = 6 cm.
a. Déterminer la position de cet objet par rapport à la lentille.
b. Calculer la vergence de la lentille. En déduire sa distance focale.
4) Faire une construction géométrique.
4. Une lentille convergente L1est placée à 5 cm d’un objet réel AB de hauteur 1 cm. L1donne de AB une image réelle
A1B1située à 7,5 cm de L1.
1) Calculer la vergence de la lentille L1.
2) A 1 cm de L1, on place une lentille L2, de distance focale égale à 5 cm.
a. Déterminer, par le calcul, la nature, la position, le sens et la grandeur de l’image A2B2de l’objet AB à travers le
système optique {L1 ; L2}.
b. Construire l’image définitive A2B2(choisir une échelle convenable).
3) Les positions des deux lentilles ne sont pas modifiées, l’objet est maintenant suffisamment éloigné pour le
considérer pratiquement à l’infini. Déterminer la nature et la position de l’image A2B2à travers le système optique {L1 ;
L2}.

170
DEVOIRS DE QUELQUES LYCEES DU BURKINA FASO
Devoir n°1

Lycée Municipal de Manga Année scolaire 2009 - 2010


Prof : Mr GANSAORE date 27 /10/2009 ( 2H)
A-Chimie
Exercice N°1
L’analyse élémentaire d’un composé organique montre qu’il ne contient que les éléments C ; N ; O ; et H .
1,279 g de ce composé ont été brulés complètement pour donner 1,60g de dioxyde de carbone et 0,77g d’eau. Un
échantillon de 1,625g de ce composé contient 0,216g d’azote.
1. Déterminer la formule brute de ce composé
2. Proposer une formule développée possible pour se composé.
Exercice N°2
Un composé organique de formule CxHyOz est vaporisé. Ses vapeurs réagissent sur l’oxyde, cuivre CuO où elle subit
une oxydation complète
Il se forme du dioxyde de carbone de l’eau et du cuivre.
1) Ecrire et équilibrer l’équation-bilan de cette réaction
2) La densité de vapeur de ce composé vaut 1,586. En déduire sa masse molaire
3) Sachant que 1,38g de ce composé donne 2,64g de dioxyde de carbone et 1,62g d’eau. déterminer sa formule
brute
4) Calculer la masse d’oxyde de cuivre qui a réagi avec ce composé.
Masse molaire en g / mol ,C : 12, H : 1 ; O : 16 ; Cu 64,5 N :14
B-Physique
Question de cours
Définir le centre d’inertie d’un solide en mouvement
Exercice N°1
Sur un banc à coussin d’air horizontal on a repèré à des intervalles de temps égaux 𝜏 = 20ms les positions des
centres d’inertie de deux solides A et B. Ces solides se dirigent l’un vers l’autre. La masse de A est égale 150g, celle
de B de 50g
1. L’échelle étant de 1/5 calculer la vitesse du centre d’inertie de chaque solide
2. Déterminer la quantité de mouvement de chaque solide. Représenter les vecteurs qualités de mouvement.
Echelle 1cm 0,1kg .ms
-1

3. Calculer la quantité de mouvement de l’ensemble (A U B). En déduire la vitesse du centre d’inertie de


l’ensemble Après le choc.
1cm G2 G1 2cm
. . . . . . . .
B1 B2 B3 B4 A4 A3 A2 A1

Exercice N°2
Un camion de 10tonnes roulant à 10 km / h percute une automobile de 1tonne roulant à
40 km / h et venant d’une rue perpendiculaire à celle du camion, Après le choc les deux véhicules restent ensemble
1. Dans quelle direction glissera l’ensemble des deux véhicules juste après le choc (préciser l’angle entre cette
direction et celle du camion.
2. Quelle sera la valeur de la vitesse commune ? on considère les deux véhicules constituant un système pseudo
isolé.

Devoir n°2
L. D.KINDI Année scolaire 2009 - 2010
Mr KABORE O

A-PHYSIQUE (10pts)
Exercice n°1

171
- 1
Au cours d’un essai de lancement d’un fusée celle-ci se déplaçant verticalement vers le haut à la vitesse de 3km.s
explose et se sépare en deux morceaux. L’un des morceaux poursuit sa route vers le haut dans une direction faisant
-1
un angle de 30° avec la vertical et à la vitesse de 3,4km.s immédiatement après l’explosion.
1) Quelle est alors la vitesse (direction, sens, et module) du second morceau si sa masse est 0,6 fois celle du
premier
2) Quelle est la vitesse du centre d’inertie de la fusée après l’explosion.

Exercice n°2
Un cycliste décrit une piste circulaire .La masse de l’ensemble (cycliste, machine) est 80kg ; son centre d’inertie suit
un mouvement circulaire uniforme de rayon r = 100m. il met une minute pour accomplir un tour complet.
1) Déterminer la valeur de la quantité de mouvement du système.
2) Déterminer la valeur V de la vitesse du centre d’inertie du système
3) Représenter le vecteur quantité de mouvement au date t= 0s ; t2 = 15s ; t3=30s ; t4 = 45s.
4) Le vecteur quantité de mouvement est t’il un vecteur constant au cours du mouvement ? Le système est t’il
isolé ? Justifier.
B-CHIMIE
Exercice n°1
0,6g d’un composé organique de formule CxHyOz est oxydé à chaud par l’oxyde de cuivre II( CuO ) ;le quel est réduit
en cuivre métallique (Cu) On recueille 0,89 g de dioxyde de carbone et 0,36g d’eau.
1) Ecrire l’équation de la réaction d’oxydation du composé.
2) Déterminer la formule brute la plus simple correspondant à ce composé.
3) La densité des vapeurs de ce composé vaut 2,07 ; déterminer sa formule brute exacte.
4) Calculer la masse de dioxyde de cuivre qui a réagi avec ce composé.
5) Sachant que ce composé est un acide on fait réagir 30g d’acide sur ce composé sur la soude qu’elle masse
de soude doit –on utiliser pour obtenir une neutralisation complète de l’acide.
-1
Donnée : Masse molaire en g.mol : Cu : 64 ; Na : 23 ; C :12 ; H : 1 ; O : 16
Exercice n°2
3 3
La combustion complète de 6cm d’un mélange d’éthane et de butane fournit 16cm d’un gaz troublant l’eau de chaux.
Les volumes étant mesurés dans les conditions normales de température et de pression. Calculer la composition
molaire du mélange, sa densité et le volume de dioxygène nécessaire à la combustion.

Devoir n°3
Lycée Municipal VENEGRE Année scolaire 2009 - 2010
Date : 0 8 /11/2010(2H)

Chimie
Exercice 1
-1
Un composé organique A de formule CxHyOz a une masse molaire M=58g.mol . Par combustion complète de 2,9g de
A, on obtient 2,7g d’eau et 6,6g de dioxyde de carbone., Déterminer la formule brute de A.
Exercice 2
On réalise la combustion de 0,5g d’un hydrocarbure X. Les gaz formés passent dans les absorbeurs. L’augmentation
du tube à potasse est de 1,526g
1) Déterminer la composition centésimale de X
2) La densité de vapeur par rapport à l’air est de 2,483. Déterminer la formule brute de X.
3) Ecrire et nommer les formules semi-développées de touts les isomères de X.
-1 -1 -1
Données M(H) = 1g.mol ; M(C) = 12.mol ; M( O) = 16g.mol
II-PHYSIQUE
Exercice 1
Sur un banc à coussin d’air horizontal, un mobile s1 de masse m1=40g, animé d’une vitesse𝑣 ⃗⃗⃗⃗1 , heurte un mobile S2 de
masse m2 = 10g initialement au repos. Après le choc, S1 et S2 restent accrochés l’un à l’autre et l’ensemble se
déplace avec une vitesse V= 5cm/s
1) Quelle est la quantité de mouvement de l’ensemble après le choc ?
2) Déterminer la vitesse V1 du solide S1.
Exercice 2
Un fusil de masse m 2 = 4 kg communique à une balle de masse m 1= 15g une vitesse initiale (à la sortie du tube) de
module v1= 600m/s.
1) Montre que le fusil subit un recule et déterminer la vitesse de recul
2) Montrr que l’énergie communiquée à la balle est d’environ 267 fois plus grand que celle du fusil.
Exercice 3
Une boule A1 de masse m1 se déplace sans frottement sur un plan horizontal à la vitesse ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉1elle heurte une boule A2
de masse m2 immobile après le choc chaque boule prend une direction donnée par apport à la direction initiale
formant les angles α et β comme l’indique la figure ci- dessous.
172
Déterminer les vitesses V1 et V2 des deux boules après le choc.
Données : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣′1
A1 : m1 = 0,3kg ; V1 = 2m/s 𝑣
⃗⃗⃗⃗1 𝛼
A2: m2 = 0,2kg; V2 = 0m/s; α= 30 et β= 45°
A1 A2 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝛽
𝑣′2

Devoir n°4
Lycée Mixte de Goughin Année scolaire 2009 - 2010
Prof Mr SIDIBE date 28 /10/2010(2H)
I) Chimie
Exercice 1 :
Nommer les hydrocarbures dont les formules semi-développées sont :

a) CH3 –CH –CH –CH3 b) CH3 –CH2- CH –CH –CH2 - CH3


│ │ │ │
CH3 CH3 CH3 CH3
c) CH2 –CH3
│ d) CH3 –CH- CH –CH –CH - CH3
CH3 –C- CH2 –CH2 –CH2 - CH3 │ │ │
│ CH3 C2H5 C2H5
CH2 –CH2 –CH3
Exercice 2
Un alcane a pour masse molaire M=72g/mol
a) Quelle est la formule brute de cet alcane ?
b) Quelle est sa formule développée sachant que cet alcane a une molécule symétrique avec chaine carbonée
ramifiée ?
Exercice 3
3 3
Un mélange de 30cm d’éthane et de propane fournit après combustion complète 80cm de dioxyde de carbone,
volume mesuré dans les mêmes conditions.
a) Ecrire les équations bilans correspondants à la combustion de chaque alcane.
b) Quelle est la composition du mélange gazeux ?
c) Quel est le volume de dioxygène nécessaire à cette combustion.
-1 -1 -1 -1
d) Données M(H) = 1g.mol ; M(C) = 12.mol ; M( O) = 16g.mol ; Vm = 22,4L.mol

PHYSIQUE
Exercice 1 :
-1
a) Dans une gare une motrice de masse M=100 tonnes vient heurter à la vitesse V=6Km/h un wagon
initialement immobile dont la masse est m=20tonnes. La motrice et wagon s’accrochent et le mouvement se
poursuit.
Calculer la vitesse V de l’ensemble immédiatement après le choc.
b) Même question si le wagon est initialement en mouvement dans le même sens que la motrice à la vitesse
-1
V1=2Km.h
c) Même question si le wagon est initialement en mouvement en sens inverse de celui de la motrice à la vitesse
-1
V2=3Km.h
Exercice 2 :
Pour deux solides on a
-1
.solide S1 : masse m1=5Kg ; Vitesse V1=1m.s
-1
.solide S2 : masse m2=3Kg ; Vitesse V2=2m.s
1) Calculer les quantités de mouvement de S1 et S2.
Par quelles longueurs sont représentés les vecteurs correspondants si on adopte l’échelle
-1
1 cm pour 2Kg m.s
2) Las vecteurs ⃗⃗⃗𝑉1 et ⃗⃗⃗
𝑉2 ont même direction et même sens.

173
a) Calculer la quantité de mouvement 𝑃⃗ du système mécanique (S1+ S2). Par quelle longueur est représenté
le vecteur𝑃⃗ ?
b) Calculer la vitesse du centre d’inertie G du système (S1+ S2).
3) Mêmes questions lorsque ⃗⃗⃗ 𝑉2 ont la même direction mais des sens contraires. On notera ⃗⃗⃗
𝑉1 et ⃗⃗⃗ 𝑃′ le nouveau vecteur
quantité de mouvement.

Devoir n°5

COMPLEXE SCOLAIRE NEWTON DESCARTES


Tél 50 36 54 10 Date : 02 /11/2009 (2H)

CHIMIE :
Exercice 1 : (4pts)
Dans les conditions normales la densité d’un hydrocarbure gazeux est 1,517
Le quotient du nombre d’atomes de carbones à celui des atomes d’hydrogènes de la molécule de cet hydrocarbure
est 0,375.
1) Quelle est la masse molaire de cet hydrocarbure .En déduire sa formule brute.
2) a) Ecrire l’équation de la combustion complète dans le dioxygène
a) Quel est le volume du dioxygène utilisé ainsi que celui de dioxyde de carbone produit pour un volume de
3
50cm d’hydrocarbure brulé.On donne : V (molaire)=22,4 litres /mole
Exercice 2 (4pts)
La combustion complète de 1mole d’un composé organique CxHyOz nécessite 4,5 moles de dioxygène pour produire 3
moles de dioxyde de carbone et 4 moles d’eau.
1) Ecrire l’équation de sa combustion complète dans le dioxygène.
2) Déterminer les valeurs des entiers positifs x, y, z puis en déduire la formule brute de cet hydrocarbure.
3) Déterminer sa composition centésimale massique. C=12g/mol ; O=16g/mol ; H=1g/mol
PHYSIQUE :( 12pts)
Exercice 1:(5pts)
Animé d’une vitesse horizontale constante ⃗⃗⃗⃗
𝑣1 une masse ponctuelle de masse m 1 heurte une autre masse ponctuelle
de masse m2 initialement immobile. Après le choc, m 1 rebondit à angle droit par rapport à sa direction initiale avant le
𝑣1
choc avec une vitesse ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣′1 dont la norme est égale à
√3
1) Représenter les vecteurs quantités de mouvement du système, avant et après le choc.
2) On Donne: v1=5m/s; m1=2Kg; m2=3Kg
a) quelle est la norme du vecteur quantité de mouvement de m 2 après le choc ?.
b) En déduire sa vitesse
c) Déterminer la valeur algébrique de l’angle que fait la direction prise par m 2 après le choc avec celle de m 1 avant le
choc.
3) Calculer les énergies cinétiques avant puis après le choc.Conclure
Exercice 2 :(5pts)
Voici les trajectoires que devraient d’écrire deux masses ponctuelles m 1et m2 de masse respectives 4Kg et 6Kg,
animées des vitesses constantes respectives v1=3m/s et v2=4m/s, si elles n’effectuent pas un choc mou au point O
origine du repère orthonormé (O,𝑖)𝑗
Comme il ya un choc mou au point O, leurs trajectoires changent de direction puis que m( A) et m(B) restent solidaire.
1) Représenter les vecteurs quantités de mouvement avant et après le choc .
2) Déterminer la norme de la quantité de mouvement du système après le choc
3) En déduire la norme de la vitesse du système après le choc.
4) Déterminer l’angle que fait la direction prise par le système après le choc avec (O,𝑖).

𝑣
⃗⃗⃗⃗1 Y

m1
50° X

30°
𝑣2
⃗⃗⃗⃗

m2

174
Devoir n°6
L D TIKARE Année scolaire 2009 - 2010
A-CHIMIE Prof BAYALA date :07 /02/2008 ( 3H)
Question de cours
1) Ecrire les formules semi-développées de tous les isomètres de position monobronés du 2- méthylpropane
2) Nommer les corps dont les formules semi-développées sont :
b)
A) Cl Br
CH3-CH2 –CH2 –CH –CH2 –CH3
 

CH3CH C –CH3
CH

CH3 CH3
Exercice1
CH3-CH2 –CH2 –CH –CH2 –CH3
Exercice
Exercice 1
Les betteraves contiennent 18% en masse de saccharose, sucre de formule C 12H22O11. Afin d’en extraire le sucre, en
traite par l’eau bouillante 200g de betteraves hachées.
La solution obtenue par filtration est chauffée, l’eau s’évapore et le sucre cristallise. La combustion complète du sucre
ainsi obtenu fournit 44g de dioxyde de carbone.
1) Calculer la masse molaire du saccharose.
2) Calculer la masse, puis la quantité de matière de saccharose, contenu dans200g de betteraves.
3) Ecrire l’équation-bilan de la combustion du saccharose.
4) Déterminer la quantité de matière de saccharose obtenu lors de l’extraction.
5) En déduire le rendement de l’extraction du saccharose (s’est à dire masse extraite divisée par la massa présente
dans l’échantillon).
-1
On donne les masse molaire en g.mol : M(C) = 12 ; M (O) = 16 ; M(H) = 1
Exercice 2
On fait le vide dans un flacon ; puis on leremplit successivement dans les mêmes conditions de température e de
pression, un alcane gazeux inconnu A puis avec de l’éthane E. on détermine par pesée, les masses introduit
mA = 6,473, mE = 3,348g
1) Déterminer la masse molaire de l’alcane A
2) Donner sa formule semi- développée et son nom sachant que la chaîne carbonée est non ramifiée ; On donne :
M(H) = 1 ; M(C) = 12
PHYSIQUE
Exercice 1
Un skieur part sans vitesse initiale sur une piste rectiligne incliné d’un angle α = 20° avec l’horizontal

𝑖
𝒶

1) Calculer les coordonnées Px et Py du poids du système( skieur-ski). On prendra comme repère d’étude (o ;𝑖) 𝑗; le
poids de l’ensemble est de 800N.
2) Le contact entre les skis, et la piste a lieu avec frottement. Les composantes Rx et Ry de la réaction R du support
ont leurs intensités liées par la relation : Rx=0,2 Ry. Calculer numériquement Rx et R.
3) Il s’ajoute aux forces précédentes, une force de freinage 𝑓 due à l’air, pareille au vecteur vitesse mais de sens
opposé. Au bout d’un certain temps, le skieur est en mouvement de translation uniforme. Calculer alors f.
Exercice 2
Une automobile roule à une vitesse constante de 100Km/h sur une route horizontale. Elle consomme 8,2ld’essence
7
aux 100Km. L’énergie produite par la combustion de 1L d’essence est égale à 3,5x10 j
Le rendement de son moteur est de 47%, celui des organes de transmission est de 92%.
1) Représenter le diagramme de l’énergie du moteur aux roues.
2) Calculer l’énergie reçue par le moteur pour un trajet de 100Km.
3) Calculer l’énergie mécanique w produite par le moteur dans ces mêmes conditions.
4) Calculer l’énergie utile Wu globale de la chaîne énergétique.
5) Calculer l’énergie cédée à l’environnement.

175
Devoir n°7

Complxexe scolaire Sainte Famille Année scolaire 2012 - 2013


Mrs Rodiguez et Hien Durée ( 3H)
CHIMIE
Questions de cours
1) En présence de lumière, on fait réagir le dichlore et le pentane ; on suppose que l’on ne substitue un atome de
chlore qu’à un seul atome d’hydrogène. On forme ainsi divers composés isomères
a- Définir le terme « composés isomères »
b- Donner le nom des réactions qui ne « déclenchent » qu’en présence de lumière
c- Ecrire la formule des divers composés isomères que l’on obtient
2) Ecrire la formule du méthylbutane ; faut-il préciser la position du groupe méthyle ?
3) Donner le nom de chacun des composés suivants :
CH3
CH3 –CH –CH2 –CH3
│ CH3 –CH –CH2Cl

CH2 │
CH2
│ Br

CH3 –CH2 –CH –CH-CH2-CH3
CH3

EXERCICES CH3

A.On fait brûler 0,15 mole d’essence dans l’air. On admet que cette essence contient une seule sorte de molécule qui
ne renferme que les éléments chimiques carbone et hydrogène.
On a obtenu 21,6g d’eau et 46,2g de dioxyde de carbone. En déduire la formule de cette essence.
B.
On veut déterminer la formule brute d’un alcane non cyclique
1) Pour cela on brûle 0,5000g de cet alcane dans le dioxygène. On recueille 1,5530g de dioxyde de carbone. Quelle est
la formule de cet alcane ? Sachant que les masses ont été déterminées avec une précision de 5 dixièmes de
milligramme, donner les diverses formules possibles. Coup de pouce : sachant qu’étant donné cette précision, les
masses peuvent varier pour l’alcane de 0,4995g à 0,5005g et pour le dioxyde de carbone de 1,5525g à 1,5536g.
2) Afin d’avoir un meilleur résultat, on prépare par substitution le dérivé monobromé de l’alcane. La combustion de
0,5000g de ce dérivé donne 1,0600g de dioxyde de carbone. La précision restant la même (sur les mesures), montrer
q’une seule formule est possible.
Données en gmol-1 : C = 12 ; O = 16 ; H = 1 ; Br = 80
PHYSIQUE
EXERCICE 1
Un canon chargé de masse M = 12kg disposé horizontalement à l’intérieur d’un train en mouvement à la vitesse de
80m/s, initialement immobile, tire une balle en forme de boule de masse 800g. La balle sort à la vitesse de 0,4km/s
1) Quelle est la quantité de mouvement du canon avant le tire :
a- Pour un observateur à l’intérieur du train ?
b- Pour un observateur terrestre (hors du train) ?
2) Quelle est la vitesse du canon après le tire :
a- Pour l’observateur à l’intérieur du train ?
b- Pour l’observateur terrestre si on admet que la balle quitte le train par l’arrière ?
EXERCICE 2
Un camion de masse m 1 = 7,5t animé d’un mouvement rectiligne uniforme roule de l’ouest vers l’est à la vitesse v 1 =
5m/s. Il entre en collision avec une voiture de masse m 2 = 1,5t animée d’un mouvement rectiligne uniforme de vitesse
v2 = 20m/s suivant une direction qui fait un angle 𝛼 = 30° avec la direction Ouest-Est (confère schéma ci-dessous)
Les deux véhicules restent pris l’un dans l’autre après le choc. A quelle vitesse et dans quelle direction se déplace
l’ensemble des deux véhicules après choc
nord

𝑣
⃗⃗⃗⃗1
α = 30°

ouest

𝑣2
⃗⃗⃗⃗

176
EXERCICE 3

Deux chariots A et B de masses respectives m 1 = 200g et m2 = 120g glissent sur une surface plane, horizontale et
parfaitement lisse avec les vitesses de valeur v1 = 2m/s et v2 = 2,5m/s, suivant des directions perpendiculaires.
1) Calculer la valeur de la quantité de mouvement du système {A + B}
2) A un instant t, les deux chariots entrent en choc. Le chariot B reste immobile et le chariot A se déplace sur
une direction avec la vitesse ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣′1
a- Calculer la valeur de ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣′1
b- Calculer l’angle entre la direction
𝑣
⃗⃗⃗⃗1
prise par le chariot A et sa direction initiale
c- Représenter la trajectoire
du centre d’inertie et calculer sa vitesse V
𝑣2
⃗⃗⃗⃗

Devoir n°7

Lycée Municipal de Manga Année scolaire 2011 - 2012


Prof Mr GANSAORE date 03 /11/2011(2h30)
A-CHIMIE (11pts)
Questions de cours (3pt)
1-nommer les composés suivants : (2pts)

CH3- CH –CH2 –CH –CH2 –CH –CH3 CH3


| | | |
C2H5 CH2 C2H5 CH3- C –CH2 –CH –CH2 –CH3
| | |
CH3 C2H5 CH2Cl

2-Représenter selon Newman la forme éclipsée de la molécule de 1,2-


dichloroéthane (1pt)
Exercice n°1(3.5pts)
La combustion complète d’un alcane A a donnée 13,2g de dioxyde de carbone et 6,3g d’eau.
1- Ecrire l’équation générale de la combustion complète d’un alcane. (0.5pt)
2-Déterminer la formule brute de l’alcane A (1pt).
3- Déterminer les formules semi-développées possibles pour A et leurs noms (2pts).
EXERCICE n°2(4.5pts)
Certains briquets en plastiques sont remplis d’un mélange d’alcanes isomères.
Le pourcentage massique en carbone d’un de ces alcanes isomère est de 83,34%.
1- Exprimer en fonction de n le pourcentage massique en carbone d’un alcane puis en déduire la formule brute de ses
alcanes considérés (1.5pts).
2-Donner les formules semi-développées et les noms de tous les isomères. (1.5pts)
3-La monochloration de l’un des isomères A de ses alcanes conduit à un seul dérivé monochloré B.Ecrire l’équation
de la rection puis donner la formule semi-développée et le nom de B.(1.5pt)
-1
On donne les masse molaire en g.mol : M(C) = 12 ; M (O) = 16 ; M(H) = 1

B-PHYSIQUE(11pt)
Questions de cours
1-Définir un référentiel galiléen. (1pt)
2- Trois mobiles A ; B ; C ont des masses respective mA ; mB ; mC telles
𝑚𝐵
mA= 4 mB et mC = ces trois mobiles ont la même quantité de mouvement
3
Exprimer VC et VB en fonction de VA. (1pt).
EXERCICE n°1(3pts)

177
Un palet A de masse m A=100g est lancé avec une vitesse 𝑣 vers un palet B et de mass m B=200g immobile. Le choc
𝑣
est tel que le mobile A rebondit sur le mobile B et revient sur la même trajectoire avec une vitesse on donne
3
-1
v=3ms .
1-Représenter le vecteur quantité de mouvement de A avant le choc. (1pt)
2-Quelles sont les caractéristiques du vecteur vitesse ⃗⃗⃗
𝑣′ de B après le choc. (2pts)
EXERCICE n°2(4pts)
Par un jour d’hiver.les chaussée sont glissants, l’on suppose que les véhicules s’y déplacent sans frottements .deux
automobiles se heurtent aux croisement de deux routes perpendiculaires.la première de masse M 1=1tonne roulait à la
-1
vitesse V1=40km.h la deuxième de masse M2=0,8tonnes se déplaçait à la vitesse V2 ; après le choc , les deux
automobiles reste accrochés et la direction prise par l’ensemble forme un angle α=57° avec la direction initiale du
premier véhicule .
1-Déterminer les valeurs V2 et VG de l’ensemble (3pts).
-1
2-La vitesse sur ces deux routes étant limitée à 45km.h ; le deuxième véhicule était-il en infraction pour excès de
vitesse ? (1pt)

Devoir n°8

Lycée D de Kindi Année scolaire 2010 - 2011


Prof Mr Kabore O date 18 /11/2010(2h30)

A-PHYSIQUE
Exercice n°1
𝑣0 = 𝑣0 𝑖 . Elle pénètre dans un bloc de bois de masse M et s’immobilise.
Une balle de fusil de masse m a une vitesse ⃗⃗⃗⃗
1) Sachant qu’initialement le bloque est immobile et qu’il repose sur une table horizontale sur la quelle il peut se
déplacer sans frottement, calculer la vitesse du bloc après l’impact.(1pt)
On donne 𝑣0 = 1000m/s ; m= 10g et M = 990g

2) La balle sort d’un fusil de masse m’. Déterminer la vitesse de recul du fusil.(1pt) m’=4000g
Exercice n°2
Un ressort de masse négligeable est comprimé entre deux mobiles autoporteurs S1 et S2 unis par un fil.

On donne m1 =600g ; m2=1,2kg et la distance initiale entre G1G2 = 12cm


1) Déterminer la position du centre d’inertie G de l’ensemble (G 1G2)
2) A la date t= 0s on brule le fil. Les mobiles sont ainsi libérés et on enregistre toutes les 30ms les positions de
leur centre d’inertie G1 et G2.
A la date t=0,56s , et G1G2=54s
a) Déterminer VG1 et VG2 à la date t = 0,56s
b) Déterminer les distances parcourues par G1 et G2 à la date t=0,56s
c) Déterminer la longueur séparant les inscriptions de deux positions successives des centres d’inerties de
chaque mobile.
d) Représenter à la date t= 200 ms, les vecteurs quantités de mouvement de chaque mobile.
Exercice n°3
Au cours d’une démonstration de tir à l’arme lors de la nuit Atypique de Koudougou un tireur décoche une balle de
-1
fusil de masse m=10g animé d’un mouvement rectiligne à la vitesse 𝑣1 =500m.s ; celle –ci heurte une cible circulaire
de masse M = 100g située à la même altitude que le point de départ de la balle ; ricoche et repart à la vitesse
178
-1
𝑣2 = 300m.s dans une direction faisant un angle α = 30° avec la verticale.
1) Déterminer l’angle entre la direction du mouvement du centre d’inertie de la cible et la direction initiale de la
balle.
2) Calculer la valeur de la vitesse du centre d’inertie de la cible après le choc.
B-CHIMIE(10pts)
Questions de cours
1) Nommer les alcanes suivants
a) b)
CH3
|
CH3 –CH2 –C –CH3 CH3 –CH –CH2 –CH2 –CH –CH2 –CH3
| | |
CH2 –CH3 CH3 CH2-CH3

CH3
c) |
CH3 –CH2 –CH –CH2 –C –CH2 –CH3
| |
C2H7 CH3

2) Représenter les formules semi-développées des alcanes suivants :


a) 2,3-dichloro-3-éthylpentane b) éthylcyclobutane
Exercice
La composition centésimale en carbone d’un alcane liquide dans les conditions normales est 84,21% .
1-Déterminer sa masse molaire sachant que sa densité de vapeurs par rapport à l’air est approximativement 3,9.
2-quel est cet hydrocarbure ? Ecrire sa formule semi-développée sachant qu’il s’agit d’un carbure à chaîne linéaire
3-On vaporise cet hydrocarbure. Quel en pourcentage et en volume dans un mélange de cet hydrocarbure
Et d’air ayant le pouvoir explosif maximal ?
4-Quel volume de dioxyde de carbone et quelle masse d’eau a-t-on obtenus lors qu’on a fait exploser 100L du
mélange.

Devoir n°9

Lycée Municipal de Manga Année scolaire 2011 - 2012


A-CHIMIE Prof Mr GANSAORE date 29 /11/2012(2h30)
Questions de cours (2pts)
1. Quel est le rôle de l’eau salé dans la chloration du méthane.
2. Ecrire les stéréoisomères du 2,3 – dichlorobut – 2 –ène.
Exercice N°1 (6pts)
On fait réagir du dichlore sur un hydrocarbure A ; on obtient B.
A ayant pour formule générale CxHy contient 85, 71% en masse de carbone
1- a) Etablir la relation entre x et y
b) A quelle famille des hydrocarbures appartient-il ? Justifier.
c) Ecrire l’équation de la réaction de A avec le dichlore en fonction de X
d) Déterminer la formule brute de A si B contient en masse 42,55% de carbone
2-Ecrire les formules semi-développées possibles pour A.
3- Représenter les configurations de l’isomère qui présente la stéréo-isomérie Z/E.
4- Ecrire l’équation de l’hydratation de cet isomère puis nommer le corps formé.
Exercice N°2 (4pts)
3 3
On effectue la combustion complète de 10 cm d’un hydrocarbure gazeux dans 100cm d’oxygène après
3
refroidissement il reste un volume gazeux de 75 cm .
On admet que l’eau est entièrement condensée et occupe un volume négligeable
3 3
1- Sur les 75cm de gaz restant 40 cm sont absorbés par la potasse de quel gaz s’agit-il
2- Après l’action de la potasse, le gaz restant est l’oxygène en excès
a) Ecrire l’équation de la combustion d’un hydrocarbure Cx Hy
179
b) Déduire la formule brute de cet hydrocarbure
c) Ecrire les formules semi-développées possibles et les noms de cet hydrocarbure
B- physique
Exercice N°1 (4pts)
Un calorimètre contient 100g d’eau à 18°C. On y verse 80 d’eau à 60°C
1) Quelle serait la température finale si la capacité calorifique thermique du calorimètre et de ces accessoires sont
négligés
2) La température d’équilibre est 𝜃 = 35,9°C en déduire la capacité thermique du calorimètre et de ces
accessoires.
3) On considère de nouveau le calorimètre qui contient 100g d’eau à 18° C
On y plonge un morceau de cuivre de masse 20 g initialement à 100°C
La température d’équilibre est 19, 4° C
Calculer la capacité thermique massique du cuivre
-1 -1
Ce = 41905 J. Kg . K
Exercice N°2 (4pts)
Un vase calorimétrique en cuivre de masse 100g contient 300g d’eau à 14° C.
1. On y verse 55 g d’un liquide à la température de 38, 6° C. Après agitation, la température finale est de 18°C.
Quelle est la capacité thermique massique du liquide ?
2. On se remet dans les conditions initiales et on introduit dans le calorimètre un bloc de cuivre de masse 300 g
à la température de – 20°C. quelle est la température finale ?
-1 -1
C cuivre = 400 J. kg . C
3 -1 -1
Ceau = 4,18. 10 J. Kg . C
Chaleur latente de fusion de la glace ; Lf =330kJ/°C

Devoir n°10

Collège Saint Jean de La salle 1°C ( 3H)


Tél 50 33 38 95 Date : Mer 16 jan 2002

A-Chimie
Exercice 2
Nommer les composes suivantes tenant compte de la stéréo -isomérie qu’elles présentent

H H CH3 CH3 H
A) B)BB)
C=C I C=C
CH3- CH CH2 – C –C2H5 H CH – CHCl –CH3
I I I
CH3 CH2Cl C2H5

Exercice 2
1) Un hydrocarbure de la famille des alcynes admet comme proportion en masse 8 fois plus de carbone que
d’hydrogène
a) En déduire la formule brute de cet hydrocarbure A
b) Par hydrogénation catalytique de A en présence de palladium colloïdal (catalyseur peu actif) on obtient un
composé B présentant la stéréo isomère. Z / E sonner nom et la formule semi-développée de A.
Exercice 3
On fait barboter très lentement à travers une solution contenant 5g de dibrome , refroidi dans de la glace un mélange
de 2 hydrocarbures gazeux formé d’un alcane et d’un carbure éthylénique dont la masse volumique
-1 3
𝜌 = 2,143g.L . Apres passage de 1120cm de ce mélange. On constate la décoloration du dibrome ; la masse de la
solution s’est accrue de 1,312g
En déduire la composition en volume et la nature des constituants de ce mélange d’hydrocarbures.
On admettra que dans les conditions de l’expérience la réaction du carbure éthylénique sur le dibrome est totale, et le
dibrome est sans action sur l’alcane.
-1 -1
On donne : 80g.mol ; v0=22,41.mol (volume molaire).
Exercice 4
1) On réalise industriellement, l’addition de chlorure d’hydrogène sur l’acétylène dans le but de fabriquer du P.V.C (
polyvinyle chlore).Ecrire les équations des deux réactions correspondantes.

180
2) On réalise l’hydratation de l’acétylène ( addition d’eau ) en présence de sels mercuriques et de l’acide sulfurique.
Ecrivez l’équation de la réaction; nommer le produit formé ; comment le met-on en évidence ?
Physique
Exercice 1
On prélève un morceau de glace de masse m= 50g dans un congélateur où la température vaut 0 1 = -10°C .On
l’abandonne sur une soucoupe, dans une pièce où la température est maintenue constante et égale θ 2=20°C
1/ Quelles sont les phases successives lors de l’évolution du morceau de glace ?
2/ Calculer l’énergie transférée par chaleur –rayonnement au morceau de glace ?
-1 -1
On donne : chaleur massique de la glace : Cg =2090 j.kg .K
-1 -1 ; 5 -1
Chaleur massique de l’eau : CC =4184 j.kg .k Chaleur latente de fusion de la glace :Lr =3,3.10 j.kg
Exercice2 :
Dans un calorimètre de capacité calorifique négligeable est placé un bloc de glace de 100g et de température
θ1 = -5°C. On verse dans le calorimètre m 2=100g d’eau à θ2 =90°C
1) Reste-t-il de la glace lorsque l’équilibre thermique est atteint ?
2) Quelle est cette température d’équilibre ?
-1 -
Données : chaleur latente de fusion de la glace à Lf =334k.j.kg ; Chaleur massique de la glace : Cg =2,1kj.kg
1
Exercice 3
-1
Un calorimètre à parois adiabatiques, ayant une capacité calorifique u = 130j.k contient une masse m 1=200g d’eau .
La température à l’intérieur du calorimètre est θ1 =21° C
D’un mélange eau + glace , on extrait un bloc de glace de masse m 2= 50g que l’on introduit après l’avoir
préalablement essuyé, dans le calorimètre final ,la température à l’équilibre de l’ensemble est 02=3°C
1) Calculer la chaleur latente de fusion de la glace LF
2) Que se serait-il passé si la masse du morceau de la glace avait été m 3= 100g ?
-
Données : Chaleur massique de l’eau Cc = 4180j.kg
Exercice4
-1
On veut solidifier m Hg = 500g de mercure pris à θ1 = 10 °C dans un calorimètre de capacité calorifique 𝜇=50j.k . Pour
cela on utilise de la glace à θ1= -70°C.
Quelle masse de glace doit –on utiliser pour réaliser cette expérience ?
-1
Chaleur la latente de fusion mercure : Lr =11,5kj.kg
-1 -1
Température de fusion du mercure : 02 =-39°C ; Chaleur massique : -mercure liquide Chg =140j.kg k

Devoir n°10

Lycée D de Kindi Année scolaire 2011 - 2012


Prof Mr Kabore O date 09 /12/2011(3h)

A-PHYSIQUE
I-Questions de cours
1) Quelles masse m1 d’eau pris à 20°C faut –il mélange à une masse m 2 à 80°C pour obtenir 200kg d’eau à
50°C ?
2) La quantité de chaleur reçue par 2,5kg d’eau pris à 10°C pour le faire passer à l’état de vapeur à 100°C est
de 6487J. Calculer la chaleur latente de vaporisation Lv et en déduire la chaleur latente de liquéfaction.
Exercice n°1
Un calorimètre de capacité thermique C contient 100gà 18°C. On ajoute 80g d’eau pris à 60° . La température finale
Tf de l’ensemble s’établit à 35,80°C
1) Calculer la capacité thermique du calorimètre.
2) Le calorimètre utilisé est en laiton de masse 100 g , en déduire la chaleur massique du calorimètre.
3) a) calculer la quantité de chaleur nécessaire pour faire passer le mélange précédent de 35,80°C à 80°C.
b) sachant que l’on a utilisé de l’éthanol pour réaliser la combustion calculer le volume d’éthanol utilisé.
Données : - quantité de chaleur fournie par une mole d’éthanol (pouvoir calorifique : 1365KJ)
-3
-masse volumique de l’éthanol : 800kg.m
-1
- masse molaire d’éthanol : 46 g.mol
Exercice n°2
Dans un calorimètre de capacité calorifique négligeable, on introduit de la masse m 1 = 200g à -20°C et de l’eau de
masse m2 = 600g à 40°C
181
1-a) Calculer la quantité de chaleur Qr récue par la glace pour passer de -20°C à 0°C liquide et celle Qc cédée par
l’eau de 40°C à 0°C liquide.
b)Dans quel intervalle se situe la température d’équilibre ? Calculer alors cette température d’équilibre Tf. En déduire
la masse d’eau liquide à cette température.
2-On considère le système à partir de sa température d’équilibre Tf. On introduit à nouveau dans le calorimètre de la
glace de masse m 3 =100g à -10°C
a) Montrer qu’une partie de la glace fond.
b) Calculer la masse d’eau et de glace dans le calorimètre.
3 –Calculer la masse m’3 de glace à -10°C à introduire pour obtenir de l’eau liquide à 0°C dans le calorimètre.
-1 -1 -1 ; -1 -1 -1
Donnée ; Ce = 4,18kJ .kg .0°C Cg = 2,09J.kg .°C ; Lf =334kJ.kg
B-CHIMIE
I-questions de cours
1-a) que signifie les lettres P.V.C ? comment obtient –on ce composé ?
b)Donner le nom officiel et l’unité structural de base de la fabrication du P.V.C.
2-a) Chercher tous les alcènes isomère du C4H8 puis nommer les.
b)Identifier par le nom ceux qui présente une stéréo-isomérie Z/E puis les représenter.
3-Ecrire la formule semi-développée du 3-éthylhexana-1,4-diyne.
II-Exercices
Exercice n°1
On dispose d’une solution de dibrome obtenue en dissolvant 20g de dibrome dans 120mL de solvant
1) Calculer la concentration du dibrome dans cette solution. On prélève un volume V de cette solution que l’on
fait réagir avec le propène pour obtenir un produit de masse 100g.
a) Ecrire l’équation de la réaction et donner le nom du produit.
b) Calculer le volume V de la solution prélevée.
-1
Masse molaire du brome : 80g.mol
Exercice n°2
La densité par rapport à l’aire d’un mélange d’éthylène et de propène est de 1,3
1) Quelle est la composition centésimale molaire du mélange ? en déduire sa composition centésimale
massique.
3
2) On traite 20cm du mélange du dichlore pris dans les mêmes conditions de température et de pression que le
mélange.
a) La réaction se déroule dans l’obscurité, écrire la formule des produit obtenue et donner leur noms.
b) Quel est le volume minimal de dichlore nécessaire ?
c) Ecrire les formules des produits obtenues par hydratation des deux al
Devoir 11

Lycée Privé du Réveil Année scolaire 2005-2006


A/ CHIMIE
Cours
1- Ecrire les formules sémi-développées des composés suivants :
a)hexachorobenzène b)TNF c) 2- bromonaphtalène
2- Qu’appelle-t-on polymérisation ?
3- Ecrire l’équation bilan de la polymérisation du polystyrène. En déduire son degré de polymérisation si la masse
-1
molaire du polymère est M= 125kg.mol
Exercice I
Un hydrocarbure donne par addition du dichlore un composé B. Ce composé B chauffé perd une molécule de
chlorure d’hydrogène et se transforme en un mélange de 2 isomères C et C’ . Les composés C et C’ peuvent être
d’autre part obtenus par action du chlore d’hydrogène sur un composé D. Connaissant la composition centésimale du
massique du composé B ; C : 31 ,85% H : 5,31% , Cl : 62,83%
-1
1) Donner la formule brute du composé B . Sachant que sa masse molaire vaut 113g.mol . Quels sont les isomères (
formules semi- développées et nom) qui correspondent à la formule brute de B
2) Choisir parmi ces formules la formule du composé B , et en déduire les noms et les formules semi-développées des
composés A, B ,C’et D .

182
3) Le composé A peut se polymériser dans certaines conditions. Ecrire son équation de polymérisation et le nom du
polymère obtenu.
B/ Physique
Cours
a. Qu’appelle –t-on chaleur latent massique L de changement d’état ?
b. Donner la définition de la capacité thermique d’un corps de masse m formé d’une seule substance
c. Quelle est la formule permettant d’évaluer la qualité de chaleur reçue par un corps lorsque sa température varie de θ1
à θ2.
Exercice I
Un capteur solaire thermique comporte une plaque transparente qui piège l’énergie rayonnante du soleil ( par effet de
serre). De l’eau circule avec un débit constant dans serpentin qui est chauffé par l’énergie thermique qu’il reçoit du
capteur .La température de sortie de l’eau est donc supérieure à sa température d’entrée.
1) Indiquer sur un schéma les transferts et les réservoirs d’énergie mise en jeu.
-1
2) Pour un certain capteur , le débit de l’eau est de 20L.h .La température de l’eau à l’entrée est 14,9°C alors qu’à la
sortie elle est de 35,2°C. Calculer la puissance thermique fournie à l’eau.
3) Au cours de cet essai, la puissance rayonnante reçue était de 830W.
a. Comparer cette puissance à la puissance thermique . Comment expliquer cet écart ?
b. Calculer le rendement de ce capteur solaire .
ExerciceII
L’objectif de cet exercice est de déterminer la chaleur spécifique du plomb. On place donc une masse
me= 202g d’eau tiède dans un calorimètre. La température de l’eau se stabilise àθ e (A) = 46,4°C. On ajoute alors une
masse mb = 853g de billes de plomb initialement à la température de la salle soit θ b (A) = 20,3°C . On agite très
lentement et on attend que la température du contenu du calorimètre se stabilise : on mesure
-1
𝜃(B) = 43,3°C . La capacité thermique massique de l’eau est Ce = 4,18KJ.°C.kg
La capacité thermique C des parois internes du calorimètre et accessoires ( thermomètre , agitateur) est indiqué
-1
par le constructeur : C = 61,4J.°C . Les mesures de température sont effectuées lorsque cet système est en équilibre
thermique avec le contenu du calorimètre. On considère comme système l’ensemble
[eau + biles de plomb + parois internes et accessoires du calorimètre ] .A désigne l’état du système avant que l’eau
et l’équilibre thermique atteint.
1. Décrire le système dans son état A, puis dans son état B.
2. Expliquer littéralement la différence d’énergie interne U(B) –U(A) du système entre les états A et B en fonction des
données et de l’inconnue cpb . On exprimera séparément les différences d’énergie interne pour les différentes parties
du systèmes , à savoir le plomb, l’eau , puis les parois internes du calorimètre et ses accessoires.
3. Que peut-on dire des transferts d’énergie entre le système et l’extérieur, compte tenu des conditions expérimentales ?
4. Appliquer le principe de conservation de l’énergie et en déduire une équation permettant de déterminer c pb.
Calculer

Devoir n°11

LYCEE Ouezzin Coulibaly Année scolaire 2003 – 2004


BoBo Dioulasso 1°C Date : 10/12/2003 (3H)
CHIMIE
Exercice 1 (4pts)
Un composé non cyclique a pour formule C4H8 . Il ne présente pas l’isomère E et Z et comporte une chaine ramifiée .
1. En considérant la formule brute , dire s’il s’agit d’un alcane ou d’un alcène.
2. Dans quels cas ce type de composé ne présente pas l’isomérie Z et E ?
3. En déduire les numéros des atomes sur lesquels se trouve la double liaison.
4. Sachant que la chaîne porte une ramification, ya-t-il plusieurs isomères possibles ?
5. Donner la formule semi-développée et nommer ce composé.
Exercice2 (4pts)
Le téflon (P.T.F.E) utilisé , par exemple ,dans le revêtement d’ustensiles de cuisine , est un polymère fluoré.
La macromolécule contient en masse 24% de carbone et76% de fluor
Le motif du polymère comprend deux atomes de carbone.
1. Exprimer la masse mc de carbone contenue dans une mole de motif en fonction de la quantité matière et de la masse
molaire du carbone
2. Déterminer :
183
a) La masse molaire du motif ( le pourcentage en mase de carbone est le même dans un motif que dans le polymère )
b) Le nombre d’atomes de fluor contenus dans un motif
c) Le motif du polymère
d) La formule du monomère
3. Ce monomère porte le tétrafluoroéthylène
Données : M (C)= 12g mol ; M(F) =19g mol
PHYSIQUE
Exercice1 (6pts)
-1
Un calorimètre de capacité thermique c =120J.K contient en équilibre un mélange de m 1= 50g d’eau liquide et
m2 = 5g de glace broyée .
1. Quelle est la température du mélange ?
2. Un bloc de plomb de masse m3 = 250g est préalablement porté à la température de 85°C dans une étuve. Il est
introduit rapidement dans le vase calorimétrique .A l’équilibre thermique la température finale est θ 1= 3°C .Calculer la
capacité thermique massique du plomb
3. On ajoute un glaçon de masse m 4 = 20g à la température de 0°C
a) Ecrire l’équation calorimétrique en admettant que le glaçon fond complètement et que la température d’équilibre du
mélange est θ2 .Faire le calcul et dire si l’équilibre envisagé est possible ou impossible en justifiant votre réponse
b) Ecrire l’équation calorimétrique en admettant qu’une partie du glaçon fond et que la température finale d’équilibre est
0°C. Calculer a masse de glace fondue.
-1 -1 -1
Données ceau = 4,18KJ °C ; Lf glace = 335KJ.kg
Exercice 2 (4pts)
Un ouvrir soulève verticalement et à vitesse constante , une pierre de masse m= 47kg , d’une hauteur h = 1,2m au
dessus du sol .
1) Quelle est la variation et ∆𝑧 de l’altitude du centre d’inertie de la pierre ?
2) Quelle est la valeur du travail effectué par l’ouvrier au cours de l’opération ?
3) L’ouvrier transporte la pierre en maintenant le centre d’inertie au même niveau au dessus du sol horizontal. Quel
travail fournit-il au système (Terre –air-pierre ) pendant ce transport ?
4) Il repose la pierre sur le sol .Quel travail fournit-il au cours de cette phase ?
Exercice3 (2pts)
Une balle , de masse m=50g, est lancée à la verticale avec une vitesse v A. Elle monte jusqu’aune hauteur de 10m
1) La résistance de l’air étant négligeable, calculer la vitesse de lancer vA.
2) Ce résultat serait-il le même si la masse était deux fois lus grande ?

Devoir n°11

CHIMIE Lycée Nelson Mandela Vend 19 mars 2003


Cours
1) Qu’appelle- t-on noyau aromatique ? comment le représente-t-on ?
2) Représenter et nommer les différents isomères de position du dichlorobenzène .
3) Donner une représentation spatiale de la molécule de toluène –comment le nomme –t-on encore ?
4) Ecrire les formules semi –développées des composés suivants :
a) 1-éthyl-2, 4,6-triméthylbenzène
b) Paradichlorobenzène
Exercice 1
A) Trois hydrocarbures possèdent chacun 6 atomes de carbure. Leurs compositions massiques en carbone sont :
85,71% ; 92,3% ; 83,73%. Donner les formules moléculaires brutes qui correspondent à ces hydrocarbures.
B) On note ces hydrocarbures par A, B, et C
-Le composé B peut donner par hydrogénation catalytique le composé A
-Les composés A et B donnent des réactions de substitution mais ne peuvent pas donner des réactions d’addition
- Le composé B peut donner à la fois des réactions de substitution et des réactions d’additions.
Donner les noms et les formules semi- développées des composés A, B, et C.
Exercice 2
3
Un mélange gazeux de 200cm de benzène, de cyclohexane et de dihydrogène est chauffé en présence de nickel.
3. 3
Après réaction, le volume gazeux final vaut 125cm La combustion complète de 200cm de ce mélange gazeux
3
fournit 660cm de dioxyde de carbone.
184
Donner la composition centésimale en volume du mélange gazeux initial.

Physique
Exercice
On met dans un calorimètre de cuivre de masse 150g , contenant 500g d’eau à la température de 25 °C , 50g de
glace à -5,0°C . Quelle est la température finale ? Toute la glace a-t-elle fondue ?
-1 -1 5 -1 -1 -1
Données : Ceau = 4185J C kg ; Lf = 3,3410 j Kg ; CCu = 0,385Kj kg °C
Exercice 2
Un chauffe-eau comporte un serpentin de cuivre dans lequel circule un courant d’eau chauffée par la combustion du
propane . La température de l’eau à l’entrée du serpentin est θ1= 16°C, sa température de sortie est θ2= 75°C. Le
-1
débit de l’eau est D = 15L.min La chaleur molaire de combustion du propane est
-1 -1
Q= 2,2MJ mol . Dans les conditions de l’expérience , le volume molaire est vm= 24L.mol . Le compteur indique un
3
volume V= 0,27m de gaz utilisé pendant une durée t= 5min
1) Déterminer la chaleur Q1 reçue par l’eau en une min
2) Déterminer la chaleur Q2 fournie par le gaz en une min
3) Calculer le rendement du chauffe –eau

Devoir n°12

C N Dame de kolgnaba Année scolaire 2006 - 2007


Prof : GUIGMA date 20/01/2007(3h)
I-Chimie
Nommer les hydrocarbures suivants. Préciser dans chaque cas si le composé possède des stéréo-isomères et les
nommer.
H3C –CH –CH = CH2 H3C –CH –CH2 - CH = CH2
| |
CH3
CH3
CH 3

H3C –CH2 –CH = CH - CH2

1) Ecrire les formules semi développées possibles et donner les noms des composés de formule C3H5Cl et
C3H4Cl2
3
2) On désire déterminer la formule brute d’un hydrocarbure gazeux. On introduit dans un eudiomètre 10cm de
3
ce gaz et 60cm de dioxygène et on fait éclater l’étincelle qui déclenche la combustion du mélange. Après
3
retour aux conditions initiales de température et de pression, on constate que l’eudiomètre contient 40 cm
3
d’un mélange gazeux dont 30 cm sont absorbables par la potasse et le reste par le phosphore.
a) Déterminer la formule brute du composé.
b) Quelle est sa famille ? Donner les isomères possibles. Déterminer sa densité par rapport à l’air
Rappels.
 Dans les conditions de l’expérience, le volume molaire est de 22,4l.
 La potasse absorbe le dioxyde de carbone tandis que le phosphore absorbe le dioxygène.
 M(C) = 12g/mol ; M(O) = 16g/mol ; M(H) = 1g/mol.

II – Physique

Exercice 1
Un calorimètre parfaitement isolé contient 200g d’eau à 20°C.
On verse dans ce calorimètre 110g d’eau à 50°C. La température de l’ensemble se stabilise à 30°C
1) Calculer la capacité thermique du calorimètre.
2) Dans ce calorimètre contenant maintenant 200g d’eau prise à 20°C on plonge rapidement une pièce d’alliage
de masse 300g portée à la température de 100°C. la température de l’ensemble se stabilise encore à 30°C.
calculer la capacité thermique massique ou chaleur massique de l’alliage.
Chaleur massique de l’eau 4200J/kg/d.
Exercice 2
1) Un calorimètre dont l’isolation thermique est supposée parfaite contient 50g d’eau à 15,1°C ; on y verse 50g d’eau
à 35,2°C ; la température finale étant de 24,1°C, on demande la valeur en eau du calorimètre et de ses
accessoires c'est-à-dire la masse d’eau qui absorbe la même quantité de chaleur que le calorimètre et ses
accessoires.
185
2) a) Dans un autre calorimètre contenant 200g d’eau prise à 18°C, on verse 100g d’eau à 10,2°C. Quelle est la
température finale du système sachant que la valeur en eau su calorimètre est de 20g ?
c) L’isolation thermique n’étant pas parfaite, la température calculée est elle plus grande ou plus petite que
la température réelle quand la température extérieure est de 18°C ?
3) Le fil chauffant d’une bouilloire électrique fournit 314J par seconde. Sachant que 85% de la chaleur ainsi fournie
est reçue par l’eau que contient la bouilloire, on demande au bout de combien de temps, 1,5 litres d’eau pris à la
température de 20°C commence à bouillir ?
Chaleur massique de l’eau 4200J/kg/d.

Devoir n°13

Lycée Mixte de Goughin Année scolaire 2007 - 2008


I) Chimie Prof Mr SIDIBE date 21 /01/2007(2h)
Exercice 1 :
On fait réagir du dibrome avec 7g d’un alcène on obtient 23g de dérivé bromé.
a) Ecrire l’équation généralede la réaction en utilisant la formule générale d’un alcène
b) Déterminer la formule brute de l’alcène.
c) Ecrire la formule semi développée et le nom de tous les isomères de cet alcène.
d) Quel volume de dihydrogène serait-il nécessaire pour réaliser l’hydrogénation de 21g de cet alcène ? (Volume
mesuré dans les CNTP) masse molaire C : 12g/mol Br : 80g/mol
Exercice 2
3
On peut brûler dans l’air 200cm d’octane liquide.
a) Ecrire l’équation bilan de la combustion complète de l’octane.
-3
b) Quelle est la masse d’octane brulée sa masse volumique vaut 0,8g.cm
c) Quelle est le volume d’air nécessaire à sa combustion complète ( dans CNTP) ?
d) Quelle est la masse d’eau formée.
e) Quelle est la masse et le volume de dioxyde de carbone formé.
II-Physique
Exercice 1 :
o -1
La capacité calorifique d’un calorimètre et de ses accessoires est de 190J. c
1)On verse 400g d’eau dans le vase calorimétrique. La température d’équilibre est θ 1=18°C. 1) On introduit dans le
calorimètre un morceau de glace à la température θ2=-24°C.
L’augmentation de masse du calorimètre est alors de 35g. Quelle est la température finale d’équilibre ?
2)On plonge ensuite un bloc de cuivre de 515,2g sortant d’un four thermostat. On constate qu’à nouveau la
température est 18,5°C. Quelle est la température du four ?
Exercice 2:
1) Un calorimètre contient 95g d’eau à 20°C. On ajoute 71g d’eau à 50°C. Quelle serait la température d’équilibre si
l’on pouvait négliger la capacité calorifique du calorimètre.
2) La température d’équilibre observée est de 31,3°C. Calculer la capacité calorifique du vase et des accessoires.
3) Dans ce calorimètre contenant 100g d’eau à 15°C. On plonge un échantillon métallique de masse 25g sortant
d’une étuve à 95°C. La température d’eau libre est de 16,7°C. Calculer la chaleur massique du métal. Ce
-1 -1
=4180J.kg .°C

Devoir n°14
Lycée Municipal VENEGRE Année scolaire 2012 - 20113
I/ CHIMIE
Date : 28 /11/2012(2h)
Exercice 1
On fait réagir 6,25g d’un alcène A de formule C xHy sur du dichlore. Le produit unique obtenu a pour masse 14,2g.
1) Ecrire l’équation de la réaction
2) Déterminer la masse molaire du corps A et sa formule brute
3) Ecrire les formules développées de tous les isomères et préciser leur nom
Exercice 2
On met en présence 2l de dichlore et 4l d’éthylène
1) Ecrire l’équation de la réaction
2) Quels sont la nature et le volume du gaz restant à la fin de la réaction ?

186
3) On dispose d’une solution de dibrome dans le tétrachlorométhane, préparée en dissolvant 10g de dibrome
dans 100ml de solvant. Quel volume de cette solution de dibrome faut-il faire réagir sur 0,4l d’éthylène pour
que la réaction d’addition soit complète ?
On donne : MBr = 80g/mol
Exercice 3
La préparation du trichloréthylène se fait en 2 étapes :
a. Addition du dichlore sur l’acétylène.
b. Départ du chlorure d’hydrogène à partir du produit obtenu précédemment.
1) Ecrire les 2 équations de réaction aboutissant au trichloréthylène.
2) Calculer le volume de dichlore utilisé pour avoir 1,06 kg de trichloréthylène.
3) Calculer le volume du sous-produit dans les conditions normales.
II/ Physique
Exercice 1
Un calorimètre thermiquement isolé contient 200g d’eau à 20°c. On verse dans ce calorimètre 110g d’eau à 50°c. la
température de l’ensemble se stabilise à 30°c.
1) Calculer la capacité thermique du calorimètre.
2) Dans ce calorimètre contenant 200g d’eau à 20°c on plongé rapidement une pièce d’alliage de masse 300g
portée dans une étuve à 100°c. La température de l’ensemble se stabilise à 30°C. calculer la capacité
thermique de l’alliage.
Exercice 2
Une bouteille de 12,5kg de butane alimente un brûleur de cuisinière de puissance P=3,12KW. La combustion
complète d’un alcane CnH2n+2 libère l’énergie thermique Q(n) = 210 + 664n) KJ /mol.
a) Calculer l’énergie libérée par la combustion du butane de ma bouteille.
b) Calculer la durée de la combustion totale.
c) Calculer la masse d’eau que l’on pourra porter de 20°c à 75°c grâce à la combustion de tout ce butane.
C= 4185J/kg/k

Devoir n°15

Complexe scolaire Sainte Famille Année scolaire 2005 - 2006


Mrs Rouamba E et Soudré A date : 01 /012/2008 (2h)
A. Chimie
I. Questions de cours
1) Nommer dans la nomenclature officielle le composé dont la formule semi développée est la suivante :

CH3
CH –CHCl- CH- CH3
CH3 │
CH3
2) Ecrire la formule semi développée puis donner le nom du composé dont la représentation de Newman est la
suivante

CH3 H

H C2H5

CH2Cl

3) Quel est le rôle du sel (eau salée) ainsi que celui de la lumière dans l’expérience de la chloration du
méthane ?
II-Exercice
L’addition d’une mole de dichlore sur une mole d’un hydrocarbure A donne un composé unique B. Ce composé
B chauffé perd du chlorure d’hydrogène et se transforme en mélange de deux isomères C et C’.
187
Les composés C et C’ peuvent être d’autre part obtenus par addition du chlore d’hydrogène sur un composé D.
Connaissant la composition centésimale massique du composé B : %C=31,85% ; %H=5,31%
-1
1) Trouver la formule brute puis écrire la formule semi développée du composé B. On donne C : 12g.mol
-1 -1
H=1g.mol Cl =35,5g.mol
2) En déduire les formules semi développées des composés A, B, C, C’, et D (C est un composé majoritaire)
3) En déduire l’équation de polymérisation de A et donner le nom du polymère obtenu.
B. Physique
Exercice 1
Dans un calorimètre, on place une masse m 1 d’eau et on relève la température d’équilibre θ1. On y introduit
rapidement un cylindre de cuivre de masse m 2 sortant d’une étuve thermo statée à la température θ 2 et on relève la
température d’équilibre θ3. On recommence l’expérience en changeant la masse m 1 et en relevant de nouveau les
températures θ1, θ2 et θ3.
1) Trouver l’équation calorimétrique c’est-à-dire la relation liant les capacités thermiques massiques C cuivre,
Ceau, la capacité thermique C du calorimètre et ses accessoires et m1, m2, θ1, θ2 et θ3
2) Au cours d’une séance de travaux pratiques, on a relevé les mesures suivantes :

m1 m2 θ1 θ2 θ3
ère
1 125g 118g 16,5°C 88°C 20,6°C
expérience
ère
1 100g 118g 20°C 75°C 23,7°C
expérience

a) Ecrire numériquement les deux équations reliant X=Ccuivre et Y=C


b) En déduire Ccuivre et C
NB : on exprimera les résultats dans les unités SI
Exercice 2
Un solide (S) de masse m=2Kg descend un plan incliné poli de longueur AB=6,4m en partant sans vitesse initiale du
point A. L’angle d’inclinaison du plan par rapport à l’horizontal BC où il est soumis à une force de frottement d’intensité
constante f=6N. En C, il aborde une surface courbe CD polie de rayon r=3m. La longueur du parcours BC est 10m. On
néglige les dimensions du solide (S).
-2
a)Quelle est la vitesse de (S) en B ? Prendre g=9,8ms (On exprimera d’abord VB en fonction de g, AB et α
b)Quelle est la vitesse de (S) en C ? (Exprimer d’abord VC en fonction de VB, f, BC, et m)
c)A quelle hauteur h par rapport à BC le solide (S) remonte-t-il sur CD ? (Exprimer d’abord h en fonction de VC et g)

A
D
α
α

B C

Devoir n°16

LYCEE Ouezzin Coulibaly Année scolaire 2003 – 2004


Bobo Dioulasso 1°C Date : 15/01/2004 (3H)
CHIMIE
Exercice 1 (4pts)
La combustion complète d’un mélange d’éthylène et d’acétylène produit 0,30L de dioxyde de carbone et 0,20L de
vapeur d’eau . Quelle est la composition en masse du mélange ?
-1 -1
Données : M(C) = 12g.mol ; M(H) =1gmol
Exercice 2 (4pts)

188
On fait barboter du dichlore dans un flacon contenant 39,0g de benzène en présence de chlorure l’expérience de fer
(III) à une température de 70° à 80°C. Dans ces conditions on obtient, à la fin de l’expérience des cristaux
d’hexachlorobenzène au fond du ballon.
1) Ecrire l’équation bilan de la réaction . Quel rôle joue le chlore de fer (III) ?
2) De quelle genre de réaction s’agit-il ?
3) Quel volume minimal de dichlore mesuré dans les conditions normales a –t-il fallu utiliser ?
4) Quelle st la masse d’hexachlorobenzène obtenu ?
-1 -1.
Données : M(C) = 12g.mol M( H) = 1g.mol ; M (C1) = 35.5g.mol
PHYSIQUE
Exercice 1 (6pts)
Un solide de masse m est en interaction avec la terre . Il est situé à l’altitude z 1 et est immobile.
1. Quelle est l’énergie cinétique du système ≪solide -Terre≫ dans le référentiel terrestre ?
2. Un expérimentateur soulève le temps très court et lui communique un mouvement de translation verticale , vers le
haut , de vecteur vitesse 𝑣 nous ne nous occuperons pas de la phase très courte où la vitesse passe de 0 à 𝑣 et nous
supposerons que la variation d’altitude lui correspondant est négligeable devant les autres variations . de plus , nous
considérons que l’action de l’air est négligeable devant les autres actions subies par le solide.
Pendant le mouvement de vitesse⃗⃗⃗𝑣
a) Quelle est l’énergie cinétique du système≪ solide - Terre≫ ?
b) Quelle sont les caractéristiques de la force 𝑣 ⃗⃗⃗ exercée par l’expérimentateur ?
3. a) Le centre d’inertie du solide s’élève de l’altitude z1 à z2. Quelle est sa variation d’énergie potentielle ?
b) Quelle est la variation d’énergie mécanique totale du système entre l’état 1 , où le système est à l’altitude z 1 avec la
vitesse⃗⃗⃗𝑣 à l’état 2 , où il est à l’altitude z2 avec la même vitesse ?
4. a) Le système ≪solide -Terre≫a-t-il gagné ou cédé de l’énergie ? Quel est le réservoir qui a échangé de l’énergie
avec le système ?
b) Pourquoi peut-on affirmer que l’énergie n’a été transférée que par travail ?
c) Donner expression du travail de la force responsable de la variation d’énergie du système ≪solide-Terre≫
5. Déterminer quelle serait la force à exercer et quel serait son travail pour ramener le solide de
l’altitude z2 à l’altitude z1 d’un mouvement rectiligne uniforme de vitesse 𝑣
-1 -1 -1
Données numériques : m= 2,00kg ; g= 9,81N.kg ; z1-z2= -1.50m ; v = 10m.s ; v’= 5,0m.s
Exercice °2
Les frottements sont négligés .Une bille de masse m est lancé du point A à la vitesse ⃗⃗⃗⃗ 𝑣𝐴 vers le point D .L’origine
de l’énergie potentielle de pesanteur est le point le plus bas A. Le trajet AD comporte une partie rectiligne AB et une
-1
partie circulaire BD de centre O. On donne m = 1kg ; OB = 0,5 m ; AB = 2m ; α =0,3rad ; vA = 18km.h ; β = 0,9 rad
1) Calculer les altitudes hA ; hB ; hC ; des points B ; C et D.
C
2) Calculer l’énergie mécanique en A
-1
3) Calculer la vitesse en D en km.h . D B
4) La vitesse initiale est maintenant divisée par deux ;
α
5) Que devient : β
a) L’énergie mécanique du système ?
𝑣
b) La vitesse du système en C et en D ?
O α

Devoir n°17

LP BENAJA Année scolaire 2010 - 2011


Mr BAYALA date :24/11/2010
CHIMIE
A) questions de cours
1) a- qu’est-ce qu’une réaction d’addition ?
b-quel est le produit prépondérant dans l’addition du chlorure d’hydrogène sur le propène et sur le -2 méthylpropène ?
2) trois (3) alcènes isomères donnent par hydrogénation le 2- méthylbutane. Ecrire la formule semi- développée
de cet alcane. En déduire la formule et le nom des trois alcènes considérés
B/ EXERCICE 1
Un composé non cyclique a pour formule C4H8. Il ne présente pas l’isomérie E et Z et comporte une chaine ramifiée
189
1) en considérant la formule brute, dire s’il s’agit d’un alcane ou d’un alcène
2) dans quels cas ce type de composé ne présente pas l’isomérie Z et E ?
3) en déduire les numéros des atomes sur lesquels se trouve la double liaison
4) sachant que la chaîne porte une ramification, y a-t-il plusieurs isomères possibles ?
5) donner la formule semi-développée et nommer ce composé
PHYSIQUE
EXERCICE 1
-1
Un calorimètre de capacité thermique C= 120 J.k contient en équilibre un mélange de m 1= 50g d’eau liquide et m 2=
5g de glace broyée
1) quelle est la température du mélange ?
2) un bloc de plomb de masse m 3= 250g est préalablement porté à la température de 85°c dans une étuve. Il est
introduit rapidement dans le vase du calorimètre. A l’équilibre thermique la température finale est 3°c. calculer la
capacité thermique massique du plomb.
3) On ajoute au glaçon de masse m 4=20g à la température de 0°c.
a) Ecrire l’équation calorimétrique en admettant que le glaçon fond complètement et que la température
d’équilibre du mélange est 0°C . faire le calcul et dire si l’équilibre envisagé est possible ou impossible en
justifiant votre réponse
b) Ecrire l’équation calorimétrique en admettant qu’une partie du glaçon fond et que la température finale
d’équilibre est 0°c. calculer la masse de la glace fondue
-1 -1 -1
Donnée : Ceau= 4,18kj.kg °C ; Lfglace= 335kJ/kg
EXERCICE 2
Dans un calorimètre de capacité thermique négligeable, on introduit 200g d’eau.
La température d’équilibre est de 4°c. On introduit un bloc de cuivre de 300g à -20°c. On agite jusqu’a ce que la
température soit uniforme
1) Quelle est la température finale
2) Monter que, si le cuivre est à la température de -60°c, une partie de l’eau se congèle. Calculer cette masse
d’eau congelée
Données
-1
Ccuivre= 387 J.kg . °c
-1
Chaleur la tente de fusion de la glace : Lf= 335kJ.kg
EXERCICE 3
Un solide est constitué par une bille ponctuelle (M) de masse m=200g accroché en A à l’une des extrémités d’une tige
OA de longueur L=0,80 m et de masse négligeable.
L’autre extrémité O de la tige est attachée à un axe horizontal (∆). On néglige le rayon de la bille. On prendra g=
10N/kg
1) La bille étant dans sa position d’équilibre stable A0. On lui communique une vitesse horizontale Vo. La tige
tourne d’un angle αo autour de O, puis rebrousse chemin.
- Donner l’expression de l’énergie mécanique en au début du mouvement
- Calculer Vo sachant que la tige s’écarte au maximum d’un angle α o= 150°
2) Pour quelle vitesse initiale Vo la bille décrit-elle un cercle complet ?
3) On suppose que Vo=7m/s. dans ces conditions, la bille atteint-elle le point S ? si elle l’atteint, déterminer alors
sa vitesse en ce point. Evaluer également la vitesse de la bille au point C tel que AOC= α=45°

Devoir n°18

C N Dame de kolgnaba Année scolaire 2006 - 2007


Prof : GUIGMA date 27/02/2007(2h)
I-Chimie
1) Un corps A de masse molaire 74g/mol a été obtenu par addition d’eau sur un alcène linéaire présentant deux
isomères B et C. écrire les formules semi développée des trois corps A,B et C et les nommer.
2) La combustion complète de 13,8 d’un hydrocarbure aromatique donne 46,2g de dioxyde et carbone.
a) Déterminer la composition centésimale massique de cet hydrocarbure.
b) Quelle est sa formule moléculaire ? quelle est sa formule semi-développée plane sachant que la molécule
ne contient qu’un seul noyau aromatique ?
3) a) pourquoi dit-on que les alcènes et les alkynes sont des hydrocarbures insaturés ?
b) énoncer la règle d’orientation sur les alcènes non symétriques en prenant l’exemple de l’addition du chlorure
d’hydrogène sur le propène.
c) la préparation du trichloro- éthylène se fait en étapes :
* action du dichlorure sur l’acétylène
* départ du chlorure d’hydrogène
i) Ecrire les équations des réactions qui conduisent au trichloro- éthylène.

190
ii) Quel est le volume de dichore nécessaire pour préparer 50g de trichloro-éthylène si le rendement de
l’opération est de 80 pour 100 ?
Données : M(C)= 12g/mol ; M(O)= 16g/mol
M(M) = 1/mol ; M(Cl)= 35,5g/mol ; volume molaire= 22,4l.
II- Physique
Exercice 1
Pour déterminer la chaleur latente de vaporisation de l’eau, on réalise l’expérience suivante :
Dans un calorimètre contenant initialement 500g d’eau à 20°c, on fait barboter de la vapeur d’eau à 100°c. La vapeur
se condense totalement. Au bout de quelques minutes, on arrête l’ arrivée de la vapeur. La température finale est de
42,2°c.
L’augmentation de masse du calorimètre est égale à 20g, la capacité thermique du calorimètre est égale à 160J/d.
Déterminer la chaleur latente de vaporisation de l’eau.
On donne C eau= 4182J/kg/°C.
Exercice 2
Un générateur absorbe une puissance de 4170W. Quand il débite un courant de 30A.
Sa résistance interne estr= 0,3 Ohm. Calculer :
1) les pertes d’énergie par effet joule
2) la force électromotrice et la différence de potentiel à ses bornes.
3) La puissance utile.
4) Le rendement du générateur.
Exercice 3
Dans le dispositif de la figure ci-dessous, le corps de masse m= 500g glisse sans frottement sur la trajectoire
dessinée. On le lance du point A avec une vitesse VA= 3m/s.
1) Calculer l’énergie mécanique du solide au point A. C
2) Quelle est sa vitesse au fond de la trajectoire en B ? A
3) A quelle hauteur remonte-t-il sur la face BC ? 0,75m
4) Déterminer la position du point d’arrêt D
5) par rapport à B. on donne g= 10N/kg. 0,4m B

Devoir n°19

Lycée Municipal Bambata Année scolaire 2012 - 2013


I-Chimie Prof Mr SORO Mme SAWADOGO O date 21 /01/2013
Exercice 1
1) Donner les noms, dans la nomenclature officielle des composés.
CH3
CH3 –CH –CH = C - CH2 –CH3 CH3 –CH2 –C  C –CH
  CH3
CH3 CH3
2) Donner les formules semi-développées et les noms des produits obtenus au cours des réactions suivantes :
H2SO4
a)Acétylène + H2O  A b) 2- méthylpropene + HCl  B
Pt
CH2= CH- CH3 + H2  D CH3-CH=CH
+ 2 + Cl2 → C

Exercice 2 CH3
Un hydrocarbure A présente les caractéristiques suivantes :
- Il décolore rapidement une solution de dibrome dans le tétrachlorure de carbone (CCl 4)
- Il fixe une mole de dihydrogène en présence du nickel pour donner un hydrocarbure saturé B ;
1) Donner la nature du composé A.
2) Le composé réagit avec le chlorure d’hydrogène pour donne un composé unique C dont le pourcentage en chlore
est de 39,22%.
a) Déterminer les formules brutes des composés C, B, et A en menant un raisonnement logique et clair.
b) Donner les formules développées possibles de A et leur nom en nomenclature officielle.
Données : M(C)= 12g/mol ; M(O)= 16g/mol
M(M) = 1/mol ; M(Cl)= 35,5g/mol
PHYSIQUE
Exercice 1
191
Une bille de petite dimension et de masse M= 200g, est soudée à l’extrémité libre d’une tige rigide de longueur L= 1m,
de masse négligeable. Le pendule ainsi constitué est au point k de l’axe ZZ’. Le pendule est initialement dans sa
position d’équilibre stable, où la tige est confondue avec l’axe ZZ’, la bille se trouvant au point O.
1) On écarte le pendule de cette position d’un angle θ. Exprimer en fonction de m, 1g et θ l’énergie potentielle de
pesanteur du système en prenant somme niveau de référence :
a)Le point O b)Le point K
°
2) Calculer la variation de l’énergie potentielle lors du déplacement de O à M tel que θ= 60 , dans les deux
cas.Dépend-t-elle du niveau de référence ?
3) De cette position où θ= 60°, le pendule est lâché sans vitesse. On considère le niveau de référence en O.Calculer
la vitesse V de la bille lors de son passage par la position d’équilibre stable.
(schéma 1 ; )
Exercice 2
Une piste formée d’une partie rectiligne A B de longueur L= 1m, incliné d’un angle α=45° sur l’horizontale et d’une
partie circulaire BCD de rayon r= 20cm.
Un chariot de masse m= 200g, est abandonné en A sans vitesse initiale.
1) Déterminer l’énergie potentielle de pesanteur du chariot en A, B, C et D. on prendra le point B comme niveau de
référence de l’énergie potentielle.
2) Calculer l’énergie mécanique du chariot en A, B, C et D en supposant les frottements négligeables. Quelle est sa
vitesse en D ?
3) On constate qu’en D le chariot n’a que la moitié de la vitesse précédente.
a- En déduire la perte d’énergie mécanique du chariot.
b- On suppose que cette perte est due à des frottements.
Calculer la valeur de la résultante de ces forces qui s’exercent sur le chariot entre A et D. d
Z D
A
K

O Figure 2

B  
O figre 1

Devoir n°20

Complexe scolaire Sainte Famille Année scolaire 2008 - 2009


A-Chimie Mrs SODRE et SANOU Date : 16 /01 /2009 ( 2H)
Exercice 1
1) La combustion complète de 69g d’un hydrocarbure produit 231g de dioxyde de carbone. La masse molaire de cet
hydrocarbure vaut 92g/mol.
a) Déterminer sa formule brute.
b) Ecrire sa formule semi développée sachant qu’il contient un noyau aromatique, et le
nommer.
2) Lorsqu’un atome d’hydrogène du benzène est remplacé par le groupe méthyle, les substitutions sont orientées
vers les positions ortho et para.
a) Ecrive les équations bilans des réactions du toluène ou du méthylbenzène conduisant aux dérivés mono, di et tri
substitués.
b) Nommer les dérivés obtenus.
c) Par analogie aves benzène, dire comment obtenir expérimentalement le mono nitrotoluène.
d) Quelle masse de trinitrotoluène (T.N.T) peut-on espérer obtenir à partir de 100L de toluène liquide de densité d=
0,866 ? on supposera le rendement de la réaction égal à 100%.
Données : masses molaire atomiques (g/mol) : C=12, N=14 ; O=16 ; H=1

Exercice 2
1) Un alcène A de masse 5,6g fixe 7,1g de chlore.
a) Ecrire l’équation générale de l’action de Cl2 sur un alcène.
b) Déduire la formule brute de A.
c) Ecrire toutes les formules semi développées possibles de A.
2) Pour préciser la formule de A, on soumet A à une déshydrogénation catalytique le transformant en B. B
chauffé à 80°C en présence de sulfate mercurique fixe l’eau pour donner un produit unique possédant un
groupe C=O (appelé groupe carbonyle)
192
a) Déduire la formule semi développée de B.
b) Ecrire la réaction d’hydratation.
3) a) La formule de A est-elle parfaitement définie ? Justifier.
c) Sonner son nom
Données : masses molaires atomiques (g/mol) : C=12 ; Cl=35,5 ; O=16 ; H=1

Exercice 3
On lâche une bille d’acier du haut d’un immeuble et on suppose qu’elle tombe en chute libre.
a) Exprimer la valeur v de la vitesse de la bille en fonction de la hauteur de chute h.
b) On mesure les valeurs vA et vB de la vitesse de la bille lorsqu’elle passe en deux points homologues A et B
(situés au niveau des terrasses) de deux étages consécutifs. On trouve v A=14,3m.s-1 et vB=16,6m.s-1.
Calculer la hauteur H d’un étage de l’immeuble.
3) L’immeuble comporte 12 étages. Quels sont les étages auxquels se situent les points A et B ?
Donnée : g=9,8N/Kg. On prendra l’origine des altitudes au niveau du sol.

Exercice 4
Le record mondial du saut en hauteur est de 2,45m. Il est détenu par un homme de masse 85kg et de taille
1,96m.
1) Quelle est l’énergie minimale que l’athlète doit fournir pour passer au-dessus de la barre à 2,45m ? On
admettra que le centre d’inertie du sauteur se situe à mi-taille et qu’il passe pour un tel saut à 10cm au-dessus
de la barre.
2) Le sauteur arrive devant la barre à une vitesse de valeur v = 21,6km/h. calculer la hauteur maximale qu’il
pourrait théoriquement franchir s’il transformait toute son énergie cinétique en énergie potentielle de
pesanteur (pour un tel saut, on considère que la vitesse au franchissement de la barre est quasi-nulle).
3) Le sauteur arrive, de nouveau, devant la barre avec une vitesse de valeur
v = 21,6km/h ; il prend son appui et franchit la barre à 2,45m, avec une vitesse v
v’ = 0,36km/h.
a- Calculer l’énergie mécanique du sauteur juste avant le saut et au franchissement de la barre.
b- Comparer les valeurs trouvées et conclure.
Données : g = 9,8N/kg

Devoir n°21

Lycée Municipal de Manga Année scolaire 2009 - 2010


A-CHIMIE Prof Mr GANSAORE Date :
Question de cours
1.a) Ecrire les formules semi-développées des isomères du pentane
b) soit A et B les isomères ramifiés.
La monochloration de B conduit à quatre isomères ; celle de A fournit un seul. Identifier A et B puis les nommer.
2) On considère les équations bilans suivantes ;

Polymérisation
A polychlorure de Vinyle

A + H2O  B1 ou B2
E + H2  pent- 2 - ène
D + H2 F
D + 4 H2  G
D a pour formule brute C8H8 (et contient un aromatique)
a) Ecrire les formules semi- développée de A ; B ; B2 ; E ; D ; F et leur nom.
b) On réalise la polynitration de F écrire l’équation bilan de la réaction sachant que le principal produit obtenu a
pour formule brute C8H7O6N3
EXERCICE
La combustion d’un hydrocarbure aromatique A produit uniquement du gaz carbonique et de l’eau ; A étant un
alkylbenzène.
La combustion de 10g de A produit 33,20g de gaz carbonique CO 2.
1. Déterminer le pourcentage en masse de carbone que contient A.
2. Un alkylbenzène a pour formule générale Cn H2n+1- C6 H5 ; déduire la formule brute de A.
3. Ecrire les formules semi-développées correspondantes à cette formule brute.
4. La Mononitration de A ne donne qu’un seul produit C. déterminer complètement A et C.

193
5. B est un isomère de A dont tous les hydrogènes des substituants alkyles n’appartiennent qu’à des groupements
méthyles.
Par chauffage en présence d’un catalyseur B se déshydrogène facilement en E qui se polymerise très rapidement.
a) Donne la formule semi-développée de B et E
b) Ecrire l’équation de la polymérisation de E.
Physique
Exercice N°1
Un calorimètre renferme de l’eau à 18,5°c
La capacité thermique du calorifique et de ses accessoires est C= 1700 J/k
1) On introduit dans l’eau du calorimètre un morceau de glace pris à la température de -17°C. L’augmentation de
masse est 30g.
Quelle est la température finale quand l’équilibre thermique est atteint ?
2) On plonge dans le calorimètre un morceau d’aluminium de masse 200g. Quelle doit être sa température pour que la
température finale du système soit ramenée à 18,5°C.
Chaleur massique de l’eau le = 4200J/kg/°k
Chaleur massique de la glace Cg = 2100J/ kg / °k
-1 -1
Chaleur massique de l’aluminium Ca = 880J . kg .k
Chaleur de fusion de la glace Lf = 3,35 .105 J/ kg
-1 -1
Chaleur massique du cuivre 387 J.kg k
Exercice N°2
Un projectif (P) de masse m 1 = 20g se déplace de la gauche vers la droite à la vitesse V1 = 2m / s sur une droite
horizontale (x ; x’).
Il vient heurter plein fouet une bille B immobile de masse m 2 = 60g suspendue à un fil sans masse (négligeable) de
longueur L= 50cm.

Au cours du choc, le projectile rebondit vers la gauche à la vitesse 𝑉⃗⃗⃗1 tandis que la bille B rebondit vers la droite avec
la vitesse ⃗⃗⃗
𝑉2 .
Le choc est parfaitement élastique
1. Calculer V’1 et V’2 après le choc
2. Jusqu’à quelle hauteur h à partir de la position initiale la bille B va s’élever au cours du mouvement ?
3. En déduire l’angle d’inclinaison θ du pendule de longueur L.

Devoir n°22
Lycée Provincial de Manga Année scolaire 2011 - 2012
Prof Mr TAPSOBA M Date 01 /03/2012
I-CHIMIE (10 points)
A-QUESTIONS DE COURS (4 points)
1. Déterminez le nom des composés aromatiques : (2 points)
N Cl Cl NO2 CH3

Cl Cl NO2

2. Donnez les formules semi – développées des composés suivants : (2 points)


a)1,3,5 – trinitrobenzène ; b)Pentachlorobenzène c)T.N.T d)Trinitrophénol
BEXERCICE (6 points)
Un composé organique B dont les groupe NO2 – sont orientés en position méta uniquement résulte de la trinitration
-1
d’un composé aromatique A. B a pour masse molaire 241 g.mol et pour composition centésimale : % C = 39,83 % ;
%H = 2,904%, %N = 17,42 %.
Sa formule brute étant CxHyOzNt :
1. Déterminez la formule brute de B.
2. Déterminez les formules semi - développées possibles de B et A (deux pour A et deux aussi pour B) puis les
nommez.
194
3. Une mole de A perd une de dihydrogène et transforme en C de formule C8H8.
a. Donnez les formules semi – développée de A et de C puis les nommer.
b. C se polymérise et le polymère obtenu est utilisé pour les emballages, les plaques isolantes. Ecrivez l’équation de la
polymérisation de C puis donnez le nom du polymère obtenu.
I. PHYSIQUE (10 points)
EXERCICE 1 (5 points)
Un pendule est constitué d’une petite boulemétallique de
masse m = 80 g suspendue à un
fil inextensible de masse négligeable et de longueur
l = 1 m. Le fil est accroché en point fixe O et les O A
mouvements du pendule s’effectuent dans le plan vertical.
Le fil du pendule étant initialement vertical, on l’écarte l
de cette position d’un angle m = 45°. Puis, le fil tendu, m
A
on le lâche sans vitesse initiale au point A D
1) Quelle est la transformation d’énergie qui
s’effectue au cours du mouvement ?
B
h

Z= 0 C
2) Au passage du point B où le fil fait avec la verticale un angle  = 30°, la bille possède une vitesse vB.
a. Représentez à ce point les forces appliquées à la bille (les frottements sont négligés).
b. Exprimez vB en fonction de g ;  ; m et l puis calculez vB.
3) Au passage en C, position vertical, la bille possède la vitesse vC.
a. Calculez vC.
b. Exprimez les travaux des forces appliquées à la bille entre A et C.
𝒍
4) Lorsque la bille atteint le point C, le fil rencontre un clou en D tel que OD = . On suppose qu’il y a conservation
𝟐
de l’énergie mécanique, calculez la hauteur h de remontée par rapport à C puis déterminez l’angle maximal α m de
-1
remontée. On donne g = 10 N.kg .
EXERCICE 2 (5 points)
1. On réalise le montage de la figure.
E,r
Pile : E = 6V ; r = 1Ω ;
Electrolyseur : E’1 = 2 V ; r’1 = 1,5Ω
a. Exprimez la puissance (P) fournie par la pile,
ainsi que la puissance (P’) utilisée par l’électrolyseur. E1’,r1’
b. Ecrivez le bilan énergétique et en déduisez la valeur de I et U AB.
A B
2. Un moteur M(E’2 = 3V ; r’2 = 3Ω) est placé en
dérivation entre A et B. I
a. Déterminez les valeurs de I ; I1 ; I2 et UAB.
b. En déduisez les puissances utilisées par chaque
récepteur, ainsi que la puissance fournie par le générateur. I1
Faites le bilan énergétique. A B

I2
M
Devoir n°23

LP BENAJA Année scolaire 2011 - 2012


Mr BAYALA date :28/02/2012 (3h)
PHYSIQUE
EXERCICE 1
On lance un projectile M, de masse m sur une piste dont la trace ABC est représentée dans le plan vertical AB est
horizontale, BC circulaire de rayon R, tangente en B à AB, les frottements ainsi que la résistance de l’air sont
195
négligeables. Le lancement est effectué en faisant agir sur M initialement au repos en A, une force 𝐹 horizontale,
d’intensité F constante sur la longueur AB = I
1) Déterminer la vitesse VC du projectile au point C en fonction de (F, m, R, I, g, 𝛼). Quelle doit être la valeur
minimale de F pour que M atteigne C ?
2) Le projectile quitte la piste en C Déterminer l’expression de la vitesse VD juste avant l’impact au sol

C
α

A B
EXERCICE 2
On étudie le mouvement d’un skieur nautique lors d’un saut tremplin
ère
1 phase : Le skieur de masse 70kg partant sans vitesse initiale du point A est tracté par un canot par l’intermédiaire
d’un câble tendu parallèle au plan d’eau. Après un parcours de 200m le skieur atteint la vitesse de 72km/h au point B.
Le frottement de l’eau est équivalent à une force constamment opposée à la vitesse d’intensité moyenne 2000N.
a) Quelle est l’énergie cinétique du skieur au point B ?
b) Quelle est au cours de cette phase, l’intensité moyenne de la force de traction exercée par le câble sur le
skieur ?
c) Calculer la puissance moyenne du moteur du canot au cours de cette phase, si elle dure 20s.
e
2 phase : Le skieur lâche le câble et aborde un tremplin de longueur BC = 10cm et de hauteur CH = 5m au dessus
du plan d’eau : les frottements moyens le long du tremplin sont équivalents à f = 500N
d) Calculer la vitesse du skieur au point C sommet du tremplin
e
3 phase : Le skieur effectue le saut. On suppose les frottements de l’air négligeables.
e) La vitesse au sommet de la trajectoire du skieur est V = 3M/s. Quelle est la hauteur du point D, sommet de sa
trajectoire ?
2
f) Quelle est la vitesse VE du skieur lorsqu’il reprend contact avec l’eau (g = 10m/s )

D
C

A B H C
CHIMIE
Un hydrocarbure X de masse moléculaire M = 92g/mol contient 91,3% de carbone
1) Déterminer la formule brute de X
2) Démontrer que X n’est ni un alcane, ni un alcène, ni un alcyne
3) Une analyse a montré que X contient un noyau benzénique. Donner la formule semi-développée et le nom de X.
4) Dans un Erlenmeyer (bécher). On place une masse m= 2,3g du composé X, du dibrome et de la poudre de fer.
Une réaction chimique se produit sur le noyau benzénique. On observe un dégagement gazeux qui fait rougir un
papier pH humide et de formation d’un seul produit Y de masse m=4,3g
a) S’agit-il d’une réaction de substitution ou d’addition ? justifier.
b) Calculer la masse molaire de Y, en déduire sa formule brute.
c) Ecrire les formules semi-développées et les noms possibles de Y.
MBr = 80g/mol.

Devoir n°24
Complexe scolaire Sainte Famille Année scolaire 2007 - 2008
A-Physique Mrs Rouamba E et Soudré A date : 04/03/2008(2h)
Exercice n°1
-1
Une grue de chantier soulève un conteneur de béton liquide de masse m=1,0t à la vitesse de v=1,2m.s ,
-1
(g= 9,8N.kg ).

196
1) Calculer la puissance mécanique Pm fournie par la grue.
2) Calculer la puissance utile Pu fournie par le moteur électrique, si le rendement mécanique de la grue est
3) η= 0,72.
4) Le moteur est alimenté par une tension continue U= 380V et l’intensité du courent électrique est I= 48A. calculer :
a) La puissance électrique Pr reçue par le moteur ;
b) La f.c.é.m. et la résistance interne du moteur.
(E ; r) N
P
Exercice n°2 I
Soit le montage ci-contre :
A B
I1
1) Ecrire les expressions des tensions : C
a)UPN b) UAB c)UCD I2 D
2) a) écrire I en fonction de I1 et I2 E’,r’
b) en considérant les relations mathématiques entre U PN et UAB ; entre UPN et UCD, entre I, I1et I2 écrire le système
d’équation permettant de calculer I1 et I2
c) calculer I1 et I2 d) calculer I et UPN
on donne :E=24,3V ; E’= 14,7V , r= 1,5Ω , r’= 1,2Ω
N.B : on vérifiera que UPN≈ UAB≈ UCD
Exercice n°3
Un chariot de masse m= 500g se déplace le long d’une glissière ABCD représentée sur la figure (page suivante). Les
transferts énergétiques consécutifs aux frottements sont considérés comme négligeables. Le tronçon AB fait un angle
α= 30° avec l’horizontale et a pour longueur l1=1,0m, le tronçon BC est horizontal et a pour longueur l 2= 50cm ; le
tronçon CD fait un angle β= 45° avec l’horizontale et a pour longueur l 3=1,0m.
Schéma
D
Le chariot part de A avec une vitesse nulle. l3
1) Calculer sa vitesse en B A l1
2) Calculer sa vitesse en C
l2
3) Calculer la hauteur maximale atteinte par le α β
chariot sur le parcours CD. Quelle est alors
la distance parcourue sur ce tronçon ? B
B
B)Chimie
I-Question de cours
1) Donner les formules semi développées des composés suivante :
a)2, 4,6-trinitro toluène b) Para diméthyl benzène c)(z) -2,3 dichoro pent-2-ème
d)(E) – 2,4- dibromo-4- méthylhex-3- ème
2) Ecrire l’équation bilan de la formation du TNT (2,4,6-trinitrotoluène) à partir du toluène.
II-Exercice
Exercice n°1
Un hydrocarbure A de formule C9H12 renfermé un noyau benzénique. En présence de dibrome et de trichlorure
d’aluminium (catalyseur), le produit A conduit à un produit de substitution B contenant 40,2% de brome en masse.
Montrer que le brome ne se substitue qu’une fois sur A.
Données : MBr= 80g/mol ; MC= 12g/mol ; MH= 1g/mol
Exercice n°2
On désire préparer à partir de benzène une tonne de 1,4 dichorobenzène.
a) Ecrire l’équation bilan de la réaction.
b) Calculer la masse de benzène nécessaire sachant que le rendement de la réaction est 60%.
c) Quel est le sous produit de la réaction ( nom et formule) ?
d) Calculer le volume de ce sous produit dans les conditions normales.

Devoir n°25

Complexe scolaire Sainte Famille Année scolaire 2005 - 2006


A –CHIMIE Mrs Rouamba E et Soudré A date : 10 /02/2007
Question de cours
C2H5 H CH3 –C ≡ C
Ecrire les noms des différents composés
C=C | 197
H CH3 CH – CH2- CH3

CH3
CH3 – CH2 – CH - CH =CH – CH2 –CH3
|
C4H9
Br
H CH3
Cl
H CH3
Cl
Cl H H
H
HH H

H
Br
H

H H
Exercice 4pts H H CH3
Un composé A est constitué de carbone, d’oxygène, d’hydrogène et d’azote. La masse molaire du composé A est de
H

213g/mol. Le pourcentage massique d’azote est de 19,72% et celui d’hydrogène est de 1,4%
1) Sachant que la masse de carbone représente les trois quats de celle d’oxygène. Déterminer la formule brute du
composé A
2) La molécule A renferme un noyau benzénique et des dérivés nitrés. Ecrire toutes les formules Développéeset les
noms du composé A.
B. PHYSIQUE (12pts)
Exercice 1
Une balle en plomb, de m= 10g sort horizontalement d’un pistolet, à la vitesse v .
Elle arrive pratiquement avec la même vitesse sur une cible ou elle s’écrase et fond entièrement.
On considéra que les deux tiers de l’énergie libérée par cet arrêt sert à échauffer le projectile. Sa température passe
alors de θ= 25°C à θ= 380°C
Calculer littéralement et numériquement la vitesse v de la balle sortie du pistolet.
Données
Température de fusion du plomb: θf =327°C
-1° 1
Capacité calorifique massique du plomb solide : C1 =129 J.Kg C
-1 1
Capacité calorifique massique du plomb liquide : C2 = 142 J.kg °C
4 -1
Chaleur latente massique de fusion du plomb : . Lf=2,63 x10 J.kg
Exercice 2
Un générateur ( E =15 ; r =4Ω) alimente un résistor de résistance R= 2,10Ω en série avec une batterie

d’accumulateur à charger de paramètres E =6V et r‘= 0,5Ω
1) Calculer l’intensité I du courant dans le circuit et la tension entre les bornes de chaque appareil.
2) Quelle est la résitance x du résistor à placer en parallèle avec la batterie pour que le courant dans celle-ci soit nul ?
Quel est alors le courant dans le reste du circuit ?
3) Quelle est la résistance Y du résistor à placer en parallèle avec la batterie pour que le courant dans celle-ci soit la
moitié du courant principal
Exercice 3 5,5pts
’ ’
On veut déterminer les caractéristiques E et r d’un moteur. Pour cela, on réalise une expérience préliminaire,
puis on l’utilise normalement.
1) On bloque le moteur et on l’alimente par une tension constante. La tension aux bornes du moteur est alors

2) U1 = 30V et l’intensité du courant qui circule dans ses bobinages est I1= 2A . Calculer la résistance r du moteur ;
3) On alimente le moteur par une tension continue U= 200V et on le laisse tourner. La puissance mécanique qu’il fournit
est alors Pm = 500W. Calculer les valeurs possibles des intensités du courant de fonctionnement du moteur dans ce
cas.

4) En déduire les valeurs possibles de E .

5) Quelle est la valeur plausible d’utilisation pour I et E ? Calculer pour cela , le rendement η du moteur dans chaque
cas.

Devoir n°26

L.M. VENEGRE Année scolaire 2006 - 2007


I-Chimie Prof : GUIGMA date 9/05/2007
Exercice 1(HP)

198
On dissout dans 500ml d’eau 5,5g d’un acide carboxylique dont la chaîne carbonée est saturée. On prélève 25ml de
la solution que l’on dose par une solution de soude concentration C B= 0,2 mol / l. Il faut 15,6 ml de soude pour avoir le
virage de la phénophtaléine.
1) Calculer la concentration molaire volumique CA de l’acide carboxylique.
2) Quelle est sa masse molaire ?
3) En déduire sa brute.
4) Donner les formules semi-développées des isomères acides et les nommer.
Exercice 2
Soit un alcène symétrique A. par hydratation A donne B.
1) Quelle est la fonction chimique de B ?
2) On fait réagir B avec l’acide éthanoïque ; il se forme les corps C et D. le corps C est un composé organique de
masse molaire M= 116g/mol.
a) Quelle est la fonction chimique du corps C ? Déterminer la formule brute de B.
b) En déduire les formules semi- développées des corps A, B et C. Les nommer. Préciser classe de B.
c) Ecrire l’équation-bilan de la réaction entre B et l’acide éthanoïque.
3) Quelle sont les propriétés de cette réaction ?
On donne M(0) = 16g/mol ; M(O)= 12g/mol ; M(H)= 1g/mol ; M(Na)= 23g/ mol.
II- Physique
Exercice 1
Un générateur de force électromotrice E= 15V et de résistance interne r=0,5 ohm, alimente un conducteur ohmique
de résistance R= 2,10Ω monté en série avec une batterie d’accumulateurs à charger de paramètres E’= 6V et r’= 0,5Ω
1) Calculer l’intensité du courant dans le circuit et la tension entre les bornes de chaque appareil.
2) Quelle résistance X d’un conducteur ohmique faut-il placer en dérivation avec la batterie pour que le courant dans
celle-ci soit nul ?
Quelle est la valeur de l’intensité du courant dans le reste du circuit ?
Exercice 2
Une piste a la forme représentée par la figure ci-dessous. Les altitudes des différents points notés par rapport au plan
horizontal passant par le point le plus bas B sont : ZA= 5m ; ZC= 15m ; ZD= 6m et ZE= 10m. On admet que les forces
de frottement sont négligeables.
1) Avec quelle vitesse minimale faut-il lancer en A un solide quasi ponctuel de masse m= 10g pour qu’il puisse
attendre E en suivant la piste ?
2) On communique en A au solide une vitesse deux fois plus importante que la vitesse précédente.
Calculer les valeurs des vitesses en B, C, D et E.

E
A
D

B
Exercice 3
Un générateur de f. é. m E= 120 V et de résistance interne r= 2ohmes alimente un moteur de paramètre E’= 100V et
r’=8Ω.
Le moteur commande une pompe hydraulique. Calculer :
1) L’intensité du courant dans le circuit.
2) La tension aux bornes du moteur
3) L’énergie fournie par la pompe au bout d’une heure de fonctionnement.
4) La masse d’eau remontée en une heure au niveau du sol sachant que le puits a une profondeur de 30m et que les
frottements dissipent 10% de l’énergie fournie.
On prendra g=10N/kg.

Devoir n°27

C N Dame de kolgnaba Année scolaire 2005 - 2006


Chimie Prof : Mr Ouédraogo B Date 11/04/2006
I. Cours
1) On considère les équations bilans suivantes :
A (polymérisation) plychlorure de vinyle

A + H2O  B1 ou B2
E + H2Pent – 2 – ène
199
D + H2 F
D + 4H2 G
D a pour formule brute C8H8 (et contient un noyau aromatique)
a) Ecrire les formules semi-développées de A, B1, B2, E, D et F
b) On réalise la polynitration de F. écrire l’équation bilan de la réaction sachant que le principal produit obtenu a
pour formule brute C8H7O6N
2) Donner les noms des composés suivants
a) H-CHO ; b) CH3- O – C2H5 ;
c) e) CH3
CH3 –CH –COOH d)H-COO-CH3
│ CH3 –CH2 –COO-CH
CH3 CH3
f)
CH3 OH
│ │
CH3 –CH –CH –CH3
II- EXERCICE (HP)
On réalise une solution en dissolvent une masse m=5,5g d’un acide carboxylique dont la chaîne est saturée et que
l’on dilue à 500 ml avec de l’eau distillée. On prélève 50ml de cette solution que l’on dose par une solution de soude
-1
concentration molaire Cb= 0,2mol.l
Il faut verse 31,2 mL de soude pour avoir l’équivalence acide- basique.
1) Quelle est la masse molaire de l’acide carboxylique ?
2) Déterminer sa formule brute.
3) A partir de cette formule brute, donne toutes les formules semi-développées possibles en indiquant le nom et la
fonction chimique.
4) L’acide carboxylique ci-dessus réagit avec l’éthanol. Ecrire l’équation bilan de cette réaction et donner ses
caractéristiques.
Physique
EXERCICE1
Une piste horizontale AB de longueur L= 1,5m se terminer par une portion circulaire BC de centre O, de rayon R = 2m
et d’angle au centre α= 50° (cf. figure)On lance un petit objet (S) de masse m= 100g ; sa vitesse lorsqu’il passe en A
-1
est VA = 5m.s
a) Calculer la longueur de la piste (ABC)
b) Déterminer l’altitude ZC de point C (ZA= 0)
c) Déterminer les caractéristiques du vitesse Vc
d) de l’objet lorsqu’il arrive en C ; on néglige les frottements. C
e) En réalité, on mesure une vitesse V’c = 2,8m.s-1 50
Calculer l’énergie dissipée par les forces de frottement
°
Puis calculer l’intensité f de ces forces de
frottement supposée constante tout au long de la piste (ABC).
1

A B
EXERCICE 2
Sur un chantier un monte charge fonctionne à l’aide d’un moteur électrique ( E’, r’) alimenté par un générateur de
-2
f.é.m. E=72V et de résistance interne r= 5.10 Ω
L’appareil est utilisé pour soulever, à vitesse constante, un conteneur de masse M = 400kg ; d’une hauteur
h = 2m, en 5 secondes.
-1
1) Calculer la puissance la puissance mécanique Pm développée par l’engin pendant cette opération g= 9,8N.kg
2) Pendant toute la manœuvre, l’intensité I du courant débité par le générateur est 25A
En déduire :
a) La f.c.é.m. E’ du moteur
b) Sa résistance interne r’
c) La puissance électrique P consommée par le moteur
d) Le rendement η de la conversion de l’énergie électrique reçue par le moteur en énergie mécanique fournie au
conteneur.

200
e) Le rendement η’de la conversion de l’énergie chimique stockée dans l’accumulateur en énergie mécanique fournie au
conteneur

Devoir n°28

COMPLEXE SCOLAIRE NEWTON DESCARTES


Tél 50 36 54 10 Date :
CHIMIE :(10pts
Exercice 1 (5pt) (modifié)
-; +
1) L’action du sodium sur un alcool R-OH produit (RO Na ) et un dégagement de dihydrogène Ecrire l’équation
de la réaction.
2) L’hydratation complète d’un alcène A en présence de l’acide sulfurique comme catalyseur produit deux
alcools B et C.
L’action du sodium (Na) sur B produit 1,176 litre de dihydrogène. Son action sur C en produit 0,024 litre.
a) Déterminer le nombre de mole de dihydrogène produit dans chaque cas.
b) En déduire le nombre de mole de chacun des deux alcools B et C.
c) Déduire du résultat précédent le nombre de mole de l’alcène A puis les rapports
𝑛(𝐵) 𝑛(𝐶)
et n=nombre de mole
𝑛(𝐴) 𝑛(𝐴)
Lequel des deux alcools est majoritaire
d) La masse pur de l’alcène A utilisée est 4,2g.
Ecrire sa formule semi développée et le nommer
On donne : V (molaire)=24 litre/mole. En g/mol : C=12 ; H=1
Exercice 2
1) Identifier les fonctions chimiques ci-après (HP)

O O O O
II II II II
▬ O▬ ▬OH ▬C▬H ▬C ▬O▬ ▬C▬OH
▬C▬
2) Donner un exemple de formule semi-développée d’une molécule pour chacune de ces fonctions chimique ; puis
les nommer.
PHYSIQUE A 𝑓 𝐹 B
Exercice 1 α
Le solide (S) restant en contact avec le plan horizontal (AB)
se déplace de A vers B. 𝑃⃗
La force de frottement f a une intensité de 1,5N
La force motrice F a une intensité de 3N
L’intensité de poids de (S) est 5N.
1) Rappeler l’expression générale du travail d’une force constante F quand son point d’application passe d’un point A
à un point B lorsque F et AB forment un angle α.
2) On donne AB=4m ; α=30° ; g=10N/Kg
a) Calculer le travail effectué par chacune de ces 3 forces
b) Préciser le travail moteur et le travail résistant.
Exercice 2
A partir d’un point A situé à 1m du sol, on lance une bille de masse 50g suivant la verticale ascendante avec une
vitesse initiale v(A)=4m/s. L’origine des énergies potentielles (Ep=0) est prise au sol.
1) Rappeler la relation liant les énergies cinétique, potentielle et mécanique.
2) On néglige la résistance de l’air, la poussée d’Archimède ; on considère le système isolé et conservatif.
a) Déterminer la valeur de l’énergie mécanique de la bille au point A.
b) En appliquant la conservation de l’énergie mécanique, déterminer l’altitude maximale atteinte par la bille.
c) Avec quelle vitesse retombe-t-elle sur le sol.
On donne : g=10N/Kg

Exercice 3

201
Sur un plan incliné lisse faisant un angle de 30° avec l’horizontale, un objet de masse m = 4kg est abandonné sans
vitesse initiale en un point O.
On prendra g = 10N/kg ; les frottements sont négligeables O
1) Quelle est la valeur de l’énergie
2) mécanique de l’objet au point 0
En appliquant la conservation de l’énergie H =3m
mécanique déterminée sa vitesse au
point I milieu du segment [OB] 30°
B
3) Avec quelle vitesse arrive -t –il au point B ?

Devoir n°29

LYCEE PROVINCIAL DE MANGA ANNEE SCOLAIRE 2007-2008


A-PHYSIQUE Prof : Mr TAPSOBA M Date : 28/02/2008 ( 3H)
Exercice 1
A partir d’un point O , on lance un projectile supposé ponctuel, de masse m= 0,5kg , avec une vitesse
⃗⃗⃗
𝑉0 faisant un angle ∝ = 30° , au-dessus de l’horizontale et de valeur v0 = 10m/s . On néglige la résistance de l’air. Le
projectile décrit une trajectoire qui à la forme d’une parabole de sommet S. On choisit l’origine des altitudes en C.
1) Calculez les coordonnées VOX’ et VOZ du vecteur 𝑉 ⃗O
2) Sachant que la vitesse du projectile en S est Z
⃗ S =𝑉
𝑉 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑍 , quelle est l’altitude de S ? S
3) Calculez la vitesse du projectile au point C d’altitude z = 1m.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉𝑂𝑍
4) Donnez les caractéristiques (intensité,direction)
α
du vecteur vitesse au point I . On prendre g = 9,8N/kg .
Exercice 2 O
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉𝑂𝑋 I X
Un générateur de f.é.m. 120V de résistance interne 2Ω alimente un moteur de résistance interne 8Ω et de f.c.é.m.
100V. Le moteur commande une pompe hydraulique ; calculez :
1) L’intensité du courant dans le circuit.
2) La tension aux bornes du moteur ;
3) L’énergie fournie à la pompe pendant une heure ;
4) La masse d’eau remontée en une heure au niveau du sol en admettant que l’eau du puits se situe à 30m de
profondeur et les frottements mécaniques sont négligés.
On donne g = 1ON /kg
Exercice 3
Deux conducteurs ohmiques de résistance R1 = 470 et R2 = 100Ω , sont caractérisés tous deux par la même
puissance maximale 0,5W
1) Calculez les valeurs maximales de la tension et de l’intensité tolérées pour chacun de ces conducteurs.
2) On place ces deux conducteurs ohmiques en série sous une tension de 12V
a) Calculez l‘intensité du courant qui les traverse ;
b) Calculez les tensions U1 et U2 aux bornes des deux dipôles. Faire un schéma.
c) Calculez les puissances électriques reçues P1 et P2 ces deux dipôles dans ces conditions. Comparez les puissances
calorifiques produites.
3) On place ces deux conducteurs ohmiques en parallèle sous une tension de 6V
a) Calculez les intensités I1 et I2 du courant dans les deux branches. Faites un schéma.
b) Calculez les puissances électriques reçues P1 et P2 par ces deux dipôles dans ces conditions. Comparez les
puissances calorifiques produites.
B- CHIMIE
Question de cours
1) Complétez les schémas réactionnels en donnant leur formule et puis nommez les produits des réactions.
Pd
a) hex – 3 – yne +H2 X
b) but – 1-ène + H2O → 𝑌
Pt
c) but – 2 – ène +H2 Z

202
2) Pourquoi les réactions de substitution sont plus faciles que celle d’addition avec la molécule du benzène ?
3) Le chlore admet deux sortes de réactions avec le benzène . Ecrire les équations – bilan des réactions
expérimentales :
4) Proposez un nom pour les composés suivants :
CH3
C2H5 Cl

NO2 Cl
Br
Exercice
On réalise la mononitration du toluène : C6H5 CH3
1) Ecrivez l’équation bilan de la réaction et la formule semi-développée du composée obtenu sachant que la nitration
s’effectue surtout en position para par rapport du groupe méthyle. (On obtient principalement le paranitrotoluène )
3
2) Le paranitrotoluène est un liquide de masse volumique 1100kg/m
a) Déterminez la quantité de matière totale ( nombre de moles ) de nitrotoluène que l’on peut fabriquer à partir de 100kg
de toluène sachant que le rendement de la nitration est de 90% .
b) En déduisez le volume de paranitrotoluène obtenu sachant qu’en réalité en plus du paranitrotoluène , il se forme 9 %
de métanitrotoluène et 26% d’orthonitrotoluène .

Devoir n°30

Collège Saint Jean de La salle Année Scolaire 2012- 2013


CHIMIE Tél 50 33 38 95 Date : Vend 19 Avril 2013
Exercice 1
L’hydratation d’un alcène CnH2n conduit à un seul composé organique A renfermant 21,6%en masse d’oxygène.
1) Quelle est la formule brute de A ?
2) Donner les formules semi-développées possibles de A.
3) Parmi ces formules semi-développées y a-t-il des carbones trétragonaux asymétriques ? Si Ωoui réécrire la formule
en indiquant par une notation adaptée le carbone tétragonal asymétrique.
4) Représenter les deux énantiomères pour les formules concernées.
5) En réalité, l’alcène de départ ne peut conduire qu’à un seul composé d’hydratation.
a) Quelle est parmi les formules semi-développées citées ci-dessus la formule exacte de A ?
b) En déduire l’alcène de départ.
Exercice 2
3
1) On dissout du sulfate de cuivre CuSO4 solide et sec de masse 3190 mg dans 0,5 dm d’eau
b) Citer les espèces ioniques présentes dans la solution
c) Quelle est la concentration de cette solution ?
2) On verse une grande quantité en excès de la poudre d’aluminium dans cette solution. Y a-t-il eu de réaction ? Si
oui écrire l’équation bilan.
3) Calculer la masse du dépôt métallique obtenu.
4) A la fin de la réaction, on filtre la solution puis on verse une solution d’hydroxyde de potassium dans le filtrat. On
obtient alors un précipité.
a) Comment appelle-t-on ce précipité ?
b) Calculer sa masse.
On donne : M(H)=1 ; M(o)=16 ; M(S)=32 ; M(Cu)=63,5.
PHYSIQUE
Exercice 1
Le montage ci-contre permet de charger une batterie. Pendant la charge, la batterie se comporte comme un
récepteur de f.c.é.m. ; A
E’ = 12V et de résistance interne P C
r’= 0,2Ω.Pour limiter l’intensité du courant
dans la batterie on utilise un conducteur + (E’ ,r)
ohmique de résistance R = 14Ω. E,r R -
On donne : E=18V ; r = 4Ω
N
B D
1) Représenter la tension UCD et indiquer le sens du courant dans les branches.
2) Quelle est la relation entre UPN ; UAB ; UCD ?
3) Déterminer les intensités I ; I1 et I2 du générateur, de la résistance et de la batterie.
203
4) Calculer la durée du fonctionnement si la charge de la batterie est de 10Ah.
Exercice 2
PARTIE A
Sans recopier le texte, répondre par vrai ou faux :
1) La propagation s’accompagne d’un transfert de matière.
2) La propagation s’accompagne d’un transfert d’énergie.
3) La vitesse de propagation dépend de la rigidité du milieu.
4) On appelle retard la durée qui sépare l’émission de deux ondes successives
5) On utilise des ultrasons émis à la fréquence de 40KHz de célérité=340m/s dans les conditions de
l’observation.
a)La distance parcourue pendant une période est 8,5mm.
b) Si la fréquence des ultrasons est divisée par 2, alors leur fréquence de propagation est aussi divisée par 2.
PARTIE B : Propagation le long d’une corde.
Soit une corde de masse m et de longueur l tendue par une masse M suspendue. A l’instant considéré comme origine
des dates, on produit une perturbation de courte durée de la corde au point O.
2
On donne : M=200g ; l=1m ; m=1,2g ; g=9,8m/s
1) De quel type d’onde s’agit-il ? L
2) Calculer la vitesse de célérité de l’onde sur la corde
3) A quelle date la perturbation arrive t-elle au point A ? O
4) Calculer la nouvelle date d’arrivée de l’onde à A si : A
𝑀
a)La masse est remplacée par une masse M’=
4
b) La longueur du fil est divisée par 2.
On rappelle que la célérité d’une perturbation dans
𝑇
une corde est donnée par V=√ ou T est la tension
𝜇
du fil et µ la masse linéique (masse par unité de longueur M

Devoir 31

Lycée Bassy de Ziniaré Année scolaire 2011-2012


Chimie Pr : GYEBRE Aristide Durée :3h
Exercice 1
On réalise la combustion complète d'un volume V de gaz d'un alcane A avec un volume V' de dioxygène tel que V' =
kV, où k est un entier positif. L’alcane contient x carbones.
a. Écrire l’équation-bilan de la combustion.
b. Exprimer le nombre de carbone x en fonction de k.
c. Déduire la formule brute de A pour k = 8.
d) Proposer les formules semi-développées et noms possibles de A.
Exercice 2
3
1. On réalise la combustion complète d’un volume V= 10 cm d’un alcyne A. Le volume de dioxyde de carbone formé
3
est V1 = 50 cm .
1.1. Écrire l’équation bilan générale de la réaction.
1.2. Déterminer la formule brute de A ainsi que le volume de dioxygène utilisé.
1.3. Écrire toutes les formules semi développées de l’alcyne A et les nommer.
1.4. L’hydrogénation catalytique sur le nickel ou le platine de l’un de ces isomères conduit au pentane. Peut-on en
déduire quel est cet alcyne?
1.5. Par hydrogénation catalytique sur le palladium désactivé, A donne un composé B présentant des stéréoisomères.
Déterminer les formules semi-développées de A, B et des stéréo-isomères de B et les nommer.
2. L’hydratation de B donne deux composés C1 et C2 en quantité égale.
2.1. Donner les conditions expérimentales pour réaliser cette réaction.
2.2. Quelles sont les formules semi-développées et les noms de C1 et C2
2.3. En utilisant les formules brutes, écrire l’équation bilan de la réaction.
2.4. La masse de B utilisé est m B = 140 g, calculer alors la masse du produit obtenue sachant que le rendement de la
réaction est de 81%.
2.5. En déduire alors la masse de C1 et de C2 dans le mélange.
NB : Les volumes sont mesurés dans les mêmes conditions de température et de pression.
Données : M(H) = 1 g.mol-1 ; M(C) = 12 g.mol-1 ; M(O) = 16 g.mol-1
Physique
Exercice 1
Un ascenseur de masse m = 600 kg démarre vers le haut et atteint la vitesse
v = 2 m/s après 2 m de montée.
204
1) Calculer, pendant cette première phase du mouvement, l’intensité T 1 de la
force de traction exercée par le câble sur la cabine (T 1 : tension du câble supposée constante).
2) La phase d’accélération terminée, l’ascenseur poursuit sa montée à la vitesse v = 2 m/s pendant 10 s. Quelle est
pendant cette période, la nouvelle valeur T 2 de la tension du câble ?
3) La 3e partie du mouvement est une phase de décélération au cours de laquelle la vitesse s’annule dans les 10
derniers mètres de la montée.
Quelle est la valeur T3 de la tension du câble pendant cette dernière période (T3est supposé constante) ?
4) Calculer, pour chaque phase du mouvement, le travail W ( P) du poids de la cabine et le travail W (T ) de la tension
du câble. Quelle est la variation de l’énergie cinétique de l’ascenseur entre le départ et l’arrivée ? La comparer à la
somme W1 ( P)  W2  P   W  P   W  T   W  T   W T  .
3 1 1 2 2 3 3

Exercice 2
Une piste est constituée par un plan AB, de longueur ℓ=0,80 m, incliné d’un angle α=60° sur l’horizontale et se
raccordant tangentiellement à une surface cylindrique BCD de rayon r=O′B=0,50 m. L’extrémité D de la piste est au
même niveau que B.Un solide supposé ponctuel de masse m=50 g est lâché, sans vitesse initiale, au point A et
glissent sans frottement le long de la piste.
1) Déterminer les expressions littérales des altitudes des points A et B. L’origine des altitudes est choisi en C, position
la plus basse atteinte par le solide.
2) En appliquant le théorème de l’énergie mécanique, calculer la vitesse du solide lors de son passage en B, C et D.
(On donnera les expressions littérales avant toute application numérique)

Devoir n°32

Lycée Mixte de Goughin Année scolaire 2010 - 2011


I) Chimie Prof Mr SIDIBE date :28/04/2011
Exercice 1 :
On forme une solution d’acide chlorhydrique en dissolvant dans de l’eau distillée 29,2g de chlorure d’hydrogène et en
complétant le volume à 250ml
a) Calculer la concentration de cette solution d’acide chlorhydrique.
b) On prélève 50 ml de cette solution dans laquelle on place 6 g de fer. Restera-t-il du fer à la fin de la réaction ?
Si oui quelle est la masse restante.
c) Même questions si dans un même prélèvement de 50 ml on place maintenant 3 g de fer.
Exercice 2 :
a) On prépare une solution de sulfates de cuivre en dissolvant 3,19 g de ce solide pur et
3
anhydre dans 500 cm d’eau. Quelle est la concentration de cette solution ?
b) On verse de la limaille de fer dans cette solution en excès. Que se passe-t-il ? Ecrire l’équation bilan de la
réaction.
c) Calcul la masse du dépôt métallique obtenu.
d) On filtre et on verse ensuite dans le filtrat obtenu, une solution d’hydroxyde de sodium ; on observe la formation
d’un précipité vert. Quel est ce précipité ? Calculer sa masse
PHYSIQUE
Exercice 1 :
1 -2
La célérité d’un signal transversal le long d’une corde est 30 m.s . La durée d’émission est 10 s. Le début de
l’émission est adopté comme origine des dates.
1) Quel la longueur du signal ?
-2
2) Situer les positions respectives du début et de la fin du signal à la date t=3.10 s.
A quelle date un point situé à 3 m de la source est-il atteint par le début du signal ?Est-il abandonné par le signal ?
Exercice 2 :
205
Deux cordes sont liées bout à bout et tendues par une force d’intensité F=20N. La première a une masse linéique de
-1 -1
5 g.m ; la seconde de 20g m
𝐹
La célérité d’un signal transversal le long de chaque corde vaut C=√
𝑈

1) Calculer la célérité le long de chaque corde.


2) Comment doit-on modifier la tension pour que la célérité soit divisée par trois. Calculer la nouvelle valeur de F
le long des deux cordes.
3) Un train d’ondes de fréquence N=50Hz se propage le long des cordes. Calculer la longueur d’onde de l’onde
sur chacune d’elles.

Devoir n°34

Lycée Municipal de Manga Année scolaire 2009 - 2010


Prof Mr GANSAORE date 27 /10/2009
A . CHIMIE
Exercice N°1 (6pts)
Un alcool a chaine saturé A contient 68, 18 % en masse de carbone.
1. Déterminer sa formule brute .
2. Déterminer sa formule semi développée sachant qu’il possède un carbone asymétrique.
3. Représenter les énantiomères de A .
4. A et un de ces isomères proviennent de l’hydratation d’un même alcène B . Déterminer la formule semi-développée et
le nom de B. présente-il la Stéréo-isomérie E/ E ? Justifier .
Exercice N° 2(4pts)
On dispose de 5,95 g d’un alliage d’alliage d’aluminium et de zinc. On constate qu’il faut verser 400 ml d’acide
chlorhydrique de concentration 1 mol /L dans ce mélange pour le faire disparaître totalement
1. Ecrire les équations bilans des réactions qui ont lieu.
2. Déterminer la masse d’aluminium et de zinc contenue dans ce mélange
3. Déterminer la composition centésimale massique du mélange
Physique
Exercice 1(6pts)On dispose d’une table de longueur BC=2m .l’extrémité de la table est surmontée en B d’une partie
curviligne qui est un quart de cercle de rayon r = 1m. un mobile de masse m , supposé ponctuel peut glisser le long
de la partie ABC. Le mouvement a lieu dans un plan vertical et les frottements sont négligés sur la partie curviligne. Le
-1
mobile est lancé en A avec une vitesse VA=2m.s ; verticale et dirigée vers le bas.
1) a) Etablir l’expression de la vitesse VM du mobile en un point M en fonction de VA ; g ;𝜃 ; r.
b) Calculer cette vitesse au point B..
O
2) Les frottements sont assimilés à une A
force⃗⃗⃗⃗𝑓 unique sur BC constante et opposée
au mouvement .le solide arrive au bord de la table en C B C 𝑖
-1
avec une vitesse VC=2m.s ; calculer f. M
Le solide quitte la table en C avec la vitesse Vc 𝑗
comme l’indique la figure. Calculer la vitesse VE
-2
du point d’impact avec le sol. CD=1,5m et g=10ms m=150g
Exercice 2(4pts) D
Un générateur électrochimique de force électro motrice E = 6 V
et de résistance interne r = 2 Ω alimente un moteur de rendement𝛾 = 80 % , de résistance interne r’ ;
de f c. é . m E’ ; le moteur reçoit une puissance électrique Pel = 4,5 W.
1) calculer l’intensité du courant I dans le circuit.
2) Calculer la f. c. é .m E’ et la résistance interne r’ du moteur
3) Déterminer le rendement du circuit.

Devoir n°34
Complexe scolaire Sainte Famille Année scolaire 200- 200
A. Physique Date :

206
I. questions de cours
Répondre (dans l’ordre) par vrai ou faux (sans reprendre les affirmations)
a) Une éclipse du soleil ne peut avoir lieu que pendant la phase de pleine lune.(HP)
b) Dans le verre, la lumière se propage en ligne droite.
c) Dans le miroir, l’image d’une main gauche est une main gauche.
d) L’image d’un objet situé entre le foyer objet et le centre de lentille, proche du foyer object à infini.
e) Deux milieu transparents, d’indices de réfractions n 1et n2 aves n1n2.Le sinus de l’angle d’incidence pour lequel il y
𝑛1
a réflexion totale (pas de réfraction) est
𝑛2
II. Exercices
Exercice 1
A. Dans chacun des cas ci-dessous, comparer les indices de réfraction des milieux en contact.
a) b) c)
n1 n1
n1

n2
n2 n2

B. Un rayon lumineux se propage dans du plexiglas (η=1,5) et sort dans l’air ; on appelle i1 l’angle d’incidence et i2
l’angle de réfraction.
a) Compléter le tableau suivant :
I1 0° 10° 20° 30 40° 50°
I2

Exercice 2
Un moteur à courant continu est alimenté en charge par une tension U=70V ; il est parcourut par un courant électrique
-1
d’intensité I=1,5A. Le rotor tourne à la vitesse de 1200 tr.min .La résistance de l’enroulement est R=50Ω.
Lors d’un essai à vide, la même vitesse de rotation a été obtenue sous une tension UO=25V.L’intensité du courant
était alors Io = 0,70A. On admet que la puissance perdue par frottements sur l’axe est la même dans les deux
situations.
1) Lors de l’essai à vide, calculer :
a) La puissance électrique Pr reçue par le moteur ;
b) La puissance Pjo dissipée par effet joule ;
c) La puissance Pf dissipée par les frottements (on néglige toute autre forme de dissipation).
2) Calculer les quantités correspondantes lors de l’essai en charge, ainsi que la puissance mécanique Pm utilisable.
3) Déterminer le rendement au « régime » étudié
4) Calculer le moment du couple moteur.
B/ Chimie
Exercice 1
Donner les formules semi développées et les noms des composés suivants :
a) C3H6O b) C3H8O c) C3H6O2

Exercice 2
La pile :
+ −
Zn| 𝑧𝑛2+ + 𝑆𝑂42− ‖ 𝐴𝑔 + 𝑁𝑂3 |Ag
10 x 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 2,0 x10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
Débite dans un conducteur ohmique, de résistance R = 50Ω. La résistance de la pile est de 225Ω. . Les potentiels
d’oxydoréduction sont : 𝐸 𝑍𝑛2+/ 𝑍𝑛 = -0,82V ; 𝐸𝐴𝑔+ / 𝐴𝑔 = +0,70V
1) Calculer la f.é.m. initiale de la pile.
2) Ecrire l’équation bilan de sa réaction de fonctionnement.
3) Calculer l’intensité du courant parcourant le circuit au début du fonctionnement.
Calculer ∆m1 à la borne positive de la pille et ∆m 2 à la borne négative de la pile.
𝑀𝐴𝑔 = 108g/mol 𝑀𝐶𝑢 = 63,5g/mol

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