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1
Syllabus CHM 302 : Chimie Quantique
Chapitre I ORIGINES DE LA MECANIQUE
QUANTIQUE
A-Rayonnement du corps noir
B-Effet photoélectrique
C-Caractéristiques du photon
D-L’atome de Bohr
E-L’équation de Schrödinger
F- Interprétation de la fonction d’onde
G- Les opérateurs de la mécanique quantique
H- Les postulats de la mécanique quantique
E- Principe d’incertitude de Heisenberg
2
Chapitre I ORIGINES DE LA MECANIQUE
QUANTIQUE
T2
T1
𝐶
ν( )
𝑇
3
𝐶 𝐶
ν = 𝑇 =>|dν|=|λ2 dλ| (5)
8𝜋
E(λ)dλ= λ4 kTdλ (6)
8𝜋
E(λ) = 𝜆4 kT
Loi de Raleigh Jeans pour le rayonnement
du corps noir
Cette relation est en désaccord avec la courbe d’expérience
ci-haut
λ→0 E( λ)→ ∞ λ→∞ E( λ)→0
𝜑( λ) → O 𝜑( λ) → 0
En 1902, Planck apporte une modification à la loi de Raleigh
jeans et dit que le rayonnement du corps noir varie de manière
discontinue.
En= nhν (7) n=0,1,2 ,…etc.
h=6,6256.10−27 erg.s 1erg= 10−7 J h=6,6256.10−34 J.s
ℎ
ℏ=2𝜋=1,0545. 10−27 erg.s=1,0545. 10−34 J
L’énergie moyenne d’un oscillateur µ̅(ν, T)est égale à
ℎ𝜈
µ̅(ν, T)= ℎ𝜈 (8)
𝑒 𝑘𝑇 −1
8𝜋ν2 ℎ𝜈
E(ν)|dν|= ℎ𝜈 |dν|
𝐶3
𝑒 −1
𝑘𝑇
8𝜋ℎ𝑐 1
E(λ)= ℎ𝑐 (9) loi de Planck pour le
𝜆5
𝑒 𝜆𝑘𝑇 −1
rayonnement du corps noir
4
ℎ𝜈
ℎ𝜈
λ→∞ (ν → 0) 𝑒 𝑘𝑇 → 1 + 𝑘𝑇
8𝜋ν2
=> E(ν)= kT ainsi, la loi de Raleigh jeans est verifiée.
𝐶3
ℎ𝜈 3𝑁𝐾𝑥 2 𝑒 𝑥
On pose x=𝑘𝑇 => Cv= (𝑒 𝑥 −1)2 (13)
5
x→0 ex→1+x => Cv→3𝑁𝑘 la loi de Dulong et Petit est donc
verifiée.
En 1912, Debye montre que la loi d’Einstein doit être corrigée
pour les basses températures.
B-Effet photoélectrique
L’énergie cinétique d’un photoélectron émis est
Ece=hν-We=h(ν-ν0) (14)
We est le travail d’extraction des électrons, hν énergie
incidente E ce
We
C-Caractéristiques du photon
En réalité, un corpuscule de vitesse v et de masse m possède
𝐸
une quantité de mouvement p égale à p=m𝑣=𝑒 2 𝑣 (15)
2 𝑚0 𝑐 2
et une énergie E égale à E=m𝑐 = 𝑣2
1 (16)
(1− 2 )2
𝐶
𝑚𝑐 4 𝑣 2
En introduisant E= m𝑐 => 𝐸 − 2 2
= 𝑚02 𝑐 4
𝑐2
6
𝐸
Or 𝑣 = 𝑐 et 𝑝 = 𝐶 (dans le vide)
𝐸2
𝐸 -𝑝 𝑐 = 𝐸 − 𝐶 2 𝐶 2 =0=𝑚02 𝑐 4
2 2 2 2
Or 𝐶 ≠ 𝑂 => 𝑚0 = 0
Les propriétés du photon sont les suivantes :
ℎ𝜈 ℎ
𝑚0 = 0 , 𝐸 = ℎ𝜈 = 𝑝𝑐 𝑝 = =𝜆 (18)
𝑐
D-L’atome de Bohr
L’absorption ou l’émission d’un photon par un atome se
traduit par un saut d’énergie qui va de 𝐸𝑖 → 𝐸𝑓
1 2𝜋𝑚𝑒 4 𝑍 2 1 1
𝜈= = [ 2 − 2]
𝜆 𝑐ℎ3 𝑛1 𝑛2
2
1 1
= 𝑅𝑍 ( 2 − 2 ) (20)
𝑛1 𝑛2
7
R est la constance de Rydberg, Z le numéro atomique et 𝜈 le
nombre d’onde
2𝜋𝑚𝑒 4
𝑅𝐻 = = 1𝑂9677,581 𝐶𝑚−1
𝑐ℎ3
2𝜋𝜇𝐴 𝑒 4
𝑅𝐴 = ou A est un atome quelconque.
𝑐ℎ3
𝛹 (𝑟⃗, 𝑡) = 𝐴𝑒 𝑖 (𝑘𝑟⃗−𝜔𝑡) 𝑜𝑢
𝛹(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡)
= 𝐴𝑒 𝑖(𝑘𝑥 𝑥+𝑘𝑦 𝑦+𝑘𝑧 𝑧−𝜔𝑡) (23)
𝜕𝛹 𝑖 𝜕𝛹
= −𝑖𝜔𝛹 => 𝜔 = (24)
𝜕𝑡 𝜔 𝜕𝑡
𝜕2 𝛹
= −𝑘𝑥 𝛹
𝜕𝑥2
𝜕2 𝛹 | 2 2 2 𝜕2 𝜕2 𝜕2
= −𝑘𝑦 𝛹 => − (𝑘𝑥 + 𝑘𝑦 + 𝑘𝑧 )𝛹 = [ 2 + 2 + 2 ] 𝛹
𝜕𝑦2 | 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
2 2
𝜕 𝛹 2 2 2 ∇ 𝛹
𝜕𝑦 2
= −𝑘𝑦 𝛹 -𝑘 𝛹 = ∇ 𝛹 => 𝑘 =-
𝛹
(25)
𝑝2
𝐸 =𝑇+𝑉 = + 𝑉 (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡)
2𝑚
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒, 𝑉 (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) = 0
𝑝2 ℏ2 𝑘 2
𝐸= = (26)
2𝑚 2𝑚
𝐸 = ℎ̅𝜔, 𝜔 = 2𝜋𝜈
ℏ𝑖 𝜕𝛹 ℏ2 𝑘 2 ℏ2 𝛻 2𝛹
𝐸= , 𝐸= = (− )
𝛹 𝜕𝑡 2𝑚 2𝑚 𝛹
𝜕𝛹 ℏ2 2
𝑖ℏ =− 𝛻 𝛹 (27)
𝜕𝑡 2𝑚
La relation (27) est l’équation de Schrödinger d’une particule
libre et Ψ(x, y, z, t) est la fonction d’onde de la particule.
𝜕
On associe à l’énergie de la particule l’opérateur 𝐸̂ = 𝑖ℏ
𝜕𝑡
1 𝑖 2 ℏ2 𝛻 2 ℏ2 𝛻 2
(−𝑖ℏ𝛻 )(−𝑖ℏ𝛻 ) = =−
2𝑚 2𝑚 2𝑚
𝐿𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙’𝑜𝑝é𝑟𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑝̂ 𝑠𝑜𝑛𝑡 :
9
𝜕
𝑝̂𝑥 = −𝑖ℏ
𝜕𝑥
|
𝜕
𝑝̂ 𝑝̂𝑦 = −𝑖ℏ (29)
𝜕𝑦
|
𝜕
𝑝̂𝑧 = −𝑖ℏ
𝜕𝑧
𝑆𝑖 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑜𝑢𝑚𝑖𝑠𝑒 à 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠
𝑉(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ≠ 0
𝑝2 ℏ2 𝑘 2
𝐸 = ℏ𝜔 = + 𝑉 (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) = + 𝑉(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡)
2𝑚 2𝑚
𝜕𝛹 ℏ2 2
𝑖ℏ =− 𝛻 𝛹 + 𝑉 (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡)𝛹 (30)
𝜕𝑡 2𝑚
(30) 𝑒𝑠𝑡 𝑙’é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑆𝑐ℎ𝑟ö𝑑𝑖𝑛𝑔𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙 𝑠𝑐𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒
ℏ2 2
𝐻 = (− 𝛻 + 𝑉) 𝑒𝑠𝑡 𝑙’𝑜𝑝é𝑟𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝐻𝑎𝑚𝑖𝑙𝑡𝑜𝑛𝑖𝑒𝑛
2𝑚
𝜕𝛹
𝑖ℏ = 𝐻𝛹 (31)
𝜕𝑡
Les solutions de l’équation sont sous la forme :
𝛹 (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) = 𝜓(𝑥, 𝑦, 𝑧)𝑓(𝑡) (32)
𝜕𝑓
𝑖ℏ𝜓 = 𝐻𝜓𝑓
𝜕𝑡
1 𝑖ℏ 𝜕𝑓 𝐻𝜓
En multipliant par 𝜓𝑓 => 𝑓 = (33)
𝜕𝑡 𝜓
𝑖ℏ 𝜕𝑓 𝑐1 𝑡
Posons 𝑓 𝜕𝑡
= 𝑐1 (34) => 𝑓 = 𝑐0 exp (−𝑖 ℏ
)
10
𝑐1 = 𝐸 = ℏ𝜔 et 𝑉 = 0 => 𝑓 = 𝑐0 exp(−𝑖𝜔𝑡)
𝐻𝜓
= 𝐸 = 𝑐1
𝜓
ℏ2 2
[− 𝛻 + 𝑉 (𝑥, 𝑦, 𝑧)] 𝜓(𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝐸𝜓(𝑥, 𝑦, 𝑧) (35)
2𝑚
L’équation (35) est l’équation de Schrödinger indépendante du
temps et permet de trouver 𝜓(𝑥, 𝑦, 𝑧) qui est la fonction
d’espace de la particule.
F- Interprétation de la fonction d’onde
Les fonctions d’ondes, solutions de l’équation de l’équation de
Schrödinger sont des fonctions complexes et renferment le
nombre 𝑖 ce qui veut dire qu’elles ne sont pas de nature
physique, mais ont plutôt une nature probabiliste. Ce sont des
fonctions d’état qui résument toutes les connaissances sur le
mouvement de la particule.
La probabilité de trouver l’électron dans un volume
élémentaire est :
11
1°) elle a un carré sommable
12
F- Les opérateurs de la mécanique quantique
La mécanique établit les correspondances entre les grandeurs
physiques et les opérateurs.
Un opérateur est une fonction mathématique qui transforme une
autre fonction.
Exemples :
Grandeurs physiques opérateurs
Coordonnées 𝑥, 𝑦, 𝑧 → 𝑥̂, 𝑦̂, 𝑧̂
Quantité de mouvement
→ 𝜕
𝑝𝑥 −𝑖ℏ
𝜕𝑥
→
𝑝𝑦 −𝑖ℏ
𝜕
𝜕𝑦
→
𝑝𝑧 𝜕
−𝑖ℏ
𝜕𝑧
Potentiel 𝑉 → 𝑉̂
𝑖⃗ 𝑗⃗ 𝑘⃗⃗ 𝑦 𝑧 𝑥 𝑧 𝑥 𝑦
𝐿⃗⃗ = 𝑟⃗ ∧ 𝑝⃗ = | 𝑥 𝑦 𝑧 |=𝑖
⃗ | 𝑝𝑦 𝑝𝑧 | − 𝑗
⃗ | 𝑝𝑥 𝑝𝑧 | + 𝑗
⃗ | 𝑝𝑥 𝑝𝑦 |
𝑝𝑥 𝑝𝑦 𝑝𝑧
13
En coordonnées cartésiennes on a :
𝜕 𝜕
𝐿𝑥 = −𝑖ℏ(𝑦 − 𝑧 )
𝜕𝑧 𝜕𝑦
𝜕 𝜕
𝐿𝑥 = −𝑖ℏ(𝑥 −𝑧 )
𝜕𝑧 𝜕𝑥
𝜕 𝜕
𝐿𝑥 = −𝑖ℏ(𝑥 −𝑦 )
𝜕𝑦 𝜕𝑥
En coordonnées sphériques
O
y
𝜑
x
𝜕 𝜕
𝐿𝑥 = −𝑖ℏ (sin 𝜑 + cos 𝜑 cos 𝜃 ) (43)
𝜕𝜃 𝜕𝜑
𝜕 𝜕
𝐿𝑌 = −𝑖ℏ (cos 𝜑 − sin 𝜑 cos 𝜃 ) (44)
𝜕𝜃 𝜕𝜑
𝜕
𝐿𝑧 = −𝑖ℏ (45)
𝜕𝜑
14
𝐿2 = 𝐿2𝑥 + 𝐿2𝑦 + 𝐿2𝑍
2
1 𝜕 𝜕 1 𝜕
𝐿2 = −ℏ2 [ (𝑠𝑖𝑛𝜃 + )] (46)
sin 𝜃 𝜕𝜃 𝜕𝜃 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 𝜕𝜑2
L’opérateur de Laplace en coordonnées sphériques est :
2 2 2
𝜕 2 𝜕 1 𝜕 cos 𝜃 𝜕 1 𝜕
∇2 = 2 + + + + (47)
𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝑟 𝑟 2 𝜕𝜃 2 𝑟 2 𝑠𝑖𝑛 𝜃𝜕𝜃 𝑟 2 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 𝜕𝜑2
𝜕
L’opérateur énergie est donné par 𝐸̂ = 𝑖ℏ 𝜕𝑡
15
L’opérateur 𝑂̂ est linéaire s’il satisfait les deux conditions
suivantes :
𝑂̂(𝑓 + 𝑔) = 𝑂̂𝑓 + 𝑂̂𝑔
𝑂̂𝑐𝑓 = 𝑐𝑂̂𝑓 𝑐 étant une constante
- Hermiticité
𝑂̂ est hermitique si ∫ 𝑓 ∗ 𝑂̂𝑔𝑑𝜏 = ∫ 𝑔𝑂̂∗ 𝑓 ∗ 𝑑𝜏
Les valeurs propres de l’opérateur hemitique sont propres
𝑂̂𝑓 = 𝜔𝑓 → (𝑋𝑓 ∗ )
𝑂̂∗ = 𝜔∗ 𝑓 ∗ → (𝑋𝑓)
𝑓 ∗ 𝑂̂𝑓 = 𝜔𝑓 ∗ 𝑓 = 𝑓 ∗ 𝜔𝑓
𝑓 ∗ 𝑂̂∗ 𝑓 = 𝜔∗ 𝑓𝑓 ∗ = 𝑓𝜔∗ 𝑓 ∗
𝑓𝑓 ∗ = 𝑓 ∗ 𝑓
Si on soustrait membre à membre, on obtient
(𝑓 ∗ 𝑂̂𝑓 − 𝑓𝑂̂∗ 𝑓 ∗ ) = (𝜔 − 𝜔∗ )𝑓𝑓 ∗
Si on intègre l’expression ci-haut,
∫(𝑓 ∗ 𝑂̂𝑓 − 𝑓𝑂̂∗ 𝑓 ∗ )𝑑𝜏 = (𝜔 − 𝜔∗ ) ∫ 𝑓𝑓 ∗ 𝑑𝜏
𝜔 est la valeur propre de l’opérateur hermitique
𝐅𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞
L’orthogonalité des fonctions propres
𝑂̂𝑓𝑖 = 𝜔𝑖 𝑓𝑖 → (𝑋𝑓𝑗∗ )
𝑂̂∗ 𝑓𝑗∗ = 𝜔𝑗 𝑓𝑗∗ → (𝑋𝑓)
On soustrait membre à membre, puis on intègre, on
obtient :
∫(𝑓𝑗∗ 𝑂̂ 𝑓𝑖 − 𝑓𝑖 𝑂̂ ∗ 𝑓𝑗∗ )𝑑𝜏 = (𝜔𝑖 − 𝜔𝑗 ) ∫ 𝑓𝑖 𝑓𝑗∗ 𝑑𝜏 = 0
𝜔𝑖 ≠ 𝜔𝑗 => ∫ 𝑓𝑖 𝑓𝑗∗ 𝑑𝜏 = 0
16
Si deux fonctions 𝑓𝑖 et 𝑓𝑗 sont orthogonales, alors
∫ 𝑓𝑖 𝑓𝑗∗ 𝑑𝜏 = 0
𝜕𝜓 𝜕𝜓 𝜕𝑥
= −𝑖ℏ𝑥 + 𝑖ℏ𝑥 + 𝑖ℏ
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥
[𝑥̂, 𝑝̂𝑥 ]𝜓 = 𝑖ℏ𝜓 => [𝑥̂, 𝑝̂𝑥 ] = 𝑖ℏ
18
Ceci veut dire qu’on ne peut pas déterminer simultanément et
avec précision et la quantité de mouvement de mouvement de
l’objet.
19
Chapitre II SOLUTIONS DE L’EQUATION
SCHRODINGER
-a 0 +a
x
La particule libre se déplaçant suivant une dimension est un
exemple simple de potentiel 𝑣(𝑥, 𝑡) = 0
L’équation de Schrödinger dans ce cas s’écrit.
𝜕Ψ ℏ2 d2 Ψ
𝑖ℏ = 𝐻Ψ = − (1)
𝜕𝑡 2𝑚 dx 2
Posons Ψ(𝑥, 𝑡) = 𝜓(𝑥 )𝑓(𝑡)
𝜕𝑓 (𝑡) ℏ2 d2 𝜓(𝑥 )
𝑖ℏ𝜓(𝑥 ) = 𝐻𝜓(𝑥 )𝑓 (𝑡) = − 𝑓 (𝑡) (2)
𝜕𝑡 2𝑚 dx 2
𝑖 𝜕𝑓 (𝑡) ℏ d2 𝜓(𝑥 )
=− =C (3)
𝑓 𝜕𝑡 2𝑚𝜓(𝑥 ) dx 2
𝜕𝑓 (𝑡)
= −𝑖𝑐𝑑𝑡 => 𝑓 (𝑡) = 𝑘𝑒 −𝑐𝑡 (4)
𝜕𝑡
d2 𝜓(𝑥 ) 2mc𝜓(𝑥 ) 2
2mc
+ = 0 posons k =
dx 2 ℏ ℏ
d2 𝜓(𝑥 ) d2
2
+ k 𝜓 𝑥 = 0 posons 2 = D2
2 ( )
dx dx
20
(𝐷2 + 𝑘 2 )𝜓(𝑥 ) = 0
(𝐷 + 𝑖𝑘)(𝐷 − 𝑖𝑘)𝜓(𝑥 ) = 0
21
Cette intégrale diverge et tend vers±∞ quand x tend vers±∞ à moins
qu’on ne fixe 𝐴 = 0 et c’est le cas de la particule libre lorsque x n’est
pas fini il faut donc borner x.
V(x)=0 si 0≤ 𝑥 ≤ 𝑎
0 a x
ℏ2 𝑑 2
L’opérateur hamiltonien est 𝐻 = 𝑇 + 𝑉 = − 2𝑚 𝑑𝑥 2 + 𝑉(𝑥)
𝜕𝛹 (𝑥,𝑡 )
l’équation de Schrödinger s’écrit 𝑖ℏ = 𝐻𝛹(𝑥, 𝑡)
𝜕𝑡
A l’intérieur de la boite, on a 0 ≤ 𝑥 ≤ 𝑎
ℏ2 𝑑 2 𝜓(𝑥 )
𝐻𝜓(𝑥 ) = − = 𝐸𝜓(𝑥 )
2𝑚 𝑑𝑥 2
𝑑 2 𝜓(𝑥 ) 2𝑚 2
2𝑚𝐸
+ 𝜓 (𝑥 ) = 0 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑘 =
𝑑𝑥 2 ℏ2 ℏ2
𝑑 2 𝜓 (𝑥 )
+ 𝑘 2 𝜓(𝑥 ) = 0 les racines sont±𝑖𝑘
𝑑𝑥 2
22
𝜓(𝑥 ) = 𝐴𝑒 𝑖𝑘𝑥 + 𝐵𝑒 −𝑘𝑥
=> 𝐴 = −𝐵
𝜓(𝑥 ) = 𝐶0 𝑠𝑖𝑛𝑘𝑥
ψ(𝑎) = 0
𝑥=𝑎 | | 𝑠𝑖𝑛𝑘𝑎 = 𝑠𝑖𝑛𝑛𝜋 𝑘𝑎 = 𝑛𝜋 =>
ψ(𝑎) = 𝐶0 𝑠𝑖𝑛𝑘𝑎
𝑛𝜋
𝑘= 𝑛 = ±1, ±2, ±3, … 𝑒𝑡𝑐
𝑎
𝑛𝜋
𝜓𝑛 (𝑥 ) = 𝐶0 𝑠𝑖𝑛 𝑥, 𝐶0 est déterminée par la condition de
𝑎
normalisation
𝑎
∫ 𝜓𝑛∗ (𝑥 ) 𝜓𝑛 (𝑥 )𝑑𝑥 = 1
0
𝑎 𝑎
2
𝑛𝜋 2
1 2𝑛𝜋
𝐶0 ∫ 𝑠𝑖𝑛 𝑥𝑑𝑥 = 𝐶0 ∫ (1 − 𝑐𝑜𝑠 𝑥)𝑑𝑥 = 1
0 𝑎 0 2 𝑎
𝑎 2
𝐶02 = 1 => 𝐶0 = ±√
2 𝑎
2 𝑛𝜋
𝜓𝑛 (𝑥 ) = √ 𝑠𝑖𝑛 𝑥
𝑎 𝑎
2 2𝑚𝐸 𝑛2 𝜋2 𝑛 2 𝜋 2 ℏ2 𝑛2 ℎ 2
Ainsi 𝑘 = = => 𝐸𝑛 = = 8𝑚𝑎2
ℏ2 𝑎2 2𝑚𝑎2
23
ℎ2 (𝑛22 − 𝑛12 )
𝑛1 → 𝑛2, ∆𝐸𝑛1 →𝑛2 =
8𝑚𝑎2
Si la particule est lourde, ie m est grand et a grand (𝑚 →
∞, 𝑎 → ∞) les niveaux d’énergies sont tracés.
𝟗𝒉𝟐
𝟑
𝟖𝒎𝒂𝟐
𝟒𝒉𝟐
𝟐
𝟖𝒎𝒂𝟐
𝒉𝟐
𝟏
𝟖𝒎𝒂𝟐
0 𝑎 𝑥 0 𝑎 𝑥
24
Autres propriétés de la particule dans la boite.
Pour une boite unidimensionnelle, la quantité de mouvement
est :
𝑑 𝜋𝑥
𝑝𝑥 = −ℏ , 𝑛=1 𝜓1 (𝑥 ) = 𝐴𝑠𝑖𝑛
𝑑𝑥 𝑎
𝑑 𝜋𝑥 𝜋 𝜋𝑥
𝑝𝑥 𝜓1 (𝑥 ) = −ℏ (𝐴𝑠𝑖𝑛 ) = −ℏ𝐴 𝑐𝑜𝑠
𝑑𝑥 𝑎 𝑎 𝑎
𝑝𝑥 𝜓1 (𝑥 ) 𝜋 𝜋𝑥
= −ℏ𝐴 𝑐𝑜𝑡𝑔
𝜓1 𝑎 𝑎
La mesure de 𝑝𝑥 à différents endroits de 𝑥 ne donne pas la
même valeur à 𝑝𝑥 donc 𝜓1 (𝑥 ) n’est pas fonction de propre 𝑝𝑥
𝑝𝜓1
Si = 𝑐𝑡𝑒, 𝜓1 est fonction propre 𝑝𝑥 notée 〈𝑝𝑥 〉 est égale
𝜓1
𝑎
∫0 𝜓1∗ 𝑝̂𝑥 𝜓1 𝑑𝑥 2 𝑎
à: 〈𝑝𝑥 〉 = 𝑎 ; 𝜓1∗ = 𝜓1 ; 𝐴 = √𝑎 ; ∫0 𝜓1∗ 𝜓1 𝑑𝑥 = 1
∫0 𝜓1∗ 𝜓1 𝑑𝑥
on développe et on obtient :
2 𝑎 𝜋𝑥 ℏ𝜋 𝜋𝑥
[ ∫ 𝑠𝑖𝑛 (−𝑖 ) 𝑐𝑜𝑠 𝑑𝑥 ] = 0
𝑎 0 𝑎 𝑎 𝑎
〈𝑝𝑥 〉 = 0
2 2 2 2
ℏ 𝑑 𝜋𝑥 ℏ 𝜋 𝜋𝑥
𝑝𝑥2 𝜓1 = − (𝐴𝑠𝑖𝑛 ) = 𝐴𝑠𝑖𝑛
2𝑚 𝑑𝑥 2 𝑎 𝑎2 𝑎
ℏ2 𝜋 2
𝑝𝑥2 = = 2𝑚𝐸1 ; 𝜓1 est fonction propre de 𝑝𝑥2
𝑎2
25
+√2𝑚𝐸1
〈𝑝𝑥 〉 = { => ∆𝑝𝑥 = 2√2𝑚𝐸1
−√2𝑚𝐸1
𝜓→𝜓(x, y, z)
c
ab y
x ℏ2 2
− ∇ 𝜓(𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝐸𝜓(𝑥, 𝑦, 𝑧)
2𝑚
2𝑚𝐸
−∇2 𝜓(𝑥, 𝑦, 𝑧) = ℏ2 𝜓(𝑥, 𝑦, 𝑧)
1
En multipliant par 𝑋𝑌𝑍 on obtient
1 𝑑2 𝑋 1 𝑑2 𝑌 1 𝑑2 𝑍 2𝑚𝐸
+ + = − (𝐶 )
𝑋 𝑑𝑥 2 𝑌 𝑑𝑦 2 𝑍 𝑑𝑧 2 ℏ2
Chaque opérateur est relié à une constante qui est une
composante de l’énergie.
1 𝑑2𝑋 2𝑚𝐸𝑥
=− 2 (𝐷)
𝑋 𝑑𝑥 2 ℏ
2 2𝑚𝐸𝑦
1𝑑 𝑌
= − (𝐸)
𝑌 𝑑𝑦 2 ℏ2
1 𝑑2𝑍 2𝑚𝐸𝑧
{ 𝑍 𝑑𝑥 2 = − ℏ2 (𝐹)
27
1⁄ 1⁄ 1⁄
2 2 2 2 2 2 𝑛𝑥 𝜋𝑥 𝑛𝑦 𝜋𝑦 𝑛𝑧 𝜋𝑧
=( ) ( ) ( ) 𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛
𝑎 𝑏 𝑐 𝑎 𝑎 𝑐
1⁄
8 2 𝑛𝑥 𝜋𝑥 𝑛𝑦 𝜋𝑦 𝑛𝑧 𝜋𝑧
=( ) 𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛
𝑎𝑏𝑐 𝑎 𝑎 𝑐
𝑜𝑟 𝑎𝑏𝑐 = 𝑉 =>
8 1⁄ 𝑛𝑥 𝜋𝑥 𝑛𝑦 𝜋𝑦 𝑛𝑧 𝜋𝑧
𝜓(𝑥, 𝑦, 𝑧) = ( ) 2 𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛
𝑎𝑏𝑐 𝑎 𝑎 𝑐
L’énergie totale est :
2
ℎ2 𝑛𝑥2 𝑛𝑦 𝑛𝑧2
𝐸𝑇 = 𝐸𝑥 + 𝐸𝑦 + 𝐸𝑧 = 8𝑚 (𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2 )
ℎ2
Dans le cas du cube, 𝑎 = 𝑏 = 𝑐, 𝐸𝑇 = 8𝑚𝑎2 (𝑛𝑥2 + 𝑛𝑦2 + 𝑛𝑧2 )
𝑛𝑥 , 𝑛𝑦 , 𝑛𝑧 = 1,2,3, … , 𝑒𝑡𝑐
3ℎ2
𝐸𝑇 (1,1,1) =
8𝑚𝑎2
𝑛𝑥 , 𝑛𝑦 , 𝑛𝑧 ne peuvent pas prendre des valeurs 0 sinon la
fonction d’onde sera nulle. L’état suivant est obtenu si l’une
des valeurs 𝑛𝑥 , 𝑛𝑦 , 𝑛𝑧 est égale à 2 on a donc :
3ℎ2
𝐸𝑇 (2,1,1) = 𝐸𝑇 (1,2,1) = 𝐸𝑇 (1,1,2) = 4𝑚𝑎2
𝐴 𝐵
𝑙 𝑙 𝑙 3𝑙
29
Dans la situation A, dans chacun des 2 puits, seul le 1er niveau
est occupé. L’énergie d’un électron est :
𝑛2 ℎ 2 ℎ2 ℎ2
𝑒 = 8𝑚𝑙2 avec 𝑛 = 1, 𝑒 = 8𝑚𝑙2 => 𝐸𝑇𝐴 = 4𝑒 = 2𝑚𝑙2
31
Tous les groupements qui comportent des électrons 𝜋,
absorbent du fait des transitons de ces électrons 𝜋 de la
lumière dans le visible et dans l’uv proche. Ces molécules sont
appelées des chromophores.
D) Potentiels discontinus
Effet tunnel
𝑈
𝐸
𝐼 𝐼𝐼
0 L 𝑥
32
Région I
Equation de schrodinger indépendante du temps :
ℏ2 𝑑 2 𝜓(𝑥 )
− = 𝐸𝜓(𝑥 )
2𝑚 𝑑𝑥 2
𝑑 2 𝜓(𝑥 ) 2𝑚𝐸
+ 2 𝜓(𝑥 ) = 0
𝑑𝑥 2 ℏ
Région II
ℏ2 𝑑 2 𝜓(𝑥 )
− + 𝑈𝜓(𝑥 ) = 𝐸𝜓(𝑥 )
2𝑚 𝑑𝑥 2
𝑑 2 𝜓(𝑥 ) 2𝑚
− 2 (𝑈 − 𝐸 )𝜓(𝑥 ) = 0
𝑑𝑥 2 ℏ
𝑑 2 𝜓(𝑥 )
2
+ 𝑘22 𝜓(𝑥 ) = 0 (𝐼𝐼)
𝑑𝑥
Les racines de l’équation (I) sont±𝑖𝑘1 et celles de l’équation
(II) sont±𝑘2
𝜓𝐼 (𝑥 ) = 𝐴𝑒 𝑖𝑘1 𝑥 + 𝐵𝑒 −𝑖𝑘1 𝑥 et 𝜓𝐼𝐼 (𝑥 ) = 𝐶𝑒 𝑘2 𝑥 + 𝐷𝑒 −𝑘2 𝑥
Ces fonctions doivent être finies et continues de même que
leurs dérivées 1ère et 2nde. On détermine les paramètres A, B, C
et D à partir des conditions limites.
𝑠𝑖 𝑥 → ∞ 𝜓𝐼𝐼 (𝑥 ) → ∞𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝐶 = 0
=> 𝜓𝐼𝐼 (𝑥 ) = 𝐷𝑒 −𝑘2 𝑥
33
𝑠𝑖 𝑥 = 0 𝜓𝐼 𝑒𝑡 𝜓𝐼𝐼 sont reliées de telle manière qu’elles
soient continues et il en sera de même pour leurs dérivés
𝐷(𝑒 −𝑘2 𝑥 )𝑥=0 = 𝐴(𝑒 𝑖𝑘1 𝑥 )𝑥=0 + 𝐵(𝑒 −𝑖𝑘1 𝑥 )𝑥=0
=> 𝐷 = 𝐴 + 𝐵 (𝐼𝐼𝐼)
𝑑𝜓𝐼𝐼 (𝑥 )
= −𝑘2 𝐷𝑒 −𝑘2 𝑥
𝑑𝑥
𝑑𝜓𝐼 (𝑥 )
= 𝑖𝑘1 𝐴𝑒 𝑖𝑘1 𝑥 − 𝑖𝑘1 𝐵𝑒 −𝑖𝑘1 𝑥
𝑑𝑥
La continuité est vérifiée si
−𝑘2 𝐷(𝑒 −𝑘2 𝑥 )𝑥=0 = 𝑖𝑘1 𝐴(𝑒 𝑖𝑘1 𝑥 )𝑥=0 − 𝑖𝑘1 𝐵(𝑒 −𝑖𝑘1 𝑥 )𝑥=0
𝑖𝑘2
En fixant 𝑥 = 0, on obtient 𝐷 =𝐴−𝐵 (𝐼𝑉)
𝑘1
𝐷 𝑖𝑘2
En additionnant (III) et (IV), on a 𝐴 = (1 + )
2 𝑘1
𝐷 𝑖𝑘2
Si on soustrait (III) et (IV), 𝐵 = 2 (1 − )
𝑘1
34
𝜓𝑥 est réelle si D est réel, on calcul D en appliquant la
condition de normalisation. Celle-ci n’est pas applicable
lorsque−∞ ≤ 𝑥 ≤ +∞
La probabilité de trouver l’électron dans la région 𝑥 > 0 est :
𝑃(𝑥, 𝑡) = 𝜓 ∗ (𝑥, 𝑡)𝜓(𝑥, 𝑡) = 𝐷∗ 𝐷𝑒 −𝑘2 𝑥
2𝑚
𝑘2 = [ (𝑈 − 𝐸)]
ℏ2
Si la différence 𝑈 − 𝐸 augmente, la probabilité de trouver
l’électron dans la région 𝑥 > 0 diminue rapidement ; de même
si x augmente, la probabilité diminue rapidement mais cette
probabilité n’est jamais nulle.
Par définition, la probabilité de pénétration de la barrière de
potentiel est donnée par :
𝐿 𝐿
1 (𝐿𝑒 ⁄𝐷 − 𝑒 − ⁄𝐷 )2
𝑃= 𝑜𝑢 𝐺 =
1+𝐺 𝜓𝜀(1 − 𝜀)
ℏ 𝐸
𝐷= 𝑒𝑡 𝜀 =
[2𝑚(𝑈 − 𝐸)]1⁄2 𝑈
𝐿
Quand la barrière est élevée ie 𝐷 ≫ 1 alors
𝐿 −𝐿⁄𝐷
1 𝐿
𝑒 ⁄𝐷 ≫𝑒 => 𝑃 ≈ = 4𝜀(1 − 𝜀)𝑒 −2 ⁄𝐷
𝐺
On voit que P dépend exponentiellement de la racine carrée de
la masse de la particule et de la longueur de la barrière de
𝒓𝒆𝒇𝒍é𝒄𝒉𝒊
35
𝑬 𝑹
𝑼
potentiel.
𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛
𝑅+𝑇 =1
𝐸<𝑈
𝐸
𝑈
𝐼𝐼
𝐼
𝑥′ 𝑥
36
𝑹 𝝍(𝒙)
(𝑰) (𝑰𝑰)
𝒊𝒏𝒄
37
𝑘2
𝐵 𝑖𝑘1 + 𝑘2 𝑖𝑘1 (1 + )
𝑖𝑘1
= =
𝐴 𝑖𝑘1 − 𝑘2 𝑖𝑘 (1 − 𝑘2 )
1 𝑖𝑘1
𝑖𝑘1 + 𝑘2 𝑖𝑘1 + 𝑘2
𝐴+𝐵 =𝐷 =𝐴+𝐴 = 𝐴 (1 + )
𝑖𝑘1 − 𝑘2 𝑖𝑘1 − 𝑘2
2𝑖𝑘1 𝐷 2𝑖𝑘1
= 𝐴 => =
𝑖𝑘1 − 𝑘2 𝐴 𝑖𝑘1 − 𝑘2
Expression de la densité courant 𝐽
∗
ℏ 𝑑𝜓 𝑑𝜓
𝐽= [𝜓 ∗ −𝜓 ]
2𝑚 𝑑𝑥 𝑑𝑥
∗
ℏ ∗ 𝑑𝜓𝑖𝑛𝑐 𝑑𝜓𝑖𝑛𝑐
𝐽𝑖𝑛𝑐 = [𝜓 − 𝜓𝑖𝑛𝑐 ]
2𝑚 𝑖𝑛𝑐 𝑑𝑥 𝑑𝑥
ℏ ℏ
𝐽𝑖𝑛𝑐 = [𝑖𝑘1 𝐴2 − (−𝑖𝑘1 𝐴2 )] = 𝑘1 𝐴2
2𝑖𝑚 𝑚
En procédant de la même façon on trouve :
ℏ
𝐽𝑟𝑒𝑓 = 𝑘1 𝐵2 𝑒𝑡 𝐽𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠 = 0
𝑚
Ainsi les coefficients de transmission et de réflexion sont
donnés par :
𝐽𝑟𝑒𝑓 𝐵2 𝐵 2
𝑅=| | = | 2 | = |( )|
𝐽𝑖𝑛𝑐 𝐴 𝐴
2
2
𝑖𝑘1 + 𝑘2 (𝑖𝑘1 + 𝑘2 )(−𝑖𝑘1 + 𝑘2 )
𝑅=| | = (√ )
𝑖𝑘1 − 𝑘2 (𝑖𝑘1 − 𝑘2 )(−𝑖𝑘1 − 𝑘2 )
−𝑖 2 𝑘12 + 𝑘22
𝑅= 2 2 2 =1
−𝑖 𝑘1 + 𝑘2
𝐽𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠 0
𝑇=| |= =0
𝐽𝑖𝑛𝑐 𝐽𝑖𝑛𝑐
38
𝑅+𝑇 =1
θ
𝟎
𝑥 = 𝑟𝜃 => 𝑑𝑥 2 = 𝑟 2 𝑑𝜃 2
L’électron de masse 𝑚 est astreint à rester sur le cercle de
rayon 𝑟
𝑉𝑟 (𝜃) = 0 sur le cercle et infini partout ailleurs (à
l’intérieur ou à l’extérieur du cercle).
𝑥 est un point d’abscisse donné sur le cercle par rapport à
l’origine 0.θ est l’angle formé par le rayon vecteur.
L’espace parcouru sur le cercle est
𝑥 = 𝑟𝜃 => 𝑑𝑥 2 = 𝑟 2 𝑑𝜃 2
Equation de Schrödinger :
𝑑2 𝜓 2𝑚𝐸
𝑟 2 𝑑𝜃 2 + ℏ2
𝜓=0 (𝐼)
𝑑 2 𝜓 2𝑚𝑟 2 𝐸 𝑑2𝜓 2
+ 𝜓 = 0 => + 𝑘 𝜓=0 (𝐼𝐼 )
𝑑𝜃 2 ℏ2 𝑑𝜃 2
Ici 𝐼 = 𝑚𝑟 2 est le moment d’inertie du système
2 2𝑚𝑟 2 𝐸 2𝐼𝐸
On pose 𝑘 = = (𝐼𝐼𝐼)
ℏ2 ℏ2
39
Les solutions générales de l’équation (II) sont sous la
forme 𝜓(𝑥 ) = 𝐶1 𝑐𝑜𝑠2𝑘𝜃 + 𝐶2 𝑠𝑖𝑛2𝑘𝜃
La fonction reprend la même valeur lorsque l’électron
repasse au même point.
𝜓(𝜃 = 2𝜋) = 𝜓(𝜃 = 0)
=> 𝐶1 𝑐𝑜𝑠2𝜋𝑘 + 𝐶2 𝑠𝑖𝑛2𝜋𝑘 = 𝐶1 (𝐼𝑉)
40
𝑛 ≠ 0 car si 𝑛 = 0 𝜓2 = 0 𝑒𝑡 𝐸 = 0 seule la solution en
cosinus est valable.
Si 𝑛 = 1,2,3, … , 𝑒𝑡𝑐 il y a deux fonctions auxquelles
correspond la même énergie. Ces 2 fonctions sont dites
dégénérées.
Normalisons 𝜓1 = 𝐶1 𝑐𝑜𝑠𝑛𝜃
2𝜋
∫ 𝐶12 𝑐𝑜𝑠 2 𝑛𝜃𝑑𝜃 = 1
0
𝑑𝛩
Posons 𝛩 = 𝑛𝜃 => 𝑑𝛩 = 𝑛𝑑𝜃 => 𝑑𝜃 = 𝑛≠0
𝑛
𝜃 = 0 → 𝛩 = 0 𝑒𝑡 𝜃 = 2𝜋 → 𝛩 = 2𝑛𝜋
2𝑛𝜋 2 2 2𝑛𝜋
𝐶1 𝐶 1 1 1
∫ 𝑐𝑜𝑠 2 𝛩𝑑𝛩 <=> [ 𝛩 + 𝑠𝑖𝑛2𝛩] =1
0 𝑛 𝑛 2 4 0
1 1
=> 𝐶1 = 𝑒𝑡 𝜓1 = 𝑐𝑜𝑠𝑛𝜃 (𝑉𝐼𝐼 )
√𝜋 √𝜋
𝜓2 = 𝐶2 𝑠𝑖𝑛𝑛𝜃 la normalisation de 𝜓2 donne :
2𝜋 2 2𝑛𝜋
2
𝐶 1 1 1
∫ 𝐶2 𝑠𝑖𝑛2 𝑛𝜃𝑑𝜃 = 1 => [ 𝛩 − 𝑠𝑖𝑛2𝛩] =1
0 𝑛 2 4 0
1 1
=> 𝐶2 = 𝑒𝑡 𝜓2 = 𝑠𝑖𝑛𝑛𝜃 (𝑉𝐼𝐼𝐼 )
√𝜋 √𝜋
2𝜋
𝑛 = 0 𝜓0 = 𝐶0 => ∫ 𝜓02 𝑑𝜃 = 1
0
2𝜋
𝐶02 ∫ 𝑑𝜃 = 𝐶02 [𝜃]2𝜋
0 =1
0
1 1
=> 𝐶0 = 𝑒𝑡 𝜓0 = (𝐼𝑋)
√𝜋 √𝜋
41
𝑬𝒏
𝟏
𝝍𝟎 =
𝒏=𝟎 𝑬𝟎 = 𝟎 √𝝅
42
Le cas étudié ici décrit les coordonnées de l’électron sur le
cercle. C’est le cas des particules des circulènes.
Exemple : cas de la molécule de benzène
𝑬𝟐 𝝍𝟑,𝟏 𝝍𝟑,𝟐
𝑬𝟑
𝝍𝟐,𝟏 𝝍𝟐,𝟐
𝑬𝟏 𝝍𝟏,𝟏 𝝍𝟐,𝟏
𝑬𝟎 𝝍𝟎
43
𝑒1 𝑒2 𝑒3 𝑒4
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝜓𝑛 (𝑥 ) = ∑ 𝐶𝑗 𝜓𝑗 (𝑥 ) = 𝐶1 𝜓1 (𝑥 ) + ⋯ + 𝐶𝑛 𝜓𝑛 (𝑥 )
𝑗=1
𝐻𝜓𝑛 (𝑥 ) = 𝐸𝑇 𝜓𝑛 (𝑥 )
𝑛
𝐸𝑇 = 〈𝐻〉 = ∑ 𝐸𝑗 𝑃𝑗 = 𝐸1 𝑃1 + ⋯ + 𝐸𝑛 𝑃𝑛
𝑗=1
2
𝑃𝑗 = 𝐶𝑗∗ 𝐶𝑗 𝑠𝑖 𝐶𝑗 est réel alors 𝑃𝑗 = |𝐶𝑗 |
𝑛
𝑗 2 ℏ2 𝜋 2 𝑗 2 ℏ2 𝜋 2 ∗
𝐸𝑗 = => 𝐸𝑇 = ∑ |𝐶 𝐶 |
2𝑚𝑎2 2𝑚𝑎 2 𝑗 𝑗
𝑗=1
𝑛 𝑛
2
∑ 𝑃𝑗 = ∑ 𝐶𝑗∗ 𝐶𝑗 = 1 𝑠𝑖 𝑗 𝑒𝑠𝑡 𝑟é𝑒𝑙 ∑ 𝑃𝑗 = ∑|𝐶𝑗 | = 1
𝑗=1 𝑗=1
44
Exemple :
𝑖 2 𝜋𝑥 1 3𝜋𝑥 1 2 4𝜋𝑥
𝜓𝑛 (𝑥 ) = √ 𝑠𝑖𝑛 + √ 𝑠𝑖𝑛 − √ 𝑠𝑖𝑛
2 𝑎 𝑎 𝑎 𝑎 2 𝑎 𝑎
1) Identifier 𝜓1 (𝑥 ), 𝜓3 (𝑥 ), 𝜓4 (𝑥 ), 𝐶1 , 𝐶3 , 𝐶4 , 𝑃1 , 𝑃3 , 𝑃4
2) Vérifier que 𝑃1 + 𝑃3 +𝑃4 = 1
3) Calculer 𝐸𝑇 = 𝐸1 𝑃1 + 𝐸3 𝑃3 + 𝐸4 𝑃4
A● ●B
Le problème de 2 particules A et B dont l’interaction
mutuelle ne dépend que de la distance qui les sépare
peut se ramener à celui de l’oscillateur harmonique à
une dimension.
Soit µ la masse réduite du système ; l’énergie
1
potentielle dans le cas unidimensionnel est 𝑉 = 2 𝑘𝑥 2
Dans ce cas, le potentiel est indépendant du temps et
l’équation de Schrödinger 𝐻𝜓 = 𝐸𝜓 prend la forme
−ℏ2 𝑑2 𝑘𝑥 2
suivante : 𝐻 = +
2µ 𝑑𝑥 2 2
2 2 ( )
−ℏ 𝑑 𝜓 𝑥 𝑘𝑥 2
+ 𝜓(𝑥 ) = 𝐸𝜓(𝑥 )
2µ 𝑑𝑥 2 2
𝑑 2 𝜓 2µ 𝑘𝑥 2
+ (𝐸 − ) 𝜓(𝑥 ) = 0
𝑑𝑥 2 ℏ2 2
2µ𝐸 𝑘µ
Posons λ= et 𝛼 2 =
ℏ2 ℏ2
𝑑2𝜓
2
+ (𝜆 − 𝛼 2 𝑥 2 )𝜓(𝑥 ) = 0
𝑑𝑥
45
Les solutions de l’équation différentielle sont de la
2
forme 𝜓𝑣 (𝑥 ) = 𝑁𝑣 𝑒 𝜉 ⁄2 𝐻𝑣 (𝜉 ) ou 𝜉 = √𝑎𝑥
𝑁𝑣 est coefficient de normalisation et 𝐻𝑣 (𝜉 ) le
polynôme de Hermite.
Les solutions de l’équation différentielle dépend de v
qui est le nombre quantique de vibration qui définit les
niveaux d’énergie possible de l’oscillateur
harmonique. Ces niveaux d’énergie sont donnés par la
relation :
1
𝐸𝑣 = (𝑣 + ) ℎ𝜈
2
1 𝑘
ν : Fréquence de vibration fondamentale 𝜈 = 2𝜋 √µ
𝑘 : Constance de force
µ : Masse réduite
𝑘 1
𝜔 = 2𝜋𝜈 = √µ => 𝐸𝑣 = (𝑣 + 2) ℎ𝜈
𝟕ℏ𝝎
𝝂=𝟑 𝑬𝟑 =
𝟐
ℏ𝝎
𝟓ℏ𝝎
𝝂=𝟐 𝑬𝟐 =
𝟐
ℏ𝝎
𝟑ℏ𝝎
𝝂=𝟏 𝑬𝟏 =
𝟐
ℏ𝝎
ℏ𝝎
𝝂=𝟎 𝑬𝟎 =
𝟐
46
En spectroscopie IR, on exprime les fréquences de
𝜈
vibration en nombre d’onde 𝜈̅ = 𝐶 . Si l’on
divise 𝐸𝑣 par ℎ𝐶, on obtient:
𝐸 1
𝐺 (𝑣 ) = ℎ𝑐𝑣 (𝑐𝑚−1 ) = (𝑣 + 2)𝜈̅
𝐺 (𝑣) est l’énergie d’un niveau vibrationnel exprimé
en 𝑐𝑚−1
De la même manière, la fréquence de transition 𝜈̅ entre
2 niveaux 𝐺 (𝑣) et 𝐺 (𝑣 + 1) est 𝐺 (𝑣 + 1) − 𝐺 (𝑣) = 𝜈̅
1 𝑘
𝜈̅ = √
2𝜋𝑐 µ
𝑮(𝟑) 𝜈
𝟕⁄ ̅
𝟐
𝜈̅
𝑮(𝟐) 𝜈
𝟓⁄ ̅
𝟐
𝜈̅
𝑮(𝟏) 𝟑⁄ ̅
𝟐 𝜈
𝜈̅
𝑮(𝟎)
𝟏⁄ ̅
𝟐 𝜈
𝑘 𝑒𝑛 𝑁. 𝑚−1 , µ 𝑒𝑛 𝑘𝑔 𝑒𝑡 𝜈 𝑒𝑛 𝑐𝑚−1
1𝑁. 𝑚−1 = 103 𝑑𝑦𝑛𝑒𝑠. 𝑐𝑚−1
Exemple : pour la molécule de H2
µ = 0,84. 10−24 𝑔 𝑘 = 5,8. 105 𝑑𝑦𝑛𝑒𝑠. 𝑐𝑚−1
Calculer 𝜈 𝑒𝑡 𝜈̅
47
La spectroscopie IR est un moyen de déterminer la
constance de force d’une liaison entre deux atomes d’une
molécule.
2
𝜉2
𝑑 𝑣 𝑒 −𝜉
𝐻𝑣 (𝜉 ) = (−1)2 𝑒
𝑑𝜉 𝑣
𝐻0 (𝜉 ) = 1, 𝐻1 (𝜉 ) = 2𝜉, 𝐻2 (𝜉 ) = 4𝜉 2 − 2, …
1⁄
1⁄ 2
𝛼 2 1
𝑁𝑣 = [( ) ]
𝜋 2𝑣 𝑣!
𝛼 1⁄4 −𝛼𝑥 2
𝜓0 (𝑥 ) = ( ) 𝑒 2
𝜋
𝛼 1⁄4 −𝛼𝑥 2
𝜓1 (𝑥 ) = ( ) 2√𝛼𝑒 2
4𝜋
𝛼 1⁄4 −𝛼𝑥 2
𝜓2 (𝑥 ) = ( ) (4𝛼𝑥 2 − 2)𝑒 2
64𝜋
𝝍𝟐
𝝍𝟏
𝝍𝟎
𝜽 𝒓𝒃 𝒃
0
𝒓𝒂
𝒚
𝒂
𝑚𝑎 𝑚𝑏
𝐼 = 𝑚𝑎 𝑟𝑎2 + 𝑚𝑏 𝑟𝑏2 => 𝐼 = ( ) 𝑟 2 = 𝜇𝑟 2
𝑚𝑎 + 𝑚 𝑎
ℏ2 2
𝐻=− ∇
2µ
49
ℏ2 𝜕 2 2 𝜕 1 𝜕2 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝜕 1 𝜕2
𝐻=− [ 2+ + + + ]
2µ 𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝑟 𝑟 2 𝜕𝜃 2 𝑟 2 𝑠𝑖𝑛𝜃 𝜕𝜃 𝑟 2 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 𝜕 2 𝜑
ℏ2 𝜕 2 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝜕 1 𝜕2
=> 𝐻 = − [ 2 + + ]
2𝐼 𝜕𝜃 𝑠𝑖𝑛𝜃 𝜕𝜃 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 𝜕 2 𝜑
50
Les fonctions acceptables sont monovalentes ce qui
explique que Ф(𝜑) = Ф(𝜑 + 2𝜋)
2)
𝑑2𝛩 𝑑𝛩 2𝐼𝐸 𝑐
=> (1 − 𝑥 − 2𝑥 +( 2 − ) 𝛩 = 0 (𝐼𝐼𝐼)
𝑑𝑥 2 𝑑𝑥 ℏ 1 − 𝑥2
L’équation (III) est l’équation de Legendre donc l’une des
variables s’écrit
2 " ′
2𝐼𝐸 𝑚2
(1 − 𝑥 )𝑍 − 2𝑥𝑍 + ( 2 − 2) 𝑍 = 0 (𝐼𝑉)
ℏ 1−𝑥
0 0 √𝟐
𝟐
1 0 √𝟑
𝒄𝒐𝒔𝜽
𝟐
51
1 ±𝟏 √𝟑
𝒔𝒊𝒏𝜽
𝟐
2 0
√𝟓⁄𝟖 (𝟑𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜽 − 𝟏)
2 ±𝟏
√𝟏𝟓⁄𝟒 𝒔𝒊𝒏𝜽𝒄𝒐𝒔𝜽
2 ±𝟐
√𝟏𝟓⁄𝟏𝟔 𝑺𝒊𝒏𝟐 𝜽
52
d’ondes𝜓(𝐽" , 𝑚" ) 𝑒𝑡 𝜓(𝐽′ , 𝑚′ ), l’énergie de transition
entre ces 2 états est donnée par la relation suivante :
ℏ2
𝐸′ − 𝐸" = [𝐽′ (𝐽′ + 1) − 𝐽" (𝐽" + 1)]
2𝐼
Les transitions permises sont déterminées par la
condition ∆𝐽 = ±1 c’est la règle de sélection de transition
permise. En l’appliquant on voit que 𝐽′ = 𝐽" + 1 dans ces
conditions,
′ " ℏ2 "
𝐸 −𝐸 = 2(𝐽 + 1)
2𝐼
ℎ
𝐵= 2
=> 𝜈̅ = 2𝐵(𝐽" + 1)
8𝜋 𝑐𝐼
𝐵 est appelé constance rotationnelle de la molécule.
Si l’on passe d’un état 𝐽" à 𝐽′ , le spectre de rotation pur
d’une molécule diatomique sera composé de raies
régulièrement espacé cette séparation est égale à 2𝐵
𝟐𝑩
𝟐
𝟐𝑩
𝟏
𝟐𝑩
0
53
La constance rotationnelle 𝐵 permet de calculer le moment
d’inertie 𝐼 de la molécule et d’en déduire le rayon
internucléaire.
Exemple : cas de la molécule de CO
Le CO absorbe l’énergie dans la région microonde
à 1,15.105 𝑀𝐻𝑧 cette absorption est attribuée à la
transition 𝐽 = 0 à 𝐽 = 1. On demande de calculer la
distance internucléaire C-O.
Solution :
𝜈
𝜈̅ = = 2𝐵(𝐽" + 1)
𝑐
𝜈 1,15.105 . 106
𝜈̅ = = 10
= 3,84333 𝑐𝑚−1
𝑐 3.10
𝜈̅ 3,8433
𝜈̅ = 2𝐵 => 𝐵 = = = 1,9216 𝑐𝑚−1
2 2
ℎ
𝐼= 2
= 1,43. 10−46 𝑘𝑔. 𝑚2
8𝜋 𝐵
La masse réduite est
𝑀𝐶 𝑀𝑂
µ𝐶𝑂 = = 1,139. 10−23 𝑔 = 1,139. 10−26 𝑘𝑔
(𝑀𝐶 + 𝑀𝑂 )𝒩
𝐼
𝐼 = µ𝑟 2 => 𝑟 = √ = 1,12Å
µ
54
L’atome d’hydrogène et les hydrogénoïdes
𝒚
𝒓
𝑑 2 𝜓 2𝑚𝑟 2
+ 2 𝜓 = 𝐸𝜓 (𝐼𝐼𝐼 ) 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑉 = 0
𝑑𝜑 2 ℏ
1⁄
𝑑2𝜓 2
2𝑚𝑟 2 𝐸 2
+ 𝛼 𝜓=0 𝛼=( )
𝑑𝜑2 ℏ2
55
𝜓 = 𝐴𝑒 𝑖𝛼𝜑 𝑒𝑡 𝜓 = 𝐵𝑒 −𝑖𝛼𝜑
ces solutions sont identiques à celles du rotateur rigide ou l’on
pose 𝛼 = 𝑚 et 𝛼 prendra les valeurs 0; ±1; ±2; ±3 … 𝑒𝑡𝑐 donc
𝜓 = 𝐴𝑒 𝑖𝑚𝜑 𝑒𝑡 𝜓 = 𝐵𝑒 −𝑖𝑚𝜑
le nombre quantique magnétique 𝑚 permet de calculer le
moment angulaire de l’orbitale de rotation donné par 𝐿𝑧 = 𝑚ℏ
2𝜋
la condition de normalisation est ∫0 𝜓 ∗ 𝜓𝑑𝜑 = 1
2𝜋
=> 𝐴2 ∫ 𝑒 𝑖𝑚𝜑 𝑒 −𝑖𝑚𝜑 𝑑𝜑 = 1
0
2𝜋
2
1
=> 𝐴 ∫ 𝑑𝜑 = 1 => 𝐴 =
0 √2𝜋
1
𝜓= 𝑒 𝑖𝑚𝜑 (𝑠𝑦𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒)𝑒𝑡
√2𝜋
1 −𝑖𝑚𝜑
𝜓= 𝑒 (𝑎𝑛𝑡𝑖𝑠𝑦𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒)
√ 2𝜋
en linéarisant par la formule d’Euler on obtient :
1
𝜓 = 𝑁𝑠𝑖𝑛𝑚𝜑 𝑒𝑡 𝜓 = 𝑁𝑐𝑜𝑠𝑚𝜑 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑁 =
√𝜋
on voit que pour une particule restreinte à circuler sur un
cercle, il existe deux séries de solutions dont l’une est réelle et
l’autre imaginaire. ces deux séries de solutions sont
orthonormées. la somme et la différence de ces solutions
donnent également les fonctions orthonormées.
56
les fonctions d’onde
𝜓 = 𝐴𝑒 𝑖𝑚𝜑 𝑒𝑡 𝜓 = 𝐵𝑒 −𝑖𝑚𝜑
ainsi que les solutions réelles
𝜓 = 𝑁𝑠𝑖𝑛𝑚𝜑 𝑒𝑡 𝜓 = 𝑁𝑐𝑜𝑠𝑚𝜑
ne sont pas les fonctions propres de l’opérateur 𝐿̂𝑧 par contre
sont fonctions propres de l’opérateur 𝐿̂2 𝑧 .
𝑟 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝝋
𝜽
𝒙
57
2
1 𝑑2𝛩 1 𝑑𝛩 1 𝑑 2 Ф 2𝑚𝑟 2 𝐸𝑠𝑖𝑛2 𝜃
𝑠𝑖𝑛 𝜃 + 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑐𝑜𝑠𝜃 + +
𝛩 𝑑𝜃 2 𝛩 𝑑𝜃 Ф 𝑑𝜑 2 ℏ2
=0
1 𝑑2Ф 2
𝑝𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 = 𝑐 = −𝑚
Ф 𝑑𝜑2
𝑑 2 𝛩 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑑𝛩 𝑚2 2𝑚𝑟 2 𝐸 2𝐼𝐸
+ − 𝛩 + 𝛽𝛩 = 0 𝑜𝑢 𝛽 = = 2
𝑑𝜃 2 𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑑𝜃 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 ℏ2 ℏ
la solution de 𝛩 dépend de la valeur de 𝑚 ainsi,
𝑑2 𝛩 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑑𝛩
si 𝑚 = 0 => 𝑑𝜃2 + 𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑑𝜃 + 𝛽𝛩 = 0
58
en effectuant un changement de variable et en posant 𝑥 =
𝑐𝑜𝑠𝜃, on obtient l’équation différentielle suivante
2)
𝑑2𝛩 𝑑𝛩 𝑚2
(1 − 𝑥 2
− 2𝑥 + (𝑙 (𝑙 + 1) − )𝛩 = 0
𝑑𝑥 𝑑𝑥 1 − 𝑥2
59
2 0 𝟓 𝟏⁄
( ) 𝟐 (𝟑𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜽 − 𝟏)
𝟏𝟔𝝅
2 ±𝟏 𝟏𝟓 𝟏 𝒑𝒛𝟐 ,𝒙𝒚,𝒙𝒛,𝒙𝟐 −𝒚𝟐
( ) ⁄𝟐 𝒔𝒊𝒏𝜽𝒄𝒐𝒔𝜽𝒆±𝒊𝝋
𝟖𝝅
2 ±𝟐 𝟏𝟓 𝟏⁄
( ) 𝟐 𝑺𝒊𝒏𝟐 𝜽𝒆±𝒊𝝋
𝟑𝟐𝝅
pour 0 ≤ 𝜑 ≤ 2𝜋; 0 ≤ 𝜃 ≤ 2𝜋 𝑒𝑡 0 ≤ 𝑟 ≤ +∞
𝑑𝜏 = 𝑑𝑥. 𝑑𝑦. 𝑑𝑧 = 𝑟 2 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝑟𝑑𝜃𝑑𝜑
𝑟 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
la condition de normalisation devient :
2𝜋 𝜋
∗
𝑟2 ∫ ∫ 𝑁 ∗ 𝑌𝑙,𝑚 𝑁𝑌𝑙,𝑚 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝜃𝑑𝜑 = 1
0 0
ℏ2 ℏ2
=> 𝐸𝑙 = 2
𝑙 (𝑙 + 1) 𝑜𝑟 𝐼 = 𝑚𝑟 2 => 𝐸𝑙 = 𝑙 (𝑙 + 1)
2𝑚𝑟 2𝐼
𝐼 est le moment d’inertie du système, 𝐸𝑙 est l’énergie d’une
particule circulant à la surface d’une sphère. son énergie
potentielle est nulle ;son énergie totale est donnée par son
énergie cinétique
𝑃2 (𝑚𝑣)2
𝐸=𝑇= =
2𝑚 2𝑚
pour un mouvement angulaire, on a :
60
2
𝑃𝑎𝑛𝑔 (𝑚𝑣𝑟)2
𝐸=𝑇= =
2𝐼 2𝑚𝑟 2
2
ℏ2 𝑃𝑎𝑛𝑔
𝑙 (𝑙 + 1) =
2𝐼 2𝐼
ℎ
𝑃𝑎𝑛𝑔 = ±√𝑙(𝑙 + 1)
2𝜋
Partie radiale de la fonction d’onde totale de l’atome
d’hydrogène
Nous allons utiliser le même système de coordonnées que
précédemment en mettant le noyau à l’origine
𝜃 𝑒𝑡 𝜑 ne varient pas
𝑑𝜓 𝑑𝜓
= 0 et =0
𝑑𝜃 𝑑𝜑
61
𝑒2
𝑉 = −𝑍𝑒 et l’équation de Schrödinger est :
𝑟
𝑑2 𝜓 2 𝑑𝜓 2𝑚 𝑒2
+ 𝑟 𝑑𝑟 + (𝐸 + 𝑍𝑒 ) 𝜓 = 0 (*)
𝑑𝑟 2 ℏ2 𝑟
2𝑚 2𝑚
posons 𝛼 = − 𝑒𝑡 𝛽 = − 𝑍𝑒2 en remplaçant dans (*), on
ℏ2 ℏ2
𝑑2 𝜓 2 𝑑𝜓 𝛽
obtient + 𝑟 𝑑𝑟 + ( 𝑟 − 𝛼 2 )𝜓 = 0
𝑑𝑟 2
𝑟→∞ 1⁄ → 0
𝑟
𝑑2 𝜓
L’équation de vient : 𝑑𝑟 2 − 𝛼 2 𝜓 = 0 et les solutions sont de
la forme 𝜓 = 𝐴𝑒 𝛼𝑟 et 𝜓 = 𝐵𝑒 −𝛼𝑟
la solution 𝜓 = 𝐴𝑒 𝛼𝑟 est à rejeter puisque 𝜓 → ∞ quand 𝑟 →
∞
la solution 𝜓 = 𝐵𝑒 −𝛼𝑟 admise est une fonction finie pour
toutes les valeurs de 𝑟.
pour vérifier que 𝜓 = 𝐵𝑒 −𝛼𝑟 est solution de l’équation de
Schrödinger, nous allons l’introduire dans l’équation de
Schrödinger, ainsi on a :
𝑑 2 𝑒 −𝛼𝑟 2 𝑑𝑒 −𝛼𝑟 2𝑚 𝑒2
2
+ + 2 (𝐸 + 𝑍𝑒 ) 𝐵𝑒 −𝛼𝑟 ≟ 0
𝑑𝑟 𝑟 𝑑𝑟 ℏ 𝑟
2
2𝑚𝐸 1 2𝑚𝑍𝑒
𝛼2 + 2 + ( − 2𝛼) ≟ 0
ℏ 𝑟 ℏ2
2
2𝑚𝐸 2𝑚𝑍𝑒 2
𝛼 + 2 = 0 𝑒𝑡 − 2𝛼 = 0
ℏ ℏ2
62
𝑚𝑍𝑒 2 𝑍 ℏ2
𝛼= = pour 𝑍 = 1 𝑎0 =
ℏ2 𝑎0 𝑚𝑒 2
𝑍 2 ℏ2
on déduit donc que 𝐸 = −
2𝑚𝑎02
2
ℏ2 𝑍 2𝑒 2
𝑒 = => 𝐸 = −
𝑚𝑎0 2𝑎0
L’équation de Schrödinger de la partie radiale s’apparente à
l’équation de Laguerre dont les solutions sont de la forme
𝜓 = 𝑒 −𝛼𝑟 𝐹 (𝑟) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐹 (𝑟) = 𝑎0 + 𝑎1 𝑟 + 𝑎2 𝑟 2 + ⋯
la relation entre les différents coefficients de 𝐹 (𝑟)est la
suivante :
2(𝑠 + 1)𝛼 − 𝛽
𝑎𝑠+1 = 𝑎𝑠
(𝑠 + 1)(𝑠 + 2)
𝑎𝑠+1 = 0 => 2(𝑠 + 1)𝛼 − 𝛽 = 0
4(𝑠 + 1)2 𝛼 2 = 𝛽 2
−2𝑚𝐸 4𝑚2 𝑍 2 𝑒 4
=> 4(𝑠 + 1) ( 2 ) = (∗∗)
ℏ ℏ4
on peut déduire à partir de l’équation l’énergie de
l’hydrogénoïde :
𝑚2 𝑍 2 𝑒 4 1 𝑚2 𝑍 2 𝑒 4
𝐸=− => 𝐸𝑛 = − 2
2(𝑠 + 1)2 ℏ2 𝑛 2ℏ2
𝑛 = (𝑠 + 1)
63
les solutions de l’équation de Schrödinger de la partie radiale
ont été calculées.
Calcul des coefficients 𝒂𝒔
𝑛 = 1 => 𝑠 = 0 𝛽 = 2𝛼
2𝛼 − 𝛽 2𝛼 − 2𝛼
𝑎1 = 𝑎0 = 𝑎0 =0 𝜓1 = 𝑎0 𝑒 −𝛼𝑟
2 2
𝑛 = 2 => 𝛽 = 2𝛼
(𝑠 + 1)𝛼 − 4𝛼 2𝛼 − 4𝛼
𝑎1 = 𝑎0 = 𝑎0 = −𝑎0 𝛼 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑠 = 0
(𝑠 + 1)(𝑠 + 2) 2
2(𝑠 + 1)𝛼 − 4𝛼 4𝛼 − 4𝛼
𝑎2 = 𝑎1 = 𝑎0 = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑠 = 1
(𝑠 + 1)(𝑠 + 2) 6
𝜓1 = (𝑎0 + 𝑎1 𝑟)𝑒 −𝛼𝑟
𝑛 = 3 => 𝛽 = 6𝛼
−𝛼𝑎0 2𝛼 2 𝑎0
𝑎1 = −2𝛼𝑎0 , 𝑎2 = =
3 3
2𝛼 2 𝑟 2 −𝛼𝑟
𝜓1 = 𝑎0 (1 − 2𝛼𝑟 + )𝑒
3
𝑚𝑍𝑒 2 𝑍
𝛼= = 𝑎0 = 0,529Å
ℏ2 𝑛𝑎0
la probabilité de trouver un électron dans une unité de volume
de la sphère est donnée par la relation suivante :
𝑃(𝑟, 𝜃, 𝜑) = 𝜓 ∗ 𝜓𝑑𝜏 = 𝜓 ∗ 𝜓𝑟 2 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝑟𝑑𝜃𝑑𝜑
la probabilité radiale 𝑃(𝑟) est donnée par :
64
𝜋 2𝜋 𝜋 2𝜋
𝑃(𝑟) = ∫ ∫ 𝑃(𝑟, 𝜃, 𝜑) = 𝜓 𝜓 = ∫ ∫ 𝑟 2 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝑟𝑑𝜃𝑑𝜑
∗
0 0 0 0
𝑃(𝑟) = 4𝜋𝑟 2 𝜓 ∗ 𝜓
𝑃(𝑟) est la probabilité de trouver l’électron entre les sphères
de rayon 𝑟 𝑒𝑡 𝑟 + 𝑑𝑟. 𝑃(𝑟) est appelée fonction de distribution
radiale.
𝟒𝝅𝒓𝟐 𝝍∗ 𝝍
𝒏=𝟏
(𝟏𝒔)
𝒏=𝟐
(𝟐𝒔)
𝒏=𝟑
(𝟑𝒔)
𝒓⁄
𝒂𝟎
65
𝑟 2 𝑑2𝑅 1 𝑑𝑅 1 𝑑 2 𝛩 𝑐𝑜𝑠𝜃 1 𝑑𝛩 1 1 𝑑 2 Ф 2𝑚 𝑍𝑒 2
+ 2𝑟 + + + + (𝐸 + )
𝑅 𝑑𝑟 2 𝑅 𝑑𝑟 𝛩 𝑑𝜃 2 𝑠𝑖𝑛𝜃 𝛩 𝑑𝜃 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 Ф 𝑑𝜑 2 ℏ2 𝑟
=0
1 𝑑2Ф 1 𝑑 2 𝛩 𝑐𝑜𝑠𝜃 1 𝑑𝛩 𝑚2 Ф
2
= −𝑚2 + − + 𝛽 = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛽 = 𝑙(𝑙 + 1)
Ф 𝑑𝜑 𝛩 𝑑𝜃 2 𝑠𝑖𝑛𝜃 𝛩 𝑑𝜃 𝑠𝑖𝑛2 𝜃
3 𝟐𝒓 𝟐𝒓𝟐 𝒓 𝒓 𝒓𝟐 𝟎
𝟏− + (𝟏 − )
𝟑𝒂𝟎 𝟐𝟕𝒂𝟐𝑶 𝒂𝟎 𝟔𝒂𝟎 𝒂𝟐𝑶
𝟑𝒓 𝒓𝟐 𝒓𝟑 𝒓 𝒓 𝒓𝟐 𝒓𝟐 𝒓 𝒓𝟑
4 𝟏− + 𝟐− 𝟑 (𝟏 − + 𝟐) (𝟏 −
𝟒𝒂𝟎 𝟖𝒂𝑶 𝒂𝑶 𝒂𝟎 𝟒𝒂𝟎 𝒂𝑶 𝟐
𝒂𝑶 𝟏𝟐𝒂𝟎 𝒂𝟑𝑶
66
𝒅é𝒈𝒓é 𝒅𝒆 𝒅é𝒈é𝒏é𝒓𝒆𝒔𝒄𝒆𝒏𝒄𝒆
𝒏=𝟏 𝒍=𝟎 𝒎=𝟎 𝟏
𝒏=𝟐 𝒍=𝟎 𝒎=𝟎 𝟒
𝒍=𝟏 𝒎 = 𝟎, ±𝟏
𝒏=𝟑 𝒍=𝟎 𝒎=𝟎 𝟗
𝒍=𝟏 𝒎 = 𝟎, ±𝟏
𝒍=𝟐 𝒎 = 𝟎, ±𝟏, ±𝟐
67
- un électron dans une orbitale (2𝑠) possède une plus
grande probabilité d’être près du noyau, que dans
l’orbitale (2𝑝). il en est de même pour les
orbitales 3𝑠, 3𝑝 𝑒𝑡 3𝑑
- la dimension des orbitales augmente en fonction du
nombre quantique 𝑛
- seules les orbitales 𝑛 possèdent une probabilité non nulle
au noyau
Remarque
𝑧𝑟⁄
𝜓(𝑟, 𝜃, 𝜑) = 𝑁𝑒 − 𝑎0
∫ 𝜓 ∗ 𝜓𝑑𝜏 = 1
∞ 𝜋 2𝜋
−2𝑍𝑟⁄
𝑁2 ∫ ∫ ∫ 𝑒 𝑎0 𝑟 2 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝑟𝑑𝜃𝑑𝜑 =1
𝑟=0 𝜃=0 𝜑=0
∞ 𝑍𝑟
2 −𝑎0
𝑁 2[
𝑐𝑜𝑠𝜃]𝜋0 [𝜑]2𝜋
0 ∫ 𝑟 𝑒 𝑑𝑟 =1
0
3
2
𝑎 0 1 𝑍 3⁄
4𝜋𝑁 3
= 1 => 𝑁 = ( ) 2
4𝑍 √𝜋 𝑎0
𝑧𝑟⁄
𝜓1,0,0 (𝑟, 𝜃, 𝜑) = 𝑁𝑒 − 𝑎0
𝑧𝑟⁄
𝑅1,0,0 (𝑟) = 𝑁𝑒 − 𝑎0
∞ 𝑍𝑟
∗ 2 2 −𝑎0
∫ 𝑅 𝑅𝑑𝜏 = 1 => 𝑁 ∫ 𝑟 𝑒 𝑑𝑟 =1
0
68
𝑎03 𝑍 3
𝑁 ( 3 ) = 1 => 𝑁 = 2( ) ⁄2
2
4𝑍 𝑎0
Méthodes d’approximation
les physico-chimistes sont confrontés à l’accord qui devrait
existé entre la théorie et l’expérience. C’est pour cela qu’on
utilise les méthodes d’approximation dont les plus courants
sont :
- La méthode de perturbation
- La méthode de variation
- La méthode numérique
- La méthode semi-empirique
Pour éviter de trainer les constantes comme ℏ, 𝑚, 𝑒 𝑒𝑡𝑐 …, on
utilise les unités atomiques telles que :
ℏ2
L’unité de masse 𝑎0 = 𝑚𝑒 2 = 0,529Å,
𝑟
L’unité de 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑅 = 𝑎 𝑜𝑟 𝑅 = 2𝑢𝑎
0
𝐻1 : 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑏𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟
71
𝐻1 𝜓𝑖0 + ∑ 𝐶𝑖𝑗 𝐻0 𝜓𝑗0 = 𝐸𝑖1 𝜓0 + ∑ 𝐶𝑖𝑗 𝐸𝑖0 𝜓𝑗0
𝑗 𝑗
< 𝜓𝑘0 |𝐻0 |𝜓𝑖0 > = 𝐸𝑗0 < 𝜓𝑘0 |𝜓𝑗0 > = 𝐸𝑗0 𝛿𝑗𝑘
< 𝜓𝑘0 |𝐻1 |𝜓𝑖0 > + ∑ 𝐶𝑖𝑗 𝐸𝑗0 𝛿𝑗𝑘 = 𝐸𝑗1 𝛿𝑗𝑘 + 𝐸𝑗0 ∑ 𝐶𝑖𝑗 𝛿𝑗𝑘
𝑗 𝑗
< 𝜓𝑘0 |𝐻1 |𝜓𝑖0 > +𝐶𝑖𝑘 𝐸𝑘0 = 𝐸𝑖1 𝛿𝑖𝑘 + 𝐸𝑗0 ∑ 𝐶𝑖𝑗 𝛿𝑗𝑘
𝑗
< 𝜓𝑘0 |𝐻1 |𝜓𝑖0 > +𝐶𝑖𝑘 𝐸𝑘0 = 𝐸𝑖1 𝛿𝑖𝑘 + 𝐸𝑖0 𝐶𝑖𝑘 (11)
Si 𝑖 ≠ 𝑘 l’équation (11) devient : < 𝜓𝑘0 |𝐻1 |𝜓𝑖0 > +𝐶𝑖𝑘 (𝐸𝑘0 − 𝐸𝑖0 ) = 0
72
0| | 0
<𝜓𝑘 𝐻1 𝜓𝑖 >
𝜓𝑖 = 𝜓𝑖0 + ∑𝑗 𝐶𝑖𝑗 𝜓𝑗0 = 𝜓𝑖0 + ∑𝑗 𝜓𝑗0 (13)
𝐸𝑖0 −𝐸𝑘0
𝜽𝟐 𝒓𝟏
𝜽𝟏
𝒓𝟏 𝒚
𝝋
𝒙
1 𝑍
𝐻(𝑢𝑎) = − 2 𝛻 2 − 𝑅 pour un électron
1
𝑅1 = 𝑅2 l’équation (14) devient 𝐻(𝐻𝑒 ) = 2𝐻(𝐻𝑒+ ) +
𝑅12
+ 1
on pose 𝐻0 = 2𝐻(𝐻𝑒 ) 𝑒𝑡 𝐻1 =
𝑅12
73
Pour 𝑛 = 1, 𝑍 = 2 => 𝐸 (𝐻𝑒+ ) = −2𝑢𝑎
0
L’énergie d’ordre zéro de 𝐻𝑒 est 𝐸1 = 2(−2𝑢𝑎) = −4𝑢𝑎
La perturbation du 1er ordre est donnée par l’élément
74