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Sécurité incendie

KF2/ca-AD-(spec)-10 AIP AD1.2.A, EQUA0001725Amod, EQUA0001726D, EQUA0200707A Version : 01/10/2003

Références réglementaires
• L’AIP a encore pour référence les anciens : arrêté du 05/09/1979 et instruction ministérielle du 11/09/1979 +4 instructions complémentaires
• Le décret n°2001-26 du 09/01/2001 relatif aux normes techniques applicables au service de sauvetage et de lutte contre l'incendie des
aéronefs (SLIA) sur les aérodromes : il modifie le code de l'aviation civile (troisième partie) ÆEQUA0001726D.
• L’arrêté du 09/01/2001 relatif aux normes techniques applicables au service de SLIA sur les aérodromes (arrêté SLIA) ÆEQUA0001725A.
• L’arrêté du 02/08/2002 portant attribution aux aérodromes d'un niveau de protection en matière de service de SLIA ÆEQUA0200707A.

Structure de « l’arrêté SLIA »


• Titre I : Définition des moyens
• Titre II : Organisation du service (agréments des différents personnels)
• Titre III : Règles d’intervention
• Titre IV : Consignes opérationnelles
• Annexe 1 : Dotation
• Annexe 2 : Formation et entraînement
• Annexe 3 : Aptitude médical et physique
• Annexe 4 : Comptes-rendus d’intervention types
• Annexe 5 : Consignes opérationnelles types

Définition des moyens


Détermination de la classe d’un avion
10 classes d’avions sont fixées selon leur longueur hors tout
Largeur maximale
et la largeur du fuselage. Classe Longueur hors tout de l’avion
du fuselage
La dixième classe a été rajoutée par l’arrêté SLIA du 09/01/2001.
1 0 à 9 m non inclus 2m
• Pour la longueur hors tout et la largeur du fuselage de chaque
avion, on utilise les valeurs figurant dans la documentation as- 2 9 à 12 m non inclus 2m
sociée au certificat de navigabilité.
• Si, après avoir établi la classe correspondant à la longueur hors 3 12 à 18 m non inclus 3m
tout d’un avion, la largeur de son fuselage est supérieure à la 4 18 à 24 m non inclus 4m
largeur maximale indiquée sur cette classe, l’avion est classé
dans la classe immédiatement supérieure. 5 24 à 28 m non inclus 4m
• On range dans la classe d’avion qui correspond à sa longueur
hors tout divisée par trois tout avion effectuant un mouvement 6 28 à 39 m non inclus 5m
dans le cadre de l’une des opérations aériennes suivantes : 7 39 à 49 m non inclus 5m
– transport exclusif de fret ou de courrier ;
– « vols d’essais » ou « vols de réceptions » (Cac R.421-1) ; 8 49 à 61 m non inclus 7m
– autres vols, rémunérés ou non, à d’autres fins que le trans-
port de passagers et notamment d’instruction aérienne, de dé- 9 61 à 76 m non inclus 7m
monstration, de photographie, de convoyage, de publicité et
10 76 à 90 m non inclus 8m
d’interventions agricoles.

Détermination de la catégorie d’un aérodrome


10 catégories d’aérodromes sont définies selon la fréquence des mouvements dans les différentes classes.
• On détermine le nombre de mouvements dans les trois mois consécutifs les plus pénalisants dans chacune des classes d’avion NbMvt(cl).
Ces mouvements comprennent les prévisions sur les vols programmés et pour les vols non programmés, la moyenne sur les 3 dernières
années de tels vols, corrigée des tendances connues.
• Soit N = max(cl utilisées). Si NbMvt(N) ≥ 700 : alors cat = N ;
Si NbMvt(N) < 700 : si [NbMvt (N) + NbMvt(N-1) + NbMvt(N-2)] ≥ 700, alors cat = N-1 ;
sinon cat = N-2.
Le niveau de protection assuré est fixé en fonction de la classe d’avion de transport de passagers fréquentant l’aérodrome et de la fréquence
des mouvements de ces avions sur l’aérodrome.

Dotation minimale réglementaire


À chaque catégorie d’aérodrome correspond une dotation minimale réglementaire définie par :
• la nature et la quantité (exprimée en équivalent litres d’eau) des agents extincteurs :
⇒ principaux : mousse de protéines, de fluoroprotéines, AFFF (agent formant un film flottant), combinaison
⇒ complémentaires : CO2, agent chimique en poudre, halons, combinaison ;
• des véhicules de lutte contre l’incendie groupés en deux familles :
⇒ les VIC (véhicules d’intervention courante) : subdivisés en VIC1, VIC2 et VIC3 ;
⇒ les VIM (véhicules d’intervention massive) : subdivisés en VIM1, VIM2 et VIM3 ;
• de l’effectif de l’équipe de permanence nécessaire pour une mise en oeuvre efficace des moyens matériels :
⇒ les postes sont occupés par les « pompiers d’aérodrome » (PA) mais le « chef de manœuvre » (CM) est un poste supplémentaire de
coordinateur et responsable d’équipe.

En plus, les aérodromes dont le niveau de protection est supérieur ou égal à 3 sont dotés d’un appareil respiratoire isolant (ARI) par chef de
manœuvre et pompier d’aérodrome en service. Cette dotation est augmentée d’une réserve de tels appareils égale à 50 %. Chaque appareil est
doté d’un jeu de bouteilles de recharge en réserve.
En plus, sur les aérodromes dont le niveau de protection est supérieur ou égal à 4 et où tout ou partie des arrivées et des départs d’aéronefs
s’effectuent au-dessus d’une étendue d’eau, dans une limite de 1 200 mètres à compter des seuils de pistes (aérodromes dits « côtiers »), les
moyens suivants sont mis en place :
• Une embarcation à déplacement rapide et d’un tirant d’eau adapté aux lieux ;
• Des plates-formes propres à recueillir les passagers d’un aéronef et en nombre suffisant pour offrir une capacité totale de :
⇒ 60 places, sur les aérodromes de niveau de protection 4 et 5 ;
⇒ 120 places, sur les aérodromes de niveau de protection 6 ;
⇒ 180 places, sur les aérodromes de niveau de protection 7 ;
⇒ 240 places, sur les aérodromes de niveau de protection supérieur ou égal à 8.
Si les circonstances locales ou l’état du site ne permettent pas de mettre en place les moyens prévus ci-dessus, des conventions doivent être
conclues avec des organismes en vue d’offrir des solutions équivalentes.
IV. - Une réserve d’agent moussant, d’agent complémentaire et d’agent de propulsion égale à 200 % des quantités requises doit être conservée
sur l’aérodrome pour refaire le plein des véhicules.

niveau de Exemples d’aérodromes agent extincteur principal agent complémentaire véhicules personnels
protection (arrêté du 02/08/2002) qté d’eau en l débit en l/mn poudres ou halons en kg nombre nombre

10 32 300 11 200
6 PA
9 Paris-CDG, Paris-Orly 24 300 9 000 450 3
+ 1 CM
8 Bâle-Mulhouse, Lyon, Nice 18 200 7 200

7 Lille-Lesquin, Beauvais 12 100 5 300 4 PA


225 2
6 Le Havre (sur demande) 7 900 4 000 + 1 CM
5 Rouen, Caen 5 400 3 000 180
4 Pontoise 2 400 1 800 1 2 PA
135
3 Calais (sur demande) 1 200 900

2 Merville, Dieppe (sur dmde) 250 1 véhicule léger 1 PA


1 Abbeville, Amiens 0 0
50 0 0
non classé

Si le niveau de protection de la catégorie d’aérodrome correspondante n’est pas assurée :


• chroniquement (ex : week-end) : information permanente publiée dans l’AIP ;
• exceptionnellement : NOTAM (si > 12 heures), rien (si < 12 heures).

Acceptation des avions


L’avion est accueilli si le niveau nécessaire est assuré, s’il effectue un vol occasionnel non répétitif transportant des passagers (ex : déroute-
ment) ou s’il ne transporte pas de passagers. Mais l’accès des vols non programmés, qui programmés auraient requis un niveau de protection
supérieur, peut-être limité par le directeur d’aérodrome.

Organisation et fonctionnement du SSLIA


Organisation du SSLIA
Le titre 2 et les annexes 2 et 3 de l’arrêté SLIA traitent des :
• Agréments des personnels chargés du SSLIA (responsable du service – RS, chef de manœuvre – CM, pompier d’aérodrome – PA)
• Règles techniques relatives aux matériels du SSLIA
• Prescriptions techniques relatives aux postes d’incendie du SSLIA
• Formation initiale et continue des PA et CM (annexe 2) et des conditions d’aptitude physique (annexe 3).

Règles d’intervention du SSLIA


Le titre 3 et l’annexe 4 de l’arrêté SLIA traitent des :
• Cadre général d’intervention du service de sauvetage et de lutte contre l’incendie des aéronefs
• Définition de la zone d’aérodrome (ZA) et de la zone voisine d’aérodrome (ZVA) :
ZA = éléments de l’emprise domaniale de l’aérodrome + aires d’approche finale jusqu’à une distance de 1200 m maxi. du seuil des pistes.
ZVA = éléments situés hors de la ZA mais à une distance telle que l’action des moyens d’intervention aéroportuaires peut utilement être en-
visagée compte tenu des voies d’accès et des performances de ces moyens.
Ces zones sont définies conformément aux dispositions relatives au plan de secours spécialisé de l’aérodrome (PSSA).
• Objectif opérationnel
• Types d’intervention
• Cas d’indisponibilité du SSLIA
• Rôle des personnels
• Entretien des produits extincteurs, véhicules, équipements et infrastructures
• Comptes rendus d’intervention (avec en annexe 4 comptes-rendus d’intervention types)

Consignes opérationnelles
• Traité par le titre 4 de l’arrêté SLIA (consignes opérationnelles) et l’annexe 5 (consignes opérationnelles types).

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