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Hématologie B: Chez un malade ayant une carence en vitamine D

C: Chez un malade ayant une maladie de Biermer


Chez un polytraumatisé encore choqué, qui saigne et D: Chez un malade ayant une maladie coeliaque
qui vient de recevoir 500 ml de Dextran, le bilan E: Chez un gastrectomisé total
d'hémostase montre : TP:45%; TCA:42s (35s); V:40%; Bonne(s) réponse(s) : CDE
VII+X: 80%; II: 45%; Fibrinogène: 0,40 g/l; Plaquettes A: anémie microcytaire. C,E: déficit en facteur
110 000/mm3. Ce bilan évoque avant tout : intrinsèque. D: carence en folates par malabsorption par
A: Une insuffisance hépato-cellulaire majeure pathologie jejunale.
B: Un traitement par antivitamine K en cours
C: Une hypofibrinémie congénitale Quel est (sont) le(s) argument(s) ci-dessous qui va
D: Une coagulopathie de consommation avec (vont) jouer un rôle péjoratif dans le pronostic de la
défibrination maladie de Hodgkin ?
E: Une hémodilution des facteurs de coagulation par le A: Sueurs nocturnes
Dextran B: Prurit
Bonne(s) réponse(s) : D C: Gros médiastin (plus du 1/3 du diamètre thoracique)
D: contexte évocateur. D: Amaigrissement de 10 kg chez un homme de 80 kg
E: VS accélérée à 25mm à la première heure
Une biopsie ostéo-médullaire doit être préférée au Bonne(s) réponse(s) : ACD
myélogramme pour : C: les grosses masses médiastinales ou abdominales
A: Faire le diagnostic d'une localisation médullaire de sont de mauvais pronostic. D: amaigrissement > 10%
maladie de Hodgkin du poids. E: VS > 40 mm à la première heure.
B: Evaluer avec certitude la richesse médullaire
C: Rechercher une métastase de tumeur solide Au cours d’une anémie par carence ferrique pure, on
D: Etablir le décompte précis des diverses lignées décèle :
cellulaires A. Une diminution du taux de l’hématocrite
E: Affirmer le diagnostic de leucémie aiguë B. Augmentation de la réticulocytose
Bonne(s) réponse(s) : ABC C. Une diminution du taux du fer sérique
B: permet d'affirmer une aplasie médullaire. D. Une diminution de la capacité totale de fixation
plasmatique du fer
Le diagnostic prénatal de l'hémophilie A ou B peut être E. Une chute du taux de l’haptoglobine
pratiqué par : Corrigé : A C
A: Etude de l'ADN de villosités choriales D : au contraire, il y a une augmentation de la CTF et
B: Dosage du facteur antihémophilique VIII ou IX dans une diminution du coefficient de fixation de la
le sang foetal transferrine.
C: Etude de l'ADN des amniocytes après amniocentèse
D: Dosage du facteur antihémophilique VIII ou IX dans Chez un homme ayant l’hémogramme suivant : GR =
le liquide amniotique par amniocentèse 4,8 x 109/l - Hémoglobine = 10,5g/100 ml -
E: Etude du facteur VIII ou IX chez la mère Hématocrite = 34,8 % VGM = 72,5 fl - CCMH = 30,2%
Bonne(s) réponse(s) : ABC - Plaquettes = 462 000/mm3 GB = 9,8 x 106/l - PN = 46
A: à la 10ème SA, diagnostic du sexe et de l'hémophilie % - Eo = 4% - Baso = 1% - Lympho = 40% - Mono =
si l'étude génotypique familiale est informative. B: dans 9% On peut parler de :
les familles non informatives, dès la 18ème SA. E: ne A. Anémie
permet de détecter qu'un nombre limité de conductrices. B. Thrombocytose
C. Microcytose
Une anémie par hémolyse peut être induite ou venir D. Eosinophilie
compliquer : E. Lymphocytose
A: Une mononucléose infectieuse Corrigé : A B C
B: Un surdosage en antivitaminique K
C: Une prothèse valulaire aortique artificielle Au cours des anémies hémolytiques auto-immunes de
D: Un kyste rénal l’adulte, les auto-anticorps les plus fréquemment
E: Une leucémie lymphoïde chronique rencontrés sont :
Bonne(s) réponse(s) : ACE A. Anti-ABO
B. Anti-Rhésus
C. Anti-Kell
A, E: anémie hémolytique auto-immune. C: anémie D. Anti-Duffy
hémolytique mécanique avec schizocytes en cas de E. Anti-Ii
désinsertion. D: en cas de kyste ovarien. Corrigé : B E
B : AHAI à anticorps « chauds ».
On peut recontrer une anémie macrocytaire: E : AHAI à anticorps « froids ».
A: Chez un malade ayant une carence en fer
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Dans le myélome multiple, le taux sérique des A. Elévation du nombre des réticulocytes au-delà de
immunoglobulines polyclonales est chez la majorité des 125.109/l
malades : B. Elévation de la capacité totale de fixation de la
A. L'objet de variations considérables d'un jour à sidérophiline
l'autre C. Macrocytose
B. Augmenté D. Hyposidérémie
C. Normal E. Ferritinémie plasmatique normale ou augmentée
D. Diminué Bonne(s) réponse(s) : D E
E. Sans intérêt A ; au contraire, l’anémie inflammatoire est
Bonne(s) réponse(s) : D arégénérative.
B : diminution, car la sidérophiline « stocke » le fer.
Parmi toutes ces propositions concernant la leucémie C : microcytose.
lymphoïde chronique, une seule est fausse. Laquelle ?
A. Elle est la plus fréquente des hémopathies malignes Le chromosome de Philadelphie :
dans notre région A. Est une translocation t(9 ; 11)
B. Elle s'accompagne souvent de lésions ostéolytiques B. Est identifié dans les cellules de la moelle des sujets
C. Elle peut s'accompagner d'une thrombopénie auto- atteints de leucémie lymphoïde chronique
immune C. Est une anomalie cytogénétique constitutionnelle
D. Elle s'accompagne habituellement d'une qui prédispose à la leucémie lymphoïde chronique
hypogammaglobulinémie D. Est caractéristique des syndromes
E. Elle peut être traitée par chlorambucil myéloprolifératifs
Bonne(s) réponss(s) : B E. Est identifié dans les cellules de la moelle des sujets
Non, les lésions ostéolytiques se retrouvent dans le atteints de leucémie myéloïde chronique
myélome et non dans la LLC. Le syndrome tumoral de Bonne(s) réponse(s) : E
la LLC associe une atteinte ganglionaire, une atteinte A : c’est une translocation (9 ; 22) (q34 ; q11).
cutanée et parfois une atteinte digestice. B : pas de translocation dans la LLC.
C : pas contitutionnelle mais acquise.
Au moment du diagnostic d'une des hémopathies D : non, caractéristique seulement de la LMC.
malignes suivantes, une coagulation intravasculaire E : vrai.
disséminée doit être recherchée systématiquement dans
un cas. Lequel ? Le syndrome de Richter correspond à une de ces
A. Leucémie lymphoïde chronique définitions. Laquelle ?
B. Leucémie aiguë promyélocytaire A. A la transformation d'une leucémie lymphoïde
C. Leucémie myéloïde chronique en phase chronique chronique en lymphome malin de plus haut grade
D. Maladie de Vaquez de malignité
E. Myélome multiple B. A une anémie hémolytique corpusculaire acquise
Bonne(s) réponse(s) : B C. A l'infiltration des ganglions par des cellules de
Il s’agit de la LAM de type 3, ou LA promyélocytaire, Red-Sternberg
dans laquelle la CIVD est constante D. A une infiltration des glandes lacrymales et
salivaires dans une leucémie lymphoïde chronique
Indiquez, parmi les anomalies suivantes, celle qui ne E. A une forme immature de leucémie lymphoïde
peut pas faire partie du tableau biologique d'une anémie chronique dans laquelle les lymphocytes ont un
par carence martiale : aspect immature
A. Volume globulaire moyen : 65 femtolitres Bonne(s) réponse(s) : A
B. Teneur globulaire moyenne en hémoglobine : 20
picogrammes Quel est le moyen de contrôler l'efficacité d'un
C. Fer sérique : 20 microgrammes/dl traitement martial prescrit pour une anémie
D. Coefficient de saturation de la transferrine : 5 % sidéropénique ?
E. Réticulocytes : 180.109/l A. Dosage du fer sérique un mois après le début du
Bonne(s) réponse(s) : E traitement
Une anémie par carence martiale n’est jamais B. Dosage de la ferritinémie trois semaines après le
régénérative (la réticulocytose normale est de 25 à début du traitement
100.109/l). C. Hémogramme avec numération des réticulocytes 10
C : il s’agit d’un piège. On exprime habituellement le jours après le début du traitement
taux de fer sérique en µmol/l, et la normale est entre 13 D. Hémogramme simple
et 20 µmol/l. sinon, le taux normal est de 70 à 110µg/dl. E. Hémogramme avec numération des réticulocytes 3
mois après le début du traitement
Une anémie inflammatoire typique présente Bonne(s) réponse(s) : C
habituellement les signes biologiques suivants (avant C’est la classique « crise réticulocytaire », avec
tout traitement) : hyperréticulocytose au dixième jour.
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A, B : non. Délai trop court pour que ces paramètres C. Une hyperleucocytose avec myélémie
soient nomalisés. Ils ne sont donc pas interprétables à D. Des réticulocytes
cette date (le dernier paramètre à se normaliser est le fer E. Une hypersegmentation des polynucléaires
sérique, l’avant dernier la ferritine). neutrophiles
D : quand ? Corrigé : A B E
E : C exclue E. C'est une anémie macrocytaire (B), non régénérative
(D), qui s'accompagne parfois d'une thrombopénie (A)
Dans une anémie hémolytique auto-immune, on et d'une leucopénie (C faux).
observe habituellement :
A. Une hypochromie Chez un patient atteint de la maladie de Minkowski-
B. Un test de Coombs direct positif Chauffard :
C. Une réticulocytose basse A. La durée de vie des hématies autologues est
D. Une haptoglobine effondrée raccourcie
E. Une bilirubine conjuguée élevée B. La durée de vie des hématies d'un donneur
Bonne(s) réponse(s) : B D isogroupe est raccourcie
A : elles sont habituellement normochromes. C. La résistance globulaire à l'hypotonie se normalise
C : ces anémies sont régénératives, la réticulocytose est après splénectomie
élevée. D. La sphérocytose disparaît après la splénectomie
E : c’est la bilirubine libre qui est élevée. E. Le taux des réticulocytes se normalise après
splénectomie
Une anémie par saignement chronique engendre Corrigé : A
habituellement : C – D et E : la splénectomie n'est que symptomatique et
A. Une anémie microcytaire hypochrome avec un ne corrige pas l'anomalie génétique.
chiffre de réticulocytes élevé
B. Une anémie microcytaire hypochrome avec un Dans une anémie ferriprive, parmi les propositions
chiffre de réticulocytes faible suivantes, laquelle est exacte ?
C. Une anémie normochrome normocytaire A. La capacité totale de fixation de la sidérophiline est
arégénérative basse
D. Une anémie normochrome normocytaire B. Le coefficient de saturation est normal
régénérative C. La ferritinémie est normale
E. Une anémie macrocytaire normochrome D. Les plaquettes peuvent être élevées
régénérative E. La splénomégalie est fréquente
Corrigé : B Corrigé : D
A : Elevée.
Quel est le site ganglionnaire le plus fréquemment B : Diminué.
atteint dans la maladie de Hodgkin ? C : Diminuée.
A. Inguinal
B. Occipital Dans la forme typique du myélome multiple, on
C. Latéro-cervical observe :
D. Sus-claviculaire gauche A. Une infiltration plasmocytaire médullaire
E. Axillaire B. Une hyperéosinophilie
Corrigé : D C. Une hyperlymphocytose
D. Une polynucléose neutrophile
Un supplément d'apport quotidien en fer est E. Aucune de ces anomalies
recommandé : Corrigé : A
A. Chez la femme enceinte multipare
B. Chez le nouveau-né nourri au sein maternel Indiquez les complications hématologiques pouvant
C. Chez l'enfant atteint de drépanocytose homozygote survenir en cours d'évolution d'une leucémie lymphoïde
D. En cas d'insuffisance médullaire chronique B dans sa forme habituelle :
E. En cas d'anémie microcytaire secondaire à des A. Purpura thrombopénique auto-immun
ménorragies B. Anémie hémolytique auto-immune
Corrigé : A E C. Transformation en leucémie aiguë lymphoblastique
B : Le lait maternel en contient suffisamment. D. Apparition d'un lymphome non Hodgkinien
C : Pas de carence martiale, c'est une anémie (syndrome de Richter)
hémolytique. E. Apparition d'une CIVD
Corrigé : A B D
L’hémogramme d’une anémie de Biermer non traitée L'association de A et B formant le syndrome d'Evans.
peut associer :
A. Une thrombopénie
B. Un VGM (volume globulaire moyen) élevé
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Parmi les maladies suivantes, laquelle ou lesquelles se A. La plasmocytose médullaire est supérieure à 20 %
compliquent classiquement d'une anémie hémolytique B. Il existe une anémie
auto-immune ? C. Le taux pondéral des autres immunoglobulines est
A. Leucémie lymphoïde chronique normal
B. Microsphérocytose héréditaire D. La calcémie est normale
C. Leucémie myéloïde chronique E. Il existe une lésion osseuse unique
D. Leucémie aiguë myéloblastique Corrigé : C D
E. Infection pulmonaire à mycoplasme A-B-E : sont au contraire en faveur de la malignité.
Corrigé : A E
On peut trouver une splénomégalie et une pancytopénie Parmi les propositions suivantes concernant la leucémie
dans : myéloïde chronique (LMC) traitée par chimiothérapie,
A. Aplasie médullaire idiopathique lesquelles sont vraies ?
B. Cirrhose éthylique avec hypersplénisme A. L'acutisation peut survenir
C. Leucémie myéloïde chronique non traitée en phase B. S'accompagne d'une anomalie cytogénétique
myélocytaire caractéristique
D. Leucémie à tricho-leucocytes C. La taille de la splénomégalie a une valeur
E. Splénomégalie myéloïde pronostique
Corrigé : B D E D. Peut s'accompagner d'une hyperuricémie
E. S'accompagne fréquemment d'une anémie
Dans la forme typique du myélome ou maladie de hémolytique
Kahler, on observe dans le sang : Corrigé : A B C D
A. Une plasmocytose "B : Philadelphie t (9 ; 22)"
B. Une éosinophilie
C. Une hyperlymphocytose Au cours d'une maladie de Hodgkin, quelles sont les
D. Une polynucléose neutrophile manifestations cliniques considérées comme ayant une
E. Aucune des propositions précédentes n'est exacte signification pronostique défavorable ?
Corrigé : E A. Sueurs profondes réveillant le patient
Dans la forme typique de la maladie de Kahler, on B. Prurit diffus
retrouve une anémie isolée. C. Amaigrissement > 10 % du poids corporel au cours
La leuconeutropénie existe, mais elle est plus rare. des 6 derniers mois
D. Fièvre inexpliquée, supérieure à 38° pendant plus
Au cours de la maladie de Minkowski-Chauffard on de 3 semaines
peut observer : E. Douleurs après absorption d'alcool
A. Schizocytose Corrigé : A C D
B. Microsphérocytose
C. Falciformation en atmosphère déoxygénée L’anomalie cytogénétique rencontrée dans la leucémie
D. Diminution de résistance des globules rouges aux myéloïde chronique est la suivante :
solutions hypotoniques A. t (14, 18)
E. Test de Coombs positif B. t (8,14)
Corrigé : B D C. Trisomie 12
Les hématies ont un VGM normal voire légèrement D. t (9, 22)
diminué dans la maladie de;Minkowski-Chauffard. E. t (11, 14)
Corrigé : D
Au cours de la prise en charge thérapeutique d'une Un patient de 18 ans est adressé en consultation pour
leucémie aiguë de l'adulte, la proposition suivante suspicion de thalassémie homozygote.
s'applique à la rémission complète : Parmi les éléments suivants, quels sont ceux qui sont
A. Elle fait suite au traitement d'induction compatibles avec cette étiologie ?
chimiothérapique A. Réticulocytose augmentée
B. Elle est synonyme de guérison B. Macrocytose
C. Elle est définie exclusivement par un myélogramme C. Haptoglobine diminuée
sans blastes D. Présence de schizocytes
D. Elle signifie la fin des traitements E. Présence d’une splénomégalie
E. Elle est obtenue dans moins de 30 % des leucémies Corrigé : A C D E
aiguës lymphoblastiques de l'adulte
Corrigé : A La découverte d’un test de Coombs direct positif n’est
pas une coïncidence au cours de :
On découvre un pic monoclonal IgG Kappa chez A. Microsphérocytose héréditaire
Monsieur X... âgé de 78 ans. Parmi les propositions B. Drépanocytose
suivantes, lesquelles plaident en faveur de la nature C. Pneumopathie à mycoplasme pneumoniae
bénigne du pic monoclonal ? D. Leucémie lymphoïde chronique
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E. Thalassémie Corrigé : A B D E
Corrigé : C D
Indiquez parmi les propositions suivantes celles qui
Une ou plusieurs des propositions concernant l’acide sont à l'origine d'une microcytose du globule rouge :
folique est (sont) exacte(s) : A. Diminution du nombre des mitoses du
A. L’acide folique est contenu dans les légumes verts proérythroblaste au réticulocyte et au globule rouge
B. Une carence en acide folique est habituellement B. Anomalie de la synthèse de l'hème
observée après iléostomie C. Anomalie de la synthèse des chaînes de globine
C. Dans les carences en acide folique, le VGM peut D. Anomalie de la synthèse de l’ADN nucléaire
être macrocytaire érythroblastique
D. Dans les carences en acide folique, le E. Déficit de la sécrétion d'érythropoïétine
myélogramme peut montrer une mégaloblastose Corrigé : B C
E. L’origine iatrogène des carences en acide folique
est possible Parmi les sujets suivants, quels sont les deux meilleurs
Corrigé : A C D E donneurs potentiels de moelle osseuse :
A. Membre de la famille phénotypiquement HLA
Une étude du volume globulaire isotopique est réalisée identique
chez un homme de 65 ans. Voici les résultats : vol. glob. B. Membre de la famille HLA semi-identique
= 43 mL/kg (130 % de la normale). Votre hypothèse C. Jumeau monozygote
diagnostique est la suivante : D. Membre de la fratrie génotypiquement HLA
A. Carence martiale identique
B. Polyglobulie primitive E. Donneur non apparenté HLA identique
C. Anémie de Biermer Corrigé : C D
D. Polyglobulie
E. Obésité Le test de Coombs direct :
Corrigé : D A. Identifie des anticorps anti-globules rouges dans le
Le caractère primitif est affirmé après avoir éliminé les sérum
autres causes de polyglobulie. B. Identifie des antigènes à la surface des globules
rouges
La drépanocytose homozygote s'accompagne d'une C. Identifie des immunoglobulines et/ou des fractions
anémie qui est : du complément à la surface des GR
A. Due à une hémolyse périphérique D. Permet d’éliminer une anémie hémolytique auto-
B. Due à une insuffisance de production dans le cadre immune lorsqu’il est négatif
d'une érythroblastopénie chronique E. Doit être vérifié avant toute transfusion sanguine
C. Due à une séquestration splénique Corrigé : C
D. Due à une absence de production de
l'Erythropoïétine en rapport avec une insuffisance La durée du traitement d’une carence martiale par le fer
rénale chronique se fera par voie orale
E. Due à une insuffisance respiratoire chronique A. Jusqu’à normalisation de la ferritine
Corrigé : A C D B. Jusqu’à normalisation du taux d’hémoglobine
D : vrai au stade terminal de la maladie. C. Jusqu’à normalisation du fer sérique
D. Jusqu’à normalisation de la capacité de saturation
Contexte(s) dans le(s)quel(s) s'observent des de la sidérophiline
lymphomes polyclonaux à grandes cellules liées à E. Jusqu’à l’apparition de troubles digestifs
l'EBV : Corrigé : A
A. SIDA
B. Lymphome de Burkitt La fréquence des crises vaso-occlusives, chez un
C. Syndrome d'hyper IgM de type I (lié au sexe) drépanocytaire homozygote dépend :
D. Trypanosomiase A. Du taux d’hémoglobine
E. Transplantation B. De l’âge
Corrigé : A B E C. Du sexe
D. De la présence d’une splénomégalie
L’hémogramme d'une anémie de Biermer non traitée E. De l’ethnie
peut associer : Corrigé : A B E
A. Une thrombopénie Parmi les affirmations suivantes, une seule est correcte.
B. Un VGM (volume globulaire moyen) élevé Laquelle ? La microcytose dans une anémie s'explique:
C. Une hyperleucocytose avec myélémie A. Par un défaut d'assimilation du fer dans le noyau de
D. Des réticulocytes bas l'érythroblaste
E. Une hypersegmentation des polynucléaires B. Par un excès de synthèse de l'hémoglobine dans
neutrophiles l'hématie
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C. Par un défaut de synthèse de l'hémoglobine dans le L'hémogramme montre : – Globules rouges : 3 750
cytoplasme de l'érythroblaste 000/mm3 – Hématocrite 28% – Hémoglobine 9g/dl –
D. Par une perte de fer dans l'hématie VGM 75fl – TCMH 24pg – CCMH 30% – Globules
E. Par un excès de fer dans le cytoplasme de blancs : 7000/mm3 – Polynucléaires neutrophiles 68 %
l'érythroblaste – Polynucléaires éosinophiles 2 % – Polynucléaires
Corrigé : C basophiles 0 % – Lymphocytes 25 % – Monocytes 5 %
– Plaquettes 580 000/mm3 – Réticulocytes 35000/mm3
Un patient drépanocytaire SS présente une anémie. L'anémie est-elle :
Celle-ci peut être en rapport avec : A. Normochrome normocytaire arégénérative
A. Erythoblastopénie B. Hypochrome normocytaire arégénérative
B. Inflammation C. Hypochrome microcytaire arégénérative
C. Séquestration splénique D. Hypochrome microcytaire régénérative
D. Une origine carentielle E. Macrocytaire normochrome arégénérative
E. Crise d'hyper hémolyse Bonne(s) réponse(s) : C
Corrigé : A B C D E Hypochrome : TCMH < 27 pg.
Microcytaire : VGM < 85 fl.
La découverte d'une anémie hémolytique auto immune Arégénérative : réticulocytes < 100 000 / mm3
avec test de Coombs positif de type IgG doit faire
rechercher : Quel diagnostic vous semble le plus probable sur les
A. Une maladie lupique éléments dont on dispose ?
B. Un paludisme A. Un syndrome myélodysplasique
C. Une septicémie à Gram négatif B. Une b thalassémie hétérozygote
D. Un traitement par digitalique C. Une carence martiale
E. Une maladie lymphoïde maligne D. Une thrombocytémie essentielle
Corrigé : A E E. Un syndrome de Moschowitz
Bonne(s) réponse(s) : C
Un patient de 60 ans présente une anémie hémolytique Première cause d’anémie microcytaire hypochrome
auto-immune avec test de Coombs direct positif à IgG. arégénérative.
Quelles sont les propositions exactes ?
A. L’haptoglobine est basse Dans cette hypothèse, à quoi peut-on rattacher
B. Le dosage des LDH peut être augmenté l'hyperplaquettose ? -
C. II faut rechercher un syndrome lymphoprolifératif A. Une dysmégacaryopoïèse
D. Ce patient ne sera pas sensible à une corticothérapie B. Un syndrome myéloprolifératif débutant
E. La positivité du test de Coombs est synonyme C. Une coagulopathie de consommation
d'auto-immunité D. Une infection génitale subaiguë
Corrigé : A B C E. Aucune des propositions précédentes
Bonne(s) réponse(s) : E
Un patient vient vous consulter pour une anomalie de la L’hyperplaquettose est liée à un hyperfonctionnement
formule blanche à la numération : GB : 30 x 109/L médullaire réactionnel.
(Neutrophiles : 20 % - Eosinophiles : 1% - Basophiles :
0 % - Lymphocytes : 77 % - Monocytes : 12 %). Une Quel(s) examen(s) peut (peuvent) permettre de
numération faite 6 mois avant donne des chiffres confirmer le diagnostic ?
identiques. Vous suspectez une leucémie lymphoïde A. Electrophorèse de l'hémoglobine
chronique. Parmi les examens suivants, quels sont ceux B. Fer sérique et capacité totale de fixation de la
qui sont nécessaires pour faire le diagnostic ? sidérophiline
A. La biopsie médullaire C. Ferritine sérique
B. Le caryotype médullaire D. Bilirubine non conjuguée
C. La morphologie cellulaire des lymphocytes E. Myélogramme
D. Le phénotype des lymphocytes circulants Bonne(s) réponse(s) : B C
E. La culture des lymphocytes circulants A : pour le diagnostic des thalassémies et
Corrigé : C D drépanocytose.
C : pour éliminer un diagnostic différentiel (leucémie à B : fer sérique bas et capacité de fixation de la
tricholeucocytes, leucémie prolymphocytaire…). sidéophiline élevée.
C : férritine sérique basse.
D : est utile dans le cadre d’anémie hémolytique.
Cas cliniques E : dans le cadre d’anémies macrocytaires.
1- Une femme de 25 ans consulte, deux mois après
l'accouchement de jumeaux, pour une fatigue Quelle étiologie la plus vraisemblable doit-on retenir ?
importante avec sensations vertigineuses. L'examen A. La grossesse récente
clinique note une pâleur modérée sans autre anomalie. B. Une hémolyse auto-immune
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C. Une anomalie constitutionnelle de l’hémoglobine A : examen à demander en première intention devant
D. Une érythroblastopénie toute anémie arégénérative (argument de fréquence),
E. Une myélofibrose même si le VGM est normal (cela peut être une anémie
Bonne(s) réponse(s) : A inflammatoire).
Devant une anémie par carence martiale, il faut B : non, donne des anémies macrocytaires.
rechercher une carence d’apport ou des pertes C, D : à la recherche d’une insuffisance rénale.
excessives…D’où la réponse A. E : oui, en deuxième intention, si le diagnostic n’est pas
fait ; on recherchera une cause centrale (anémie
réfractaire).
2- Madame D... Yvette, 64 ans, vient en consultation
pour asthénie progressive. Le bilan biologique
systématique demandé montre : G.R: 3.340.00,0/mm3 3- Vous recevez une femme de 72 ans qui présente une
Hb = 9,8 g/dl Hte: = 29,2 % VGM = 87,5 fl TGMHb = anémie : elle se plaint d'une asthénie, d'une dyspnée
29,3 pg CGMHb = 33,6 % G.B = 9.300/ mm3 d'effort; elle signale également une anorexie
Plaquettes = 627.000/ mm3 PNN = 65 % Eosino = 6 % progressive en rapport avec de vives douleurs linguales
Baso = 0 % Lympho = 26 % Mono = 3 % V.S. = 75 causées par l'absorption d'aliments chauds ou de
mm/1h (vitesse de sédimentation) préparations vinaigrées. Il existe un amaigrissement de
4 kilos depuis deux mois. Il n'y a aucun antécédent
Pour progresser dans la démarche biologique, on a médical important, notamment cardiaque. L'examen
besoin en premier de : physique montre une pâleur cutanéo-muqueuse et un
A. La numération de réticulocytes subictère conjonctival ; il n'y a aucune tuméfaction des
B. La ferritinémie organes hématopoïetiques. On note une diminution de
C. La bilirubinémie la sensibilité au chaud et froid et au diapason aux
D. La folatémie membres inférieurs. La langue est rouge et dépapillée,
E. L'étude médullaire d'aspect vernissé. Vous demandez un examen de sang
Bonne(s) réponse(s) : A dont les résultats sont les suivants : GR 1,8 x 1012/l, Hb
Devant une anémie normocytaire-normochrome ; il faut 7,3 g/dl, Ht 22 % GB 3.400 mm3, plaquettes
en premier lier rechercher si elle est régénérative ; d’où 90.000/mm3, Réticulocytes 30.000/mm3, Fer sérique :
la réponse A. De plus, la réponse est fournie par les 17 micromoles/l, Saturation de la transferrine 0,38,
QCM suivants. Groupe sanguin : A Rh positif Acide folique : 4ng/ml de
Les autres examens se font en 2ème intention, en fonction sérum (normale : 1 à 14), Vitamine B12 : 100 pg/ml de
du caractère régénératif ou non de l’anémie. sérum (normale : 330 à 950)

En présence d'une hyperréticulocytose à 580.000/mm3, Quel diagnostic évoquez-vous ?


le seul diagnostic plausible serait : A. Anémie hémolytique
A. Une hémolyse chronique avec surconsommation de B. Anémie ferriprive
folates C. Aplasie médullaire
B. Une sphérocytose héréditaire D. Anémie de Biermer
C. Une hémorragie importante récente E. Carence en folates
D. Une hémolyse chronique associée à une carence Corrigé : D
martiale
E. Une insuffisance rénale chronique Indiquez le ou les examens dont le résultat serait
Bonne(s) réponse(s) : C modifié par une injection intempestive de vitamine B12
A : le VGM serait anormalement élevé (il est ici reçue 48 heures auparavant :
normal). A. Volume Globulaire Moyen
B : cela ne se manifeste pas à cet âge, et ce n’est pas le B. Dosage sérique de la vitamine B12
diagnostic le plus « plausible ». C. Myélogramme
D : le VGM serait bas, et l’anémie serait moins D. Ferritinémie
régénérative. E. Test de Schilling
E : l’anémie de l’insuffisance rénale est non Corrigé : B
régénérative. Une injection 48 heures avant ne peut modifier le
myélogramme
En présence d'une réticulocytose à 30.000/mm3, la La mégaloblastose disparaît en 24 à 48 heures, le VGM
démarche diagnostique s'appuiera sur le résultat de: se normalise en quelques jours
A. L'étude du bilan ferrique
B. La folatémie Dans ce cas particulier, quelle mesure thérapeutique
C. L'urémie envisagez-vous ?
D. La créatininémie A. Sels ferreux per os
E. L'étude médullaire B. Transfusions de concentrés érythrocytaires
Bonne(s) réponse(s) : A C D E C. Acide folique per os
7
D. Vitamine B12 per os A. Asthénie
E. Vitamine B12 injectable B. Céphalées
Corrigé : E C. Fragilisation des ongles
D. Ecchymoses
Sous traitement spécifique, indiquez les deux anomalies E. Décoloration des conjonctives
qui régresseront le plus rapidement: Corrigé : A C E
A. Achlorhydrie
B. Anémie Comment décririez-vous l’anémie ?
C. Thrombopénie A. Macrocytaire hyperchrome régénérative
D. Signes neurologiques B. Normocytaire normochrome régénérative
E. Atrophie gastrique C. Microcytaire normochrome régénérative
Corrigé : B C D. Microcytaire normochrome arégénérative
E. Microcytaire hypochrome arégénérative
Sachant que le traitement d'entretien sera régulièrement Corrigé : E
suivi par la patiente, quel examen vous semble le plus
important à surveiller périodiquement ? Parmi les données biologiques dont vous disposez,
A. Créatininémie laquelle (lesquelles) permet(tent) d’affirmer le
B. Fibroscopie gastrique mécanisme ferriprive de l’anémie ?
C. Hémogramme A. Taille des globules rouges
D. Test de Schilling B. Hématocrite
E. Myélogramme C. Fer sérique
Corrigé : B D. Capacité totale de fixation de la transferrine
E. Vitesse de sédimentation globulaire
Corrigé : C D
4- Madame A., âgée de 32 ans, ouvrière, consulte en
raison d’une asthénie apparue depuis quelques mois. Sur la normalisation de quel critère biologique vous
Elle a remarqué que ses ongles se cassent de façon autoriserez-vous à suspendre le traitement
anormale. médicamenteux ?
Depuis dis jours, des céphalées frontales sont apparues, A. Réticulocytose
motivant la prise de PARACETAMOL. B. Poids d’hémoglobine
Elle appartient à une famille aux antécédents C. Fer sérique
d’hypercholestérolémie. Madame A. a trois enfants en D. Taille des globules rouges
bonne santé, âgés respectivement de 3 ans, 2 ans et 1 an E. Capacité totale de fixation de la transferrine
: les grossesses et les accouchements se sont déroulés Corrigé : C
normalement. A la suite de la dernière grossesse, une
contraception par dispositif intra-utérin a été instituée. Quelle est, chez cette malade, la cause la plus probable
L’examen clinique montre un poids stable à 56 kilos, de l’allongement du temps de saignement?
une pression artérielle à 10/6, un pouls régulier à A. Profession à risque
95/mn. Le teint est légèrement cireux, les conjonctives B. Prise de paracétamol
sont décolorées, il existe un souffle systolique 2/6e au C. Hypercholestérolémie familiale
foyer aortique, dépourvu d’irradiation. Les ongles sont D. Augmentation de la vitesse de sédimentation
striés, quelques ecchymoses sont visibles sur la face E. Degré de l’anémie
antérieure des jambes. Corrigé : E
Les examens biologiques montrent : globules blancs :
4,2.109/L sans anomalie de la formule, globules
rouges : 3,3.1012/L ; hémoglobine : 7,1 g/dl, 5- Un petit garçon de 6 ans est hospitalisé pour fièvre à
hématocrite : 28 %, réticulocytes : 0,5 %, plaquettes : 39-40°C depuis deux jours et signes hémorragiques.
400.109/L (400.000 par mm3), VS : 24 mm à la L’examen retrouve une pâleur cutanéo-muqueuse et un
première heure, fibrine : 2 g/L, fer sérique: 5 µmol/L syndrome hémorragique associant: purpura pétéchial
(normale 13 à 32 µmol/L), capacité totale de fixation de diffus, ecchymoses, gingivorragies et bulles
la transferrine : 100 µmol/L (normale 45 à 70 µmol/L), hémorragiques buccales. II existe une splénomégalie (2
absence de protéinurie, temps de saignement (méthode travers de doigts) et un souffle systolique de pointe. II
d’Ivy 3 points) : 11 minutes, temps de Quick : 95 %, n'y a pas d'antécédent particulier.
temps de céphaline kaolin : 44 secondes pour un témoin Examens complémentaires :
à 42 secondes. • Hémogramme
Hb 7 g/dL
Leucocytes 2.000/mm3
Quels sont, chez cette malade, les signes cliniques Polyneutro 10%
imputables à l’anémie indépendamment de son Lymphocytes 85%
mécanisme ? Monocytes 5%
8
Plaquettes 10.000/mm3 adénopathies cervicales bilatérales, fermes, indolores,
• Bilan de coagulation (TPTCA, Fibrinogène) normal de 0,5 à 2 cm de diamètre. Il n’y a pas d’adénopathie
• Myélogramme : moelle riche. 85 % des cellules sont palpable dans les autres territoires ganglionnaires. La
peu différenciées (blastes), sans granulation azurophile. tension artérielle est de 16/8 cmHg. Le reste de
• Explorations usuelles métaboliques, hépatiques, l’examen clinique est normal. L’hémogramme donne
rénales normales. les résultats suivants : hématies 4.350.000/mm3,
• Fond d’œil : petite hémorragie près de la papille de hémoglobine 140 g/l, hématocrite 43,1 %, leucocytes
l’œil droit. 22.100/mm3 dont polynucléaires neutrophiles 10 %,
• La radiographie thoracique est normale. lymphocytes 88 %, et monocytes 2 %, plaquettes
182.000/mm3. L’électrophorèse des protéines
Le diagnostic retenu est celui de leucémie aiguë plasmatiques montre des protéines totales à 65 g/l, leur
lymphoblastique (LAL). Un autre diagnostic pourrait-il répartition est la suivante : albumine 63,4 %, alpha-1
être évoqué, au vu du tableau clinique, de globulines 3,9 %, alpha-2 globulines 9,4 %, bêta
l'hémogramme et du myélogramme ? globulines 14,9 % et gamma globulines 8,4 %. Le
A. Aplasie médullaire myélogramme montre une moelle de richesse normale
B. Mononucléose infectieuse et des mégacaryocytes en nombre normal. La
C. Etat d'hypersplénisme répartition des autres éléments cellulaires est la suivante
D. Leucémie lymphoïde chronique : lignée érythoblastique : 12 %. lignée granuleuse et
E. Aucune des propositions ci-dessus normocytaire : 34 % . lignée non myéloïde : 64 % dont
Corrigé : E 62 % de lymphocytes d’aspect mature.

Chez cet enfant, le relativement "bon" pronostic à terme Parmi les éléments suivants, quel(s) est (sont) celui
de sa leucémie s'appuie sur (ceux) qui est (sont) compatible(s) avec le diagnostic de
A. L’âge leucémie lymphoïde chronique ?
B. L’absence d'hyperleucocytose A. L’âge du patient
C. Le type lymphoblastique B. L’activité professionnelle exercée
D. L’absence de localisation neuroméningée C. Les résultats de l’électrophorèse des protéines
E. L'absence d'hépatomégalie et d'adénopathies plasmatiques
superficielles D. L’hyperleucocytose
Corrigé : A B C D E E. Les résultats du myélogramme
Corrigé : A B C D E
Le protocole de chimiothérapie d'induction associe chez
cet enfant : Prednisone®, Vincristine et Daunorubicine Le diagnostic de leucémie lymphoïde chronique B étant
(anthracycline). Certaine(s) complication(s) soulevé, quel(s) examen(s) parmi les suivants
iatrogène(s) est (sont) possible(s) compte tenu des permet(tent) de la confirmer :
médicaments utilisés en induction chez ce malade : A. Immunoélectrophorèse
A. Polynévrite B. Dosage des immunoglobulines A, G et M
B. Fibrose pulmonaire C. Etablissement du pourcentage des lymphocytes
C. Insuffisance rénale porteurs d’immunoglobulines de membrane
D. Myocardiopathie D. Typage des immunoglobulines de membrane
E. Surdité E. Expression de CD4 à la surface des lymphocytes
Corrigé : A D Corrigé : C D
B : les drogues classiquement responsables de fibrose A - B : ne permet pas de confirmer le diagnostic.
pulmonaire sont : nitroso-urées, alkylants et bléomycine C : confirmant le caractère « B » de la prolifération
lymphocytaire.
Quels sont les trois modes de rechute possibles chez cet D : confirmant le caractère monoclonal de cette
enfant ? prolifération.
A. Médullaire
B. Neuroméningée Quelle(s) est (sont) la (les) évolution(s) possible(s) au
C. Testiculaire cours des 6 mois à venir ?
D. Gastrique A. Stabilité clinique et biologique
E. Pulmonaire B. Progression lente des signes cliniques et
Corrigé : A B C hématologiqueS
C. Progression rapide du syndrome tumoral mettant en
jeu un pronostic vital
6-Un homme de 65 ans, ouvrier plâtrier en retraite, D. Normalisation spontanée de l’hémogramme
consulte en raison d’une asthénie évoluant depuis E. Apparition de lésions osseuses
quelques semaines. D’autre part, il a perçu une petite Corrigé : A B C
tumeur au niveau du cou. Il n’a pas d’antécédent C : il s’agit d’une transformation en lymphome de haut
médical ou chirurgical. L’examen clinique identifie des grade de malignité (syndrome de Richter).
9
C. Lymphome malin non hodgkinien
Le diagnostic de leucémie lymphoïde chronique B étant D. Maladie de Hodgkin
affirmé, quelle est votre attitude thérapeutique ? E. Métastase d'épithélioma
A. Abstention et surveillance mensuelle Corrigé : D
B. Corticothérapie
C. Monochimiothérapie par l’hydroxyurée (ou Parmi les examens complémentaires suivants, quels
hydroxycarbamide : Hydréa®) sont ceux qui sont indispensables avant de prendre une
D. Monochimiothérapie continue par le chlorambucil décision thérapeutique ?
(Chloraminophène®) A. Radiographie des sinus faciaux
E. Polychimiothérapie séquentielle B. Radiographie thoracique
Corrigé : A C. Scanner thoraco-abdominopelvien
Stade A de la classification de Binet : abstention D. Scintigraphie osseuse
thérapeutique. E. Ponction biopsie médullaire
Corrigé : B C E
Cette leucémie lymphoïde chronique peut se Fait partie du bilan d’extension
compliquer de :
A. Complication infectieuse Parmi les examens biologiques suivants, quel(s) est
B. Lymphome à grandes cellules (sont) celui (ceux) qui vous paraît(ssent)
C. Leucémie aiguë myéloblastique indispensable(s) avant de prendre une décision
D. Aplasie médullaire aiguë thérapeutique ?
E. Tumeur solide A. Myélogramme
Corrigé : A B B. Electrophorèse des protéines plasmatiques
C. Recherche d'anticorps antinucléaires
D. Sérologie HIV1
7- Une femme de 46 ans consulte parce qu'elle a E. Dosage de la calcémie
constaté au cours d'une infection rhinopharyngée Corrigé : D
l'apparition d'une tuméfaction cervicale droite. Elle se Certaines formes de Hodgkin ont été décrites chez les
dit fatiguée et se plaint de sueurs nocturnes, d'un prurit sujets VIH+. Les autres ne sont pas indispensables.
diffus apparus depuis environ 1 semaine.
L'interrogatoire apprend qu'elle a été opérée onze ans Parmi les traitements suivants, quel est celui (quels sont
plus tôt d'une endométriose pelvienne et a suivi un ceux) qui peut (peuvent) être envisagé(s) ?
traitement par progestatifs de synthèse. L'examen A. Antibiothérapie
clinique identifie plusieurs adénopathies cervicales au B. Corticothérapie simple
niveau de la région carotidienne basse et du creux sus- C. Monochimiothérapie continue pendant plusieurs
claviculaire droit, fermes, indolores, d'environ 2 mois
centimètres de diamètre. Les chaînes cervicales D. Radiothérapie
postérieures, sous-maxillaires sont libres et l'examen de E. Polychimiothérapie séquentielle
la cavité buccale ne décèle aucune lésion. La dentition Corrigé : D E
est en bon état. Il n'existe ni hépatomégalie ni Stade IIA (2 territoires ganglionnaires atteints).
splénomégalie. Les autres territoires sont libres.
L'hémogramme montre : hématies 4.670.000/mm3 ,
hémoglobine 142 g/l, hématocrite 43%, leucocytes Dossiers cliniques
4.800/mm3 dont polynucléaires neutrophiles 60%, 1- Une femme de 29 ans, de race blanche, sans
éosinophiles 1%, lymphocytes 37% et monocytes 2%. antécédents particulier, ni personnel ni familial,
La vitesse de sédimentation est de 20 mm à la première consulte pour une asthénie apparue depuis quelques
heure, 45 mm à la deuxième, le taux du fibrinogène est jours, récemment accompagnée d'épisodes
de 3,50 g/l. La biopsie d'un ganglion permet de lipothymiques. Elle ne se plaint d'aucun autre
constater le bouleversement de l'architecture symptômefonctionnel. Elle est très pâle, mais on
ganglionnaire, le développement de bandes de scléroses observe un ictère conjonctival. L'examen clinique
qui délimitent des nodules de tissus lymphoïdes dans révèle une splénomégalie seulement palpable en fin
lesquels sont vues des cellules volumineuses, d'inspiration où elle déborde du rebord costal. Il n'y a
irrégulières aux noyaux nucléolés et parfois aucune autre anomalie à l'examen physique. La NFS
bourgeonnants, quelques polynucléaires neutrophiles et montre :
éosinophiles, quelques plasmocytes. Il n'existe pas de - GR = 2,2 millions/mm3
nécrose. - Hb = 7,6 g/dl - Hte = 23%
- VGM = 105 fl
Quel diagnostic vous évoque l'histoire clinique et - Plaquettes = 510 000/mm3
l'examen histopathologique ? - GB = 12 000/mm3
A. Adénite subaiguë - PN = 64% - Lymphocytes = 22% - Monocytes = 6% -
B. Tubercule ganglionnaire Myélocytes = 5%
10
- Métamyélocytes = 3% suggère dans son courrier une transfusion: qu'en
- Erythroblastes = 2% des leucocytes pensez-vous ?
Un bilan hépatique, fait en ville, montre: Corrigé : La transfusion est justifiée car l'anémie est ici
- Bilirubine totale = 24µmol/l (normale < 13) mal tolérée chez cette femme enceinte.
- Bilirubine conjuguée = 2µmol/l - ASAT= 30 UI/l
(normale < 35) - ALAT = 32 UI/l (normale < 35)
- Phosphatases alcalines normales. 2- Un homme de 19 ans présente des adénopathies sus-
- LDH = 300 UI/l (normale < 200) claviculaires gauches découvertes de façon fortuite. Les
Le dosage sérique de la vitamine B12 est normal. autres aires ganglionnaires sont libres et il n'y a pas
d'hépato-splénomégalie. L'état général est conservé.
Question n°1 : Enumérez les anomalies de L'hémogramme est le suivant : Hémoglobine 14,2 g/dl ;
l'hémogramme Leucocytes 12 500/mm3 dont 80 % de Polynucléaires
Corrigé : Neutrophiles ; Plaquettes 450 000/mm3 et VS 45 mm à
-Anémie macrocytaire normochrome la première heure. Le ionogramme sanguin et le bilan
-Hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles hépatique sont normaux. La radiographie de thorax et le
-Thrombocytose -Mélémie scanner thoracique montrent des adénopathies latéro-
trachéales, bilatérales, asymétriques et isolées, sans
Question n° 2 : En fonction des données cliniques et atteinte interbronchique ni atteinte pulmonaire.
biologiques, quelle hypothèse physiopathologique
proposez-vous pour expliquer la formule leucocytaire ? Question n°1 : Quels sont dans cet énoncé les éléments
Corrigé : Hyperleucocytose à PNN due à une en faveur du diagnostic de maladie de Hodgkin ?
régénération médullaire (myélémie et thrombocytose Corrigé :
associées) dans un contexte d'anémie par probable · L’âge : 19 ans
hémolyse aiguë (ictère conjonctival, splénomégalie). · La présence d’adénopathies superficielles sus-
claviculaires gauches non inflammatoires
Question n° 3 : Quel examen hématologique vous · La présence d’adénopathies profondes médiastinales,
paraît-il le plus intéressant pour avancer dans la latéro-trachéales, asymétriques, sans atteinte
compréhension du mécanisme physiopathologique de interbronchique ni pulmonaire (diagnostic différentiel
l'anémie et quel résultat en attendez-vous ? de la sarcoïdose)
Corrigé : · La découverte fortuite
-Dosage de l'haptoglobine. · Les signes d’évolutivité biologique : VS augmentée et
-Baisse de l'haptoglobine polynucléose neutrophile
· L’absence d’arguments pour un autre diagnostic : pas
Question n° 4 : Quel diagnostic d'anémie vous paraît le d’altération de l’état général, pas de signes infectieux,
plus problable ? quel examen biologique courant le adénopathies superficielles isolées
confirmerait ?
Corrigé : -Anémie hémolytique auto-immune. -Test de Question n°2 : Une biopsie ganglionnaire est effectuée
Coombs direct. confirmant le diagnostic de maladie de Hodgkin. Quel
est le type histologique le plus probable chez ce patient?
Question n° 5 : Le diagnostic confirmé la patiente est Corrigé :
traitée et l'hémogramme se normalise en quelques mois, · Type II de la classification de Lukes-Rye ou forme
sans transfusion. Six ans après, alors qu'elle débute une scléro-nodulaire :
nouvelle grossesse (depuis 1 mois) après 3 fausses – type le plus fréquent (60 %)
couches successives, elle revient avec ->
Corrigé : Syndrome des anti-phopholipides* dans un Question n°3 : Quel(s) examen(s) vous paraît(ssent)
lupus érythémateux disséminé**. *Fausses couches indispensable(s) à prescrire dans le bilan de ce patient ?
spontanées, allongement du TCA non corrigé par le Corrigé :
témoin. **Femme jeune, grossesse, syndrome APL, · Bilan d’extension de la maladie :
AHAI, leuconeutropénie, thrombopénie, syndrome – scanner abdomino-pelvien avec injection de produit
inflammatoire, FAN. de contraste
– examen O.R.L
Question n° 6 : une anémie, une splénomégalie et les – biopsie ostéo-médullaire
examens suivants: GR=1,8M Hb=5.6 g/l Ht=18% – électrophorèse des protéines plasmatiques,
VGM=100fl Rétic:10% Plaq=50.000 GB=3100 ferritinémie, LDH sériques, fibrinémie
PN=49% Lymph=45% Mono=6% VS=72 Hapto<0.10 · Bilan pré-thérapeutique
(N=1 à 3g/l) TCA=56 (T=34, T+M=56). Ac – examen et conservation du sperme par congélation
AntiNucl=1/300. Quelle pathologie évoquer? au CECOS
Question n° 7 – sérologie V.I.H avec l’accord du malade
Elle se dit fatiguée et essoufflée. Son médecin traitant – bilan de la fonction rénale : urémie et créatininémie
– bilan de la fonction hépatique
11
– échographie cardiaque avec étude de la fonction un myélome multiple (MM).
ventriculaire gauche
– bilan thyroïdien Question n°1 : Quels examens complémentaires allez-
N.B. : on ne pratiquera une échographie abdominale vous demander pour confirmer le diagnostic ?
ainsi qu’une lymphographie bi-pédieuse que dans un Corrigé :
second temps et uniquement si le scanner abdominal est Biologiques :
négatif. – Immunoélectrophorèse des protéines sériques
– Dosage pondéral des immunoglobulines
Question n°4 : En supposant que cet ou ces examens – Recherche d’une protéinurie de Bence-Jones
soient normaux, quel est le stade clinique d’extension – Immunoélectrophorèse des protéines urinaires
de ce patient ? – Myélogramme
Corrigé : – Biopsie ostéomédullaire si myélogramme non
· Il s’agit d’un stade II A dans la classification de Ann contributif
Harbor N.B. : les radiographies du squelette sont à demander
N.B. : b : mais stade biologique dans un second temps

Question n°5 : Il est traité notamment par l’association Question n°2 : Pour compléter votre bilan, vous
MOPP comportant la méchlorétamine (alkylant), la demandez des radiographies de squelette complet.
vinblastine (alcaloïde de la pervenche), la procarbazine Quels éléments pouvez-vous objectiver pour conforter
(proche des alkylants) et la prednisone. Quels sont les votre diagnostic ?
effets secondaires à craindre à court et moyen terme ? Corrigé :
Corrigé : 1 Présence de géodes :
· Les effets secondaires à court terme : – Zones de lyse rondes ou ovalaires
– toxicité hématologique avec cytopénies – A l’emporte-pièce
– vomissements importants – Multiples
– alopécie modérée – Situées sur les os longs, la voûte du crâne, le rachis,
· Les effets à moyen terme : les côtes
– toxicité hématologique identique 2 Pouvant être associées à des fractures pathologiques,
– toxicité neurologique de la vincristine : Neuropathie surtout au niveau du rachis : Tassements vertébraux
périphérique sensitivomotrice, neuropathie biconcaves, cunéiformes ou en galette
végétative avec iléus paralytique, rétention aiguë 3 Parfois, déminéralisation osseuse diffuse
d’urine, ou hypotension orthostatique possibles
– complications infectieuses notamment infections à Question n°3 : Il existe plusieurs anomalies osseuses à
VZV avec zonas extensifs la radiographie sur différents membres. Comment
– stérilité classez-vous ce MM ?
– troubles psychiques liés à l’utilisation de Corrigé :
corticoïdes · Stade IIIB
N.B. : leucémie, lymphome chimio-induits à long terme · De la classification de Durie et Salmon;N.B. :
· stade III car anémie < 8.5 g/dl, calcémie > 3 mmol/l,
Question n°6 : Quelle est l’espérance de guérison de ce lésions osseuses multiples
patient ? · B car créatinine > 160 µmol/l
Corrigé :
· Stade II : globalement 85 % de survie à 10 ans Question n°4 : Quel examen biologique allez-vous
demander pour préciser le pronostic du MM ?
Corrigé : Dosage plasmatique de la ƒÒ2 microglobuline
3- Une femme de 60 ans vient pour des douleurs
lombaires récentes permanentes et invalidantes. Ces Question n°5 : Comment interprétez-vous l’anémie et
douleurs s'accompagnent de vomissements et d'une l’augmentation de la VS ?
altération de l'état général avec une asthénie importante. Corrigé :
Biologiquement, la NFS objective : Hb : 8 g/dl - GR : 3 1 Anémie multifactorielle :
106/mm3 – Hématocrite : 30 % - Réticulocytes : 52 – Hémodilution
000/mm3 – GB : 5600/mm3 (neutrophiles : 60 %, – Insuffisance médullaire
éosinophiles : 0 %, basophiles : 0 %, lymphocytes – 30 – Insuffisance rénale associée
%, monocytes : 10 %). Plaquettes : 127 000/mm3 2 Augmentation de la VS :
Réserve alcaline : 25 mEq/1 VS : 70 mm à la première – Liée en grande partie à l’hyperviscosité créée par
heure CRP : 45 mg/l (nle < 6) Créatinine : 160 µmol/1 l’immunoglobuline monoclonale et la formation
Calcémie : 3,50 mmol/1 (nle < 2,40) Electrophorèse des d’hématies « en rouleau » qui sédimentent plus
protéines sériques : albumine : 37 g/1, alpha 1 : 2 g/1, rapidement
alpha 2 : 10 g/1, bêta : 9 g/1, gamma : 2 g/1. La – Liée en partie à l’anémie
recherche de protéinurie des 24 h est à 2 g. On suspecte
12
N.B. : le test de Schilling sera perturbé, traduisant une
Question n°6 : Faut-il programmer un scanner malabsorption de la "vitamine B12 ; la maladie de
abdominal avec injection ? Justifiez votre réponse. Biermer sera confirmée par la correction du test" de
Corrigé : Non Car Schilling après adjonction de facteur intrinsèque.
1 Contre-indication formelle à l’injection d’iode Question n°4 : L’interne des urgences veut transfuser
2 Pas d’indication dans ce contexte à la pratique d’un cette patiente. Que pensez-vous de cette perfusion ?
scanner abdominal : Justifiez votre réponse.
– En raison du risque de survenue d’une insuffisance Corrigé : Oui
rénale aiguë par nécrose tubulaire aiguë La transfusion se justifie chez cette patiente en raison
– Par précipitation des chaînes légères de la mauvaise tolérance clinique de l’anémie :
4- Une femme de 70 ans est hospitalisée pour douleurs – Existence de douleurs angineuses
angineuses. Ses principaux antécédents sont un – Chez une patiente coronarienne connue
infarctus du myocarde, il y a trois ans, (il n'y avait pas N.B. : l’indication de la transfusion n’est pas portée sur
eu de récidive des douleurs depuis cette date) et une le chiffre de l’hémoglobine, mais sur la tolérance
hystérectomie pour fibrome, il y a 20 ans. A l'examen : clinique.
pâleur, tachycardie 110/minute régulière, tension
artérielle 130-70 mmHg, ECG : signes de nécrose Question n°5 : Le diagnostic de Biermer retenu, la
postéro-latérale ancienne, pas de changement par patiente traitée, on la revoit 3 mois plus tard avec un
rapport aux ECG antérieurs, transaminases normales. hémogramme normal. Que faut-il surveiller
NFS : 1,38 1012/l GR, Hb 6 g/dl, Hte 18,1 %, volume régulièrement par la suite ? Pourquoi ?
globulaire moyen 115 µ3, réticulocytes 3 %, GB Corrigé :
3.600/mm3, PN 30 %, PE 5 %, lymphocytes 60 %, · Fibroscopie gastrique avec biopsies multiples et
monocytes 5 %, plaquettes 110.000/mm3, VS 35- examen anatomo-pathologique
60/mm. · En raison du risque de transformation néoplasique de
la muqueuse gastrique
Question n°1 : Quelles sont les anomalies de · Suivi à poursuivre à vie
l’hémogramme présentées par le malade ? 5- Une femme de 72 ans consulte pour une baisse
Corrigé : progressive de l’état général avec amaigrissement de 2
· Pancytopénie : kg au cours des trois derniers mois, asthénie, anorexie.
– Anémie macrocytaire, normochrome, arégénérative L’examen clinique met en évidence de multiples
– Thrombopénie adénopathies indolores, non fixées, de 2 à 3 cm de
– Leuconeutropénie diamètre, de consistance élastique, parfois un peu
molle, dans les gîtes latéro-cervicaux, sus-claviculaires,
Question n°2 : Devant ce tableau clinico-biologique, axillaires et inguinaux D et G. Il existe, en outre, une
quels sont les examens biologiques non redondants que splénomégalie qui déborde de 5 cm le rebord costal
vous demandez pour confirmer votre diagnostic ? gauche. Le reste de l’examen est normal.
Corrigé :
Biologiques : La numération formule sanguine est la suivante :
– Myélogramme (mégaloblastome) G.R. = 3 250 000/mm3 G.B. = 98 500/mm3
– Dosages folates totaux et intra-érythrocytaires
– Dosage plasmatique de la vitamine B12 PN neutrophiles = 12
Hb = 10.9 g/100mL
– Bilan hépatique avec bilirubine totale et conjuguée, %
LDH PN éosinophiles = 2
VGM = 89 µ3
– Haptoglobine %
– Recherche d’anticorps antifacteur intrinsèque, Hématocrite = 35 % PN basophiles = 1 %
* dans le sérum
* dans le liquide gastrique Test de Schilling sans et avec CCHM = 32 Lymphocytes = 82 %
adjonction de facteur intrinsèque exogène Monocytes = 3 %
Fibroscopie gastrique avec biopsies et examen Plaquettes = 160
anatomo-pathologique à la recherche d’une gastrite 000/mm3
atrophique.
Question n°1 : Quelle hémopathie présente
Question n°3 : La fibroscopie gastrique montre une vraisemblablement cette malade ?
muqueuse atrophique, atrophie confirmée par la Corrigé : Leucémie lymphoïde chronique au stade B de
biopsie. Parmi les examens supplémentaires, lequel ou Binet
lesquels vous parai(ssen)t nécessaire(s) en vue de
confirmer le diagnostic de maladie de Biermer ? Question n°2 : Quels examens complémentaires vous
Corrigé : permettront de confirmer votre suspicion diagnostique?
Test de Schilling sans et avec adjonction de facteur Corrigé :
intrinsèque exogène
13
· Myélogramme : confirme l’infiltration lymphocytaire VS à la 1ère heure : 75 mm – LDH > 2N.
> 30% La radiographie du thorax montre un élargissement du
· Phénotypage des lymphocytes sanguins et médullaires médiastin supérieur avec un rapport diamètre de la
– recherche des marqueurs de la lignée B : CD19, masse médiastinale sur le diamètre thoracique > 0,5.
CD20 et CD23
– recherche du marqueur CD5 Question n°1 : Quels diagnostics évoquez-vous et
N.B. : les autres examens (biopsie ostéo-médullaire, comment les confirmer ?
imagerie pour apprécier le volume des adénopathies Corrigé :
profondes, électrophorèse des protéines sériques…) ne · Syndrome cave supérieur par compression extrinsèque
sont pas utiles pour le diagnostic, ils servent au – lymphome malin (hodgkinien ou non)
pronostic. – cancer bronchique avec adénopathies
médiastinales
Question n°3 : Vous décidez de traiter votre patiente, – cancer de la thyroïde
quel traitement vous paraît le plus adapté à ce cas, quels Pour les confirmer
en sont les éléments de surveillance ? · Bilan morphologique :
Corrigé : – Echographie du cou et de la thyroïde
· Traitement : Chimiothérapie par chlorambucil – Scanner cervical et thoracique sans et avec
(ChloraminophèneÒ) car stade B injection de produit de contraste
· Surveillance · Bilan anatomopathologique :
– CliniqueRégression du syndrome tumoral – Cytoponction de la masse tumorale avec étude
 Apparition de complications : syndrome anatomopathologique et immunomarquage : * soit
anémique, syndrome hémorragique, infections dirigée sous scanner
– Paraclinique * soit par médiastinoscopie
* Numération formule sanguine : régression de la * en fonction de l’imagerie
lymphocytose, recherche d’une atteinte des autres
lignées sanguines. Evalue la tolérance du traitement Question n°2 : Une étude histologique révèle un tissu
par;chlorambucil (lymphopénie) tumoral contenant des cellules de Sternberg. Quels sont
* Uricémie (régression du syndrome tumoral, recherche les examens réalisés pour compléter le bilan
d’une hyperuricémie induite par le chlorambucil) d’extension de cette maladie ?
* Radiographie thoracique Corrigé :
* Et épreuves fonctionnelles respiratoires avec mesure · Clinique Examen ORL à la recherche d’une atteinte de
de la capacité de transfert du CO (DLCO) (à la la sphère ORL
recherche d’une fibrose pulmonaire, complication du · Imagerie
traitement par chlorambucil) – Radiographie thoracique face + profil
– Scanner thoracique sans et avec injection de
Question n°4 : Après 3 ans de surveillance, votre produit de contraste
patiente présente une altération de l’état général et – Scanner abdomino-pelvien sans et avec
développe une adénopathie cervicale, douloureuse. injection de produit de contraste
Quel est votre hypothèse diagnostique ? Que faites-vous · Biologique
pour la confirmer ? Myélogramme
Corrigé : Biopsie ostéomédullaire
· Syndrome de Richter Sérologie HIV 1 et 2 après accord du patient
· Ou lymphome immunoblastique à grandes cellules b2 microglobuline
· Biopsie ganglionnaire (ou biopsie – exérèse) N.B. : la lymphographie bipédieuse n’est pas
– avec examen anatomo – pathologique systématique, elle est recommandée dans les formes
– et immunomarquage localisées lorsque son résultat a un impact sur la
décision thérapeutique, en particulier lorsque le scanner
abdomino-pelvien ne montre pas d’atteinte sous –
6- Un homme de 30 ans est hospitalisé en urgence pour diaphragmatique.
une dyspnée majeure d’apparition progressive, avec un
oedème de la base du cou et une circulation collatérale Question n°3 : Ce bilan révèle une atteinte pulmonaire
hémithoracique. A l’examen clinique, il n’a pas de de contiguïté et une atteinte ganglionnaire latéro-
ganglion périphérique palpable, pas trachéale et médiastinale antérieure. Le reste du bilan
d’hépatosplénomégalie. Il n’a aucun antécédent est normal. A quel stade classez-vous la maladie avec
particulier. Il signale un prurit diffus, des sueurs les éléments de l’observation ?
nocturnes importantes depuis 2 mois et une perte de Corrigé :
poids de 8 kg en 2 mois (poids : 65 kg). · Stade II B b E
NFS : Hb : 100 g/L – VGM : 80 µ3 – GB: 14 500/mm3 · Selon la classification de Ann Arbor.
– Polynucléaires neutrophile : 75 % - Lymphocytes : 20
% - Eosinophiles : 5 % - Plaquettes : 555 000/mm3 –
14
N.B. : une extension viscérale unique de contiguïté est
désignée par la lettre E et ne classe pas la maladie en
stade IV. 7- Une femme de 57 ans, sans antécédent particulier,
consulte car un hémogramme systématique a révélé une
Question n°4 : En dehors des éléments qui vous ont hyperleucocytose.
permis de classer la maladie, quels sont les éléments de Globules blancs 17.000/mm3
valeur pronostique péjorative dans cette observation ? Polynucléaires neutrophiles 15 %
Corrigé : Polynucléaires éosinophiles 2 %
· Existence de signes généraux (sueurs nocturnes, perte Polynucléaires basophiles 0 %
de poids > 10 %) Lymphocytes 78 %
· Existence d’une masse tumorale médiastinale Monocytes 5 %
importante Hémoglobine 14 g/100 ml
– avec rapport médiastino–thoracique > 0.45 Plaquettes 210.000/mm3
– compression cave supérieure Elle est en bon état général et ne signale ni fièvre
– et atteinte pulmonaire de contiguïté inexpliquée, ni sueurs nocturnes, ni anorexie, ni
· Vitesse de sédimentation > 50 mm amaigrissement récent. A l’examen clinique, vous
· Existence d’une anémie découvrez plusieurs adénopathies, fermes, indolores à
la palpation, mobiles, mesurant de un à deux
Question n°5 : Le traitement décidé comporte 6 cures centimètres de diamètre : une est localisée dans la
d’ABVD (Adriamycine – Bleomycine – Velbé ou région cervicale droite et gauche et il en existe une dans
Vinblastine – Deticene). Quel est le bilan à faire avant chaque creux axillaire. Il existe une splénomégalie à la
chimiothérapie ? Quelle est la toxicité respective de palpation. L’état général est conservé. Un hémogramme
chaque drogue ? réalisé un an auparavant a montré :
Corrigé : Globules blancs 9.500/mm3
· BILAN : Polynucléaires neutrophiles 35 %
– Clinique : examen neurologique, cardio- Polynucléaires éosinophiles 3 %
pulmonaire Polynucléaires basophiles 0 %
– Biologique : Lymphocytes 58 %
* NFS avec formule sanguine (aplasie médullaire Monocytes 4 %
avec Adriamycine, Déticène et Vinblastine) Hémoglobine 13,9 g/100 ml
* Uricémie, uraturie des 24 heures, phosphorémie, Plaquettes 190.000/mm3
CPK, LDH (syndrome de lyse tumorale avec
Adriamycine) Question n°1 : Quelle(s) est (sont) la (les) anomalie(s)
* ionogramme sanguin observée(s) sur l’hémogramme le plus récent ?
* Bilan rénal : ionogramme plasmatique, urée, Corrigé :
créatinine (toxicité rénale du Déticène) Hyperleucocytose
* Bilan hépatique : transaminases (ASAT, ALAT), Avec hyperlymphocytose
Bilirubine totale et conjuguée, gamma GT, Le reste de l’hémogramme est normal
Phosphatases alcalines (toxicité hépatique du
Déticène) Question n°2 : Quel diagnostic évoquez-vous et sur
– Cardiologique : ECG ; échographie cardiaque quels arguments ? Quel examen complémentaire sera
avec étude de la fraction d’éjection du ventricule nécessaire et suffisant pour confirmer ce diagnostic et
gauche quel résultat en attendez-vous ?
– Pneumologique (Bléomycine, Vinblastine) : Corrigé :
* Radiographie thoracique Leucémie lymphoïde chronique
* Epreuves fonctionnelles respiratoires Stade B de la classification de Binet
* Avec étude de la capacité de transfert du CO Car association : d’adénopathies non inflammatoires
(DLCO) (fibrose pulmonaire induite par la dans plusieurs territoires différents associées une
Bléomycine splénomégalie et une hyperlymphocytose avec
* Et courbe débit – volume (trouble ventilatoire conservation de l’état général
obstructif induit par la vinblastine) Stade B de la classification de Binet car atteinte de plus
· TOXICITE : de 3 territoires aire cervicale, aire axillaire,
– Adriamycine : cardiaque : aiguë (trouble du splénomégalie
rythme), chronique (insuffisance cardiaque) ; Examen à pratiquer : immunophénotypage des
médullaire ; digestive ; alopécie" lymphocytes sanguins, qui met en évidence une
– Bléomycine : toxicité pulmonaire population lymphoïde monoclonale B (marqueurs
– Vinblastine : toxicité neurologique CD19, CD20, CD5, CD23)
(polynévrite)
– Deticène : toxicité hématologique, digestive, Question n°3 : Quels autres examens complémentaires
alopécie ; azoospermie
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seront utiles dans le cadre de l’évaluation de cette
maladie ?
Corrigé :
Myélogramme (non indispensable) : infiltration
médullaire > 30 % par des lymphocytes matures
Caryotype des lymphocytes sanguins et médullaires, à
la recherche d’anomalies caryotypiques (17 p ou 11 q),
facteurs de mauvais pronostic
Electrophorèse des protéines sériques (recherche d’une
hypo gammaglobulinémie, facteur de risque infectieux)
Frottis sanguin
Test de Coombs direct
Uricémie
Scanner thoraco-abdominal sans et avec injection de
produit de contraste à la recherche d’adénopathies
profondes afin d’évaluer l’extension de l’atteinte
tumorale et de permettre un suivi thérapeutique

Question n°4 : Après un traitement régulier pendant 5


ans, sous surveillance régulière, la patiente a été perdue
de vue. Sept ans après le diagnostic, cette patiente
consulte à nouveau : elle décrit une asthénie sévère et
récente, un fébricule entre 37,8° et 38,5° depuis 10
jours, une toux sèche et une dyspnée. Elle a perdu 7 kg
(poids initial 55 kg) au cours des 3 derniers mois. Elle
signale des sueurs nocturnes profuses depuis quelques
jours. A l’examen, vous découvrez une adénopathie
cervicale droite de 5 cm de diamètre. Il existe des
adénopathies axillaires et inguinales bilatérales, les plus
importantes atteignant 3 cm de diamètre. Il existe une
splénomégalie débordant le rebord costal de 3 travers
de doigt, une hépatomégalie débordant le rebord costal
de 1 travers de doigt.
L’hémogramme montre :
Globules blancs 82.000/mm3
Polynucléaires neutrophiles 3 %
Polynucléaires éosinophiles 0 %
Polynucléaires basophiles 0 %
Lymphocytes 95 %
Monocytes 2 %
Hémoglobine 7,5 g/100 ml
Plaquettes 122.000/mm3
Quel diagnostic évoquez-vous ? Sur quels arguments ?
Comment le confirmer ?
Corrigé :
Syndrome de Richter;(lymphome de haut grade de
malignité)
Evoqué sur : leucémie lymphoïde chronique évoluant
depuis 7 ans, apparition récente d’une altération de
l’état général avec hyperthermie, amaigrissement
récent, asthénie, croissance de la masse tumorale avec
augmentation de taille des adénopathies, splénomégalie Examens blancs
et hépatomégalie traduisant vraisemblablement une
atteinte viscérale, atteinte hématologique avec anémie, Parmi les affections suivantes, laquelle n’entraîne pas
thrombopénie. de splénomégalie ?
Le diagnostic sera confirmé par la biopsie - exérèse de A. Cirrhose du foie
l’adénopathie cervicale droite avec examen anatomo- B. Leucémie lymphoïde chronique
pathologique et immuno-marquage d’un ganglion C. Thrombose de la veine cave inférieure
D. Mononucléose infectieuse
E. Maladie de Gaucher
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Corrigé : C D. Vides d’éléments cellulaires à la ponction
E. Aucune de ces propositions n’est exacte
Au cours de la prise en charge thérapeutique d’une Corrigé : E
leucémie aiguë de l’adulte, laquelle des propositions
suivantes s’applique à la rémission complète ? Une splénomégalie peut être directement responsable :
A. Elle est synonyme de guérison A. D’une thrombopénie
B. Elle fait suite au traitement d’induction B. D’une hypervolémie plasmatique
chimiothérapique C. D’une hémolyse intravasculaire
C. Elle est définie exclusivement par un myélogramme D. D’une anémie microcytaire
sans blastes E. D’une neutropénie
D. Elle signifie la fin des traitements Corrigé : A B E
E. Elle est obtenue dans moins de 30% des LAL de
l’adulte Quels aspects électrophorétiques incitent à rechercher
Corrigé : B un myélome ?
A. Une augmentation des gamma globulines en dôme
L'association d'une splénomégalie et d'une B. Une diminution des gamma globulines
thrombopénie ne peut se rencontrer au cours de toutes C. Un pic étroit dans les gamma globulines
les pathologies suivantes sauf une ; laquelle ? D. Un pic étroit dans les bêta globulines
A. D'une cirrhose éthylique E. Diminution de l’albuminémie
B. D'une leucémie aiguë Corrigé : B C D
C. D'une aplasie médullaire idiopathique
D. D'une mononucléose infectieuse Le diagnostic de maladie de Waldenström typique
E. D'un hypersplénisme associe :
Corrigé : C A. Une vitesse de sédimentation normale
B. Des protides totaux abaissés
Au cours de la leucémie myéloïde chronique, quels sont C. Un pic anormal et étroit à l’électrophorèse des
les symptômes qui sont des signes d'accélération ? protéines sériques
A. Elévation des polynucléaires basophiles sanguins D. Une gammapathie monoclonale à IgM
B. Anomalies surajoutées au chromosome E. Une hyperlymphoplasmocytose au myélogramme
Philadelphie au caryotype médullaire Corrigé : C D E
C. Crise de goutte
D. Myélémie avec blastes sanguins > 10 % Chez une femme atteinte d’une leucémie myéloïde
E. Augmentation du volume splénique sous traitement chronique, parmi les complications suivantes, on pourra
Corrigé : A B D E observer :
A. Polynévrite des membres inférieurs
De quelle hémopathie parmi les suivantes, la présence B. Leucémie aiguë lymphoblastique
de bâtonnets d’Auer dans le cytoplasme des cellules qui C. Compression médiastinale
envahissent la moelle est-elle caractéristique ? D. Crise de goutte
A. Leucémie à tricholeucocytes E. Infarctus splénique
B. Leucémie aiguë lymphoblastique Corrigé : B D E
C. Leucémie à plasmocyte
D. Leucémie lymphoïde chronique Dans quelle(s) circonstance(s) peut-on observer une
E. Leucémie aiguë myéloïde macrocytose ?
Corrigé : E A. Ethylisme chronique
B. Carence en folates
Pour des raisons de fréquence, la découverte fortuite C. Syndrome de Raynaud
d’une immunoglobuline monoclonale sérique chez un D. Maladie coeliaque
enfant de huit ans doit faire évoquer a priori un E. Traitement par le méthotrexate
diagnostic. Lequel ? Corrigé : A B D E
A. Myélome L’association d’une splénomégalie et d’une
B. Maladie de Waldenström thrombopénie peut se rencontrer lors de :
C. Leucémie lymphoïde chronique B A. Un hypersplénisme
D. Leucémie myélo-monocytaire B. Une cirrhose éthylique
E. Déficit immunitaire primitif C. Une séropositivité HIV
Corrigé : E D. Une leucémie aiguë
E. Une aplasie médullaire idiopathique
Dans la maladie de Kahler (myélome), les géodes sont : Corrigé : A B C D
A. Réparties préférentiellement sur les os des membres
B. Entourées d’une zone condensée L’association d’une pancytopénie sévère et d’une
C. De contours irréguliers
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splénomégalie peut correspondre à l’un de ces Corrigé : B C D E
diagnostics. Lequel ?
A. Aplasie médullaire idiopathique Une myélémie peut se rencontrer :
B. Anémie réfractaire simple A. A la phase de réparation après une chimiothérapie
C. Leucémie lymphoïde chronique au Stade A antimitotique
D. Leucémie aiguë B. Dans les syndromes myéloprolifératifs
E. Myélome multiple C. Dans les anémies inflammatoires
Corrigé : D D. Dans les métastases osseuses des cancers
E. Dans les anémies mégaloblastiques
Dans laquelle ou lesquelles de ces 5 aberrations Corrigé : A B D
chromosomiques retrouve-t-on une fréquence accrue de
leucémies aiguës ? L’association d’une splénomégalie et d’une myélémie
A. 45. X doit faire discuter :
B. 46 XY / 47 XY + 2l A. Septicémie
C. 47. XY. + 2l B. Aplasie médullaire
D. 46. XX.t (14q.2lq) C. Leucémie myéloïde chronique
E. 45. XX t(14.21) D. Maladie de Biermer
Corrigé : B C D E. Splénomégalie myéloïde
Corrigé : A C E
Parmi les affirmations suivantes, quelle est celle ou Une splénomégalie est habituelle dans les affections
quelles sont celles qui s’applique(nt) à une anémie par suivantes sauf une, laquelle ?
inflammation chronique ? A. Maladie de Vaquez
A. L’anémie peut être microcytaire B. Mononucléose infectieuse
B. Le taux de saturation de la transferrine est normal C. Purpura thrombopénique auto-immun
ou modérément diminué D. Endocardite d'Osler
C. L’anémie est habituellement régénérative E. Maladie de Minkowski-Chauffard
D. Le traitement martial améliore le chiffre Corrigé : C
d’hémoglobine
E. L’hyposidérémie est constante L'une des affections suivantes est caractérisée par un
Corrigé : A B E déficit immunitaire acquis prédominant sur
l'immunitaire cellulaire, laquelle ?
Parmi les examens complémentaires suivants, quel est A. Lymphome non hodgkinien
celui qui permet de dépister le plus précocement une B. Leucémie aiguë lymphoblastique
carence martiale ? C. Myélome
A. Abaissement du taux d’hémoglobine D. Leucémie lymphoïde chronique
B. Diminution de la ferritinémie E. Maladie de Hodgkin
C. Dosage de l’excrétion ferrique urinaire Corrigé : E
D. Diminution du volume globulaire moyen
E. Diminution de la teneur globulaire moyenne en Parmi les viscères suivants, quel est celui dont l'atteinte
hémoglobine n'implique pas le classement de la maladie de Hodgkin
Corrigé : B dans le stade IV ?
A. La rate
Dans quelle (s) circonstance (s) peut-on observer une B. Le foie
macrocytose ? C. Le parenchyme pulmonaire
A. Ethylisme chronique D. Le cerveau
B. Traitement par Methotrexate E. La peau
C. Maladie cœliaque Corrigé : A
D. Maladie de Biermer
E. Syndrome de Plummer-Vinson (ou syndrome de Une myélémie peut être observée au cours :
Kelly-Paterson) A. D'une carence martiale
Corrigé : A B C D B. D'une pneumopathie bactérienne aiguë
C. D'une splénomégalie myéloïde
Parmi les maladies suivantes, quelle(s) est (sont) D. D'une métastase médullaire d'un cancer viscéral
celle(s) qui peu(ven)t donner des adénopathies E. D'une insuffisance médullaire (phase aiguë)
médiastinales? Corrigé : B C D
A. Fibrose pulmonaire diffuse idiopathique
B. Tuberculose L'association d'une pancytopénie sévère et d'une
C. Cancer broncho-pulmonaire primitif splénomégalie peut correspondre à l'un de ces
D. Sarcoïdose diagnostics. Lequel ?
E. Maladie de Hodgkin A. Aplasie médullaire idiopathique
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B. Anémie réfractaire simple E. Calcifiées
C. Leucémie aiguë Corrigé : B
D. Leucémie lymphoïde chronique au Stade A
E. Myélome multiple Quelle(s) circonstance(s) favorise(nt) l'anémie par
Corrigé : C carence martiale du nourrisson ?
A. Prématurité
Il est logique de rechercher une anémie hémolytique B. Grossesse multiple
auto-immune au cours du bilan fait chez un malade C. Allaitement maternel dans le premier mois de vie
atteint de : D. Régime lacté exclusif prolongé
A. Myélome multiple E. Introduction tardive des légumes verts et protéines
B. Plasmocytome osseux solitaire animales
C. Leucémie aiguë myéloblastique Corrigé : A B D E
D. Leucémie lymphoïde chronique Les critères suivants permettent d'évaluer l'importance
E. Lupus érythémateux disséminé de la masse tumorale dans le bilan d'un myélome :
Corrigé : D E A. Le taux pondéral de l'immunoglobuline
monoclonale
Indiquez, parmi les symptômes suivants, les signes B. La calcémie
cliniques d'évolutivité de la maladie de Hodgkin, tels C. Le taux sanguin d'hémoglobine
qu'il sont reconnus dans la classification d'Ann Arbor : D. Le nombre de géodes osseuses aux radiographies
A. Douleurs osseuses E. Le taux de la protéinurie de Bence-Jones
B. Amaigrissement supérieur à 10 % Corrigé : A B C D E
C. Prurit
D. Fièvre Dans une leucémie lymphoïde chronique, sont
E. Sueurs nocturnes considérées comme de mauvais pronostic :
Corrigé : B D E A. Une grosse rate qui dépasse le rebord costal de plus
de 12 cm
Dans l'une des affections suivantes, il existe une B. Une hyperleucocytose supérieure à 100.000/mm3
microcytose avec fer sérique normal. Laquelle ? C. Une anémie arégénérative à 8 g d'hémoglobine/100
A. La sphérocytose héréditaire ml
B. La maladie de Biermer D. Une thrombopénie inférieure à 100.000/mm3
C. La thalassémie E. Une hypogammaglobulinémie
D. Les anémies hémolytiques auto-immunes Corrigé : C D
E. Les leucémies aiguës
Corrigé : C La découverte d'une anémie hémolytique avec test de
Coombs direct positif doit faire rechercher :
Une myélémie peut se rencontrer : A. Une leucémie lymphoïde chronique
A. Après chimiothérapie antimitotique, lors de la B. Une leucémie myéloïde chronique
phase de réparation C. Un lupus érythémateux disséminé
B. Dans les métastases osseuses des cancers D. Une prise médicamenteuse d'Aldomet® (alpha-
C. Dans les anémies régénératives méthyl-Dopa)
D. Dans les anémies inflammatoires E. Un cancer du rein
E. Dans les anémies mégaloblastiques Corrigé : A C D
Corrigé : A B C
La découverte d'une anémie hémolytique avec test de
Un seul des signes suivants est constant dans la Coombs direct positif doit faire rechercher :
leucémie lymphoïde chronique. Lequel ? A. Une leucémie lymphoïde chronique
A. Anémie B. Une leucémie myéloïde chronique
B. Hyperlymphocytose médullaire C. Un lupus érythémateux disséminé
C. Thrombopénie D. Une prise médicamenteuse d'Aldomet(r) (Alpha
D. Adénopathies Méthyl Dopa)
E. Hypogammaglobulinémie E. Un cancer du rein
Corrigé : B Corrigé : A C D

Les localisations sus-diaphragmatiques des lymphomes Parmi les médicaments suivants, l'un d'entre eux peut
se traduisent le plus souvent sur un cliché de thorax de être la cause d'une anémie hémolytique auto-immune.
face par des adénopathies médiastinales : Lequel ?
A. Bilatérales et symétriques A. Chloramphénicol
B. Bilatérales et asymétriques B. Phénacétine
C. Unilatérales C. Cotrimoxazole
D. A projection hilaire D. Quinidine
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E. Alpha-méthyldopa Corrigé : C D
Corrigé : E
Quelles sont les complications classiques que vous
Chez un sujet porteur d'une splénomégalie, la pouvez redouter ?
constatation d'une myélémie avec érythroblastose est A. Syndrome hémorragique
évocatrice d'une des affections suivantes : B. Transformation en leucose aiguë myéloblastique
A. Une microphagocytose congénitale C. Anémie hémolytique auto-immune
B. Une maladie de Vaquez D. Infections sévères
C. Une hypertension portale E. Thromboses vasculaires
D. Une métastase ostéomédullaire Corrigé : A C D
E. Une splénomégalie myéloïde primitive
Corrigé : E Si la thrombopénie se majore, quelles sont les
hypothèses qu'il vous paraît raisonnable d'évoquer?
Parmi les propositions suivantes, laquelle est la plus A. Hypersplénisme
compatible avec le diagnostic d'anémie inflammatoire ? B. Insuffisance médullaire
A. Hémoglobine : 6 g/dl. Volume globulaire moyen : C. Coagulation intravasculaire latente
60 fl. Réticulocytes : 20.109/l D. Thrombopénie de mécanisme immunologique
B. Hémoglobine : 9 g/dl. Volume globulaire moyen : E. Carence en fer
110 fl. Réticulocytes : 20.109/l Corrigé : A B D
C. Hémoglobine : 9 g/dl. Volume globulaire moyen :
80 fl. Réticulocytes : 20.109/l Si, au cours de l'évolution, vous constatez la
D. Hémoglobine : 9 g/dl. Volume globulaire moyen : conjonction des signes suivants : altération de l'état
95 fl. Réticulocytes : 200.109/l général, fièvre, augmentation rapide de volume d'une
E. Hémoglobine : 9 g/dl. Volume globulaire moyen : des adénopathies, à quoi penserez-vous en priorité ?
110 fl. Réticulocytes : 200.109/l A. Adénite bacillaire
Corrigé : C B. Evolution lymphomateuse
C. Adénite suppurée
D. Toxoplasmose
Cas cliniques E. Intolérance médicamenteuse
1-Monsieur Z., 71 ans, consulte pour une angine fébrile Corrigé : B
avec dysphagie importante. Il est en assez bon état
général. Il déclare avoir maigri de 4 à 5 kg depuis un
an. A l'examen, il existe une hypertrophie bilatérale des 2- Une femme de 42 ans présente un état anémique.
amygdales, de multiples adénopathies cervicales et sus- L'interrogatoire révèle que depuis deux ans il existe des
claviculaires mobiles et indolores ; la palpation malaises (2 ou 3) à type de lipothymies avec sueurs et
abdominale révèle une splénomégalie débordant de 6 impression de lourdeur abdominale. Depuis 6 mois, les
cm le rebord costal. Les téguments sont discrètement troubles deviennent permanents et s'accentuent :
décolorés. L'hémogramme donne les résultats suivants : asthénie, dyspnée d'effort et palpitation. La pâleur
GR 3,6.1012/l, GB 61,9.109/l, Hb 118g/l, Ht 0,34 %, apparaît évidente. On ne retrouve pas d'autres troubles
Plaq 112.109/l, Formule leucocytaire PNn 0,18 ; PNeo digestifs. Les règles sont régulières (durée 4 jours, sans
0,02 ; Lc 0,78 ; Mo 0,02. La VS est augmentée à 56 mm caillot), l'évaluation de leur volume est normal.
à la première heure ; la radiographie de thorax ne L'examen clinique est normal. Hémogramme : globules
montre pas d'image anormale médiastinale ou rouges = 3.500.000/mm3 hémoglobine = 7,5 g/dl
parenchymateuse. hématocrite = 26 % VGM = 74 fl TCM = 22 pg CCMH
= 28 % plaquettes = 520 G/l globules blancs = 12,8 G/l
Quel diagnostic évoquez-vous ? polynucléaires neutrophiles 80 % polynucléaires
A. Mononucléose infectieuse éosinophiles 5 % polynucléaires basophiles 0 %
B. Leucémie aiguë lymphocytes 12 % monocytes 3 % Vitesse de
C. Maladie de Hodgkin sédimentation, première heure = 35 Fer sérique : 4,2
D. Leucémie lymphoïde chronique micromol/l Le diagnostic d'anémie ferriprive est retenu.
E. Leucémie myéloïde chronique
Corrigé : D
Parmi les caractères suivants lequel (lesquels) peu(ven)t
Indiquez les deux examens qui vous paraissent les plus être expliqué(s) par la carence martiale ?
importants pour compléter votre bilan diagnostique : A. Le taux des éosinophiles
A. Vitamine B12 sérique B. Le chiffre de plaquettes
B. Examen tomodensitométrique du thorax C. Le VGM
C. Myélogramme D. Le taux de polynucléaires neutrophiles
D. Phénotype immunologique des lymphocytes E. Le taux de lymphocytes
E. Dosage du lysozyme urinaire Corrigé : B C
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Quel examen choisissez-vous pour confirmer la carence B. Leucémie myéloïde chronique
martiale ? C. Aplasie médullaire
A. Capacité totale de fixation de la sidérophiline D. Leucémie aiguë myéloblastique
B. Dosage de l'haptoglobine E. Leucémie à tricholeucocytes
C. Dosage de la céruloplasmine Corrigé : B
D. Hémosidérirurie
E. Myélogramme avec coloration de Perls Parmi les examens suivants, quel est celui qui peut
Corrigé : A permettre d'affirmer le diagnostic ?
A. L'examen cytologique de la moelle
La carence martiale étant affirmée, citez les deux B. Le groupage HLA
examens qui vous paraissent d'emblée les plus adaptés C. L'immunoélectrophorèse
pour découvrir l'étiologie : D. Le caryotype médullaire
A. Coloscopie E. L'examen tomodensitométrique de la rate
B. Fibroscopie gastrique Corrigé : D
C. Hystérographie
D. Urographie intra-veineuse Parmi les anomalies biologiques suivantes, lesquelles
E. Scanner abdominal vous attendez-vous à trouver dans ce cas :
Corrigé : A B A. L'augmentation du taux sanguin de la vitamine B12
B. L'augmentation de l'uricémie
Si l'étiologie n'est pas rapidement trouvée, quelle C. L'augmentation de la calcémie
attitude vous paraît la plus adaptée à la situation ? D. L'augmentation des LDH sanguines
A. Transit du grêle E. L'augmentation du score des phosphatases alcalines
B. Recherche d'une hématurie microscopique leucocytaires
C. Etude de l'absorption du fer Corrigé : A B D
D. Etude de l'incorporation du fer 59
E. Scintigraphie abdominale avec globules rouges Parmi les complications suivantes, on pourra observer,
marqués chez cette malade :
Corrigé : A A. Crise de goutte
B. Infarctus splénique
Quelle que soit l'étiologie, il est nécessaire de corriger C. Compression médiastinale
la carence martiale. Quelle prescription journalière D. Polynévrite des membres inférieurs
faites-vous ? E. Insuffisance rénale aiguë
A. 10 mg de fer métal per os Corrigé : A B E
B. 100 mg de fer métal per os
C. 100 mg de fer métal par voie intra-musculaire Parmi les évolutions suivantes, laquelle (lesquelles) est
D. 1 g de fer métal per os (sont) susceptible(s) d'être observée(s) chez cette
E. 1 g de fer métal par voie intra-musculaire patiente ?
Corrigé : B A. Transformation en leucémie aiguë lymphoblastique
B. Transformation en leucémie aiguë myéloblastique
Ce traitement sera poursuivi : C. Transformation en maladie de Hodgkin
A. 1 mois D. Syndrome de Richter
B. Jusqu'à normalisation du taux d'hémoglobine E. Transformation en leucémie lymphoïde chronique
C. Jusqu'à normalisation du VGM Corrigé : A B
D. Jusqu'à normalisation du fer sérique
E. Jusqu'à normalisation de la capacité totale de
saturation de la sidérophiline
Corrigé : E Dossiers
3- Une femme de 65 ans consulte pour pesanteur de 1- Un homme de 60 ans est amené aux urgences par sa
l'hypochondre gauche. Son état général est conservé famille pour des troubles du comportement : depuis 2
mais elle se plaint d'asthénie récente. L'examen met en jours il est désorienté, hagard, ne mange plus, somnole
évidence une splénomégalie débordant de 4 centimètres le jour mais est agité la nuit. Depuis 3 mois il se sent
le rebord costal gauche. Il n'y a aucune autre anomalie très fatigué, a du mal à se lever le matin. Il a des
clinique. La numération formule sanguine est la douleurs diffuses de plus en plus invalidantes dans le
suivante : Hb = 9,5 g/dl ; GB = 87 000/mm3 ; PN = dos, les bras et la jambe droite surtout. A l’examen
38% ; PE = 2% ; PB = 13% ; L = 5% ; myéloblastes = clinique le patient est confus. Il a une raideur
2% ; promyélocytes = 5% ; myélocytes = 19% ; importante du rachis lombaire, difficile à mobiliser. Il
métamyélocytes = 16% ; plaquettes : 535000/mm3. existe une douleur élective à la palpation du fémur droit
en son milieu, de l’humérus gauche et du radius droit,
Quel est le diagnostic le plus vraisemblable ? de l’omoplate gauche à la base. Il a perdu 7 kg en 1
A. Leucémie lymphoïde chronique mois et reste couché toute la journée. Aucun autre signe
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n’est associé, la thyroïde est normale à la palpation et le développement staturo-pondéral de l'enfant est correct
patient est apyrétique. La bandelette urinaire est avec cependant un poids dans la limite inférieure de la
négative. Biologie : Na+ = 142 mmol/l, K+ = 4,5 normale depuis trois mois. A l'examen, il existe un
mmol/l, urée = 35 mmol/l, créatinine = 300 µmol/l, Ca+ subictère conjonctival et effectivement une
+ = 2,80 mmol/l, protides = 90 g/l, albumine = 30 g /l, volumineuse splénomégalie. La maman vous signale
Hb = 10.5 g /dl, plaquettes = 100.000/mm3, GB = que Jules a présenté l'hiver dernier, à deux reprises, lors
4.000/mm3. La famille amène un bilan récent pratiqué de promenades en altitude, des douleurs sévères des
par le médecin traitant : PSA = 0,40 UI/ml, coloscopie mains et des pieds accompagnées d'une fièvre à 38° C.
de dépistage systématique 6 mois auparavant, normale Les douleurs ont régressé grâce à la prescription de
(père décédé d’un cancer du côlon), échographie rénale paracétamol. Une numération formule sanguine réalisée
pratiquée un an avant pour une colique néphrétique en ville vous montre une hémoglobine à 8 g/dl avec des
normale. valeurs normales de VGM, TCMH et CCMH associée à
une hyperleucocytose à 18 giga/l avec polynucléose.
Question n°1 : L’un des paramètres biologiques est
sous-estimé. Lequel ? Calculez sa valeur corrigée. Question n°1 : Quel diagnostic précis évoquez-vous
Corrigé : Calcémie Ca(c) = Ca + 0,02 x (40 – albumine) chez Jules (sans les arguments) ?
= 3 mmol /l Corrigé : Drépanocytose de forme homozygote
Question n°2 : Quelle est l’origine probable des
troubles neurologiques ? Question n°2 : a) A quoi correspondent les douleurs
Corrigé : Hypercalcémie que Jules a présentées ? b) Quels peuvent être les
facteurs déclenchants ?
Question n°3 : Quel diagnostic évoquez-vous ? Corrigé :
Corrigé : Maladie de Kahler ou myélome a) - Crises vaso-occlusives
b) - Hypoxie - Acidose - Déshydratation -
Question n°4 : Ce diagnostic peut être rapidement Hyperthermie - Médicaments (Benzodiazépines…)
confirmé par un examen complémentaire peu invasif,
lequel ? Qu’en attendez-vous ? Question n°3 : Huit mois après, sa maman vous le
Corrigé : Myélogramme : Plasmocytose > 10 %, réadresse pour fièvre à 38°,5 C et pleurs. Elle signale
plasmocytes dystrophiques qu'il a du mal à marcher depuis 24 heures. A
l'interrogatoire il n'y a pas de notion de traumatisme. A
Question n°5 : Quels sont les paramètres permettant de l'examen clinique il existe une boiterie du membre
donner le stade évolutif de la maladie ? Comment inférieur droit. L'inspection montre une rougeur
s’appelle la classification ? localisée située au dessus du genou droit. La palpation
Corrigé : est douloureuse. La peau est chaude, avec une
· Hémoglobine impression d'empâtement. Par ailleurs, l'examen des
· Calcémie téguments est normal. Quel diagnostic évoquez-vous ?
· Dosage pondéral de l’Ig Corrigé : Ostéomyélite Aiguë de l`extrémité inférieure
· Protéinurie de Bence Jones du fémur droit
· Nombre de lacunes osseuses
· Créatinine Question n°4 : Quelle est la particularité de cette
· Salmon et Durie complication chez cet enfant ?
Corrigé : Ostéomyélite à salmonelle
Question n°6 : Quels est le traitement du trouble
métabolique ? Question n°5 : Est-il possible de réaliser un diagnostic
Corrigé : prénatal de l'affection de Jules ? Si oui, comment ?
· Hospitalisation en urgence Corrigé :
· Voie veineuse périphérique . OUI
· Réhydratation abondante . Par deux méthodes :
· Alcalinisation – ponction des villosités choriales
· Diphosphonates : Aredia * pour étude de l`ADN par biologie moléculaire
· Diurétiques type furosémide * pour recherche de la mutation sur les chaînes bêta
· Surveillance d`hémoglobine à partir de dix à douze semaines
NB : Certains préconisent une injection de Calcitonine, d`aménorrhée
pour une action plus rapide – ponction de sang fœtal
* pour analyse du sang fœtal
* sous échographie
2- Jules est un enfant noir mauritanien, âgé de deux ans. * à partir de dix huit semaines d`aménorrhée
Sa maman l'amène en consultation spécialisée sur les
conseils du médecin de famille, car ce dernier a
découvert une splénomégalie à l'examen clinique. Le
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3- Vous voyez en consultation un patient de 71 ans suivi - Cryoglobulinémie (de type I)
depuis un an et demi pour un myélome à Ig G Kappa
révélé par des rachialgies tenaces et une asthénie. Il n'a Question n°4 : Une ponction biopsie rénale vous
pas d'antécédents particuliers. La maladie a été semble-t-elle nécessaire ? Justifiez.
d'emblée réfractaire à l'association melphalan- Corrigé :
prednisone avec persistance des symptômes et stabilité - NON
du pic monoclonal. La suite du traitement a comporté - Absence de sanction thérapeutique spécifique
trois cures de VAD (vincristine-adriamycine- - Autres moyens diagnostiques possibles
dexamethasone) avec obtention d'une rémission * recherche d`amylose : par biopsie rectale ou biopsie
partielle. Le patient est alors suivi en ambulatoire. gingivale ou biopsie sous cutanée
* immuno-électrophorèse des protéines urinaires à la
Question n°1 : Quels sont les critères d'évolutivité du recherche de chaînes légères
myélome que vous devez surveiller à intervalle * recherche de cryoglobulinémie
régulier?
Corrigé : Question n°5 : Deux semaines après la dernière cure de
- Clinique : VAD, le malade est hospitalisé pour des douleurs
* perte de poid abdominales avec ballonnement et alternance diarrhée-
* asthénie constipation. L'examen abdominal montre un
* douleurs osseuses météorisme diffus sans irritation péritonéale. Le bilan
* signes d`hypercalcémie biologique montre : - Numération formule sanguine
* examen neurologique (compression médullaire +++) sans anomalie - Ionogramme sanguin : * sodium : 131
* signes cliniques d`amylose mmol/l * potassium : 2,9 mmol/l * chlore : 92 mmol/l *
* signes infectieux (fièvre, signes fonctionnels) protides : 92 g/l * créatinine : 263 µmol/l * calcium :
- Biologique : 2,4 mmol/l La radiographie thoracique montre une
* électrophorèse des protéines sériques (quantification cardiomégalie isolée et l'abdomen sans préparation une
du pic monoclonal) aérogrêlie diffuse sans niveaux. Quelles sont les
* créatininémie principales hypothèses diagnostiques à évoquer pour
* numération formule sanguine expliquer les troubles digestifs ?
* calcémie Corrigé :
* bêta 2 microglobulinémie - Troubles métaboliques
* protéinurie - Hypokaliémie
* clichés de squelette (comparaison du nombre de - Hypercalcémie (masquée il faut la rapporter à
lésions ostéolytiques) l`albuminémie ou demander un dosage de la calcémie
* myélogramme ionisée)
- Obstacle organique
Question n°2 : Au cours du suivi, ces paramètres - Amylose digestive (terrain : myélome évolué,
restent stables et la seule anomalie est l'apparition d'une association évocatrice d`une occlusion fonctionnelle à
insuffisance rénale avec une créatininémie de 157 une néphropathie glomérulaire et une cardiomégalie)
µmol/l. Quels examens complémentaires demandez- - Toxicité digestive de la vincristine
vous afin de préciser la nature et l'origine de cette * traitement par la vincristine
insuffisance rénale ? * chronologie compatible.
Corrigé :
- Echographie rénale
- Abdomen sans préparation (tomographies rénales
accepté)
- Calcémie
- Protéinurie des 24 heures
- Electrophorèse des protéines urinaires
- Immuno-électrophorèse des protéines urinaires
- Ionogramme urinaire
- Urée urinaire, créatininurie
- Examen cytobactériologique des urines (hématies
leucocytes par minute accepté)

Question n°3 : Votre bilan permet d'évoquer une


néphropathie glomérulaire. Quels sont les principaux
diagnostics à évoquer dans ce contexte ?
Corrigé :
- Amylose rénale de type AL
- Syndrome de RANDALL
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