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Le verbe est souvent associé à un auxiliaire. Quand c’est le cas c’est l’auxiliaire qui porte
l’information flexionnelle. Par exemple :
Mais quelle position l’auxiliaire occupe dans la structure? On peut vérifier cela avec des tests en
constituants :
L’auxiliaire ne semble pas appartenir à V’’ ni à V°. Cela nous force à distinguer 3 éléments
fondamentaux :
- Le sujet N’’.
- Le prédicat V’’.
- L’auxiliaire qui porte les informations de flexion.
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Comment intégrer l’auxiliaire dans les structures ?
a b. c.
De l’auxiliaire à la flexion
Mais il existe des phrases qui ne portent pas d’auxiliaire, par exemple : une fille mange une pomme. C’est
le verbe qui porte la flexion. Autrement dit les informations flexionnelles (mode, temps, personne,
nombre, etc.) se manifestent :
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Document 5 Syntaxe et diversité des langues
Cependant un problème se pose pour le verbe fléchi (sans auxiliaire) : la flexion serait liée à deux
positions ? Comparez :
a. b.
Comment rendre compte de l’ordre des mots si la flexion est réalisée en I° et le verbe lexical en
V° ? Une solution : le verbe se déplace de V° vers I°.
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En somme :
Illustrez ces différences en dessinant les structures des phrases en (a), (b) et (c).
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Document 5 Syntaxe et diversité des langues
En français il semble que le verbe monte en I°. Cependant cette propriété n’est pas vraie pour
toutes les langues. Comparez les phrases suivantes :
Plusieurs remarques :
Comment expliquer ce phénomène en anglais (en sachant que l’information flexionnelle est
d’abord générée en I°) ?
On a :
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En Vata, langue SOV de la famille Kru parlée en Côte-d’Ivoire (Koopman 1984)
Comment expliquer des données comme (3b) ? La solution est de proposer un mouvement où le
verbe monte I° pour prendre la flexion. Dessinez la structure pour (3a) et (3b).
En somme :
- Une nouvelle projection – I°, I’, I’’ – qui permet de faire le lien entre le sujet et le prédicat.
La flexion est générée en I°.
- L’hypothèse d’un paramètre sur le mouvement du verbe :
soit le verbe (V°) se déplace en I°. C’est le cas du français.
soit la flexion (I°) se déplace en V°. C’est le cas de l’anglais.
Les pronoms clitiques sont des pronoms dits faibles. Ils répondent à deux propriétés
fondamentales :
- Bill aime Monica. Bill l’aime. Une différence notable entre l’anglais
- Bill loves Monica. Bill loves her. et le français.
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Document 5 Syntaxe et diversité des langues
loves
Exercices : dessinez les structures des phrases ci-dessous (indiquez les mouvements).