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«24 JEUDIS-PETITES ANNONCES»
20 mars : Crinières 21
Expression-création (c e. - c.m.)
jeudi 14 h03 - 14h28
6 mars : Objets insolites 25
13 mars : Apprivoise-moi 29
20 mars: Amis ou ennemis? 33
Sécurité routière
jeudi 14 h 28 à 14 h 33
6 mars : En vacances n° 1 (sans fiche)
13 mars: En vacances n°2 (sans fiche)
20 mars: Émissiorr «Sécurité = surprise!» (sans fiche)
Radiovision (c.e.)
lundi 15 h 30 à 15 h 45 (M.A. -
France-Culture)
3 mars : Les vacances à la belle époque : au bord de la mer
17 mars: L'enfant et son corps: Jeux de mains
jeudi 17 h à 18 h
20 mars Communication et apprentissage de la langue
Les adultes et la lecture + 30 mn direct sur le thème de la lecture .......... 105
vendredi 17 h 30 à 18 h
7 mars Magazine
Découverte du passé au C.E. 1 (1re partie) 109
14 mars Magazine
Découverte du passé au C.E. 1 (2e partie) 109
21 mars: Activités mathématiques
RADIO «
émissions enseignants »
N.B. — Des modifications dans l'horaire et les dates de diffusion sont toujours possibles; il est donc conseillé
aux utilisateurs de consulterle programmedes émissionsparaissant dans les hebdomadaires spécialisés, dans
certains quotidiens et au B.O.
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passe-passe préélémentaire. - c.p.
passera jeudi 6 mars 1980; 14h33 -
14h55
TELEVISION
LES MARIONNETTISTES
Résumé du contenu
Les marionnettistes
Tova garde la voiture. Artur est parti en monocycle à la
recherche des marionnettistes. Chemin faisant il ren-
contre plusieurs personnages auxquels il demande sa
route. Chacun répond à sa manière. Lorsqu'Artur
trouve l'atelier des marionnettistes, ceux-ci sont en
plein travail : ils règlent le jeu de leurs marionnettes,
cherchent des musiques d'accompagnement. Artur se
présente et leur demande de venir avec lui retrouver
Tova. Les marionnettistes acceptent, se transformant
en marionnettes. Leur cortège traverse la forêt pour
rejoindre Tova.
Particularités de l'émission
Le roi
LE ROI DE L'ILE
Le roi de l'île
Est-ce un raisin
Est-ce un poisson
Est-ce un nuage?
Le roi de l'île
Est-ce un caillou
Est-ce un marin
Est-ce un soleil?
Le roi de l'île
Est-ce un pied nu
Est-ce un navire
Est-ce un silence?
Le roi de l'île
Est-ce l'été
Est-ce le chant
Est-ce l'amour?
Le roi de l'île
Serait-ce lui
Serait-ce toi
Serait-ce moi?
TELEVISION
TELEVISION
CRINIÈRES
RECHERCHES D'INFORMATIONS
PARTICULARITÉS
DE L'ÉMISSION
• sur les haras, les manèges;
• plus généralement il est possible de se documenter
Dans cette émission Artur et Tova sont sollicités par sur les soins à donner aux animaux toilette, nourri-
des intérêts différents. Alors que Tova part à la ture, habitat.
recherche d'informations, Artur essaie de fabriquer
quelque chose, il est aidé en cela par la présence de ESSAI DE CONSTRUCTION D'UN OBJET
deux acteurs (dont l'un a la possibilité de se rendre (qui peut être à la base d'un jeu)
invisible) et un musicien le flûtiste.
Ce qui suppose une recherche de matériaux, de formes
simples facilement utilisables (abat-jour ou trône de
SUGGESTIONS cône, bâton, écheveau de laine) une suite d'essais plus
D'EXPLOITATIONS ou moins fructueux qui peuvent être à leur tour,
sources d'idées nouvelles.
ACQUISITION DE VOCABULAIRE
Ilpeut s'avérer nécessaire de rappeler les termes utili-
sés par la petite fille. Fiche établie par A. Zanolli
contes préélémentaire. - c.p.
et musiques marsi 18 mars 1980; 15 h 15 - 15 h 30 (M.A. - France-Culture)
pour mes petits vendredi 21 mars 1980; 15 h 15 - 15 h 30 (M. A. - France-Culture)
enfants 2e diffusion
RADIO
En ce qui concerne les finalités de cette série d'émis- Les autres animaux lui dirent:
sions et des conditions particulières de réception
qu'elle requiert, nous demandons aux institutrices de — Dis donc! Tu vas voir ce qui va t'arriver; il serait
peut-être plus prudent de ne pas trop t'y frotter.
bien vouloir se reporter à la première fiche de la série.
— Mais si, vous allez voir. Je vous dis qu'il est
OBJETS INSOLITES
Le monde est, pour les enfants, plein d'objets aux fonc- 0 donner libre cours àl'envie des enfants, dans les
tions diverses objets utilitaires, objets-jouets, objets classes, de partir en quête, de faire des recherches au
décoratifs, objets fabriqués ou objets naturels; les niveau des objets de leur environnement :
enfants ont souvent avec eux des rapports passionnels,
— pour ce qu'ils leur trouvent d'inhabituel, d'insolite;
conflictuels, parce qu'en général les objets, quels qu'ils
soient, appartiennent aux adultes ou sont investis de — pour le détournement de fonction et de sens qu'ils
peuvent opérer sur eux;
fantasmes en relation avec le pouvoir des adultes :
objets interdits, objets fonctionnels qui ne peuvent être — pour les découvertes sensorielles qu'ils feront grâce
à eux (et au-delà, découverte de matières, de volumes,
utilisés pour un autre usage que celui auquel ils sont
destinés, objets de valeur intouchables, objets-jouets enrichissement au niveau des perceptions, du
qu'il ne faut pas «démolir», objets réputés «sales»... vocabulaire);
— pour l'action qu'ils pourront avoir avec eux dans des
Or, il est évident que les enfants, depuis le berceau, jeux d'expressions (tous domaines : sonore et musical,
découvrent le monde (matière, espace et temps) par marionnettes, plastique, jeu dramatique...);
tous leurs sens, et que — les objets faisant partie de ce
monde —, il est essentiel qu'ils puissent les toucher, • donner libre cours àl'envie que les enfants ont de
les sentir, les goûter si besoin est, les écouter (en collecter, collectionner, classer les objets et d'agir sur
général, les «voir" ne pose aucun problème... «tu et avec eux.
touches avec les yeux», dit-on aux petits qui béent
devant les vitrines et les rayons des grands maga-
1
Bien sûr, dans la limite du possible Ces limites seront
à discuter avec eux, et ce ne sera pas la moindre des
sins...). activités...
LES OBJETS DE RÉCUPÉRATION
Souvent, nous nous plaignons de manquer de matériel.
A juste titre... Cependant, les poubelles sont pleines
d'objets (emballages perdus, conditionnements,
cartons...) dont la récupération, l'inventaire, le classe-
ment permettront une action riche en même temps que
leur recherche aiguisera l'esprit d'invention des
enfants. Ils -ne pourront plus passer devant un objet
jeté, un déchet de notre société de consommation utili-
sable sans se dire «A quoi cela pourrait-il servir en
classe »1
Ne craignons pas qu'ils «fassent les poubelles», ou les
décharges. Là encore, des discussions précieuses avec
les enfants (voire avec les parents, parfois médusés!)
permettront aux maîtres de poser les limites des
recherches enfantines.
L'ÉMISSION
Elle se compose d'éléments d'émissions déjà diffusées,
ou d'inserts nouveaux (ainsi une séquence filmée en
reportage au festival mondial des théâtres de marion-
nettes de Charleville).
PISTES D'ACTIVITÉS
0 première activité sera celle d'un entretien entre
La
les enfants sur l'émission elle-même :
— recherche des images forces retenues par les
enfants;
— recherche du sens à donner à l'émission (cf. fiches
précédentes);
— recherches des objectifs de l'émission perçus par
les enfants. d'espaces, de modules de rangement planches,
Le maître, dans cette phase, joue un rôle d'animateur briques, grands cartons-volumes...);
il ne donne pas obligatoirement son avis, mais il — jeux d'expression avec ces objets, centrés principa-
écoute, observe, note, permet à tous de s'exprimer, fait lement sur le mouvement, et dont le point de départ est
le point avec la classe des idées retenues, essaie l'invention enfantine : marionnettes, jeu dramatique,
d'obtenir une synthèse à propos du sens de l'émission. danses simples, organisations plastiques (volumes,
espace), musique (création de «morceaux musicaux» à
Cette phase d'exploitation est liée à une éducation de partir d'objets sonores, d'instruments inventés à partir
l'image, celle de la lecture d'un document audiovisuel. de ces objets).
Elle permet de placer peu à peu les enfants en situation
de «téléspectateur actif » : on voit l'importance que cela Si vous voulez nous faire part de vos observations,
a par rapport à l'activité dévorante que constitue pour écrivez-nous
les enfants le temps passé à «regarder la télé».
C.N.D.P. - D.A.P. «24 JEUDIS»
0 Les autres activités à proposer sont de natures A l'intention de L. DEGROTT
diverses 359
B.P.
92541 Montrouge Cedex
— recherche (évoquée plus haut) d'objets de toutes
sortes ;
— classement de ces objets apportés en classe (d'où
organisation de la classe, éventuellement création Fiche établie par L. Degrott
expression c.e. - c.m.
création émission vidéo avec inserts filmés
jeudi 13 mars 1980 ; -14 h 03 - 14 h 28
TELEVISION
APPRIVOISE-MOI!
Fiche pour les enfants
Le chat marche àpattes douces, tranquille; Qu'est-ce Le chat avance vers Fabien. Fabien le regarde... Le chat
qu'il fait dans ce gymnase? Où va-t-il, avançant sur ses est tout près de lui. Fabien a envie de le prendre, de le
pattes douces? caresser: il saute sur le chat, ça y est, il l'a!
Et ce petit garçon, là, Fabien... Il semble attendre. Quoi Mais le chat crache, se tord dans les bras du garçon,
donc? griffe, s'échappe...
Fabien boude... Pourquoi le chat n'a pas vouiu rester
avec lui?
Et le chat est furieux, il court loin de ce garçon brutal. Il
pense: «Mais je ne veux pas qu'il me touche, ce
garçon! Je ne le connais pas! Il ne sait pas comment
me prendre »...
Voilà. Tout est dit Fabien ne sait pas prendre le chat.
Et vous? Sauriez-vous prendre le chat?
APPRIVOISE-MOI!
Fiche pour les maîtres
AMIS OU ENNEMIS?
INTENTIONS PÉDAGOGIQUES
Les intentions de cette émission reprennent celles des
trois émissions précédentes
— Tout se créé, tout se transforme
— Objets insolites
— Apprivoise-moi.
L'objectif de Amis ou ennemis est l'acquisition d'apti-
tudes qui permettent l'épanouissement des enfants:
habileté (manuelle, corporelle), concentration, effort
régulier, persévérance; en liaison avec un but précis
apprendre à utiliser tout ce qui est autour d'eux.
Mis à la disposition des enfants, des objets de toutes
sortes, des instruments, des outils, des accessoires,
des matériaux seront les révélateurs de leur aptitude à
les utiliser au maximum de leur efficacité, et de leurs
possibilités d'agir sur eux, avec eux, pour transformer
leur environnement et prendre pouvoir sur lui : bien
sûr, pour des activités d'expression.
Une activité de synthèse (préparation de fête de fin
d'année, par exemple, pour les enfants d'autres
classes), pourrait être envisagée dans le cadre d'une
entreprise de la classe entière. — ayant une idée, ils cherchent matériaux, objets,...
dont ils ont besoin;
Le point de départ du travail serait les objets, outils, — ayant des objets, des matériaux,... ils cherchent
matériaux de récupération etc. énoncés plus haut; à «A quoi ça me fait penser?
leur propos, les enfants auraient deux attitudes Qu'est-ce que je peux faire avec?»
UN SPECTACLE?
Nous voudrions attirer l'attention des maîtres sur la
difficulté de « monter» un spectacle avec des enfants...
Il ne s'agit à aucun moment de vouloir les faire aboutir
à quelque chose de parfait, de réglé, qui pourrait être
jugé par des spectateurs non avertis (par exemple, la
grande fête de fin d'année où chaque classe prépare un
numéro pour les parents, amis, conseil municipal
parfois...). Les enfants ne sont pas des comédiens, ils
n'ont pas à entrer dans cette voie de la représentation,
avec répétitions, nécessité de réussir, punitions,
échecs, remplacement d'un enfant par un autre etc., le
projet étant alors celui du maître (voire du directeur).
Nous renvoyons au dossier de présentation de la série
(dossiers pédagogiques de la RTS, n°3, 1979/1980)
qui traite du projet enfantin (article de F. Best).
TELEVISION
activités d'éveil
autour
d'un thème
«L'Homme et le paysage»
LE PAYSAGE FORESTIER
W Sensibiliser l'enfant à la notion de paysage naturel tbUne vue aérienne permet de situer la forêt de Saint-
«
humanisé ». Germain dans une zone de forte urbanisation, justifiant
0 Mettre en évidence le rôle de l'homme dans l'évolu- le qualificatif de forêt péri-urbaine. (150000 habitants
tion du paysage forestier. A partir d'un exemple précis, à moins de 3 km).
celui de la forêt domaniale de Saint-Germain-en-Laye,
montrer l'antagonisme existant entre ce milieu naturel 0 Présentation globale de la forêt par M. Cosnard,
fragile et cultivé et les menaces qui pèsent sur lui du ingénieur des Eaux et Forêts, responsable du secteur
fait de sa vocation loisir. de Saint-Germain :
0 Faire prendre conscience des responsabilités de — accès facile (routes, RER, gare
d'Achères), la péné-
chacun, utilisateur ou forestier, dans l'évolution de ce tration dans les sous-bois est cependant interdite aux
paysage. véhicules à moteur (présence de barrières et de pieux);
— sur un plan, mise en évidence seront en effet coupés au-dessus de la marque
a) de l'organisation en parcelles appartenant à des apposée à la base. Immédiatement après l'abattage, les
groupes de régération ou d'amélioration, agents de l'ONF pourront exercer un contrôle rigou-
b) des surfaces grignotées sur la forêt, reux.
menace actuelle de construction de l'autoroute
c) de la «Guide à gauche, marque à droite... en avant». Telle
A 14 ajournée pour le moment. est la consigne donnée par l'ingénieur au début de
l'opération.
• Dans une parcelle d'amélioration
Le guide est l'agent forestier qui se déplace le long de
On découvre une futaie de chênes avec sous-étage de la limite de la parcelle; au cours de sa progression il
charmes. Des coupes d'éclaircie et des coupes sani- dirige les marqueurs situés à sa droite.
taires y seront faites au moins une fois en quinze ans.
Un problème est soulevé : n'a-t-on pas tendance à Le marqueur est l'agent forestier ;
abattre certains arbres pour des raisons uniquement — qui appose les
deux empreintes du sceau de l'État,
économiques? — qui mesure le
diamètre de l'arbre avec un compas
(bastringue),
0 Dans une parcelle de régénération naturelle — qui évalue la hauteur de l'arbre.
Des coupes plus importantes et échelonnées dans le Les caractéristiques de chaque arbre marqué seront
temps (4 ou 5 en 15 ans) ont ici favorisé l'ensoleille- répertoriées sur un catalogue par le pointeur. Grâce à
ment et par suite, le meilleur développement des ces indications l'acheteur éventuel pourra. estimer le
jeunes semis qui remplaceront dans quelque temps les volume du bois ainsi que sa valeur («estimation
arbres adultes. argent »).
Est-il vraiment nécessaire d'abattre ces arbres? Pour le
0 La Mare aux Canes présentée par M. Berthon, forestier, ces coupes permettront de favoriser le déve-
historien loppement des glandées de 1969 et 1976.
C'est une étendue d'eau naturelle qui a joué autrefois
le rôle d'abreuvoir pour le gros gibier. Aujourd'hui, on y 0 Des enfants parcourent le circuit botanique de
trouve de nombreuses traces de pollution; quelques Maisons-Laffitte en compagnie de Mme Chamblas.
pêcheurs la fréquentent néanmoins. Ce circuit botanique a été créé par des élèves de 6e. Le
plan détaillé du circuit, les balises sur les arbres, les
0 Le martelage plaques de bois pyrogravées indiquant les caractéristi-
C'est une opération qui consiste à marquer les arbres à ques des essences rencontrées, permettent aux
abattre à l'aide d'un marteau spécial, sorte de hachette enfants de CM qui le découvrent, un bon exercice de
présentant d'un côté un tranchant et de l'autre une repérage et une approche motivante de la forêt.
partie aplatie sur laquelle sont gravés un A et un F en
lettres gothiques (administration forestière). 0 Approche esthétique
Sur chaque arbre à abattre deux empreintes seront REMARQUE : la fonction loisir de la forêt est abordée
posées : par de courtes séquences (cavaliers, jeunes sur les
motos, pistes d'entraînement des chevaux de courses
— une sur le fût à un mètre du sol, de Maisons-Laffitte...). Les observations directes dans
— une à la base du tronc le plus près possible du sol. le milieu permettront aux enfants d'aborder très aisé-
Le fait d'apposer deux empreintes du marteau de l'État ment cet aspect, plus facile à appréhender que la
sur les arbres à abattre empêche les fraudes. Ceux-ci «culture» de la forêt, autre volet de l'émission.
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
La forêt de Saint-Germain
et son aménagement actuel
Située dans la troisième boucle de la Seine, à 20 km à
l'ouest de Paris, elle couvre une superficie de 3 546 ha.
(1 000 ha de forêt ont été anéantis depuis un siècle;
428 ha ont été cédés à la Ville de Paris en 1889 pour
l'épandage des eaux des égoûts de la Ville de Paris à
Achères, 100 ha pour la construction de la gare
d'Achères, 54 ha pour le camp militaire des Loges...).
Son peuplement se compose de futaies de chênes Pour favoriser le développement des jeunes semis, 2
(55%), de charmes (14%), de hêtres (11 %), de pins
ou 3 coupes secondaires seront réalisées.
noirs et de pins sylvestres (11 %). On trouve aussi des
érables, des frênes, des merisiers, des trembles et des
bouleaux.
Actuellement, la période d'aménagement décidé par
l'ONF (Office national des forêts) conduit à adopter un
rythme pour la culture de la forêt qui devrait renouveler
celle-ci en 120 ans. Cet objectif à long terme impose
donc de renouveler, en principe, 370 ha de forêt tous
les 15ans; ce qui permettra d'obtenir alors dans les
différentes parcelles une bonne répartition des classes
d'âge.
Le dernier plan d'aménagement date de 1970 et
s'achèvera en 1984. Une analyse générale de la forêt
en fonction de l'âge, de la nature, des maladies des
peuplements, a permis de déterminer les parcelles de
régénération et celles d'amélioration.
0 Amélioration
Cette coupe se fait au moins une fois en 15 ans. Elle
doit être légère pour ne pas faire de trouée dans le
couvert végétal. (Le volume du bois enlevé ne doit pas
dépasser 10% de l'ensemble). C'est une opération
d'éclaircie là où les arbres sont trop serrés; une opéra-
tion sanitaire là où ils sont malades ou dépérissants.
L'objectif est ici de favoriser le développement et la La forêt de Saint-Germain est gérée par le centre ONF
croissance des plus belles tiges; situation d'attente de Versailles; elle appartient à la «subdivision.» de
avant la régénération. En fait, nous avons l'illustration Saint-Germain qui est placée sous la responsabilité
de toutes les étapes de la croissance des arbres depuis d'un ingénieur des travaux des Eaux de Forêts. Il est
la semence jusqu'à la récolte des sujets adultes la secondé par deux techniciens. Ces deux techniciens
forêt est cultivée à la manière d'un jardin. ont la responsabilité directe de deux secteurs de la
forêt; ils sont aidés par neuf agents techniques perma-
nents et par vingt ouvriers pour les travaux divers.
Le rôle de ces techniciens consiste à conduire et à
contrôler toutes les opérations techniques (coupes,
plantations, soins nécessaires aux peuplements); ils
sont chargés de faire appliquer la réglementation
concernant la fréquentation (motocyclistes, automobi-
listes, cavaliers...) et ont vocation pour dresser procès
verbal; ils mettent en œuvre les travaux nécessités par
l'accueil du public (pistes, sentiers, aires de jeu,...) et
maintiennent le bon aspect général de la forêt.
D'autres tâches administratives complètent leurs multi-
Croquis extraits de l'ouvrage de Huchon Connaissance de la forêt ples activités.
LE PAYSAGE FORESTIER
La forêt de Saint-Germain autrefois Cette densité des voies forestières se retrouve dans la
plupart des forêts royales spécialement aménagées
« Jetez un coup d'œil sur un plan de la forêt et vous pour la chasse à courre. Tandis que leurs maris, frères,
fils ou cousins, caracolent à la suite de la meute, les
serez étonné de la multitude des routes et des chemins
qui se croisent au niveau d'étoiles nombreuses [...]. dames en carosse, postées à certains carrefours, voient
C'est une véritable œuvre d'art réalisée par les géomè- passer plusieurs fois l'animal de chasse et l'équipage ».
tres et arpenteurs royaux des XVIe et XVIIe siècles. R. Berthon La forêt de Saint-Germain-en-Laye,
coll. «Les forêts de France».
Une partie du plan de la forêt de Saint-Germain-en-Laye. Carte du début du XVIIIe siècle
SUGGESTIONS D'UTILISATION des relations entre les êtres vivants et le milieu naturel.
Les notions d'équilibres biologiques et d'écosystèmes
.9 Immédiatement après l'émission, un entretien pourront être abordées; la responsabilité de l'homme
collectif doit permettre de mettre en évidence le rôle de dans ses actions d'aménagement et de protection de la
l'homme (en tant qu'utilisateur ou en tant que forestier) nature sera mieux saisie. On peut élargir ce problème à
et sa responsabilité dans l'évolution du paysage fores- d'autres milieux selon les circonstances locales
tier. (bocage, etc.).
Comprendre la signification de la réglementation stricte
0 Prolongements en forêt.
Pourquoi certains chemins sont-ils réservés aux
Comprendre pourquoi le milieu forestier est un milieu cavaliers? Pourquoi certaines parcelles sont-elles
fragile. A partir de «sorties expirations ?,
on pourra engrillagées? Pourquoi la circulation automobile est-
faire prendre conscience aux enfants de la diversité elle réglementée?...
La gestion des forêts est-elle toujours identique à celle Quelques ouvrages
de Saint-Germain, en France? A l'étranger? Pourquoi?
L'antagonisme qui existe souvent entre les considéra- — HUCHON Connaissance de la forêt, éd. La maison
tions économiques et écologiques pourra être mis en rustique, Paris 1973.
valeur. — DURAND-BOSSUET La forêt, un patrimoine à sauve-
garder, les éditions de l'école, Paris.
Donner envie aux enfants de prendre des initiatives
— BERTHON La forêt de Saint-Germain-en-Laye, coll «Les
permettant de mieux connaître et de mieux faire forêts de France», éd. Cidap, Aulnay-sous-Bois, 1957.
connaître leur milieu. Le circuit botanique de Maisons-
Laffitte pouvant être à l'origine de leur motivation. — « L'enfant et l'environnement», n° hors-série, Textes et
documents pour la classe, déc. 1973.
Mettre l'accent sur l'évolution du paysage forestier au — «La forêt en France», La Documentation française
illus-
fil des saisons. Au cours de sorties échelonnées dans trée, févr. 1975
le temps, des photographies prises par les enfants — De nombreuses brochures illustrées de la
collection
pourraient servir de support à cette exploration tant «Bibliothèque de travail» (BT), ICEM à Cannes, traitent du
sujet.
scientifique qu'esthétique.
— S. DUFLOS et BRANDICOURT:Dans le bois, coll.
R. «Ce
que dit la nature», éd. Hatier.
Quelques adresses utiles — La forêt vivante, thème Vuibert-biologie.
TELEVISION
L'homme et le paysage
QUE FAIRE DES PAYSAGES INDUSTRIELS...
Après avoir pris en compte au cours de la série divers Il nous a paru malgré tout indispensable d'aborder ce
aspects du paysage tels que nous les vivons aujour- domaine en dépit des écueils et des difficultés, afin de
d'hui — aspects actuels liés à leur évolution dans le sensibiliser l'enfant à l'idée que notre société a atteint
temps — nous abordons avec cette dernière émission une phase critique et, pour reprendre une citation faite
les problèmes du présent du « paysage industriel » avec au cours de la présentation de la série en octobre
projection sur le futur, concernant un devenir possible. dernier, que nous sommes arrivés «à un moment de
Il est clair qu'il s'agit ici d'un domaine assez difficile à l'histoire où nous devons orienter nos actions en
appréhender pour le public scolaire visé dans la mesure songeant davantage à leurs répercussions sur l'envi-
où la transformation du paysage industriel comporte ronnement... que nous vivons actuellement une époque
des dimensions socio-économiquesdont les implications où la dégradation de son milieu de vie pose à l'homme
sont multiples. (La récession, par exemple, de l'indus- des problèmes de choix déterminants pour son
trie sidérurgique à laquelle nous assistons actuelle- avenir... ». Dès lors, si l'on veut faire en sorte que les
ment dépasse très largement le cadre de compréhen- jeunes Français soient tous demain responsablesd'une
sion des élèves de cours moyen — sans doute même certaine façon de la protection et de l'amélioration de
celui de bon nombre d'adultes — et les problèmes du l'environnement et de la qualité de la vie, il est sans
«devenir» de ces paysages gigantesques restent bien doute nécessaire qu'ils s'y préparent dès aujourd'hui.
sûr le plus souvent sans réponse). Par ailleurs, il est Le paysage de l'industrie nous a paru être une excel-
certain que les élèves de cet âge sont intéressés et lente occasion pour faire germer la réflexion.
CONTENU DE L'ÉMISSION est certain que ça a un impact terrible sur le paysage...
c'est à la fois extraordinaire et angoissant.
L'objectif est de sensibiliser à la notion de paysage Seconde approche avec le complexe industriel de
marqué et modelé par les activités industrielles Denain où les installations marquent profondément le
actuelles et passées, paysages sur lesquels s'exercent paysage. (cokerie, gazomètre, fonderie, hauts four-
actuellement des opérations de «réhabilitation» ou neaux, conduites de gaz, chemins de fer...) «Et si on
d'aménagement concertées et maîtrisées. imagine qu'un jour ces installations industrielles
cessaient de fonctionner? » Réponse de M. Auffret : Ce
Nous avons choisi deux secteurs géographiques pour serait un drame pour tous les gens qui vivent ici... c'est
illustrer nos intentions et qui correspondent aux deux une grande question, mais pour le moment il n'y a pas
volets de l'émission — encore que les problèmes soient de réponse, il faut attendre...
de même nature — la région industrielle du Nord et la
vallée de la Seine. — Héritage d'une exploitation minière progressive-
ment abandonnée :
0 DANS NORD — Les problèmes d'une vieille
LE Mais le Nord, c'est aussi une zone minière caractérisée
région industrielle touchée par les mutations par la disparition de la production dominante : le
actuelles. charbon. C'est l'aspect héritage du passé, avec ses
chevalets immobilisés et ses terrils, qui est maintenant
— Héritage d'une sidérurgie progressivement évoqué. Les terrils sont une illustration des séquelles
déplacée : du passé. Ils ont été construits parce que à l'époque, on
n'a pas cherché un meilleur moyen d'éliminer les
L'émission montre, à l'occasion d'une descente sur le
canal de l'Escaut, quelques-uns des caractères spécifi- tonnes de terre improductive retirées des galeries. Mais
maintenant, ils existent et sont un trait de paysage
ques d'une région où s'est tissée dans le passé la trame fondamental des régions minières: Les «Alpes» du
serrée du paysage industriel (caractère grandiose de la
Nord avec ses 600 millions de m3 dans 200 terrils (de
grande industrie sidérurgique usines gigantesques
quoi emplir un convoi de camions de 12 m3 chacun et
avec leur environnement). Les propos de M. Auffret, de de 10 m de longueur qui, mis bout à bout, couvriraient
la D.D.E. de Valenciennes nous permettent une
première approche du problème face à l'usine de Trith une distance de 500000 km). Le plus élevé à Bruay
culmine à 130 m, le plus important à Avion est long de
qui a cessé de fonctionner :
1 300 m et forme une masse de 34 millions de m3...
Tout ce qu'on peut dire malheureusement c'est
... problème est de savoir si on peut en tirer partie et de
qu'une grosse partie des activités de cette usine a Le
cessé... et alors bien sûr reste le problème... que fera-t- quelle façon? Il en est de même pour les friches indus-
on de cette friche, on n'en sait rien pour le moment; il trielles.
QUE FAIRE DES PAYSAGES INDUSTRIELS
A proximité de Lens et Avion, inséré entre le centre de En fait on aborde ici une notion capitale au niveau de
ces deux villes, le parc urbain de la Glissoire — à voca- l'enfant qui consiste à rendre sensible les perma-
tion de loisir — en cours de réalisation, illustre un nences et les transformations dans le paysage.
exemple significatif de réhabilitation d'un paysage
minier laissé à l'abandon. M. Faillenet de la D.D.E. La séquence suivante matérialise cette dualité. A
Escaudain deux terrils se dressent proches l'un de
d'Arras nous présente le parc de cinquante trois ha qui
doit succéder à des espaces désaffectés (ancien terril, l'autre. Au nom des écologistes, M. Dhénain, institu-
ancien canal, friche industrielle, dépôts d'ordures...). teur, souhaite conserver celui qui est éteint, tel qu'il
Cette séquence permet d'évoquer les affaissements de est, en son état, pour l'intérêt que présente l'étude
actuelle et future de sa flore très spécifique «qu'on ne
terrain provoqués par l'effondrement des nombreuses
galeries minières, ce qui a pour conséquencede mettre retrouve nulle part ailleurs» et parce qu'il représente
à jour la nappe phréatique produisant de multiples un témoin du passé digne d'intérêt. Par contre, le
second, encore en combustion (voir plus loin les docu-
mares' et marécages dans la région; à Lens-Avion, les ments complémentaires) est, lui, exploité en carrière;
paysagistes se sont appuyés sur ces plans d'eau natu-
rels pour aménager le nouveau site. on utilise ses schistes pour la construction de l'auto-
route Lille-Valenciennes. Il est destiné à disparaître
A quelques kilomètres de là, à Rouvroy, on a «planté» pour les besoins de l'économie moderne; ce sera sans
un terril; et cette action volontariste de l'homme doute le cas de la plupart d'entre eux. Propriété des
illustre une conception possible: la mise en valeur du houillères, les terrils représentent un potentiel indus-
terril en le végétalisant. Une autre solution aurait triel considérable. En 1965, la consommation des
consisté à le «masquer» par un rideau d'arbres. schistes représentait 2 millions de tonnes, en 1974 elle
dépassait 8 millions. Aujourd'hui, le schiste rouge ou
«brûlé» vaut de 40 à 50F le m3.
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
TELEVISION
CONTENU DE l'ÉMISSION
38 trimestre
IE 20 Étranges insectes
IE 21 Les aventures d'une goutte de lumière
""""""
^
H
Centre national de
-iqtâ&jijtâéfa
H
«SB* MiiKlSBSW11
documentation
\(f-
'zeSlm.ffiniiflïi
pédagogique
H
monde animai
monde c.p. - c.e.
des plantes- lundi 17 mars 1980; 14 h 05 -
14 h 25
TELEVISION
Les saisons
LE PRINTEMPS
Les émissions de cette série sont diffusées sur le réseau France-Culture (modula-
tion d'amplitude, ondes moyennes), le lundi de 15 h 15 à 15 h 45, en alternance
avec la série Radiovision, cycle élémentaire (RVE). Les programmes détaillés sont
publiés dans les Dossiers pédagogiques de la RTS, le B.O., le Monde de l'Éduca-
tion...
trimestre
18r
RV239 Avec ceux qui construisent l'Airbus
RV240 Sur l'archipel de Frigg : du gaz sous la mer du Nord
RV241 A la découverte de Fernand Léger
RV242 Fouilles préhistoriques: sous les eaux du lac Paladru
RV243 Archéologie sous-marine: l'exploration d'une épave sous-marine
28trimestre
RV229 Évolution du paysage rural:
en Champagne sèche
RV 230 Évolution du paysage industriel : en Alsace du sud
RV232 Un paysage à protéger: La Côte d'Azur
RV 233 Formes et couleurs dans le paysage urbain.
38trimestre
RV244 Sur une grande voie transalpine: en Haute-Maurienne
RV245 Vivre dans un village isolé: dans les monts du Gévaudan
RV246 Les peintres et l'espace
Chaque émission est complétée par un quart d'heure de radio-éveil diffusée le lundi suivant, de
15 h 30 à 15 h 45 à la suite de la Radiovision, cycle élémentaire. A chacune d'elle correspond un dossier
de 16 vues avec un livret de commentaire et deux disques souples.
Prix de vente (TTC, fco) pour les établissements et organismes publics : 35F
TELEVISION
Dans cette émission, les auteurs ont cherché à Ces produits stockés et transformés sont récupérés
montrer les rapports entre les abeilles et l'homme. par l'apiculteur à la fin de l'été.
En effet une description précise de l'anatomie et de la La fin de l'émission est consacrée à l'extraction du
biologie des abeilles peut se chercher et se trouver miel, produit naturel directement consommable.
dans les ouvrages classiques (voir bibliographie).
En fait, en suivant l'activité d'un apiculteur amateur
nous allons retrouver l'insecte, avec ses mystères, ses
instincts merveilleux, sa vie modifiée et «parasitée»
par l'homme. INFORMATIONS
COMPLÉMENTAIRES
CONTENU DE L'ÉMISSION L'ABEILLE
La reine :
Au début de l'été dans un village du Val de Loire, nous Seule femelle fertile de la ruche.
faisons connaissance avec Monsieur Gentet, retraité Taille plus forte que celle de l'ouvrière et abdomen
et apiculteur amateur. Celui-ci a pris goût à. l'apicul- plus long.
ture à son retour d'Allemagne en 1945, où il avait été Elle s'accouple au cours du vol nuptial cinq ou six
prisonnier. jours après sa naissance. Elle reçoit alors plusieurs
Monsieur Gentet nous conduit tout d'abord chez un millions de spermatozoïdesqui féconderont ses ovules
éleveur spécialisé pour acquérir un nouvel essaim. durant toute sa vie (trois ou quatre ans). Cependant un
C'est l'occasion d'assister au montage d'une ruche ovule non fécondé donnera un nouvel organisme, obli-
moderne, et au transport d'un essaim dans une gatoirement un mâle ou faux bourdon (cas de parthé-
ruchette. nogénèse).
Monsieur Gentet se protège et transborde ses abeilles
Les ouvrières :
en les enfumant.
Nous pénétrons ensuite dans la ruche pour suivre Femelles stériles, car elles n'ont pas reçu la nourriture
l'activité de la reine et les divers travaux des ouvrières indispensable à leur développement sexuel, elles assu-
de la naissance à la récolte du pollen et du nectar: rent le fonctionnement organique de la société.
En été, la vie des ouvrières est brève, elle dure de cinq Composition :
à six semaines. Suivant leur âge, les abeilles ont des 16-18% eau, 75-80% sucres + acides organiques,
fonctions très actives et bien déterminées, elles sont sels minéraux protéines, acides aminés, enzymes...
Les œufs :
Les œufs deviennent des larves au bout de trois jours. ÉLÉMENTS BIBLIOGRAPHIQUES
La larve de la reine est nourrie durant cinq jours, puis
enfermée dans la cellule durant huit jours. La reine
sort le 16e jour. de biologie de l'abeille 1968 éd. Masson.
pendant cinq jours, — Traité
— La larve d'ouvrière est nourrie Von Frisch Vie et mœurs des abeilles. éd. Albin Michel,
reste enfermée douze jours et sort vers le 21e jour. —
1955.
demi et
— La larve du mâle est nourrie six jours et travaux et conférences des docteurs Lavie et
l'adulte sort le 24e jour. — Les
Louveaux (Directeurs I.N.R.A. Montlaret et Bures-sur-Yvette)
— Eugène Llbis:
L'agriculture pour tous éd. Flammarion.
LES PRODUITS DE LA RUCHE Adresses utiles
— Office pour l'information et la documentation en agricul-
Lemiel : ture, Echauffour 61370 Sainte-Gauburge.
Solution sucrée produite par le nectar des fleurs, — Institut national de la recherche sur l'abeille et les
modifiée et enrichie par les abeilles. insectes sociaux, 91440 Bures-sur-Yvette.
TELEVISION
Depuis plusieurs décennies déjà, la science historique s'élabore dans une perspective interdisciplinaire désor-
mais commune à l'ensemble des Sciences Sociales. Il n'en reste pas moins que l'ensemble des travaux contempo-
rains tend à définir une originalité de l'histoire que les orientations pédagogiques rénovées s'efforcent de
prendre en compte.
1) Un élément d'explication dans une découverte Un exemple de milieu rural dans sa complexité, sa
dynamique du milieu diversité présente
Tout milieu a nécessairement une dimension passée, 0 L'accent mis sur l'imbrication permanente présent-
une histoire plus ou moins riche, plus ou moins passé.
ancienne. L'histoire intervient d'abord comme élément 0 L'éclairage de quelques aspects particuliers
d'explication d'une réalité observée, et permet une
meilleure compréhension du present. _ susceptibles de sensibiliser aux traces d'un
passé, aux survivances (habitat, objets, acti-
vités...),
— susceptibles de faire surgir une interrogation (et
avant?...).
0 La suggestion de la relation aujourd'hui-autrefois.
2) La recherche des relations existant entre les diffé- 0 Un contexte social : la communauté d'un village et
rents éléments qui constituent la vie d'une société son environnement immédiat.
L'historien se donne comme objectif de reconstituer lb L'accent mis sur différents aspects de la vie d'un
«les interactions entre l'économique, le politique et le groupe particulièrement accessibles au c.e. (cadre
culturel dans le devenir de chaque groupe, de chaque de vie — mode de vie — activités économiques —
».
société globale vie de relation — coutumes...).
W L'approche de certaines relations dans le présent ou
le passé, sans viser à l'exhaustivité.
Exemples
/
— vieillissement, diminution de la population trans-
//
formations de l'habitat, du paysage — transformations
agricoles conséquences sociales (reconversions...)
isolement place de l'autoconsommation, de la vie de
groupe — limites des moyens de communication,
/
d'échange place de l'oral, du conte...
0 L'exploitation du changement comme révélateur de
l'existence d'interrelations (apparentes quand l'un
des termes se modifie).
3) La science de l'évolution des structures sociales 0 La mise en évidence de quelques rythmes d'évolu-
L'histoire est prise de conscience du changement tion différents, à travers :
les survivances,
incessant et se définit comme système d'explication
des sociétés par le temps. - les disparitions en cours, toutes proches, ou
prévisibles,
— le phénomène conservation, reconstitution,
sauvegarde (y compris les sentiments de
«nostalgie» sous-jacents à la veillée, qui relè-
vent eux-mêmes des mentalités).
M Facteur de sociabilisation 0 Découvrir un milieu (au moins pour les enfants des
0 Prendre du recul face au milieu de vie : dépasse- villes).
ment de l'égocentrisme, première mise en perspec- 0 Un autre regard porté sur ce milieu, une certaine
tive de l'évidence du présent, dans l'espace comme manière de l'observer.
dans le temps.
0 Prendre conscience de l'évolution sociale inces- 0 Mise en évidence des survivances et des change-
sante. ments récents à partir de l'observation du présent.
0 Première réflexion simple sur leur raison d'être.
0 Éducation de la sensibilité, découverte des diffé- 0 Première sensibilisation à quelques aspects de la
rences dans le temps comme dans l'espace, vie rurale à la fin du XIXe siècle : évoquer, suggérer
réflexion sur la relativité des valeurs : comprendre plutôt qu'analyser certains aspects de la vie quoti-
d'autres manières d'être, de penser, de ressentir, de dienne.
s'exprimer...
A l'école élémentaire, l'approche de l'histoire peut sans LES ASPECTS DE L'HISTOIRE SOUS-JACENTS
dommage renoncer à l'enseignement livresque et
abstrait privilégiant une approche strictement intellec- Découverte du passé à partir de l'environnement
tuelle — ou à l'opposé — mythique. L'ensemble des proche : la « frange de mémoire collective »
objectifs retenus prend en compte l'originalité de ce
premier palier de la scolarité : le premier contact avec W L'idée de passé n'est pas un donné de la
le passé, avec l'histoire. Certains objectifs peuvent conscience
être perçus immédiatement lors de la réception des La conscience spontanée ne possède pas de notion
émissions, en «première lecture», au moins de façon d'histoire, qui exige une élaboration intellectuelle. La
implicite. D'autres ne seront atteints qu'au terme d'une connaissance du passé n'est pas une donnée immé-
exploitation pédagogique, soit après l'émission diate, l'histoire est un domaine où il ne peut y avoir
concernée, soit même au terme de la série. d'intuition, mais seulement de reconstruction
(P. Veyne).
Cette phrase de P. Veyne formule à la manière de l'his-
En première lecture : torien les remarques des enseignants sur l'accès au
la sensibilisation au passé passé par l'enfant. Sous-jacente à la notion d'histoire,
l'idée de passé n'est pas spontanée. Elle n'apparaît
L'ensemble de la série a pour intention première de qu'au terme d'un processus d'acquisition, né au sein
favoriser chez le jeune enfant une sensibilisation au du groupe social et repris à l'école.
passé, en préalable à toute approche rationnelle de
IDL'apport de l'environnernent : la frange de
contenu historique. Cette sensibilisation passe essen- mémoire collective du passé »
«
tiellement par des découvertes, des étonnements, des
émotions, des rapprochements avec ce que l'enfant a Il existe Une mémoire individuelle, mais aussi une
déjà rencontré dans son expérience propre. Ce sont mémoire collective, du passé tout proche. Elle porte sur
donc des attitudes qu'il s'agit de faire naître dans un une étroite frange de passé dont le souvenir est encore
premier temps, sur lesquelles s'appuieront ensuite des vivant dans la mémoire collective de la génération
réflexions plus approfondies. actuelle (P. Veyne). Transmise en quelque sorte par
«contact direct» avec les ascendants (souvenirs indivi-
Pour atteindre cet objectif avec de jeunes enfants, le fil' duels, commémorations, repères symboliques d'une
directeur retenu pour l'élaboration des documents est société), cette mémoire collective permet une impré-
la découverte du passé à partir de l'environnement gnation d'une génération à l'autre, une familiarisation
proche. diffuse et inorganisée avec le passé. Limitée à deux ou
trois générations, variable selon les individus et les
Quelques indications complémentaires peuvent aider milieux, son épaisseur temporelle n'est pas considé-
les maîtres à mieux cerner la raison d'être de cette rable, mais elle s'avère cependant suffisante pour
approche et ses prolongements en classe. introduire dans la conscience l'idée du passé. Cette
approche avant tout sensible, définit un premier Cette analyse et la prise en compte de ces réalités
champ d'action pédagogique auprès des jeunes socio-culturelles constituent l'un des fils directeurs
enfants : enrichissement, organisation, structuration d'une formulation d'objectifs pour un enseignement de
conceptuelle de ces premiers acquis. l'histoire rénovée. Même très jeunes, les enfants ne
sont pas à l'écart de cette sensibilisation large et
Notons au passage que cette démarche est sans doute souvent informelle (télévision, bandes dessinées,
d'autant plus valable que les contrastesentre la vie des voyages...). Elle peut s'avérer extrêmement précieuse
générations sont d'autant plus accentués, que la
pour l'école à condition qu'elle soit à la fois reprise en
matière même du récit est plus riche, plus dense, plus compte et organisée.
prenante...
La mémoire collective, si elle ne permet pas de recons-
tituer l'histoire (même par récurrence),introduit dans la LES MOYENS MIS EN ŒUVRE
conscience l'idée d'une temporalité, d'une vie indivi-
duelle inscrite dans un environnement matériel et
humain ayant un passé, des origines.
Les émissions 1 -2-3-4
Elles font surgir cette frange de mémoire collective du
Dans ce contexte, le passé apparaît comme l'histoire de passé. A partir de la vie quotidienne d'une famille de
l'édification du monde humain actuel, sans qu'on paysans, de son cadre de vie, de celui du village et des
puisse réellement parler d'une approche de l'histoire. activités des habitants apparaissent des souvenirs, des
Ici encore, il s'agit tout au plus d'un terrain favorable survivances, des traces du passé sous des formes
pour une approche structurée de l'histoire, qui diverses. Certaines restent vivaces, d'autres commen-
s'opère dans un second temps, essentiellement par cent à échapper à la mémoire, même lorsqu'elle
l'action de l'école et des programmes d'enseignement, s'interroge.
dont le premier rôle consiste d'abord à exploiter en
l'organisant cet apport de l'environnement et de la Elles mettent en évidence les modes de transmission :
mémoire collective. le souvenir vécu ou collecté, la recherchesystématique
des traces du passé, la collecte et la conservation au
Dans la même perspective, notons que l'idée de dimen- sein du milieu lui-même.
sion historique du milieu appartient d'abord à ce
bagage social de la conscience, avant (ou en même Une situation de découverte
temps) de devenir un sujet d'étude à l'école élémen-
taire. Par l'image, l'enfant est mis directement en contact
avec le réel qui constitue le champ d'observation, sans
médiation d'un récit, d'une explication autre que celle
0 L'apport des médias : une sensibilisation diffuse à du fil directeur de l'émission. La part de commentaire
l'aspect temporel des réalités humaines est pratiquement nulle, l'intervention extérieure est
Nous avons surtout l'habitude de la diffusion didac- limitée à quelques phrases de liaison, à quelques ques-
tique de l'histoire par les programmesd'enseignement. tions posées dans les interviews. Ces émissions
Cependant, celle-ci n'échappe pas aux mutations n'expliquent pas une situation, elles proposent un
actuelles que connaît la diffusion de la connaissance. certain regard, font surgir un réel.
La lecture de l'histoire et l'accès à l'information sont
vulgarisés. Par l'intermédiaire de l'actualité, l'historisa- Ilappartient ensuite à l'exploitation pédagogique d'ana-
tion du temps présent local ou distant (histoire immé- lyser les informations sous-jacentes, de les nourrir de
diate), et même les tentatives de récit futur, s'ajoutant renseignements complémentaires, de parvenir à une
à celles du temps passé, nous sensibilisent à l'aspect approche explicative.
temporel conçu de toutes sortes de réalités et des
activités humaines. L'appel à la sensibilité de l'enfant
D'autre part, notre identité temporelle se précise par A l'école élémentaire (et sans doute aussi ensuite...), il
les comparaisons que favorisent ou provoquent les est impossible d'envisager que l'approche rationnelle
médias. L'accès par la pensée à la perspective d'autrui soit immédiate et première. Elle ne peut être dissociée
ailleurs ou autrefois complète l'accès à la perspective d'une approche sensible des situations, à partir de
actuelle. Sans doute faut-il ajouter que cette sensibili- laquelle l'enfant peut formuler sa vision personnelle et
sation diffuse, développe dans le monde contemporain, construire une réflexion tendant à une objectivation
à titre individuel et collectif une conscience des muta- progressive. C'est l'un des éléments d'une véritable
tions qui existait beaucoup moins autrefois... motivation.
En ce qui concerne l'histoire, cette approche sensible L'EXPLOITATION PÉDAGOGIQUE
peut utiliser d'autres ressorts que l'imaginaire, le
mythe, ou la bande dessinée... Les préalables :
Cette intention, bien que toujours présente, connaît des Ils ne sont pas indispensables : les émissions sont des
modulations au cours des différentes émissions. Elle documents de sensibilisation, conçus pour être un
est particulièrement dominante dans la première émis- point de départ.
sion (et dans quelques diapositives correspondantes),
où l'aspect informatif est volontairement très réduit Les prolongements :
pour laisser place à une sorte de «mise en condition» Même pour une sensibilisation, le rôle de l'exploitation
faisant largement appel à la sensibilité. Deux moyens pédagogique ultérieure est essentiel; d'abord parce
ont été plus particulièrement retenus. qu'elle permet aux enfants d'exprimer, d'enrichir leur
0 Le contenu des séquences d'une part souligne impression première, mais aussi parce qu'elle peut
l'étrange, l'insolite, sinon même le sentiment d'un corriger, affiner ce que de mauvaises conditions de
« autre monde » par lequel s'opère le dépaysementdans réception n'ont pas permis de percevoir.
le temps :
Cette exploitation porte sur différents aspects
— L'intérieur de «la
maison de la grand-mère», :
maison rurale où nous avons découvert une cousine du W Affiner la perception et la sensibilité de l'enfant.
forgeron, âgée de plus de 80 ans, malade et définitive- Plusieurs moyens peuvent être mis en œuvre par le
ment alitée. Rien n'y a changé depuis sa jeunesse et maître dans une perspective complémentaire :
l'étranger qui en franchit le seuil ressent brutalement
— Les diapositives d'accompagnement proposent un
l'impression de son propre anachronisme... ensemble de photographies reprenant chacun de ces
— L'intérieur de «la
maison d'Hélène », âgée de moments d'appel à la sensibilité. Il est certain qu'avec
88 ans, pensionnaire depuis plusieurs années à l'hos- des enfants de 7 à 9 ans, le document d'exploitation
pice de Saint-Amand. La séquence essaie de traduire disponible en classe est une nécessité, aussi bien pour
l'impression réellement vécue lors de la découverte, l'exploitation immédiate que pour des approfondisse-
par hasard : un volet ouvert par le vent, un regard indis- ments, des retours en arrière, etc. (voir indications
cret, le choc éprouvé devant ce monde clos où les d'exploitation dans la fiche pédagogique du dossier
objets, les vêtements sont restés en l'état, emprisonnés diathèque).
de toiles d'araignées, en attente... Le temps immobile.
— Des textes d'auteurs, proposent autant de témoi-
0 Le choix du média d'autre part, et les possibilités gnages du passé, qu'ils soient à caractère nettement
offertes par le support méritent d'être soulignés. Dans historique ou ethnologique, ou même à vocation plus
la mesure où rien de tout cela ne peut valablement se littéraire. Leur puissance d'évocation est indispensable
« raconter »
à distance, se transmettre par le récit, tout pour faire ressentir à l'enfant l'atmosphère propre à
repose sur la puissance d'évocation de l'image qui certaines scènes, à certains moments de vie dont il ne
met l'enfant en situation d'éprouver, au moins l'éton- possède plus l'équivalent dans son environnement.
nement, sinon la totalité des impressions directes. La Complémentaires de l'image, il s'agit en définitive
plus grande partie .de cette évocation sensible passe d'une autre façon d'exprimer la même chose, dans un
par le silence, les mouvements de caméra (figurant les autre langage. Dans cetté perspective, le maître peut
déplacements d'une absente dans une demeure qui privilégier à ce moment des textes d'évocation, plutôt
semble l'attendre), mais surtout par la qualité plastique que des extraits à caractère plus informatif exploités
des images que la réception en noir et blanc risque de plus tard dans une autre perspective.
«gommer» complètement. lb Inciter à la recherche dans l'environnement de
Ilest incontestable qu'il s'agit-là d'un moyen pédago- l'enfant
gique dont nous aurions tort de sous-estimer l'impor- Ceci peut être un moyen de mettre en valeur les souve-
tance, quel que soit d'ailleurs l'objectif visé, mais qui nirs de milieux socio-culturels qui ne s'expriment pas
intervient pleinement dès qu'il s'agit d'évocation du spontanément...
passé.
Au cours d'enquêtes ultérieures pourront s'ajouter la
0 La scène de la veillée, comme les deux séquences collecte et la mise en forme de témoignages recueillis
précédentes, appartient à ce monde de l'évocation, où par les enfants eux-mêmes,directement auprès de leur
tout ici se traduit par des jeux d'ombre et de lumière entourage ou par enquête organisée par le maître, ou
que les diapositives d'accompagnement s'efforcent de encore à partir d'autres productions audiovisuelles. De
restituer. telles activités ne sont pas à rejeter, sous prétexte que
les enfants ont déjà pratiqué un travail analogue. Elles documents filmés contribuent à fixer quelques traces
constituent des occasions de comparaison,de transfert, de la société rurale du XIXe, traces en cours de dispari-
de réemploi particulièrement nécessaires à la pratique tion rapide.
de l'éveil. Pour le maître enfin, elles permettent d'éva-
luer chez l'enfant l'existence et les formes d'une Documents historiques et sociologiques à la fois, ces
sensibilisation au passé. quelques passages, révélateurs des formes d'attache-
ment au passé, de leurs raisons d'être, de la vision du
présent et du passé qu'ils sous-tendent (la veillée,
l'assemblée de l'association des Thiaulins).
En trame permanente, Cette double lecture met en évidence combien la
le document historique conception de ces émissions est sous-tendue par une
réflexion à la fois pédagogique et historique, les deux
et la formation méthodologique étant par ailleurs indissociables pour la définition
d'objectifs d'enseignement.
A l'école élémentaire, quel que soit l'âge de l'enfant, il
importe, à chaque fois qu'on le peut de privilégier le
contact direct avec le document authentique. Plus les ASPECTS DE L'HISTOIRE SOUS-JACENTS
enfants sont jeunes, plus celui-ci se doit d'être de
Une autre conception de la pédagogie de l'histoire
nature concrète, permettant de mettre en place une
attitude d'interrogation sur le réel. La méthode pédago- 0 Instruments et contenus : une fausse opposition.
gique se fixe comme objectif de se rapprocher autant Les modalités d'utilisation des documents caractéri-
que possible de la méthode historique familiariser sent une conception de la pédagogie et du rôle de
l'enfant avec la notion de document historique sous l'histoire.
toutes ses formes, en particulier l'objet banal, courant Donner la priorité aux synthèses, qu'elles soient le fait
(outils, ustensiles divers...) et non seulement l'unique, du manuel ou du maître, revient à donner la priorité à
l'extraordinaire objet d'admiration. l'acquisition d'un contenu, même si l'on cherche à
A ce propos, l'ensemble de la série peut être l'objet provoquer des réactions critiques de l'enfant à l'égard
de ces documents. A l'école élémentaire (et surtout au
d'une double lecture.
c.e.), celles-ci sont extrêmement difficiles à mettre en
0 C'est un document pédagogique, un document de œuvre, sinon même inexistantes. Par contre, privilégier
substitution qui propose un contact indirect avec les documents comme point de départ, c'est donner
diverses formes de documents historiques, par l'inter- la priorité aux attitudes, méthodes et savoir-faire, non
médiaire d'un média (image fixe ou animée). Comme pas pour eux-mêmes, mais pour appréhender plus soli-
tel, il s'ajoute à l'ensemble de la documentation dont dement ensuite le contenu.
peut disposer une école. En apparence, il peut appa- C'est en ce sens que les orientations retenues pour
raître en contradiction avec le souci de valoriser le l'école élémentaire mettent en évidence la nécessité
contact direct. En fait, il prend en compte une réalité :
l'éloignement, les distances, l'absence dans le milieu pour l'enfant de commencer par maîtriser très tôt
proche de certaines sources, les difficultés de déplace-
certains instruments indispensables pour une maîtrise
ultérieure de contenus rénovés (aptitude à s'informer
ment. dans le passé, initiation aux différentes formes de
L'originalité cependant et la raison d'être essentielle sources historiques et aux démarches intellectuelles
tiennent au fait que les caractères même du média ainsi mises en œuvre). Cette orientation favorise à
(reportage filmé) permettent d'aborder chaque forme l'école élémentaire une histoire concrète, reposant sur
de document dans son contexte, qu'il soit spatial, le contact précoce avec les diverses sources d'informa-
humain, technique..., ce que permet difficilement la tion, point de départ de toute connaissance du passé
documentation habituelle. La perspective sous-jacente (approche méthodologique de l'histoire).
est celle de l'ethnologue qui, rappelons-le a considéra- lb La méthode active : démarche de recherche et
blement enrichi celle de l'historien.
construction d'une connaissance
0 C'est un document historique, au second degré, La méthode pédagogique retenue remet en question un
dans la mesure où certains passages deviennent un mode de transmission des connaissances au moins
véritable reportage sur des survivances, des réalités séculaire... A la pédagogie répétitive, et au récit du
humaines fragiles qui ne sauraient devenir objet de maître, se substitue la prise en charge par l'enfant de
conservation dans un musée... Par certains côtés, ces la construction d'une connaissance, à partir de docu-
ments qui lui sont accessibles. Un tel objectif suppose : Les documents écrits ont été pendant longtemps
— Une démarche de recherche
largement privilégiés aux dépens d'autres sources
Dès l'école élémentaire, le document est pour l'enfant parfois même plus riches (traditions, coutumes). Ce
le point de départ d'une observation, d'une réflexion, véritable monopole de l'écrit, document de l'État et des
d'une démarche de recherche à partir de laquelle sont groupes constitués, sans doute liés à l'esprit rationna-
formulées des hypothèses. Celles-ci supposent à leur liste, a conduit à considérer avec mépris tout ce qui ne
tour confrontation et vérification à partir d'autres s'exprime pas par l'écrit. Cette échelle de valeurs
implicite a profondément marqué notre enseignement
sources documentaires, qu'elles soient offertes par le
milieu ou apportées par le maître dans le cadre de de l'histoire, même à l'école élémentaire. Pour promou-
l'exploitation pédagogique. voir le Moyen Age, le XIXe siècle a valorisé la charte et
la cathédrale, relativement peu significatifs sur la tota-
Une telle démarche de recherche est en fait celle de la lité des rapports sociaux, la vie quotidienne ou les
construction de toute connaissance, et comme telle, mentalités, documents de lecture particulièrement
n'est pas particulière à l'histoire; c'est la nature du difficile, où la barrière du langage et de l'iconographie
point de départ (le document) qui fait ici la spécificité privilégient certains contenus, certaines explications
de l'histoire, qui par ailleurs concourt ainsi à la forma-
schématiques, nées de descriptions statiques.
tion intellectuelle générale de l'enfant.
Ainsi parmi les sources écrites se sont trouvées privilé-
— Un processus d'acquisition reposant sur la compa-
raison de documents relatifs à un même sujet (enri- giées celles qui relevaient d'une élaboration théorique
chissement progressif et généralisation). très poussée.
Le réemploi, le réinvestissement dans des situations 0 D'autres documents ont pris désormais une place
pédagogiques différentes, des synthèses opérées sous nouvelle, parfois même essentielle; ce sont toutes les
la direction du maître, synthèses partielles ou de fin sources révélant directement la vie des masses, la civi-
d'année (fin c.e. par exemple). lisation matérielle, les moeurs, coutumes, comporte-
Sans insister ici, rappelons au passage combien cette ments et attitudes. Certaines sont des mises en forme
méthode suppose réflexion sur le rôle du maître écrites de l'oral (souvenirs, témoignages, enquêtes...).
(conduite pédagogique certes, mais aussi apport de D'autres ont des formes nouvelles, ignorées de l'his-
documents qui lui incombe largement), et sur les tech- toire positiviste, dont notre enseignement se doit de
niques pédagogiques (rôle du travail de groupe, part de tenir compte. Cette situation correspond en fait à l'élar-
l'oral — de l'écrit, forme des synthèses...). Quelques gissement du domaine de l'histoire, et à l'importance
suggestions figurent dans le reste de la fiche, sans prise par l'histoire sociale.
aborder cependant au fond ces différents points. L'ethnologie a mis en évidence des civilisations qui ne
Les possibilités offertes par une plus grande variété s'expriment pas par l'écrit, et la richesse de certains
des sources en histoire de leurs aspects. Les historiens ont recours à l'enquête
ethnologique pour combler le silence des sources tradi-
Le renouvellement actuel en histoire se caractérise à la tionnelles dans certains domaines, en particulier pour
fois par l'accroissement de la masse documentaire ce qui concerne les techniques de production (objets
disponible, l'élargissement de l'éventail des différentes divers...), les mentalités...
sources et une modification de leur traditionnelle
hiérarchie. L'histoire actuelle tend de plus en plus à L'histoire contemporaine exploite systématiquement
abandonner «le fétichisme du carton d'archives» pour une source particulièrement riche et vivante : le
se tourner vers des sources nouvelles, proposées à la
souvenir. Il permet de restituer un certain climat intel-
fois par les nouveaux domaines explorés et par les lectuel, affectif, social, l'état d'esprit, les mentalités
autres Sciences Sociales, partenaires de l'histoire. donnant à l'histoire une chaleur humaine à laquelle
Certains aspects de cet élargissement méritent d'être nous restons très attachés à l'école élémentaire.
plus particulièrement soulignés, dans la mesure où ils
ont inspiré nos hypothèses de travail.
0 Le changement dans la hiérarchie des sources
Il existe une hiérarchie, implicite des sources, dont
l'évolution s'est opérée en fonction des progrès des
différentes sciences de l'homme, mais aussi en fonc-
tion de la place et du rôle assignés à l'histoire dans la
société.
LES MOYENS MIS EN ŒUVRE — découverte du grenier et mise en fonctionnement
Les émissions 1 -2-3-4 des objets découverts (émission 1): le geste du
faucheur;
— exploration de la masse documentaire conservée
gb L'ensemble des émissions contribue à mettre en au musée, et mise en évidence de la démarche d'inter-
place dans l'esprit de l'enfant l'idée de la variété et de rogation et de recherche à partir du document (origine,
la diversité des sources d'information en histoire. usage, fonctionnement reconstitué) (émission 2);
Compte tenu des contraintes propres au média lui- — mise en œuvre d'une transposition dans le présent
même, l'éventail des documents est aussi vaste que sur l'objet encore vivant : collecte d'images relatives au
possible : travail du forgeron — au marché — à l'abattage du
— fermes et demeures rurales (émissions 1 3); - cochon (émissions 3 - 4).
— objets découverts en situation : intérieurs ruraux L'ensemble de ces démarches conduisant à une exploi-
authentiques où figurent encore le mobilier, les usten- tation, un approfondissement d'ordre méthologique.
siles de la vie quotidienne (émission 1);
— objets conservés au musée, dans le cadre d'inté- 0 Elles amorcent une compréhension du passé, en
rieurs ruraux reconstitués (meubles, costumes, usten- faisant revivre certains documents. Deux approches
siles divers...) (émission 2); ont été retenues :
— témoignages divers; que ce soient ceux des habi- — Une mise en parallèle de certaines reconstitutions
tants explorant leur souvenir, ceux d'un collectionneur du musée et de scènes d'intérieur authentiques à
attaché à faire revivre les objets; travers les émissions 1 et 2 : la maison de la grand-
mère, la maison d'Hélène. Ces scènes d'intérieur sont
— scènes de la vie quotidienne qui, fixées sur la pelli- de véritables survivances où l'usage des objets de
cule, deviennent un document historique (le marché
aux volailles, le ferrage du cheval) (émissions 3 - 4). musée est encore quotidien.
— La visualisation de certaines scènes, telles que .les
Cette liste souligne combien sont pris en compte des vivent encore régulièrement l'association des Thiaulins,
documents peu traditionnels, avec lesquels notre en particulier lors de leurs assemblées. L'accent est
enseignement n'est pas encore suffisamment familia- mis au cours de la préparation de la veillée sur certains
risé. Ce sont pourtant les plus accessibles aux jeunes gestes significatifs redonnant aux objets leur dimen-
enfants, parce que très concrèts, en prise directe avec sion humaine et sensible (le cahier à coiffes, par
la vie quotidienne, favorisant les références au présent. exemple).
Certains documents par contre ne sont pratiquement Les préalables
pas sollicités, au moins dans les émissions; ce sont Compte tenu des objectifs même de la série, il ne
tous les documents iconographiques anciens (cartes
postales, dessins...). Ils sont simplement suggérés dans saurait y avoir de préacquis dans ce domaine. Tout au
l'émission 4 (cartes postales du début du siècle repré- plus les enfants disposeront-ils :
sentant des scènes de marché), pour tenir compte de la — d'une première initiation à la dimension historique
contrainte propre au média. Mais ils figurent plus de leur milieu (sans y avoir nécessairement rencontré
largement dans les dossiers diapositives et doivent être aucun des documents mis en évidence dans les émis-
introduits systématiquement au niveau de l'exploita- sions), d'une amorce de réflexion sur «comment savoir
tion. ce qu'il y avait avant »... (voir paragraphe : La dimension
historique du milieu).
La variété et la modulation permettent de diversifier les
situations d'approche et d'éviter des démarches répéti- — d'une familiarisation diffuse avec certains objets,
certaines images due aux médias et au milieu familial.
tives.
0 Elles proposent des démarches d'investigation qui Les prolongements
reprennent en compte la méthode de l'historien. Sans Dans ce domaine, ils sont fondamentaux, absolument
arrêt l'accent est mis sur l'approche des documents en nécessaires, sous peine de manquer les objectifs de la
situation, et non isolés comme les enfants peuvent les série, et même ceux du cycle élémentaire.
côtoyer par ailleurs. Certaines approches sont relative-
ment simples, d'autres plus complexes. 0 L'essentiel de l'exploitation vise à doter l'enfant
— Collecte des souvenirs pour expliquer l'usage de la d'informations constituant une amorce de formation
vieille maison (émission 1); méthodologique:
— les différentes sources d'information sur
le passé réalité présente. Tout milieu a nécessairement une
proche et le XIXe siècle; dimension passée, une histoire plus ou moins riche,
passé (voir supra). mais aussi un devenir dont les potentialités peuvent
— les démarches d'investigation du
être décelées. Le présent n'est qu'un état momentané,
Quelques moments peuvent être exploités systémati- où se juxtaposent des traces d'un passé plus ou moins
quement, en particulier la relation de l'objet au lointain, des virtualités dont certaines s'épanouiront
contexte, grâce aux diapositives d'accompagnement. dans l'avenir.
Exemple : les objets que l'on trouve sur la bassie (pierre Une telle définition, constituée au niveau de la pensée
d'évier) — ces objets présentés au musée — les mêmes adulte représente un objectif à long terme dont la mise
en situation reconstituée dans l'ancienne maison de la en place peut commencer dès le c.e.1, sans qu'il faille
ferme. attendre d'enfants de cet âge une acquisition définitive.
La démarche inverse peut être faite pour le forgeron : Elle recouvre la prise de conscience :
de l'ensemble des gestes observés à l'éventail des — d'un changement dans le temps, au niveau du
outils utilisés, objets de musée potentiels... (voir paysage en particulier distinction aujourd'hui, autre-
commentaire des diapositives). fois, il y a longtemps;
gb familiarisation avec ces démarches suppose un
La — de l'existence d'indices de ces transformations,
transfert, un réinvestissementà partir des possibilités traces du passé constituant des documents histori-
offertes par le milieu, le musée voisin... Les émissions ques (indices de changement en cours ou prévisibles).
et l'ensemble de la documentation jouent alors un rôle Elle s'applique à tous les milieux, quei que soit le lieu,
d'incitation à l'investigation du milieu dans une pers- quelle que soit l'ancienneté du quartier, de la ville, du
pective identique, même si les supports sont différents village. Ce qui compte, c'est la prise de conscience par
(milieu urbain, en particulier). l'enfant d'un passé dont la profondeur (lointain ou
récent) importe moins à cet âge que l'existence. C'est
0 En liaison avec l'acquisition des contenus (voir dire que la dimension historique du milieu ne peut
paragraphe: La découverte des changements et des
permanences) l'exploitation pédagogique conduit à intervenir que dans la perspective d'une approche
globale du milieu dont l'histoire n'est qu'une compo-
élargir l'éventail des sources dans une perspective
complémentaire : introduction systématique du docu- sante parmi d'autres, souvent bien plus immédiatement
accessibles à l'enfant.
ment iconographique ancien et du texte. Des pistes
sont suggérées par les diapositives d'accompagne- Dans une perspective explicative
ment :
vieille maison, le vendeur de Au-delà de l'inventaire descriptif, il s'agit d'une tenta-
— dessin du XIXe (une
chevreaux); tive de compréhensioncomplète, introduisant par ses
(le marché aux volailles); traces le temps comme élément organisateur de
— cartes postales anciennes l'espace, combiné aux activités humaines et aux condi-
— photographies de la
fin du siècle, souvent plus
tions naturelles. Au-delà de l'inventaire des manifesta-
parlantes, plus expressives que des cartes postales un
tions apparentes du passé, au-delà du constat,
peu figées. géographes et historiens se situent au niveau de
l'explication :
La dimension historique du milieu :
— poids du passé, ses manifestations, ses contraintes;
première voie d'accès à l'histoire au c.e.1 — raison d'être de permanences, de formes héritées
du passé (recherche des facteurs d'évolution, de
Dès le c.e.1, la découverte de la dimension historique stagnation, étude du contexte et des conditions histori-
du milieu constitue l'une des voies privilégiées pour ques antérieures).
une véritable initiation à l'histoire. Elle permet à la fois
une approche dynamique du milieu et l'initiation à la Sans volonté d'exhaustivité
notion de document historique.
Il ne s'agit pas de vouloir à tout prix faire surgir des
LES ASPECTS DE L'HISTOIRE SOUS-JACENTS éléments d'explication dont le paysage contemporain
ne justifierait pas la prise en compte. En aucune façon
Une approche dynamique du milieu il ne s'agit de parvenir à une histoire du quartier, de la
Toute étude dans le milieu se doit de prendre en ville, du village. C'est le refus de la monographie
compte une approche dynamique et non statique de la d'érudit qui distingue l'approche historique du milieu
des monographies locales ». L'objectif retenu suppose
« — les anciennes maisons d'habitation, aujourd'hui
l'abandon de toute prétention d'exhaustivité, le choix abandonnées et reconverties (remises, celliers, cuisine
de certains repères significatifs, de certaines explica- d'été...), remplacées par des demeures plus vastes au
tions réellement signifiantes. Il s'accompagne du début du siècle (ferme de M. Vilbenoit);
silence sur certains autres connus du spécialiste ou de
l'enseignant, mais sans incidence directe ou relation — les anciennes demeures toujours occupées;
pertinente avec le réel (ex. un gisement préhistorique, — les maisons abandonnées du fait de l'exode rural et
du vieillissement de la population;
certains aspects de toponymie...).
— les éléments d'architecture plus ou moins préservés
Les repères ainsi mis en place sont largement tribu- et révélateurs de certains aspects de la vie quotidienne
taires des conditions locales. Cependant, il existe pour (four, bassie, puits).
les paysages français urbains ou ruraux quelques traits
généraux qui méritent d'être soulignés. Le XIXe siècle Au niveau de la petite ville voisine où se déroule le
apporte partout le plus grand nombre de traces marché intervient surtout la permanence du cadre de la
concrètes : et constitue une référence indispensable, place (suggérée par la carte postale ancienne), sans
que ce soit pour les paysages ou les activités des doute beaucoup plus perceptible à partir des diaposi-
hommes. Des jalons plus lointains peuvent être intro- tives d'accompagnement que dans l'émission elle-
duits quand ils correspondent à des traces dans le même.
milieu local; cependant, ils peuvent être rares, ou tota-
lement absents pour certaines périodes, ou même faire 0 Elles prennent en compte de façon plus précise et
plus systématique un ensemble de données relatives
entièrement défaut avant le XIXe siècle.
au XIXe et à la première moitié du XXe siècle, toujours
Pour de nombreux villages, le seul jalon lointain reste en relation étroite avec un contexte humain : quelques
souvent l'église, document de type très particulier, mais aspects de la vie d'une communauté villageoise. Il ne
révélateur d'une certaine organisation de l'espace s'agit en aucune façon d'un inventaire de formes archi-
habité. Pour les villes, selon les cas les éléments tecturales. Les possibilités offertes sont identiques à
d'explication du paysage urbain peuvent faire intervenir celles de bon nombre de villages actuels, elles sont
des traces de l'habitat médiéval, de l'urbanisme des simplement du fait du média «concentrées» dans
XVIIIe ou Xlxe... dans la mesure où ils caractérisent les l'espace et dans le temps et surtout abordées dans une
physionomies particulières de certains quartiers. perspective qui est celle de l'approche d'une société.
W Leur impact peut varier entre écoles urbaines et
écoles rurales; elles peuvent être à la fois:
LES MOYENS MIS EN ŒUVRE — une sensibilisation, une occasion de découverte du
Les émissions --
1 3 4 milieu rural et de sa dimension historique pour les
écoles urbaines. Dans cette perspective ont été retenus
0 Ladimension historique du paysage intervient ici des aspects significatifs sans prétendre à l'exhausti-
comme toile de fond pour l'ensemble de la série. Dans vité des informations;
cette région de petites et moyennes exploitations, le — une occasion de comparaison, de relativisation pour
paysage n'a pas encore été touché par le remembre- les écoles rurales.
ment, et les descriptions de George Sand ou d'Émile
Guillaumin correspondent encore largement au réel. Les préalables
C'est sans doute, pour l'ensemble de la série, le seul
Le paysage lui-même est celui du bocage. Simplement
esquissé, au début de la première émission il peut diffi- aspect qui puisse bénéficier et même nécessite l'exis-
cilement faire l'objet d'une analyse réelle. Quelques tence de préacquis.
textes peuvent suffire à préciser le cadre dans la suite Les émissions peuvent être une sensibilisation et une
de l'explication. approche de la dimension historique du milieu rural,
L'habitat est plus précisément mis en valeur. mais elles supposent une certaine familiarité avec la
Ce sont notion de dimension historique elle-même, et la
toutes les maisons rurales du XIXe siècle dont
certaines remontent sans doute à la fin du XVIIIe siècle. démarche d'investigation du milieu en général.
Cependant, la datation précise importe peu, aussi bien L'attention des enfants sera d'autant mieux mobilisée
au niveau de la réception de l'émission que de son la lecture des images d'autant plus pertinente qu'une
exploitation pédagogique. Intervient beaucoup plus la telle démarche aura été vécue en préalable dans le
distinction entre milieu même de l'enfant.
Le choix du moment où s'aborde pour la première fois découvert et celui où vit l'enfant, pour mettre en
une approche de la dimension historique n'est pas évidence des points communs, des variantes régionales
indifférent. Elle s'inscrit dans les objectifs d'ensemble significatives;
des activités d'éveil et doit être précédée d'une initia-
tion sérieuse à l'attitude d'observation et de recherche — en milieu urbain, à des enquêtes complémentaires,
soit dans un quartier voisin, un village proche de la
à partir du réel environnant l'enfant. Pratiquement, ville.
cela suppose que les travaux permettant d'appréhender
l'espace, les enquêtes diverses dans le village, le quar- Quelque soit le milieu, les documents pédagogiques
tier précèdent la découverte de la dimension histo- proposés peuvent être exploités comme
rique. incitation enquêtes complémentaires inventaire
à
de..., collection de..., exposition sur...
Iln'est pas nécessaire pour cela qu'un grand nombre
de traces soient disponibles dans le milieu proche. Il — occasion d'une première généralisation dégageant
s'agit avant tout, même sur un passé très récent de la raison d'être de certains phénomènes: rôle du vieil-
lissement de la population, de l'exode rural, du change-
0 Faire mettre en œuvre par l'enfant une attitude ment des conditions socio-économiques, des aspira-
d'observation et de recherche. tions en matière d'habitat, conséquences sur le
L'analyse de la dimension historique repose sur paysage du développementdes résidences secondaires,
place et rôle exact des mouvements de conservation, de
l'apprentissage préalable de l'observation de la réalité
protection des sites et du patrimoine en général.
concrète, devenant ensuite le support d'une démarche
intellectuelle introduisant l'abstraction (concept de Ces indications signifient à l'évidence, mais il faut le
temps). Celle-ci fait intervenir souligner qu'une approche uniquement descriptive de
l'habitat mutile la dimension historique. L'habitat n'est
— des constatations à partir desquelles naît l'étonne- intéressant à l'école élémentaire que parce qu'il est un
ment, l'interrogation. Chez le jeune enfant, c'est par la révélateur, un signifiant du contexte social. Dans
prise de conscience des contrastes de tous ordres
cette perspective, une approche thématique et diachro-
que s'opère d'abord l'approche du passé et de la nique de l'habitat est dépourvue de sens à l'école
dimension historique; élémentaire.
— la recherche d'explications, en particulier celles
qui font appel à l'élément temporel;
— la collecte d'informations diverses, confrontation et
critique.
Toute approche de la dimension historique implique le La découverte des changements
dépassement de la simple observation de ta réalité au-
delà de l'enquête, c'est l'exploitation, l'approfondisse-
et des permanences,
ment qui importe documents contradictoires, repré- première approche
sentations présentes et passées d'une même réalité. d'une société passée au c.e.
Amorcer la structuration temporelle
Pour le jeune enfant, l'explication d'ordre temporel
n'intervient pas immédiatement, spontanément à la 0 Pour introduire l'enfant à l'histoire, l'ensemble des
différence de l'adulte capable de mobiliser des réfé- documents (émissions et diapositives correspondantes)
rents culturels dont l'acquisition constitue notre prend appui sur la frange de mémoire collective du
objectif à long terme. Au début du c.e. 1 les expres- passé et sur la dimension historique du milieu. Le point
sions spécifiques du temps, la relation «est avant» de départ retenu se situe dans le monde rural, dans
n'interviennent que pour le temps vécu (travaux du une région de petites et moyennes exploitations où les
c.p.), les termes vieux, ancien, récent ne sont pas phénomènes de survivance sont plus apparents, sinon
maîtrisés. plus affirmés qu'en milieu urbain. En effet, ils n'affec-
tent pas seulement le paysage, mais encore et surtout
Les prolongements les réalités économiques, sociales ou mentales. Bon
nombre de ces survivances s'expliquent par la perma-
A titre d'exemple, et en retour, les émissions peuvent
nence d'aspects significatifs d'une société plus
conduire : ancienne (la société à dominante rurale de la fin du
— en milieu rural, à des comparaisons entre le milieu XIXesiècle); ce sont des héritages qui, pour la plupart
ont en fait perdu leur raison d'être originelle (ou sont
— l'idée de stagnation (technique, démographique,
en train de la perdre), tout en demeurant cependant économique) et même de régression.
vivaces dans la vie quotidienne.
De façon plus générale, les historiens contemporains
L'approche, l'analyse et l'exploitation pédagogique de distinguent :
ces survivances ne relèvent en rien d'un attrait senti-
mental pour un néo-ruralisme à la mode. Elle se situe à — des changements à très long terme affectant des
structures économiques, politiques, sociales;
la convergence des travaux de l'ethnologue et de l'his-
torien d'une part, des objectifs d'enseignement, d'autre — des changements à court terme fluctuations
économiques, démographiques, sociales ou politiques,
part.
faits de conjoncture;
28trimestre
RVE38 Spirales, arborescences et tourbillons
RVE 39 Dawasampo, enfant de l'Himalaya
RVE40 En vacances à la Belle Époque: au bord de la mer
RVE 41 L'enfant et son corps : jeux de mains
38 trimestre
RVE 42
L'enfant et son corps: au siècle dernier
RVE 43 Les suggestions du feu
îll
Centre national de documentation pédagogique
éveil
à dominante c.e. - c.m.
sciences vendredi 7 mars 1980; 14 h 05 - 14 h 25
sociales
TELEVISION
Passé récent
IMAGES DE LA VIE RURALE
HIER ET AUJOURD'HUI (II)
INTENTIONS DOMINANTES
Sensibilisation au passé.
Différentes formes de documents historiques.
La conservation des documents historiques.
Approche de quelques aspects de la vie rurale au
XIXe siècle.
.première émission,
Une brève séquence rappelle le
contexte
particulier l'évocation
et les intentions de la 0 Référence, terme de comparaison
en des intérieurs paysans avec les intérieurs reconstitués du
authentiques découverts par les enfants. musée.
— Les collections proviennent du terroir, elles ont été amassées au fil des
années par diverses personnes, originaires de cette partie du Boischaut,
pour la plupart.
— La vie associative qu'elle sous-tend est réelle: «assemblées»,
réunions, veillées, faisant largement appel aux traditions; mise en œuvre
d'expositions etc.
— «L'enracinement» de ses membres dans le passé proche est réel, leur lb Une attitude de collecte des
intérêt pour toutes les formes de survivances dépasse le cadre du simple traces du passé sous toutes les
folklore pour atteindre une perspective ethnologique. formes, de conservation, de protec-
tion (notion de patrimoine).
0 L'approched'un intérieur paysan reconstitué au château du Plaix met ib Le cadre matériel de la vie rurale
l'accent sur à la fin du siècle dernier.
-l'unique
L'inventaire
des meubles, des objets, des costumes à l'intérieur de
pièce d'habitation, telle qu'elle est apparue dans l'ancienne
Ob Différentes formes de documents
historiques; origine, mode de
demeure chez M. Vilbenoit. collecte.
Une remarque cependant: l'impression de richesse que peut procurer
l'ensemble, qui regroupe ici toutes les pièces de mobilier susceptibles
d'exister dans une demeure rurale. Ce qui en fait, n'était pas toujours la
règle... comme le montrent les descriptions dont nous disposons par
ailleurs. Ceci correspond au phénomène musée, à l'idée d'un « intérieur
typé ».
graphiques divers (de la peinture à la vieille photogra- qu'un point de départ, une incitation.
phie), mais surtout textes (auteurs du XIXe siècle ou Dans cette perspective, deux conseils doivent être
témoignages de contemporains tels qu ils se publient signalés à la vigilance du maître :
actuellement La vie d'un simple d'Émile Guillaumin Éviter que les enfants n'idéalisent cette société et
(Livre de poche), offre des textes particulièrement —
accessibles et révélateurs. C'est l'ouvrage de base, cette époque qui sont aussi celles d'une certaine forme
mais il en existe d'autres (voir fiche de synthèse). de misère, de pauvreté, où l'aisance n'a pas la même
signification qu'aujourd'hui. Les textes aideront à rela-
L'objectif est de faire dégager à l'enfant certaines tiviser une vision schématique et sentimentale, que la
caractéristiques simples de la société et de la vie qualité des images peut accentuer.
rurale à la fin du XIXe siècle. Éviter une approche uniquement descriptive et
—
Pour ces connaissances qui constituent l'un des objec- mettre en place un premier niveau de relations, faire
tifs du ce, nous conseillons aux maîtres la lecture d'au surgir des interrogations, des recherchesd'explications
moins un chapitre du tome III de L'Histoire de la France (voir fiche de synthèse).
rurale éd. Le Seuil. Rappelons simplement les compo- Certains points seront repris en exploitation des deux
santes essentielles : autres émissions.
— le cadre de vie
quotidien;
— la nourriture et
l'importance des productions
domestiques, leur place dans l'alimentation et dans
l'économie rurale;
productions artisanales, domesti-
— l'ensemble des
ques (filage, tissage) ou non, c'est en particulier sous
cette perspective économique que doit être abordé le
costume;
— la sociabilité et la culture villageoise : aspects
de la
vie de relation, la fête, la veillée (à la fois regroupement
familial, moment d'activité, distraction, communica-
tion...). Le conte comme élément de la culture etc. Fiche établie par Monique Presle
il 11 : ""1
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vendredi 14 mars 1980; 14h05 14h25
sciences -
sociales
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Passé récent
IMAGES DE LA VIE RURALE
HIER ET AUJOURD'HUI (III)
INTENTIONS DOMINANTES
Approche socio-économique et historique d'une survi-
vance : le forgeron.
Phénomène de disparition et de reconversion d'un
artisan.
Passé récent
IMAGES DE LA VIE RURALE
HIER ET AUJOURD'HUI (IV)
INTENTIONS DOMINANTES
— Approche de la vie de relation et des échanges dans
la société rurale traditionnelle.
— Approche socio-économique et historique de deux
survivances :
- le marché aux volailles;
- la consommation et l'échange de la viande de
porc.
— Réflexion
d'ordre économique sur la double signifi-
cation du marché : le paysan est tour à tour vendeur et 0 Réflexion méthodologique
acheteur. Cette situation de survivance est étrangère à — sur l'idée de
survivance, plus ou moins menacée de
la plupart des enfants, mais elle est essentielle à disparition;
l'approche historique. constitution du document historique, la mise
— sur la
du marché de Châteaumeillant avec en réserve des témoignages...
— Comparaison
un marché autrefois.
Ceci suppose le recours à des documents complémen- En conclusion, rappelons que des moments de
taires (images, textes,...) qui sont suggérés à travers le synthèse sont indispensables. Ils pourraient porter sur
dossier d'accompagnement. La comparaison vise^ à — l'initiation
méthodologique (les divers documents,
faire surgir la permanence des attitudes, du rôle les modes d'information sur le passé);
économique à travers des changements de détails des traces du passé, des survivances à
(costumes,...). — l'ensemble
Ardenais - ailleurs;
Mise en évidence de la signification économique du appris sur «autrefois» (en tant
marché dans la société rurale traditionnelle (vente de — ce qu'elles nous ont
que société passée);
produits, circulation monétaire, faiblesse des échanges documents ont apporté.
et rôle de l'auto-consommation). Comme à propos de — ce que d'autres
l'artisanat la réflexion permet de dégager quelques
aspects significatifs du contexte économique et
Fiche établie par Monique Presle
social.
éducation enfants de 7 à 9 ans et de 9 à 11 ans
musicale k"",~'- mardis 4, 11 et 18 mars 1980; 14 h 30 - 15 h (M.F. - France-Musique)
« Les
enfanta 1er niveau
d'Orphée » vendredis 7, 14 et 21 mars 1980; 14 h 30 -
15 h
(M.F. - France-Musique) 2e niveau RADIO
1er et 2e niveaux
Les émissions des deux niveaux, ainsi que vous l'avez caux seront plus complexes, les auditions d'oeuvres et
remarqué, illustrent le même thème. Pour les élèves les chants, seront différents, mais la progression et les
qui suivent les émissions du vendredi, les jeux musi- objectifs sont les mêmes.
OBJECTIFS
Par les jeux d'imitation ou de création des semaines — de façon discontinue iÍ.h,,'1umpue par des silences
précédentes, les élèves ont «manipulé» vocalement et de durée variable;
instrumentalement, des sons de forme, d'allure, régulière (tempo
— elle ponctue le temps de manière
d'intensité et de hauteur très différents. Notre objectif stable), répétitive (structures de rythmes obstinés) ou
était tout d'abord, de leur permettre d'étendre leurs aléatoire (on perd le sentiment du tempo).
possibilités vocales, de capter les sons de leur envi-
ronnement, de les imiter -et de les exploiter dans les Elle occupe l'espace :
à la même
re-créations. — un espace en mouvement restreint (sons
hauteur) ou dilaté (sons étalés en un vaste tapis, de
Ce travail éveille la curiosité et prépare l'écoute active l'aigu au grave);
des oeuvres enregistrées; celle-ci nourrira et enrichira évolutions de lignes
des improvisations ultérieures. — un espace en mouvement :
ascendantes et descendantes, tourbillonnantes...
Progressivement, nous amenons les enfants à se
dégager du concret et à entrer dans le langage musical Il est donc fondamental que les enfants prennent
pour en découvrir, toujours par le jeu expérimental, ses conscience, par le geste vocal et corporel, d'abord, de
caractéristiques propres. ce déploiement de la musique dans le temps et dans
l'espace. Ce faisant, on met en oeuvre des notions
La musique est avant tout, mouvement; elle évolue musicales, des acquisitions musicales de base qui se
dans le temps et dans l'espace. Elle occupe le temps préciseront progressivement par l'expérience, l'atten-
— de façon
continue (sons ou trames de sons tenus); tion auditive (constamment sollicitée) et la re-création.
PROGRESSION éléments musicaux sur lesquels les enfants ont
travaillé"
— Le chant ne se rattache pas directement
1) Il s'agit, tout d'abord, de distinguer les sons tenus, à notre
prolongés dans le temps, des sons ponctuels, brefs, propos, mais son interprétation profitera du travail
«staccato», sans liens entre eux; précédent : par exemple dans l'opposition du caractère
2) ces sons bougent on essaie d'imaginer leurs lié et détaché à propos de la Berceuse d'Auvergne.
mouvements.
Des sons stables, nous passons donc aux mouvements 2e NIVEAU
de lignes puis,
3) à la superposition de mouvements différents c'est A l'époque où je rédige ce texte, les séquences de
le point de départ de la polyphonie que nous travaille- classes ne sont pas encore enregistrées : il n'est donc
rons au 3e trimestre. pas possible de vous présenter le détail des émissions.
Parcours commun à chaque émission. Comme pour le premier niveau, des jeux graphiques
— Un point de départ concret, reliant l'expression seront proposés pendant l'émission.
musicale au monde sonore, exerce l'attention auditive
Les chants seront empruntés au recueil Chant et
et permet la reconnaissance de sons ponctuels ou
Poésie.
tenus, de lignes en mouvement.
— Un travail plus systématique (vocal ou instrumental) Des indications seront données au cours de l'émission
permet de préciser les acquisitions. pour que vous puissiez prolonger le travail pendant la
les semaine.
— L'audition d'œuvre permettra de retrouver
II
Grille guitare :
2temps
s' Sol Mi m Sol Ré
s'
LamSol
s' s'
s' Fa
1
gQl
Si m Mi m s' Mi m 7 Sol
s' m
y/yKê edini ./'Mi m 1 Ré 7
-
Ce chant est enregistré sur disque « Chant et poésie »,
pochette n°1, 1979-1980.
Pour commander adressez-vous à votre C.R.D.P. ou C D.D .P.
1er NIVEAU 4 MARS 14 h 30 SONS PONCTUELS SONS TENUS
DÉROULEMENT ACTIVITÉS PENDANT ACQUISITIONS PROLONGEMENTS
L'ÉMISSION MUSICALES
1er point de départ concret Jeu à reprendre.
La balle qui rebondit. audition ---- imitation. Distinction début sons ponc-
tuels puis tenus. Un travail analogue peut-être
La basse-cour (re-création audition imitation identi- Mémorisation après l'imita- repris après la quête de sons
etc.)....
des bruissements d'ailes, des
cris, poule, pigeon
fication.
mouvements de points /
4e Audition
Ohana 2 courts extraits du 2e Audition active pour
mouvement. Calypso. retrouver les mouvements
sur lesquels on a travaillé.
1er Point de départ concret Audition et jeu d'identifica- Audition de mouvements Jeux à reprendre suivant la
La scierie re-création vocale tion d éléments séparés. vocaux et instrumentaux de même démarche
et instrumentale. forme, de couleur et de durée
Audition - identification des différentes. Jeux à reprendre.
2e Mouvementsde lignes et éléments graphisme.
de points Analyse.
Suite du travail vocal et Audition active, présentation
instrumental. des elements dissocies Jeux
d'improvisation sur ces
3e Audition Le lys des motifs.
Madrigaux Ohana
Opposition entre effets de
cloches - sons tenus aux voix
et accompagnement instru-
mental très contrasté.
4e Chant
Brouillard (voir dossier n° 5
page 91). Même opposition
que 3e - entre le chant, la
ligne mélodique, et l'accom-
pagnement de guitare.
initiation c.e. - c.m.1
à lalangue mardi 11 mars 1980; 15 h 30 - 15 h 45 (M.A. - France-Culture)
poétique vendredi 14 mars 1980; 15 h 30 - 15 h 45 (M.A. - France-Culture)
28 diffusion
RADIO
LE LÉOPARD
Robert Desnos
OPHÉLIE
Arthur Rimbaud
OPHÉLIE
Sur ronde calme et noire où dorment les étoiles RIMBAUD A QUINZE ANS ET DEMI
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles. L'année scolaire n'est pas terminée quand Arthur
Rimbaud, poète de quinze ans tente d'établir un
— On entend dans les bois lointains des hallalis.
premier contact avec les milieux littéraires de Paris et
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie de se faire admettre au Parnasse contemporain. Ce lieu
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir, privijégié de la poésie comprend déjà de nombreux
Voici plus de mille ans que sa douce folie poètes connus : Th. Gauthier, Leconte de Lisle, Th. de
Murmure sa romance à la brise du soir. Banville, Ch. Baudelaire, J.-M. de Heredia, F. Coppée,
Le vent baise ses seins et déploie en corolle Sully Prudhomme, P. Verlaine, S. Mallarmé. Tous
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux; s'appliquent surtout à la recherche de la beauté
Les saules frisonnants pleurent sur son épaule, formelle. Le jeune Arthur écrit à Th. de Banville le 24
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux. mai 1870 en lui soumettant trois poèmes fort bien
choisis : Ophélie, Sensations, Credo in unam.
Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort, Cette démarche ne lui vaudra qu'une gentille lettre
Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile; d'encouragement.
— Un chant
mystérieux tombe des astres d'or.
Arthur RIMBAUD La distribution des prix est fixée au 6 août et Arthur en
Poésies (VI) «bon premier de la classe» y remportera son triomphe
suprême de collégien.
Texte publié dans le livret
«Chant et Poésie" n°2, c.m.2 - 6e - 5e,
p. 9, 1979/1980, Ce seront aussi ses adieux à cette vie de collège.
LA LÉGENDE D'OPHÉLIE OPHÉLIE ET RIMBAUD, LE POÈME
Il est surprenant d'apprendre en consultant le Larousse Pour Rimbaud c'est de l'appel de la Nature et surtout de
illustré, qu'Ophélie est le nom d'une petite planète l'âpre liberté que meurt Ophélie plus que d'amour. Déjà
découverte en 1877. sa vision ne sépare pas l'homme de ce monde qui
l'entoure. Dans la première partie du poème, celle qui
Et le poète dit qu'aux rayons des étoiles fait l'objet de l'émission, la réalité se transforme en
Tu viens chercher la nuit les fleurs que tu cueillis images fantastiques :
écrivait Arthur Rimbaud en 1870. Ophélie apparaît «comme un grand lys»; les saules
frissonnants pleurent sur son épaule; les roseaux
Ophélie est l'un des personnages le plus touchant et le s'inclinent; les nénuphars soupirent.
plus énigmatique inventé par Shakespeare dans sa
tragédie de Hamlet, Les couleurs sont contrastées : l'onde calme et noire
s'oppose à la blanche Ophélie, le -fleuve noir au
Fille de Polonius, conseiller grotesque du roi de Dane- fantôme blanc comme la mort à la jeunesse.
mark, elle aime Hamlet d'un amour naif et sincère.
Celui-ci, déchiré par le meurtre de son père et la Les sonorités sont assourdies: on entend de lointains
trahison de sa mère, la repoussera avec une amère hallalis... Ophélie mumure sa romance à la brise du
dérision. soir, un petit frisson d'ailes, un chant mystérieux. Dans
la seconde partie les images s'animant, la Nature se
meut au service des idées rimbaldiennes. Les vents
Lorsqu'Hamlet, croyant tuer le roi usurpateur, perce de parlent de liberté, un souffle tordant la chevelure
son épée Polonius, la jeune fille est atteinte d'une d'Ophélie porte à son esprit d'étranges bruits, le chant
douce folie qui la conduira à la mort. Ophélie est le de la Nature, les plaintes de l'arbre et les soupirs des
symbole de cette fragilité innocente des adolescents nuits. « La voix des mers folles, immense râle brise, son
face aux grandes douleurs. Voici ce qu'elle dit d'Hamlet cœur d'enfant. Pour finir dans un cri « Et l'infini terrible
dans une des scènes de la tragédie : effara ton œil bleu » et réunir enfin le poète et la jeune
— Oh! que voilà un noble esprit bouleversé! L'œil du fille dans une même vision.
courtisan, la langue du savant, l'épée du soldat!
L'espérance, la rose de ce bel empire, le miroir du bon
ton, le moule de l'élégance, l'observé de tous les RIMBAUD
observateurs! Perdu, tout à fait perdu! Et moi, de ET LES MAGIQUES ARDENNES
toutes les femmes la plus accablée et la plus misérable,
moi qui ai sucé le miel de ses vœux mélodieux, voir Arthur Rimbaud est né Charleville et il a écrit la
à
maintenant cette noble et souveraine raison faussée et plupart de ses poèmes dans cette région âpre sillonnée
criarde comme cloche fêlée; voir la forme et la beauté par deux cours d'eau : « la Meuse et la Semois » La
incomparables de cette jeunesse en fleur, flétries par la quête insatiable du poète semble suivre les méandres
démence! Oh! malheur à moi! Avoir vu ce que j'ai vu des courants, dans un décor de calme et de verdure. De
et voir ce que je vois! même Ophélie paraît s'inscrire au centre de ce cadre
ondoyant. Les Ardennes dont la végétation touffue
Et plus loin voici ce qu'elle chante dans sa déraison pourrait masquer la rudesse ressemblent étrangement
à ce «voyant» génial dont la richesse poétique
— Comment puis-je reconnaître votre amoureux camouffle parfois le désespoir.
D'un autre?
A son chapeau de coquillages, à son bâton,
A ses sandales. L'ÉMISSION
— Il
est mort et parti, Madame, Des images, une ambiance fantastique, la nature en
Il est mort et parti. mouvement, Comme avec Larmes objet d'une précé-
A sa tête une motte de gazon vert, dente émission les enfants pourront découvrir la nais-
A ses talons une pierre. sance des visions poétiques à partir des éléments natu-
rels. Le rapport avec l'art pictural s'impose et l'on peut
citer le célèbre tableau de Millais. Des extraits du
Ainsi s'exprime la détresse de la douce Ophélie qui fit Hamlet de Shakespeare feront le lien avec le théâtre.
rêver le jeune Rimbaud si proche d'elle par l'âge et le
mal d'exister. Fiche établie par C. Montel
'D!ATHÈQUE «
EXPRESSION & LANGAGE »
une nouvelle série pour le cycle moyen, les 6e et 5e
1.
— FORMES, POINTS ET LIGNES Il. — FORMES, LUMIÈRE ETCOULEUR
une réflexion et des pistes d'activités centrées sur exemples et jeux pour faciliter la découverte des
...
...
l'expression graphique... phénomènes: mélange des couleurs, gamme de
valeurs, etc.
En préparation
III. — FORMES, PLANS ET VOLUMES. IV. — FORMES ET MATIÈRES
Ces dossiers sont en vente dans les CRDP et CDDP.
Région parisienne librairie du CNDP (Sevpen), 13, rue du Four 75270 Paris Cedex 06 (634-54-80). Ouvert du tune
au vendredi, de 9h à 17h. CDDP de l'Essonne: 110, Agora - 91000
Évry (077-93-50). Prix (TTC, fco) pour le:
établissements et organismes publics 25 F le dossier.
Aucun envoi contre remboursement ne peut être accepté.
CENTRE NATIONAL DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUE
nouveauté 48
12 vues, 1 livret, 25 F *
Collection Diathèque,
sciences humaines et sociales, histoire
Le dossier vise à faire comprendre, à partir de quelques événements datés, l'origine, les manifestations,
l'échec ou le succès du mouvement national ou libéral. Il aidera les professeurs à trouver la meilleure inser-
tion de ces mouvements dans l'étude du XIX6 siècle.
A paraître :
vie dans les villes, du XVIe au XVIIIe siècle (12 vues, 1 livret, 25 F *) • Une grande zone indus-
e La
trielle : l'axe rhénan (12 vues, 1 livret, 25 F *) e Baroque et classicisme (24 vues, 1 livret, 42 F *) e Le dévelop-
pement d'une grande ville : Londres (transparent, plage fixe + 3 volets mobiles, sous pochette avec notice,
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EN VENTE DANS LES CROP ET CDOP. 0 Région parisienne • : Librairie du CNDP, 13, rue du Four, 75270 Paris
Cedex Ct) (634.54.80). Ouvert du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h (métro « Mabillon ») e CDDP de l'Essonne, 110,
Agora, 91000 Èvry (077.93.50).
CA9H
centre national de documentation pédagogique
éveil à dominante intellectuelle
l'enfant et son corps
ensemble multimédia a enfants de 7 à 9 ans
à 15 h 15
sur France-Culture
modulation d'amplitude
ondes moyennes
Cet ensemble multimédia, dont la diffusion intégrale est prévue pour l'année scolaire 1980-1981, veut
mettre en évidence les questions que l'enfant se pose sur son corps et, en apportant certains
éléments d'information, permettre à l'ensemble maître-élèves d'y répondre au travers d'une réflexion
commune. Les grands thèmes abordés seront
• connaître son corps pour mieux le comprendre, l'aimer et savoir le prendre en charge;
• l'enfant face à la vie;
• l'enfant et son corps dans l'environnement et dans ses rapports avec les autres.
Approche pluridisciplinaire
Les rapports de l'enfant avec son corps recouvrent un grand nombre des activités de l'école élémen-
taire. L'approche sera globale, intégrant:
e activités d'éveil à dominante scientifique (initiation biologique et initiation physico-technique,
domaine des sciences sociales);
• activités d'éveil à dominante esthétique (éducation musicale - domaine des activités plastiques);
e activités manuelles;
e éducation physique;
e éducation morale et civique.
atelier préélémentaire et c.e. - information des maîtres
de pédagogie jeudi 13 mars 1980; 17 h - 17 h 30
TELEVISION
communication
et apprentissage
de la langue
Pour J. Foucambert comme pour J. Hébrard, le déchif- Si lire, c'est aller au texte en le questionnant plutôt
frage n'est pas un préalable de l'apprentissage de la qu'en l'oralisant comment apprendre à l'enfant à se
lecture. L'essentiel pour eux est de soutenir l'enfant donner les moyens de ce questionnement?
dans sa recherche du sens de tel ou tel écrit. Quelles
aides lui fournir? Questionner un texte pour s'en donner une significa-
tion, sous réserve d'en vérifier ensuite la pertinence,
Lorsqu'il s'agit de répondre à cette question, leurs me semble relever chez le jeune écolier d'une
propositions diffèrent très sensiblement. Pour éclaircir démarche à deux temps :
le débat, ils ont voulu, dans un même document, 1) Reconnaître des indices;
confronter leurs recherches. On trouvera ci-après 2) construire à partir de ces indices un faisceau de
l'exposé sommaire de chacune de ces deux directions phrases possibles..
de recherches.
La vérification consistera alors à trouver dans le texte
des marques graphiques (lettres, mots, ponctuation,
Le déchiffrage n'est pas un préalable à l'apprentissage
etc.) qui assurent au lecteur que c'est bien telle phrase
de la lecture.
ou tel morceau de phrase qui est là devant lui.
On peut permettre à un enfant de comprendre un texte
Les indices peuvent être de deux ordres :
bien avant qu'il possède les secrets du code grapho-
phonétique. Plus encore, je fais l'hypothèse que lancer — Des indices extérieurs au texte lui-même : il s'agit
d'un livre ou d'une affiche, ou d'un mode d'emploi; le
un enfant de cours préparatoire ou à plus forte raison
de grande section, dans l'apprentissage de ce code peut texte est accompagné de telle image, il est disposé de
gêner son accès à une attitude efficace de lecteur. On telle façon...
sait que nombreux sont les écoliers qui savent lire à Avant de lire, l'enfant doit apprendre à deviner en
haute voix et ne comprennent pas ce qu'ils lisent. percevant le support du texte et son aspect général, à
L'essentiel consiste donc à aider l'enfant à construire quel type d'écrit il appartient.
sa stratégie de production d'un sens face à un texte. — Des indices internes au texte : un mot reconnu
On dit communément que le lecteur procède par hypo- renvoie à un champ sémantique possible, une lettre à
thèses suivies de vérifications. un mot, etc.
Tout au long de sa lecture, le lecteur relance son antici- Puis, dans un deuxième temps, dans le contexte d'une
pation du texte en s'appuyant sur ces indices verbaux. situation fonctionnelle d'écrit cohérente (mettre en
Si en début d'apprentissage, l'écolier en a très peu à sa mémoire, transmettre à distance, restreindre la poly-
disposition, l'adulte, à côté de lui peut se charger de sémie d'une image ou d'une photographie en la sous-
cette partie du travail de lecture. titrant, se faire plaisir en gardant une trace écrite...). C.
Clesse demande à ce même enfant de lui dicter ce qu'il
Mais que faire de ces ,indices, et en particulier de ceux
a précédemment énoncé oralement.
du premier type. Deux écueils me semblent à éviter
s'agit alors pour l'enfant de travailler dans l'écrit et
— laisser l'enfant traiter les indices extra-verbaux
Il
comme des images, ou des pictogrammes reconnus par là de se confronter au fonctionnement spécifique
globalement (ccC'est l'affiche qui dit qu'il faut se laver de celui-ci : les pronoms, les temps, les indicateurs
les dents»); et par là le laisser s'engager dans une spatiaux et temporels n'y ont pas le même statut que
impasse qui risque de gêner son accès au texte même; dans l'oral; l'explicitation verbale y est obligatoirement
plus importante.
— laisser l'enfant substituer à une lecture des textes
un discours oral à propos du texte (ce deuxième danger On peut voir dans les séquences enregistrées dans la
étant particulièrement aigu lorsqu'on propose à classe de C. Clesse, au mois d'octobre, en c.p., que
l'enfant de lire ses propres productions qui sont du nombreux sont les enfants à reproduire encore de
langage oral et non du langage écrit). l'oral. Pourtant, plusieurs déjà ont perçu des exigences
C'est en ce sens que le traitement des indices me propres à l'écrit, d'autres sont même parfaitement
paraît devoir déboucher sur l'anticipation d'un texte, installés dans celui-ci.
c'est-à-dire sur la prévision des phrases possibles de Ces séquences n'ont pas pour objectif l'investigation
ce texte, au point où l'on se trouve de sa lecture. des capacités de l'enfant même si elles la permettent.
Comment un enfant apprenti-lecteur peut-il se donner Elles ont d'abord une finalité pédagogique. C'est en se
les moyens de ce travail? confrontant à la fixation par écrit de sa parole que
l'enfant semble découvrir progressivement que l'écrit
Certes, bien qu'il ne sache pas encore lire, il a été au comporte des contraintes spécifiques.
contact de l'écrit, plus ou moins selon l'usage de l'écrit L'attitude de l'enseignant n'est pourtant en rien norma-
que l'on fait alors dans le milieu où il vit. tive il n'intervient pas à la place de l'enfant. Il ne
Mais comprendre un texte lu par un autre et produire corrige pas. Il se contente d'exiger le temps pour lui de
dans son activité verbale propre quelque chose qui prendre note (et ce ralentissement du débit semble être
pourrait être un texte sont deux choses différentes. une donnée importante du travail que produit l'enfant).
D'autre part, il relit à l'enfant sa production sans rien y
Aussi l'une des aides majeures que l'on puisse changer (et ce feed-back permet à l'enfant de retra-
apporter à l'enfant en début de cours préparatoire vailler lui-même son énoncé).
consiste justement à lui permettre de produire du
langage écrit dans son activité linguistique orale, afin Apprendre à produire de l'écrit pourrait bien être l'une
que face au texte il puisse prévoir, anticiper des signifi- des conditions d'un accès à l'autonomie du lecteur. Nos
cations telles que l'écrit les véhicule. travaux nous ont permis d'observer en tous cas une
forte corrélation entre la qualité de ces «dictées à
C. Clesse présente une série d'exercices qu'elle a l'adulte» et l'habileté à «deviner» les textes.
imaginés à cet effet et qui reprennent une situation
très courante celle de l'adulte qui écrit pour un enfant
qui ne sait pas encore écrire, sous sa dictée. ÉLÉMENTS BIBLIOGRAPHIQUES
La procédure est simple il s'agit de demander d'abord
à l'enfant une production orale observation d'un JAN : Du parier au
— L. LENTIN, C. CLESSE, J. HËBRARD, 1.
événement présent ou passé, consigne, recette, mode lire, éd. E.S.F.
d'emploi, commentaire, etc. — J. FOUCAMBERT La manière d'être lecteur.
L'exposé de J. Foucambert paraîtra dans le prochain numéro.
TELEVISION
communication
et apprentissage
de la langue
L'émission s'inscrit dans une série consacrée à Elle permettra ensuite de montrer que les stratégies de
l'apprentissage de la lecture, qui permettra à tous les lecture sont diverses et variées; et qu'il faudrait parler
auteurs de souligner que lire ne se réduit pas à déchif- de différents types de lectures en fonction de la
frer. De même, il sera mis en évidence qu'apprendre à nature des situations qui « invitent » à la lecture (ou la
lire n'est pas seulement faire l'acquisition d'un rendent nécessaire).
savoir-faire technique (quel qu'il soit) mais maîtriser
progressivement des stratégies complexes dont on C'est-à-dire des attentes qu'a le lecteur, du type d'écrit
comprend maintenant qu'elles expriment et manifes- qu'il explore et des exigences externes (en particulier,
de la durée qui peut-être consacrée à l'exploitation de
tent toute l'expérience et les attentes de chaque
lecteur... l'écrit considéré)... Et c'est en tenant compte de
l'ensemble de ces contraintes que le lecteur efficace
choisit sa stratégie adaptant ainsi les modalités de sa
C'est pourquoi, s'éloignant des questions techniques
recherche à son projet et à l'objet qu'il explore. Par quoi
qui constituent l'essentiel des débats pédagogiques, il manifeste sa liberté et donne à son activité l'effica-
l'émission cherche à poser les problèmes au niveau des cité la plus grande...
adultes.' Donc de ceux qui s'affirment lecteurs par
opposition aux enfants qui, eux, sont d'abord consi- Mais, nous le savons et nous le verrons ici, de tels
dérés comme des apprentis-lecteurs. Elle visera donc à lecteurs sont exceptionnels; et parmi eux, rares sont
prendre l'acte de lire lui-même comme un objet ceux qui doivent cette capacité de choix à l'école.
d'étude : pour ensuite permettre, ou rendre néces-
saires, des interrogations sur la lecture scolaire, les Plus grave encore sans doute, le fait qu'un seul type de
aides aux lecteurs, l'histoire des comportements indivi- lecture (linéaire, exhaustive, refusant les explorations
duels des lecteurs... rapides et tâtonnantes...) soit imposé à tous par l'école :
ce type de lecture, le plus souvent associé à l'étude de
L'émission mettra tout d'abord en évidence les dimen- textes à visée « littéraire », semble être le seul produit
de l'enseignement. Il est manifestement mal adapté à
sions spécifiquement humaines de toute activité de
de multiples situations de lecture de la vie moderne.
lecture on lit comme on vit et pour vivre. Pour agir et
réagir... En fonction des attentes qu'on a; et aussi, ce L'émission devrait en outre mettre en évidence l'igno-
qui sera particulièrement clair dans les témoignages rance de la plupart des lecteurs à propos des compé-
recueillis, en fonction de l'expérience de lecteur qu'on tences qu'ils mettent en œuvre dans leurs propres acti-
a... vités de lecture.
Le plus souvent, pour eux, lire est une pratique qui ne «produits" de la lecture s'intègrent à l'action et contri-
justifie ou ne conduit à aucune analyse critique : même buent à modeler la vie intellectuelle et sensible. C'est
lorsque des difficultés, nettement perçues au niveau de pourquoi il faudrait sans doute plutôt dire que la lecture
l'efficacité par exemple, pourraient justifier ce retour est, pour chacun, une de ses activités en étroite inter-
critique sur la pratique. dépendance avec les autres. Conditionnée par elles et
retentissant sur elles.
Pour les adultes, lire va de soi; apprendre à lire par
contre — mais apprendre à lire à des enfants! — est Lire est donc un acte de création personnelle, orienté
facilement objet d'interrogations et de réflexions criti- par des attentes personnelles mais également condi-
ques. tionné par l'expérience ou la connaissance que le
lecteur a du «support» qu'il a choisi de traiter. Lit, celui
Ce qui, implicitement au moins, est l'expression d'une qui sait trouver l'écrit qui répond à ses attentes du
double affirmation importante :
moment; donc celui qui connaît l'existence de cet écrit
— d'une part, celle qui isole la phase d'initiation — et qui sait ce qu'il peut y trouver. En ce sens, et cela est
celle qu'on nomme phase d'apprentissage — de la essentiel, tout acte de lecture suppose de la part du
maîtrise réelle. Ce qui revient à dire qu'on apprend lecteur une connaissance implicite préalable de l'écrit
d'abord quelque chose pour le mettre ensuite en oeuvre qu'il va chercher à explorer. Lire, c'est projeter sur cet
dans des situations fonctionnelles. On apprend à écrit une connaissance qu'on en a déjà, qui a été
l'école quelque chose qui vise à garantir l'efficacité des construite auparavant, et qui préside à une série de
pratiques réelles qui auront lieu ensuite... choix : en tête desquels celui, initial et décisif, de l'écrit
— et d'autre part, une sorte d'accord sur la rupture qui qui semble le mieux répondre aux questions qui sont à
existerait entre ce qui est d'abord appris (et qu'on l'origine de l'activité lexique. Lire c'est déjà savoir (ou
cherche à connaître pour le communiquer ou, au au moins pressentir) ce qu'on peut trouver dans l'écrit
moins, pour en stimuler ou en aider l'installation) et ce choisi; et c'est ensuite l'explorer en fonction de l'expé-
qui est ensuite mis en œuvre (et dont on ignore alors rience qu'on a de son organisation et de son fonction-
généralement la nature exacte). nement. C'est sans doute ce qui explique une observa-
tion régulièrement faite par de très nombreux lecteurs
C'est dire que loin de mettre le domaine pédagogique le- choix de leurs lectures les conduit à privilégier un
au second plan, le film devrait aider à poser quelques genre particulier — un type de roman ou une série
questions essentielles. Et nous voudrions en esquisser particulière etc.
quelques-unes maintenant.
Il ne suffit pas d'évoquer l'existence d'une sensibilité
Les réflexions et les interrogations qui suivent sont
donc à la fois à considérer comme des axes d'introduc- ou d'un goût spécifiques pour expliquer ce fait banal et
important : il paraît indispensable de prendre aussi en
tion à l'étude du film et comme une série de question- compte ce savoir implicite né des pratiques familières
nements qu'il a fait naître ou rendus nécessaires.
— On lit d'autant plus aisément qu'on a une bonne
Elles sont pour nous, une sorte de théorisation — inter- connaissance préalable du genre avec lequel on entre
rogation, analyse critique, esquisses de solutions... — en contact cette connaissance essentielle, qui est le
liées aux pratiques de lecture dont nous rendons fruit de pratiques passées, est donc éminemment
compte par le film. culturelle. Et elle tend à renforcer les pratiques déjà
familières.
Cette interprétation explique les difficultés rencontrées
LIRE? QU'ESTCE QUE LIRE? par beaucoup pour aborder un genre littéraire
nouveau : il faut y voir, moins une différence de sensi-
Lire, c'est d'abord utiliser de l'écrit pour créer de bilité qu'une absence d'expérience qui rend difficile
l'information, comme source de plaisir, comme occa- l'exploration d'un genre dont on ne connaît pas encore
sion de méditer ou pour approfondir une question... le fonctionnement.
C'est tout cela, mais toujours en fonction des attentes
qu'on Mais ce qui s'observe chez l'adulte à propos d'un genre
a.
nouveau pour lui n'est-il pas vrai pour l'enfant qui est
On lit pour agir, pour sentir; comme on agit et comme confronté à des genres tous «nouveaux»?
on sent. On lit comme on vit.
La vie est donc à la fois en aval et en amont de toute
activité de lecture : en aval, parce qu'elle détermine les
attentes et oriente les recherches, et en amont car les
Concrètement, pour l'enfant qui ne «sait pas lire», sont-ils l'objet de telles études? Ne conviendrait-il pas
l'étude d'une recette de cuisine suppose déjà d'élargir et d'inverser les perspectives scolaires
actuelles en associant dès l'abord les pratiques de
— qu'il sait ce qu'il peut y trouver; lecture et la réflexion sur leur objet et sur elles-
— comment est organisée et disposée l'information mêmes...? De telles réflexions, qui sont fonctionnelle-
qu'il aura à traiter.
ment indispensables à tout moment de l'histoire de
Sans ce savoir préalable il n'a ou bien aucune raison de chaque lecteur, ne semblent-elles' pas trouver leurs
faire le choix de ce type d'écrit ou bien de grandes diffi- raisons d'être principales dès le début de ces histoires
cultés à conduire des explorations senties comme individuelles : n'est-ce pas quand « il ne sait pas encore
nécessaires. lire» qu'un enfant doit apprendre ce que l'écrit peut lui
apporter?
En ce sens, tout acte de lecture est bien le question-
nement d'un support écrit, choisi par quelqu'un en — Autrement dit, apprendre à lire ne serait-ce pas déjà
fonction des attentes qu'il a et de la connaissance lire: et recevoir des aides pour cela? Apprendre à lire
n'est-ce pas avant tout faire l'expérience du recours à
préalable qu'il a de cet écrit. Lire, c'est faire ces choix l'écrit dans des situations variées et acquérir la possibi-
et réaliser la rencontre entre l'écrit et le savoir qu'on lité de faire le choix des stratégies les mieux adaptées à
projette sur lui; le tout orienté par les attentes qui
sont le moteur de l'exploration entreprise. ces situations?
Apprendre à lire ne serait-ce pas alors évoluer dans
ses pratiques, dans les réflexions qui les accompagnent
APPRENDRE A LIRE? et dans les choix qui deviennent nécessaires et
possibles?
On voit bien que les pratiques des adultes ainsi que les C'est semble-t-il à la lumière de ces préoccupations,
opinions recueillies conduisent à interroger la nature nées de l'examen sommaire de quelques pratiques de
des pratiques scolaires initiales celles dont l'opinion lecture chez les adultes, qu'il faudrait interroger
pédagogique dominante fait avant tout une sorte d'ini- l'enseignement de la lecture. Déjà au niveau de l'étape
tiation générale par l'acquisition «d'outils» universels, initiale dite ^'apprentissage pour en saisir les ressorts
rendant possibles toutes les pratiques ultérieures... et pour demander dans quelle mesure elle contribue à
Mais il faut alors pbser quelques questions impor- installer et à faire évoluer de véritables comportements
tantes : de lecteur; et ensuite tout au long de la scolarité en
demandant si les pratiques valorisées ne conduisent
— Comment s'effectue
le passage des acquisitions
initiales, essentiellement techniques, à la maîtrise de pas à privilégier dans l'esprit de tous des formes de
lecture qui ne recouvrent pas la variété des pratiques
comportements aux dimensions humaines évidentes? nécessairesdans la vie moderne. Pour demander aussi
Comment s'élabore chez chaque lecteur la connais-
comment on peut espérer améliorer l'efficacité d'un
sance nécessaire des différentes formes d'écrit? type de lecture si on n'en connaît pas la nature et les
— Quelle
contribution apporte l'école à ces construc- différentes composantes.
tions nécessaires? Pourquoi réserve-t-elle à ceux
qu'elle conserve le plus longtemps (l'explication de L'acte de lire — plus précisément sans doute les diffé-
texte, l'analyse des genres littéraires... sont réservés à rentes formes qu'il prend — devrait être pris comme
l'enseignement secondaire) des informations et des objet d'étude : c'est alors seulement que la réflexion
réflexions qui orientent toutes les pratiques de lecture? pédagogique pourrait se fonder sur des bases plus
Pourquoi seuls certains genres littéraires (on explique claires et plus solides. Et on voit bien qu'elle prendrait
un poème ou un roman, mais on n'étudie pas le fonc- alors en compte toute la scolarité : et non plus le seul
tionnement d'un mode d'emploi ou d'une affiche...) cours préparatoire comme c'est le cas actuellement.
1
Fiche établie par Y. Parent
LA COLLECTION «
DIATHÈQUE ART »
complément de la revue « ACTUALITÉ DES ARTS PLASTIQUES»
rassemble des dossiers de 24 vues
à dominante histoire de l'art»
Le livret d'accompagnement
(comme celui d'« ACTUALITÉ DES ARTS PLASTIQUES »)
propose, pour chaque diapositive, une fiche de commentaire détachable
DIATHEQUE^ART
Civilisation Monographies
L'exposition d'art chinois Georges de la Tour
La maison romaine (Pompéi) Braque
Ramsès-le-Grand Juan Gris
L'art arabo-islamique, 1 et II * Matisse (dossier double), épuisé
L'art pompier : Max Ernst
un prolongement de l'art académique »
Courants et tendances
Région parisienne
. Librairie du CNDP (ex-Sevpen), 13, rue du Four, 75270 Paris Cedex 06 (métro «Mabillon»). Tél.: 634.54.80
Ouvert du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h sans interruption
. CDDP de l'Essonne, 110, Agora, 91000 Évry. Tél. 077.93.50
CADD
centre national de documentation pédagogique
atelier préélémentaire et c.e. - information des maîtres
de pédagogie vendredi 7 mars 1980; 17 h 30 - 18 h (1)
vendredi 14 mars 1980; 17 h 30 - 18 h (II)
TELEVISION
Les deux émissions (Activités d'éveil à dominante tion en français, comme nous avions déjà essayé de le
historique : Découverte du passé au C.E. 1 et Histoire au mettre en évidence au C.M.
cours élémentaire : un atelier de luminaires) proposées
dans la série Atelier de pédagogie ont pour objectif D'autre part, Un atelier de luminaires conçu en collabo-
d'aborder quelques-uns des aspects des activités ration avec le service éducatif supposait la présentation
d'éveil à l'école élémentaire. Elles constituent un systématique d'oeuvres d'art à de jeunes enfants, c'est-
ensemble et nous souhaitons vivement que l'exploita- à-dire une initiation esthétique authentique faisant
tion à des fins de réflexion pédagogiquene dissocie pas appel à la sensibilité, indispensable complément aux
l'une de l'autre sous peine de tronquer, voire de activités d'analyse intellectuelle. Tandis que ces
déformer même les objectifs généraux de l'éveil au dernières prédominent sans doute dans la première
cycle élémentaire. émission, il nous a paru indispensable de consacrer
Elles correspondent aux finalités et aux objectifs aux Activités déveil « à dominante esthétique » une part
importante de la seconde émission, tant au titre de
retenus par les textes officiels objectifs généraux et l'éveil au passé qu'à des fins d'éveil de la sensibilité.
objectifs du cycle élémentaire.
C'est pourquoi nous insistons à nouveau sur l'indispen-
Elles représentent une étape dans la réflexion sur les sable complémentarité des deux ateliers, condition
objectifs et les modalités de la rénovation pédagogique, nécessaire pour comprendre la globalité de la forma-
puisqu'elles ont été toutes deux tournées dans des tion proposée aux élèves du C.E.
classes dont les maîtres participent depuis quatre ans à En aucune façon ces émissions n'ont été conçues et ne
une équipe de recherche en Activités d'éveil «sciences sauraient être reçues comme des modèles d'activités
?,
sociales recherche sur programme menée par destinés aux maîtres, sorte de conseils pratiques à
l'I.N.R.D.P. C'est dire qu'il ne s'agit ni d'une initiative
transposer dans une classe. Comme toutes ces émis-
isolée, ni d'une innovation ponctuelle ou incontrôlée, sions, elles ont pour seule raison d'être de constituer
mais que ces activités s'inscrivent au contraire dans un
un point de départ, un support pour une tentative de
courant de réflexion de caractère scientifique, mené à réflexion pédagogique et pour la mise en application
l'échelon national. des nouvelles orientations officielles.
La réflexion sur les Activités d'éveil «à dominante — soit au sein de
l'équipe pédagogique d'un groupe
historique » ne pouvait être indépendante de la rénova- scolaire;
— soit dans les stages de formation continue des insti- 1 ) maîtrise progressive de la notion de temps du
La
tuteurs, ou dans la formation des élèves-maîtres; C.P. au C.M.
— soit dans les conférences «pédagogiques».
L'enfant du C.E., comme l'enfant du C.P. reste étroite-
ment lié au présent, au concret, à l'immédiat, qu'il
C'est dire qu'elles ne visent en aucune façon un état de dépasse difficilement, sinon par l'évasion vers l'imagi-
perfection, mais qu'elles acceptent volontiers, espèrent naire. Il s'agit donc de proposer des activités qui, à
même, être un point de départ de discussion. partir de l'observation et de l'analyse de faits présents
Cependant, il importe de préciser au spectateur que ou de réalités simples permettent à l'enfant de prendre
toute réflexion suppose le recours à une information conscience de la «dimension temporelle» de ses
complémentaire que ni l'émission ni la présente fiche constatations, de le doter des outils lui permettant
ne sauraient donner dans sa totalité. Outre l'expérience
d'exprimer ces acquisitions progressives en particulier
de chacun, nous renvoyons aux publications abordant au plan du langage (vocabulaire spécifique de la notion
de temps, emploi correct du temps des verbes...).
ces nouvelles orientations.
L'objectif essentiel est sans doute de mettre en L'ensemble des activités proposées aux enfants au
évidence combien, loin de disparaître, l'initiation à cours de l'émission portent plus particulièrement sur
l'histoire peut et doit rester présente au C.E., répon- les notions composantes du concept temps.
dant par là aux diverses critiques que la rénovation 18 Succession avant, après, en même temps que...
suscite dans ce domaine, à l'incertitude des ensei- Toutes les activités portant sur cette notion supposent
gnants, confrontés avec des exigences auxquelles ils le recours à des repères dont le choix suppose la
sont souvent encore trop peu préparés : conception recherche par les enfants d'événements communs à
même de la science historique, connaissance de l'évo- l'ensemble du groupe classe;
lution psychologique de l'enfant.
— En fonction des activités antérieures : date du
Le cadre de la présente fiche ne nous permet pas premier déplacement, achèvement de la construction
d'introduire une réelle réflexion sur l'histoire en tant de la maison observée...
que science. Nous renvoyons pour cela aux indications — En fonction d'un repère social, étape plus impor-
bibliographiques et à des ouvrages de base qui abor- tante dans une démarche d'objectivation : date de la
dent plus particulièrement ce problème. rentrée par exemple.
Nous insistons plus particulièrement sur les nouveaux 0 Changement, transformation, évolution envisagés
objectifs que l'on peut proposer à l'école élémentaire. sous divers aspects
— Changement saisonnier (continuité avec le C.P.
variation de la végétation et du paysage auxquels les
DÉCOUVERTE DU PASSÉ AU C.E. 1 enfants ont été spontanément sensibles). On peut
parler ici d'un acquis du C.P., réinvesti dans le cadre de
cette activité sur le terrain et lors des travaux de
Dans une conjoncturehistorique où les grandes collectivités groupes.
ne tirent plus guère leur sens des définitions rétrospectives — Changement à court, terme ou à long terme
(par référence à la tradition et à (histoire) cette recherche doit (aménagement des jardins, des équipements collectifs;
s'effectuer en elle-même et de manière prospective. La voir travaux du C.P.).
société s'impose maintenant sous l'aspect d'une création
collective et jamais achevée; elle est constammenten voie de — Les facteurs de changement initiation à la causa-
se faire, de se construire et de se donner un sens. lité causalité naturelle, causalité humaine plus
;
TELEVISION
activités mathématiques
ALGORITHME DE LA DIVISION
Ces leçons font partie d'une suite de leçons qui a 4" LEÇON
pour objet d'amener les enfants à construire par eux- Course à 58 (en ajoutant 1, 2, 3, 4 : « pas » de 5 ;
mêmes un algorithme pour la division euclidienne, puis en ajoutant 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 : « pas » de 9.
c'est-à-dire un procédé de calcul du quotient et du Les enfants possèdent alors une méthode lente mais
reste, valable pour n'importe quel dividende et générale pour calculer le nombre de départ de la
n'importe quel diviseur. course, c'est-à-dire le reste de la division. Cette
méthode consiste à soustraire du but (dividende), le
Nous avons voulu obtenir cette construction comme (diviseur) successivement autant de fois qu'il
« pas »
résultat d'une activité mathématique et non comme est nécessaire.
résultat d'un apprentissage.
Exemple : pour atteindre 428 avec un « pas » de 27
(en ajoutant 1, 2, 3, 4, 5...) on doit commencer par
Leçons précédentes :
23. On le trouve en soustrayant 15 fois 27 de 428.
Les leçons d'introduction, qui favorisaient la décou- Séquences filmées
verte et la démonstration d'une suite de théorèmes, Les séquences qui figurent dans l'émission ont été
ont été décrites dans l'émission « qui dira vingt » et extraites des 5", 6" et 7" leçons de la suite.
dans sa fiche d'accompagnement.
Les enfants vont voir dans différents cas où l'on
Dans ces conditions, où le sens de l'opération cherche un reste ou un quotient, qu'il faut faire une
n'était pas conforme aux apprentissages antérieurs, longue suite de soustractions ; ils vont inventer une
on y voit les enfants établir les résultats suivants : méthode plus rapide pour les effectuer.
1re LEÇON
5e LEÇON
Recherche du quotient, découverte des petits grou-
Pour pouvoir dire 20 (en ajoutant 1 ou 2 à ce que pements.
dit la partenaire) il faut dire successivement 2, 5, 8,
11, 14, 17, 20. A - La classe est partagée en 5 équipes 4 vont
calculer pour prévoir le quotient que la 5" va trouver
2" LEÇON
par manipulation. Cette équipe dispose de plusieurs
«
Qui dira 25, 29, 30 ? » Les enfants classent tous feuilles quadrillées comportant au total 2 664 car-
les nombres suivant la manière dont il faut com- reaux. Elle doit constituer par collage et découpage un
mencer la partie (ce sont les 3 classes suivant le reste panneau de 21 carreaux par rangée. Elle comptera
de la division par 3 : 0, 1, 2 ou classe résiduelle combien de rangées complètes elle a pu faire.
modulo 3).
B - Déroulement de la leçon :
3" LEÇON 1 La maîtresse expose la situation.
-
Dans la course à 47 (en ajoutant 1, 2, 3, 4) les 2 Les enfants travaillent. Chaque équipe ne doit
-
enfants construisent les classes de nombres, suivant afficher ses prévisions que lorsque tous ses membres
leur reste par la division par 5. sont d'accord.
3 - Comparaison des prévisions avec les résultats de Vous avez donc un immense panneau avec
l'équipe 1. 588 654 801 carreaux que nous aiions mettre par
4 - Comparaison des méthodes de calcul employées
rangées de 831 431 carreaux... »
pour les prévisions. Les enfants déclarent meilleure Lasituation proposée est la même que la veille
et plus facile la méthode suivante. mais les nombres sont beaucoup plus grands et il
n'est pas question de faire une vérification expérimen-
Répertoire Carreaux Rangées tale.
Les nombres ont été choisis grands de façon à
21 X 100 = 2 100 2 664 rendre « plus payantes » les stratégies économiques,
10 210 — 2 100 100 mais en contrepartie, on a fourni aux enfants des
21 X =
+ résultats de calculs auxiliaires pour favoriser le
0 564 recours à des produits du diviseur par la plus grande
10
— 210 puissance de 10 et par le plus grand entier inférieur
à possibles. Habituellement, le répertoire est
10
354 demandé et proposé par les enfants.
210 10
—
154 + B - Déroulement de la leçon
105 5
— 1 La maîtresse expose la situation : « Vous allez
-
chercher le nombre de rangées de la manière la plus
39
21
sûre, la plus simple et la plus courte ».
— 1
2
-
Les enfants cherchent individuellement à l'inté-
18 126 rieur des équipes, discutent leurs méthodes, affichent
au tableau leur résultat.
C - Remarques Comparaison des résultats, correction des
3 -
1
- Les décisions sont prises en équipe, mais
chaque erreurs.
enfant recherche individuellement le résultat avant
d'en discuter avec ses camarades. 4 - Comparaison des méthodes. Les enfants compa-
rent les méthodes en comptant le nombre de
2 La nécessité d'enlever d'un seul coup plusieurs c'est-à-dire le nombre de multiplications
- « coups »,
fois 21 est apparue d'emblée dans toutes les équipes. tentées suivies ou non d'une soustraction.
Ces groupements varient d'une équipe à l'autre :
2 équipes ont regroupé en multipliant le diviseur par
une puissance de 2 sans qu'on sache pourquoi, C - Remarques
2 équipes ont utilisé la multiplication par 100.
1
-
Tout le monde n'applique pas du premier coup
Le mot répertoire a été emprunté à un vocabulaire la méthode jugée bonne la veille.
bien connu dans cette classe pour désigner des éga-
lités familières sues par cœur, utilisées dans un calcul 2 - La nécessité de grouper par plus de 100 apparaît,
ou dans un raisonnement. malgré une mauvaise disposition naturelle, le réper-
3 - La maîtresse se garde bien, malgré le choix d'une
toire (les enfants auraient dû l'avoir sous les yeux)
méthode par les élèves, de déclarer qu'elle est meil- est de plus en plus utilisé et cela incite les enfants
à chercher le nombre « le plus proche ».
leure et de demander aux enfants de l'appliquer. La
pluralité des pratiques est acceptée, l'expérience 3 - La pratique la plus efficace apparaît dans la
seule devant faitre abandonner les moins bonnes. phase de discussion, mais n'est pas érigée en
méthode.
6" LEÇON
4 - Dans ce processus, il faut éviter que les progrès
Recherches de procédés plus efficaces
pour dépendent trop des remarques formulées par quel-
trouver le quotient. ques enfants sur les stratégies et que l'application
A - La maîtresse dit : « Pensez-vous que les de la règle convenue prenne le pas sur l'expérience
méthodes que vous avez inventées, hier, sont bonnes personnelle. Il faut que les enfants calculent suffisam-
pour de grands nombres ? On va voir, proposez de ment sans toutefois qu'ils puissent ériger en méca-
grands nombres... nisme leur pratique momentanée.
7" LEÇON Suite de ces activités :
Formulation d'une méthode générale du calcul de 8" LEÇON
la division.
Ordre de grandeur du quotient : nombre de chiffres.
A - C'est un jeu. Il s'agit de prévoir avant de faire La méthode de calcul la plus efficace devient de plus
une division donnée (18 130 carreaux, 53 par rangée) en plus familière.
en combien de « coups » au plus on trouvera le
quotient (ou le reste). 9" ET DERNIERE LEÇON
Gagnent tous ceux qui ont effectué l'opération dans
le nombre de coups prévus. Le champion étant celui Disposition des calculs. Les enfants disposent
l'addition des parties du quotient trouvées successi-
qui l'a effectuée dans le moins de « coups » pos-
sibles. vement au-dessus du dividende.
B Déroulement de la leçon
- Disposition à la 7e leçon
- La maîtresse explique les règles du jeu.
1
2
- Les paris s'engagent. 53 X 300 15 900
-15900 18 I
= 300
- Les enfants calculent.
3
4
- Comparaison des résultats de chaque équipe,
avec le pari lancé au début du jeu.
53X40 = 2 120
- 22230 +
40
- Discussion sur les méthodes de calcul et l'ordre
5
+
de grandeur du quotient. 53 x 2 = 106
_
J 106
110
2
Résultats du jeu 4 342
563
_961 093 (fig. 2)
On met un zéro dans les colonnes du quotient où
-563 000 aucun chiffre n'apparaît.
Le quotient est 1 707 et le reste 52.
398 093 Si on ne trouve pas du premier coup le plus grand
muitiple, on peut trouver des quotients partiels dont
Le chiffre du quotient est placé au-dessus du chiffre on fait la somme (fig. 5).
des unités du multiple que l'on soustrait (ici 1 au-des-
sous du 3, unité de mille). On peut voir dès mainte- 1 707
nant que le quotient aura 4 chiffres.
563 101
On tente de la même manière de trouver un multiple
563 X 6 = 3 378 1 606,
de 100 et du diviseur, inférieur au premier reste inter-
médiaire, le plus grand si possible. On le calcule à 961 093
gauche en s'y prenant à plusieurs fois s'il le faut -563 000
(fig. 3).
398 093
Cette disposition présente certains avantages : -337 800
— Les calculs intermédiaires figurent explicitement et 060 293
la détection des erreurs est plus facile ;
- 56 300
— Les produits partiels ne sont calculés qu'une fois ; 03 993
— Les zéros intercalés causent moins d'erreurs ; - 3 378 (fig. 5).
— Le nombre de chiffres du quotient est inscrit dans 0615
la disposition dès le départ ;
— Les tâtonnements légitimes ne donnent lieu à
- 563
17
— L'apprentissage est plus souple : en effet, la
563 093 technique optimum peut être obtenue progressive-
563 X 6 3 378 -563 000 ment sans mécanisation.
=
563 X 7 = 3 941 398 093 Une disposition analogue est adoptée dans d'autres
563 X 8 = 4 504 -394 100 pays européens (les Pays-Bas, par exemple).
On trouvera dans la brochure éditée par
(fig. 3) 003 993 l'A. P. M. E. P. (29, rue d'Ulm, 75230 Paris, Cédex 05) :
Mathématique à l'école élémentaire, des compléments
Le chirtre correspondant du quotient /, se place sur les processus de mathématisation et des exemples
au-dessus du chiffre des unités de 3 941. de leçons pris à d'autres niveaux.
Et ainsi de suite...
Le même produit partiel peut servir plusieurs fois
(fig. 4). Fiche établie par Eliette Faucon et Guy Brousseau.
atelier préélémentaire et c.e. - information des maîtres
de pédagogie mardi 4 mars 1980; 17 h 30 - 18 h (M.A. - France-Culture)
RADIO
magazine
MUSIQUES DIFFÉRENTES
Le droit à la différence, la reconnaissance de cultures 0 Sans doute, dans ce cas comme dans beaucoup
autres que la culture officielle, sont désormais assez d'autres, conviendrait-il d'être avant tout à l'écoute de
communément admis. Toutefois, les faits sont encore l'enfant afin de pouvoir partir de son vécu. C'est alors
fréquemment en contradiction avec des formules géné- qu'apparaissent des difficultés d'un autre ordre : en
reuses qui restent difficiles à faire passer au plan de effet, l'enseignant plein de bonne volonté va essayer de
l'efficacité. multiplier les contacts avec tel élève, avec son milieu
Les difficultés se situent à plusiers niveaux: familial, son environnement culturel. Parmi d'autres
activités, il rencontrera des formes de musique qu'il n'a
0 Il est bien évident qu'en inscrivant «Portugais» pas l'habitude de fréquenter, des techniques vocales et
dans la colonne « Insuffisance grave du milieu fami- instrumentales devant lesquelles il .va se trouver
lial », l'institutrice n'a pas eu l'intention délibérée de démuni. On s'aperçoit dès lors combien la formation de
classer dans un certain ordre hiérarchique les cultures l'instituteur présente de lacunes.
nationales européennes (1). Elle a sûrement voulu
noter chez un enfant quelque retard possible dans le Une certaine mode consiste actuellement à diffuser les
maniement de la langue française, handicap qui se musiques extra-européennes. Ce faisant, on écoutera
répercute naturellement dans de nombreux domaines plus facilement la flûte des Andes que la boula anti-
scolaires. Dès lors, on tentera une pédagogie de llaise, les prières des moines thibétains que l'invoca-
soutien dont l'objectif n'ébranle à aucun moment les tion à Allah maghrebine. Cela ne saurait suffire pour
fondements des valeurs reconnues et des chemine- qui veut tenter de pénétrer assez profond dans la spéci-
ments habituels. Pourtant, le dossier de ce même ficité de la pensée de nos élèves d'origine étrangère.
enfant signale : « Pas de difficultés manuelles et senso-
rielles». Il y a donc de fortes chances pour qu'une tout Nous avons choisi de faire entendre ici de brefs extraits
autre forme de pédagogie obtienne des résultats satis- musicaux issus de deux civilisations souvent représen-
faisants. Ne serait-on pas en droit de se demander tées sur les bancs de nos écoles l'une fait partie du
parfois où se situent exactement les « insuffisances monde arabe, elle est riche d'un fastueux passé, elle a
graves» ? ses grands arithméticiens, ses philosophes, ses poètes,
ses conteurs — l'autre se situe aux Antilles : née dans
l'esclavage et la déportation, historiquement peu
(1) Document de la commission médico-pédagogique départementale ancienne, elle est déjà menacée par l'emprise sédui-
(Chatellerault-Vienne). sante de la musique américaine. De la première, nous
présentons un aspect savant; la seconde fournit l'occa- Mais alors, que faire? C'est ici davantage aux forma-
sion d'entrer de plein pied dans une manifestation teurs que je m'adresse afin que ne soit plus abandonné
populaire. un aspect indispensable de la préparation des ensei-
gnants :
Nous ne pouvons pas retenir ici tous les éléments
d'analyse. Nous nous contenterons d'une réflexion sur — rencontres vivantes avec la musique populaire, la
le temps. Alors que nous avons en Europe occidentale nôtre, celle que l'académisme a toujours méconnue. Il y
l'habitude d'oeuvres musicales ayant une forme tempo- a bien des points communs entre un chant de labour de
relle définie, avec un début et une fin aisément identi- chez nous et une mélopée africaine, entre une comp-
fiables même par le non-initié, véritables tranches de tine occitane et certains jeux verbaux rythmés éthio-
temps autonomes, «hors-temps », la pensée musicale piens... Connaissant l'une, nous serons mieux aptes à
percevoir l'autre.
orientale s'étire «en-temps», dans un temps inscrit
dans l'éternité. L'auditeur perd la notion d'oeuvre et — dialogues avec les «musiques différentes»." La
n'écoute plus en fonction de critères temporels chose est possible. Marion Gremillot-Cadet nous en
linéaires (avant, après); il suit plutôt le déroulement apporte la preuve en transposant dans notre langue un
d'une courbe semblable à une arabesque dont les poème arabe; Yves-Marie Cosson l'accompagne à l'oud
complexités s'apprécient relativement à des qualités le (luth arabe). C'est également au «Sillage», groupe
plus souvent négligées par l'Occidental. artistique animé par Marion Gremillot-Cadet, que j'ai
rencontré Ben Selama. Il a bien voulu ouvrir l'émission
Inquiet devant une situation qu'il ne domine plus par sur une ample invocation à Allah, salutation sacrée qui
ses acquis et qu'il ne ressent pas comme innée, l'insti- nous conduit vers un tout autre monde.
tuteur préfère souvent éviter de tels moments qui pour- — incitation,
éventuellement participation, à un retour
tant seraient particulièrement propices à sécuriser les aux sources : Mario Edmond, élève à l'école normale
enfants «déplacés» parmi notre population scolaire. des Hauts-de-Seine, a demandé pour nous à son frère
Pire encore consisterait à « récupérer » ces musiques resté en Guadeloupe quelques enregistrements de
pour les faire entrer dans les cadres de nos structures. biguines ou de percussions prises sur le vif, le long des
(Fort heureusement, ce n'est pas toujours aisé!). plages...
magazine
Du même auteur
- G. JEAN Pour une pédagogie de l'imaginaire, éd. Caster-
man, 1977.
— G. JEAN La poésie, éd. du Seuil, 1967.
Entre autres
BEAUDOT La créativité à l'école, éd. P.U.F., 1960.
— A.
— F. BEST
Pour une pédagogie de l'éveil, éd. Armand Colin,
1974.
DURAND Les structures anthropologiques de l'imagi-
— G.
naire, éd. Bordas, 1963.
— P. MALRIEU La
construction de l'imaginaire, éd. Dessart,
1967.
— O.
MANNONI Clefs pour l'imaginaire ou l'autre scène, éd.
du Seuil, 1971.
— J. PIAGET La
formation du symbole chez l'enfant, éd.
Delachaux et Niestlé, 1959.
— J.-P. SARTRE:
L'imagination, éd. P.U.F., 1936.
— J.-P.
SARTRE: L'imaginaire, éd. Gallimard, 1940.
— H.
WALLON De l'acte à la pensée, éd. Flammarion, 1942.
— J. HELD
L'imagination au pouvoir, éd. Ouvrières, 1977.
c...
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