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1. Spécificités de l’Homme :.............................................................................................................25
1.1. Au niveau matériel :...........................................................................................................25
1.2. Au niveau cognitif :.............................................................................................................25
1.3. Au niveau spirituel :...........................................................................................................26
1.4. Notion d’appartenance au travail :..................................................................................26
1.5. Intelligence collective :......................................................................................................27
2. Robots collaboratifs (cobots) :.....................................................................................................28
Progression des robots industriels dans le monde :...............................................................................29
BILAN :..................................................................................................................................................33
BILAN :......................................................................................................................................................34
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Section 1 : L’ère industrielle
Les outils et machines disponibles sont quasiment les mêmes que dans l'Antiquité
ou le Moyen Âge. Les outils sont simples, peu coûteux, donc ne nécessitent qu'un
petit capital pour se les procurer. Par contre, le maniement de ces outils demande
une grande habileté manuelle qui n'est acquise qu'après un apprentissage plus ou
moins long.
La production d'objets est limitée ; pendant la saison du repos hivernal, les ruraux,
très majoritaires dans la population, fabriquent eux-mêmes les objets dont ils ont
besoin (tissus, outils agricoles, vaisselles, meubles...). Souvent même, les ruraux
travaillent pour des marchands urbains qui leur fournissent les matières premières
et viennent ramasser les produits finis (en particulier dans le textile). Les artisans
ne travaillent que pour la population urbaine, mais la demande est limitée, car les
urbains sont à l'époque peu nombreux et une grande partie d'entre eux ont des
moyens financiers faibles, les objets fabriqués artisanalement ont donc une
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production limitée. Ils sont souvent coûteux, car leur vente doit assurer l'entretien
de l'artisan, de sa famille, de ses ouvriers et apprentis.
Chacune des générations, qui se sont succédé depuis la fin du XVIII siècle, a eu la
certitude d'assister à un processus d'accélération sans précédent du progrès
technique. Les historiens ont forgé, dans les années 1880, le concept de révolution
industrielle pour désigner cette rupture radicale. Après avoir été appliqué aux
réalités de la Grande-Bretagne du XVIIIe siècle, il fut, à deux reprises, rajeuni pour
rendre compte des évolutions technologiques du dernier tiers du XIX siècle,
qualifiées de « seconde révolution industrielle », puis du dernier tiers de ce siècle,
qualifiées de « troisième révolution industrielle ».
1.3. Economie
L’invention de la machine à
Figure 2 Machine à vapeur à Madrid, école d'ingénieur.
vapeur en 1769 par James
WATT déclenche le
développement des
manufactures comme
l’industrie du textile, les
chemins de fer et bien
d’autres. C’est le début de la
mécanisation des machines.
La société se bouleverse et
passe du stade rural à
industriel. Les usines
doivent s’organiser, car elles
ne constituent plus de simples « entreprises familiales » mais une
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organisation de tâches adressées à plusieurs ouvriers.
Ainsi, les secteurs économiques prennent forme. Par exemple, au
Royaume-Uni, le secteur primaire, qui concerne l’extraction de
ressources naturelles, subit une baisse de 12%, tandis que le secteur
secondaire, correspondant à la manufacture, et tertiaire, aux services,
croissent inébranlablement de respectivement 46% et 42%.
1.4. Socio-démographique
Malgré l’apparition de famines ou encore de maladies, la population
s’accroît et atteint le milliard vers 1825. L’agriculture, l’élevage, la
sédentarité, la navigation ainsi que d’autres facteurs assurent une
alimentation abondante à la société et le progrès de la médecine en réduit
la mortalité.
1.5. Technologique
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1.6. L’Homme durant les révolutions
1.6.1.Marxisme et machine-outil
Karl MARX a décrit la mécanisation du travail comme progrès et
obstacle pour un ouvrier. Ce développement qu’est la productivité du
travail devient illimité et la machine remplace l’humain qui manie
l’outil. Il exprime que « dès que l'instrument, sorti de la main de
l'homme, est manié par un mécanisme, la machine-outil a pris la place du
simple outil. » (Marx 1963, Capital, L.1, Pléiade, T.1, p.917).
1.6.2.Changements dans les mentalités
L’industrialisation a permis à l’humain de créer une société urbaine.
L’exode rural s’intensifie à mesure que les gains en productivité dans les
entreprises et la concurrence sur les marchés s’accroissent. C’est ainsi
que l’humain quitte le secteur agricole pour se rendre là où la demande
est forte et la pénurie de main d’œuvre existante : l’usine.
Selon David LANDES dans le livre « richesse et pauvreté des nations »,
ces changements de mentalités sont liés à trois piliers :
• La substitution de l’humain avec l’arrivée des machines ;
• La production d’énergie par les machines ;
• L’utilisation de nouvelles matières premières.
La mise en œuvre de la
Troisième révolution industrielle
s’appuie sur cinq piliers et trois
axes transversaux. Les piliers
sont directement inspirés du
modèle de Jeremy Rifkin.
2.3. Economie :
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Seconde Guerre Mondiale, l’Europe vit ensuite dans une époque appelée
« les trente glorieuses ». La production mondiale progresse rapidement
avec un rythme de 5% par année, avec un plein-emploi généralisé et un
niveau de vie qui s’améliore.
2.4. Socio-
démographique :
La croissance démographique entre 1946 et 1964 est rapide car elle est
sous l’impulsion d’un taux de natalité lié au baby-boom. Les
technologies de l’information et de la communication (TIC) permettent
aux utilisateurs de communiquer, stocker, transmettre et d'accéder aux
sources d'information sous toutes les formes.
2.5. Technologique :
L’explosion de recherches et
d’interactions entre sciences et
techniques permettent
d’améliorer les industries. La
robotique connaît dès lors un
essor considérable comme le
prouve la figure 5.
Malgré que la croissance soit inégale entre les diverses classes sociales,
la société subit une urbanisation de la population présente dans les
grandes villes.
L’humain évolue au sein de la société et les structures dans les
entreprises laissent place à une plus grande liberté. La prise de
conscience dont l’Homme fait preuve quant à l’environnement
transforme peu à peu la consommation en autoconsommation.
3.1. Définition :
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L’industrie 4.0 c’est la révolution numérique, née au milieu du siècle
dernier. Elle se caractérise par une fusion des technologies qui gomme
les frontières entre les sphères physique, numérique et biologique.
Les changements actuels ne sont pas simplement le fruit de la Troisième
révolution industrielle, mais la conséquence d’une Quatrième révolution,
totalement différente par sa vitesse, sa portée et son impact. La vitesse à
laquelle apparaissent les innovations actuelles est sans précédent.
Comparée aux précédentes, la Quatrième révolution évolue à un rythme
exponentiel, et non plus linéaire. De plus, elle bouleverse presque tous
les secteurs d’activité, partout dans le monde. L’ampleur et l’importance
de ces changements annoncent la transformation de systèmes entiers de
production, de management et de gouvernance.
Figure 6 les principaux aspects des diverses révolutions industrielles
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appareils mobiles connectés, dont la puissance de traitement, la capacité
de stockage et l’accès au savoir sont sans précédent. Ces perspectives
sont encore démultipliées par l’émergence de technologies novatrices
dans les domaines de l’intelligence artificielle, la robotique, l'Internet des
objets, les véhicules autonomes, l’impression 3D, la nanotechnologie, la
biotechnologie, la science des matériaux, le stockage de l’énergie et
l’informatique quantique.
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L’IIoT permet de rendre les usines plus intelligentes, plus efficaces du
fait que chaque maillon de la chaîne de production sera en
communication permanente pour produire plus vite et plus
efficacement.
2- L’impression 3D :
L’impression 3D ou « fabrication additive » est une méthode pour
faire un objet à partir d’un modèle 3D à travers un processus dans
lequel les couches de matériaux sont posées sous un contrôle
informatique précis.
Les premiers équipements et matériaux ont été développés dans les
années 80. Le premier usage de l’impression 3D a été pour le
prototypage car elle est assez onéreuse, trop lente et les produits
étaient pour l’instant trop fragiles pour une utilisation industrielle.
Cependant, récemment, l’utilisation industrielle d’une telle
technologie a augmenté de manière spectaculaire.
3- La réalité augmentée :
Cette technologie est une
technique qui permet de
visualiser en direct des objets
ou environnements physiques
de manière améliorée grâce à
l’utilisation d’un support
numérique, tels qu’une tablette
ou un smartphone, par exemple. La réalité augmentée peut jouer un
rôle important dans l’industrie 4.0, en particulier au cœur de la
maintenance industrielle. En effet, aujourd’hui la complexité de la
maintenance des machines a augmenté et la réalité augmentée à
travers une tablette, par exemple, peut permettre d’informer et former
de façon didactique et visuelle les opérateurs au cœur de la
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production. Le travailleur visualise en temps réel une machine qu’il
observe à travers sa tablette et la scène est « zoomée » afin de fournir
visuellement le plus d’informations pertinentes et explicatives.
4- La réalité virtuelle :
Tandis que la réalité
augmentée va agrandir le
champ visuel et le préciser,
la réalité virtuelle, quant à
elle, emmène dans une
réalité autre où le pouvoir
d’aller jusqu’à interagir
avec les éléments qui la
composent. La réalité
virtuelle n’en est qu’à ses
débuts dans l’industrie 4.0
mais il va sans dire qu’elle jouera un rôle prépondérant dans les
années à venir. Cette technologie apporte, entre autres, une nouvelle
méthodologie pour former ses équipes. Elle permettra à un opérateur
d’interagir directement avec sa machine et de s’entraîner à réagir de
manière réactive en cas de dysfonctionnement, par exemple.
5- Big Data :
Le Big Data désigne un ensemble de données si volumineux qu’il
dépasse largement les capacités de l’être humain et des outils
informatiques classiques en termes d’analyse de données. Dans
l’industrie 4.0, le Big Data joue un rôle clé dans le traitement du
volume d’information qui compose le système d’information d’une
industrie. Big Data a été créé car toutes les technologies de stockage
de données classiques sont aujourd’hui dépassées par ces volumes
assez grands. Cette technologie 4.0 a permis la naissance d’un tout
nouveau job : le Data Scientist, une personne qui créé des algorithmes
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performants afin d’extraire des données utilisables des plateformes
Big Data.
6- Le Cloud :
Le Cloud est composé de plusieurs technologies permettant d’exploiter de la
puissance de calcul et stockage des serveurs informatiques distants. Plus
précisément, au lieu de se contenter d’avoir des infrastructures informatiques en
local, le Cloud permet d’en délocaliser tout ou partie. Dans l’industrie 4.0, le
Cloud permet :
- Le traitement d’un nombre immense d’informations à moindre coût : gain
d’argent ;
- Le stockage d’un grand volume de données informatiques : gain de place ;
- La remontée de données des différents points de production en un nœud
centralisé : organisation centralisée.
Le cloud apporte une réponse aux contraintes liées au stockages, à
l’organisation décentralisée des données, ainsi qu’au traitement de données
volumineuses.
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meilleure traçabilité.
Les machines subissent de grandes modifications et deviennent
intelligentes, flexibles et autonomes.
La maintenance est alors préventive, grâce à une analyse des
mégadonnées et de l’intelligence artificielle qui détecte les signaux
faibles.
Deux effets sont importants à noter durant cette révolution : l’effet de
destruction lié à la disruption et l’automatisation des entreprises, ce qui
condamne l’humain et qui le substitue notamment par des robots, et
l’effet de capitalisation qui crée de nouveaux métiers et de nouvelles
entreprises grâce à une production nouvelle et un accroissement de biens
et de services.
BILAN :
Nous sommes à l’aube d’une révolution technologique qui va
fondamentalement changer nos relations aux autres ainsi que notre façon
de vivre et de travailler. Ces changements, dans leur importance, leur
portée et leur complexité, ne ressembleront en rien à ce que l’humanité a
pu connaître jusqu’alors.
Lors de la Première révolution industrielle, l’eau et la vapeur ont permis
de mécaniser la production. La Seconde révolution industrielle a exploité
l’énergie électrique pour créer la production de masse. La Troisième
révolution industrielle s’est appuyée sur l’électronique et les
technologies de l’information pour automatiser la production. La
Quatrième révolution industrielle en est issue : C’est la corrélation entre
une ère qui unit digitalisation, interconnexion et monde virtuel.
Chaque révolution amène un environnement plus volatil, incertain,
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complexe et ambigu (VUCA). Néanmoins, dans les entreprises,
l’innovation est considérée comme un aspect important du succès à long
terme afin de survivre.
Les objets et les robots deviennent intelligents et toute la chaîne de
valeur est connectée à l’entreprise grâce à l’analyse de données et le
stockage de masse, formant un écosystème flexible et attractif.
Cette ère virtuelle implique des changements profonds au sein de la
société. La production et la consommation vont être totalement
transformées. L’automatisation ainsi que la numérisation sont maintenant
omniprésentes et les entreprises font de grandes transformations par le
biais de création de bases d’utilisateurs et d’importantes innovations
dans ces domaines (comme les géants du Web GAFA ou BATX).
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Section 2 : Des machines… Et des humains
1- Spécificités de l’homme :
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1.5. Intelligence collective :
2- Le Robot :
Le terme robot apparaît pour la première fois en 1920 dans une pièce de
théâtre tchèque de Karel CAPEK, dans un des livres de Daniel
ICHBIAH, il propose la définition suivante :
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« Un superordinateur logé dans un corps mobile,
capable de fonder ses actions de manière
raisonnée sur ce qu’il perçoit du monde extérieur
». (ICHBIAH 2005, « Robots, genèse d’un
peuple artificiel », Figure 7 Robot Atlas humanoïde
Les anthropomorphiques :
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Ce type de robots est le plus commun pour un citoyen car il est en
contact direct avec les utilisateurs, comme par exemple, les robots
aspirateurs ou encore les robots cuisiniers. De même que certains robots
sont inspirés d’espèces vivantes comme les chiens.
Les robots manipulateurs :
BILAN :
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conscience révèle que ce dernier ne sera jamais un humain.
L’angoisse envers le robot est principalement liée aux modèles mentaux
tirés de la science-fiction, ce qui crée cette peur du risque de se retrouver
attaqué par un « artefact humain » et met une distance entre les deux
types d’intelligences.
La mémoire :
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à une base de données gigantesque. En revanche, l’IA n’a pas encore tout
à fait la capacité de traduire un contenu plus conséquent ou une phrase
isolée en tenant compte du contexte, ou bien encore de saisir toutes les
subtilités d’une langue.
La détection des émotions :
La maîtrise du langage :
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L’agilité physique :
Le bilan énergétique :
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2. Pourquoi robotiser ?
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La robotisation est donc le moyen de transférer sur une machine la
charge des contraintes qui pesaient précédemment sur le salarié.
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3. Quand collabore l'homme et la machine ?
Alors que le débat fait rage entre les tenants d’un progrès bon
pour l’homme et le travail et ceux défendant l’idée que les robots
et l’automatisation vont détruire des millions d’emplois de par le
monde, cette partie a pour objectif de montrer qu’une troisième
voie est en train d’apparaître, à la faveur d’un progrès technique
qui tient compte de l’humain, celle de la cobotique.
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3.2. La cobotique - Définition - :
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Comme le montre le schéma réalisé par l’Usine Nouvelle, la cobotique
se décline en différentes solutions :
- L’îlot robotisé flexible. C’est la solution qui se rapproche le plus de la
robotique traditionnelle mais qui dispose de dispositifs de sécurité
(capteurs, caméras …) rendant l’interaction entre l’homme et le robot
plus aisée. L’homme et le robot coopèrent, l’humain délègue des tâches
au cobot. Le robot effectue des tâches répétitives afin de garantir une
qualité constante et/ou un temps de cycle optimisé.
- L’îlot robotisé collaboratif. Cette solution est basée sur le partage des
tâches entre le robot et l’homme, ils travaillent ensemble dans une même
zone. Souvent le robot assiste l’opérateur lorsque le geste de celui-ci est
trop complexe pour être automatisé.
- Le robot mobile collaboratif. Cette solution est toujours basée sur le
partage des tâches et l’assistance du robot mais celui-ci peut être déplacé
sur différentes lignes par exemple afin de répondre à des besoins
ponctuels.
- Le cobot. Cette solution correspond à un équipement motorisé qui
assiste l’opérateur dans ses gestes. Il permet d’amplifier la force d’un
opérateur, de compenser le poids d’un outil, d’amortir les vibrations ou
autre phénomène engendrant fatigue et troubles musculo-squelettique
(TMS). Le cobot permet également de garantir la répétabilité d’un mode
opératoire, le guidage d’un mouvement.
- L’exosquelette. Cette solution correspond à un équipement articulé et
motorisé fixé sur le corps au niveau des jambes et du bassin, voire
également sur les épaules et les bras. Il facilite les mouvements en
ajoutant la force de moteurs électriques.
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4. Progression des robots industriels dans le monde :
Vous trouverez en annexe divers chiffres sur les robots industriels qui
expliquent la progression de ces robots et l’utilisation toujours plus
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Les installations de robots industriels ont augmenté dans le monde entier
de 2008 à 2018. L’Asie/Australie a été la région où le nombre
d’unités installées a été le plus élevé ; environ 283 000 unités ont été
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BILAN :
Dans cette partie, nous avons conscience de ce qui rend unique
l’Homme, non seulement en entreprise, mais aussi dans la société
actuelle. La créativité ou l’intuition font que l’humain est nécessaire dans
les entreprises d’aujourd’hui, devenues complexes et agiles. Le robot
possède de nombreuses qualités similaires à l’humain, mais la notion de
conscience révèle que ce dernier ne sera jamais un humain.
L’angoisse envers le robot est principalement liée aux modèles mentaux
tirés de la science-fiction, ce qui crée cette peur du risque de se retrouver
attaqué par un « artefact humain » et met une distance entre les deux
types d’intelligences.
Différents sociologues ont donné leur point de vue à ce propos.
L’humain a besoin de se sentir utile au travail. Dès lors, si une entreprise
devient totalement robotisée avec très peu d’employés, le collaborateur
possède cette crainte d’être remplacé à cause de son employabilité et le
sentiment d’inclusion perd tout son sens.
Tout le monde aura sa place de créer et de partager dans le monde de
demain, car le travail comme on le connaît va être modifié, il sera réduit
et plus locale. Les robots sont une étape vers le changement dans ce
monde, comme les technologies ou plus globalement l’industrie 4.0 et sa
virtuosité.
Conclusion :
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robots possédant une IA suffisamment puissante. Par exemple, les
caisses des supermarchés ou les call centers sont peu à peu remplacés par
des automates ou des chatbots. Même les métiers à hautes qualifications
comme les avocats sont déjà en mutation par des IA appelées legalbots
dans de nombreux cabinets aux États-Unis. De plus, beaucoup de métiers
possédant un contact « humain » sont remplacés par des robots au Japon,
comme des humanoïdes qui présentent un journal télévisé.
Cependant, la fédération internationale de la robotique publie une étude
sur l’impact positif des robots industriels dans les entreprises. Les pays
comme l’Allemagne, le Japon ou encore la Suède, qui sont très
développés en termes de robotique d’entreprise, possèdent des taux de
chômage quasi-nuls. Automatiser permet donc de garder les emplois,
puisque cela permet de baisser les coûts et les entreprises sont finalement
moins tentées par une délocalisation ou des licenciements économiques.
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