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La plus part des domaines du droit sont d’origine coutumières, qui fait partie des sources principales

Sources auxiliaires
Principes généraux
Dans le droit interne il existe un certain nombre de principes qu’on peut retrouver dans tous
les Etats.
Exemple : on négocie en se basant sur le principe de la bonne foi. On le retrouve dans tous les
systèmes de droit: il découle de la pratique des sujets de droit (droit coutumier). Ainsi, comme
on le retrouve dans tous les Etats, il va devenir un principe général : non écrit mais il existe
dans la pratique.
Exemple : « nul n’est sensé ignorer la loi ». En principe on est sensé connaître la loi. Ce
principe est retrouvé dans tous les systèmes de droit. Sur le plan international on transpose ce
principe.
Exemple : présomption de l’innocence : l’accusé est sensé être innocent jusqu’à preuve du
contraire

Le principe général du droit joue un rôle important. Au 19 ème siècle avec le mouvement de
colonisation, les Etats développés considéraient les autres pays comme étant non civilisés (par
exemple avant, dans les pays arabes on coupait la main du voleur. En voyant ça les pays
développés accusaient ces civilisations qui avaient des pratiques différentes de non civilisés).
Donc il existait des règles différentes entre les Etats. Si on voulait à l’occasion d’un procès
régler un litige, quel droit fallait-il appliquer ? Chacun des deux Etats voit chez l’autre des
règles différentes à ceux de ses règles nationales.
=>on se met d’accord sur une législation : règles communes ; on cherche les principes
généraux du droit
=>si je retrouve deux règles communes : on va se mettre d’accord sur ces règles

Juridiction consulaire :
Lors d’un conflit entre un marocain et un étranger l’étranger ne pouvait saisir le tribunal
marocain car le droit appliqué au sein du Maroc était un droit musulman, différent de son droit
national. Selon les conventions signées on créait un tribunal où il y‘avait un représentant du
Maroc et un représentant du pays étranger, puis on se mettait d’accord sur le droit à appliquer :
législation commune.

Les principes généraux du droit sont des sources qui complètent le droit.

Jurisprudence internationale
Nous avons aussi comme source auxiliaires la jurisprudence internationale. Ce sont des
décisions rendues par tous les tribunaux internationaux : décisions d’une cour permanente et
décisions arbitrales.
Le problème qui se pose est que le fait d’aller devant un tribunal international demeure un
choix et non une obligation. Il est en effet facultatif pour un Etat de se rendre devant une cour
internationale.
Les Etats peuvent recourir à l’arbitrage pour éviter la guerre. Ils acceptent de diminuer leur
souveraineté pour faire la paix avec le droit. Avant, lors d’un litige on essayait de persuader
l’Etat antagoniste. Si ça ne marchait pas on imposait alors notre volonté par la guerre.
Dans le droit interne  des principes disent que s’il y’a un cas de force majeur, je ne peux
exécuter une règle. C’est le juge qui apprécie la cause. Ce principe est transposé sur la scène
internationale : source complémentaire.

Un autre problème de la jurisprudence réside dans le fait que les décisions rendues par le
tribunal n’ont d’effets qu’à l’égard des parties concernées. Les autres ne sont pas tenues de la
respecter. Ainsi la jurisprudence n’a pas une portée générale. Elle ne peut être levée au niveau
d’une source principale. Elle complète les sources principales.
Les Etats peuvent par la suite se référer à une décision de la jurisprudence, s’inspirer d’une
solution donnée qui est satisfaisante. Si on applique souvent cette décision on verra comme
pour la coutume, la naissance d’un précédent. C’est le point de départ d’une nouvelle norme.
Ainsi la jurisprudence contribue à la formation d’une règle de droit.

Ensuite si le juge constate l’existence d’un vide juridique, il peut de son propre chef trouver
une solution pour compléter le droit existant : celle-ci va être une décision juridique et si
on observe la naissance d’un précédent, cette décision pourra aboutir à la création d’une
nouvelle norme.

Normalement une règle doit être appliquée à tous les sujets. Mais ça dépend des circonstances
posées. Des fois une règle peut être injuste. Le juge peut le constater. Or l’un des principes
généraux du droit c’est l’égalité devant le juge. Alors le juge, s’il constate qu’une règle est
injuste et sachant que le rôle du juge est d’appliquer la loi, il va écarte la règle injuste et va
juger en équité. Des fois ce sont les parties elles mêmes qui demandent au juge de statuer en
équité : ça veut dire qu’on n’est pas convaincu du droit.
=>le juge va proposer une solution. Si cette solution est appréciée par d’autre Etats, cette
décision va devenir un précédent qui va se développer dans le milieu social

La loi par rapport au traité


->La règle écrite sur le plan interne à une portée générale
->la rège écrite sur le plan international n’a qu’une portée relative

Traité multilatéral
->ceux qui l’ont ratifié sont concernés
->ceux qui ne l’ont pas ratifié ne sont pas concernés

La justice internationale est récente. Elle a commencée par l’arbitrage. Quand on a voulu créer
un Etat de droit, on a voulu mettre en application le droit sur le plan interne et international
aussi.

Doctrine
A côté de la jurisprudence (source complémentaire) on a la doctrine
Ce sont les praticiens du droit, ceux qui exercent des professions de droit (avocat, juge…),
tous ceux qui manipulent le droit, qui peuvent l’interpréter. Il faut l’interpréter dans son
contexte : les rapports sociaux. Le droit peut être dépassé par le mouvement social. Les
penseurs sont tenus de trouver une solution si une règle est dépassée : -cette règle ne marche
par car…, voila ce que je propose. La doctrine permet de révéler l’existence d’une norme. Si
je trouve que cette règle existe, je donne une interprétation, je donne des arguments, je construis
une approche. Ainsi la doctrine consiste à révéler l’existence d’une norme et interpréter sa
manière de l’appliquer.
En dehors des praticiens du droit il y’a aussi les ceux qui font des recherches. Ils sont souvent
tenus d’interpréter. Ils lisent l’opinion des autres : soit on est d’accord, soit contre : on expose
notre point de vue.
Résultat : si un jour on veut réformer un secteur du droit, par exemple le droit du travail, on va
faire le point sur ce qui existe. On va voire tous les services intéressés par l’application de la
loi. Ensuite on va voire la jurisprudence. A la fin on voit ce que la doctrine a développé : c’est
là où la doctrine peut jouer un rôle important. Que ce soit les praticiens ou que ce soit les
chercheurs qui proposent des décisions, en fonction de l’importance du travail, tout ce qui a
été fait peut être transmis dans un article.
La doctrine est une source auxiliaire qui peut éclairer, orienter la réforme du droit.

Sont encouragés, sur le plan international, des relations amicales, de solidarité. Mais ces relations ne
sont pas toujours de paix. Elles sont aussi conflictuelles : certains peuvent s’opposer sur
l’interprétation du droit. On peut reconnaître la même règle, mais chacun va l’interpréter à sa façon.
On va commencer à ouvrir une tension dans les rapports si on n’est pas d’accord sur l’interprétation
d’une disposition : problème sur l’application du droit. Ce sont des Etats qui s’opposent sur
l’interprétation d’un traité 
Exemple :
->entre Maroc et France 
->les Français pensent qu’ils ont le droit de juger les marocains même quand ils sont à l’extérieur du
territoire
->ça s’est répercuté sur une convention judiciaire signée entre le Maroc et la France
->comme aujourd’hui la France veut rajouter une interprétation, le Maroc suspend l’application du
traité

exemple :
->Espagne
->un responsable espagnol accuse des marocains et les convoquent devant le tribunal
->il n’appartient pas aux espagnols de juger les marocains
->comment les responsables espagnoles peuvent apprécier ce qui se passe dans un autre pays et
décider du sort des coupables ?
->c’est une question de principe
->un Etat n’accepte pas qu’un autre vienne exercer ses compétences à sa place
=>ça peut entraîner des conflits

Distinction entre deux catégories de différends


On a appris à distinguer entre les différends de nature juridique et de nature politique.
-Les différends de nature politique : ceux qui naissent pour cause de lutte d’intérêts
-Les différends de nature juridique : c’est celui qui oppose deux Etats à propos de l’interprétation
d’une loi.
-3ème situation : on a signé tous les deux un traité. Je l’ai ratifié mais l’autre ne l’a pas encore ratifié.
S’agit-il là d’où problème juridique ou politique ? Si le traité n’est pas ratifié car le parlement ne
donne pas l’autorisation alors il s’agit d’un problème politique
Les Etats s’engagent à aller devant la cour à chaque fois qu’il y’a un conflit. Cependant on fait la
déclaration pour une durée. L’Etat est souverain. Il ne veut pas être soumis indéfiniment. Si j’oublie de
renouveler, est-ce que je suis tenu d’aller devant la cour s’il y’a un litige avant renouvellement : non.
Ensuite, après avoir fait la déclaration la cour est compétente dans toutes les affaires ? Il faut
déterminer les matières où la cour est compétente. J’accepte telles affaires, j’exclue telles autres
affaires, comme celles qui portent sur ma compétence nationale. Mais qui décide si une affaire est
internationale ou nationale ? Normalement c’est le juge. Mais par exemple les Etats on une réserve
automatique : c’est l’Etat qui décide quelles sont les affaires qui sont nationales
=>on s’engage mais on prend tellement de précautions qu’on limite la compétence de la cour
=>Limite de la cour par la réciprocité : si je fais une déclaration sur telle affaire, l’autre doit faire la
même déclaration
=>on essaye de trouver des formules pour limiter la compétence de la cour

Wilson : 14 points : SDN : volonté de codifier l’arbitrage


On est passé de l’ordre relationnel où il n’y a que les Etats, à un début d’ordre institutionnel pour
régler, prévenir les problèmes politiques et juridiques par le biais de la cour.
On a commencé à dire que pour les différends de nature politique il était préférable de recourir à des
procédés de règlements pacifiques. Droit de la guerre : droit de la Haye : droit codifié en 1899 et
1907 : on a voulu faire la paix par le droit : il vaut mieux savoir par écrit quels sont les règles de la
guerre. Quand on a codifié le droit de la guerre, on s’est retrouvé avec 13 conventions sur la guerre
terrestre et maritime. Ensuite une 14ème pour les procédés de règlements pacifiques des différends. On
a cherché à organiser l’arbitrage. On a voulu créer une cour internationale d’arbitrage.

Procédés pacifiques
-procédés politiques de règlement
-procédés juridictionnels 

Quand on négocie, on négocie sur la base, parfois, de l’inexistence d’une loi. On part d’un problème
d’intérêts (tensions à apaiser). Si les négociations n’aboutissent à rien un intermédiaire va se proposer
de participer dans la négociation. Il va essayer de relancer la discussion. Mais on ne part pas sur la
base d’un conflit juridique, mais d’un conflit d’intérêt et on cherche à avoir une solution juridique :
construire un texte.
Le médiateur vient avec des propositions de solution. On peut arriver à la fin à un projet d’accord. Ce
qu’il y’a dans le projet doit être applicable.
=>si on accepte le résultat, on se rapproche des procédés juridictionnels

Le conseil de sécurité peut désigner un médiateur

Conciliation : c’est une commission et non un individu. Avec l’évolution de la société internationale,
les problèmes sont devenus plus complexes. 19ème siècle : siècle du scientisme : beaucoup d’avancées.
Les progrès techniques compliquent le droit. On désigne des experts qui vont aller négocier au nom de
l’Etat. Recul du responsable politique. On met en place des commissions composées de techniciens
qui peuvent arriver à un accord. On s’engage à accepter une décision
->déclin du rôle du diplomate
->mise en place d’une institution organisée qui va négocier
->dans l’accord il va falloir associer le technicien

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