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L’exercice de l’action publique :
L’action publique a pour but de réprimer le trouble social, par l’application d’une
d’une peine ou d’une mesure de sureté à l’auteur de l’infraction. C’est une action de
d’intérêt général ou d’ordre public, par opposition à l’action civile qui est d’intérêt
privé.
Etant une action pour l’application d’une peine, l’action publique ne peut en aucun
cas être dirigée que contre l’auteur de l’infraction, ou le complice même s’il n’est pas
encore identifié. Le principe de la responsabilité pénale individuelle et celui de la
personnalité des peines interdisent de l’intenter contre les personnes qui ne sont pas
civilement responsables du délinquant.
La mise en mouvement est l’acte initial de la poursuite, celui par lequel l’action
publique est déclenchée et qui saisit la juridiction d’instruction ou la juridiction du
jugement. Elle est le premier acte de l’exercice de mais elle ne constitue pas à elle
seule l’exercice.
L’exercice de l’action publique appartient exclusivement au ministère public et à
certaines administrations.
Le ministère public n’est pas un juge mais partie : le ministère public agit au nom de
la société, il a seulement le pouvoir de poursuivre et d’exercer l’action publique, mais
il n’a ni droit d’instruire, ni droit de juger, c’est-à-dire de décider l’innocence ou la
culpabilité et de prononcer un acquittement ou une condamnation à une peine.
Il s’agit d’indiquer les différents moyens dont dispose le ministère public pour
déclencher l’action publique. Ce sont l’avertissement, l’information, la citation directe
et le procédé particulier en cas de flagrant délit.
3/la citation directe : à côté du procédé technique de l’information, qui aboutit à ouvrir
une instruction préparatoire, le ministère public peu procédé à travers la citation
directe et saisir directement la juridiction de jugement en citant le coupable devant
elle.
Cette mesure permet au juge de mettre sous contrôle judiciaire l’inculpé à tout
moment de l’instruction pour une durée de deux mois renouvelable cinq fois soit 10
mois au total quand il s’agit d’un flagrant délit, et un mois renouvelable 2 fois soit 3
mois au total quand il s’agit de délit.
L’opportunité des poursuites :
Le code de procédure pénale précise que le parquet est libre de donner la suite qu’il
considère aux plaintes, dénonciations, procès-verbaux et rapports qui lui sont
adressés à l’occasion de la commission d’une infraction.
En pratique, les poursuites sont généralement réservées aux infractions graves. Cela
permet de ne pas incomber les tribunaux répressifs d’infractions provoquant un faible
préjudice. Cette attitude ne nuit pas à la victime qui pourra agir de son côté en
mettant en mouvement l’action civile.
1/ Limite à la liberté des poursuites : il arrive que la liberté soit anéantie par la
présence d’une finalité sociale supérieure préférable à la répression, ce sont des
empêchements définitifs, dans d’autres situations le déclenchement de l’action
publique est conditionné par la réalisation de conditions supplémentaires en plus des
éléments de l’infraction et la responsabilité de l’infraction et la responsabilité de
l’auteur, il s’agit d’empêchements temporaires.