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L’organisation mondiale des douanes :

Historique :

L'histoire de l'OMD commence en 1947, date à laquelle les treize gouvernements européens
représentés au sein du Comité de coopération économique européenne ont convenus de créer un
Groupe d'étude. Ce Groupe examine la possibilité de constituer une ou plusieurs unions douanières
entre les différents pays européens compte tenu des principes exposés dans l'Accord général sur les
tarifs douaniers et le commerce (GATT).

En 1948, ce Groupe d'étude crée deux comités - un comité économique et un comité douanier. Le
Comité économique devait donner naissance à l'Organisation de coopération et de développement
économiques (OCDE) et le Comité douanier est devenu depuis lors le Conseil de coopération
douanière (CCD).

En 1952, la Convention portant officiellement la création du CCD entre en vigueur. La session


inaugurale du Conseil, organe directeur du CCD, a lieu à Bruxelles le 26 janvier 1953

L’OMD représente aujourd’hui 183 administrations des douanes qui sont disséminées sur
l’ensemble du globe et traitent 98% du commerce mondial. En tant que centre mondial d’expertise
douanière, l’OMD est la seule organisation qui soit compétente à l’échelon international en matière
douanière et qui est le porte-parole de la communauté douanière internationale.
Organe directeur de l’Organisation, le Conseil s’appuie sur les compétences d’un Secrétariat et d’un
ensemble de Comités techniques afin d’accomplir sa mission. Reflétant la diversité du Conseil, le
Secrétariat est composé de plus de 100 fonctionnaires internationaux, experts techniques et
personnels administratifs d’une trentaine de nationalités différentes.
Objectifs et Apports :

L'OMD bénéficie d'une reconnaissance internationale en tant que centre mondial des compétences
douanières. Elle joue un rôle clé dans les débats d'aujourd'hui, pour le développement, la promotion
et la mise en œuvre des procédures et des systèmes douaniers modernes. Elle est à l'écoute des
besoins de ses membres et de son environnement stratégique. Ses instruments ainsi que les
meilleures pratiques qu'elle a adoptées sont considérés comme fondamentaux pour une bonne
gestion des administrations douanières dans le monde entier. L'OMD a pour mission principale
d'améliorer l'efficacité des administrations membres et donc de les aider à réaliser leurs objectifs
nationaux dans les meilleures conditions, à savoir : la perception des droits, la sécurité nationale, la
facilitation des échanges, la protection de la société et le recueil de statistiques commerciales.

Les conventions internationales élaborées par l’OMD :

LA CONVENTION INTERNATIONALE SUR LE SYSTÈME HARMONISÉ DE DESIGNATION ET DE


CODIFICATION DES MARCHANDISES :

La Convention sur le Système harmonisé est entrée en vigueur le 1er janvier 1988. Les objectifs de la
Convention sur le SH sont, en harmonisant la désignation, le classement et la codification des
marchandises dans le commerce international, la facilitation du commerce international et le recueil,
la comparaison et l'analyse des statistiques. En outre, elle vise à réduire les coûts du commerce et à
faciliter la normalisation de la documentation commerciale et la transmission des données
Le SH est principalement utilisé dans les domaines suivants :

• les tarifs douaniers;

• l'établissement des statistiques commerciales internationales;

• les règles d’origine;

• la fiscalité interne;

• les négociations commerciales (listes de concessions tarifaires de l’OMC, accords de libre échange
par exemple);

• les tarifs et statistiques en matière de transport;

• la surveillance des marchandises réglementées (déchets, stupéfiants, armes chimiques, substances


qui appauvrissent la couche d’ozone, espèces en voie d’extinction, par exemple);

• la lutte contre la fraude et l’application des régimes douaniers (évaluation des risques,
informatiques, prévention et répression).

Il comprend environ 5.000 groupes de marchandises, identifiées par un code à six chiffres et
classées suivant une structure légale et logique, et repose sur des règles bien déterminées
destinées à faciliter son application uniforme.
Ce Système est utilisé par plus de 200 pays pour élaborer les tarifs douaniers et établir les
statistiques commerciales internationales. Plus de 98% des marchandises échangées dans le monde
sont ainsi classées en fonction de la nomenclature du SH.
 LA convention de Kyoto :
La Convention internationale sur la simplification et l'harmonisation des régimes douaniers
(Convention de Kyoto révisée) a été adoptée en 1974, puis révisée en 1999. La Convention de Kyoto
révisée est entrée en vigueur en 2006 et repose sur plusieurs principes clés : transparence et
prévisibilité des contrôles douaniers ; normalisation et simplification des déclarations de
marchandises et des pièces justificatives correspondantes ; procédures simplifiées pour les
personnes autorisées ; utilisation maximale des technologies de l'information ; contrôles douaniers
minimums nécessaires pour assurer la conformité aux règlements ; application de contrôles basés
sur la gestion des risques et les audits ; coordination des interventions avec d'autres services de
contrôle aux frontières ; partenariat avec les entreprises.
LA LUTTE CONTRE LA CONTREFACON, LE TRAFIC ET LE PIRATAGE
La contrefaçon :
La contrefaçon est la reproduction ou l'imitation d'un objet, d'un document, d'une œuvre ou d'une
marchandise, soit en indiquant ou en laissant présumer que la chose est authentique, soit en
violation d'un droit de propriété intellectuelle ou du droit d'auteur. Dans tous les cas, il s'agit d'un
délit.
Le Trafic du Patrimoine :
On entend par le trafic du patrimoine ou bien trafic de biens culturels le déplacement ou la
conservation illicite de biens appartenant au patrimoine culturel, autrement dit de biens
possédant une valeur artistique, historique ou archéologique dans un pays donné.
Le trafic de biens culturels va du simple vol aux fouilles archéologiques illégales, en passant par le
déplacement d'objets d'art en temps de guerre.

Quel que soit le but poursuivi, il s’agit d’un des trafics les plus répandus, alors qu'il manque aux
mécanismes nationaux et internationaux l'équipement et le soutien nécessaires pour lutter contre ce
phénomène.

L’apport de L’OMD :

– L'Organisation mondiale des douanes (OMD) était l’hôte du 7 e Congrès mondial de la lutte contre
la contrefaçon et le piratage, qui s'est tenu à Istanbul (Turquie). L'OMD y a présenté la nouvelle
version mobile de l'interface public-membres (IPM), son outil en ligne, qui met en relation les
douaniers de première ligne et le secteur privé.

Cette interface permet aux détenteurs de droits, dont les marques font l'objet de contrefaçons,
d'échanger des données avec les services douaniers, sur le terrain.

La nouvelle version d'IPM, présentée à Istanbul, propose deux avantages techniques majeurs: une
version mobile, d'une part et, de l'autre, la possibilité de connecter IPM aux entreprises qui
proposent des solutions d'authentification et/ou de traçabilité.

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