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Enfin, sur les 420 personnes employées par TMSA, on doit considérer que
350 au moins font partie de l’encadrement, en cadres juniors et seniors,
tous motivés par un profond engagement patriotique pour la réussite de ce
grand projet.
Tanger Med
Dans le cadre d’une convention signée entre l’Etat et TMSA, une assiette
foncière de plus de 3000 ha a été mobilisée dans un rayon de 80 km du
complexe portuaire Tanger Med afin de développer des parcs industriels
modernes.
Cette émission, qui est destiné à l’achèvement de Tanger Med II, a été
souscrite 2.9 fois avec une demande agrégée d’un montant de 6.579
milliards de dirhams, émanant d’une large palette d’une vingtaine
d’investisseurs de différentes catégories, précise l’agence.
Il est à noter que TMSA a été conseillée dans le cadre de cette émission,
par CDG Capital, Attijari Finances Corp et Upline Corporate Finance. « La
conclusion de cette opération vient confirmer l’intérêt et la confiance des
investisseurs pour la solidité́ financière ainsi que pour les perspectives de
développement de Tanger Med », précise le communiqué de TMSA.
Les Exposés
• La loi marocaine n°15-02 a retenu en précisant dans l’article 9 qu’un terminal portuaire est
« une zone d’un port composée de quais, de terre-pleins et d’installations, affectée au
traitement d’un trafic ou à un exploitant spécifique ». Sans définir avec précision le terminal
portuaire, la nouvelle loi propose néanmoins les éléments constitutifs essentiels pouvant
être réalisés pour l’exploitation d’un terminal.
• La doctrine française a tenté de définir la notion de terminal comme : « un espace portuaire
aménagé, disposant d’équipements de manutention et de stockage dont la gestion est
confiée à un opérateur…mais également un concept technique désignant un ensemble
d’ouvrages (ex. quais, terre-pleins, silos, hangars…) et d’outillage (portiques, passerelles de
manutention horizontal…) dans un périmètre portuaire déterminé et affecté au transit de
trafic spécialisé (conteneurs, céréales, charbon et minerais, hydrocarbures…) »
Section 2 : Modalités d’exercice et pénalités prévu aux contrats d’occupation portuaire :
- opter pour le régime de l’autorisation d’outillage privé avec obligation de service public.
Le régime de la concession :
Le régime de l’autorisation :
en une seule tranche, payée le 1er janvier de chaque année, lorsque le montant est inférieur à
50.000 DH.
Quand ce montant est supérieur à 50.000 DH mais ne dépasse 100.000 DH, la redevance
peut être payée en deux tranches, l’une devant survenir le 1 er janvier et la deuxième le
1er juillet.
Enfin, lorsque la redevance dépasse les 100.000 DH, elle peut être acquittée en quatre
tranches (le 1er janvier, le 1er avril, le 1er juillet et le 1er octobre)
-Le non paiement dans les délais conduit à des majorations de la redevance et peut même
entraîner le retrait définitif de l’autorisation.
-Les sanctions sont plus sévères lorsqu’il s’agit d’occupation illégale du domaine public, une
des hantises de l’administration. Cet acte est puni d’une amende égale à 10 fois le montant
de la redevance due dans « les cas d’occupation normale ».
Partie 2 :L’exploitation des ports privés : pour des ports plus performant
fournir un cahier des charges dont le contenu devra être fixé par voie réglementaire. Entre
autres pièces et documents,
L’administration doit examiner les demandes d’exploitation dans un délai ne dépassant pas
60 jours.
1-Les nouveautés
Cas d’appel à la concurrence des institutions d’œuvres sociales rattachées à des personnes
morales de droit public.
Section 2 : Tanger-Med une traduction effective d’un nouveau mode de gestion
La gestion d’un terminal est devenue une activité économique et commerciale comme les
autres et plusieurs spécialistes mondiaux valorisent un savoir-faire portuaire auprès des
institutions publiques pour créer des réseaux portuaires d’un nouveau type.
L’ouvrage marocain avec une profondeur de quai de 16 mètres est en effet prévu pour
accueillir des navires de grande taille. Avec la désignation du premier armateur mondial
Maersk comme concessionnaire du terminal à conteneurs de Tanger-med on aurait pu
craindre que ce nouveau port ne devienne l’annexe d‘Algésiras
Ainsi un deuxième terminal sera cédé à un autre groupement, dont l’un des membres sera
un armateur marocain, selon les termes de la convention de concession qui le liera à
l’Agence spéciale de Tanger-Med (TMSA), signée à Tanger.
Avant 1963, les ports du Maroc et le premier d’entre eux, le port de Casablanca, étaient
placés sous le régime de la gestion déléguée, confiée à des sociétés privées. Celles-ci
assuraient l’ensemble des activités commerciales et prenaient en charge l’entretien du
matériel.
La Régie Autonome du Port de Casablanca a été créée en 1963 ; elle était chargée de
l’exploitation du port ; elle avait la responsabilité de l’acquisition et de l’entretien du
matériel, tandis que l’Etat gardait ses prérogatives de puissance publique, la maitrise des
infrastructures et la gestion des réseaux.
• La période 1984-2006, marquée par la création de l’Office d’Exploitation des Ports (ODEP)
La nouvelle réforme portuaire est venue alors dans le but de mettre un terme à ce
dysfonctionnement, à moderniser et améliorer les performances du secteur portuaire et ce
par la mise d’un cadre juridique pour exercer toute activité économique et industrielle dans
les ports et la création d’une autorité portuaire.
Promulguée le 15 décembre 2005, entré en vigueur depuis le premier décembre 2006, cette
réforme a pour objectif de cesser le monopole commercial de l'Etat, exercé à travers l'Office
D’Exploitation des Ports (ODEP) dans le secteur portuaire, ce qui va marquer l’esprit
d’ouverture de concurrence aux ports marocains.
Cette réforme a marqué une phase de transition d’un modèle de possession, de contrôle et
d’exploitation public des infrastructures, vers un modèle de gouvernance dit hybride où la
propriété et le contrôle relèvent du secteur public, alors que l’exploitation est réalisée par
des opérateurs privés (modèle landlord).
Elle a introduit ainsi la séparation des trois fonctions réalisées par l’ODEP: la fonction
régalienne, la fonction d’autorité et la fonction commerciale.
L’Autorité portuaire
L’autorité portuaire est assurée par l’Agence Nationale des Ports au niveau de tous les ports
du Royaume à l’exception de Tanger-Med dont l’autorité portuaire est assurée par l’Agence
Spéciale Tanger Med. Ses missions sont les suivantes (Art 33 de la loi 15.02) :
- Veiller au respect des règles de sécurité, d’exploitation et de gestion portuaires prévues par
la législation et la règlementation en vigueur ;
- Exercer toute activité d’exploitation portuaire n’ayant pu être confiée à un concessionnaire
ou un permissionnaire
Les opérateurs portuaires
On peut distinguer trois types d’opérateurs portuaires :
- Les opérateurs ayant en charge la gestion globale d’un port dans le cadre d’une concession
de gestion tel que l’ONP dans certains ports de pêche et les concessionnaires des ports de
plaisance.
- Les opérateurs concessionnaires de terminaux portuaires qui ont pour rôle la gestion
d’activités commerciales (manutention, entreposage, réparation navale…)
- Les opérateurs exerçant dans le cadre d’autorisations, des activités tel que le pilotage, le
remorquage, la surveillance à l’issue d’un processus d’appels d’offres.
L’évolution des politiques portuaires dans le monde ces trente dernières années a largement
renouvelé la distribution des fonctions entre sphère privée et publique.
La Banque mondiale décline l’organisation portuaire en quatre catégories ; allant d’un port
entièrement public le Service port au Private port sans participation publique. Le Tool port et
le Landlord port proposent des solutions plutôt intermédiaires .
L’exemple Britannique :
Trois types de gouvernance se côtoient au Royaume-Uni. Les ports privés (78 % des 20 plus
grands ports3 ), regroupent la plupart des grands ports du pays.
Les trust ports (14 % des 20 plus grands ports).
Les ports municipaux, derniers à recevoir de l’argent public, sont en général de petits ports,
souvent de pêche ou de plaisance.
L’exemple Espagnol :
Le régime d'administration des ports relevant de l'Etat est défini dans la loi du 25 novembre
1992. Elle crée une catégorie unique de ports : les " ports de l'Etat ", gérés par des autorités
portuaires, établissements publics autonomes dotés de la personnalité morale et de
ressources propres.
Ainsi la loi 15-02 donne la liste des opérations considérées comme des actes d’exploitation
portuaire : pilotage, remorquage, exploitation des quais et terminaux et des outillages
portuaires publics et privés.
Elle dispose aussi que la gestion et l’exploitation portuaire sont assurées dans le cadre du
régime de l’autorisation ou de la concession
1- Champs d’application
4) l'exploitation de toute autre activité portuaire connexe au service des navires, des
marchandises et/ou des passagers.
2- Mode d’attribution
Toutefois, il peut être fait recours à une procédure d'attribution directe lorsque l'activité
portuaire concernée sera exercée pour le compte propre du demandeur de l'autorisation ou
lorsque, après mise en concurrence, aucune offre n'a été proposée ou aucune offre n'a été
retenue.
3. le permissionnaire qui ne remplit plus les conditions exigées pour l'exercice de son
activité, ne procède pas à la régularisation de sa situation°.
5. le permissionnaire a cessé son activité pour une durée supérieure à six mois.
6. Elle est cédée ou transférée sans l'accord préalable de l'Agence nationale des ports
ou, le cas échéant, du concessionnaire de la gestion du port.
1-Champs d’application :
- La manutention portuaire.
2-Mode d’attribution
Toutefois, il peut être fait recours à une procédure de négociation directe lorsque l'activité
portuaire sera exercée pour le compte propre du demandeur de la concession ou lorsque, après
mise en concurrence, aucune offre n'a été proposée ou aucune offre n'a été retenue.
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la durée de la concession et dans les limites des dispositions prévues par la présente sous-
section, du droit de superficie sur les ouvrages, constructions, équipements fixes et
installations à caractère immobilier qu'il réalise pour l'exercice de l'activité autorisée par
ladite convention
3- La déchéance de la concession
- Ne démarre pas l'activité pour laquelle il a été autorisé dans les délais fixés et ne le
fait pas après un délai qui lui est fixé.
- Ou son représentant légal, a fait l'objet d'une condamnation judiciaire pour des délits
compromettant l'activité exercée ou la réputation du port.
Partie 2 : Agence National des Ports, quel régime de responsabilité civile ?
On admet que le navire est avant tout un usager de l'ouvrage portuaire. C'est ainsi
qu'en raison des avantages que le navire est censé y retirer, la réparation des dommages qu'il
pourrait éventuellement subir à l'occasion de cet usage, exige que soit établie une défaillance
de l'autorité portuaire dans l'exécution du travail ou de l'entretien de l'ouvrage d'amarrage
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Comme nous l’avons vu, il pèse sur l’autorité portuaire une présomption de faute, en
cas de dommages subi par les navires en raison d'un défaut d'entretien normal des ouvrages
portuaires. Il ne reste à ladite autorité de s’exonérer de sa responsabilité que si elle arrive à
invoquer6, soit :
- Le fait de la victime
- Le cas de la force majeure
- Ou, qu’elle a fait toute le nécessaire pour empêcher le dommage.
A) La force majeure :
Il est prévu par l’article 269 du code des obligations et contrats, dont ses éléments constitutifs
sont, l’imprévisibilité, l’irrésistibilité, et l’extériorité.
Les zones portuaires sont particulièrement exposées à la force des vents, lesquels peuvent être
à l'origine de nombreux dégâts matériels. Qu'il s'agisse de l'autorité portuaire ou des usagers,
tous deux peuvent invoquer l'excuse de force majeure pour s'exonérer de toute responsabilité.
Le fait de la victime n'est bien entendu exonératoire de responsabilité que dans la mesure où
ladite victime, a concouru par son comportement, à la survenance du préjudice qu'elle subit.
Non seulement lorsque son comportement est fautif, ce qu’on retient de l’article 77 et 78 du
DOC, mais également lorsqu'il ne s'analyse pas en une véritable faute.
C'est ainsi que par un arrêt rendu en date du 29 janvier 1982, le Conseil d'Etat français a
considéré que le fait d'amarrer une embarcation à un endroit non désigné par l'autorité
portuaire constitue une faute qui écarte la responsabilité de cette autorité en cas de dommages
subi par le navire. Les mauvaises conditions d'amarrage et le défaut d'entretien de
l'embarcation par son propriétaire ont également pour conséquence d'exonérer l'autorité
portuaire de sa responsabilité
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des clients ou consommateurs, est l’indicateur par excellence de la compétitivité d’un port. De
ce fait, il serait judicieux de se questionner sur ce qui amène un chargeur ou un armateur à
choisir un port et pas un autre. Ainsi, nous parlerons des aspects concurrentiel d’un port, qui
sont:
- La position géographique: Elle est avantageuse pour un port, lorsqu’il est situé: à proximité
de la mer (eau profonde) avec un tirant d'eau conséquent ; à proximité des grands centres de
production et de consommation ; et aussi sur les principales routes maritimes.
- Les infrastructures de qualité, ainsi que le dimensionnement du port, ceux-ci doivent
contribuer à l’amélioration des services portuaires, la digitalisation et la mécanisation, en sont
l’exemple.
- La sûreté et la sécurité de la zone portuaire, qui sont assurées pratiquement par les autorités
publiques (la douane, la police des ports et l’A.N.P au Maroc) et ce conformément aux
normes édictées par le Code ISPS, institué par l’O.M.I, ainsi que les autres dispositions
légales.
- Le marché national et un hinterland propice, il s’agit ici de l’arrière pays, et là on parle plus
précisément, de la libéralisation du marché et d’une législation convenable, ainsi que la
stabilité politique du pays, mais surtout la bonne marche des autres systèmes de transport,
surtout pour ce qui est du transport routier et ferroviaire, et donc des infrastructures
(autoroutes/voies ferroviaires). Mais aussi une communauté portuaire dynamique, personnel
compétent, formation et adaptation du personnel aux nouvelles technologies, ainsi qu’un
climat social apaisé, notamment une stratégie de management incluant un système de
communication efficace - Les services portuaires, mais surtout la qualité des services
portuaires. Avant de traiter ce point, il serait convenable de mentionner que les exploitants
d’un port, ou les prestataires de services portuaires diffèrent d’un cas à un autre. Soit par
autorisation, ou par concession, comme on le verra dans le chapitre suivant. - Les prix des
services portuaires, avec une politique commerciale conquérante. Le prix occupe une place
centrale en droit de la concurrence.
Chapitre 2: Une concurrence entre les exploitants des ports:
Dans son nouveau cadre institutionnel la loi 15-02 a remplacé l’Office d’exploitation des
ports en créant deux entités : une agence nationale des ports ANP chargé essentiellement de la
gestion administrative, de la maintenance et l’entretien des outils portuaires avec la possibilité
d’exercer des activités commerciales liées à l’exploitation portuaire grâce aux techniques de
concession et d’autorisation d’exploitation et une société anonyme avec un capital détenue
majoritairement par l’Etat dite Marsa-Maroc qui a remplacé la S.O.D.E.P, cette société est
chargée de l’exploitation portuaire et devra entrer en concurrence avec d’autres opérateurs
portuaires. Ces derniers sont souvent des entreprises gestionnaires de terminaux effectuant des
opérations de manutention et de stockage dans les ports. Et c’est entre ces entités que le droit
de la concurrence devrait s’appliquer.
Le choix définitif de l’opérateur portuaire est effectué selon l’intuitu personae, et donc en
fonction de l’intérêt porté par l’autorité publique sur le profil particulier du candidat retenu
(compétence, capital, projet de développement, etc). C’est justement pourquoi, en cas de
changement de ce profil au point de compromettre l’effectivité, l’efficacité ou l’avenir du
service public, ce qui affecterai la compétitivité du port, l’autorité concédante, qui est l’ANP
est en droit de résilier la convention. Les opérateurs commerciaux indépendants deviennent
donc des partenaires économiques des autorités portuaires et mettent à disposition une
expertise unique de gestion portuaire. Dès lors, nous pouvons constater que le droit de la
concurrence peut être appliqué au port à deux niveaux. Ainsi, nous pouvons distinguer entre,
la concurrence entre les ports, qui est plus accentuée à l’échelle internationale. Ensuite, la
concurrence peut exister au sein d’un même port entre les différentes entreprises, qui sont des
opérateurs portuaires
Deuxième partie: L’optimisation et la digitalisation des ports: quel accompagnement
juridique ?
Chapitre 1: Le corollaire entre droit de la concurrence et droit de la consommation,
transposé aux activités portuaires
la concurrence entre les ports, a pour conséquence, l’amélioration des services portuaires afin
d’attirer le maximum de client. En partant de l’adage selon lequel “Le client est roi”, nous
pouvons avancer d’emblé, que le consommateur, qui est dans notre cas l’armateur ou le
chargeur est appréhendé tel un acteur central de l’activité portuaire, voir un maillon de la
chaîne de toute activité portuaire
Le droit de la concurrence régit les relations qui se tissent entre les concurrents, à savoir les
ports et leurs exploitants, prestataires de service. Au sein de ce mécanisme, les conséquences
de cette concurrence, peuvent naturellement, se répercuter sur les consommateur, qui sont les
premiers intéressés par, le prix et la qualité des services qui leur sont fournis. C’est dans ce
même cadre, que le droit de la consommation intervient afin de protéger les intérêts de ces
consommateurs
Quant à l’encadrement du marché, il est institué à travers divers disposition, notamment celles
de la loi 104-12, relative à la liberté des prix et de la concurrence, qui dresse une liste des
pratiques pouvant être considérées comme étant des pratiques anticoncurrentielles, d’après
son article 6: “ Sont prohibées, lorsqu’elles ont pour objet ou peuvent avoir pour objet ou
peuvent avoir pour effet d’empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence sur
un marché, les actions concertées, conventions, ententes ou coalitions expresses ou tacites,
sous quelque forme et pour quelque cause que ce soit, notamment lorsqu’elles tendent à: 1.
limiter l’accès au marché ou le libre exercice de la concurrence par d’autres entreprises; 2.
faire obstacle à la formation des prix par le libre jeu du marché en favorisant artificiellement
leur hausse ou leur baisse; 3. limiter ou contrôler la production, les débouchés, les
investissements ou le progrès technique; 4. répartir les marchés, les sources
d’approvisionnement ou les marchés publics.
Chapitre 2: L’optimisation des services portuaires:
Smart-ports, portnet et stratégie nationale Ayant pour objectif, de rendre ses ports, plus
performants, plus intelligents et plus compétitifs, le Maroc, adopte des stratégies efficaces,
grâce à de nombreuses innovations du cadre juridique, notamment avec la réforme du cadre
institutionnel instauré par la loi 15-02. Par ailleurs d’autres initiatives importantes, aux
niveaux économiques, scientifique, et technologique ont vu le jour. On peut citer comme
exemple :le projet PORTNET qui a été lancé en 2008, dans un contexte de compétition
commerciale internationale et de croissance soutenue du trafic portuaire marocain. Une
plateforme de dématérialisation des flux documentaires, PORTNET traite les formalités entre
les différentes parties prenantes au commerce extérieur. Il a principalement pour objectif: ●
D’Améliorer l’efficacité de la chaîne logistique ainsi que la visibilité; ● Accélérer le passage
de la marchandise grâce à l’automatisation des procédures ; ● Diminuer les risques et
raccourcir les différents délais (de traitement, des opérations commerciales et logistiques) ;
tout en réduisant les coûts ● D’instaurer un environnement favorable à la compétitivité des
opérateurs économiques. Entre outre, il vise à intégrer: - Les systèmes d’information des
partenaires - A optimiser le partage des données de la communauté du commerce extérieur et
- A mettre en place un Guichet Unique, rassemblant plusieurs administrations, afin de faciliter
et accélérer le maximum de procédures.
• Cadre général :
• Annexe IV: Prévention de la pollution par les eaux usées des navires.
• C- La convention SOLAS
• Plusieurs versions depuis 1914 dont les plus importantes sont celles de
1974 et 1978 ( principe d’accord tacite )
• Cette partie concerne l'étude des différents navires et la liste des différents
documents prouvant que le navire est aux normes8 février 2001 et il a été publié
en novembre 2001.
• MARSA MAROC, créée en 2006 par la loi 15-02, qui sépare l'ODEP, Office
d'Exploitation des Ports, en deux :
• Dans le cadre de ses enjeux RSE et afin de mieux maitriser ses impacts
environnementaux, Marsa Maroc s’engage dans l’ensemble de ses sites
opérationnels à :
b) Le cas TMSA
• Objectif de l’étude:
• Pour les corps de navires , il s’agit de Imprimé du 1er décembre 1941 des polices
d’assurances du corps de tous navires à l’exception des navires de pêches et de
plaisance .
• Pour les corps de peche ,l’imprimé est celui du 1er janvier 1956, modifié le 1er
janvier 1963.
• Pour les facultés , la police fait référence aux conditions générales de l’imprimé
du 18aout 1944 dit « police française d’assurance maritime sur facultés » modifié
le modifié le 1er janvier 1947.
• Assurance " tous risques" sont au risque des assureurs les pertes et dommages
matériels, ainsi que les pertes de poids ou de quantité causés aux objets assurés
tant par un des événements assuré dans le codes de la garantie "F.A.P.sauf..." et
que généralement par fortunes de mer ou d'événements de force majeure.
• non exhaustive):
• • Accident mécaniques,
• • Explosions,
• • Intoxications, noyades,
• Pollutions
•
En ce qui concerne L’agence nationale des ports ; De l'annonce de l'escale du
navire à la livraison de la marchandise, l’ANP met à la disposition de ses clients
un panel de services alliant diversité et qualité, notamment :