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Cot Fiscal
Cot Fiscal
OBLIGATOIRES
production de biens tels les travaux publics dont les coûts sont si élevées qu’ils
trouveront pas d’acquéreurs aux prix requis étant donné que les individus ne
situations il est tenu en échec et dans ce cas, l’Etat doit intervenir pour corriger
possibilités de production.
réglementation…
Selon eux, l’intervention de l’Etat engendre des maux publics symétriques aux
privatisation.
formation des employés de l’entreprise, il est donc tout à fait légitime qu’une
l’Etat sur les sociétés est reconnue, le problème de la neutralité de l’impôt reste
posé.
(impôt forfaitaire), c’est à dire, qu’elle que soit la formule choisie, l’impôt dû
sera identique.
L’augmentation de l’impôt (TxTy) diminue le revenu du particulier, en faisant
Donc, l’impôt neutre serait celui qui permet de lever des recettes fiscales sans
(TIME)
Le taux d’imposition peut être calculé soit pour le revenu moyen, soit
pour le revenu d’un investissement marginal. Il peut donc revêtir, soit l’aspect
d’un taux moyen ou celui d’un taux marginal. Ces formulations différentes ont
l’investissement.
Le taux effectif moyen ne doit pas être confondu avec le ratio de pression
Produit Intérieur Brut (PIB). Cet indicateur bien que très contesté a été utilisé
pour mesurer la charge fiscale qui pèse sur l’économie d’un pays. Ce ratio doit
Les limites du taux effectif moyen sont nombreuses lorsqu’il s’agit de mesurer
l’impact des impôts sur l’investissement et le recours à un taux marginal est plus
pertinent.
Le taux d’imposition effectif moyen (TIEM)
c’est qu’il est égal au rapport des impôts relatifs au revenu du capital, sur le
des impôts (impôts sur les bénéfices des firmes, taxe foncière et les impôts
Le taux effectif moyen est utilisé dans une équation d’investissement dans le but
laisse dire que la suppression de l’impôt sur les sociétés est souhaitable.
En ce qui concerne le revenu du capital, celui-ci est défini dans un sens large et
tient compte du profit de la firme avant impôt mais ajusté et des intérêts payés.
Le profit est ajusté dans la mesure où il est tenu compte de la dépréciation des
actifs et des stocks. Le numérateur du ratio tient compte de toutes les taxes qui
concernent le revenu du capital à savoir, l’impôt sur le revenu des firmes, la taxe
foncière, les taxes sur les dividendes, sur les intérêts et sur les gains en capital.
Le taux d’imposition moyen donne une indication moyenne du poids fiscal qui
pèse sur les bénéfices des firmes, mais en tant que mesure de la charge fiscale
raisons. Le taux moyen tient compte non seulement des impôts sur un
investissement marginal mais également de ceux relatifs aux investissements
antérieurs. Il prend également en considération les gains et les pertes dûes à des
d’impôts. Le calcul d’un taux d’imposition marginal effectif lui est préférable
Le « coin fiscal » est la différence entre le taux de rendement des épargnants net
celle du taux de rendement de la firme avant impôt est beaucoup plus délicate.
coût marginal. Ce dernier est défini comme étant le coût d’usage du capital de la
d’un investissement marginal (noté rg) et le rendement net des épargnants qui
ont financé cet investissement (noté rn). Le résultat obtenu permet de mesurer
argent au taux d’intérêt du marché plutôt que de l’investir dans les actions d’une
investissement marginal (rg) qui sera égal au taux d’intérêt réel sur les
obligations sans risque (r). Ce taux est le rendement offert aux épargnants. On
aura donc, rg = r= rn. Cette égalité n’est jamais vérifiée, car les systèmes fiscaux
Ct = rg – rn
Ce coin fiscal total (ct) contient deux distorsions. La première se mesure par la
différente et la charge fiscale sur les différents actifs n’est pas la même. La taille
les dividendes, c’est à dire, de tous les éléments contenus dans la politique
fiscale.
L’écart entre rg et rn peut être interprété comme étant le montant des taxes
collectées par le biais de l’impôt sur le revenu des personnes morales et des
le « coin fiscal » dû à l’impôt sur les bénéfices des sociétés est égal à rg – re et
est plus délicat. La théorie de la firme nous enseigne que cette dernière investit
jusqu’au point où son rendement marginal égalise son coût marginal. Dans notre
cas, le rendement marginal rg, est le taux qui égalise la Valeur Nette Actualisée
net des dépréciations. Le coût brut d’un projet d’investissement (ou coût du
notée :
Y = F(K)
financement.
proportion β au taux d’intérêt i, et émet des actions dont le rendement exigé est ρ
et si par ailleurs les épargnants paient une taxe sur les intérêts de m, alors leur
marginal effectif (TIME) est égal au rapport : (rg - rn)/ rg. Il exprime le coin
TIME pour différents secteurs et différents pays permet d’une part, d’évaluer la
Il convient de dire que les mesures fiscales prises par les décideurs
fiscale a atteint ses objectifs ? C’est à ces interrogations que tente de répondre le
largement adoptée, son calcul fait l’objet de divergences entre les auteurs. Deux
grandes catégories existent pour la détermination des taux effectifs : celles qui se
référent aux taux moyens et celles qui ont recours à des taux marginaux. Bien
que des taux effectifs moyens aient été calculés par plusieurs auteurs et pour
marginaux est plus pertinent lorsqu’il s’agit de mesurer l’effet de la fiscalité sur
l’investissement.
générée par la fiscalité peut être mesurée par la différence entre le rendement
global des firmes et le rendement net des épargnants. La différence (rg – rn)
Le TIME évalue le fardeau fiscal d’une firme qui investit à la marge. Il a été
des systèmes fiscaux. Les taux d’imposition effectifs ont également été utilisés
Dans les analyses micro-économiques habituelles, il est admis que le volume des
canaux, se pose la question de savoir si l’impôt sur les bénéfices génère un effet
CHAPITRE 2
charges est souvent incriminé dans ces cas là. La fiscalité intervient à différents
niveaux dans les comptes des entreprises et de ce fait, l’évaluation de son impact
tend à réduire le bénéfice imposable du fait que les intérêts déductibles sont
monétaires. Par cet effet l’inflation incite à l’endettement. Par ailleurs, le taux
d’amortissement fiscal est nominal (s’applique à des taux historiques), alors que
L’interrogation soulevée ici est de savoir si l’impôt sur les profits des
firmes conduit ces derniers à changer leur affectation des facteurs. Si l’impôt sur
les bénéfices laisse le choix de la firme inchangé, alors ce dernier est qualifié de
neutre.
Si l’impôt sur les profits touche d’une manière égale tous les facteurs, il n’y a
aucune raison pour que la firme change l’emploi des capitaux. L’impôt vient
de tout choix financier, que le rendement de tous les actifs alternatifs est affecté
de la même manière.
Les distorsions générales par les systèmes fiscaux ne viennent donc pas de la
taxation du profit mais des règles fiscales différenciés qui s’appliquent aux
les profits ne distord pas la décision d’investir. La distorsion se fait par le biais
marché financier parfait, le coût du capital est égal au coût du capital d’intérêt
Cette neutralité n’est plus valable à long terme. Dans le court terme, tous les
travail/loisir ; les impôts sont défavorables à l’emploi. Les impôts reposants sur
les profits des sociétés n’ont pas une incidence sur les entreprises plus lourde
que les autres impôts. A long terme les firmes parviennent à faire partager le
poids des impôts et de la baisse du stock de capital par les consommateurs et les
salariés.
d’usage a un effet négatif sur la compétitivité des firmes. Une étude effectuée
pour le secteur productif français a montré que la baisse de l’impôt sur les
d’usage du capital peut baisser pour deux raisons. La diminution peut être due
soit à la baisse des taux d’intérêts, soit à celle du taux de l’impôt sur les
dépend de facteurs tels que, la part du capital dans le coût total, la valeur des
la demande.
• La baisse du taux de l’impôt sur les sociétés profite aux firmes les plus
capitalistiques ;
• Elle permet d’alléger la charge financière des firmes ayant le plus recours
propres.
• Par ailleurs, une baisse du coût d’usage entraîne une baisse de l’emploi,
coût total ; l’effet de substitution sera d’autant plus marqué que cette part
est élevée ;
• La baisse du coût d’usage entraîne une baisse des coûts unitaires et donc
capital.
CHAPITRE 1
L’EVOLUTION DU SYSTEME FISCAL MAROCAIN
l’assiette….
Le système fiscal ainsi construit, dont une administration mal organisée avait la
charge, est vite arrivé à ses limites. Les recettes fiscales demeuraient
insuffisantes pour faire face aux besoins de l’Etat, les impôts indirects
fiscale.
C’est ainsi qu’avec l’aide des experts du FMI une réforme fut conçue. Les
grandes lignes en furent tracées par la loi cadre de 1984. Ses objectifs étaient de
réforme furent de remplacer les cédules par des impôts globaux, ce qui
Les impôts synthétiques mis en place sont la taxe sur la valeur ajoutée
(1986), l’impôt sur les sociétés (I.S en 1987) et l’impôt général sur le revenu
cédularité puisque la patente, la taxe urbaine n’ont pas disparues et la taxe sur
considération sont :
d’extension dans les zones III ou IV, celles qui effectuent des projets de création
ou d’extension dans la zone II, III et IV. Il y a lieu de préciser que la loi de
programmes d’investissement.
suivantes .Pour cette deuxième tranche de 5 ans les firmes peuvent opter pour la
Ce n’est qu’en 1996 que la fraude fiscale est considérée en Droit marocain
perçoit la fraude fiscale comme étant une violation directe et ouverte de la loi
fiscale. D’ailleurs au Maroc, seule cette forme de fraude est visée par les textes.
fraude. La fraude peut être également favorisée par une conjoncture économique
Ces multiples causes avancées pour expliquer la fraude ne sont que des
contribuable qui est tenu d’en faire la déclaration aux services d’assiette. Cette
soumises à l’I.S, qui est de plus de 120000, cela donne une moyenne de 300
sociétés par agent. Chaque agent ne peut traiter plus de 8 sociétés par an. Ainsi
une firme qui fraude ne sera découverte qu’une fois tous les 37 ans. A cela il
faut ajouter le fait que le délai de prescription est de 4 ans et que les documents
comptables peuvent être détruits après 10 ans. Cela signifie que si la firme n’est
pas prise entre les mailles du fisc pendant ce délai, elle ne le sera jamais. Si l’on
marocaine, nous pouvons affirmer sans nous tromper que la fraude est quasi
généralisée.
Autre cause de la fraude, inhérente au système fiscal est l’accroissement
justifications aussi bien morales que juridiques ont été apportées à la fraude
La fiscalité n'est pas ordonnée vers une fin légitime mais organisée au profit des
groupes de pressions de plus actifs... Les fonds récupérés par une répression de
la fraude vont alimenter une redistribution au profit des plus favorisés ceux qui
ont le plus de moyens de frauder... Sous cet angle, on voit bien que la
condamnation de la fraude fiscale devient un alibi. On cherche à masquer le
de leur redistribution.
importance est telle que, partout elle est préoccupante. À l'heure où les
des solutions.
développés elle est préoccupante, dans les pays en développement elle atteint
fraude fiscale a été estimée à 50 % du total des entrées fiscales de l'Etat. Selon la
importante :" les deux tiers des médecins... en arriveraient à déclarer un chiffre
chiffre d'affaires. En d'autres termes cela signifie que la fraude est plus répandue
chez les petits contribuables que chez les plus grands. Plusieurs facteurs
expliquent cette situation parmi lesquels le caractère familial des petites firmes,
opération difficile. Dans les pays développés plusieurs méthodes sont utilisées
calculables.
montant global du manque à gagner par l'Etat, mais sans évaluer la part qui
d’estimer ainsi les sommes que les contribuables auraient dues verser à l’Etat, si
recouvrement.
l'évasion fiscale prend une ampleur considérable. Certaines idées sont répandues
au sujet de la fraude à leur intention : que les grandes entreprises fraudent moins
que les petites, qu'au sein des professions libérales, la fraude est une pratique
courante.
notion de fraude fiscale. Les lois fiscales, notamment celles de l'IS, l'IGR, et de
et à éviter que l'impôt ne soit éludé. Par ailleurs, un certain nombre de sanctions
sont applicables dans des cas limitatifs. Certaines sont purement fiscales alors
service effectué par une société auprès d’un fournisseur patentable doit être
justifié par une facture régulière ou toute autre pièce probante établie au non de
Ces dispositions ont été renforcées par LF pour l’année 1996/97. Celle-ci
d’imposition à l’impôt des patentes et selon le cas, son article d’imposition à l’IS
être précisés.
son effet est limité par le fait que secteur agricole est actuellement exonéré et
3. Le droit de vérification
duquel des irrégularités peuvent être relevées. Les documents comptables sont
seulement il faut que l’inexactitude soit grave mais également répétée. Ce type
d’imprécision, fréquent dans les textes de loi, ouvre une brèche à la fraude.
6. La taxation d’office
Les sociétés sont tenues de faire une déclaration de leur résultat fiscal ou
de leur chiffre d’affaires dans les trois mois qui suivent la date de clôture de
délai, une deuxième lettre lui est envoyée où est mentionnée l’assiette sur
laquelle la société sera taxée d’office et un deuxième délai de 30 jours lui est
voie de rôle.
Seules seront passées sous revue celles qui sont relatives à l’IS et à l’IGR.
1. Sanctions fiscales
Une amende de 1000 dh est prévue pour les firmes qui ne déposent pas la
déclaration d’existence dans les délais prescrits. Ces délais sont de trois mois à
compter de la date de constitution pour les sociétés marocaines. Pour les sociétés
étrangères ce délai court à partir de la date de leur installation. Les sociétés qui
500 dh. Ces amendes émises par voie de rôle, paraissent bien insignifiantes.
b) Sanctions pour défaut ou retard dans le dépôt des déclarations du résultat
chiffre d’affaire de l’exercice est exigée au même titre que l’impôt, lorsque les
délais prescrits, elle est passible d’une amende de 10% et d’une majoration de
impôt n’est payé avant qu’il y ait eu émission d’un rôle, l’amende de 10% ainsi
que les intérêts de retard sont toujours exigibles mais ces deniers sont calculés
10000 DH et que le paiement n’a pas été effectué par les documents prévus, la
firme ne peut en déduire que 50%, le reste devant être réintégré. Le vendeur ou
cadre de l’IGR. Il s’agit d’un exemple d’évasion fiscale légalisée. Par ailleurs, le
règlement d’une dette par compensation est autorisé du point de vue fiscal alors
Si la société répond dans le délai prescrit en rejetant tout ou partie des éléments
Dans ce cas, c’est la commission nationale du recours fiscal (C.N.R.F) qui est
délai la dite commission n’a pas pris sa décision, aucune rectification ne peut
être apportée aux résultats déclarés par le redevable. Ces multiples protections
prévues par les textes français. Ces sanctions comprennent d’abord un intérêt de
retard 0,75% par mois de retard. Ce taux sanctionne les retards de paiement et
les retards d’assiette. Par ailleurs s’y ajoutent des majorations dont le taux varie
Ces mesures qui ont soulevé un tollé dans le milieu professionnel ont un
manque de moyens dont souffre l’administration des impôts ne lui permet guère
n’est établie entre les cadences de vérification, les montants des redressements
Les remèdes à la fraude fiscale résident également dans une bonne gestion
des deniers publics : comment peut- on condamner la fraude alors que les
nécessité (dans les administrations certains bureaux sont de vrais musées, sans
corruption.
Chapitre 2
dans un pays donné. Cette charge est mesurée par le taux marginal effectif
d’imposition.
Paramètres d’investissement
Le taux effectif est calculé à partir d’un projet fictif composé de quatre
Paramètres d’exploitation
rendement réel avant impôt, des charges salariales, des autres charges
durée de vie du projet. Par ailleurs, les ratios de rétention des bénéfices et de
Paramètres financiers
Le projet peut être financé soit entièrement par fonds propres soit par
Paramètres fiscaux
système fiscal d’un pays. Les paramètres saisis permettent de calculer les cash
retenus sont l’impôt sur les bénéfices, l’imposition des plus values sur cession,
le traitement fiscal des dividendes et des pertes. D’autres taxes ont été prises en
compte, telles que les taxes à l’importation, les taxes foncières, etc. S’agissant
de l’impôt sur les bénéfices des sociétés, METR prévoit trois catégories, l’impôt
sur les bénéfices proprement dit, une surtaxe, et une taxe minimale. Pour tenir
compte de la spécificité du calcul de ces taxes au Maroc, nous avons modifié les
revenus avant impôt pour calculer la base imposable. Les charges dont le
modèle tient compte, sont les charges de personnel, les autres charges
puis on retranche les charges déductibles. Seuls les produits qui subissent un
traitement fiscal particulier ont été pris en compte. Il s’agit en l’occurrence des
sont calculées non plus sur une base constante (coût d’acquisition du bien), mais
sur la valeur nette comptable. La méthode dégressive utilisée dans le modèle est
particulière en ce sens que la durée de vie du bien amorti n’est pas limitée dans
le temps. L’immobilisation est amortie tant qu’elle est en service. Toutefois, le
modèle METR permet aussi d’utiliser la méthode dégressive avec une durée
limitée. Cette méthode est appliquée aux Etats unies et aux Philippines de la
façon suivante. Les firmes de ces pays peuvent au départ amortir les biens d’une
manière dégressive à un taux égal au double du taux linéaire ; dès que l’annuité
constante devient plus avantageuse que l’annuité dégressive, la firme opte pour
différence existe au niveau des taux appliqués ; ces derniers sont calculés en
multipliant les taux constants usuellement utilisés par les firmes marocaines, par
Maroc.
Les pertes et les crédits d’impôt différés peuvent subir deux types de
traitements fiscaux qui sont tous deux simulables par le modèle METR. Dans la
première méthode (« full loss offset »), on suppose que le projet est une partie
intégrant d’une firme et que celle-ci peut utiliser les pertes éventuelles et les
cours seront déduits du bénéfice de l’exercice suivant. Ces reports peuvent être
effectués d’une année à l’autre pendant 5ans. Quant aux crédits d’impôt ; ils
reportées sur une période de quatre ans, quant aux crédits d’impôts, ils reçoivent
dans les charges déductibles de l’exercice est reporté sur les bénéfices des
exercices ultérieurs sans limitation de délai. Le résultat fiscal doit être déterminé
sous déduction prioritaire de la part des déficits fiscaux (délai de report égal à 4
pertes. Tel est le cas de la Jordanie ou seul 50% des pertes sont reportables. Par
Le traitement fiscal des gains en capital est très variable selon les pays.
Ils peuvent soit être taxés au même taux que les bénéfices de la société ou subir
une fiscalité différente. Le modèle prévoit le cas où les plus values sont taxées à
un taux inférieur à celui appliqué aux bénéfices. Au Maroc, les plus values et
profits sur cession de certains éléments de l’actif, peuvent être exonérés soit
totalement soit partiellement sous certaines conditions. Pour stimuler ces cas,
nous avons modifié les équations initiales pour obtenir les taux adéquats
applicables au Maroc.
Les dividendes sont souvent soumis à une double taxation; d’une part au
pays, pour encourager l’épargne, ont supprimé cette double taxation. Les
A Hong Kong non seulement les sociétés sont imposées au taux modeste,
Maroc, les dividendes distribués font l’objet d’une double taxation. D’une part
ils ne sont pas déductibles et sont donc passibles de l’IS, et d’autre part, ils sont
assujettis à la taxe sur les produits des actions parts sociales et- produits
assimilés. Si les dividendes sont perçus par des personnes morales ayant leur
taxe n’est pas prélevée lorsque ces derniers fournissent au payeur une attestation
de propriété des titres, comportant le numéro d’article de leur imposition à
l’impôt sur les sociétés. Il est à signaler à ce sujet que les firmes soumises à
l’impôt sur les sociétés optent dans leur grande majorité pour ce cas, aussi nous
considérerons pour le calcul du taux d’imposition effectif que cette taxe n’est
pas retenue lorsque les dividendes sont perçus par une firme relevant de l’IS.
peuvent inciter une firme à mettre tout ou partie de ces bénéfices en réserve.
bénéfices non distribués. En revanche d’autres pays comme le Brésil, taxent les
ces différents cas. Au Maroc, les bénéfices non distribués par l’entreprise
modifications adéquates.
Le modèle METR permet d’introduire d’autres taxes qui ont un impact sur
le revenu des firmes. Dans le cas du Maroc, nous avons pris en considération les
particuliers. Il s’agit de la taxe sur les dividendes et de la taxe sur les plus
à la taxe sur les produits des actions qui est retenue à la source au taux de 10% et
libératoire de l’IGR. De plus, elles sont assujetties à la taxe sur les profits
sur les profits immobiliers était fixé à 15% du profit réalisé. Le montant de la
taxe ne peut être inférieur à 2% du prix de cession. La PSN qui était rattachée à
cette taxe devait être versée en même temps que cette dernière (10% de la TPI si
réalisées sur la cession des actions dont les personnes physiques sont
l’investisseur individuel aussi bien au niveau des dividendes reçus qu’à celui de
réduisent à des degrés différents les taux d’imposition effectifs. Toutefois, dans
le cas ou l’exonération totale est accordée sur une période inférieure à la durée
produit pas l’effet attendu .Le premier cas peut s’expliquer par le fait que la
firme peut avoir des impôts à payer même si elle est exonérée de l’impôt sur les
dotations deviennent de plus en plus faibles et peuvent même être nulles, alors
que l’actif continue à générer des recettes sur lesquelles la firme est totalement
imposée .lorsqu’une firme est exonérée de l’impôt sur les bénéfices, l’avantage
fiscal procuré par la déductibilité des intérêts est nul. Après la période
d’exonération, l’avantage fiscal est faible puisque la part des intérêts à déduire
majorité des systèmes fiscaux n’opte pas pour la technique d’indexation, ce qui
fait dévier le taux effectif du taux statutaire. L’ampleur de cette déviation varie
rapport aux dépréciations économiques, les dotations étant calculées sur la base
du coût historique des actifs .Cette sous évaluation est plus importante sous la
méthode de l’amortissement linéaire que sous les autres méthodes
bénéfice impose est plus comptable que réel ce qui fait augmenter le taux
effectif d’imposition.
Out (FIFO) entraîne l’augmentation nominale de la valeur des stocks finaux par
des facteurs cités précédemment. Il apparaît ainsi qu’un système fiscal non
tient pas compte de l’inflation, aussi les paramètres qui y sont relatifs ne seront
pas activés dans le modèle et on devrait s’attendre à voir des taux effectifs
bénéficier d’un gain de trésorerie. Mais également, l’entreprise est tentée parfois
récession cherchera plutôt à améliorer son image vis-à-vis des tiers en pratiquant
-en retenant les options fiscales, parmi celles offertes par les différentes lois
-en exploitant tous les avantages fiscaux offerts par les lois fiscales.
prise de décision.
Chapitre 1
forfaitaire
• ...
En matière d’IS
• …
En matière de TVA
des encaissements) ;
régime trimestriel) ;
• ….
• …
Cas possibles d’optimisation fiscale
suivantes :
Elle peut être due soit à une exonération expresse, soit au fait que l’optimisation
d’exemple, en matière d’IGR, si on exclut les revenus agricoles, les gains hors
• l’exonération de l’IGR :
publics ;
jour de ladite cession par son propriétaire, ou par les membres des
o du profit réalisé par toute personne qui effectue dans l’année civile
dirhams ;
o des cessions à titre gratuit portant sur les biens précités effectués
• L’exonération de l’IS
préfectures,
professionnelle ;
peut tirer d’ores et déjà parti ou d’une opération qui existe pourtant
aux mêmes obligations et aux mêmes règles d’imposition à l’IS que les sociétés
de droit marocain. Toutefois, ces sociétés ont la possibilité d’opter, quand elles
offerte par les lois fiscales d’opter pour l’exonération à 100% de l’impôt pour
du produit de cession.
Un troisième procédé est d’utiliser l’abattement édicté par la loi comme par
étrangère.
• L’abattement de 40% sur le montant du revenu foncier.
fiscal constaté par le contribuable au titre d’un exercice déterminé des résultats
distingués :
marginal est de 44%. Toutefois, il est vrai que cette solution ne peut
• bénéficier d’une réduction prévue par les textes des lois fiscaux. Ces
réduction de l’impôt.
Les plus-values sont essentiellement réalisées sur la vente d’actifs tels que les
actions ou l’immobilier. Les salaires, les intérêts obligataires et les royalties sont
ordinaires.
Dans la plupart des pays, les plus-values font l’objet d’une imposition plus
imposable
Toutes choses étant égales par ailleurs, les personnes fortement imposées
préfèrent tirer leurs revenus d’activités exonérées d’impôts, plutôt que des
règlement de l’impôt tant que le fisc n’exige aucun intérêt sur la somme qui lui
est due. Or, dans les faits, le retard dans le paiement des impôts et taxes donne
paiement tardif
Cas de titre de
Impôts
Cas de régularisation
Majoration Paiement Cas de titre Paiement Assiette Recouvrement
infractions on
d’assiette
IS :
-complément date
source n
IGR
primitifs
minimale
source
ment
timbre
assurances
t à payer
notariale
judiciaire
patentes
Taxe de
d’édilité
Par ailleurs le système fiscal marocain, comme la plupart des autres systèmes
Par exemple, les plus-values sur la plupart des actifs ne sont pas imposables tant
qu’ils ne sont pas vendus. Cet aménagement de la loi fiscale est motivé par le
désir d’éviter que les contribuables ne soient obligés de vendre des actifs ou
principalement :
d’entreprise.
Chapitre 1
trouve amené à :
l’entreprise ;
Gestion de la TVA
Dans cette partie nous aborderons le régime d’imposition à la TVA sur option et
l’intérêt de ce régime.
Le régime d’imposition à la TVA sur option
La portée de l’option
L’option est en principe globale. Toutefois, elle peut porter uniquement sur une
partie des ventes de produits ou des prestations dans la mesure où une entreprise
de l’entreprise concernée.
Il y a lieu de distinguer deux cas : cas des exportateurs et celui de certains petits
fabricants et prestataires.
l’export.
fournisseurs assujettis.
La déduction de la TVA concerne aussi bien l’achat des biens que des services.
Pour cela, la TVA n’est plus à considérer comme un élément de charge mais
périodicité de paiement
des débits
Ce régime est connu aussi sous le nom du régime de droit commun. C'est-à-dire,
est retenu d’office par l’administration fiscale comme régime adopté par le
contribuable.
Principe général
L’encaissement est constitué par toutes les sommes perçues à quelque titre que
l’exigibilité de la taxe. Il en est de même des arrhes sauf dans le cas de leur
Les entreprises qui effectuent des opérations dont l’exigibilité est constituée par
Principe général
Les entreprises désirant opter pour le régime des débits doivent présenter une
déclaration au service des impôts dont elles relèvent avant le 1er janvier, ou pour
les nouvelles entreprises dans les trente jours qui suivent la date de leur début
d’activité. Une liste des clients débiteurs doit être jointe à ladite déclaration.
TVA, ce qui peut paraître défavorable pour l’entreprise. Mais à côté de cet
- le coût moins élevé de gestion par rapport à celui engendré par l’adoption du
- la déduction de la TVA, en cas de règlement des clients par effets, est faite à
encaissements).
Le changement de régime
Les redevables placés sous le régime des encaissements peuvent opter, avant le
1er janvier de chaque année, pour le régime des débits, et doivent remplir à cette
acquitter la taxe y afférente dans les 30 jours qui suivent la date de l’envoi
de ladite déclaration.
clients débiteurs à la date du passage, afin d’éviter qu’il y ait exigibilité de TVA
Néanmoins la loi ne demande pas que le contribuable établisse une liste des
fournisseurs payés par des effets de commerce acceptés non encore échus, et qui
ont déjà donné lieu à déduction à partir de la date d’acception afin d’éviter une
dirhams ;et
avec les cash-flows (les encaissements moins la TVA) générés par les ventes.
Cependant, la notion du « chiffre d’affaires » pour les assujettis au régime des
débits est similaire à celle retenue au niveau des impôts directs et la loi
Enfin, la vraie différence réside dans le fait que le chiffre d’affaires à comparer
au seuil est celui résultant des opérations taxables et ne comprend pas les
occasionnelles ;
trimestre suivant.
Cette option est ouverte à toutes les entreprises soumises à la TVA avec droit à
TVA, et l’option pour la séparation des activités taxables et celles non taxables
TVA)
L’optimisation de la base imposable à la TVA
facturation de la TVA
implique :
bien et de service ; et
Lorsqu’une société met à la disposition de tiers son personnel pour effectuer des
Par contre, lorsque ledit personnel est directement rémunéré par le tiers et que
les sommes encaissées à ce titre ne doivent pas être incluses dans la base
Les débours qui peuvent être soustraits de la base imposable chez les assujettis
client et qui sont engagées par l’assujetti pour le compte de son commettant et
Il s’agira à titre d’exemple des dépenses afférentes aux frais d’expertise, aux
timbres fiscaux, aux droits d’enregistrement payés par un avocat pour le compte
de son client.
En principe, les biens d’occasion sont soumis à la TVA. Il s’agit, par exemple,
l’entreprise, n’est pas soumise à la TVA sauf si elle concerne des biens cédés
à facturer est égal à celui déduit initialement au titre dudit bien, diminué d’un
ce même bien.
Gestion des impôts et taxes retenus à la source par l’entreprise
- des salariés ;
rémunérations du personnel
La base imposable est déterminée d’après les règles prévues par les articles 66 à
complémentaire) ;
complémentaire).
La déclaration annuelle des salaires (l’état 9421) produite en fin d’année doit
payés par l’entreprise. De même toutes les composantes du salaire y compris les
éléments exonérés.
l’impôt, dont notamment : les indemnités destinées à couvrir les frais engagés
retenu à la source
opérations faisant intervenir des personnes étrangères, qui dans certains cas
agir, soit individuellement, soit dans le cadre d’un groupement avec des
personnes marocaines.
Les conventions fiscales de non imposition sont énumèrent les situations dans
chantier de construction, les chantiers de montage dont la durée excède six mois
et autres.
En réglementation des changes, il est prévu que les sociétés étrangères réalisant
source
des Finances ;
l’entreprise
placement financier.
dont le coût fiscal varie selon que l’on fait appel à un financement propre ou
externe.
Ensuite, l’acquisition d’un bien rend le droit de mutation, notamment dans le cas
déductibles.
Par ailleurs, il existe une autre solution qui consiste à acquérir ledit bien par
pendant une certaine durée, puis a la possibilité de les acquérir en fin de contrat
Au plan de l’impôt des patentes, le choix est neutre puisque cet impôt taxe les
biens utilisés par l’entreprise pour son exploitation, qu’elle soit propriétaire ou
locataire.
d’une économie d’impôt en raison du fait que la redevance annuelle est dans la
droit d’enregistrement fixe de 300 DHS. Ceci donne lieu à une économie
- pour les entreprises dont l’activité est située hors champ d’application de la
personnel
- investir en matériel ; ou
- embaucher du personnel.
Dans la majorité des cas, la solution adoptée sera mixte, souvent pour réaliser
existantes).
La première solution implique le choix du mode de financement. Celle-ci induit
sur le montant de l’impôt des patentes. Or, la base de cet impôt comprend la
Un autre avantage en matière d’investissement n’est pas toujours utilisé par les
exonération de la TVA.
Il est à noter par ailleurs, que dans l’obligation d’une minimisation de l’impact
Dans ce cas, l’entreprise aura l’avantage dans un premier temps, de ne pas avoir
clientèles, etc.) qui rendent exigibles les droits d’enregistrement. Mais cela
suppose que, préalablement, al société mère ait acquitté les droits
activité, celui-ci est confondu avec le résultat du siège qui règle l’impôt à son
non prise en compte de la TVA dans le cadre de ces opérations entre les deux
entités. Seul le siège existe juridiquement vis-à-vis des tiers et acquitte la TVA.
La filiale a une personnalité fiscale et se trouve imposée à l’IS sur son résultat et
à la TVA sur ses ventes, ce qui implique des charges administratives plus
importantes.
choix entre succursale et filiale est totalement neutre puisque cet impôt taxe une
d’exonération.
Optimisation fiscale des moyens de financement
pouvoirs publics ont mis en place des incitations fiscales au renforcement des
de quatre natures : les apports en capital, l’emprunt sous toutes ses formes, les
différent :
réinvestis dans l’entreprise. Il est composé des résultats taxés au taux normal de
l’IS.
Par ailleurs, il existe deux postes qui entrent dans les comptes de charges, mais
avantages fiscaux ayant pour but de réduire l’IS à payer et de dégager, par
du résultat final.
d’amortissement (fixées par les usages) qui sont plus courtes que les durées
aux amortissements) ; et
société, est taxé de la même façon que les apports initiaux. Cependant, pour que
Capitalisation de réserves
moyen de financement nouveau à la société, mais elle stabilise les fonds mis en
nouveau capital.
dettes à court terme vis-à-vis des associés, inscrits dans les comptes de tiers au
l’augmentation de capital :
Le coût associé à l’emprunt est généralement plus faible (en taux et en frais
d’émission), puisqu’il s’agit en général de titres sans risque ; il lui est associé un
avantage fiscal, puisque les intérêts sur emprunts sont déductibles du bénéfice
imposable, etc.
l’achat de crédit.
Son avantage est que la déduction parfois plus importante des loyers comparés
aux intérêts augmentés des amortissements qui pourraient être déduits dans le
cadre d’un achat à crédit. Toutefois, ce mode de financement coûte plus cher et
L’entreprise utilisatrice peut inclure dans ses charges déductibles, les redevances
Celle-ci est récupérable sauf si le bien loué fait partie des biens « exclus » du
droit de déduction.
elle titulaire, le prix obtenu est considéré comme une plus-value imposable à
crédit-bail.
La TVA, est en principe, neutre. Toutefois, ceci n’est pas toujours vrai. Il existe
situation est aggravée avec la règle dite du «décalage d’un mois » entre les
taxation des ventes ou prestations de services à un taux réduit et celle des achats
De même, la TVA sur les exportations, qui n’est pas perçue, entraîne une
achats.
L’entreprise paie la TVA du mois (m) au plus tard à la fin du mois (m+1) en
De plus, et dans le cas d’adoption du régime des débits, une bonne gestion
Trésor public et la réception de la créance sur le client, ce qui n’est pas toujours
amenée, dans le cas d’adoption du régime des débits, à verser à l’Etat une taxe
C’est pourquoi la situation optimale se trouve être celle d’un délai client court.
La cible
Les entreprises : cette cible comprend toutes les entreprises opérant dans
Berchid, et Fès..
une épargne.
Elaboration du questionnaire
revenu du ménage.
la représentativité de l’échantillon.
Plan d’échantillonnage
savoir :
notre échantillon :
Méthodes d’échantillonnage
sur des résultats saillants qui ont fait l’objet de tri à plat. Ceux-ci ont permis
Très fiscalisée
61,5%
7,7%
La majorité des firmes marocaines, de l’ordre de 61,5% a affirmé subir une sur-
fiscalisation, 30% pensent que le poids fiscal au Maroc est comparable à celui
des autres pays. Alors que 7,7% seulement de ces firmes trouvent le poids fiscal
modéré.
Les causes principales de l’évasion et la fraude fiscale
principalesévasion
5,3%
Taux élevé
Les exonérations
La multiplicité des impôts
Autres.
36,8%
52,6%
5,3%
la multiplicité des impôts avec 36,8% des entreprises. Les autres ont cité
Autres
42,9%
47,6%
fardeau fiscal de la firme marocaine, plus que 90% des firmes ont proposé la
7,7%
Plus que 92% de notre échantillon, trouvent que l’impôt donne des possibilités
neutralité de l’impôt. Tandis que 7,7% seulement de cet échantillon optent pour
la neutralité de l’impôt.
L’impact des changements tenus par la dernière loi de finance sur l’investissement
69,2%
69,2%
23,1%
7,7% 7,7%
Presque 70% des entreprises interrogées affirment que les changements tenus
par les dernières lois de finances n’ont pas eu d’impact sur l’investissement,
tandis que 23% témoignent avoir senti un impact favorable de ces changements
38,5%
53,8%
7,7%
que proportionnelle.
L’existence d’un indicateur unique pour évaluer l’im pact des charges
fiscales
76,9%
23,1%
O ui Non
Concernant l’existence d’un indicateur unique et pertinent qui puisse évaluer
l’impact des charges fiscales, 76,9% des firmes ont donné une réponse
A vos 23,1%
actionnaires
Emprun 61,5%
tAutre 15,4%
Pour financer leurs projets, 61,5% des entreprises recourent à l’emprunt, 23,1%
le crédit-bail, la titrisation..
distorsion est grande à des taux d’inflation réduits. Par ailleurs, la diminution du
taux effectif est plus importante avec des taux d’intérêts élevés qu’avec des taux
tenir compte de cette donnée. Ceci est particulièrement valable pour le Maroc où
le niveau d’endettement des entreprises est très élevé. Cela nous conduit
objectifs visés par les différentes réformes. Avant, sous l’effet de la cédularité,
les taux d’imposition nominaux des revenus des personnes physiques pouvaient
atteindre 76% et ceux des sociétés 53%. Le système fiscal dans sa globalité
reposait sur des assiettes fiscales étroites et des taux nominaux exagérément
déficit budgétaire à la fin des années 70 et au début des années 80. Les TIME
avant la réforme pour les grandes firmes dépassaient 60% et jusqu’en 1994, ils
Des taux d’imposition aussi importants ont des effets pervers qui se manifestent
par le fait que les taux d’impôt en élevant le coût d’usage du capital réduisent
décision d’investir.
laxiste face aux fraudeurs conduira à plus d’efficacité. Un autre corollaire des
même, les recettes de l’Etat diminuent lorsque les impôts qui devraient être
génère une économie d’impôt. Lorsque les intérêts ne sont pas indexés comme
période d’inflation.
De même, la déductibilité de l’amortissement fiscal procure un gain d’impôt qui
actualisée, le gain d’impôt conséquent au mode dégressif est plus grand que
mitigée par l’inflation puisque les dotations aux amortissements sont calculées
plus importantes pendant les premières années de la vie de l’actif, ce qui réduit
cas, ce qui explique pour l’amortissement dégressif les TIME plus faibles
ressortis dans l’étude. Pour un niveau de 50% l’endettement net est d’autant plus
favorable que le taux d’intérêt est élevé. Ceci est vrai dans un système non
gérer et qui rapportaient peu. Les taux étant très élevés et handicapant la
compétitivité des firmes, l’Etat accordait à ces derniers tant de dérogations qu’en
définitive seul un petit nombre d’elles payait l’impôt. Le système fiscal ainsi
Pouvons-nous affirmer que les objectifs visés ont été atteints ? Certes des
charge fiscale effective des firmes a-t-elle été réduite ? Et quel est le niveau
d’affirmation atteint ?
Cette évaluation pourra être effectuée par le taux d’imposition marginal effectif
(TIME)
supportée par l’entreprise a connu une importante réduction. Mais, les questions
qui se posent, est ce que vraiment, cette diminution est largement suffisante pour
En attendant, l’entreprise devra faire tout pour optimiser sa charge fiscale, ainsi
elle évitera toute incidence de prélèvements fiscaux sur les coûts de ses produits,
Il découle de cela qu’il est important d’intégrer la fiscalité dans l’analyse des
d’investissement.
QUESTIONNAIRE
Nous sommes des étudiants, 3ème année Gestion, de l’Ecole Nationale de Commerce et de
Gestion de Settat, nous effectuons une enquête sur l’optimisation du coût fiscal au Maroc.
Nous comptons sur votre entière collaboration et vous en remercions d’avance.
modéré ?
1. Très fiscalisée
2. Pas trop
3. à la moyenne
2. Pensez-vous que les distorsions générées par les impôts pèsent sur les profits
1. Oui
2. Non
3. Quel est la cause principale de l’évasion et de la fraude ?
1. Taux élevé ;
4. Autres.
1. En faveur ;
2. Sans impact ;
3. Effet négatif.
firme marocaine ?
3. Autres.
6. L’IS est-il justifié compte tenu de ces trois facteurs :
institutionnel
2. L’infrastructure
3. La formation
des employés
1. Totalement neutre ;
2. Presque;
3. Ne l’est pas.
1. Niveau d’endettement
2. Méthode d’amortissement
3. Autres
1. Oui ;
2. Pas de choix ;
3. Pense revenir ;
11. De la même occasion, quelle serait votre décision à long terme concernant
l’emploi :
1. Réduction proportionnelle ;
4. Indifférente ;
1 A vos actionnaires ;
2 Endettement ou autre mode de financement.
1. Oui
2. Non
L’Optimisation Fiscale
Paramètres d’investissement, d’exploitation et de financement
nouveau projet :
1. Terrains ………. %
2. Constructions………%
3. Matériel d’équipement……. %
4. Matériel de transport……..%
1. Oui
2. Non
1. [0 – 5%]
2. [6-10%]
3. Plus de 10 %.
2. [50-75%]
3. Plus de 75%
Paramètres fiscaux
1. Amortissement linéaire ;
2. Amortissement dégressif.
i
Plus-Values sur
cession
Dividendes
Réserves (bénéfices)
Autres taxes
1. Bâtiments : ………. %
2. Matériel d’équipement : ………… %
27. La dépréciation économique réelle est elle égale à celle retenue fiscalement ?
Largement supérieure ;
Supérieure ;
Comparable ;
Inférieure.
FIFO
LIFO
Autre
Industrie
Services ;
Tourisme ;
Autres ;
1. Oui
2. Non
35. Qualité :
Directeur financier ;
Service comptabilité ;
Dirigeant ;
Autre.