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pression fiscale
Introduction:
Les débats sur la fiscalité occupent une place importante tant qu'au niveau
politique, économique et social.
D'une part, l'impôt occupe la principale ressource publique qui assure le
financment des dépenses publiques, d'autre part l'impôt matérialise le lien entre les
citoyens et les institutions fiscales.
Il s'en suit que l'impot revêt d'une grande importance et apparait comme
l'un des principaux moyens de l'intervention de l'Etat dans les secteurs
économiques, et c'est le moyen privilège de liaison entre l'administration fiscale
et les contribuables.
Le poids de cette intervention étatique à l'économie s'appelle la pression
fiscale.
La pression fiscale est un thème très ambigué, puisqu'elle relève certains
aspects politiques ainsi qu'économiques; ce qui a fait remonter plusieurs débats
dans cette direction, toute en essayant de bien cerner cette notion.
Ainsi, cet exposé va être cindé sur trois chapitres; le premier s'articule sur
la présentation et la mesure de la pression fiscale d’une manière théorique en
passant en revue sur la courbe de Laffer ;
Quant au deuxième chapitre, en se basant sur les statistiques on fera un
survol sur la pression fiscale au Maroc ainsi ses manifestations et par la suite une
comparaison avec les autres pays.
Pour la simple raison, que ce concept a été abordé dans plusieurs débats vue son
importance dans la vie économique d’une société.
En plus, plusieurs termes sont utilisés dans la théorie pour désigner le rapport du revenu
fiscal au produit national brut2. Pression fiscale pour les uns, ce rapport constitue le rendement
ou le coefficient fiscal pour les autres. Pour l’Union Européenne et le conseil économique et
social en France, ce rapport est appelé respectivement, « niveau de la fiscalité » et « taux de
prélèvement obligatoire » et exprime le degré de collectivation de la société concernée. Pour L.
Trotabas et J.M. Cotteret, ce rapport constitue le « poids de l’impôt sur l’économie »3.
1
Définition préconisée par l’OCDE.
2
A. BENSALAH ZEMRANI, « Fiscalité face eu développement économique et sociale », p. 207.
3
L.Trotabas et J.M. Cotteret, « Droit fiscal », Dalloz, 1973, p. 62.
On peut, encore annoncer que la pression fiscale mesure la part du revenu national
affecté à l’Etat pour couvrir les charges publiques.
De cela, il faut faire une petite distinction entre pression fiscale et charge fiscale
puisque cette dernière mesure le poids d’impôt supporté par un contribuable, donc, elle se résoud
au niveau micro-économique.
4
Mohammed KASRAOUI : " gestion fiscale de l'entreprise marocaine' édition cabinet KASRAOUI 2003; p:32.
5
Définition de l’OCDE.
6
Annie Vallée, « Les systèmes fiscaux », Seuil, 2000, p. 16
a) Impôts directs :
Se sont des impôts qui frappent le patrimoine d’un contribuable directement soit le
capital, ou leur revenu. C’est ce type d’impôt que le contribuable sent l’imposition sur son
revenu, en plus ces impôts directs contribuent un peu prés de 28% dans les recettes fiscales. Et là
deux types d’impôts qui entrent dans la composition de la pression fiscale :
b) Impôts indirects
Se sont des impôts qui frappent le revenu et plutôt même le pouvoir d’achat d’un agent
économiques, c'est-à-dire que le prix d’un bien ou services est taxé par un impôt que pour les
simples contribuables n’arrive pas à percevoir la différence. Ce type d’impôt est le plus utilisé
puisqu’il permet à l’Etat d’avoir des ressources pour leur financement, en contribuant à peu prés
de 70% dans les recettes fiscales. On distingue 3 types d’impôts :
Taxe sur Valeur Ajoutée (T.V.A) :
La T.V.A. a été introduite au Maroc en 1986 en remplaçant la taxe sur les produits et
services. Elle comprend actuellement quatre taux : (7%, 10%, 14%,20%), le taux normal c’est de
20%, le taux de 7% concerne essentiellement l’eau, et certains produit alimentaires, celui de 10%
concerne les honoraires des avocats… ainsi que pour le taux de 14% qui concerne les activités
relatives au tourisme, les courtiers d’assurance etc.
la T.V.A est une taxe qui frappe la consommation généralement.
Droit d’enregistrement (D.E) :
Le droit d’enregistrement touche les mutations de la fortune des particuliers, il est à la
fois une formalité et un impôt. La formalité est obligatoire pour certains actes tels que
l’enregistrement d’une société lors de la déclaration de personne morale. De même, les actes de
PIB au prix du marché =∑ valeurs ajoutées + impôt sur les produits – subventions
sur le produit.
2ème optique : par la demande adressée aux unités de production résidentes :
3ème optique : par les revenus distribués par les unités de production résidentes :
7
http://www.netpme.fr/fiscalite-entreprise/92-droit-enregistrement.html
8
http://fr.wikipedia.org/wiki/PIB
On a vu que le taux de prélèvement obligatoire englobe plus que les recettes fiscales,
les charges sociales qui ont un caractère aussi obligatoire, donc une vue sur les cotisations
sociale dans le Maroc reste nécessaire.
Les cotisations sociales, on peut les définir par des prélèvements sociaux ou charges
sociales, car elles sont assises sur les salaires. Ces charges ou ces prélèvements sont captées par
des organismes sociaux appelés caisses : par exemple la caisse nationale de sécurité sociale :
CNSS, afin d’être redistribuées au profit des cotisants. Ces derniers bénéficient en contrepartie
de leurs contributions d’une couverture totale ou partielle de frais engendrés par l’un des
risques : de maladies, maternité, invalidité ou décès.
Alors une distinction doit être faite entre deux types de cotisations sociales :
-Cotisation sociale salariale : déduite du salaire brut dont le taux : 6.29% (la part salariale).
-Cotisation sociale patronale ou employeur : sont déduites aussi du salaire brut le taux :
18.50% (part patronale).
Le détail de ces taux :
Trouver une pression fiscale optimale qui permet de concilier les deux objectifs pour un
système fiscale : l’équité et l’efficacité, est essentiel pour l’avenir d'un pays. D’où la pression
fiscale doit être équitablement supportée par les assujettis dans les différents secteurs, ce qui
permet un meilleur équilibre et une meilleure diversification de l’économie.
C’est ce que Laffer a essayé, d’une manière théorique, de faire dans sa fameuse courbe
en faisant une relation entre le taux d’imposition et le montant des recettes fiscales.
1- la courbe de Laffer :
La courbe de Laffer et le modèle économique sur lequel elle s’appuie, formalisent des
idées développées par les économistes classiques, tels qu’Adam Smith et Jean-Baptiste Say. Elle
s'inscrit dans les critiques émises par les théories de l'offre, et plus précisément dans les théories
fiscales de l'offre, contre les politiques d'inspiration keynésienne.
Origine et contenu :
La courbe de Laffer repose sur l’hypothèse selon laquelle les incitations fournies aux
agents économiques, producteurs, consommateurs, salariés…, sont fondamentales dans la
conduite des politiques économiques et plus généralement dans le processus de croissance. En
d’autres termes, le choix des agents économiques dépend ainsi de leur capacité à obtenir un
revenu après impôt.
Elle repose également sur l’hypothèse d’un arbitrage entre d’un côté le taux d’imposition
et de l’autre les recettes tirées des impôts. En effet, un accroissement du taux d’imposition
n’entraîne pas forcément pour les auteurs une hausse du montant des recettes. Ainsi, la
modification des taux d’imposition exerce deux effets contradictoires sur les revenus : un effet
arithmétique et un effet économique.
Le premier effet exprime simplement le fait qu’une réduction des taux d’imposition
provoque une réduction du montant des impôts pour une base d’imposition donnée. Le second,
l’effet économique, provient de l’impact incitatif qu’exercerait une réduction des taux
d’imposition sur le nombre d’heures de travail, la production et l’emploi. Une hausse des taux
d’imposition provoquerait au contraire un effet désincitatif qui ralentirait l’activité économique.
La hausse des taux finirait ainsi par ne plus compenser le rétrécissement de la base d’imposition,
provoquant une baisse absolue du montant des rentrées fiscales.
En L’idée de la courbe de Laffer9 est donc relativement simple. Au-delà d’un certain seuil
d’imposition, l’accroissement des taux d’imposition provoque une réduction des recettes fiscales.
Ce raisonnement part du constat que si le taux d’imposition est nul, l’impôt est nul, de même si
le taux d’imposition est de 100%. Par conséquent, entre ces deux situations, il doit y avoir un
9
Théret B et D.Uri (1998) " la courbe de Laffer dix ans après : un essai de bilan critique" revue économique.
R*
Taux d'imposition
0
T1 T* T2 100%
2
Dehors de R*, il est donc possible d’obtenir un même montant global de recettes fiscales
(R par exemple) avec deux taux différents (T1 et T2). Cependant, ces deux taux ne sont pas
équivalents : un accroissement de T1 augmente les recettes fiscales, tandis qu'une majoration de
T2 les réduit. T2 comme tous les taux supérieurs à T* sont inutilement élevés et se trouvent dans
la zone prohibitive.
En d’autres termes, la courbe de Laffer est fondée sur l’idée qu’au-delà d’un certain
niveau, les taxes et impôts ont un effet négatif sur l’activité des entreprises et des travailleurs.
Elle traite donc essentiellement des effets désincitatifs des impôts directs sur l’offre des facteurs
de production, et notamment le travail et l’épargne.
Au-delà de T*, les impôts perçus diminuent car leur effet désincitatif sur l’offre de travail
et l’investissement des entreprises l’emporte sur l’effet lié à la hausse du niveau de taxation. La
réduction du travail et de l’épargne entraîne une baisse du volume de la production qui a pour
effet de diminuer la base d’imposition.
Pour ce courant, l’Etat peut ainsi, en réduisant la pression fiscale, favoriser un essor de
l’activité et augmenter ses ressources, en même temps que celles de l’ensemble de la société. Il
existerait donc un niveau de taxation optimal à ne pas dépasser, sous peine de voir le produit de
l’impôt diminué suite à la réduction de la base d’imposition. D’autre part, pour les auteurs, la
hausse du taux d’imposition suscite des comportements d’évasion et de fraudes fiscales à
l’origine de perte de rentrée fiscale pour l’Etat.
2- les critiques adressées au modèle théorique de Laffer :
1965 12,69
1966 14,51
1967 15,74
1968 16,38
1969 13,9
1970 14,15
1971 13,29
1972 12,57
1973 13,83
1974 18,87
1975 21,29
1976 17,37
1977 19,93
Figure 1:Le rapport recettes fiscales/ PIB au Maroc entre 1965 et 197710
22
20
18
16
14
12
10
1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977
11
Anas BENSALEH ZAMRANI:”la fiscalité face au développement économique et social du Maroc” édition Laporte
rabat 1982.
Figure 3: La pression fiscale directe et indirecte par rapport au PIB entre 1970 et 197712
20
18
16
14
12 Impôt indirect/PIB
10
8 impôt direct/PIB
6
4
2
0
7 0 7 1 7 2 7 3 7 4 7 5 7 6 7 7
19 19 19 19 19 19 19 19
Anas BENSALEH ZAMRANI:”la fiscalité face au développement économique et social du Maroc” édition
13
1980 18,3
1981 19
1982 19,5
1983 19,2
1984 18,8
1985 18,1
1986 18,1
1987 19,7
1988 20,4
1989 21,1
1990 21,9
1991 20,9
1993 23,1
1994 21,2
1995 21,6
1996 20,8
1997 21,9
1998 23,8
1999 23,1
2000 21,9
2001 22
2002 22
2003 21,7
2004 22
2005 24,1
Figure 5:Le rapport recettes fiscales/ PIB au Maroc entre 1980 et 200514
26
24
22
20
18
16
14
12
10
80 82 9 84 9 86 88 9 90 9 92 9 94 96 9 98 0 00 02 0 04
19 19 1 1 19 1 1 1 19 1 2 20 2
14
Ministère de finances : ”Tableau de bord des finances publiques” décembre 2006.
Avec ce taux en moyenne de 21,09% du PIB stable, on peut dire que l’augmentation des
recettes fiscales et du PIB était en même proportion.
Autrement dit, malgré les allégements fiscaux intervenu ces dernières années, la pression
fiscale a été consolidé, se situant à 22,37% durant la période 1996-2005 contre 19,4% entre 1980-1989.
En effet, cet indicateur a atteint son niveau maximum en 2005, soit 24,1% suite à une conjoncture
économique favorable marquée par des performances soutenues des secteurs tel que les télécoms, les
cimenteries et le secteur financier. L’importance des recettes fiscales en 2005 est attribuable aussi aux
efforts de recouvrement et au contrôle fiscal.
Si on parle de l’élasticité ( ou la sensibilité) des recettes fiscales par rapport au PIB, elle
s’est révélée à 1,1% entre 1996-2005 contre 0 ,9% entre 1990-1995 c'est-à-dire que pendant la première
période, les recettes fiscales augmentent moins que proportionnelle que le PIB tandis que pendant la
deuxième c’est l’inverse. A cause de cette élasticité négative qu’on constate une réduction de la pression
fiscale entre 1990-1995.
Cette évolution des recettes fiscales a bénéficié d’une multitude des mesures ayant en pour
conséquence des recettes exceptionnelles importantes notamment la modernisation de l’administration
fiscale en vue de rendre le système de collecte plus efficace, le renforcement du contrôle, la reforme de
TVA, l’amnistie fiscale, mais surtout visant à réduire le poids de la fiscalité dérogatoire.
1
980 fiscaux
Les systèmes 7,4
4,4
La
pression
981
1
fiscale
7,3
4,6
1
4,4
982 7,9
1
4,6
983 8,4
1
4,7
984 8,1
1
4,6
985 8
1
4,2
986 6,8
1
4,9
987 7,3
1
4,9
988 7,2
1
5,4
989 7,5
1
6,5
990 7,9
1
5,6
991 8,1
1
6,9
992 8,9
1
6,1
993 8,9
1
5,4
994 8,1
F 1 igure
8: La 5,7
995 10,4
1
6,6
996 9,4
1
6,5
997 10,5
1
7,3
998 10
1
7,7
999 10,6
2
6,8
000 10,6
2
7,3
001 10,2
2
7,6
002 10,1
Master : Fiscalité Et Finance d’Entreprise Page -18-
2
8
003 10
Les systèmes fiscaux La
pression fiscale
pression fiscale directe et indirecte par rapport au PIB aprés 1980.
Ainsi depuis 2004, il y a un renforcement de la part de la fiscalité directe dans la
formation des recettes fiscales et part la tendance de l’égalité de la part des deux impôts dans le
PIB.
Depuis 1980, il y a une stabilité de la part des droit d'enregistrement dans le PIB par
une moyenne de 1,3%, quant aux droit de douane il y a une baisse depuis la mise en œuvre de
démantèlement tarifaire passant de 4,8% en 1980 à 2,7%15 en 2005 du PIB, mais cette baisse est
compensé au sein des impôts indirects par l’amélioration des autres impôts indirects tel que la
TVA qui a engendré une amélioration de 4,9% du PIB à 7,1% par l’élargissement de son champ
d’application comme le cas dans tous les pays en développement en raison de sa neutralité
économique tout évitant de s’appuyer sur l’IR ou l’IS en raison de l’étroitesse de leurs assiettes.
Les points clé de cette évolution :
Pour les impôts indirects (inclus seulment la TVA et la TIC), ils représentent en
moyenne de 8,66% du PIB durant cette période, et on peut expliquer les variations comme suit :
1986 : la diminution des recettes de la TVA de 9 point qui a engendré la baisse du taux
en sachant qu'elle était introduite cette année là .
1995 : l’augmentation des impôts indirects à la courbe est précisément lié à la taxe
intérieur de la consommation spécialement sur le pétrole, ainsi pour la diminution de l’année qui
suit c'est-à-dire 1996.
Pour les impôts directs, ils représentent en moyenne de 5,78% du PIB depuis
1980, et les variations marquantes le graphe se manifestent comme suit :
1990 : cette augmentation est due à l’augmentation de 5 point de l’IS à cause de
certaines mesures sur la non déductibilité des amendes, des pénalités et majorations, au même
que l’exonération totales des plus-values est conditionnée par leur réinvestissment et la
conservations des dits biens au moins 5ans.
1991 : la baisse de cette année des impôts directs est due à la chute des autres impôts
directs (principalment la patente grace à sa répartion pour 90% pour les communes du lieu
d'imposition et à 10% pour les recettes de l'Etat), malgré l’augmentation de l’IS.
1992 : l’augmentation des impôts directs est due à l’augmentation de l’IS de 7 points à
cause de déplafonnement de la cotisation minimale avec la fixation de son taux 0,5% du CA au
lieu des taux progressifs.
2000 : la diminution des impôts directs est due à l’exonération du secteur hôtelier pour
la partie du CA réalisé en devise.
Depuis 1980, la politique fiscale marocaine a préconisé toujours une réduction de la
pression fiscale avec un élargissement de l’assiette fiscale, pourtant cette pression fiscale
demeure encore dans un élan élevé.
15
Ministère de finances : ”Tableau de bord des finances publiques” décembre 2006.
16
La vie économique du 30 octobre 2007 : SALAH AGUENION
18
Le journal : aujourd'hui le Maroc
Au maroc, la pression fiscale est souvent présentée comme très excessive, mais une
comparaison avec les autres pays reste aussi valable.
En 2003, le taux de la pression fiscale pour certains pays s'est présenté comme suit19:
19
L.GODBOUT, P.BELTRAME: "fiscalité comparée:comparaison de l'importance des recettes fiscales par rapport
au PIB," université de SHERBROOKE.3 novembre 2006.
mexique
maroc
USA
turquie
espagne
france
suéde
0 10 20 30 40 50 60
Figure 10:
on voit cette grande différence entre les taux dans ces pays, ce qui peut expliquer
qu'une comparaison internationale des taux de la pression fiscale est très délicate.
La comparaison ne revêt pas une signification importante quand il s’agit d’apprécier le
niveau optimum de prélèvement,c'est-à-dire l’étude portée sur le taux de la pression fiscale et les
différences existantes entre les pays développé et les pays en développement ne permettent pas
d’établir des corrélations valables entre le niveau de développement et le niveau de la pression
fiscale, cette dernière dépend d’autre facteur tel que le degré de l’interventionnisme étatique, la
résistance de certains groupes sociaux à l’impôt, de l’ampleur de la fraude et de l’évasion fiscale.
Ainsi la notion de pression fiscale dans les PVD doit être examiné avec beaucoup de
prudence à cause des insuffisances de l’appareil statistique dans ces pays. Les études peu
nombreuses sur la pression fiscale dans les PVD situent cette dernière en moyenne de 15% du
PIB. Cette moyenne cache des différences énormes et la faiblesse du prélèvement globale dans
les PVD s’explique par la faiblesse de la production nationale et du revenu par tête d’habitant.
Ces différences se présentent pour les raisons principales: d'une part les mesures prises
pour le calcul des composantes du taux de la pression fiscale soit pour le numérateur qu'au
dénominateur et ainsi la question des prélèvement sociaux se posent ou bien que la hausse du
niveau des recettes fiscales dans le PIB n’est pas forcément le résultat d’un surcroît de pression
fiscale mais d’une progression spontanée (à législation constante) des impôts, dopés par la
croissance; d'autre part elles tiennent aux périmètres contrasté des administration publiques
précisément dans les pays développés, certains pays comme les USA décident de faire appel au
secteur marchand pour assurer la production des biens et services sociaux, alors que d'autres
comme la suède préfèrent recourir à des administrations publiques pour en faire face c'est-à-dire
même lorsque le niveau des prélèvements est effectivement élevé, comme c’est le cas dans les
pays nordiques ou encore en france, le citoyen perçoit directement et indirectement la
contrepartie de l’impôt dont il s’est acquitté : équipements collectifs développés et gratuits,
environnement sain, sécurité, transport collectif de qualité, etc..
Conclusion:
20
Ministère de finance; Projet de loi de finance 2009.
o www.wikipedia.com
o www.leconomiste.com
o www.lavieeco.com
o www.aujourdhui.ma.
Introduction 1
Chapitre I : la pression fiscale : présentation et structure _2
P
2. Taux de Pression Fiscale (T.P.F) 4
A
3. Les charges sociales 7
1. La courbe de Laffer 8
G
Chapitre II : la Pression Fiscale au Maroc 10
E
II. La Pression Fiscale après 1980 14
S
1.Quelles voies de réformes pour baisser la pression fiscale au Maroc 19
2.Les Marocains paient-ils trop d’impôt ? 20
Conclusion : 23
Bibliographie 24
Sommaire 25