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Réalisé par :
Encadrant :
- BARIJ Chaymae
- OUHTIT Majda Pr : Mr REHIOUI Mourad
Année universitaire
2019 - 2020
Remerciement :
Tout d’abord, nous tenons à remercier Dieu, de nous avoir donné la santé,
la volonté et la patience pour mener à terme notre formation de DUT et
pouvoir réalisé ce projet de fin d’étude.
1
Dédicace :
m’encourager.
soutien moral.
les décevoir.
OUHTIT Majda
2
Dédicace :
Dans la vie, on ne peut pas faire quelque chose de bien sans avoir de
l’aide ou d’être orienté, et c’est pour cela que je d’die ce travail, en guide
les efforts qu’ils ont déployé pour notre éducation et notre formation :
mamans, à celle que j’aime et j’adore, ma maman, que Dieu te garde pour
nous.
A mon cher papa, qui m’a soutenu toujours et qui n’a jamais arrêté
de m’encourager.
contribué à ma réussite
réalisation de ce travail.
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Sommaire
Introduction générale
Chapitre 1 : Généralités sur le transport maritime de marchandise
Introduction de chapitre
Conclusion de chapitre
Introduction de chapitre
Conclusion de chapitre
Introduction de chapitre
Conclusion de chapitre
Conclusion générale
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Liste des graphes
Graphe 2 : Evolution des exportations et des importations marocaines entre 1993 et 2013
Graphe 3 : Evaluation par groupement d’utilisation des importations et des exportations marocaines en
volume (en milliers de tonnes)
Graphe 11 : Evolution de la structure de l’approvisionnement en céréales (En %) et du trafic maritime lié (en
MT)
Graphe 12 : Production du Maroc et importations par pays des principales céréales (en KT)
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Liste des abréviations
FB : Fret de Base
SH : Système Harmonisé
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Glossaire des termes portuaire
Accostage Manœuvre d'approche finale du navire à l'ouvrage (quai ou appontement) conçu pour
permettre le stationnement des navires, leur amarrage et la manutention.
Affréteur Personne qui loue un navire ou qui exploite un navire en location, selon les termes du
contrat de location ou charte-partie d’affrètement.
Amarrage Immobilisation d'un navire au moyen d'aussières (câbles) à un quai ou une bouée.
Armateur Personne qui arme un navire en lui fournissant matériel, vivres, combustible, équipage
et tout ce qui est nécessaire à la navigation.
Arrimage Opération qui consiste à fixer solidement les marchandises à bord du navire.
Avitaillement Fourniture des marchandises, vivres et combustibles nécessaires à bord du navire,
pour le voyage en mer.
Capitainerie Service dépendant de l’autorité portuaire et chargé de coordonner les mouvements
de navires dans le port et de la police.
Chargeur Personne qui expédie de la marchandise sur un navire.
Connaissement B/L (en anglais) Titre représentant la propriété de la marchandise confiée par le
Chargeur à un Armateur. Le connaissement est établi par l’armateur et il permet au destinataire de
réclamer la marchandise auprès de l’armateur.
Consignataire Egalement nommé Agent maritime. Représentant de l'armateur au port, qui prend
en charge les formalités en rapport avec l'escale du navire, effectue les différentes déclarations
(notamment navire, équipage, marchandises chargées / déchargées, déchets, marchandises
dangereuses...
Conteneur Engin de transport généralement de forme parallélépipédique conçu pour faciliter le
transport sans rupture de charge et muni de dispositifs rendant sa manipulation aisée. Les
conteneurs normalisés mesurent 20, 30 et 40 pieds de long, soit une capacité respective de 30, 45
et 60m3.
Conteneurs frigorifiques Navires généralement rapides et de taille assez modeste, transportant
bananes, poisson ou viandes congelés.
Conférence de placement Entente d’armateurs visant surtout à l’application de taux de fret
communs sur des destinations données et à la coordination des transports.
Courtier Spécialiste achetant ou vendant des marchandises, ou négociant des assurances, des
taux de fret, des titres et valeurs ou d’autres affaires pour le compte d’un commettant, moyennant
une commission convenue ; les ventes ou transactions ne sont pas négociées en son nom propre
mais au nom du commettant.
Elingue Cordages dont on entoure les colis pour les accrocher à un palan ou à une grue.
Fret Marchandise que transport le navire, chargement commercial d'un navire.
Lamanage Opération qui consiste à mettre les amarres d’un navire sur des bollards ou des ducs
d’Albe et inversement.
Lo-Lo (navire) Navire de charge à manutention verticale généralement utilisé pour le transport
des conteneurs (Lift-on, Lift-off)
Mât de charge Engin de chargement installé à bord du navire et au moyen duquel les
marchandises sont embarquées et débarquées.
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Manifeste Document douanier qui récapitule toutes les marchandises embarquées ou débarquées
lors d’une escale.
Mouillage Opération consistant à jeter l'ancre en laissant filer la chaîne de façon à faire crocher
l'ancre dans le fond.
Pavillon Tout navire militaire, marchand, pêche, arbore à la poupe ou à une vergue du mat des
signaux le pavillon de sa nationalité. En haute mer, chaque navire relève des autorités de son
pavillon et les navires de guerre sont habilités pour s'assurer de la nationalité d'un navire.
Pilotage Assistance fournie par un pilote au capitaine de navire pour entrer ou sortir un navire du
port.
Rade Plan d'eau ayant un accès à la mer et pouvant servir de mouillage.
Remorquage Société fournissant au navire des remorqueurs pour lui permettre d’assurer des
manœuvres dans les accès au Port.
Ro-Ro (navire) Navire de charge muni d’une passerelle permettant une manutention horizontale
par roulage ou navire roulier (Roll-on, Roll-off) ; signifie roulé dedans, roulé d’hors. Ils sont
équipés d'une rampe arrière relevable qui prend appui sur la descente du port
.
Tirant d’eau Distance verticale entre la ligne de flottaison et la quille ou enfoncement du navire.
Tonnage Mesure de capacité (voir jauge).
Tonne La tonne métrique = 1.000 kg, c'est l'unité de déplacement ou tonnage.
Tramp Navire qui n’est pas exploité en ligne régulière mais dans le cadre d’un affrètement.
Transitaire Acteur portuaire qui assure le passage en douane de la marchandise, qui paie toutes
les prestations maritimes et portuaires dues par la marchandise dues par le chargeur et les lui
Refacture. En Europe, la plupart des transitaires sont également commissionnaires de transport
(Organisateurs pour le compte du chargeur de l'ensemble de la chaîne logistique notamment
Terrestre).
Fonction logistique Ensemble des méthodes et techniques qui concourent à la planification et à
la régulation des flux des matières premières, composants, en cours de fabrication, produits finis
aussi bien dans le temps que dans l’espace, dans le respect des contraintes de coûts et des niveaux
de service prévus.
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Introduction Général :
Au sein de l’économie mondiale, aucune nation n’est autosuffisants en matière de produits et
de techniques de productions, les différents pays sont impliqués à divers degré dans le processus
d’échanges afin de procurer les produits et les services dont ils sont déficitaires et sont nécessaires
pour développer leurs secteurs économiques. C’est pour cela et en raison de la psychologie du gain et
d’amélioration des conditions socioéconomiques, les échanges internationaux s’accroissent de plus en
plus en termes de volume et de valeurs.
De nos jours, le transport maritime de marchandises est le principale mode de transport utilisé
pour le transit intercontinental des marchandises. Il est considéré comme le mode le moins
consommateur d’énergie (deux fois moins que le transport ferroviaire et jusqu’à dix fois moins que le
transport routier).
L’explosion des échanges internationaux dans les cinquante dernière années n‛a été possible
que parce que le transport maritime connu lui aussi une révolution celle de la conteneurisation. Le
visage du transport maritime du 21ème siècle avec ses porte-conteneurs et ses développements
technologiques au niveau de la navigation et les caractéristiques des navires (configuration, taille,
rapidité…) gérant tournant autour du monde. Cette révolution technique qui a permis à ce mode de
transport de se maintenir à la 1 ère place et assurer aujourd’hui encore plus de 70 % des échanges
commerciaux mondiaux.
A cet égard la perspective d’intégration des modes de transport et de réduction des temps de
transit il est devenu indispensable pour les intervenants du transport maritime de travailler de concert
avec les intervenants de la conteneurisation. Ce rapprochement est sans doute l’élément marquant de
l’évolution de transport maritime et la conteneurisation au cours des dernières années.
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En raison de la situation géographique du Maroc, le transport maritime est un mode de
transport clé pour le commerce extérieur marocain. Ce mode de transport représente plus de 95% du
tonnage du commerce extérieur, aspect qui implique une forte dépendance de ce secteur ainsi que la
nécessité de disposer d’une offre de services maritimes de qualité.
La douane contrôle le respect des normes techniques et sanitaires, elle a fixée également
comme priorité l’accompagnement de la relance économique par l’encouragement de l’investissement
et le soutien aux entreprises.
La question posée par notre travail est de savoir « quelles sont les procédures à suivre pour
transporter les marchandises par voie maritime ? ». Pour pouvoir répondre à cette question on a
adopté une démarche méthodologique reposant sur des recherche bibliographiques et documentaires
qui portent essentiellement sur le transport maritime des marchandises et opérations de la douane.
Notre travail se divise en trois chapitres, le premier chapitre dans lequel nous aborderont un
aperçu général sur le transport maritime de marchandises à savoir l’historique et caractéristiques de
transport maritime, l’évolution, les techniques et intervenants de transport maritime, et ses matériels et
infrastructure. Le deuxième chapitre est consacré au transport maritime de marchandise au Maroc à
savoir l’analyse de la demande de transport maritime au Maroc, le rôle de la marine marchande et les
risques de transport maritime. En fin, le troisième chapitre est consacré aux opérations douanières à
savoir les procédures d’importation et d’exportation et une étude de cas pour appliquer ses procédures.
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Chapitre 1 : Généralités sur le transport
maritime de marchandises
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Introduction de chapitre :
Ce chapitre est divisé en trois grandes sections pour bien connaître les spécificités de
transport maritime de marchandise. Nous avons consacré une section pour des généralités sur le
transport maritime à savoir sa définition, son historique pour connaître les premiers moyens de
transport maritime et ses grands caractéristiques. Dans la deuxième section nous avons parlés sur
l’évolution de transport maritime de marchandise, le contrat de transport maritime et ses modes
de tarification et les techniques et intervenants dans le transport maritime. Dans la troisième et la
dernière section nous avons parlés sur l’infrastructure et le matériel de transport maritime à savoir
les ports maritimes, les moyens qu’on utilise dans le transport maritime et l’équipement portuaire
maritime.
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Section 1 : Généralité sur le transport maritime
1. Présentation générale sur le transport maritime
Le transport maritime consiste à déplacer des marchandises ou des personnes pour
l'essentiel par voie maritime, le long de route maritime et occasionnellement des canaux (Canal de
Panama, Canal de Suez et les estuaires portuaires notamment). Le transport maritime comprend
également la prise en charge du pré-acheminement et du post-acheminement (positionnement d'un
conteneur chez le chargeur et son acheminement au port, par exemple). Un tel déplacement sera
couvert par un connaissement dans le cadre de la ligne régulière ou d'un contrat d'affrètement
dans le cadre d'un service de tramping (lorsque les tonnages sont importants, par exemple). Selon
la conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, 50 000 navires naviguent
dans le monde entier en 2012, faisant du transport maritime le moyen de transport dans le
commerce mondial le plus important, en termes de capacité. Plus de 8,7 milliards de tonnes
empruntent ainsi la mer (en 2011), assurant 90 % du trafic mondial. En 2012, le transport
maritime mondial représente un marché de 1 500 milliards d’euros. En 2015, il représente 80 %
du commerce mondial en volume. Malgré un ralentissement dû à la crise de 2008, ce marché
devrait continuer de croître pour atteindre 2 000 milliards d'euros en 2020.
Depuis le milieu des années soixante, un nouveau marché de transport par mer s'est
développé : celui des conteneurs maritimes. D'un format standardisé : 20 ou 40 pieds, ces « boîtes
» ont connu un essor fulgurant, révolutionnant à la fois le mode de transport mais également toute
la chaîne logistique depuis le fournisseur jusqu'au client final. Transport routier, ferroviaire ou
même aérien se sont adaptés pour faire de ces boîtes une « unité de transport intermodal ». Une
véritable course au gigantisme s'est déclenchée pour atteindre aujourd'hui des 8500 équivalent
vingt pieds, voire 10 000 selon les dernières commandes des plus grands (le danois Maersk est
numéro un mondial par exemple et possède également le plus gros porte-conteneurs au monde).
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Cependant, cette course au gigantisme risque de s'essouffler, ces navires devenant
difficiles à rentabiliser et exclus de beaucoup de ports européens ou autres par suite de faiblesse
de profondeur de ces derniers ou d'insuffisance d'aliments.
Le transport maritime remonte de très loin, ainsi dès que l’être humain a su creuser dans
les troncs d’arbres, assembler les morceaux de bois ; il a compris que la voie d’eau pourrait servir
pour transporter les personnes et les marchandises. Très tôt la navigation naquit, les rames (qui
caractérisent l’époque primitive) et les caravelles des navires du XVe siècle et XVIe siècle furent
les premiers instruments de navigation utilisés ensuite les navires à voile furent leur apparition
pour enfin aboutir à un moyen mécanique vers le XVIIIe siècle qui par ailleurs est considéré
comme le siècle des grandes découvertes.
Depuis le milieu des années soixante, un nouveau marché de transport par mer s'est
développé : celui des conteneurs maritimes. D'un format standardisé : 20 ou 40 pieds, ces « boîtes
» ont connu un essor fulgurant, révolutionnant à la fois le mode de transport mais également toute
la chaîne logistique depuis le fournisseur jusqu'au client final. Transport routier, ferroviaire ou
même aérien se sont adaptés pour faire de ces boîtes une « unité de transport intermodal ». La
marchandise, une fois empotée en conteneur, ne subit plus d'autre manutention jusqu'à son
destinataire final. Ce qui est manutentionné est ainsi le conteneur uniquement, minimisant ainsi
les ruptures de charges.
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Moins de pertes et de vols (n'étant pas visible, la marchandise ne suscite plus
autant la tentation !) ;
● Il s’agit d’un marché de libre concurrence car les prix ne sont pas soumis à des règles qui
définissent le taux de fret; chaque transporteur a le Droit d’opter pour n’importe quel prix qui lui
convient et accorder à ces clients des ristournes fluctuantes pourra tirer des débouchés.
● Il s’agit d’un marché qui a connu un développement très rapide au cours des années 1970,
progressant même plus vite que la PIB. Mais après un maximum de 3798 millions de tonnes en
1979, ce marché est maintenant en recul, surtout à cause de la diminution des flux de produits
pétroliers.
● Il s’agit d’un marchés très sensible, pour ne pas dire instable, parce qu’il est soumis et influencé
à tout changement qui peut affecter les situations économiques et politiques d’une nation.
La machine à vapeur permet donc de réduire les coûts et les temps de trajet sont réduits.
Celle-ci a également permis l'essor du transport ferroviaire: les trains reliant des ports comme
Dunkerque avec de grandes villes comme Paris.
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également le passage d'un mode de transport à un autre puisque le conteneur est très facile à
transporter permettant alors un transfert du conteneur depuis le cargo vers un autre moyen de
locomotion comme un train. On peut donc conclure que par ses différentes fonctions le conteneur
est sûrement une invention ayant facilité le transport de marchandises, Ainsi il contribue à
l’évolution des techniques de manutention dans les ports.
Connaissement maritime
Le connaissement est le document matérialisant le contrat de transport maritime
conclu entre le chargeur et le transporteur maritime. Il est également un titre
représentatif des marchandises. C'est un titre de possession endossable (chambre de
commerce internationale).
Ils sont :
Le nom du SHIPPER
Le nom du consignataire
La NOTIFY PARTY
Le nom du navire
Le numéro du voyage
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Source :Connaissement conteneurs de la Société Navale Chargeurs Delmas-Vieljeux
Le chargeur :
Le transporteur :
Le destinataire :
Il est associé au contrat de transport, celui-ci fait naître droits et obligations à la charge du
destinataire.
Obligation du chargeur
Le chargeur a l’obligation de :
* Si les marchandises nécessitent des soins particuliers, indications doivent être faite par le
chargeur et, si possible une mention doit être portée sur les marchandises ;
* Le chargeur doit faire une « déclaration » quand la marchandise est dangereuse (article 13 Règle
de Hambourg) ;
* Le chargeur est responsable des dommages causé au navire ou aux autres marchandises par sa
faute ou par la faute de ses préposés.
Obligation du transporteur
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Le transporteur a l’obligation de :
* Approprier et mettre en bon état toutes les parties du navire où desmarchandises sont chargées
pour leur réception, leur transport et leur conservation ;
2.2. Tarification
Les Compagnies de transport adoptent des règles de tarification aussi variées que sont les
modes de transport utilisés, les conditions d'expédition, les caractéristiques physiques des
marchandises ou encore les emballages utilisés.
A vrai dire, d’une conférence à l’autre, les règles de tarifications pourront donc varier. Par
exemple, les conférences desservant les Etats-Unis ne peuvent donc que proposer les tarifs
respectant la réglementation de leur pays. De même les conférences intéressées aux lignes
desservant des états ayant adhéré au « code de conduite des conférences maritimes » entré en
vigueur le 06 octobre 1983 lequel définit les règles de bases de la tarification.
Malgré ce manque de règles commune sur l’établissement des tarifs du des conférences, il
sied de dire que les principes sont plus ou moins commun. On peut déterminer le fret maritime
selon trois modes qui sont : en conventionnel (par colis), en conteneur et en Roro.
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c. Le mode conventionnel (en colis) : navire cargo
Exemple :
L’expédition :
Condition de transport :
Maritime Aérien
Tarif du fret :
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FCL charge = 700 MAD/TC
Tarif conventionnel
MAD/Kg
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Résolution :
Colis = palettes
Palettisation du sol = 6
-remise = 9811
d. En conteneur :
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souvent élevé par rapport à la charge utiles maximum (elle-même variable d’une
ligne à l’autre selon l’équipement portuaire). S’applique ensuite la plus part des
correctifs cités pour les expéditions en conventionnel (BAF, CAF voir colis lourd en
LCL) et les ristournes de fidélités.
CAF = 1236
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e. Tarification RORO :
Pour les RoRo, le fret est le plus souvent indépendant de la nature des
marchandises chargées ; il peut être forfaitaire (pour les voitures par exemple) ou
calculé en fonction de la longueur de la remorque, avec un correctif de poids.
Pour les RoRo indirects, les conteneurs sont taxés comme pour une porte
conteneur, mais les frais de chargement seront plus élevés. Pour le RoRo indirect,
les prestations de l’armement (fournitures de remorques- esclaves par exemple),
seront facturées en sus du fret. Pour faire un résumé du fret maritime, ce qu’il faut
retenir c’est simplement le principe de base c’est-à- dire 1 tonne = 1 m 3
car ce
principe reste commun.
LCL/FCL : un client a acheté des marchandises à plusieurs fournisseurs, ont groupé leurs
produits dans un seul conteneur, expédié directement au client.
FCL/LCL : un seul vendeur qui doit expédier des marchandises à plusieurs clients. La
marchandise est mise dans un conteneur, qui à l’arrivée est dégroupé et les différentes
marchandises sont acheminées vers les différents destinataires.
FCL/FCL : un seul vendeur au départ pour un seul acheteur à l’arrivée. La marchandise du
vendeur est donc la seule à occuper le conteneur qui est directement à son destinataire
final.
LCL/LCL : plusieurs vendeurs au départ pour plusieurs acheteurs à l’arrivée. De
nombreux vendeurs doivent expédier des marchandises à la même destination. Elles sont
groupées, puis à destination dégroupées et acheminées jusqu’à leurs destinataires
respectifs.
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Les liners terms : concerne la répartition des frais d’embarquement ou de
débarquement couverts par le taux de fret, supportés par le navire ou la marchandise.
On distingue dans les liner terms les opérations dans le prix du fret au port d’embarquement et
les opérations incluses dans le port de déchargement. De ce fait on distingue :
Bord : l’ensemble des opérations de chargement sont prise en charge par le chargeur.
Sous-palan : l’ensemble des opérations jusqu’à la mise sous palan (sous la grue) des
marchandises est à la charge de transporteur.
Quai ; l’ensemble des opérations portuaires sont comprises dans le fret et sont à la
charge du transporteur.
L’armateur
Il peut s’agir :
a. du propriétaire du navire qu’il utilise pour son propre compte ou pour celui de ses
clients. Il met alorsson navire à la disposition d’un affréteur.
b. du gérant, désigné par le Propriétaire pour accomplir les actes nécessaires à la bonne
marche et à l’exploitation du navire : approvisionnements, équipements, réparations,
recherche de fret, affrètement du navire, engagement de personnel maritime
Acteur chargé de faire transiter les véhicules sur les ports en terme de Qualité / Coûts /
Délais (réception, contrôle véhicule, mise en lot physiques et informatiques, suivi
chargement)
1. Les ports
Un port est une infrastructure construite par l’homme, située sur le littoral maritime,
sur les berges d’un lac ou sur un cours d’eau, et destinée à accueillir des bateaux et navires.
D’autre part il existe des ports à sec installés en sus ou non d’un port maritime ou fluvial
comme stationnement portuaire relié à une infrastructure à terre permettant un stockage de
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petites unités, comme des voiliers, ainsi que des transferts vers des réseaux ferroviaires et
routiers.
Un port peut remplir plusieurs fonctions, mais doit avant tout permettre d’abriter les
navires, en particulier pendant les opérations de chargement et de déchargement. Il facilite
aussi les opérations de ravitaillement et de réparations. Il est un lieu de séjour.
Des ports de toutes tailles existent, abritant de quelques barques à des milliers de
bateaux et installations utilitaires ou industrielles de production.
Un port est un endroit géographique par lequel transitent des marchandises et/ou des
passagers.
Un port maritime est un port qui accueille des navires de mer, qui est un lieu de
rendez-vous entre ces navires de mer et l’ensemble des divers modes de transport terrestre.
C’est également nécessairement un téléport par lequel transitent toutes les données
informatisées indispensables à la facilitation du transit, aussi bien des navires que des
marchandises.
Des ports situés à l’intérieur des terres et qui accueillent les navires de mer tels que
Anvers sur l’Escaut, Rouen sur la Seine sont aussi, bien entendu, des ports maritimes.
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Route principale RP n°01 reliant Agadirà
0,2% du trafic
Laâyoune, à 25Km au Sud de la ville de
Tan-Tan Import-export 225 225
Hydrocarbures Tan – Tan et à 330Km au sud de laville
8 % ducabotage
d’Agadir
7,4% du trafic
Tanger Céréales, hydrocarbures,divers
Import-export
Med I conventionnels, 108000 108000
100%du
et II Conteneurs, TIR,Ro-Ro
transbordement
400 Kenitra
352
350 Dakhla Tan-Tan
325
Tanger
300
269 Nador
250
225 Tanger Med
200 Agadir
150 Laâyoune
100 Safi
Mohammedia
50
Jorf Lasfar
0 Casablanca
1993-1997 1998-2002 2003-2007 2008-2012
Maillon clé des chaînes logistiques des échanges externes, les ports du Maroc
constituent un levier important du développement dont la performance joue un rôle majeur.
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portuaire, composée de six pôles intégrés géographiquement, tirant partie des grands projets
structurants et valorisant les avantages comparatifs de chaque région :
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Vraquiers :Classés parfois en O/O ou O/B/O. O/O ore/oil minerai ou pétrole. O/B/O
Ore/bulk/oil minerai/vrac/pétrole. Ces navires transportent indifféremment du grain, du
minerai ou du pétrole.
Ro-Ro: Roll on/roll off. Navires équipés de sortes de pont levés permettant de faire entrer et
ressortir des véhicules, voitures et camions. Leur capacité se mesure en tonnes mais aussi en
longueur de roulage.
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3. Le matériel de manutention de transport maritime de marchandises
Dans le domaine des activités portuaires, la flexibilité est aussi déterminante que la
spécialisation. Les grues maritimes de Liebherr sont des engins de manutention parfaits pour
tout type de marchandise et tout type de port.
LHM 120
La LHM 120 est spécialement conçue pour les caboteurs et navires de collecte qui
requièrent rapidité, précision et sécurité. Par ailleurs, la flexibilité de la grue mobile portuaire
LHM 120 permet la manutention de marchandises de tout type à des capacités de levage
pouvant atteindre 42 tonnes. Le châssis porteur sur pneus assure la mobilité requise dans le
port.
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Source : liebher équipement portuaire
LHM180
Avec une portée maximale de 35 mètres et une capacité de 64 tonnes, la LHM 180 est
la solution idéale pour les navires de collecte, qu’il s’agisse d’assurer la manutention de
produits en vrac, de colis ou de conteneurs. La LHM 180 est réputée pour sa mobilité et sa
flexibilité.
LHM 280
Ses capacités de manutention rapide des produits en vrac font de la LHM 280 un engin
indispensable au bon fonctionnement des ports. Affichant une capacité de charge maximale de
84 tonnes, elle est également en mesure d’assurer la manutention de conteneurs et de charges
lourdes. Avec une portée de 40 mètres maximum, la LHM 280 convient particulièrement aux
navires de la catégorie handymax/feedermax.
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LHM 240
La conception de la LHM 420 est optimisée pour les navires de la catégorie Post-
Panamax. La gamme de grues mobiles portuaires de Liebherr soulève et abaisse des charges à
120 mètres maximum par minute. Intégrant un entraînement hybride, la LHM 420 d’une
capacité de charge maximale de 124 tonnes charge et décharge jusqu’à 38 conteneurs par
heure. Cette grue polyvalente se prête en outre parfaitement aux opérations de manutention
rapides des produits en vrac, ainsi qu’au transport sûr de colis.
Portée max. 48 m
LHM 550
La LHM 550 d’une portée de 54 mètres est la grue idéale pour la manutention des
produits en vrac sur les navires de la catégorie Capesize. Dans le cadre de la manutention de
conteneurs, les navires de la catégorie New-Panamax fournissent à la LHM 550 un
environnement de travail optimal. La capacité de levage de colis et charges lourdes pouvant
atteindre jusqu’à 144 tonnes élargit le domaine d’application de ce type de grue.
Portée max. 54 m
LHM 600
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Capacité de levage max. 208 t
Portée max. 58 m
LHM 800
La LHM 800 est la grue mobile portuaire la plus performante au monde. Ses
dimensions imposantes lui permettent de charger et décharger des navires de grande taille
d’une largeur maximale de 22 rangées de conteneurs. Grâce à une capacité de levage
maximale de plus de 300 tonnes, la grue convient en particulier à la manutention de biens
industriels lourds. Par ailleurs, ce mastodonte assure une capacité de manutention de produits
en vrac unique de 2 300 tonnes par heure.
b. Grues fixes
Fixed cargo cranes
Les grues de type Fixed Cargo Cranes (FCC) sont fixées sur le support au
moyen d’un pilier figé. Les ports, les aménagements des quais et les isthmes sont
des emplacements privilégiés pour ce type d’installation. Ces grues sont conçues
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pour un usage multifonctionnel, y compris pour la manutention de conteneurs et de
marchandises en vrac.
Si les tolérances de pression au sol sont réduites et que l’espace disponible dans le port est
restreint, il convient alors de privilégier l’utilisation d’une LFS. La gamme de grues est basée
sur le concept des grues mobiles portuaires de Liebherr qui occupe une position de leader sur
ce marché. Au lieu d’être équipée d’un châssis sur pneus, la LFS est fixée sur un pilier figé.
Cela réduit l’encombrement tout en garantissant les taux de productivité élevés obtenus par
les grues mobiles portuaires.
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combinaison associant la technologie polyvalente des grues portuaires et un portique à châssis
fait de ces grues un équipement portuaire efficace.
L’éventail de grues Travelling Cargo Cranes (TCC) s’illustre par son design
et la technique intégrée à la construction de grues portuaires. La combinaison habile
entre grue mobile et portique sur rails sur mesure définit de nouvelles normes en
termes d’innovation, de flexibilité et de rentabilité. La série de grues TCC convient
surtout à la manutention de conteneurs, de marchandises en vrac et de colis dans les
ports maritimes et fluviaux.
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Source : liebher équipement portuaire
Les portiques de stockage sur rails sont proposés dans de nombreuses hauteurs de
stockage et envergures adaptées aux spécifications des clients. Le système anti-oscillation
avec mouflage à huit câbles et les systèmes d’entraînement ont été développés par Liebherr,
ce qui explique que nos portiques de stockage de conteneurs sur rails offrent fiabilité
exceptionnelles.
Les portiques de stockage sur pneus sont disponibles avec des envergures de cinq à huit
conteneurs (plus voie pour camion) et des hauteurs de levage de 1 sur 3 à 1 sur 6 conteneurs.
Le système anti-balan avec mouflage à huit câbles et les systèmes d’entraînement ont été
développés par Liebherr, ce qui explique que nos portiques de stockage de conteneurs sur
pneus offrent une productivité et une fiabilité exceptionnelles lors du stockage des conteneurs.
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Source : liebher équipement portuaire
f. Straddle carriers
Les straddle carriers (portiques mobiles) de Liebherr intègrent des caractéristiques de
construction innovantes. Ces nouveaux engins s’illustrent par une excellente manipulation de
conteneurs, une productivité et une fiabilité élevées ainsi que de faibles coûts de maintenance
et une consommation de carburant réduite.
g. Reachstacker
Les reachstackers Liebherr sont le fruit de nombreuses années d’expérience et de
développement dans le secteur maritime. De nombreuses innovations efficientes, un design
confortable et ergonomique ainsi que des performances impressionnantes caractérisent le
reachstacker Liebherr. De cette manière, une solution de manutention polyvalente peut être
proposée pour tout type de terminaux.
42
Les grues électro-hydrauliques à couronne d’orientation Liebherr destinées à un usage sur les
chantiers navals constituent des solutions économiques et peu encombrantes pour la
construction navale.
43
Conclusion du chapitre :
Nous verrons que le transport maritime joue un rôle très important dans
l’évolution et l’accroissement de commerce international. Face à ces évolutions, les
entreprises, en position de chargeur doivent tenir compte d’un certain nombre de
contraintes propres à leurs activités qui vont les amener à choisir un transport à la
demande ou la ligne régulière.
Le transport maritime est un marché lié au développement du commerce
international. 90% des échanges mondiaux et des économies des pays passent par le
trafic maritime ce qui explique sa capacité en ce qui est de la quantité à transporter,
de sa diversité à pouvoir prendre en charge plusieurs types de marchandise en même
temps, mais aussi de ses coûts de transport qui sLe transport maritime constitue un
service offert par plusieurs modes utilisés pour le trafic international de
marchandises. Avec la diffusion du transport conteneurisé et la bonne organisation
de la logistique, le trafic s'améliore de jour en jour. En outre, nous avons
l'avènement des différents types de navires qui sont adaptés à toutes sortes de
marchandises.
Le transport maritime de marchandises est moins coûteux et il est plus moins
chères par rapport aux autres modes de transport
44
Chapitre 2 : Le transport maritime de
marchandise au Maroc
45
Introduction de chapitre
Le commerce extérieur marocain est connu une évolution avec des vitesses
différentes dans les dernières années à cause de développement et l’amélioration des
moyens de transport. L’évolution du trafic maritime marocain est lié avec le trafic
mondial dans la période 1992 et 2012 il est caractérisé par une croissance positive
des échanges relatifs aux différents types de marchandises (phosphate, charbon,
céréales, pétrole …). Pour régler ses échanges on a besoin d’une organisation qui
gère réglemente le transport maritime et son rôle dans les rapports internationaux.
Le transport maritime consiste à faire circuler par mer toutes sortes de marchandises,
dangereuses ou non, en grandes quantités que les navires chargent et déchargent
dans des ports. Cette activité est une source de risques tout au long de transport. En
cas d’accidents les conséquences peuvent être nombreuses et graves. Le navire
génère avant tout du risque par lui-même et pour lui-même ; des risques internes au
navire et d’autres liés à la navigation. Le navire est aussi en constante interaction
avec : son environnement, les autres navires en mer et les activités à terre
Nous avons abordé ce chapitre Pour bien connaitre les spécificités et les
caractéristiques de transport maritime de marchandises au Maroc. Nous avons
consacré une section pour l’analyse de la demande de transport maritime de
marchandises marocaine ce qui donne une idée sur les produits transporter par ce
mode et la variation des importations et des exportations marocaine entre 1993 et
2013. Pour connaître les organisations qui organise et réglemente ces échanges on a
parlé en suite dans une autre section sur la direction de la marine marchande au
Maroc et son rôle dans les rapports internationaux. Le transport maritime de
marchandise n’est pas totalement sécurisé pour cela nous avons fait une autre et
dernière section dans ce chapitre qui va être traiter les risques de transport
maritime ; nous avons classé ces risques dans trois groupes : les risques causés par le
navire aux installations en mer et en port, les risques causés par le navire sur le
littoral, et les risques internes au navire.
46
Section 1 : Analyse de la demande de transport maritime marocain
1. Une demande fortement liée aux échanges commerciaux
Le commerce extérieur marocain constitue un facteur déterminant de la demande du
transport maritime. Il a connu, pendant les deux dernières décennies, une évolution à des
vitesses différentes. En effet, les exportations et les importations sont passées respectivement
de 45,9 et 70,4 milliards de dirhams en 1993 à 184,7 et 379,9 milliards de dirhams en 2013,
soit des taux de croissance annuelle moyenne (TCAM) respectifs de 7,2% et 8,8%. En
volume, le commerce extérieur marocain a porté, en 1993, sur 16,5 millions de tonnes des
produits exportés contre 19,5 millions de tonnes des produits importés. En 2013, les
exportations ont atteint 24,5 millions de tonnes contre 43 millions de tonnes pour les
importations, soit des TCAM de 2% et 4%respectivement pour l’export et l’import.
Graphe 2 : Evolution des exportations et des importations marocaines entre 1993 et 2013
400 45 43,0
Exportations Importations Exportations Importations
379,9
350 326,0 40
300
35
261,3 264,0
250
30
200 184,7
Source : Elaboration DEPF sur la base des données de l’Office des changes.
47
Graphe 3 : Evaluation par groupement d’utilisation des importations et des exportations
marocaines en volume (en milliers de tonnes)
Importations Exportations
1003 388
Produits finis de consommation
488 243
118 96
840 198
Produits finis d'équipement 373 89
207 97
7420 8598
Demi-produits 4596 4841 2013
2667 4052
11546
2002
5854
Produits bruts 13913
4953
1 1057
389 4 1993
1270
20048
Energie 13302 1191
7968
536
7817 2530
Alimentation 6606 1509
86
46 1169
48
Graphe 4 : répartition régionale des importations et des exportations marocaines
Importations Exportations
1% 5%
Asie
2% 2%
5% 7%
Afrique sub-saharienne
3% 1%
7% 6%
MENA
9% 5%
Amérique du Sud, 6%
8%
3% 2011
centrale et Caraïbes 3%
15% 5% 2000
Amérique du Nord
13% 8% 1993
15% 14%
Autres pays de l'Europe
5% 9%
65% 71%
49
Graphe 5 : Evolution des trafics maritimes marocain et mondial
20
% Monde
Maroc
15
10
%
5
% 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
-
5%
0
%
-
10%
Source : Elaboration DEPF, données CNUCED et ANP
- Le trafic maritime marocain national, qui s’est caractérisé pendant de longues années
15%
par une croissance positive et soutenue des échanges relatifs aux différents types de
marchandises, a accusé depuis 2007 de fortes fluctuations. Ainsi, après une croissance
annuelle de 9% en 2007, le trafic maritime a baissé de 7% en 2008 puis de 12% en 2009, suite
à la crise économique mondiale, avant qu’une importante reprise ne se manifeste en 2010
avec +16%. Le trafic a stagné en 2011(-0,2%) avant de reprendre sa tendance haussière en
2012 (3%) et en 2013 (+9%). Cette évolution, qui est due, essentiellement, à celle des
marchandises en vrac solide (qui représentent plus de 50% du trafic maritime) et autres
marchandises (notamment les marchandises conteneurisées dont la part s’élève à 12% en
2013 contre 4% en 1992), a été compatible avec les mouvements du trafic maritime mondial.
En effet, les trafics maritimes mondial et marocain ont globalement suivi le même trend de
croissance sur la période entre 1992 et 2012.
50
Graphe 6 : Evolution de la structure du trafic maritime marocain
51
Trafic export du phosphate
Cette orientation de l’OCP a été dictée par une conjoncture internationale caractérisée
par la flambée des prix du phosphate sur le marché des matières premières. Le Maroc occupe
une place prépondérante en matière de production et d’exportation des phosphates à l’échelle
mondiale, soit le premier exportateur mondial et le troisième producteur des phosphates après
52
les Etats–Unis et la Chine. Partant de là, la répercussion des fluctuations survenues sur le
marché mondial des phosphates s’est immédiatement fait ressentir sur l’offre exportable du
Maroc qui est passée de 11,2 millions de tonnes à 13 millions de tonnes puis à 8,6 millions de
tonnes en moyenne annuelle sur les périodes respectives 2001-2004, 2005-2008, et 2009-
2013. Ainsi, le Maroc a pu bénéficier d’une manne financière, notamment en 2008, avec des
recettes d’exportations s’établissant à 17,7 milliards de dirhams pour une quantité de 11,6
millions de tonnes soit un prix moyen record de 1519 dirhams/la tonne – alors que ce prix n’a
été que de 437 dirhams une année auparavant.
Dans ce cadre, force est de souligner que le Groupe OCP a entamé au cours de ces
dernières années une nouvelle stratégie basée sur un ancrage de plus en plus marqué sur les
marchés émergents (Brésil, Inde…) et sur la valorisation du phosphate conjuguée à une
flexibilité industrielle et commerciale visant à mieux atténuer les effets de la cyclicité de la
demande et de la concurrence étrangère. A côté de la réduction de la production et de la
consommation des engrais complexes et phosphatés au niveau de certains pays européens,
cette nouvelle orientation stratégique du Groupe explique, dans une large mesure, les
changements de tendance qui ont marqué les échanges commerciaux du phosphate durant la
période 2002-2013.
Pologne 690 5,8% Pologne 1004 9,0% Nouvelle Zélande 405 4,3%
France 549 4,6% Nouvelle Zélande 773 6,9% Espagne 315 3,4%
Nouvelle Zélande 494 4,2% Belgique et Luxembourg 533 4,8% Norvège 279 3,0%
Indonésie 342 2,9% Corée du Sud 459 4,1% Roumanie 219 2,3%
Corée du Sud 304 2,6% Indonésie 449 4,0% Allemagne 143 1,5%
53
Australie 291 2,5% Croatie 371 3,3% Australie 140 1,5%
L’utilisation des engrais est indispensable afin d’améliorer la productivité des sols
cultivés et la rentabilité des agriculteurs. Cette question revêt une importance capitale dans
la mesure où elle est liée à la sécurité alimentaire de la population mondiale dont la
croissance est plus importante par rapport à celle des terres cultivables disponibles. La
consommation mondiale des engrais s’établissait à 184 MT au titre de 2011 contre 138 MT
en 2001, soit un TCAM de 3%. Elle se compose, sur la période 2001-2011, en moyenne de
60% des engrais azotés, 16% des engrais potassiques, et de 24% des engrais phosphatés.
Cette répartition est restée pratiquement constante sur cette période du fait que les
TCAM des types d’engrais étaient respectivement de 3,3%, 3% et 2,2%. D’après
l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), même si les
pays développés ont tendance à réduire leur consommation des engrais, la demande
mondiale continuera à s’accroître suite, notamment, à l’augmentation de celle des pays en
développement. Ainsi, la consommation mondiale du P2O5 dans les engrais devrait passer
de 40,7 millions de tonnes en 2013 à 45 millions de tonnes en 2017, avec la plus forte
croissance en Asie et en Amérique du Sud.
150
100
0
Source : Elaboration DEPF, données FAO
Le trafic maritime des engrais est constitué essentiellement du trafic export, qui est
alimenté par une hausse de la demande à l’échelle mondiale. Depuis 2008, le trafic maritime
marocain des engrais connaît une croissance importante de sorte qu’il est passé de 2,1 MT en
2008 à 4,3 MT en 2013 soit 13% du trafic en vrac solide. L’approvisionnement du marché
national est assuré par la production locale pour les engrais phosphatés ainsi que par le
recours à l’importation, notamment, pour les engrais azotés et les produits potassiques. Au
cours de la période 2000-2013, l’utilisation des engrais au Maroc a atteint une moyenne
annuelle de 966 milliers de tonnes dont 570 milliers de tonnes sont des engrais importés soit
59% des engrais utilisés.
Sur la période 2010-2013, les principales destinations des engrais marocains sont le
Brésil avec un tonnage moyen de 1,59 MT, l’Inde avec 0,46 MT et les Etats-Unis avec 0,29
MT représentant ainsi des parts respectives de 39%, de 11%, et de 7%de la moyenne exportée
en cette période. S’agissant du Brésil, sa demande, qui a été déjà importante, a pratiquement
triplé par rapport à la période 2002-2005. L’Inde et les États-Unis, quant à eux, ne sont
devenus que récemment des destinations privilégiées des engrais marocains. Il y’a lieu de
signaler que les exportations des engrais sont amenées à garder leur tendance haussière,
notamment, dans le cadre de la stratégie de l’OCP visant à sécuriser ses débouchés en
multipliant ses joint-ventures et en renforçant sa présence à l’étranger à travers des bureaux de
représentation au Brésil, en Inde et en Argentine. Cette hausse serait soutenue dans l’avenir
par une progression annuelle moyenne de 1,3% de la population mondiale qui atteindrait
8,1milliards et 9 milliards d’individus respectivement en 2025 et 2050 contre près de 7
milliards en 2013. En réponse à cette croissance démographique, la production agricole devra
doubler d’ici 2050 (la production annuelle des céréales, à titre d’exemple, devrait atteindre
près d’un milliard de tonnes).
55
Graphe 10: Evolution de la consommation et du trafic maritime des engrais au Maroc
56
Total 2077 100% Total 2072 100% Total 4065 100%
Source : Elaboration DEPF, données Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime et Office des changes
Source : Elaboration DEPF, données Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime et Office des changes
58
permis de porter le taux d’électrification rurale à 98,5% en 2013 contre 18% en
1995, à la pression démographique urbaine et à la dynamique des secteurs
productifs, notamment, industriels. Dans ce contexte, le trafic du charbon ne pourrait
que se consolider suite à la réalisation du programme d’investissement à l’horizon
2016 dont, notamment, deux unités électriques à charbon propre à JorfLasfar d’une
puissance de 350 MW chacune (entrées en vigueur en 2014), ainsi que les trois
projets relevant du programme d’investissement 2016-2020, et portant sur la
production de l’électricité thermique à savoir une centrale à Safi de deux unités
d’une puissance de 693 MW chacune, l’extension de la centrale de Jerada de 320
MW et une centrale à Nador de deux unités de 693 MW chacune. Cependant, il y a
lieu de citer la volonté affichée par le Maroc de réduire sa dépendance énergétique
par la mise en place d’un mix énergétique diversifié, notamment, pour sa
composante électrique où les énergies renouvelables prennent de l’essor.
59
Graphe 14 : Répartition géographique des importations marocaines du charbon et coke
60
importante des produits pétroliers raffinés (+24% pour le gasoil et fuel, +140% pour
l’essence, …).
61
consommateur de l’énergie (5,3 MTEP) dont la part s’élève à 41%, avec 37% pour
le transport routier (4,8 MTEP), l’industrie (1,9 MTEP) vient au deuxième rang avec
24%, alors que la part des foyers domestiques (2,2 MTEP) s’élève à 23% contre 8%
et 4% respectivement pour l’agriculture (0,9 MTEP) et le tertiaire (0,1 MTEP).
Comparativement à 2004, la consommation en volume des différents secteurs a
augmenté, sauf pour l’agriculture qui a enregistré une baisse de 2% par an, ce qui a
fait régresser sa part à 8%, contre une augmentation de la part de la consommation
des foyers domestiques.
62
En revanche, l’Espagne, le Gibraltar, le Sénégal, le Nigéria, et les Pays-Bas
constituent actuellement les premiers importateurs des hydrocarbures marocains et
dont leur part est passée à 45,2% (0,3 MT) contre 8,6%(0,07MT). Dans l’objectif de
diversifier ses débouchés, en la matière, le Maroc a noué des relations commerciales
avec de nouveaux pays comme la Belgique et Malte. Le pays a, également, renforcé
ces rapports commerciaux en matière des produits pétroliers liquides avec le
continent africain, dont la part a atteint 18% durant la période 2010- 2013 contre
0,6% seulement sur la période 2002-2005, avec une prédominance du Sénégal et du
Nigéria qui accaparent environ 74% des exportations marocaines vers l’Afrique.
63
Trafic export de l’acide phosphorique et trafic import de l’ammoniac
64
Tableau 5 : Les principaux importateurs de l’acide phosphorique de l’OCP
65
importations du Pakistan en acide phosphorique du Maroc sont passées de 0,04 MT
entre 1999 et 2003 à 0,32 MT sur la période 2009-2013.
Total général 574 100,0% Totalgénéral 464 100,0% Total général 857 100,0%
66
Section 2 : Le rôle de la marine marchande
67
Domaines de responsabilité de l’Administration Maritime Résulta
• Personnel • Ports
Administre • Fonctionnement interne
• Économique et financier
• Pollution Développement du
• Trafics et flotte • Sécurité
Contrôle transport maritime et du
• Pêche, douanes ,etc. • Protection pavillon national
• Agents
• Recherche et développement
Développe • Promotion
• Formation
•
Construction navale
Source :etude ALG maritime 2013
a. Attributions
68
• Assurer l’organisation et le contrôle des transports maritimes des lignes régulières
et veiller, en coopération avec les administrations et les organismes concernés, à la
coordination en matière de fret.
69
l’inscription des gens de mer, au travail maritime, à l’hygiène et à l’organisation du
travail à bord, à la composition des équipages, au régime disciplinaire et pénal de la
marine marchande ainsi qu’aux procédures de conciliation et d’arbitrage.
•Veiller au respect par les navires des règles de la circulation maritime dans le
dispositif de séparation de trafic.
b. Organisation
• Gens de Mer & de la Flotte. Services : des Gens de Mer & de l’Inspection du
Travail Maritime, Service de la Conservation des Hypothèques Maritimes
70
Source :etude ALG maritime 2013
71
Quant à la LRIT (Long Range Identification and Tracking), le Maroc a été en
2010 le premier pays à implanter ce système lancé à l’échelle mondiale, ce qui fait
qu’il dispose d’un Centre National de LRIT
Pour le service de contrôle des navires dans les ports commerciaux, ils
disposent d’un réseau composé d’un corps d’inspecteurs qualifiés, disposant d’une
formation spécifique. Ce réseau de Services de la Marine Marchande s’étend sur
tous le territoire marocain et couvre les principaux ports marocains.
72
Désignation de la prestation Tarif unitaire
Nombre d’escale par jour supérieur ou égal à deux Forfait : 200 Dhs/jour
Source :etude ALG maritime 2013
73
Désignation de la prestation Tarif unitaire
74
Européens ou aux autochtones évolués. A l’exportation, ce ne seront plus des
matières premières brutes qui sortiront, mais des produits dont le caractère élaboré
se développera progressivement.
75
a. Collision :
76
b. Contact avec une installation fixe :
Les causes :
• Passages étroits, zones de prudence
• Erreur humaine.
• Perte de puissance, perte de capacité de navigation.
• Intempéries, brouillard, vision nocturne.
Les conséquences
• Si un méthanier à quai est heurté par un navire tiers, cela peut entraîner la
rupture de l’intégrité des cuves de GNL.
b. L’abordage :
77
Absence ou manque de fiabilité des équipements radar, de consignes
permanentes du commandant ou de la compagnie, de la présence du
commandant à la passerelle lors de passage resserrés à trafic intense, de
réduction de vitesse ou de changement de la route.
Conséquences à envisager :
Envahissement du navire.
Incendie.
Pollution.
a. Echouement
78
L’échouement est l’immobilisation accidentelle d’un navire sur un haut-fond,
c’est-à-dire dans un endroit où le navire ne dispose plus assez de profondeur d’eau
sous sa coque pour naviguer. L’échouement se produit généralement non loin de
côte, mais il peut également se produire au large dans une zone de mer moins
profonde. Lorsque l’immobilisation résulte d’une action volontaire on parle
d’échouage. Dans une mer forte, l’échouement peut entraîner la destruction
progressive du navire qui va talonné (heurter) violemment le fond à chaque vague.
Si l’échouement se produit sur un écueil par ailleurs entouré d’eaux profondes, le
navire risque de couler après avoir été brisé par la mer.
Un navire échoué peut parfois sortir de cette situation par ses propres
moyens : en se déhalant sur une ancre mouillée au large, ou en faisant gîter
fortement le navire (pour un petit navire), ou à marée haute, en vidant ses ballasts
(s’il en dispose) ce qui diminuera son tirant d’eau ; généralement, pour un grand
navire, le recours à un remorqueur est nécessaire. Lorsque la coque est très
endommagée, il est souvent difficile de renflouer le navire.
79
De nos jours, l’échouement est généralement la conséquence soit d’une
avarie de la propulsion ou de l’appareil à gouverner se produisant à proximité de la
côte ou d’une zone de hauts fonds, soit d’une erreur de navigation (mauvaise
estimation de la position, route mal tracée, non-respect des consignes de barre, ...).
Plus rarement l’échouement peut être lié à une carte marine erronée ou incomplète
(erreur sur la position de la côte, hauts fonds non cartographiés... ) ou à une
défaillance d’un système de signalisation maritime (extinction de phare, bouée
endommagée...). L’échouement peut également survenir alors que le navire est au
mouillage à la suite d’une rupture de la chaîne ou d’un dérapage de l’ancre).
Les grands navires ont un tirant d’eau qui peut dépasser 20 mètres.
L’échouement peut, pour ces navires, intervenir très rapidement lorsqu’ils se
rapprochent des ports car ils ne disposent de suffisamment d’eau sous la
coque dans les chenaux relativement étroits dragués pour eux.
Dans une zone à marée la hauteur d’eau varie dans le temps. Un mauvais
calcul de cette dernière peut entraîner un échouement surtout lorsque le
marnage est important.
Lorsque le vent souffle fort vers la côte ou vers les dangers, la moindre avarie
de barre ou de propulsion peut très rapidement faire échouer le navire devenu
non manœuvre.
80
Les conséquences à envisager
La piraterie
Bien que le chiffre des actes de piraterie n’ait pas encore atteint un niveau alarmant,
faire preuve de prudence reste cependant de rigueur. C’est principalement le long des côtes de
l’Amérique du Sud, de la mer Rouge, du golfe de Guinée et les régions de la Somalie que la
piraterie moderne fait énormément parler d’elle.
81
Le terrorisme :
Les conséquences
• Perte de confinement de GNL
• Important rejet de GNL à la mer
• Incendie, dommages au navire
• Impact possible pour l’équipage du méthanier et le public.
c. La pollution :
Bien que le taux d’émission d’un navire ramené par tonne et par kilomètre
parcouru soit extrêmement faible par rapport aux autres moyens de transport, la
pollution fonctionnelle due à l’activité de cette unité thermique doit être contrôlée,
car elle représente plusieurs millions de tonnes de déchets pour la flotte mondiale.
82
Elle menace l’atmosphère par :
Les émissions de CO2 (réchauffement général de la planète)
Les émissions de NO2 et de SOX (pluies acides)
La perte de composés fluoro-carbonés –CFC, HCFC, Halons- (couche
d’ozone) à partir des équipements d’air conditionné du navire ou de ses
unités de transport sous froid.
La pollution induite vient :
Du bureau, de la tour d’où l’on gère le navire (consommation d’énergie,
de papier et de production de déchets).
Du navire lui-même s’il a de l’amiante dans ces matériaux de
construction.
De la cargaison qui lors de transfert par les équipements portuaires
fuyards, se répand partout dans l’espace portuaire et ses environs.
a. Avaries
83
dans le voyage par mer. La responsabilité du transporteur n’est donc pas mise en jeu dans tous
les cas.
Avaries particulières
Ce sont les dommages et pertes matériels, ainsi que les pertes de poids ou de quantités
subies par la marchandise assurée en cours de transport. Selon le mode de transport, les
avaries peuvent survenir au cours du transport et résulter soit d’événements dits majeurs,
frappant à la fois le moyen de transport et son chargement (naufrage, incendie, déraillement
de train, accident de camion ou d’avion...), soit d’accidents affectant uniquement la
marchandise au cours des manutentions (chargement à bord, manipulation en cale,
déchargement, transbordement...), à l’occasion du passage de la marchandise d’un véhicule de
transport à un autre (rupture de charge) et des séjours à quai ou en entrepôt (casse, vol,
incendie...).
En plus des dommages matériels, les avaries peuvent entraîner divers frais (avaries-
frais). Par exemple, les dommages subis par une machine peuvent avoir pour conséquence
d’obliger l’exportateur à faire revenir cette machine à son usine, à la réparer ou reconditionner
et à la renvoyer à son acheteur, d’où les frais de retour, de remise en état et de réexpédition
souvent élevés.
Avaries communes
Elles constituent un risque spécial au transport maritime et, dans certaines conditions,
aux transports fluviaux (en France, sur le Rhin et la Moselle). L’avarie commune résulte
d’une pratique forte ancienne. Elle est régie par les Règles d’York et d’Anvers, règles
conventionnelles d’usage courant et international, auxquelles se réfèrent la quasi-totalité des
contrats de transport et d’affrètement. Lorsque le capitaine est conduit, pour échapper à un
84
danger menaçant à la fois le navire et la cargaison, à un sacrifice extraordinaire consenti
volontairement et raisonnablement et ayant eu un résultat utile pour les biens de l’expédition
maritime, la perte ou le dommage constitue une avarie commune. Le propriétaire du navire et
le propriétaire de la cargaison sont dans l’obligation d’en supporter une part équitable, même
s’ils ne sont pas assurés.
85
Conclusion de chapitre :
essentiellement les ports qui ont connu une amélioration et un développement. Les
importations et les exportations du Maroc connu une évolution avec des vitesses
différentes dans les dernières années. En effet les importations et les exportations
379,9 milliards de dirhams en 2013. Il est enregistrer des évolutions relatifs des
administrations, une pour les marines marchandes et l’autre pour la pêche ; chacune
était responsable des affaires liées aux navires et aux gens de la mer dans les
et différents risques depuis son début ; ces risques peuvent êtres des risques causés
par le navire aux installations en mer et aux installations fixe dans un port comme
les collisions, ou des risques causé par le navire sur le littoral comme les
échouements et les pollutions, et des risques internes au navire comme les avaries.
Ces risques peuvent être causés par la mauvaise communication entre l’équipe de
navire ou le non formation des gens ou avec des mauvaises conditions climatiques.
Ils ont des conséquences graves sur le personnel, la marchandise et le navire lui-
même.
86
Chapitre 3 : La gestion des opérations
douanières
87
Introduction de chapitre :
88
Section 1 : Généralité sur la douane
1. C’est quoi la douane et son rôle ?
L’Organisation mondiale des douanes (OMD)
L’Organisation mondiale des douanes (OMD) est une organisation
intergouvernementale, qui a son siège à Bruxelles en Belgique. Ses membres étant
répartis dans le monde entier, l’OMD est considérée comme le porte-parole de la
communauté douanière internationale. L’OMD est réputée pour élaborer
des conventions internationales, instruments et outils, notamment sur les sujets
suivants : classement des marchandises, évaluation en douane, règles d’origine,
perception des recettes douanières, sécurité de la chaîne logistique, facilitation des
échanges internationaux, lutte contre la fraude, lutte contre la contrefaçon en veillant
au respect des droits de propriété intellectuelle (DPI), promotion de l’éthique et
renforcement durable des capacités pour l’application de réformes et de
modernisations douanières. L’OMD gère en outre la nomenclature internationale des
marchandises appelée Système harmonisé (SH) et les aspects techniques des accords
de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur l’évaluation en douane et les
règles d’origine.
L’objectif de l’OMD
89
Lutte contre la contrefaçon en veillant au respect des droits de propriété
intellectuelle (DPI),
L’ADII AU MAROC
90
Le rôle de la douane
Le rôle de la douane, administration fiscale, a aujourd’hui considérablement évolué.
Rattachée au ministère du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la
Réforme de l’État, les services de la direction générale des douanes et droits indirects exercent
une triple mission : tout d’abord, une mission fiscale, puisqu’elle perçoit chaque année
environ 13 % des recettes de l’Etat et contribue, comme ses homologues européens, au
financement du budget communautaire.
Dans le prolongement de cette mission, la douane a un rôle économique. Sur la base des
règles fixées pour le commerce international, elle contrôle les flux commerciaux avec 3
objectifs :
-la fluidité,
- la sécurité,
- la qualité, grâce à des procédures adaptées aux besoins des entreprises.
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l’octroi d’avantages aux entités ayant subi des annulations de commandes et ce, sur une
période de six mois renouvelables débutant à compter du 1 er janvier 2009. Il s’agit plus
précisément des facilités suivantes :
• la prorogation du délai de séjour des marchandises placées sous les régimes de
l’Admission Temporaire ou de l’Admission Temporaire pour Perfectionnement Actif (ATPA)
souscrits par les unités exportatrices ainsi que l’exportation des produits obtenus ou des
matières premières et emballages, hors délai, sans préjudice des suites contentieuses.
• la mise à la consommation d’une proportion de 15 % des produits compensateurs
obtenus sous ATPA sur la base de l’espèce des marchandises admises initialement et en
fonction des quotités des droits et taxes en vigueur au jour de l’enregistrement de la
déclaration en détail établie pour la mise à la consommation. Cette dérogation fait ainsi
bénéficier l’entreprise d’un droit de douane avantageux par rapport aux taux en vigueur le
jour de l’importation (compte tenu de la baisse tendancielle des quotités) et la dispense de
l’acquittement des intérêts de retard et des pénalités. Pour la mise en œuvre de ces
dispositions, un cadre de concertation a été mis en place pour arrêter d’un commun accord,
avec les professionnels concernés (AMITH, AMICA,…), les modalités pratiques d’octroi des
avantages retenus, dans les meilleures conditions de célérité et d’efficacité, et la diffusion de
l’information auprès de leurs membres.
La lutte contre le trafic illicite de stupéfiants
De par leur présence aux postes frontières du Royaume, les services douaniers se
doivent de faire front à la circulation illégale des stupéfiants et des produits psychotropes.
Dans ce domaine, l’ADII ne fait pas cavalier seul, elle agit en étroite concertation avec les
forces de sécurité sur place. Elle veille particulièrement à coordonner son action avec la
Division Anti-Drogue (Ministère de l’Intérieur), la Direction Générale de la Sûreté Nationale,
la Gendarmerie Royale et la Marine Royale. Grâce à une parfaite synergie des efforts des
différents services concernés, cette année a connu des réalisations importantes de saisies de
stupéfiants sous leurs diverses formes.
la lutte contre la contrebande des cigarettes
La coordination de l’action et la fédération des efforts des différents intervenants en
matière de lutte contre la contrebande des cigarettes ont permis d’atteindre, cette année
encore, des résultats satisfaisants, projetant ainsi l’action de la Commission Nationale de
Lutte contre ce phénomène dans des perspectives ambitieuses. En atteste, la part de la
contrebande dans le marché global des cigarettes ramenée de 25 à 9,6 %, indice révélateur du
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niveau d’aboutissement des objectifs initialement tracés dans le plan d’action de ladite
Commission présidée par l’Administration des Douanes
La lutte contre le blanchiment de capitaux
Dans le cadre de la mobilisation internationale en matière de lutte contre la criminalité
financière organisée, le Gouvernement marocain a procédé, début 2009, à la création de
l’Unité de Traitement du Renseignement Financier (UTRF) qui a la charge de collecter, de
traiter et de diffuser des renseignements financiers ainsi que d’assurer la coordination des
moyens d’action des services d’enquête et d’investigation des administrations, établissements
publics et autres personnes morales de droit public. Désignée en mars 2009 en tant que
membre au sein de cette instance, l’Administration des Douanes a participé en cette qualité
aux diverses réunions tenues pour examiner l’organisation et les modalités de fonctionnement
de l’UTRF. Compte tenu de son implication dans la lutte contre le fléau du blanchiment de
capitaux, l’administration est appelée à prendre les mesures nécessaires pour assurer
l’application des nouvelles dispositions en la matière, à travers la mise en place d’un dispositif
de vigilance pour détecter les opérations soupçonnées véhiculer les cas de blanchiment
d’argent.
LA sécurisation DE LA chaîne logistique
Durant l’année 2009, l’Administration des Douanes a marqué sa présence au sein du
Comité National de l’Aviation Civile et ce, à travers sa participation active aux réunions
d’échange et de concertation visant le renforcement des capacités d’inspection et de filtrage,
la recherche des synergies entre les différents intervenants pour une sécurisation optimale des
plateformes aéroportuaires ainsi que la préparation des exercices de sûreté et le suivi des
audits de sûreté des aéroports nationaux. La Douane marocaine a, en outre, contribué à la
préparation du projet de procédure d’exploitation normalisée relative au transport autorisé des
armes à feu en cabine et en soute et à la définition des responsabilités et des mesures à
prendre pour le traitement des armes à l’arrivée et au départ des aéroports du Royaume. Par
ailleurs, l’ADII a pris part à divers séminaires dans l’objectif de maîtriser davantage la mise
en œuvre des conventions internationales afférentes aux aspects sécuritaires (la Convention
sur les Armes Chimiques (CAC), l’Initiative de Sécurité en matière de Prolifération (PSI), le
Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), l’Initiative Globale de Lutte contre
le Terrorisme Nucléaire (GICNT), la Résolution 1540 sur les Armes de Destruction Massive
et la coordination en matière de Contrôle Stratégique des Exportations …). Ces rencontres ont
constitué autant d’occasions pour la Douane marocaine d’échanger avec les autres
intervenants et de s’enquérir de leurs expériences réussies.
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2. La différence entre un courtier en douane et le transitaire
Le courtier en douane
Les courtiers en douane sont des particuliers, des partenariats, des
associations ou des sociétés agréés, réglementés et habilités par le gouvernement à
aider les importateurs et les exportateurs à se conformer aux exigences du
gouvernement régissant les importations et les exportations.
Le transitaire
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Un transitaire ne déplace pas la marchandise mais agit en tant qu’expert du réseau
logistique. Ces transporteurs peuvent utiliser une variété de modes d’expédition, y
compris les navires, les avions, les camions et les chemins de fer, et souvent
plusieurs modes pour un même envoi.
Par exemple, le transitaire peut prendre des dispositions pour que le fret soit
transporté par camion d’une usine à un aéroport, jusqu’à la ville de destination, puis
transféré de l’aéroport au bâtiment du client par un autre camion. Les transitaires
internationaux gèrent généralement les envois internationaux.
95
la TVA (régime de « mise à la consommation »).
96
également de payer des droits et taxes sur des marchandises
destinées à être réexportées en dehors de l’Union
européenne.
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Le régime permettant à des marchandises de pays tiers de circuler librement dans
toute la Communauté, de la même manière que des marchandises qui y sont
produites, est appelé la mise en libre pratique .
A l’exception des produits précités, toutes les autres marchandises sont libres
à l’importation.
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le prix unitaire exprimé en valeur départ usine, FOB, FAS ;
99
• la désignation commerciale de la marchandise.
100
b) la quantité exprimée en unités de mesures adéquates ;
c) la désignation commerciale de la marchandise.
La « Déclaration Préalable d’Importation » est déposée au Ministère chargé
du commerce extérieur et instruite par ce département pendant un délai maximum de
10 jours. Elle peut également être soumise au Ministre intéressé pour avis préalable.
Dans ce dernier cas, le délai d’instruction est porté à 20 jours.
La durée pendant laquelle il est fait recours à la Déclaration Préalable
d’Importation est de 9 mois renouvelable une seule fois. Ce délai commence à courir
à compter de la date de la décision conjointe du Ministre chargé du commerce
extérieur et du (ou des) Ministre (s) intéressé (s).
La durée de validité de la Déclaration Préalable d’Importation est de 3 mois,
elle permet le passage en douane et le règlement financier de la marchandise.
Marchandises soumises à la Demande de Franchise Douanière :
La Demande de Franchise Douanière est requise pour l’importation des
marchandises libres à l’importation admises en franchise de droits de douane dans le
cadre des Conventions et Accords commerciaux et tarifaires conclus entre le Maroc
et certains pays, les produits faisant l’objet de contingents tarifaires prévus par les
Accords d’Association et de Libre Echange conclus entre le Maroc et la
Communauté Européenne et le Maroc et les Etats de l’Association Européenne de
Libre Echange (AELE), et les produits soumis à contingents tarifaires prévus par les
Accords multilatéraux.
La ‘’Demande de Franchise Douanière’’ est présentée à la Direction de la
Politique Commerciale Extérieure au Ministère chargé du commerce extérieur
(Division des Importations) par les importateurs désirant bénéficier de la franchise
douanière au titre de ces Accords.
Elle est établie en 4 exemplaires sur le formulaire intitulé « Demande de
Franchise Douanière » et accompagnée d’une facture pro forma en 3 exemplaires,
précisant :
a. le prix unitaire exprimé en valeur départ usine, FOB, FAS ;
b. la quantité exprimée en unités de mesures adéquates ;
c. la désignation commerciale de la marchandise.
La Demande de Franchise Douanière est déposée au Ministère chargé du
commerce extérieur ; elle est délivrée par ce département après avis du Ministère
intéressé.
101
La décision d’octroi ou de refus de la franchise douanière est notifiée à
l’intéressé par le Ministère Chargé du Commerce Extérieur.
La durée de validité de la franchise douanière est de 6 mois au maximum. Ce délai
commence à courir à partir de la date du visa du Ministère chargé du commerce
extérieur.
Rectifications et Tolérances :
La modification des conditions initiales (valeur, quantité, pays d’origine ou
de provenance, validité, etc.) de la Licence d’importation, de la Déclaration
préalable d’importation et de la demande de franchise douanière doit faire l’objet
d’une nouvelle demande. Cette nouvelle demande n’est pas nécessaire lorsqu’il
s’agit du changement du nom du fournisseur d’un même pays ou du bureau
douanier.
Par ailleurs, un dépassement du poids total initial ou du montant initial, repris
sur les engagements d’importation est admis dans la limite de 10%.
Pour les licences d’importation et les déclarations préalables d’importation, il est
admis :
• un dépassement de 10% du montant initial autorisé, à condition que ce
dépassement résulte d’une augmentation du prix unitaire ne dépassant pas 10% ;
• un dépassement de 10% du poids total initial, à condition que ce dépassement
résulte :
- d’une majoration de la valeur totale de la marchandise,
- d’une majoration du nombre d’unités ;
- d’une minoration du prix unitaire de la marchandise.
Contrôle de la qualité à l’importation :
le contrôle de la qualité est institué à l’importation des produits industriels
dont les normes sont rendues d’application obligatoire et ce, conformément aux
dispositions des lois et textes relatifs à la normalisation (Dahir n° 1-70.157 du 30
Juillet 1970 – BO n° 3024 du 14 Octobre 1970) tel qu’il a été modifié et complété.
En ce qui concerne les produits agroalimentaires et pharmaceutiques, ils sont
régis respectivement par la loi n° 13-83 relative à la répression des fraudes et le
décret n° 2-76-266 du 6 Mai 1977 relatif à l’agrément, à l’autorisation de débit de
spécialités pharmaceutiques tel qu’il a été modifié et complété.
102
L’importation et l’enlèvement des produits industriels dont les normes sont
rendu d’application obligatoire, sont subordonnés à la présentation d’une Attestation
de conformité aux normes délivrées par le ministère chargé de l’industrie.
Les opérateurs qui s’approvisionnent chez les mêmes fournisseurs sont
autorisés à importer lesdits produits en dispense du contrôle de conformité aux
normes rendues d’application obligatoire au vu d’un document intitulé «
Autorisation d’admission de produits en dispense du contrôle de conformité aux
normes rendues d’application obligatoire « délivré par le Ministère chargé de
l’Industrie et dont la validité est fixée pour une année En cas de changement de
fournisseurs, la présentation des documents de conformité ou de l’autorisation
précitée est requise.
Pour les produits industriels soumis à attestation de conformité aux normes,
l’opérateur doit aviser les services du Ministère chargé de l’Industrie de chaque
arrivage de ces produits aux bureaux douaniers aux fins de contrôle de conformité.
Dans le cas du prélèvement d’échantillons, un procès-verbal
d’échantillonnage est établi en conséquence. Ces échantillons sont transmis par les
services du Ministère chargé de l’Industrie au laboratoire concerné pour réaliser les
essais nécessaires.
En cas de conformité des produits industriels concernés, l’attestation de
conformité dont une copie est transmise au bureau d’importation, est délivrée à
l’opérateur.
En cas de non-conformité, les résultats des essais sont notifiés par les
services du Ministère chargé de l’Industrie, tant qu’au service douanier qu’à
l’opérateur. En cas de contestation, ce dernier dispose d’un délai de 8 jours pour
demander une seconde analyse portant sur le même échantillon. Si, à l’expiration du
délai de huit jours, la seconde analyse n’a pas été demandée ou si les résultats de la
seconde analyse concordent avec les résultats des premiers essais, le produit en
cause doit être réexporté En cas de refus de réexportation, les dispositions de la loi
n° 13.83 relative à la répression des fraudes sur les marchandises demeurent
applicables.
Dans le cas où la seconde analyse infirme les résultats des premiers essais,
une attestation de conformité est délivrée à l’opérateur.
Contrôle sanitaire vétérinaire et phytosanitaire :
a. Contrôle sanitaire vétérinaire :
103
En application de la loi n° 24-89 du 10 Septembre 1993 – (B.O. n° 4225 du
20 Octobre 1993), édictant des mesures de police sanitaire vétérinaire, l’importation
d’animaux vivants, de denrées animales, de produits d’origine animale, de produits
de multiplication animale et de produits de la mer et d’eau douce, est soumise, aux
frais de l’opérateur, à une inspection sanitaire et qualitative.
Ces animaux et produits sont interdits à l’importation lorsque le pays
d’origine ou de provenance est non reconnu indemne de maladies contagieuses.
Toutefois, peuvent être admis à l’importation certains de ces produits ou denrées
ayant été soumis à des traitements spécifiques avant leur importation dans les
conditions sanitaires et ne présentant plus de danger de contagion.
Ces animaux et produits ne sont admis à l’importation que s’ils sont
accompagnés de documents sanitaires délivrés par les autorités sanitaires officielles
ou dûment habilitées du pays d’origine et le cas échéant, du ou des pays de transit.
L’inspection sanitaire vétérinaire est effectuée par les inspecteurs vétérinaires
responsables du ou des postes frontaliers ouverts à l’importation des animaux et
produits précités. Les animaux sont soumis au régime de la quarantaine.
Pour les produits animaux, l’inspection consiste en une ou plusieurs des opérations
suivantes en fonction de la recherche envisagée :
• examen documentaire
• contrôle physique du produit
• prélèvement d’échantillons pour analyse
Au vu des résultats de l’inspection, un certificat sanitaire est délivré à
l’opérateur et donne lieu soit à l’admission, soit au refoulement du produit concerné.
Les produits et denrées reconnues impropres à la consommation humaine ou animale
peuvent être, à la demande de l’importateur soit détruites, soit incinérés.
b. Contrôle phytosanitaire :
En application du Dahir du 20 Septembre 1927 et les textes pris pour son
application notamment l’arrêté du Ministère de l’Agriculture et de la Réforme
Agraire n° 1306-85 du 22 Décembre 1986, l’importation des végétaux et produits
végétaux définis dans l’article 5 du Dahir précité est soumise à un contrôle
phytosanitaire systématique et obligatoire.
105
• La composition du produit.
Déclaration Unique des Marchandises :
L’importation des marchandises est soumise, en plus de la facture, du titre
d’importation et, le cas échéant des autres documents exigibles selon la nature des
produits, à la présentation au bureau douanier dans un délai de 60 jours à compter du
dépôt de la déclaration sommaire, d’une déclaration en détail sur le formulaire
intitulé « Déclaration Unique de Marchandise »–DUM- (accompagnée des
documents cités plus haut.
Les marchandises qui n’ont pas fait l’objet de cette déclaration dans le détail
susmentionné sont considérées comme abandonnées en douane.
Sont également considérées comme abandonnées en douane, les
marchandises pour lesquelles une déclaration en détail a été déposée mais non
enlevées dans un délai de 3 mois à compter de la date d’enregistrement de ladite
déclaration et pour lesquelles les droits et taxes n’ont pas été payés ou garanties.
Les bureaux de dédouanement ouverts à l’importation et à l’exportation des
marchandises déclarées sous tout régime de dédouanement sont fixés par l’arrêté du
ministre des finances et des investissements extérieurs n° 1609-95 du 13 mars 1995
modifiant l’arrêté du ministre des finances n° 1312-77 du 31 octobre 1977 fixant la
liste des bureaux des douanes et impôts indirects, leurs compétences et désignant
ceux par lesquels doivent s’effectuer obligatoirement certaines opérations de
dédouanement tel qu’il a été modifié et complété par l’arrêté du ministre des
finances et des investissements extérieurs n° 1609-95 du 13 mars 1995, B.O 4320 du
16 août 1995 et l’Arrêté du Ministre de l’économie, des finances, de la privatisation
N° 1666-01 du 07 septembre 2001 (B.O N° 4940 du 04–10 -2001).
3) Les documents de l’importation
Pour importer des biens dans un territoire donné, il faut passer par un grand
nombre d’étapes et l’une d’elles est : la préparation minutieuse des documents. Pour
les entrepreneurs cette étape est l’une des plus difficiles car la liste des documents
requis pour l’importation comme pour l’exportation est assez longue et demande une
parfaite organisation.
Afin de mener à bien une opération d’importation il est très important de bien
s’informer sur les documents nécessaires pour l’importation et les compléter avec
106
une très grande attention. En effet, si vous remplissez vos formulaires de façon
correcte, vous obtiendrez une mainlevée plus rapide de vos marchandises.
Il faut savoir que ces documents ne sont en aucun un obstacle placé pour
compliquer les procédures, bien au contraire, leur but est de garantir la sécurité des
marchandises jusqu’à leur destination finale. Sans ces documents, les marchandises
pourraient tout simplement se retrouver entre de mauvaises mains.
Notons que les différents types de documents nécessaires pour l’importation relèvent
de trois grandes catégories :
• les documents douaniers,
• les documents commerciaux
• les documents de transport (documents de fret).
Les documents douaniers sont donc des documents requis par une autorité
douanière pour identifier les marchandises qui sont importées.
Les produits sensibles tels que les produits pharmaceutiques et les équipements
médicaux, par exemple, doivent respecter des mesures d’importation strictes. Ils ont
107
donc besoin d’une certification de diverses autorités pour prouver qu’ils répondent à
certaines normes de qualité.
Les documents douaniers sont très nombreux, nous citerons donc les
documents douaniers les plus courants :
Sachez que toute marchandise qui entre sur le territoire marocain doit faire
l’objet d’une déclaration d’importation en douane. Le dépôt d’une déclaration
constitue le point de départ de la procédure de dédouanement à l’importation comme
à l’exportation.
B) FACTURE DOUANIERE
C)CERTIFICAT D’ORIGINE
Le certificat d’origine est un document délivré par le pays exportateur pour
attester que les marchandises d’un envoi particulier ont effectivement été fabriquées
dans ce pays. Il faut bien souligner que le pays d’origine ne renvoie pas au pays d’où
les produits exportés ont été expédiés, mais au pays où ils ont été produits.
D) CERTIFICAT PHYTOSANITAIRE
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Les produits sont généralement contrôlés pour la toxicité ainsi que les organismes
nuisibles et déclarés sans danger ou non.
E) LICENCE D’IMPORTATION
A) FACTURE COMMERCIALE
La facture commerciale est l’un des documents les plus importants dans
l’import-export car il résume l’ensemble de la transaction car elle accompagne les
marchandises lors du passage de la frontière. La facture commerciale est un
enregistrement ou une preuve de la transaction passée entre l’exportateur et
l’importateur. Lorsque les marchandises sont disponibles, l’exportateur délivre une
facture commerciale à l’importateur afin de lui porter les marchandises en compte.
Les commerçants utilisent parfois une facture « Pro forma » qui permet de
traiter le paiement avant la mainlevée des marchandises.
109
Par ailleurs, la facture commerciale contient les informations de base sur la
transaction et est toujours requise pour le dédouanement. Bien que certaines entrées
spécifiques aux échanges d’exportation importation y figurent, elle ressemble à une
facture de vente ordinaire.
B) LETTRE DE CHANGE
La lettre de change est un document qui fait généralement intervenir trois
partenaires : le tireur, c’est-à-dire l’exportateur, qui donne l’ordre de payer, le tiré,
soit l’importateur, qui reçoit généralement les marchandises, et le bénéficiaire, qui
est la banque de l’exportateur.
110
C) LETTRE DE CREDIT
Une lettre de crédit d’importation est un document émis par une grande
banque pour le compte d’un importateur. La lettre de crédit d’importation garantit à
un exportateur le paiement des marchandises et des services, à condition que les
modalités de la lettre de crédit soient respectées. C’est une façon de s’assurer que
votre entreprise ne paie pas les marchandises jusqu’à ce que le fournisseur offre une
preuve que les marchandises ont été expédiées.
La lettre de crédit est particulièrement utile pour les importateurs situés dans
des pays instables, économiquement et/ou politiquement, et pour tous ceux qui
attachent une grande importance à la prudence dans les affaires.
D) CERTIFICATS D’INSPECTION
Le certificat d’inspection est un document émis par une autorité compétente
qui indique que les marchandises (notamment les produits alimentaires) ont été
inspectées avant le chargement. Les résultats de l’inspection sont indiqués dans le
certificat d’inspection.
E) CERTIFICAT D’ASSURANCE
La plupart des entrepreneurs choisissent de souscrire une assurance dans le
but de limiter les pertes si le pire venait à se produire et que les marchandises ne
parvenaient pas à leur destination. Nous ne pouvons que vous conseiller de faire de
même pour éviter tout risque.
111
A) LE CONNAISSEMENT
B) LA LISTE DE COLISAGE
La liste de colisage est un document qui fournit des informations sur les
articles importés et des détails sur l’emballage de chaque envoi (poids, dimensions,
questions de manutention, etc.). Elle est requise pour le dédouanement en guise
d’inventaire des marchandises entrantes.
C) ENGAGEMENT D’IMPORTATION
Nous avons parlé un peu plus haut de la licence d’importation. Sachez que
les marchandises libres à l’importation sont celles non reprises sur la liste des
produits soumis à licence d’importation.
À savoir :
113
La lettre de transport maritime est un document servant de preuve du contrat
de transport. Ce document est la matérialisation du contrat de transport qui lie le
donneur d’ordre et la compagnie maritime.
B. L’exportation
Si, par exemple, je traite des marchandises périssables telles que des fleurs
dans un autre pays ; le moyen le plus approprié serait une entreprise de logistique du
fret aérien.
114
Le contrôle sanitaire à l’exportation est assuré par les services vétérinaires.
Au niveau de Casablanca, de Tanger et d’Agadir, ces structures sont érigées en «
Direction du Contrôle et de la Qualité aux postes frontières » (DCQ) relevant des
Directions Régionales de l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits
Alimentaires et agissent en tant que guichet unique. Dans les autres provinces, le
contrôle à l’exportation est assuré par les services vétérinaires relevant desdites
Directions Régionales.
115
C’est une étape systématique qui consiste à vérifier la forme et le contenu des
documents sanitaires. Chaque produit exporté doit faire l’objet d’un contrôle
documentaire pour s’assurer que :
116
- Discerner les risques liés à l’export (prospection non aboutie,
risque de change, risque d’insolvabilité, etc) et penser, par exemple, à
la conclusion d’un contrat d’assurance, qui couvre les éventuelles
pertes.
117
L’implantation en Chine est difficile. La compagnie nationale chinoise assure
alors l’essentiel du trafic. Mais le contexte d’ouverture a été favorable à la
compagnie française.
118
CGM est devenir l’un des principaux clients du canal, point de passage stratégique
des flux maritimes mondiaux. En 2002 elle acquiert MacAndrews pour développer
le cabotage européen, et dans cette même année construit un nouveau siège à
Marseille. En 2003 CMA-CGM devient 5ème dans le monde avec 153 navires et
304000 EVP. En 2004 le groupe CMA CGM innove une fois encore en proposant
des premiers trains complets de 60wagons capables de transporter 120 conteneurs,
entre Le Havre et Marseille, avec embarquementimmédiat vers l’Algérie. Faisant
gagner une semaine de temps de transit, ce concept nouveau etoriginal sur ce marché
connaît aussitôt le succès et sera appliqué sur d’autres destinations. Lapremière
étape d’un développement stratégique mondial du Groupe dans le transport
ferroviaire.2005, le groupe CMA-CGM acquiert Delmas pour accélérer son
développement en Afrique de l’Ouest. En 2006 le groupe est devenu le 3ème
armateur dans le domaine de transport en conteneurs avec le CMA CGM FIDELIO,
navire amiral de la flotte CMA CGM, battant pavillon français, est baptisé à
Marseille. Il mesure 349 m de long, sa surface équivalant à trois terrains de football
et sa capacité de 9 415 EVP font de lui l’un des plus grands porte-conteneurs du
monde. Ce navire est capable de naviguer deux mois et de parcourir 55 000 km sans
ravitailler. Sa mission est de rapprocher la Chine de l’Europe. En 2007, CMA CGM
choisit de traduire son essor par une nouvelle signature, « Advanced Shipping »,
exprimant à la fois ses valeurs d’audace et de dynamisme, son avance technologique
et son statut de leader d’industrie. Le Groupe CMA CGM poursuit son
développement international en s’appuyant sur une stratégie combinant création de
nouvelles lignes, diversification dans les différents modes de transport et les
installations portuaires, et croissance externe : en 2007, le Groupe se renforce encore
avec l’achat des sociétés emblématiques CNC (Taïwan), Comanav (Maroc) et US
Lines (États-Unis), bénéficiant toutes d’une forte expertise régionale.2008 rachats de
la société d’assurance britannique ARB, courtier auprès de la Lloyd’s. L’Europe,
l’Asie, le Moyen-Orient, l’Afrique, l’Inde, les Amériques: ce sont près de 200 lignes
maritimes et 400 ports desservis. Plus de 16 000 salariés et près de 400 navires.
Figurant toujours dans le trio de tête mondial, le Groupe CMA CGM dispose de l’un
des plus gros carnets de commandes de l’industrie avec 77 navires en attente. Parmi
eux, des porte-conteneurs géants de plus de 13 000 EVP, les plus grands du monde,
qui permettront au Groupe CMA CGM de poursuivre son développement. Avec son
meilleur atout : ses collaborateurs performants, experts et motivés.
119
2012 et au-delà :
120
plateformes IT et e-commerce de pointe. APL opère des lignes de transport maritime
de marchandises à travers l’Asie, l’Amérique du Nord et du Sud, l’Europe, le
Moyen-Orient, le sous-continent Indien et l’Australie avec plus de 80 trajets
hebdomadaires et 160 escales dans le monde.
121
production jusqu’au port par la route, par le fleuve ou par le train. Arrivé au port, la
CMA-CGM charge un transitaire de s’assurer que le conteneur est embarqué dans le
navire. La compagnie ou l’une de ses 7 filiales prend en charge le transport maritime
de conteneur. Arrivé à la destination, la compagnie charge le transitaire de s’assurer
que le conteneur est déchargé du navire. Pour finir, la CMA-CGM fait appel à l’une
de ses filiales pour acheminer le conteneur du port jusqu’au lieu de livraison par
voie routière, voie fluviale ou voie ferroviaire.
122
source : slideshare
Source : slideshare
La compagnie au niveau mondial est présente sur tout le globe et parcourt l’ensemble
des voies maritimes. Les principales voies maritimes, pour la compagnie, sont la voie
maritime entre l’Asie et l’Europe via le canal de Suez et la voie maritime entre l’Asie et la
façade pacifique de l’Amérique du Nord. Elle couvre aussi des voies secondaires comme des
trajets qui partent de l’Asie et viennent jusqu’à la façade atlantique de l’Afrique ou encore des
liaisons entre l’Europe et les Amériques.
Source : slideshare
123
Le Christophe Colomb parcourt la voie maritime entre l’Europe et l’Asie et fait un
aller-retour en 3 mois. Il est chargé entre le 8 et le 10 juillet à Southampton de matériels
mécaniques, de produits agroalimentaires, de cartons et plastiques qui doivent être recyclés en
Chine et entame son parcours le 10 juillet. Il fait une escale le 24 juillet en Afrique du Nord
où il décharge une partie de sa cargaison et du coton et des fruits. Il repart le lendemain et se
dirige vers le détroit de Malacca où il décharge le matériel mécanique et les produits
agroalimentaires. Des produits agricoles et du matériel informatique sont chargés le 12 août. Il
arrive à Ningbo, son port d’arrivée, où tous les conteneurs sont déchargés. Le lendemain, le
porte-conteneur est rechargé en produits frais, matériels audiovisuels, textile, maroquinerie et
jouets. Le Christophe Colomb se dirige de nouveau vers l’Europe et fait une étape à Port
Kelang et au Havre pour décharger une partie de sa cargaison. Il arrive à Rotterdam le 29
septembre et le porte-conteneur est déchargé complètement. Les produits seront acheminés
dans le reste de l’Europe.
Source : slideshare
124
Source : slideshare
Source : slideshare
125
Charge appliquée quand le booking est
CGM.com/INTTRA/GT NEXUS
Frais administratif B/L
gratuit
Frais administratifs INTRA EUROPE
126
AD HOC Taux par Information complémentaire
France import
Tarif applicable a partir du 1/1/2020 (date déchargement navire )
127
INTRA EUROPE
Frais administratifs 53 EUR B/L Inclus pli cartable
RORO/ TUNISIE
Frais administratifs 60 EUR Inclus pli cartable
RORO/ MAROC
Frais administratfis 50 EUR Non inclus le pli cartable à 35 EUR
RORO/ ALGERIE
128
sécurisation des (en sus du gardiennage)
dangereux par vidéo
surveillance
( seulement pour LE
HAVRE –CNMP)
Entrée / Sortie de
terminal
Entrée / Sortie de 84 EUR par mouvement - entrée / sortie de terminal
dépôt DRY/REEFER
55 EUR 2 mouvements
Retrait de quai :
FOS 172 EUR Exclus le stationnement
: autres ports
demander le tarif
IMPORT/EXPORT
168EU :
Mise sur aire de R Conteneu
r MARSEILLE(NAF)
visite 305EU
R
Demande
spécifique de
changement à bord
ou à quai 90 EUR Demande demandé par le client
(température,
contrôle humidité,
% vent)
Changement de
158 EUR
quai - France
Changement de
quai - France - 260 EUR DRY /
IMPORT / EXPORT
MED EUROPE T REEFER
Changement de
demander
quai - autres que
le tarif
France
129
A partir de dimanche, 16 avril, les taux de fret de toutes marchandises (dry, reefer,
OOG, breakbulk), depuis le sous-continent indien, les Emirats Arabes Unis et le Golfe vers
l'Afrique de l'Ouest passeront à 100 US$/20' et 200 US$/40'. Et à partir du 1er mai, depuis
l'Asie, dont la Corée, Taiwan, le Japon, l'Asie du Sud-Est et le Bangladesh vers l'Afrique de
l'Ouest, ils passeront à 500 US$/20' et 1 000 US$/40'.
Des ports d'Istanbul et de Mersin vers l'Afrique de l'Ouest, à compter du 1er mai également
(date de chargement dans les ports d'origine en Turquie), les tarifs passeront à 1300 US$/20'
pour Dakar et Abidjan et de 1350 US$/20' pour Cotonou, et de $ 2400 pour Abidjan et $ 2
500 pour Dakar et Cotonou pour les 40'.
A partir du 15 mai (date d'entrée sur le terminal), le coût du fret pour tous types de conteneurs
exceptés les conteneurs reefer, open top, flat rack et shippers'sown tank, depuis la Côte Est
des Etats-Unis et les IPI via les ports de la Côte Est vers l'Afrique de l'Ouest passent à 100
US$/20' et 150 US$/40'.
Côté Afrique de l'Ouest vers le reste du monde, à compter du 15 avril, les tarifs pour les
marchandises dry de la CMA CGM augmentent des ports d'Apapa et de Tin Can Lagos au
Nigeria vers l'Asie dont l'Inde, et le Golfe du Moyen-Orient, à 200 US$/20' et 200 US$/40'.
Afin de répondre aux besoins durant la saison d'exportation des noix de cajou, CMA
CGM relance, à partirdu 25 mai, son service Bijagos Shuttle déployant deux navires de 1 100
EVP ; ils feront escale à Bissau tous les 15 jours, de mai à août, pour la saison des noix de
cajou. Les ports indiens seront touchés en 45 jours, les ports vietnamiens en 48 jours.
130
Abidjan-Anvers en 15 jours
D'autre part, le groupe maritime a renforcé depuis le 5 avril son trade de l'Europe vers
l'Afrique de l'Ouest. Outre le service direct d'Abidjan vers l'Europe, les transit times
sont "TRES RAPIDES", selon le communiqué : Anvers est touché en 15 jours, Le Havre en 18
jours, Lisbonne en 21 jours.
Dorénavant, EURAF 5 connecte chaque semaine l'Europe à l'Angola, le Congo et la
RDCongo, le Cameroun étant desservi tous les 14 jours. La rotation devient la suivante :
Anvers – Le Havre – Lisbonne – Algesiras – Tanger – Pointe Noire – Luanda – Lobito (bi-
mensuelle) – Namibe (bimensuelle) – Douala (bimensuelle) – Abidjan – Algesiras – Anvers
Montréal-Apapa en 25 jours
A partir du 6 mai, CMA CGM lancera son nouveau service Med Canada, connectant
les marchandises sortant de Montréal avec ses 6 services EURAF à destination de l'Afrique de
l'Ouest via le hub de Tanger, permettant un gain de transit time jusqu'à 12 jours. Apapa, au
Nigeria, sera desservi au départ de Montréal en 25 jours.
L'Angola, le Congo, la RD Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale continueront d'être
connectés au service St Laurent.
Petit coup d'œil sur le Maroc où CMA CGM a lancé mi-mars un service direct vers la Russie
spécialement pour les fruits et légumes qui sont acheminés en 8 jours, sans escale.
CMA CGM, qui un nouveau directeur général , Rodolphe Saadé, depuis le 8 février, a
annoncé le 10 mars une croissance de 20% de ses volumes, à 15,6 millions EVP (12,8
millions d’EVP à périmètre constant), sur 2016, avec un chiffre d'affaires en progression de
1,9% à $ 16 milliards USD (+1,9%) grâce à la prise de contrôle en juin de Nol (marque APL),
renforçant notamment le trafic trans-Pacifique. Océan Alliance, lancé le 1er avril, est le fruit
d'un accord en 2016 avec Cosco Container Lines, Evergreen Lines et Orient Overseas
Container Lines.
131
Conclusion de chapitre :
La Douane n'a pas qu'un rôle fiscal, elle a aussi un rôle économique dissuasif
ou incitatif, soit pour favoriser les importations ou au contraire protéger une
production nationale, Le droit de douane est un instrument privilégié permettant à la
politique douanière d'un pays de jouer son rôle économique. Toute marchandise à
objet d’un échange avec un pays tiers (importation ou exportation) doit faire l’objet
d’une déclaration en douane. La globalisation des échanges a dynamisé la gestion de
la fonction douane selon les formes appropriées. La qualité de la prestation
douanière est un facteur déterminant au moment du dédouanement,
• Chaîne de valeur ;
• Ethique et conformité ;
• Implication sociale ;
132
• Sécurité et sûreté ;
• Environnement ;
• Engagement Sociétal.
À travers ce rapport, vous découvrirez l’ensemble des enjeux que relève leur
Groupe et les actions mises en place pour y répondre concrètement. Des actions qui
témoignent de leur engagement et de celui de l’ensemble de ses collaborateurs, leur
engagement pour les générations futures.
133
Conclusion générale :
Le transport maritime consiste à déplacer des personnes ou des marchandises
par l’essentiel par voie maritime, il est le principale mode de transport utilisé dans
les échanges intercontinental des marchandises, Il a connu une révolution celle de la
conteneurisation qui a engendrer des résultats positive sur le commerce
international. Le marché de transport maritime est un marché de libre concurrence et
aussi très sensible parce qu’il est influencé à tout changement qui peut affecter les
situations économiques et politiques d’une nation.
134
céréales et un net importateur du charbon, d’hydrocarbures, de souffre et
d’ammoniac…
Le transport maritime est un mode de transport qui a connu depuis son début
différents risques et accidents qui peuvent être causés par le navire aux installations
fixes ou dans un port comme les collisions, ou des risques causés par le navire sur le
littoral comme les échouements et les pollutions, et des risques internes au navire
comme la perte de stabilité ou les avaries ; ces avaries sont classés en trois
catégories (avaries particulières, avaries-frais et dépenses diverses et avaries
communes). Ces risques peuvent être causés par la mauvaise communication entre
l’équipe ou le non formation des personnes ou les mauvaises conditions climatiques.
135
Webographie
- http://www.logistiqueconseil.org/Articles/Transport-maritime/Avaries-
maritimes.htm
- https://www.monde-diplomatique.fr/1959/04/GRANDVAL/23006
- https://www.navigation-accompagnee.fr/fiche-
detail/58da73e7d6af7d0007880432
- http://www.logistiqueconseil.org/Articles/Transport-maritime/Avaries-
maritimes.htm
- https://www.afcan.org/dossiers_securite/securite_maritime.html
- http://www.logistiqueconseil.org/Articles/Transport-maritime/Contrat-
maritime.htm
- http://concoursofficierdeport.e-monsite.com/medias/files/les-contrats-d-
affretements.pdf
- http://www.logistiqueconseil.org/Articles/Transport-maritime/Cotation-
tarification-maritime.htm
- https://fr.slideshare.net/xaviermontycollegecastellas/les-changes-de-
marchandises-tude-de-cas-la-cma-cgm
136
Bibliographie
137
Annexes
138
139
140
Table des matières
Remerciement ...................................................................................................................... 1
Dédicace ............................................................................................................................................ 2
Dédicace ........................................................................................................................................... 3
Sommaire .............................................................................................................................. 4
141
3.1.Les techniques de transport maritime ................................................................... 26
3. Une demande dominée par le trafic en vrac solide et en vrac liquide .............................. 51
142
3. 2.Une demande dominée par le trafic en vrac liquide ................................. 60
a. Attributions ...................................................................................................... 68
b. Organisation ..................................................................................................... 70
1. Les risques causés par le navire aux installations en mer et aux installations dans
un port .............................................................................................................. 75
a. Collision : ............................................................................................................... 76
c. L’abordage : ........................................................................................................... 77
a. Echouement ............................................................................................... 78
c. La pollution : ............................................................................................. 82
a. Avaries .................................................................................................................. 83
143
3. Les régimes douaniers ................................................................ 95
f. Les majeurs conteneurs et son rôle dans le commerce et l’accélération des échanges :
.............................................................................................................................. 122
3. Les tarifs charge locale France CMA CGM 2020 ........................................................ 125
144
Conclusion générale : ................................................................................................................... 134
Webographie ................................................................................................................................ 136
145