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Ceinture rouge

Villes à mairie communiste entourant


Paris

Pour les articles homonymes, voir


Ceinture rouge (homonymie), Ville
rouge et Banlieue rouge.

Communes avec un maire communiste (PCF) ou


té (FASE) è l i i l d 2014
apparenté (FASE) après les municipales de 2014.

L'expression ceinture rouge ou banlieue


rouge désigne l'ensemble des villes à
mairie communiste (PCF principalement)
entourant Paris depuis les années 1920.
Plus largement, l'expression désigne
l'ensemble des villes largement peuplées
par la classe ouvrière et entourant Paris.

L'expression est également utilisée en


Espagne.

En France

Historique …
Les premières ébauches de la ceinture
rouge se dessinent dans les années
1920. Lors des élections municipales de
1919, « une première vague rouge
marque l’enracinement du socialisme
municipal dans des communes de
traditions industrielles et ouvrières, dont
Aubervilliers ou Saint-Denis. Un an après,
ces villes rejoindront le Parti communiste
nouvellement créé », souligne l'historien
Emmanuel Bellanger[1].

L'expression naît à la suite d'un article de


Paul Vaillant-Couturier « Paris encerclé
par le prolétariat révolutionnaire » après
les élections législatives de 1924 et les
municipales de 1925[2],[3]. Cependant à
cette époque, la tactique « classe contre
classe » du PCF ne lui permet de diriger
que neuf villes en 1925 (Bezons, Bobigny
et Villetaneuse conservées, Saint-Denis
repris à des dissidents SFIO, et cinq
prises à la droite : Clichy, Malakoff, Vitry-
sur-Seine, Ivry-sur-Seine, Villejuif) contre
36 pour la SFIO en 1919[4]. Aux
municipales de 1929, s'ajoutent
Pierrefitte-sur-Seine pris à la droite ainsi
qu'Alfortville et Bagnolet reprises à la
SFIO. Alors que le mot d'ordre de
« ceinture rouge » est mis en veilleuse,
c'est au moment des prémisses de
l'alliance du Front Populaire aux
municipales de 1935 que le PCF allié à la
SFIO parvient à gérer 26 communes[5]. Le
« fief » Saint-Denis perdu en 1935, au
profit de Jacques Doriot, vacille
partiellement en 1937[6]. L'évolution est
semblable au conseil général de la Seine.
Grâce à ces victoires, Georges Marrane
devient président du conseil général de la
Seine en 1936[7].

Cette implantation, dans la « première


couronne », se double du même
phénomène en Seine-et-Oise : sur les 129
communes de plus de 2 500 habitants
que compte le département, le nombre
des municipalités « rouges » passe de 8
à 24, lors des élections de 1935[8]. Il en
est ainsi d'Argenteuil, d'Aulnay-sous-Bois,
du Blanc-Mesnil. Ce nombre passe à 54
en 1945, année où même la ville de
Versailles se dote d'un maire « proche
des communistes »[9].

Carte des municipalités « rouges » du département


de la Seine, publiée par L'Humanité, après les
élections municipales de 1935.

D'après l'historien Emmanuel Bellanger.:


« Les premières crises urbaines
renforcent l’assise de cette banlieue
rouge. On estime que 800 000
banlieusards vivaient dans des
lotissements défectueux et non
raccordés aux commodités. Les
municipalités communistes vont alors
promouvoir des politiques sociales, avec
la création de nombreuses habitations à
bon marché (HBM), ancêtres des HLM, la
réalisation de cités-jardins par l’office
public communal ou la mise en place de
centres de santé pour démocratiser
l’accès aux soins »[1].

La ceinture rouge se reconstitue à la


Libération (remportant notamment
Aubervilliers, ville de Pierre Laval[7]), et se
densifie. En 1945, sur les 80
municipalités de la Seine-Banlieue, les
communistes en dirigent 46[10]. À la
présidence du conseil général de la Seine
(1945-1947) s'ajoute la présidence du
conseil général de Seine-et Oise (1944-
1948) (en alliance avec les socialistes).
Surmontant la rupture de 1947, la
« ceinture » se renforce des années 1950
aux années 1970, moment où le Parti
socialiste commence à émerger. Au
début des années 1960, majoritaire dans
un grand nombre de communes du
département de la Seine, le PCF est en
passe d'en prendre la direction. C'est
dans cet arrière-plan politique qu'est
préparée la réforme des départements
de la Seine et de Seine-et-Oise ː le 10
juillet 1964, le nouveau découpage
départemental vise à fractionner la
banlieue rouge, en constituant un fief
communiste en Seine-Saint-Denis, mais
en l'isolant des autres communes
communistes des Hauts-de-Seine et du
Val-de-Marne. Ce dernier département,
cependant, tombe également entre les
mains du PCF à la suite des élections
cantonales de 1964 et 1967[11].

Le communisme municipal est à son


apogée après les municipales de 1977
(grâce à l'alliance avec le PS[7]). Le PCF
dirige alors 54 villes de la petite
couronne et 72 communes de la grande
couronne, majoritairement composées
d'ouvriers et d'employés qui y vivent et y
travaillent[12]. À la suite des élections
cantonales de 1976, il dirige aussi trois
des conseils généraux de la région
parisienne, ceux de l' Essonne, de la
Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne.

Sur le plan de la représentation politique,


la ceinture rouge est atteinte par le reflux
de la gauche lors des élections
municipales de 1983. Elle pâtit
notamment de la désindustrialisation[1].
Dans les années 1980, on prédit que les
municipalités communistes allaient
passer au FN, mais le PCF résiste grâce à
la persistance du vote communiste
familial et au profil sociologique des
maires[7]. Il s'ensuit un déclin presque
continu, en ce qui concerne le nombre de
communes dirigées par le PCF et de
circonscriptions législatives, ainsi que la
perte du conseil général de la Seine-
Saint-Denis en 2008. Dans la Seine-Saint-
Denis, le PCF contrôlait en 1977 27
mairies du département, contre 20 en
1983, 18 en 1995, 13 en 2001, 11 en
2008 et 7 en 2014[13]. L'émiettement de la
ceinture rouge, constant depuis 1983, se
poursuit lors des municipales de 2014
avec en particulier la perte du Blanc-
Mesnil, de Bobigny, de Saint-Ouen, de
Bagnolet, d'Achères et de Villejuif[14] et
continue lors des municipales de 2020
avec les pertes des villes d'Aubervilliers,
Champigny-sur-Marne, Choisy-le-Roi,
Saint-Denis, Bezons et Valenton. En
revanche, il reconquiert Bobigny[15], ainsi
que Villejuif en commun avec une liste
d'union de la gauche[16].

Alors que le PCF, au niveau national, se


présentait comme porteur d'une forme
de radicalité, les villes communistes de
la ceinture rouge ont plutôt suivi une
politique réformiste. Ces mairies ont
essayé de conserver des industries sur
place jusqu'aux années 1990, ces
territoires se tournant ensuite vers le
secteur tertiaire. Elles ont eu des
politiques sociales ambitieuses et ont
veillé à maîtriser le foncier mais ont par
la suite échoué à attirer électoralement
les nouveaux habitants séduits par des
logements moins chers qu'à Paris, perdu
le vote populaire sans promouvoir les
jeunes issus de l'immigration, dans un
contexte marqué par la
désindustrialisation et la marginalisation
de ces maires au sein du parti[7].

Liste de villes constituant ou ayant


fait partie de la « ceinture rouge »

D'après les départements constitués en


1964.

Les villes dont le nom est suivi d'un


astérisque (*) ont un maire membre du
PCF ou du Front de Gauche depuis les
élections municipales de 2014. Celles
dont le nom est suivi de deux astérisques
(**) sont dirigées par une majorité
municipale de gauche, incluant le plus
souvent le PCF, mais dont le maire n'est
membre ni du PCF ni du Front de
Gauche.

Seine-et-Marne …

Brou-sur-Chantereine (1977-2008)
Champs-sur-Marne* (depuis 1977)
Chelles (1935-1939, 1945-1947, 1953-
1956 et 1977-1983)
Compans* (1977-1995 et depuis 2008)
Dammarie-les-Lys (1945-1947 et 1959-
1983)
Écuelles** (1977-2000)
La Ferté-sous-Jouarre (1977-1983)
Fontenailles (1975-1989)
Fontenay-Trésigny (1971-1983)
Mitry-Mory* (1925-1939 et depuis
1945)
Montereau-Fault-Yonne (1971-1983)
Nangis* (1977-2008 et 2012-2020)
Le Pin (1977-1987)
Quincy-Voisins (1989-2017)
Roissy-en-Brie (2008-2014)
Saint-Mard (1977-1983)
Varennes-sur-Seine* (depuis 1959)
Veneux-les-Sablons (1977-1983)
Villeparisis (1945-1983)
Yvelines …
Achères (1925-1939, 1944-1971 et
1977-2014)
Bois-d'Arcy (1977-1983)
Carrières-sous-Poissy (1977-1983)
Chevreuse (1977-1983)
Les Clayes-sous-Bois (1965-2001)
Conflans-Sainte-Honorine (1945-1947)
Fontenay-le-Fleury (1971-1983)
Gommecourt (1989-2001)
Guyancourt** (1944-1983)
Houilles (1977-1989)
Issou (1971-2001)
Limay* (depuis 1971)
Magnanville* (depuis 2014)
Magny-les-Hameaux (1977-1983)
Mantes-la-Ville (1977-1989)
Maurepas (1977-1983)
Les Mureaux** (1977-1989)
Poissy (1947-1951 et 1977-1983)
Saint-Cyr-l'École (1920-1939, 1944-
2001)
Sartrouville (1956-1957 et 1959-1989)
Trappes** (1929-1940 et 1944-2001)
La Verrière* (1983-2020)
Essonne …

Athis-Mons (1921-1939, 1944-1947 et


1977-1983)
Brétigny-sur-Orge (1965-1984)
Briis-sous-Forges (2001-2016)
Corbeil-Essonnes (1959-1995)
Crosne (1945-1947)
Draveil (1936-1940)
Épinay-sous-Sénart (1977-1983)
Étampes (1977-1995)
La Ferté-Alais (1992-1995)
Fleury-Mérogis (1959-2009 et depuis
2019)
Gometz-le-Châtel (1977-1983)
Grigny* (1935-1939 et depuis 1945)
Igny (1945-1947, 1953-1965, 1977-
1989)
Itteville (1971-1983)
Janville-sur-Juine** (1971-1983)
Juvisy-sur-Orge (1945-1947)
Leuville-sur-Orge** (1977-1989)
Lisses (1945-1947 et 1965-2001)
Morsang-sur-Orge* (1944-2020)
La Norville** (1935-1995)
Ollainville** (1977-1983 et 1989-2001)
Palaiseau (1945-1947, 1953-1965 et
1971-1995)
Paray-Vieille-Poste (1935-1940)
Pussay** (1959-1983)
Ris-Orangis** (1944-1947 et 1971-
1995)
Saclas (1945-1988)
Sainte-Geneviève-des-Bois** (1959-
1966 et 1971-1990)
Saint-Germain-lès-Arpajon (1945-1995)
Saint-Michel-sur-Orge (1971-1987)
Saintry-sur-Seine (1934-1939, 1945-
1947, 1966-1983)
Saulx-les-Chartreux* (1959-1989 et
1995-2016)
Savigny-sur-Orge (1938-1939, 1945-
1947 et 1965-1983)
Vauhallan (1980-1983)
Verrières-le-Buisson (1945-1947)
Vert-le-Petit (1977-1983)
Vigneux-sur-Seine (1935-1939 et 1945-
2001)
Villabé (1945-1989)
La Ville-du-Bois (1971-1995)
Villebon-sur-Yvette (1977-1983)
Villiers-sur-Orge (1977-2001)
Viry-Châtillon (1925, 1935-1939, 1944-
1953)
Hauts-de-Seine …

Local du PCF à Suresnes.

Antony (1945-1947, 1977-1983)


Bagneux* (1935-1939 et depuis 1945)
Boulogne-Billancourt (1922-1923)
Châtillon (1959-1983)
Chaville (1945-1947)
Clamart (1935-1941 et 1944-1947)
Clichy (1925-1929 et 1945-1947)
Colombes (1935-1939, 1945-1947 et
1965-2001)
Gennevilliers* (1934-1939 et depuis
1944)
Issy-les-Moulineaux (1935-1939 et
1945-1949)
Levallois-Perret (1946-1947 et 1965-
1983)
Malakoff* (1925-1939 et depuis 1945)
Nanterre* (1935-1939 et depuis 1944)
Le Plessis-Robinson (1945-1953 et
1956-1989)
Puteaux (1945-1947)
Rueil-Malmaison (1938-1939)
Sèvres (1945-1964 et 1971-1983)
Suresnes (1945-1947)
Vanves (1944-1947)
Villeneuve-la-Garenne (1945-1947)
Seine-Saint-Denis …

Local du PCF à La Courneuve.

Aubervilliers* (1945-2008 et 2014-


2020)
Aulnay-sous-Bois (1935-1939, 1944-
1947 et 1965-1983)
Bagnolet** (1928-1939 et 1944-2014)
Le Blanc-Mesnil (1935-1939 et 1944-
2014)
Bobigny (1919-1939, 1944-2014 et
depuis 2020)
Bondy** (1935-1939)
Clichy-sous-Bois** (1945-1990)
La Courneuve* (1944-1947 et depuis
1959)
Drancy (1935-1939 et 1944-2001)
Dugny (1944-1989)
Épinay-sur-Seine (1935-1940 et 1945-
1947)
Gagny (1977-1983)
Gournay-sur-Marne (1945-1947)
L'Île-Saint-Denis** (1947-2001)
Les Lilas** (1944-1947)
Livry-Gargan (1945-1947)
Montfermeil (1945-1983)
Montreuil* (1935-1939, 1944-2008 et
depuis 2014)
Neuilly-Plaisance (1977-1983)
Neuilly-sur-Marne (1935-1939, 1944-
1965)
Noisy-le-Grand (1945-1965 et 1977-
1984)
Noisy-le-Sec (1935-1939, 1944-1947,
1953-2002 et depuis 2020)
Pantin** (1944 et 1959-2001)
Pierrefitte-sur-Seine** (1929-1935 et
1945-2008)
Romainville** (1935-1939 et 1944-
2000)
Rosny-sous-Bois (1971-1983)
Sevran** (1977-1995 et 2001-2010)
Saint-Denis* (1920-1935 et 1944-2020)
Saint-Ouen (1945-2014)
Stains* (1935-1939 et depuis 1945)
Tremblay-en-France* (1935-1939 et
depuis 1944)
Villemomble (1944-1945)
Villepinte (1932-1939, 1977-1984 et
2008-2014)
Villetaneuse* (1920-1940 et 1945-
2020)
Val-de-Marne …
Alfortville (1929-1939)
Arcueil** (1935-1939 et 1944-1997)
Bonneuil-sur-Marne* (1935-1939 et
depuis 1944)
Champigny-sur-Marne* (1950-2020)
Chevilly-Larue* (depuis 1977)
Choisy-le-Roi* (1945-1947 et 1959-
2020)
Fontenay-sous-Bois* (1945-1947 et
depuis 1965)
Fresnes (1937-1939)
Gentilly* (1934-1939 et depuis 1944)
L'Haÿ-les-Roses (1935-1939, 1945-
1947, 1953-1954)
Ivry-sur-Seine* (1925-1939 et depuis
1944)
Joinville-le-Pont (1944-1953 et 1977-
1983)
Limeil-Brévannes (1935-1939, 1944-
1953 et 1965-1984)
Le Kremlin-Bicêtre** (1945-1947)
Maisons-Alfort (1935-1939, 1944-
1947)
Orly** (1935-1939, 1945-1947 et 1955-
1989)
Ormesson-sur-Marne (1934-1939,
1944-1947)
La Queue-en-Brie (1977-1983 et 2001-
2014)
Sucy-en-Brie (1945-1946)
Thiais (1945-1959)
Valenton* (1924-1941 et 1944-2020)
Villejuif (1925-1939,1945-2014 et
depuis 2020)
Villeneuve-le-Roi (1935-1939, 1944-
1947 et 1965-2001)
Villeneuve-Saint-Georges* (1935-1940,
1945-1957, 1977-1983 et 2008-2020)
Vitry-sur-Seine* (1925-1939 et depuis
1944)
Val-d'Oise …

Argenteuil (1935-1940 et 1945-2001)


Arnouville (1935-1940 et 1944-1947)
Bessancourt** (1965-1971 et 1977-
1983)
Bezons* (1920-1940 et 1944-2020)
Bray-et-Lû (1989-1998)
Chaumontel (1977-1983)
Cormeilles-en-Parisis (1945-1947)
Deuil-la-Barre (1944-1947)
Écouen (1945-1947)
Éragny (1947-1965 et 1971-1995)
Fosses* (depuis 1977)
Franconville (1977-1983)
La Frette-sur-Seine (1977-1983)
Garges-lès-Gonesse (1944-1995)
Gonesse (1945-1947)
Goussainville** (1934-1939, 1945-
1983, 1995-2001)
Marly-la-Ville* (depuis 1971)
Méry-sur-Oise (1946-1995)
Mériel (1977-1980)
Montigny-lès-Cormeilles (1945-1947 et
1977-2012)
Montmagny (1965-1983)
Persan (1945-1995)
Pierrelaye* (depuis 1977)
Piscop (1977-1983)
Saint-Martin-du-Tertre (1945-1947 et
1959-2014)
Sannois (1945-1947 et 1955-1959)
Sarcelles (1965-1983 et 2018)
Vémars** (1977-1995)

La « ceinture rouge » en petite et


grande couronne aujourd'hui

Après les élections municipales de 2020,


les 28 mairies communistes et
apparentées de la petite et grande
couronne sont les suivantes.

Hauts-de-Seine …

Bagneux (PCF)
Gennevilliers (PCF)
Malakoff (PCF)
Nanterre (Gauche citoyenne)[17]
Seine-Saint-Denis …

Bobigny (PCF)
La Courneuve (PCF)
Montreuil (PCF)
Noisy-le-Sec (PCF)
Stains (PCF)
Tremblay-en-France (Ensemble)
Val-de-Marne …

Bonneuil-sur-Marne (PCF)
Chevilly-Larue (PCF)
Fontenay-sous-Bois (PCF)
Gentilly (PCF)
Ivry-sur-Seine (PCF)
Villejuif (PCF)
Vitry-sur-Seine (PCF)
Seine-et-Marne …
Champs-sur-Marne (PCF)
Compans (PCF)
Mitry-Mory (PCF)
Varennes-sur-Seine (PCF)
Yvelines …

Limay (PCF)
Magnanville (PCF)
Essonne …

Grigny (PCF)
Fleury-Mérogis (PCF)
Val-d'Oise …

Fosses (PCF)
Marly-la-Ville (PCF)
Pierrelaye (PCF)
En Espagne
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L'expression « cinturón rojo » (« ceinture


rouge » en espagnol) ou « cinturó
vermell » (en catalan) qualifie les
quartiers ou les communes
périphériques de Madrid et Barcelone,
peuplées par la classe ouvrière et qui ont
historiquement connu une forte
implantation des partis communistes et
socialistes[18],[19].

Notes et références
1. « En Ile-de-France, la banlieue rouge
se serre la ceinture », Libération,
9 octobre 2019 (lire en ligne )
2. Annie Fourcaut, Bobigny, banlieue
rouge, Editions de l'Atelier, 1986,
p. 31
3. Annie Fourcaut, « Banlieue rouge » ,
p. 77-82.
4. En 1912, gain de 7 villes : Saint-
Denis, Saint-Ouen, Le Kremlin-Bicêtre,
Alfortville, Puteaux, Les Pavillons-
sous-Bois, Le Pré-Saint-Gervais En
1919, gain de 17 autres :
Aubervilliers, Bobigny, Bagnolet,
Bondy, Boulogne-Billancourt, Le
Bourget, Drancy, l'Île-Saint-Denis,
Levallois, Pantin, Suresnes,
Villetaneuse, Arcueil-Cachan, Choisy-
le-Roi, Issy, Orly, Montreuil.
5. « Ouvriers et politique en banlieue
parisienne » par Jean-Paul Brunet in
Ouvriers en banlieue, éditions de
l'Atelier.
. Jean-Paul Brunet, Saint-Denis la ville
rouge (1890-1939), Hachette, 1980.
7. Emmanuel Bellanger, interviewé par
Claire Fleury, « Les derniers bastions
rouges », Le Nouvel Observateur
n°2575, semaine du 13 mars 2014,
supplément Ciné Télé Paris Obs,
pages XI. lire en ligne
. Nadia Ténine-Michel, « La Seine et-
Oise », p. 177-186, in Gilles Le
Béguec & Denis Peschanski (dir.),
Les élites locales dans la tourmente.
Du Front populaire aux années
cinquante, CNRS éditions, 2000.
9. Nadia Ténine-Michel, ibid. Il s'agit
d'Émile Labeyrie, dont le 1er adjoint
(Jean Duclos) est communiste.
10. Emmanuel Bellanger, « Le
"communisme municipal" ou le
réformisme officieux en banlieue
rouge », p. 32-33, in Emmanuel
Bellanger & Julian Mischi (dir.), Les
territoires du communisme, éd.
Armand Colin, Paris, 2014.
11. « 1964 : naissance d'un
« département communiste » 40
communes issues de deux
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2014.
12. Raphaëlle Besse Desmoulières, « Les
derniers bastions communistes
franciliens résistent malgré le déclin
du PCF » , Le Monde, 25 janvier 2014
(consulté le 27 janvier 2014).
13. Roger Martelli, « PCF en Seine-Saint-
Denis : la chute » , sur Regards,
3 avril 2014 (consulté le
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14. Dominique Albertini, « Seine-Saint-
Denis : de la ceinture rouge à la
vague bleue », Libération,
1er avril 2014 (lire en ligne ).
15. Hadrien Mathoux, « Le Parti
communiste perd plusieurs
bastions historiques » , sur
marianne.net, 28 juin 2020 (consulté
le 29 juin 2020).
1 . « MUNICIPALES 2020 - PIERRE
GARZON : « CETTE VICTOIRE À
VILLEJUIF EST LE FRUIT D’UNE
CULTURE DE LA RÉSISTANCE » » ,
sur humanite.fr, 29 juin 2020
(consulté le 30 juin 2020).
17. « Patrick Jarry a quitté le PCF » sur
Rue89.
1 . (ca) Les forces d'esquerra avancen
posicions al cinturó vermell de
Barcelona , 24 mai 2015.
19. (es) Resurge el 'cinturón rojo' en
Madrid: así quedan el norte y el sur
de la Comunidad

Voir aussi

Bibliographie …

Édouard Blanc, La Ceinture rouge :


Enquête sur la situation politique,
morale et sociale de la banlieue de
Paris, Éd. Spes, 1927.
Annie Fourcaut (dir.), Banlieue rouge
1920-1960. Années Thorez, années
Gabin : archétype du populaire, banc
d'essai des modernités, série
« Mémoires », no 18-octobre 1992, éd.
Autrement, Paris,
(ISBN 2-86260-384-8).
Jacques Girault (dir), Ouvriers en
banlieue XIXe-XXe siécle, col.
« Patrimoine », éditions de l'Atelier,
Paris, 1998, (ISBN 2-7082-3369-6).
Emmanuel Bellanger & Julian Mischi
(dir.), Les territoires du communisme.
Élus locaux, politiques publiques et
sociabilités militantes, col.
« Recherches », Armand Colin, Paris,
2014, (ISBN 978-2-200-27722-2).

Lien externe …
Banlieues rouges : la carte du déclin du
communisme municipal , cartographie
interactive de 1965 à 2008.
L'Humanité, 13 mars 1935, « Vive la
ceinture rouge de Paris ! »

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