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Monographie communale de Lassay-les-Châteaux

Introduction
a) Enquête sur le terrain
b) Cartographies
c) Bref historique de la commune
Partie 1 : Les acteurs de la commune
A) Les acteurs municipaux
1) Le personnel politique
a) Les élections municipales
b) Le fonctionnement de l'actuelle municipalité
2) Le personnel administratif
B) La population
1) Approche démographique
2) Emploi et chômage
C) Les agents économiques locaux
Partie 2 : Les interventions
A) Les politiques municipales
1) Leurs composantes
a) Communication, Citoyenneté et Services Publics
b) Finances, Affaires Economiques et Agriculture
c) Urbanisme et Travaux
d) Jeunesse, Scolarité, Affaires Sociales et Relations Intergénérationnelles
e) Vie Associative et Sportive
f) Culture, Tourisme et Patrimoine
g) Cimetières, Cadre de vie et Développement Durable
2) Leur budget
3) Travaux réalisés
B) Les services publics municipaux
C) La coopération intercommunale
Partie 3 : La vie sociale
A) La vie associative
B) Les activités et manifestations culturelles
C) Les activités touristiques
Conclusion
Annexes
Glossaire
Bibliographie
Table des Matières

Yoann Le Mouel

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Remerciements : Je tiens à remercier tout particulièrement le Maire, sa première adjointe ainsi que
l'accueil de la mairie de Lassay-les-Châteaux pour leur collaboration et leur aide précieuse.

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Introduction

a) Enquête sur le terrain

J'ai en premier lieu rencontré le personnel de l'accueil de la Mairie qui m'a fourni un bulletin
municipal retraçant l'année 2020, puis comme l'emploi du temps du maire était plutôt chargé et que
la secrétaire ne pouvait inscrire de rendez-vous sur son agenda, je devais attendre une prise de
rendez-vous par mail ou téléphone mais comme aucun espace de temps libre ne fut décidé, je
suggéra de faire parvenir un mail comportant un questionnaire, à remettre au maire et/ ou à son
équipe, qui put le remplir quelques semaines après, me permettant de finaliser mon dossier.

b) Cartographies

La commune de Lassay-les-Châteaux est située en France, en région Pays de la Loire (52),


dans le département de la Mayenne (53), dans l'arrondissement de la Mayenne (533) et dans le
canton de Lassay-les-Châteaux (5309). Sur la carte ci-dessous, on la localise au nord-est de la ville
de Mayenne. Elle se situe dans le parc naturel régional de Normandie-Maine, dans le Bas Maine. Sa
superficie est de 57.6 km², ce qui en fait l'espace le plus grand de l'arrondissement de Mayenne.

Plan de la commune :

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c) Bref historique de la commune : les seules archives connues

A l'époque gauloise, le nom de la commune devait être Lascius ou Lacceius, puis pendant la
période mérovingienne, elle se dénommait Lacciaco et aux alentours de 1100, Laciaco.
Au VIème siècle, le tout premier habitant de Lassay fut l'ermite Fraimbault, qui inspira la
genèse de Lancelot du Lac, célèbre personnage de littérature des XIIème et XIIIème siècles et
chevalier du roi Arthur. Tous les ans, dans la ville, le jour du lundi de la Pentecôte, des processions
sont célébrées en son honneur par des pèlerins transportant son buste en argent jusqu'à l'église
portant son nom, érigée par l'architecte Godin en 1859, succédant à l'ancienne chapelle du couvent
des Bénédictines, avant de se diriger vers « la grotte de Lourdes », reproduction de l'apparition de la
Vierge à Lourdes, faite par les paroissiens au début du siècle dernier.
Construit au XIème siècle, le château de Lassay fit son apparition dans les chartes en tant
que « Castrum/ Castellum de Laceio » au cours du XIIème siècle. Pendant la guerre de Cent Ans, il
appartenait à Robert de Vendôme, servait d'abri aux habitants des régions aux alentours, avait une
position stratégique dans la défense du Bas-Maine face à l'invasion anglaise, fut détruit en 1417 par
les anglais, confisqué à Charles de Vendôme pour traîtrise avec l'ennemi sur ordre du dauphin du
roi, qui devint roi de France sous le nom de Charles VII en 1422, avant d'être reconstruit à partir de
1458, en l'espace d'un an, par Jehan II de Vendôme, dut faire face à deux assaults en 1589, sous le
règne de Henri III, année de sa mort, fut soumis aux aveux à l'attention des rois Louis XIII et Louis
XIV et par deux fois à Louis XV. Il est unique en France dans le sens où il a conservé tous ses
édifices d'origine, à savoir ses huit tours, ses courtines, sa barbacane à trois étages de tir, ses deux
ponts-levis et son châtelet, même si en 1391 devant le Parlement, les seigneurs de Lassay et de
Boisthibault ont fait allusion à une ancienne porte près de la chapelle qui a donc disparu depuis.
Pendant la période de la Terreur en 1793 et 1794, l'ancienne chapelle du château Notre-
Dame-du-Rocher était le centre d'un tribunal révolutionnaire, qui envoya quelques personnes à se
faire guillotiner. Pendant la première guerre mondiale, un hôpital de réserve était mis sur pied dans
la commune et trois parachutistes américains étaient hébergés par des habitants, alors que durant la
seconde, cette fois-ci, une vingtaine de parachutistes américains étaient aidés par Daniel Chevrier,
médaillé d'honneur en mai 2015, à 91 ans, à passer la frontière en direction de la Suisse, du matériel
militaire fut parachuté par les anglais et caché à la Baroche-Gondouin, en vue de ralentir le passage
des Allemands vers la Normandie, et des prisonniers faits à Lassay une fois que la Normandie était
libérée.
Le nom des habitants de la commune est Lasséen. Elle est jumelée avec Blegny, ville de
Belgique, depuis 1967. Quatre communes ont été rattachées à Lassay-les-Châteaux ces dernières
décennies : Courberie (1966), La Baroche-Gondouin (1973), Melleray-la-Vallée (1973) et Niort-la-
Fontaine (1974). Depuis 1992, elle fait partie des « Petites Cités de Caractère » et depuis 2019,
Lassay dispose de quatre fleurs en qualité de villes et villages fleuris.

Partie 1 : Les acteurs de la commune

A) Les acteurs municipaux

1) Le personnel politique

Le maire de Lassay-les-Châteaux s'appelle Jean Raillard et a été élu pour un mandat de 6


ans, à savoir jusqu'en 2026. Son emploi avant d'exercer cette fonction était cadre administratif et
commercial d'entreprise. L'organe exécutif est le CM (Conseil Municipal) qui est constitué d'un
maire, de 5 adjoints et de 13 conseillers municipaux, c'est-à-dire au total de 10 hommes et de 9
femmes.
Ils ont mis en place 7 commissions municipales : le maire est le président de droit de la

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totalité de ces commissions, desquelles chacune voit sa direction revenir à certains de ses adjoints,
associés à des conseillers municipaux, et tous doivent obéir à un ordre du jour, émettre un vis sur les
sujets délibérés par le CM, dont les séances ont pour obligation de se dérouler au moins une fois par
trimestre. Concernant les adjoints, aux pouvoirs délégués par le maire, la 1ère adjointe est déléguée
aux affaires générales, à la jeunesse, au scolaire, aux affaires sociales et aux relations
intergénérationnelles, le 2ème adjoint est en charge des affaires d'urbanisme et aux travaux, la 3ème
adjointe est attachée aux affaires de la vie associative et sportive, le 4ème adjoint veille aux affaires
financières, la 5ème adjointe est employée à la culture, au tourisme et au patrimoine et une
conseillère déléguée s'occupe de la communication, la citoyenneté et du service public.
La commune de Lassay-les-Châteaux est incluse dans la 3ème circonscription législative de
la Mayenne et son député représentant est Mr Yannick Favennec Becot.

a) Les élections municipales

Le CM est élu au suffrage universel direct pour une durée de 6 ans depuis 1884, même s'il
n'existe que depuis 1982 en ce qui concerne les communes de plus de 1 000 habitants. Le scrutin est
proportionnel et mixte, à deux tours, avec prime majoritaire accordée à la liste arrivée en tête. Le
maire est élu pour 6 ans par le CM, à la première séance qui suit les élections municipales, parmi les
conseillers élus à la majorité absolue, pour les deux premiers tours et relatives pour le troisième,
quant aux adjoints, ils sont élus en même temps. Le maire a une double casquette, il est à la fois
agent de l'Etat dans la commune et est aussi agent de la commune. En outre, il est OPJ (Officier de
Police Judiciaire) et OEC (Officier d'Etat Civil). En vertu de l'article 2122-18 du CGCT, le maire set
seul chargé de l'administration et peut déléguer certains de ses pouvoirs à certains de ses adjoints.
De plus, selon l'article L2122-22 du même code, il est l'exécutif du CM et conformément à l'article
L2122-22 du CGCT, il est l'agent délégué du CM.
Au cours de l'élection de 2014, parmi les conseillers municipaux, 15 étaient de la majorité et
4 de l'opposition, et le maire de la liste DVD (DiVers Droite) avait recueilli 53.67%. Quant à la
dernière élection de 2020, aux taux d'abstention approximativement similaire (62.19%), le maire a
été réélu avec 100% des voix, n'ayant eu donc aucun opposant à affronter, si bien que le parti de
droite « Poursuivons et agissons ensemble pour Lassay et nos campagnes » l'a emporté dès le
dimanche 15 mars 2020, dès le premier tour cette fois-ci, une semaine avant le second, au mode de
scrutin majoritaire, plurinominal, les conseillers municipaux étant élus pour 6 ans par les électeurs
français et européens inscrits sur les listes électorales, avant d'élire le maire via le CM. D'une
élection à l'autre, 4 adjoints ont été maintenus et comme le nombre d'habitants est inférieur à 2 500,
le nombre de conseillers est toujours de 19.

b) Le fonctionnement de l'actuelle municipalité

Le CM se réunit sous la présidence du maire au moins une fois par trimestre et chaque fois
que le maire le juge nécessaire. Les séances sont normalement publiques sauf si le maire ou 3
conseillers demande(nt) à ce que la réunion se déroule en comité secret/ à huis clos. Le Conseil
élabore lui aussi son règlement intérieur et peut également désigner en son sein des commissions
spécialisées pour étudier certains problèmes (commission des finances...), qui sont obligatoires
seulement dans les communes de plus de 3 500 habitants. Selon l'article 2121-29 du CGCT, ses
attributions s'énoncent ainsi : « Le Conseil règle par ses délibérations, les affaires de la commune »,
c'est-à-dire qu'il vote le budget, crée les services publics communaux, administre le patrimoine
communal, crée les emplois communaux, décide de la conclusion des contrats de la commune,
décide des actions en justice de la commune...
Lors du CM du 8 juin 2020, les commissions ont été attribuées : d'appel d'offres, de
communication/ citoyenneté/ service public, de finances/ affaires économiques/ agriculture,

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d'urbanisme/ travaux, de jeunesse/ scolaire /social/ intergénérationnelle, de vie associative et
sportive, de culture/ tourisme/ patrimoine, de cimetières/ cadre de vie et CCAS. Plusieurs ajoints,
voire le maire également, reliés à des conseillers s'associent pour chaque commission, certaines
exigeant plus de travail en amont que d'autres.
Sur les 6 derniers mois, le CM s'est penché par exemple :
- sur les affaires générales : en termes de rapport sur le prix et la qualité de l'eau potable et
d'assainissement collectif, création d'une plateforme ULM, renouvellement du Projet Educatif
Territorial (PeDT) 2021-2024, schéma directeur de circulation apaisée (limitation de vitesse à 30
km/ h), d'extension de la compétence jeunesse (convention territoriale globale de la CAF à
l'attention de Mayenne Communauté), d'extension de la compétence jeunesse des plus de 12 ans
avec création de lieux d'accueil jeunesse, d'adhésion et d'approbation des statuts du Syndicat Mixte
e-Collectivités, d'élection d'un représentant au Syndicat e-Collectivités au sein du Collège des
communes entre autres,
- sur les affaires financières : en termes d'occupation du domaine public/ droit de place, de loyers
des logements communaux, d'instauration d'un tarif pour l'ALSH extrascolaire pour l'été 2021, de
frais de scolarité pour des enfants scolarisés en classe ULIS, de budget général, de budget
concernant le Lotissement Les Vallons, d'accueil de stagiaire et concernant sa gratification, de
patrimoine : acquisition d'un terrain, demande de subvention volet communal pour le dossier
d'aménagement urbain (sécurisation cœur de ville, éclairage passage piétons et signalétique),
d'échanges de terrains sur le lieu-dit « Bignon » à Niort-la-Fontaine et d'acquisition de biens
immobiliers, de dotation aux provisions pour dépréciation des comptes de redevables, d'ouverture
anticipée de crédits d'investissement sur le budget général de l'exercice 2022,
- sur le personnel : concernant le tableau des emplois et des effectifs : création de postes au grade
d'Adjoint technique non-titulaire, création d'un poste au grade d'Adjoint d'animation pour le service
enfance, modification du temps d'emploi d'adjoint d'animation et d'adjoint technique et suppression
d'un poste d'adjoint d'animation à temps complet, modalités de mise en place du télétravail,
- sur des informations et questions diverses : comme la priorisation des projets d'investissements sur
l'exercice 2021 ou le schéma directeur de circulation apaisée.

2) Le personnel administratif

La municipalité dénombre un certain nombre d'agents, dont des fonctionnaires communaux


et des agents titulaires, contractuels, un apprenti et un préposé. Voici l'organigramme institutionnel
de Lassay-les-Châteaux :

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B) La population

1) Approche démographique
(#DEMO)
De 1968 à 2018 (#POPT1), la population de la commune a chuté (540 individus) en raison
principalement du solde naturel (#POPT2M) engendrant un accroissement négatif (le taux de
mortalité étant quasiment deux fois supérieur à celui de natalité). En outre, on remarque qu'entre
2008 et 2018 (#POPT0), elle se concentre de plus en plus dans les tranches des 45-59 et 60-74 ans
et inversement. Ensuite, en 2018 (#POPT3), on comptabilise plus de femmes dans l'ensemble (133
personnes) et chez les 65 ans ou plus (7.4 points) et plus d'hommes chez les 20-64 ans
essentiellement (6 points). En effet, la commune est rurale, compte beaucoup de retraités, ne
possède pas de lycée, offre peu de débouchés en matière d'emploi, l'espérance de vie des femmes
est plus longue, plus d'hommes voient le jour que de femmes, et la ville renferme de moins en
moins de familles (#FAMG1) entre 1968 et 2018, le nombre moyen d'occupants par résidence
principale est passé de 3 à 2 personnes environ).
De 2008 à 2018 (#FAMT1), la part des ménages avec famille(s) (celle des couples sans
enfant aux alentours de 30%, celle de ceux avec enfant(s) vers 25% et celle des familles
monoparentales 7% environ) était presque deux fois plus importante que celle d'une personne (celle
des femmes seules est supérieure à celle des hommes seuls, à l'exception de 2013 (de 4.3 points) et
la part des familles sans enfant (#FAMT4) est la plus significative (55.3%), devant celles ayant 2
enfants de moins de 25 ans (19%), 1 (17.4%), 3 (6.7%) et 4 ou plus (1.5%). De 2008 à 2018, à peu
près la moitié des 80 ans ou plus vivent seuls (#FAMG2) alors qu'environ ¼ des 20-24, ¾ des 25-
39, 40-54 et 55-64 ans ainsi que 65% des 65-79 ans vivent en couple (#FAMG3). En 2018
(#FAMG4), le mariage demeure toujours important (49.9%), malgré la proportion importante
(22.8%) du célibat et de 2008 à 2018, les personnes de 40 à 54 ans vivant en couple diminuent de
7.4 points. En effet, les ménages avec famille(s) demeurent la tendance principale, 1/3 environ des
enfants a déjà quitté le domicile familial, les retraités sont plus susceptibles de se retrouver veufs,
l'envie de partager sa vie reste majoritaire (l'amour, fonder une famille..), le mariage n'est plus aussi
important qu'autrefois (déclin du mariage religieux, évolution des mœurs...), les femmes désirent
être autonomes financièrement et les hommes indépendants, et les séparations/ divorces ont
généralement lieu dans la tranche des 40-54 ans. Enfin en 2018 (#FAMT2), parmi les CSP, derrière
les retraités, on s'aperçoit que chez les ouvriers, la différence entre le pourcentage du nombre de
personnes au sein des ménages et celui du nombre de ménages est la plus importante et on note que
seule la CSP des artisans, commerçants et chef d'entreprises (ACCE) fait apparaître après calcul un
nombre de personnes supérieur à 3. En effet, les ouvriers ont tendance à faire plus d'enfants et les
enfants de la CSP des ACCE restent plus longtemps au domicile familial (reproduction
professionnelle).
De 1968 à 2018 (#LOGT1), on observe une hausse de 390 logements, dont 112 résidences
secondaires et logements occasionnels, et le pourcentage des résidences principales a diminué (76.9
à 70.2%) alors que celui des logements vacants a cru (presque 6 points). En effet, nombre de
retraités disposent d'une résidence principale hors de la commune (crédit d'impôt), la ville n'attire
pas beaucoup d'étrangers et les jeunes doivent aller faire leurs études dans de grandes
agglomérations. Ensuite en 2018, à l'instar des maisons (#LOGG1) ayant la caractéristique de
résidences principales (#LOGT5), ces dernières construites avant 1919 ont un pourcentage plus fort
(32.1%) que celles construites depuis 1971, en comparaison au pourcentage des appartements qui
fait primer ceux bâtis entre 1919 et 1945, avant ceux d'avant 1919. En effet, beaucoup de bâtisses
en pierre et de maisons nouvelles sont visibles dans la commune, alors que les immeubles sont
plutôt anciens. Puis, un an avant 2018 (#POPG3), les 15-24 et 55 ans ou plus provenaient en grande
majorité d'une autre commune alors qu'en 2018 (#LOGT6), presque les 2/3 des ménages venaient
d'emménager dans leur résidence principale depuis 10 ans ou plus, et de 2008 à 2018 (#LOGT7),

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environ 70% des résidants étaient propriétaires. De plus, en 2018, plus le temps d'occupation des
lieux était long, plus le nombre moyen de pièces par logement était important (4.8 pour 10 ans ou
plus, 4.5 pour 5 à 9 ans...). En effet, les jeunes ont tendance à être plus mobiles, les 55 ans ou plus à
choisir une autre commune pour y vivre leur retraite et les habitations de longue durée, souvent
liées à un crédit immobilier, concernent l'accès à la propriété et sont les plus spacieuses. Enfin, de
2008 à 2018 (#LOGT8M), les résidences principales sont équipées à environ ¾ d'un chauffage
(central, « tout électrique ») individuel et (#LOGT9) un peu moins des ¾ des ménages disposent
d'au moins un emplacement réservé au stationnement, à moins de 90% d'au moins un véhicule et de
plus en plus d'au moins deux voitures ou plus (3.9 points). En effet, les maisons représentent plus
de 90% des logements (#LOGT2) et les femmes deviennent un peu moins dépendantes du véhicule
de leur conjoint, sans compter les automobiles des enfants majeurs.

2) Emploi et chômage

En matière de diplôme et de formation, en 2018 (#FORT1), le taux de scolarisation est fort


jusque chez les 18-24 ans (25.2%), tranche où la part des femmes est environ deux fois supérieure à
celle des hommes et malgré le fait qu'entre 2008 et 2018 (#FORG2), la part de la population non
scolarisée de 15 ans ou plus ne possédant aucun diplôme ou certificat d'études primaires ait diminué
(13.8 points), le taux de scolarisation (#FORG1) des 15-17 ans a diminué (3.9 points), en
comparaison à celui des 25-29 ans (+ 5.9 points), à l'image des parts de ceux (#FORG2) détenant un
baccalauréat, brevet professionnel ou équivalent ou un diplôme de l'enseignement supérieur qui ont
cru respectivement de 4.4 et 3.5 points. Après, en 2018 (#FORT2), on dénombre plus de femmes
que d'hommes non scolarisés de 15 ans ou plus n'ayant pas de diplôme ou possédant un certificat
d'études primaires (9.5 points), à l'inverse, on comptabilise plus d'hommes à détenir un CAP, BEP
ou équivalent (de 11 points). En effet, beaucoup de jeunes font des études courtes, les femmes ont
tendance à faire des études plus longues, la population est de plus en plus diplômée, certains jeunes
préfèrent de plus en plus raccourcir leur scolarité pour pouvoir travailler rapidement et gagner de
l'argent alors que d'autres choisissent de la prolonger, acquérissant de plus en plus un diplôme dans
le secondaire et dans l'enseignement supérieur pour des motivations salariales, avoir des horaires
fixes et une meilleure sécurité de l'emploi, les filles arrêtent plus leurs études avec presque pas de
diplôme pour fonder un foyer alors que les hommes font plus le choix de l'apprentissage.
Entre 2008 et 2018 (#EMPT1), parmi la population, le pourcentage du nombre de chômeurs
au sens du recensement (#CHOM) a augmenté (1.5 point), en comparaison à celui du nombre de
retraités/ préretraités (-1.5 point). Puis, toujours entre ces mêmes dates, même si le taux de chômage
des hommes (#EMPT4) croît plus que celui des femmes (3.2 contre 0.3 point(s)), en 2018
(#EMPT2), les femmes, tout comme la tranche des 15-24 ans (11.7 points), sont plus touchées par
le chômage que les hommes (5.9 points), sauf (#EMPG2) pour la tranche des 15-24 ans (6 points).
En effet, la crise financière, le digital et le manque à gagner ont fait baissé l'offre d'emplois, le
nombre de retraités/ préretraités a diminué en raison de l'allongement de l'âge pour partir à la
retraite, les hommes sont plus en situation d'emploi précaire, outre la période d'éducation des
enfants, la reprise d'activité des femmes peut être difficile, les jeunes font leur entrée dans la vie
active avec peu voire pas d'expérience (en 2018 (#POPT6), les 15-24 ans représentaient 46% de la
CSP autres personnes sans activité professionnelle), et après avoir fait des études plus longues, les
femmes font face au chômage plus tard.
De 2008 à 2018 (#EMPT3), même si les pourcentages de professions intermédiaires (5.3
points) et d'employés (1.3 point) de 15 ans ou plus ont augmenté (#POPT5), on remarque que le
chômage affecte seulement ces CSP (respectivement + 16 et + 4 personnes), ainsi que celle des
ouvriers qui a en revanche nettement diminué (41 personnes). De plus (#EMPG3), les emplois chez
les cadres et professions intellectuelles supérieures ont augmenté de 4.9 points alors que ceux chez
les artisans, commerçants et chef d'entreprises ont perdu 6 points. En effet, la féminisation de

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l'emploi et la tertiarisation croisante ont fait croître la proportion de certains métiers, les concours
de la fonction publique proposent un nombre limité de places, le numérique ou la baisse du CA
permet de faire quelques économies sur l'emploi, le patrimoine familial protège plus de l'aléa du
chômage (agriculteurs, commerçants et chef d'entreprises), le secteur du BTP a toujours la côte, le
nombre d'entreprises grandit, les femmes ont de plus en plus accès aux postes supérieurs et certains
petits commerces ont du fermer (2 boulangeries et un bar).
De 2008 à 2018 (#EMPT6), le pourcentage de salariés a augmenté, en raison de
l'augmentation du recours au temps partiel (2 points) et du pourcentage de femmes (1.4 point),
sachant qu'en 2018, au sein des salariés de 15 à 64 ans (#ACTT3), le pourcentage des femmes en
temps partiel est supérieur à celui des hommes pour chaque tranche d'âge et que les femmes
(#ACTT2) signent plus un CDD que les hommes (11.5 contre 3.8%). De plus, en 2018 (#ACTT2),
les hommes sont plus que les femmes indépendants (17.1 contre 10%) et employeurs (12.4 contre
5.4%). En effet, la population croît, le temps partiel permet d'avoir du temps de libre, les femmes
travaillent de plus en plus, font garder leurs enfants mais ont du coup plus recours au temps partiel,
choisissent plus les contrats qui se présentent à elles pour gagner de l'argent directement et les
hommes sont plus propriétaires de commerces et d'entreprises.
De 2008 à 2018 (#ACTT4), les actifs de 15 ans ou plus travaillent à un peu plus de 50%
dans la commune de résidence que dans une autre ville et même s'ils y travaillent de moins en
moins, le nombre d'emplois dans la zone de résidence (#EMPT5) a légèrement cru (de 41 postes).
De plus, en 2018 (#ACTG2), 79.2% des travailleurs empruntent leur voiture/ fourgon/ camionnette
pour aller travailler, loin devant ceux n'ayant pas à se mouvoir (11.6%) ou devant marcher. En effet,
les actifs résidants partent pour un peu moins de la moitié et un peu plus hors de la zone de
résidence pour aller travailler malgré une légère hausse d'offre d'emplois dans la zone et une grosse
partie des habitants de la commune utilisent leur voiture pour se rendre sur leur lieu de travail dans
la commune.
En 2018 (#REVT1), 56% des ménages fiscaux ne sont pas soumis à l'imposition, le taux de
pauvreté (#REVG1), toutes tranches d'âge comprises, hors communautés et sans-abris, et par statut
d'occupation du logement du référent fiscal (#REVG2), s'élève à 12% (- de 1 063/ mois) et au sein
(#REVT2) du Revenu Disponible (#RD), les revenus d'activité représentent 63.4%, les pensions/
retraites/ rentes 34.6% et les revenus du patrimoine et autres revenus 12.7% (#RP). Toujours en
2018 (#REVT3), 10% des ménages fiscaux disposent d'un RD inférieur à 12 350€ (1 029€/ mois
environ) et 90% d'un RD inférieur à 34 090€ (2 841€/ mois environ) et le rapport interdécile (D9/
D1) est de 2.8 (2.76 environ plus précisément), ce qui signifie que les 10% des ménages fiscaux
disposant du RD le plus élevé perçoivent en 2018 un RD au moins 2.8 fois plus élevé que les 10%
de ceux percevant le RD le plus bas. En effet, des disparités économiques existent : plus de la
moitié des ménages fiscaux ne paient pas d'impôt, le taux de pauvreté est assez important, les
revenus du patrimoine et autres revenus équivalent à 1/8 du RD environ et les ménages les plus
riches disposent d'un RD presque 3 fois supérieur aux ménages les moins aisés, en dehors du fait
que les retraites représentent tout de même un peu plus d'1/3 du RD.
En 2019 (#SALG1), le salaire net horaire moyen est de 12.80€ dans les CSP en euros
(cadres 21.80€, professions intermédiaires 14.40€, ouvriers 11.60€ et employés 11.20€) et dans les
tranches d'âge en euros (#SALT1) est de 13.70€ pour les plus de 50 ans (14.40€ pour les hommes et
12.90€ pour les femmes), 12.80€ pour les 25-50 ans (13.70€ pour les hommes et 11.70€ pour les
femmes) et 10.20€ pour les 18-25 ans (10.40€ pour les hommes et 9.90€ pour les femmes). Celui
des femmes est inférieur à celui des hommes dans les CSP en euros (#SALG1) : de 2.90€ chez les
employés, 2.30€ chez les cadres, 1.60€ pour l'ensemble des CSP proposées, 1.60€ chez les
professsions intermédiaires et de 1.20€ chez les ouvriers) et en pourcentage (#SALG3 : de 21.2%
chez les employés, 11.9% dans l'ensemble des CSP proposées, 10.4% chez les cadres, 10.2% chez
les professions intermédiaires et de 9.8% chez les ouvriers), et dans chaque tranche d'âge en euros
(#SALT1 : de 2€ pour les 26-50 ans, 1.50€ pour les plus de 50 ans et de 0.50€ pour les 18-25 ans) et

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en pourcentage (#SALG4 : de 14.5% pour les 26-50 ans, 10.7% pour les plus de 50 ans et de 4.5%
pour les 18-25 ans). En effet, le tertiaire paie environ plus que le secondaire, le salaire augmente
avec l'ancienneté aussi bien pour les hommes que pour les femmes, les hommes sont un peu plus
diplômés en moyenne pour le même poste occupé et le métier de femmes employés est banalisé
voire dévalorisé chez les employés, les hommes travaillent mieux, obtiennent plus de contrats et ont
plus de relations chez les cadres, les professions intermédiaires sont moins bien payées pour un
certain nombre de postes, majoritairement féminins, qui sont mal reconnus, le rendement des
femmes est généralement inférieur à celui des hommes dans l'industrie et la construction, les
femmes travaillent moins pour pouvoir élever leurs enfants chez les 26-50 ans, ont un niveau de
qualification plus élevé en moyenne, ce qui réduit l'écart en fin de carrière chez les plus de 50 ans,
les salaires ne sont pas élevés à l'entrée dans le monde professionnel chez les 18-25 ans et d'une
manière générale, même à diplôme égal, avec le même nombre d'heures travaillées, la même
ancienneté, pour le même poste occupé, les femmes sont moins bien payées.

C) Les agents économiques locaux

Fin 2019, la commune détient plus d'établissements (#DENT5) que d'unités légales
(#DENT3 : 173 contre 150, à l'image des secteurs secondaires et tertiaires : 40 (24 de construction +
16 d'industrie manufacturière, extractives et autres) contre 38 (14 dans l'industrie + 24 dans la
construction) et 133 (dont 23.1% dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et
restauration et 17.3% dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de
services administratifs et de soutien) contre 112 (dont 19.3% dans le commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration et 18% dans les activités spécialisées, scientifiques et
techniques et activités de services administratifs et de soutien) respectivement.
En 2020, plus d'établissements (#DENT4) que d'entreprises (#DENT1)ont été crées : 14
contre 12 (dont 8 entreprises individuelles : 1 dans le secondaire de construction et 7 dans le
tertiaire, dont 4 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration), à
l'image du secteur tertiaire : 12 (dont 7 dans le commerce de gros et de détail, transports,
hébergement et restauration) contre 10 (dont 5 dans le commerce de gros et de détail, transports,
hébergement et restauration) mais pas dans le secondaire : 2 chacun dans la construction.
Cependant, de 2019 à 2020 (#DENG)1, le taux d'évolution (VA-VD/ VD *100) du nombre
d'entreprises créees (≈-29.4%), desquelles celui du nombre d'entreprises individuelles créees a été
de -46.7% approximativement, a tiré moins vers le bas que celui du nombre d'établissements crées
(#DENG3)(≈-30%). En effet, on constate que la commune détient plus d'établissements que
d'unités légales, aussi bien dans le secondaire que dans le tertiaire, et d'entreprises, seulement dans
le tertiaire mais dans le secondaire, cependant, malgré le taux d'entreprises individuelles créees
plus inférieur à celui d'établissements crées (-46.7 contre -30%), le taux d'entreprises crées est
moins inférieur à celui d'établissements crées (-29.4 contre -30%).
Entre 2008 et 2018 (#EMPT8), le secteur primaire (agriculture) a cru de 1.6 point, le
secondaire a diminué de 4.8 points dans l'industrie et 4.4 points dans la construction et le tertiaire a
augmenté de 4 points dans le commerce, transports, hébergement et restauration et 3.5 points dans
l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale.
En 2018 (#EMPT8), au sein des emplois, dans l'ensemble des trois secteurs d'activité, les
femmes sont plus présentes (52.6%) que les hommes, c'est le cas dans le secteur tertiaire
(administration publique, enseignement, santé et action sociale 70.1% et commerce, transports et
services divers 58.5%), mais pas dans les secteurs primaire (agriculture 26.5%) et secondaire
(industrie 30.7% et construction 30.8%), et les salariés (82.3%) que les non-salariés, c'est le cas
dans les secteurs secondaire (industrie 94.3% et construction 77.1%) et tertiaire (commerce,
transports et services divers 81.4% et administration publique, enseignement, santé et action sociale
98.6%), mais pas dans le secteur primaire (agriculture 18.5%). De plus, toujours en 2018 (#EMPT8

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et #EMPG4), le nombre de femmes dans le secteur primaire est de 26.5% dans l'agriculture (dont
24.3% des salariés et 27% des non-salariés), dans le secondaire : 30.7% dans l'industrie (dont 32.5%
des salariés et 0% des non-salariés) et 30.8% dans la construction (40% des salariés et 0% des non-
salariés) et le secteur tertiaire : 70.1% dans l'administration publique, enseignement, santé, action
sociale (71.1% des salariés et 0% des non-salariés) et 58.5% dans le commerce, transports et
services divers (60.2% des salariés et 50.9% des non-salariés). En effet, le secteur primaire
renferme environ ¾ d'hommes chez les salariés comme chez les non-salariés, le secondaire
approximativement 2/3 d'hommes chez les salariés et que des hommes chez les non-salariés dans
l'industrie et 3/5 d'hommes chez les salariés et que des hommes chez les non-salariés dans la
construction, et le tertiaire à peu près 7/10 de femmes chez les salariés et que des hommes chez les
non-salariés dans l'administration publique, enseignement, santé et action sociale et 3/5 de femmes
chez les salariés et la moitié de femmes chez les non-salariés dans le commerce, transports et
services divers.
Par le registre des numéros SIREN, en matière de commerce, la commune dispose de 9
sortes d'établissements : 2 supermarchés, 2 boulangeries, 2 fleuristes/ jardineries/ animaleries, 2
tabac/ librairie/ papèterie/ journaux,1 boucherie/ charcuterie, 1 magasin d'optique, 1 station-service,
1 grande surface de bricolage et 1 magasin d'équipements du foyer. En matière d'entreprises, elle a
sur son territoire une zone artisanale qui regroupe une bonne partie des entreprises et le secteur
primaire en comporte 131 de culture et production animale, chasse et services annexes, le
secondaire compte 23 entreprises de travaux de contruction spécialisés et le tertiaire comptabilise
166 entreprises (51 d'activités immobilères, 28 de commerce de détail, à l'exception des
automobiles et des motocycles, 24 d'activités des organisations associatives, 16 d'activités pour la
santé humaine, 14 d'activités sportives, récréatives et de loisirs, 12 d'enseignement, 11 d'activités
des services financiers, hors assurance et caisses de retraite et 10 d'autres services personnels).

Partie 2 : Les interventions

A) Les politiques municipales

1) Leurs composantes

En vertu de l'article L2121-22 du CGCT, les CM ont la possibilité de créer en leur sein des
Commissions Municipales en vue d'améliorer le fonctionnement du CM dans la préparation de leurs
délibérations. D'une manière générale, ces commissions sont identiques pendant toute la durée du
mandat même si certaines peuvent être de durée limitée en cas d'examen d'une question qui revêt
une importance particulière et devant être traitée dans les plus brefs délais. Leur rôle consiste à
servir d'appui aux affaires et questions qui intéressent la commune et devant être soumises à
l'approbation du CM. Ce sont des commissions d'étude, qui émettent des avis, peuvent formuler des
propositions et il revient à l'organe exécutif de statuer. Suivant le même article, seule la convocation
dans les 8 jours suivant la création de ces commissions est imposée, ce qui n'exclut pas de pouvoir
fixer les règles de fonctionnement dans le règlement intérieur du Conseil. Toujours conformément à
cet article, le maire est le président de droit de toutes les commissions, qui désignent elles-mêmes
un vice-président, ce dernier pouvant les convoquer et les présider en cas d'absence du maire. A
Lassay-les-Châteaux, comme vu précédemment, le CM s'appuie sur 7 commissions depuis le 8 juin
2020.

a) Communication, Citoyenneté et Services Publics

Cette commission permet d'informer de manière transparente et régulière sur les grandes
orientations politiques et l'avancement des projets et de promouvoir les actions de la commune.

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Elle se réunit en fonction de l'actualité et des besoins. A cet effet, elle définit les supports de
communication (bulletins municipaux, site internet, panneau d'informations devant la mairie,
réseaux sociaux...) et les informations à communiquer, y compris avec la presse, et elle permet de
pouvoir répondre aux besoins des concitoyens. De plus, cela lui permet de faire la promotion de la
commune (mise en place des décorations de Noël, organisation des concours de maisons fleuries...),
de porter à la connaissance des résidants les évènements et manifestations culturelles (réunions
d’associations, cérémonies officielles, commémorations….) et d'y prendre part. Ensuite, cette
commission a pour but de contrôler la gestion des SP, d'y associer les citoyens (eau potable,
transports urbains, gestion des déchets...). Enfin, elle a vocation à faire de la population les acteurs
de demain, des citoyens à part entière, à l'image de la création du Conseil des Sages, instance de
réflexion et de propositions, donnant son avis au CM concernant les divers projets intéressant la
commune, à développer le budget participatif et favoriser l'initiative citoyenne. A l'heure actuelle,
cette commission se porte essentiellement sur la gestion de la crise sanitaire, même si la création
d'une union commerciale, en veille depuis plusieurs années, est en discussion.

b) Finances, Affaires Economiques et Agriculture

Cette commission s'intéresse aux questions liées au budget et aux finances. Elle décide du
budget à adopter à l'année, à partir des montants des sections de fonctionnement et d'investissement
au sein du Budget Primitif, tout en faisant l'estimation des perceptions de recettes et des besoins en
financement, et est en charge de l'établissement du compte administratif et de son suivi. De plus,
elle élabore le programme des investissements et accompagne la recherche de subventions. Son but
est de satisfaire à l'intérêt général mais aussi de pourvoir aux intérêts particuliers. Dans la
commune, 4 commissions des finances ont lieu environ à l'année pour l'élaboration du budget
annuel. En outre, elle œuvre à maintenir le dynamisme des commerces de proximité, des entreprises
locales, des marché hebdomadaire et mensuel. Enfin, en 2018, l'occupation des sols de la commune,
telle qu'elle ressort de la base de données d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover
(CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96.2%) dans la commune (la
répartition détaillée étant la suivante : prairies (46.2%), terres arables (43.3%), zones agricoles
hétérogènes (6.7%), zones urbanisées (2.5%) et forêts (1.3%)). En conséquence, l'agriculture y
occupe une place économique plus qu'importante, c'est pourquoi ce domaine se retrouve intégré
dans cette commission. En outre, cette dernière s'attache seulement à maintenir de bonnes relations
avec les propriétaires des exploitations, valoriser les circuits courts et les producteurs locaux ainsi
qu'aux travaux d'élagage à réaliser autour (fauchage des accotements, talus et fossés...). Quant à la
Commission d’Appel d’Offres (CAO), elle est intégrée dans la Commission des Finances. Elle
intervient dans l’attribution des marchés financiers et est obligatoire lorsqu'une procédure est mise
en route. En dehors de cette procédure, elle n'émet que seulement un avis.

c) Urbanisme et Travaux

D'une manière générale, cette commission a pour but de suivre l'élaboration et le suivi
du PLU, même si dans certains cas, son rôle consiste à instruire les autorisations d'urbanisme avant
leur délivrance ou leur refus par le maire, ou à élaborer le suivi des travaux de la commune (des
équipements publics, de la voirie...). Ses missions sont définies lors de la commission. Ensuite, cette
commission est en charge des travaux d’investissement en matière d'urbanisme, des projets
d’aménagements, du Plan d’Occupation des Sols, du suivi des chantiers, de l'utilisation du domaine
public, de la rénovation urbaine, des relations avec les concessionnaires de réseaux, des travaux
d'entretien de voirie, de la signalétique, du mobilier urbain et de la gestion et la mise en valeur des
espaces et des infrastructures publics, de la gestion et la mise en valeur des espaces et des
infrastructures publics. Puis, elle est compétente en matière d'étude et de gestion des certificats

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d’urbanisme, des permis de construire ainsi que de leurs demandes préalables mais aussi de la
gestion du droit de préemption, de l'éclairage public, de la mise en place des décorations de Noël,
de la formation du personnel et de l'entretien du patrimoine. En ce qui concerne Lassay, chaque
année une indemnité est allouée aux travaux de voirie, une surface correspondant aux logements
sociaux à prévoir est décidée et la mise aux normes énergétiques et l'accessiblité des bâtiments
publics continue son parcours. En 2021, 20 permis de construire ont été délivrés et 52 autorisations
préalables ont été déposées.

d) Jeunesse, Scolaire, Affaires Sociales et Relations Intergénérationnelles

Cette commission au niveau jeunesse vise à faire des jeunes des citoyens, de les
responsabiliser, de les accompagner à travers des projets réalisables. Pour ce faire, elle est en lien
avec le CJEC, Comité de Jeunes Elus Collégiens, formé d'une dizaine de collégiens, qui conçoit des
projets pour les jeunes (comme la construction du terrain multisports, celle du passage piéton entre
la salle multifonction et le collège...), afin d'améliorer la vie locale. Elle a pour but de favoriser une
collaboration intergénérationnelle et de travailler et encourager le « vivre ensemble ». Au niveau
scolaire, elle est compétente en matière de gestion des établissements, de la restauration scolaire et
des structures d'accueil et d'accompagnement des jeunes encore scolarisés. De plus, elle est en lien
avec les associations de parents d'élèves, les Conseils d'école, le personnel animant et encadrant les
structures d'accueil (animateurs, assistantes maternelles, professeurs), l'inspection académique si
elle venait à se déplacer mais elle est aussi garante de la mise en œuvre des mesures sanitaires au
sein des services publics municipaux afin d’assurer la sécurité des jeunes et des plus jeunes ainsi
que du personnel. La commune dépend de l'Académie de Nantes et ses écoles primaires de
l'Inspection académique de la Mayenne, elle se situe dans la zone B et 5 établissements scolaires
peuvent y être recensés : 2 maternelles (Saint-Sauveur, des trois-Châteaux), 2 primaires (Saint-
Sauveur, des trois-châteaux) et 1 collège (Victor Hugo). De plus, elle dispose d'un Service jeunesse
Espace Jeunes (accueil de loisirs pour les jeunes de la 6ème jusqu'à 17 ans, dont les objectifs
consistent à en faire des citoyens, de les aider à avoir confiance en eux, de les rendre autonomes,
d'en faire des acteurs de la commune, de leur faire prendre des initiatives), d'un Accueil extra-
scolaire (permettant de rendre accessible certaines activités, comme un camp d'été, un séjour au
ski), d'un Accueil périscolaire (lieu de détente, d'information et d'accompagnement). L'ambition
affichée par cette commission est de réaliser l'Ecole de Demain (établissements scolaires connectés,
adaptés aux nouveaux usages, confortables et respectueux de l’environnement). Au niveau affaires
sociales, cette commission vise à garantir un niveau de vie décent pour chaque tranche d'âge et tout
type de génération, maintenir le tissu social et promouvoir l'accompagnement psychologique. Elle
peut être amenée à aider les personnes en difficulté (chômage, maladie, isolement) en leur accordant
des aides financières ponctuelles (secours d'urgence, bons alimentaires...) ou en appuyant leur
demande de logement social. Au niveau des relations intergénérationnelles, cette commission est en
charge de la politique en matière de solidarités et de lien intergénérationnel. Pour cela, elle a pour
mission de faciliter la vie des personnes à mobilité réduite et des séniors, aussi bien ceux à domicile
que ceux résidant à l'EHPAD, en situation d'isolement ou rencontrant des difficultés au quotidien.

e) Vie Associative et Sportive

Cette commission est compétente en matière de gestion des équipements sportifs et


culturels et est en lien avec les associations sportives et culturelles. Elle participe de loin comme de
près à la préparation et l'organisation des évènements, activités et manifestations culturelles. De
plus, elle propose par leur biais de nouveaux projets. Ensuite, elle est informée du calendrier des
évènements (forum des associations sportives, concerts...). Dans la commune, des subventions sont
accordées tous les ans à certaines associations, des locaux peuvent être mis à disposition

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d'associations (comme pour celui de la Coopérative des Agriculteurs) et la municipalité fait la
promotion des activités sportives pour les jeunes comme pour les adultes,

f) Culture, Tourisme et Patrimoine

Cette commission imbrique trois domaines qui sont liés à l'histoire de la commune, ses
traditions, ses savoirs-faire, sa gastronomie (…). En premier lieu, elle a pour objet de promouvoir
toutes les actions en faveur du développement des activités touristiques locales, en étroite relation
avec l’Office du Tourisme. En second lieu, elle a attrait au développement de l’attractivité
touristique de la commune, promeut l’offre touristique existante, valorise le patrimoine bâti et
naturel, est informée de l'organisation d’expositions et d’animations en lien avec l’histoire de la
commune, essentiellement à l'intérieur et autour de son château-fort, et est en charge du
développement de la médiation culturelle. En dernier lieu, Lassay a pour ambition de vouloir créer à
l'intérieur de sa commune un Pôle Culturel, une aire de tourisme mais aussi un nouveau sentier
thématique.
g) Cimetières, Cadre de vie et Développement Durable

La commune dispose de 6 cimetières situés aux endroits suivants : Lassay-les-Châteaux,


la Baroche-Gondouin, Niort-la-Fontaine, Melleray-la-Vallée, Courberie et Saint-Fraimbault de
Lassay. Le cimetière de Lassay est doté d'un espace avec cavurne et un jardin du souvenir pour la
dispersion des cendres. La ville est pourvue d'une chambre funéraire, avec 2 salons, près du
cimetière de Lassay.
La commune est labellisée « Ville Fleurie 4 fleurs » depuis deux ans, sous l'impulsion d'une
politique en faveur de l'amélioration du cadre de vie (jardinières, massifs de fleurs annuels,
plantations d'arbres, de massifs arbustifs et de plantes vivaces, jardins à thèmes).

Cette Commission aborde la question de l'aménagement du cadre de vie (espaces verts,


stationnement, massifs de fleurs...) dans le respect de la transition écologique et dans une démarche
de développement durable. Elle s’inscrit dans les politiques nationales et locales (PCAET, réduction
des déchets, compétence Mobilités…). Au regard des autorisations d'urbanisme délivrées, elle a
pour but de préserver l'aspect paysager de la commune. De plus, elle doit intégrer les enjeux de
protection de la biodiversité et du développement des espaces naturels à travers ses actions. Enfin,
elle veille à la gestion des cours d'eau et à l'entretien des berges en accord avec la GEMAPI, la
réimplantation des arbres, à l'élagage des arbres au bord des routes, l'implantation de haies
bocagères ou à la gestion des plantes invasives. En outre, elle vante la qualité de son eau, encourage
à l'énergie propre- le département comportant plusieurs parcs à éoliennes-, à l'altermobilité, à une
consommation et une production responsable (...)

2) Leur Budget

Le budget se fonde sur des principes budgétaires au niveau local : de présentation


(l'annualité, l'unité), liés au contenu (l'universalité, la spécialité, l'équilibre et la sincérité) qui
permettent de structurer le budget pendant tout le processus budgétaire (préparation, adoption,
exécution et contrôles budgétaire, de gestion et administratif).
En 2020, le budget se décomposait en deux sections :
- la section de fonctionnnement : qui s'équilibre pour l'exercice à 3 545 119.38€. On y retrouve les
dépenses de fonctionnement (autres charges de gestion courante 53% : frais de rémunération des
personnels, aides sociales, syndicat intercommunal... ; virement à la section d'investissement 25% :

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dotations aux amortissements et aux provisions ; divers 20% : dépenses d'entretien et de fournitures,
comme l'électricité, le téléphone, prestations de services, indemnités aux élus... ; charges financières
2% : intérêts des emprunts, frais financiers... ) et les recettes de fonctionnement (impôts et taxes
48% : recettes fiscales (impôts directs locaux : fiscalité ménage, fiscalité économique et divers
autres taxes, et impôts indirects et droits d'enregistrement) ; excédent reporté 21% : ; dotations,
subventions 18% : DGF, DSR... ; autres produits divers 7% et produits des services 6% : revenus
du domaine et des services). On constate qu'1/4 des dépenses est consacré à être transféré à
l'investissement, que presque 50% des recettes proviennent des impôts et taxes, et l'excédent reporté
de l'exercice précédent représente environ 1/5 des recettes.

- la section d'investissement : qui s'équilibre pour l'exercice à 1 902 641€. On y retrouve les
dépenses en investissement (voirie 36% : travaux d'infrastructure ; autres 19% : salubrité, formation
professionnelle et apprentissage, culture, sports, loisirs et jeunesse... ; bâtiments communaux 13% et
bâtiments scolaires 5% : construction et aménagement de bâtiments ; charges financières 10% :
acquisition de titres de participation ou autres titres immobilisés, remboursement en capital des
emprunts et diverses dépenses ; subventions d'équipement versées 9% ; aménagements de terrains
5% et cimetières 1% : travaux d'équipement ; acquisitions de matériels 2% : achat de matériels
durables) et les recettes en investissement (virement de la section de fonctionnement 42% : transfert
de crédits ; subventions d'investissement 13% ; excédent antérieur reporté 12% ; dotations/ fonds
divers 11% : DSIL, DDE, DGEC...; emprunts et dettes 10%; produits de cession 8%). On
remarque qu'un peu plus d'1/3 environ des dépenses d'investissement est affecté à la voirie, que 2/5
approximativement des recettes en investissement proviennent de la section de fonctionnement et
que 10% des recettes de cette section émanent les emprunts et les dettes.

3) Travaux réalisés

En 2020, la commune a réalisé plusieurs travaux :


- le SIAEPEC de la Fontaine Rouillée (Syndicat Intercommunal à Vocation Multiples, ayant la
charge de l'eau dans les communes de la collectivité) a fait posé un nouveau réservoir d'eau potable
de 2 000 m³, une nouvelle conduite et des branchements dans un nouveau lotisssement, ainsi que
300 mètres de conduite, renouvelé les diffuseurs des filtres de traitement, installé des débitsmètres
afin d'évaluer l'incidence de la météo sur le réseau d'eau et l'influence des nappes souterraines sur
les canalisations,
- le SIVOM de la région de Lassay (Syndicat Intercommunal à Vocation Multiples) a remplacé son
matériel : une nouvelle fourgonnette, un nouveau broyeur d'accotement, une benne de 10T, un

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débroussailleur thermique 4x4, un poste à souder et divers outils à batterie,
- 167 000€ de coût ont été consacrés pour 18 000 m² de route, en association avec le SIVOM, le
parking du terrain de foot route de Mayenne a été refait à neuf, trois chemins ruraux ont été remis
en état en bicouche (la Cocherie sur la Baroche-Gondouin, la Sourderie sur Niort-la-Fontaine et les
Baries sur Niort-la-Fontaine), une grande partie des marquages au sol a été repeinte par le SIVOM,
un réseau pluvial à la Gaudinière à Niort-la-Fontaine a été crée, en vue d'évacuer les eaux du bourg,
- le SYBAMA (Syndicat de Bassin de l'Aron, Mayenne et ses affluents) a réalisé des actions à
finalité écologique sur la partie amont du cours d'eau le Lassay et de son affluent Les Brosses, dans
le but de permettre la libre circulation des poissons et sédiments, a installé des recharges en
granulats sur 1.5 km de cours d'eau sur plusieurs sites, sur quatre ponts communaux et plusieurs
parcelles agricoles, afin de diversifier les écoulements et générer des habitats aussi bien pour des
invertébrés que des poissons, a implanté une clôture de 850 mètres et entreposé des abreuvoirs pour
que le bétail ne boive pas l'eau potentiellement polluée du cours d'eau, a aménagé une mare pour
amphibiens et libellules, et enfin plusieurs busages ont été remplacés ou améliorés,
- des travaux d'enfouissement de réseaux ont été effectués : reprise de l'ensemble des branchements
électriques et téléphoniques en association avec le SIAEPEC, afin de réduire le coup des
terrassements, de remise en état de la voirie et de reprise des branchements d'eau,
- de l'éclairage à LED a été posé à la Roseraie,
- des travaux de voirie ont été réalisés : aménagement du passage entre le bar-tabac « le Brazza » et
la boucherie, extension du chemin piétonnier route de Mayenne entre la rue Victor Hugo et le rond-
point, réfection de la route de Lassay à Niort-la-Fontaine avec un enrobé semi-chaud, création d'un
parking derrière l'école maternelle et d'un accès aménagé côté piscine,
- des travaux sur les terrains de foot ont été exécutés : mise aux normes du terrain d'honneur,
aménagement aux pourtours, terrassement et profilage du parking avec revêtement bi-couche,
nouveaux projecteurs LED pour le terrain d'entraînement,
- en matière de bâtiment : aménagement d'un nouveau local de foot, réparation de la charpente et de
la couverture du bâtiment du club de pétanque et travaux d'accessibilité,
- élagage et taille d'entretien tout au long de l'année.

B) Les services publics municipaux

Un service public se définit comme une activité qui vise à satisfaire un besoin d'intérêt
général. Les services publics sont exercés par l'Etat, les collectivité territoriales ou tout organisme
privé ou public, doté de prérogatives lui permettant d'assurer cette mission. Il obéit à trois principes
fondamentaux : la continuité, l'adaptabilité et l'égalité devant l'accès au service public.
Voici les différents services publics que l'on retrouve dans la commune :
la CAF Espace France Services (EFS), la CPAM, la Gendarmerie, le Centre de Secours des
Pompiers, la Médiathèque, la Mairie : ses services administratifs, ses services techniques
(bâtiments et espaces verts) et ses services enfance (animation/ périscolaire/ scolaire/ restaurant
scolaire), le Pôle Enfance Espace Madiba, la piscine, le groupe scolaire des trois-Châteaux
(écoles maternelles et élémentaires), le collège Victor Hugo et la MSP (Maison de Services au
Public).
Au sein du service enfance, on y retrouve divers services à destination du public :
- le RAM (Relais Assistantes Maternelles) : lieu d'information, de rencontres et d'échanges, destiné
aussi bien aux parents qu'aux professionnels de la petite enfance, mettant notamment en place des
matinées « rencontre-éveil »,
- l'Accueil de Loisirs : structure municipale agréee, ouverte pendant les vacances scolaires, pour les
enfants de 3 ans à 11 ans inclus, proposant des activités sportives, manuelles, artistiques et
culturelles, des spectacles, le tout s'appuyant sur certains thèmes, et un mini-camp est organisé
durant la période estivale. Elle permet de faire participer l'enfant, favoriser son inventivité et son

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ouverture vers les autres,
- l'Accueil périscolaire : agrée par la DDCSPP (Direction Départementale de la Cohésion Sociale
et de la Protection des Populations), qui se déroule, sous la responsabilité de la municipalité, avant
et après les cours, en collaboration avec le Pôle Enfance Espace Madiba. Le personnel y travaillant
doit être titulaire du BAFA et des activités y sont proposées : jeux de société, jeux extérieurs, dessin,
coloriage, lecture et la possibilité de faire ses devoirs et tous les enfants scolarisés peuvent en
bénéficier,
- les Mercredis Loisirs : désignant un service municipal agrée, encadré par des professionnels, se
passent pendant la période scolaire. Les accueillants doivent avoir jusqu'à 11 ans inclus et les
activités possibles sont de nature sportive, manuelle, artistique et culturelle,
- les TAP (Temps d'Activités Périscolaires) : agrées par la DDCSPP, ils ont lieu après la classe, sous
la responsabilité de la municipalité. Le personnel doit être lui aussi titulaire du BAFA, ou bien être
formé soit de partenaires associatifs soit de bénévoles, et des ateliers ainsi que des multiactivités
sont proposés aux enfants de maternelle comme de primaire.
Enfin, la municipalité est en collaboration directe avec des acteurs du service public :
- le SIVOM (Syndicat Intercommunal à VOcation Multiples) : qui est un EPCI (Etablissesment
Public de Coopération Intercommunale), spécialisé dans le secteur de l'administration publique
générale, le captage, le traitement et la distribution de l'eau, les services funéraires, les transports
routiers réguliers de voyageurs, les services du feu et de secours, les autres activités de nettoyage
n.c.a., l'administration publique (sous tutelle) de la santé, de la formation, de la culture et des
services sociaux (autre que la sécurité sociale), la construction d'autres ouvrages de génie civil
n.c.a., et la collecte et le traitement des eaux usées,
- le SIAEPEC de la Fontaine Rouillée (Syndicat Intercommunal d'Alimentaiton en Eau Potable Et
d'assainissement Collectif) : qui est un Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples, en charge de
l'eau potable et de l'assainissement collectif dans les communes de la collectivité,
- le SYBAMA (Syndicat de Bassin de l'Aron, Mayenne et ses affluents) : qui est un établissement
public syndicat mixte communal, dont le but consiste à assurer la gestion, la protection et la
restauration des milieux aquatiques. Crée depuis le 1er janvier 2020, il doit se conformer à des
enjeux européens (Directive Cadre sur l'Eau de 2000) et français (Loi sur l'Eau et les Milieux
Aquatiques de 2006), au sein du SDAGE (Schéma d'Aménagement et de Gestion de l'Eau), de
l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne et du SAGE (Schéma d'Aménagement et de Gestion de l'Eau) de
la Mayenne. Depuis 2018, le Syndicat est compétent en matière de GEMAPI (Gestion des Milieux
Aquatiques et Prévention des Inondations). Par le biais du CTEau (Contrat Territorial Eau), il œuvre
à la restauration de la continuité écologique, du lit mineur, des berges et de sa végétation, des
actions en faveur des zones humides, des annexes et du lit majeur.
Enfin, des Espaces Camping-car, service de la commune proposant deux espaces à
proximité des lieux touristiques, sont disponibles :
- une Borne Euro Relais (permettant en outre de faire la vidange des eaux usées et de mettre de
l'eau propre),
- une Aire de Stationnement.

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C) La coopération intercommunale

Depuis 2012, les deux Communautés de communes du Pays de Mayenne et du Horps-


Lassay se sont jointes et ont commencé à esquisser des plans ensemble concernant la politique
économique, le centre aquatique intercommunal et le pôle de santé. Par la suite, des réunions se sont
déroulées plus fréquemment, des doubles commissions se sont mises en place régulièrement dans le
but de poursuivre leurs efforts ensemble. Leur fusion eut lieu le 1er janvier 2016 et prit le nom
d'EPCI Métropole CC de Mayenne Communauté (MC), assortie de 39 000 habitants et composée de
33 communes, Lassay-les-Châteaux se situant dans le Nord.
Le territoire comporte bon nombre d'infrastructures (un hôpital, une maternité, deux
crèches, une halte garderie, une MSP, beacoup d'équipements sportifs, un centre aquatique, un
centre culturel (médiathèque, ludothèque et conservatoire), un cinéma coopératif, un pôle santé), un
pôle touristique (le Château de Mayenne et son musée, le plus important site gallo-romain de l'ouest
de la France à Jublains, un village issu de l'industrie textile à Fontaine Daniel, les trois châteaux de
Lassay-les-Châteaux avec sa roseraie et son jardin médiéval, l'office de tourisme « Vallée de Haute
Mayenne », 300 km de chemins de randonnées et un chemin de halage bordant la rivière Mayenne
et le Forum des métiers d'Art (boutiques, expositions, ateliers, rencontres, animations autour des
métiers d'art), maintes associations et manifestations et activités culturelles y sont régulièrement
organisées.
L'EPCI se compose d'un exécutif, le Conseil Communautaire, qui se dote d'un
président (mêmes règles d'élection que le maire), de 11 vice-présidents (au même mode d'élection)
et de 20 conseillers communautaires (élus en même temps et dans les mêmes conditions que les
conseillers municipaux, leur nombre étant fixé en fonction du nombre d'habitants) et d'un Bureau
comportant 21 maires et 5 adjoints des communes de l'Intercommunalité. Tous peuvent participer
aux 4 Commissions et groupes de travail (fonctionnement/ ressources : finances, communication et
coopération intercommunale, territoires/ environnement : déchets, aménagement/ habitat, mobilité/
projet de territoire et transition environnementale, économie/ tourisme : emploi, économie, zones
d'activités et tourisme, actions sociales et culturelles : culture et actions sociales). En effet, ses
domaines de compétences s'énumèrent ainsi : le développement économique, la politique de santé/
l'action sociale/ la gestion de l'aire d'accueil des gens du voyage, la culture, le tourisme,
l'environnement, la collecte/ le traitement des déchets, le développement/ l'aménagement sportif/ les
loisirs, l'enfance/ la jeunesse, l'aménagement du territoire/ l'habitat et la formation des élus. Ses
compétences sont décidées par les communes et elles sont soit obligatoires (économie et
aménagement de l'espace) soit facultatives (toutes les autres compétences).
Le 25 février 2016, MC a donné son aval au PLUi (document unique permettant de

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regrouper 5 PLU Grenelle, 5 PLU de 1ère génération, 7 POS, et 11 cartes communales,
matérialisant le projet politique d'aménagement et de développement du territoire à un horizon de
10 à 15 ans, dans le but de répondre aux besoins d'attractivité en équipements publics, habitat,
déplacements et emplois, qui permet de répondre aux obligations d'intégration de certains schémas :
SRCE, SAGE(...) et définit l'usage des sols et le cadre de l'instruction des futurs droits à bâtir), fixé
les modalités de concertation et dans le respect des objectifs du développement durable, définit les
modalités de collaboration avec les communes et les objectifs poursuivis : l'équilibre entre le
développement urbain maîtrisé et le renouvellement des centres ville et centres bourg, favoriser la
mixité sociale et améliorer l'adéquation entre l'offre et la demande en logements, réduire la
consommation des espaces agricoles et naturels en optimisant le foncier constructible, favoriser un
développement équlibré entre emplois, habitat, commerces et services, conforter et encourager le
développement économique, assurer une répartition équilibrée entre équipement de tourisme et
offres de loisirs, prendre en compte les enjeux liés aux différentes composantes du développement
durable et favoriser une politique et une offre de mobilités adaptées aux spécificités du territoire,
préserver et mettre en valeur le patrimoine architectural, archéologique ou naturel protégé ou non
afin de conforter l'identité du territoire. En vertu de l'article L153-12 du code de l'urbanisme, les
orientations générales du PADD ont été débattues au sein des CM entre le 9 octobre 2019 et le 18
décembre 2019 (à Lassay le 8 juillet 2019) et en Coneil Communautaire le 15 novembre 2018. Il a
mobilisé les élus du territoire, acteurs institutionnels et nombre de citoyens, a été élaboré à partir
d'un diagnostic territorial (inventaire des zoenes humides sur les secteurs envisagés pour une
ouverture à l'urbanisation, étude trame verte et bleue du territoire et diagnostic agricole préalable) et
de l'état initial de l'environnement. A l'horizon 2030, 3 grandes ambitions ont été affichées : affirmer
une identité de « territoire de qualité » autour du 2ème pôle économique du département, résoudre
les déséquilibres actuels du territoire et promouvoir un partenariat positif entre territoires
complémentaires, se déclinant en trois grands volets : attractivité et dynamique économique
(renforcer le rôle économique de MC à l'échelle du département, conforter l'activité commerciale en
centralités et sur des espaces de périphérie optimisés, préserver l'agriculture et la sylviculture en tant
qu'activités économiques garantes de l'identité des paysages de MC, faire du tourisme un levier
économique du territoire), attractivité résidentielle et services aux habitants (appuyer la croissance
sur une armature urbaine structurée et une offre de logements adaptée, améliorer et mutualiser
l'offre et l'accès aux équipements et services du territoire, améliorer les dessertes externes et
internes et la mise en œuvre de mobilités durables), qualité du cadre de vie et exigences
environnementales (préserver et valoriser la richesse et la variété de la trame verte et bleue,
préserver les paysages et patrimoines identitaires de MC et renforcer la qualité du développement
urbain et rural, réduire les impacts des risques et nuisances sur l'environnement et la santé).
En 2021, la diminution du produit de la fiscalité économique (le CA des entreprises
ayant chuté, les impôts sur la production baissé, la CFE réduite, le soutien financier aux entreprises
locales décuplé) et ménage (suppression de la taxe d'habitation sur les résidences prinscipales
malgré la compensation par une fraction de la TVA et allègement de la fiscalité foncière pour les
établissements industriels TFPB), la baisse des produits des services, la prise de compétence
Mobilités malgré le versement en cours d'année du versement mobilité, le financement des
investissements par l'autofinancement et le non-recours à l'emprunt, malgré un abondement de 1
milliard sur la DSIL, expliquent les montants des deux sections du Budget Primitif: celle de
fonctionnement (45 940 000€ : dépenses : charges à caractère général : culture, économie, jeunesse,
social et santé, urbanisme et logement, administration générale, l'aire d'accueil des gens du voyage,
dépenses de personnel : titulaires, contractuels et emplois saisonniers et remplaçants, transfert de
charges vers ses communes membres : Attribution de Compensation AC, Dotation de Solidarité
Communautaire DSC et reversement de fiscalité pour Hardanges et Saint-Julien-du-Terroux,
gestion courante : indemnités des élus, leurs frais de déplacement, contribution aux organismes
SDIS, SYBAMA, au Département (...), charges exceptionnelles ; fonds de résilience (…),

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provisions : risque de non-recouvrement de créances, charges financières : intérêts de la dette,
dépenses imprévues, amortissement, virement à la section d'investissement (l'autofinancement) ;
recettes issues des impôts et taxes 59% : impôts directs locaux, CVAE, TASCOM, IFER, FNGIR,
Fonds de Péréquation des recettes Fiscales de l'Intercommunalité, versement mobilité, taxe de
séjour, fraction de TVA, des dotations et participations 24% : DGF d'Intercommunalité et de
Compensation, compensations fiscales (...) , des produits des services 11% : centre aquatique,
musée, conservatoire, aire d'accueil, centre de loisirs, camping, cinéma, et autres recettes 6% :
Gendarmerie, Imprimerie Solidaire, la Poste, Pôle Santé (...)) et celle d'investissement (20 315
000€ : dépenses : remboursement de la dette et des cautions, programme d'investissement,
subventions d'équipement non perçues ; recettes : FCTVA, autres recettes d'investissement,
financements publics externes, reports de crédits) et les Budgets Annexes : de Prestations de
services (section de fonctionnement 613 745€ et d'investissement 563 679€), Service Public
d'Assainissement Non Collectif SPANC (section de fonctionnement 130 000€ et d'investissement
94 173€), Liaisons Entre Actions de Développement de l'Economie Rurale LEADER (section de
fonctionnement 289 459€) et les 11 BA des ZAC (section de fonctionnement 4 415 494.22€ et
d'investissement 597 570.93€). Quant à lui, le BP de 2022 est de 34 321 000€ pour la section de
fonctionnement et de 9 062 429€ pour celle d'investissement, en raison d'une meilleure gestion de la
crise.
En 2021, au sein de Mayenne Communauté, on retrouve quantité d'acteurs dans la Culture
(1001 Tesselles-Atelier Mosaïque, Association de Jumelage de la ville de Mayenne, Forum Métiers
d'Art, Artipôle, HOP Cie, le Son de Vie, Cinéma Le Vox, Association Au Foin De La Rue, Aides et
Initiatives Commeroises, Chorale Chantemayne, théâtre des jeux dits, les Entrelacés, Acte 53, les
Poquelinades, les Baudélires, L'Atelier de Zoé, Croq' les mots Marmot !, pôle culturel Le Grand
Nord, Association Culturelle de Lassay-les-Châteaux, ludothèque « les Dés en Bulle », Association
du Patrimoine du Pays de Mayenne, médiathèques, la compagnie Oh !, Amicale des Bretons de
Mayenne, la Rade, Cybercentre Annie Dissaux, Conservatoire de Mayenne Commmunauté,
Atmosphères 53, le Kiosque centre d'action culturelle-Mayenne Communauté, Orchestre
Symphonique de la Haute Mayenne, Tribu Familia, Orchestre d'Harmonie du Pays de Mayenne), du
sport (Association Mayennaise de Badminton, club Rugby Olympique Mayennais, Top Form, La
Vague, CA Mayennais Tir à l'Arc, CA Mayennais Basket, Etoile Cycliste Mayennaise, Full Contact
Mayenne, Ecurie Océan Mayenne, Service des sports, Karate Club Mayenne, Entente Athlétique
Nord-Mayenne CA Mayennais Athlétisme, Club Mayennais de la Retraite Sportive, Club
Subaquatique de Mayenne, Cyclo Club Mayennais, Comité Territorial FFME 53, Mayenne
Handball), de l'Environnement, la Solidarité et la Citoyenneté (Association des parents d'élèves de
l'école Sainte-Marthe de St Germain d'Anxure, APE Belgeard, France Alzheimer Mayenne, les
Mains Vertes, Jeune Chambre de Haute Mayenne, Ecole Jacques Prévert, Les petits frères des
Pauvres de Mayenne, Naturart's, ADSB Lassay et les environs, CPIE Mayenne Bas-Maine, Conseil
Intercommunal en Santé Mentale, Amicale laïque de l'école de Commer, Bouchons 53 d'Amour, Les
Possibles, équipe locale du Secours Catholique, Association Fraternité-Amafisoa, association
Copainville, Association Départementale d'Aide aux Victimes d'Infractions Pénales de la Mayenne,
Université du Temps libre en Haute Mayenne, Conseil de développement de Haute Mayenne,
Association Culturelle et Solidaire entre la France et les ïles de Comores et association
EuroMayenne), de l'économie et du tourisme (l'Epicerie de Fontaine Daniel, Amis du Château de
Lassay, UCAVM, Coodémarrage.53, Commune de Jublains, musée Bernard Chardon, office de
tourisme Vallée de Haute Mayenne, Mémorial des Déportés de la Mayenne, musée du Château de
Mayenne) et des activités de loisirs (Comité des Fêtes de Belgeard, Comité des Fêtes, Anne Judon
sophrologue, Marcillé donne du Souffle, association sportive et culturelle de l'école Pierre et Marie
Curie, Mayenne ULM, Bridge Club de Mayenne, ARPM Association des Randonneurs du Pays de
Mayenne, Pégase Aéromodels, club d'échecs « La Tour Mayennaise », Véloce Team Traversinois,
Billard Club Mayennais).

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Partie 3 : La vie sociale

A) La vie associative

Les diverses associations de la commune se classent dans ces domaines que voici :
activités politiques (association de financement du Mouvement National Républicain de la
Mayenne), défense de droits fondamentaux (Handicapés sans frontières), information
communication (les amis du Nord Mayenne), pratiques d'activités artistiques ou culturelles
(association lasséenne des écoles publiques, cercle d'études nouvelles d'Andaine, école de musique,
kaleidoscope, l'approche compagnie-théâtre, l'avant-scène des Artouyes, la compagnie sensible, le
collectif des décors'tiqués, pire 2 pire family, singos production, troupe théâtrale), clubs de loisirs,
relations (les mains vertes, Niort animation, préparer une bonne retraite, regatiers armoricains
tribordais du sound), action socioculturelle (amicale des clubs ruraux des ainés du territoire, au fil
des pages, club de la bonne entente des personnes âgées, club de l'amitié générations mouvement,
comité des fêtes, la barochéenne, les entrelacés, Poupard et Cloch'art, Saint Fraimbault animations),
préservation du patrimoine (amis du château, chapelles-oratoires-calvaires du canton, les amis de
l'orgue), sports, activités de plein air (cyclo club, football club, judo club loisirs, la pétanque,
lassayoga, mayenne racing, prem association yoga, SG compétitions, sporting club, team 53, tennis
club), chasse pêche (amicale de chasse chlorero, la Saint Hubert), amicales (amicale des personnels
d'encadrement, Damiana, ordre de la table ronde, union commerciale artisanale industrielle et
d'expansion économique), éducation formation (association des parents de l'enseignement libre de
l'école Saint Sauveur, association de parents d'élèves de l'enseignement public, foyer socio-éducatif
du collège Victor Hugo, OGEC Saint Sauveur), santé (des donneurs de sang bénévoles, Saint
Fraimbault), interventions sociales (ASI- Aide Sociale Intercommunale-, les p'tits lassynous),
associations caritatives, humanitaires (d'aide au tiers monde), services familiaux (ADMR,
association Saint Fraimbault 2016, familles rurales), défense d'intérêts économiques (l'AMAP,
services de remplacement), environnement, cadre de vie (des riverains, citoyens à vocation durable-
CVD), tourisme (asso culturelle, office de tourisme de la commune), sécurité, protection civile
(amicale des sapeurs pompiers), armée, anciens combattants (amicale des anciens combattants),
activités religieuses, spirituelles (asso de la fraternité de Saint Fraimbault, association souvenir de la
petite émigrée).
Les équipements sportifs de la commune se composent d'une piscine, de 3 terrains de
pétanque, 3 de football, 2 de tennis, 1 salle omnisport, 1 plateau évolution et 1 city-stade.

La bibliothèque municipale/ médiathèque, dont la gestion est déléguée pour tout ou partie à
une association, est régie par la loi sur les associations de 1901. Elle propose à l'emprunt
des livres, revues, BD, disques, DVD, partitions (…), des espaces sont spécialement
aménagés pour lire, écouter de la musique, regarder un film, jouer, naviguer sur
Internet, des animations y sont fréquemment programmées (lectures à voix haute,
rencontres et petits déjeuners littéraires ou musicaux, conférences, ateliers, expositions, mini-
concerts...).
L'EHPAD « Les Tilleuls » est géré par l'Association Myriam/ St Fraimbault, situé au milieu
de la campagne, comporte un parc, un jardin potager, s'étend sur sept hectares, a une capacité
d'accueil de 105 résidents permanents et 3 temporaires, dispose d'une unité protégée pour les
personnes désorientées ou atteintes de la maladie d'Alzheimer, dénombre 101 chambres
individuelles et 5 chambres doubles, personnalisables par de petits meubles et objets personnels tels

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que fauteuil, commode, téléviseur, tableaux, photos, compte cependant un lit médicalisé, un cabinet
de toilette complet avec WC, et certaines des chambres comportent une douche, et des pièces
communes sont présentes : salle à manger, jardin d'hiver, salle bien-être, salon de coiffure, salle
d'activités et le portage de repas à domicile est envisageable la semaine.

B) Les activités et manifestations culturelles

Des activités culturelles ont lieu périodiquement dans la commune :


- l'association le Kiosque organise régulièrement des expositions,
- des promenades en attelage ou en poneys pour les enfants, des repas pour les adultes,
- des activités pour Noël à l'attention des enfants : concours de pull moches, photos avec le père
Noël,
- des randonnées,
- des ateliers à la médiathèque « Tournepage » pour les plus jeunes (lecture, jeux, histoires animées,
cycles d'éveil son et mouvement), les jeunes (journée personnalisation de tee-shirt, découverte de
BD, apprentissage multimédia) et pour les adolescents/ adultes/ séniors (concerts, soirées littéraires,
des jeux d'animation à faire partager en famille),
- une chasse au trésor en juillet depuis 2011 autour de la légende du roi Arthur,
- un concours de vélo annuel...
Les manifestations culturelles ont évolué au gré des années :
- de 1978 à 1987, un spectacle de plein air son et lumière, scénarisé par François Brou était animé
par nombre de bénévoles de la commune et des alentours, dans l'enceinte du château,
- entre 1988 et 1990, un spectacle s'appelait « Jean Chouan, l'insoumis », réalisé par Francis Morane
et Pierre Lune,
- de 1998 à 2007, un festival de musique contemporaine : « Les 3 Eléphants », avaitt accueilli rien
que la dernière année 16 000 spectateurs, avant que ce festival ne décida de faire ses valises pour
Laval,
- une journée « Peintres dans la rue », se déroule dorénavant la première fin de semaine de juin,
- une exposition de peintures en juillet et un concours photo en août sont organisés,
- des journées de commémoration en mémoire des morts pendant les grandes guerres ont lieu,
- le festival des arts de la rue « Les Entrelacés », via l'association « Villages en fête », crée en 1995,
se déroule tous les ans les 13 et 14 juillet,
- le festival « Terre en fête », regroupan plus de 450 exposants et environ 70 000 visiteurs chaque
année au mois de juin,
- des concerts au pied du château de musique soit de musique médiévale ou électronique sont
inaugurés pendant l'été,
- des concerts avec des élèves du Conservatoire de musique de Mayenne sont orchestrés...
A noter que le CJEC est présent lors des commémorations.
Trois sentiers, accessibles seulement à pied ou à vélo, sont réputés :
- celui de « Lancelot au Pays de Lassay », circuit de 6.5 km, constitué de sept étapes fixes, sonores
et artistiques, au moyen d'une application ou d'un visio-guide, autour du thème de la légende de
Lancelot, permettant d'apercevoir les trois châteaux de la commune,
- celui du « Sentier du Ruisseau », s'étendant sur 9.5 km, permettant d'apprécier le paysage dont la
« grotte de Lourdes » et
- celui du « Sentier Pissaro-Piette », boucle de 9 km, partant de l'église de Niort-la-Fontaine,
permettant d'admirer l'allée de Montfoucault, dans laquelle douze reproductions d'oeuvres des deux
artistes peintres, impressionniste pour le premier, peuvent être visibles.

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C) Les activités touristiques

Le code du tourisme dispose en son article L133-1 « qu'une commune peut, par délibération
du conseil municipal, instituer un organisme chargé de la promotion du tourisme, dénommé office
de tourisme, dans les conditions prévues aux articles L132-2 à L133-10 du présent code ». Début
2021, ni hôtel (#TOUT1), ni camping (#TOUT2) et ni autres hébergements collectifs (résidence de
tourisme et hébergements assimilés, village vacances/ maison familiale, auberge de jeunesse/ centre
sportif) (#TOUT3) ne sont présents dans la commune.
Trois monuments historiques et immeubles protégés de la commune sont classés : le château
et sa chapelle, le château de Bois-Thibault et le couvent des Bénédictines.
• Le château de Lassay et sa chapelle :
Depuis 1862, il est classé Monument Historique, son ancienne chapelle depuis le 19
février 1964 et cette dernière dispose de peintures murales qui sont classées depuis le 5 décembre
1963. Au dernier concours du Grand Trophée Dassault Histoire et Patrimoine, organisé par la
Fondation Mérimée, le Figaro Magazine et Propriétés Le Figaro, il a remporté le coup de cœur du
Jury suite à sa restauration réalisée sur plusieurs années et en contrepartie, va recevoir la somme de
40 000€ pour la réhabilitation suivante, celle de la tour du bûcher, la première tour ronde qui sera
restaurée, mais cette somme ne sera pas suffisante, c'est pourquoi d'autres mécènes sont recherchés.
• Le château de Bois-Thibault :
Au XIème siècle, Foulques Nerra, comte d'Anjou, y créa un bastion défensif contre
les assaillants Normands. Puis au XIIème siècle, Herbert de Logé en devint le seigneur.
Toujours au XIIème siècle, pendant la guerre de Cent Ans, les murs furent rasés en vue
de déloger une cohorte d'Ecossais qui dépouillait tous les paysans des environs. En 1458, il fut
reconstruit par Jehan III du Bellay et sa femme Jehanne de Logé, transmis aux descendants de la
famille De Tournely jusqu'en 1830, avant d'être laissé à l'abandon petit à petit par divers
propriétaires. Depuis 1925, les ruines restantes sont classées Monument Historique. En 1988, il a
été acheté par l'association « Bois Thibault passé et avenir » afin de le rénover et est depuis la
propriété de la commune. Depuis 2013, il est possible pour le public de le visiter.
• Le couvent des Bénédictines :
Il a été crée en 1631, sur le lieu-dit de Montaigu, par Jeanne de la Crossonnière,
comprenait une école de jeunes filles et de « grandes pensionnaires », fut pillé et les
résidantes converties, remises à la vie civile le 2 avril 1792. En 1807, la Municipalité installa dans
le couvent la Justice de Paix, un hospice et un pensionnat puis, en 1820, un collège. Le 20 juin
1988, il fut classé Monument Historique. De nos jours, cet édifice compose avec une école
publique, l'accueil périscolaire et la médiathèque.
En outre, d'autres édifices sont notables, comme par exemple :
• Le château de Bois-Frou :
Sa construction remonterait probablement à 1590, date du mariage de Jean de
Madaillon avec Judith de Chauvigné, dame de Bois-Frou. En 1769, c'est le marquis de Lassay qui le
possèdait. Au XVIème siècle, il n'en restait quasiment que des ruines.
• Notre-Dame-du-Rocher :
Au XIème siècle, elle constituait l'ancienne chapelle du château principal. Pendant
l'époque révolutionnaire, la chapelle devint le Temple de la Raison et se défit de ses
trois autels. En 1793, elle servait de Tribunal révolutionnaire et de magasin de
fourrage jusqu'en 1802, puis devint église paroissiale de 1802 à 1832. De nos jours,
elle contient des fresques du XIVème siècle, mises au goût du jour en 1962, illustrant l'enfer du
jugement dernier et les lamentations d'une mise au tombeau et abrite des expositions en qualité
d'Espace des Arts.

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• Les lavoirs :
Lassay-les-Châteaux aurait probabalement pu se dénommer « Lassay-les-Lavoirs », en raison du
nombre de lavoirs que le centre ville comptabilisait. Cependant, le plus grand nombre était la
propriété de personnes privées, agencées dans le bout de leur jardin, même si des lavoirs publics
existaient aussi.
Des jardins à thème ont contribué à parfaire l'identité locale par plusieurs créations :
• La Roseraie :
En 1991, elle a été imaginée par Thierry Jourd'heuil, paysagiste, et plantée en 1993
dans l'ancien pré du Couvent des Bénédictines, le long du ruisseau le Lassay. Elle se
décompose en deux jardins, un jardin à la Française, agrémenté de 300 sortes de
rosiers, et d'un jardin à l'Anglaise, plus diversifié, combinant érables à feuilles
laciniées, espèces adaptées et arbres. Elle est le prolongement d'une vallée naturelle protégée, est
également un espace naturel, servant d'instrument pédagogique pour les enfants du public, et
possède une passerelle en bois permettant de passser au-dessus du ruisseau.
• Le Jardin Médiéval :
En 2001, dessiné par T. Jourd'heuil et réalisé par le service des Espaces Verts de la
commune, il est directement relié au château de Lassay, comprend un sas de verdure
et 4 parties.
• Les jardins en terrasse derrière la Mairie :
Ils ont été inaugurés en 2007 et comprennent massifs de fleurs, divers sortes d'arbres et même un
enclos à moutons d'Ouessant, chèvres, coq, poules de différentes espèces et un canard.
• La vallée du « Val des Ecoliers » :
En 2011, elle a été réhabilitée en site naturel avec le creusement d'une mare et la
semence d'une haie bocagère dans l'accroissement de la Roseraie, servant d'outil
pédagogique à la sensibilisation environnementale des plus jeunes de l'école élémentaire ainsi que
pour les animations périscolaires.
Et d'autres monuments singularisent la ville, comme l'église de Saint-Fraimbault ou la
chapelle Notre-Dame, cette dernière se localisant dans le parc de l'EHPAD, abritant le musée
Bernard Chardon depuis 2014, et d'autres lieux la caractérisent également, à savoir le musée du
cidre, couvrant le domaine de la Duretière, producteur de Calvados et de produits cidricoles ou bien
le marché hebdomadaire, qui est présent tous les mercredi matins sur la place de la mairie ou
encore le marché bio du premier vendredi du mois, regroupant différents maraîchers bio du
département.

Enfin, il existe malgré tout des chambres d'hôtes/ gîtes ruraux/ meublés de tourisme : Belle-
Taille, la Ferme de Tom, le Nouveau Gué, les Basses Rouvres, les meublés de Cathy, le Normandie,
l'Orchidée, l'Echoppe, la Haute Métairie, Morgan Katie.

Conclusion :

La ville de Lassay-les-Châteaux, 2ème ville la plus imporante de l'Intercommunalité,


est constituée d'une part d'immeubles d'aspect plutôt anciens et essentiellement de lotissements. Sa
superficie en matière d'urbanisme est relativement petite mais elle dispose malgré tout de petits
commerces et d'une zone d'activités. C'est le secteur tertiaire qui y est le plus représenté. Sa
population ne croît pas et est plutôt âgée. Le chômage y est présent mais est inférieur à la moyenne
nationale. Des différences en matière de revenus existent, de diplômes entre les hommes et les
femmes sont à relever, cependant les écarts de salaires entre les deux sexes sont assez importants.

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Peu de travaux sont réalisés, à l'image du nombre de nouvelles habitations bâties à l'année.
Néanmoins, on dénombre suffisamment de SPMunicipaux auxquels peuvent s'adresser les citoyens
puisque la municipalité veille à leur fournir un service de qualité. Les activités et manifestations
culturelles sont organisées mensuellement en moyenne durant l'année, par contre, ce qui fait la
renommée de la commune, c'est son imposant château-fort, qui accueille des visiteurs toute l'année.

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Annexes :

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Glossaire :

La démograhie : science ayant pour objet l'étude des populations humaines, et traitant de leur
dimension, de leur structure, de leur évolution et de leurs caractères généraux, envisagés
principalement d'un point de vue quantitatif. Pour évaluer le nombre d'une population, on procède à
un recensemeent tous les cinq ans.

Chômage (au sens du recensement) des 15-64 ans : individus de 15 ans ou plus déclarés comme
chômeurs, étant inscrits ou non à Pôle Emploi, sauf s'ils ont déclaré explicitement ne pas chercher
de travail, et personnes de 15 ans ou plus qui ont déclaré rechercher un emploi mais qui ne se sont
déclarées ni en emploi ni en chômage.

Revenu Disponible (INSEE) : revenu à la disposition du ménage en vue de consommer et


d'épargner. Il englobe les revenus d'activité (nets de cotisations sociales), les indemnités de
chômage, les pensions et les retraites, les revenus du patrimoine (immobiliers et financiers) et les
autres prestations sociales, qui sont nets des impôts directs (IR, taxe d'habitation, CSG, CRDS et
prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine).

Revenus du patrimoine et autres revenus : revenus des valeurs et capitaux mobiliers imposables
au titre de l'IRPP, produits de placements soumis à prélèvement libératiore, revenus fonciers nets
(loyers, fermages, parts de SCI, affichage), revenus accessoires (bénéfices industriels et
commerciaux (BIC) non professionnels, bénéfices non commerciaux (BNC) non professsionnels et
recettes brutes de locations meublées non professionnelles).

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Bibliographie :

DE BEAUCHESNE, Marquis et LEVEVRE-PONTALIS, E. Le château de Lassay (Mayenne) :


Etude historique et archéologique. Bulletin municipal, 1905, n°69, pp 3-40. Disponible à l'adresse :
https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1905_num_69_1_11822

INSEE. Commune de Lassay-les-Châteaux (53127) : commune actuelle. Disponible à l'adresse :


https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/commune/COM53127-lassay-les-chateaux

INSEE. Dossier complet : commune de Lassay-les-Châteaux (53127). 29 septembre 2021.


Disponible à l'adresse : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-53127

RAILLARD, Jean. Lassay-les-Châteaux. Bulletin municipal. Martigné-sur-Mayenne : Solidaire,


janvier 2021.

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Table des Matières

Table des Matières


Introduction........................................................................................................................................ 1
a) Enquête sur le terrain................................................................................................ 1
b) Cartographies.............................................................................................................1
c) Bref historique de la commune : les seules archives connues ..................2
Partie 1 : Les acteurs de la commune...............................................................................................2
A) Les acteurs municipaux................................................................................................................ 2
1) Le personnel politique ........................................................................................ 2
a) Les élections municipales .........................................................................................3
b) Le fonctionnement de l'actuelle municipalité .......................................................3
2) Le personnel administratif................................................................................................4
B) La population ................................................................................................................................5
1) Approche démographique
.....................................................................................................................................................5
...................................................................................................................................................6
2) Emploi et chômage.............................................................................................................6
C) Les agents économiques locaux....................................................................................................8
Partie 2 : Les interventions................................................................................................................9
A) Les politiques municipales............................................................................................................9
1) Leurs composantes.............................................................................................................9
..........................................................................................................................................9
a) Communication, Citoyenneté et Services Publics................................................... 9
b) Finances, Affaires Economiques et Agriculture.................................................... 10
c) Urbanisme et Travaux..............................................................................................10
d) Jeunesse, Scolaire, Affaires Sociales et Relations Intergénérationnelles............11
e) Vie Associative et Sportive....................................................................................... 11
f) Culture, Tourisme et Patrimoine.............................................................................12
g) Cimetières, Cadre de vie et Développement Durable ....................... 12
2) Leur Budget .....................................................................................................................12
3) Travaux réalisés............................................................................................................... 13
B) Les services publics municipaux................................................................................................ 14
C) La coopération intercommunale ............................................................................................. 16
......................................................................................... 16
Partie 3 : La vie sociale.................................................................................................................... 19
A) La vie associative ........................................................................................................................ 19
B) Les activités et manifestations culturelles................................................................................. 20
C) Les activités touristiques.............................................................................................................21
Conclusion :.......................................................................................................................................22
Annexes :........................................................................................................................................... 25
Glossaire :..........................................................................................................................................48
Table des Matières............................................................................................................................ 50

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