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COMMUNE DE B
Perchée sur son piton depuis le xi° siècle, B, véritable ville carrefour, occupe une position
privilégiée. Elle est une porte naturelle des Alpes, entre mer et montagne.
En 1971, l'État décide de créer une dizaine de villes nouvelles sur le département. Une seule
sera réalisée: la ville de B. Le village de 800 âmes est devenu une ville de 12 000 habitants.
Comme toutes les villes nouvelles, elle se retrouve confronté à un urbanisme mal maîtrisé : un
important parc HLM, concentré et vétuste.
En n, une nouvelle équipe municipale gagne les élections avec comme volonté de changer les
orientations de la commune. Les dernières années ont été caractérisées par une certaine
léthargie. L'ancienne équipe se contentait de gérer le quotidien, sans véritable projet à moyen
et à long terme, sans prendre en compte les véritables problèmes de la population, en
particulier sur la sécurité et la tranquillité ainsi que sur le cadre de vie.
Le personnel municipal en place effectuait les tâches qui lui étaient confiées, mais sans se
sentir complètement impliqué dans la réalisation d'un projet municipal, qui n'a d'ailleurs
jamais été formalisé.
Les nouveaux élus, après avoir clairement défini leur projet, souhaitent s'appuyer sur le
personnel en place mais aussi sur de nouvelles embauches pour mettre en œuvre leur politique
municipale.
Plusieurs projets ont été formalisés et des conventions signés avec différents partenaires :
État, conseil régional, conseil général. Ces projets commenceront à être mis en œuvre en n+ 1.
Vous êtes chargé(e) d'assister le directeur des ressources humaines (DRH) afin d'établir
une stratégie de communication interne pour l'année n+ 1.
Vous disposez de 150 000 euros (hors temps consacré par le personnel en place et hors
investissement).
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TRAVAIL À FAIRE
ANNEXES
NB. : Pour des raisons de confidentialité, certaines données ont été volontairement modifiées.
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Annexe n° 1 Carte d'identité de B
Statut d'occupation
Le parc de logements H.L.M. (habitation à loyer modéré) représente plus d'un tiers des
logements de la commune.
Près de 60 % des logements de la commune ont bénéficié d'un prêt aidé par l'État. Prêt
assujetti à un plafond de revenu.
Le taux de chômage est de 10,5 % contre 12 % en moyenne nationale, mais il touche plus
particulièrement les jeunes.
2 • Caractéristiques géographiques
La ville de B est implantée à 20 km d'une grande ville. La nature est fortement présente, car
elle est entourée de forêts. Ses différentes composantes sont éclatées dans 1 500 ha de
superficie.
- « les Plans » comprenant une zone agricole et une zone résidentielle (pavillons de standing) :
1 000 habitants ;
- une importante zone industrielle et artisanale : 400 entreprises et près de 7 000 salariés.
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3 • Équipements
- onze écoles primaires et maternelles dont l'entretien est à la charge de la commune (femmes
de service et aides maternelles) ;
- une cuisine centrale municipale préparant les repas de toutes les écoles primaires et
maternelles de la commune ;
- des équipements sportifs municipaux : une piscine, un terrain de football, des cours de
tennis, un stade d'athlétisme, un gymnase ... ;
Annexe n°2
Les objectifs externes et internes de la nouvelle municipalité
- améliorer les services publics (meilleur accueil, ouverture de la mairie le samedi matin ... ).
- améliorer l'accueil, l'assistance et les conseils aux demandeurs d'emploi par le personnel
communal chargé de cette mission ;
- développer la prospection sur la zone industrielle afin de mieux connaître les offres
d'emplois.
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1 - 4 - Développer le sport et la culture - soutenir les associations ;
- créer de nouveaux équipements : médiathèque, hall des sports, salle de spectacle, cinéma.
- créer des sentiers pédestres, un parcours de santé, des espaces de loisirs polyvalents.
- offrir des jobs d'été dans les services municipaux : techniciens de surface (voirie) espaces
verts, peinture ;
- développer le tourisme ;
- fédérer le personnel ;
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- positivisme : volonté de bien faire, de réussir, confiance ;
4-lmage
La ville de B véhicule une image contrastée, aussi bien auprès de ses habitants qu'à l'extérieur.
Elle est valorisante par les Plans et le village, négative par la mauvaise réputation de la ville
nouvelle qui connote une image de banlieue, de ville-dortoir.
Il est dirigé par le premier adjoint qui est aussi le second du maire qui le remplace en cas
d'absence ou défaillance. Il a donc toutes les délégations. Il s'occupe directement de
l'urbanisme, des grands projets de la commune, du cadre de vie (espaces verts, propreté,
mobilier urbain ... ). Il est entouré par:
- un conseiller municipal chargé des relations avec les représentants des différents quartiers
(locataires et copropriétaires) ; - un conseiller municipal chargé du foncier.
Il est dirigé par un adjoint qui s'occupe plus particulièrement de la culture. Il est entouré par :
- un adjoint chargé des affaires scolaires ;
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- un adjoint chargé du sport ;
Il est dirigé par un adjoint qui s'occupe plus particulièrement des finances et de l'emploi. Il est
entouré par :
Le fonctionnement de la mairie est assuré par plusieurs services sous l'autorité du secrétaire
général de mairie qui a la responsabilité de l'organisation, de la gestion et du respect de la
réglementation en vigueur. Il dépend directement du maire qui lui définit les orientations de la
politique municipale. Il est donc également chargé de faire adopter ces orientations par les
différents services.
Elle est sous la responsabilité d'un cadre de catégorie A, qui est chargé de la gestion du
personnel :
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2 - 3 - La direction des services techniques
Elle est sous la responsabilité d'un directeur qui dirige l'ensemble des services techniques
c'est-à-dire 53 personnes. Il est entouré de trois cadres A qui assurent les fonctions de chef de
service :
Il faut ajouter 5 CES (contrat emplois solidarité) et 1 CEC (contrat emploi consolidé).
2 - 4 - La police municipale
Elle est dirigée par un brigadier chef qui a sous sa responsabilité 6 policiers municipaux.
Il est dirigé par un chef de service qui a sous sa responsabilité 10 personnes (maîtres nageurs,
animateurs sportifs). De plus ce service fonctionne avec 1 O vacataires et 2 CES.
Il est dirigé par un contractuel qui a pour mission d'organiser les loisirs dans les écoles entre
midi, ainsi que les centres de loisirs sans hébergement et les colonies de vacances. Il est
secondé d'un adjoint. L'animation est assurée par 25 personnes payées à la vacation
(vacataires) qui ne rentrent pas dans les effectifs de la mairie.
2-8- La crèche
2 - 1 0 La cuisine centrale
On y prépare les repas des élèves des écoles maternelles et primaires de la commune. Elle est
dirigée par un gestionnaire et un cuisinier (catégorie C). On y trouve en outre 8 autres
personnes.
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2 - 11 - La bibliothèque municipale
Elle offre des livres, revues, vidéos à la consultation sur place ou en prêt. Près de 1 000 foyers
profitent tous les ans de ce service assuré par 6 employées dont une directrice.
Les agents dépendent directement de la directrice des ressources humaines. En font partie le
personnel d'accueil, secrétariat général et secrétariat des élus, comptabilité, état civil,
transport, gestion du personnel, emploi. .. Ils représentent 30 personnes auxquelles il faut
ajouter 3 CES.
4 - Statut du personnel
Le personnel d'une commune est régi par le statut de la fonction publique territoriale. Les
agents sont des fonctionnaires territoriaux ils bénéficient donc d'une garantie d'emploi. Pour
rentrer dans la fonction publique, il faut en principe passer un concours.
Catégorie C : agent technique ou agent administratif, diplôme requis : BEPC, BEP, CAP ou,
dans certains cas, aucun diplôme.
Les fonctionnaires appartenant à la catégorie A sont assimilés à des cadres. En fonction des
filières (administrative, technique ... ) certains agents de catégorie B assurent aussi des
fonctions d'encadrement.
Les salaires sont fixés au niveau national. Ils dépendent de la catégorie et de l'échelon dans la
catégorie (de 1 à 11 en fonction de l'ancienneté).
Chaque ville peut, d'autre part, attribuer des primes qui sont réglementées en fonction du
statut et de la filière. Néanmoins ces primes permettent aux municipalités d'avoir une certaine
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souplesse dans les rémunérations (plafond à respecter) et de tenir compte, si elles le
souhaitent, du mérite.
La ville de B. n'attribuait pas jusque là la totalité des primes potentiellement offertes par la
réglementation. Aucun principe claire n'avait été défini, les primes étaient attribuées un peu «
à la tête du client». La nouvelle municipalité a décidé de le faire et d'instaurer un nouveau
système de prime simple tout en tenant compte du mérite et en essayant de réduire au
minimum le risque de subjectivité dans l'évaluation.
Un entretien individuel avec le chef de service est prévu en n+ 1 pour permettre l'évaluation
de chaque agent sur des critères précis : ponctualité, comportement au sein de l'équipe,
efficacité, sens des responsabilités, esprit d'initiative, rapidité dans le travail, qualité du
service ... Pour chaque critère, l'agent est noté de 1 à 5. La note moyenne est multipliée par un
coefficient pour donner automatiquement le montant de la prime. Chaque agent peut ainsi
vérifier le calcul de sa prime.
Ce système doit être présenté au personnel début n+ 1 avant d'être appliquer. Il peut
éventuellement faire l'objet d'adaptations.
Les syndicats très actifs (CGT et Autonomes) ne sont a priori pas favorables à la prise en
compte du mérite (évaluation), ils préfèrent un système qui porte que sur la catégorie et
l'ancienneté. Mais ils sont ouverts à toute discussion.
Les primes en fonction des catégories de personnel et des filières peuvent aller de 500 F par
mois à 2000 F par mois.
Agent : au sens large, le terme d'agent désigne toute personne employée par une collectivité
territoriale, quels que soient son grade et son emploi.
- Catégorie B : selon les métiers, le diplôme exigé est le bac ou un diplôme de fin de premier
cycle d'études supérieurs (DEUG, DUT, etc.).
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- Catégorie C : selon les métiers, emplois accessibles avec le BEPC, un CAP ou un BEP.
Échelon : chaque corps comprend un ou plusieurs grades et chaque grade une ou plusieurs
classes divisée en échelons.
L'avancement d'un fonctionnaire se fait par passage d'un échelon à l'échelon immédiatement
supérieur, en fonction de sa note et de son ancienneté. Ainsi, le grade d'attaché territorial de 2•
classe comporte neuf échelons. Au bout d'un an et demi, un attaché territorial passera du
premier au deuxième échelon, puis au bout d'un an et demi du deuxième au troisième échelon,
etc.
Établissements publics locaux : ils sont rattachés à une collectivité territoriale. Les offices
d'H.L.M. les Bureaux d'aide sociale sont des établissements publics locaux.
Fonction publique territoriale : les métiers de ce secteur correspondent aux emplois soumis
au statut de la fonction publique territoriale, c'est-à-dire ceux des communes, des
départements, des régions, de leur établissement publics et des offices publics d'H.L.M. Les
recrutements et les concours sont organisés (selon les emplois) soit au niveau national par le
Centre national de la Fonction Publique Territoriale, soit au niveau départemental par les
Centres de Gestion départementaux de la Fonction Publique Territoriale (ou, dans certains
cas, directement par les communes). Les effectifs de la fonction publique territoriale
représentant un peu plus d'un million deux cent mille agents (un peu moins de la moitié de la
fonction publique d'État).
Thèmes de l'entretien :
- Le projet municipal
• le connaissez-vous ?
• l'approuvez-vous ?
Quatorze personnes ont été interrogées dont 5 femmes et 9 hommes. L'âge moyen des
personnes interrogées est de 45 ans, l'ancienneté moyenne de douze ans.
- Le programme :
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• Il est bien connu dans son ensemble, mais l'intérêt qui lui est porté est plus un intérêt de
citoyen qu'un intérêt d'employé municipal.
• La confiance n'est pas encore totalement retrouvée : « bien que les relations se soient
améliorées rien ne change vraiment ».
Après un sentiment de crainte de ceux qui n'ont pas soutenu la nouvelle municipalité, ils
considèrent actuellement que la situation est bien meilleure que ce qu'ils craignaient.
Pour ceux qui ont soutenu la nouvelle équipe, ils considèrent que rien ne change vraiment.
• Un grand besoin d'écoute s'est manifesté, attitude de « mal-aimés » qui cherchent une épaule
sur laquelle s'épancher.
• « Il ne faut pas s'attendre à une implication totale des agents, il faut faire avec. »
• « Il faut mettre en place une organisation rigoureuse, quand on ne peut pas compter sur les
hommes, il faut pouvoir compter sur le système. »
• « Il est important de définir les missions de chacun, mettre en place une opération qui fait
quoi. »
• « Il faut modifier les méthodes de travail : sortir du carcan hiérarchie pour travailler en
groupe (élu encadrement agent). »
• Sur le plan professionnel, ces entretiens font apparaître un constat qui peut paraître
contradictoire. En effet, on constate, d'une part, un bon professionnalisme et une bonne
conscience professionnelle. Mais, d'autre part, une déqualification par rapport au poste occupé
due à l'évolution des techniques et à une insuffisance de formation, ainsi qu'à un manque
évident de potentialité d'évolution.
« Une décision technique prise par les élus sans qu'ils soient concernés en tant que
professionnels est très mal acceptée. »
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Annexe n• 4 Étude interne auprès du personnel municipal
• Le système d'évaluation du personnel envisagé les valorise et les effraie en même temps : les
valorise, dans la mesure où pour la première fois ils ont leur mot à dire ; les effraie, car le
maire étant le recours des mécontents, ils craignent d'être désavoués dans leur jugement.
Ces entretiens ont concerné 17 agents (8 femmes et 9 hommes), ayant un âge moyen de 39
ans et une ancienneté moyenne de 1 O ans. Ces agents ont été désignés par leur hiérarchie et
couvrent l'ensemble des services de la mairie.
Le projet électoral est bien connu et apprécié. Par rapport à l'encadrement, on ressent une
adhésion plus forte à la nouvelle municipalité. Mais également une attente et une impatience
plus grandes.
À part une exception qui considère « que la situation a plutôt empiré", la majorité des agents
ne met pas en doute la volonté de la municipalité d'instaurer une véritable politique de
ressources humaines. Mais elle doute des possibilités d'y parvenir, non pas à cause des
compétences des élus, mais des blocages du système.
Les agents ont plus confiance vis-à-vis des élus, mais moins confiance vis-à-vis de la
hiérarchie. Ils disent « Avant nous étions des objets et ceux qui nous traitaient en objets sont
toujours là et ils ne vont pas changer. ,,
Ils acceptent l'idée d'une évaluation dans la mesure ou les élus, et surtout le maire, sont là
pour préserver une certaine objectivité.
Ils sont très conscients des limites du système de rémunération de la fonction publique, mais «
un encouragement, un mot ne coûtent rien et ça fait plaisir ».
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Annexe n°5 Communication interne : état des lieux de
l'existant
Tableau d'analyse des outils de communication existants
NB. : la communication externe était limitée à un bulletin municipal qui paraissait tous les
deux mois. Il était confié pour sa réalisation et sa diffusion à une société extérieure. Une
secrétaire était chargée de lui transmettre les articles qui étaient souvent limités à l'éditorial du
maire et au compte rendu du conseil municipal. Il n'y avait aucun suivi dans les relations
presse.
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Dans la mairie on peut disposer du matériel suivant :
- un vidéoprojecteur ;
- dans chaque bâtiment le personnel dispose d'un espace détente avec une cafetière:
Il s'agit d'un contrat signé avec l'État, La Région, Le département et l'office H.L.M. qui a pour
objectif d'intervenir en profondeur dans les quartiers les plus défavorisés afin de requalifier le
cadre de vie (espaces publics, espaces verts, mobilier urbain) et la réhabilitation de l'ensemble
des halls d'entrées des H.L.M.
- lutter contre le chômage par la mise en place d'un plan local d'insertion par l'économique;
de6à25ans;
Un plan d'action sur cinq ans a été élaboré. Chaque partenaire contribue au financement de
ces actions. C'est une aubaine pour la ville de B qui pourra ainsi bénéficier de subventions
importantes. Ce plan commencera à être mis en œuvre en n+ 1.
- deux personnes aux espaces verts afin de créer de véritables espaces verts valorisants et de
fleurir la ville ;
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- une personne dans le cadre d'une maison de l'emploi destinée à accueillir, écouter, aider les
chômeurs dans leur démarche de recherche d'emploi (élaboration de C.V., mise en relation,
mise à disposition d'un téléphone, d'un fax, d'un photocopieur, délivrance de titres de
transports ... ) ;
- création d'un véritable service communication avec l'embauche d'une personne chargée de la
communication externe (bulletin municipal, affiches, dépliants, relations presse ... ) ;
- des jobs d'été : 30 jeunes affectés à des travaux de peinture (opération antitags) et à la
propreté de la ville.
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