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t

ne
CONCEPTION DES

.
ro
p
gie
SYSTEMES
lo
no
ch
.te
w
ww
Conception des systèmes 1/39

CONVENTIONS DE REPRESENTATION DU DESSIN TECHNIQUE

I- Introduction
1- Projection orthogonale

C’est la méthode utilisée pour passer du 3D en 2D. C’est le 2D (les dessins en plan) qui fait office de contrat.

La méthode est la suivante :


• On regarde perpendiculairement à un plan ou une surface
• On trace les contours visibles en traits continus « forts »
• On trace les contours non visibles en traits pointillés fins
On reporte les conventions nécessaires (Ex : On rajoute 1 trait d’axe pour mettre en évidence les formes de
révolutions : cylindre ou perçage, les hachures pour la matière coupée …)

t
Pointillés pour les

ne
formes cachées
Vue orthogonale 2D

.
p ro
gie
Trait d’axe pour
le perçage (sinon,
lo

risque d’ambiguïté)
no
ch
w .te
ww

Une seule vue ne permet pas toujours de définir complètement 1 pièce (Ex : le Cylindre), il faudra donc
plusieurs vues et règles de représentations pour représenter au mieux toutes les formes d’une pièce ou d’un
mécanisme.

2- Disposition des vues

Il existe 6 directions d’observation :


- Face et Derrière
- Gauche et Droite
- Dessus et Dessous
La VUE DE FACE est choisie pour définir au mieux la forme de la pièce avec le moins de parties cachées.
Conception des systèmes 2/39

z Quand on déplie le cube ABCDE… on


obtient la disposition des vues suivante :

E Vue de

D
F
Vue de Vue de Vue de

Vue de

t
C

ne
A
y

.
x

ro
B

p
Il y a obligatoirement correspondance des contours et arêtes entre toutes les vues :
gie
Vues Droites correspondantes
F/Ga/Dr/Derrière Horizontales
lo

Fa/Dsus/Dsous Verticales
Dsus/Ga/Dr Droite à 45°
no

3- Application :
ch

Tracez les vues de droite et de dessous :


.te

Rq : les traits de construction sont à effacer


w
ww
Conception des systèmes 3/39

II- Le Cartouche
Il permet d’identifier le dessin, le dessinateur… Chaque entreprise a son propre cartouche.

Les Echelles: Les Formats des Calques :


1 :2 le dessin est 2 fois + petit que le réel
A0
3 :2 le dessin est 1,5 fois + grand que le réel

1cm

A1 A2
Ecriture Normalisée
A4 : 24*29.7 cm
A3 A4
Format utilisé
H : Horizontal : V :Vertical

t
ne
Norme européenne de Cartouche tjrs au même endroit et même dimension

.
ro
projection Cadre en trait fort

Matière
TITRE
p Grp :
gie
Ech : Nom :
Sous Titre
lo

Date :
no

A4H ou V Nom de l’entreprise DS n°, ou TP n° …


ch
.te

III- Le vocabulaire technique


Bossage Nervure trou oblong arrondi congé
w
ww

Arrondi Arbre
Congé Collet

Bossage Epaulement
Méplat gorge épaulement collet
Chambrage Alésage Chanfrein b h f i
Conception des systèmes 4/39

Quelques définitions :
Chambrage : EVIDEMENT pour diminuer le contact et l’usinage
Alésage : Contenant de l’arbre
Arbre : partie cylindrique s’insérant dans un alésage
Epaulement : partie plane servant de butée
Lamage : Forme permettant de noyer une tête de vis

Epaulement

Forme du Forêt

Lamage Chambrage Chanfrein

t
ne
Perçage débouchant Perçage conique Perçage borgne

.
IV- Les Vues particulières p ro
gie
1- Pièces symétriques : ½ vue
ou
ou On peut ne représenter qu’une moitié de pièce
lo

symétrique en l’indiquant sur le dessin soit par 2


traits fins // soit en dépassant tous les traits de 2 mm
no

après l’axe de symétrie. C’est une ½ VUE


Les + : Gain de place et de temps
ch
.te

2- Vue partielle
w

Vue entière non nécessaire à la compréhension du


OU mécanisme. Délimitée par 1 trait fin à main levée où à la règle
ww

en zigzag (en CAO uniquement)

3- Vues interrompues
100
Pour économiser de la place lorsque les pièces sont longues et uniforme. Délimité
par 2 traits fins // à main levée.

Fig 1 Fig 2

4- Remarque sur les arêtes fictives


Les arêtes arrondies (non coupantes ou vives) sont représentées par
des traits fins s’arrêtant à environ 2 mm du bord. Ceux sont des
arêtes fictives.
Conception des systèmes 5/39

5- Représentation d'éléments répétitifs


Lorsque des formes sont répétitives, on peut se contenter d’une représentation
simplifiée par la continuité des axes (ex: un ressort)

V- Les Coupes
1- Coupe
- On enlève tout ce qui est du côté des flèches.
- On dessine la partie coupée que l’on hachure,
- On trace tout ce que l’on voit derrière le plan
de coupe.
- Enfin, on désigne la coupe.

2- Demi-coupe

t
Sur 1 seule vue, on défini complètement une pièce

ne
symétrique. Pour cela, on coupe ¼ de la pièce en 3D. En 2D,
on verra la moitié coupée et la moitié en vue extérieure.

.
ro
3- Coupe brisée à plans parallèles
p
gie
A A-A

Met en évidence les formes de la pièce sur une seule


lo

vue et en une seule coupe.


no
ch

A
.te

4- Coupe brisée à plans sécants


w

La partie « a » (coupe oblique) est ramenée


ww

dans le plan. Le report des dimensions se fait


avec l’aide du compas.

a L L

Plan de coupe

5- Coupe de nervures
B B-B
On ne hachure jamais une nervure par un plan //
A A à sa + grande surface.

Les + :
B - on différencie la coupe d’une pièce massive à
une pièce nervurée
A-A - on évite trop d’hachures.
Conception des systèmes 6/39

6- Coupe locale
Représente un détail intéressant sans couper toute la pièce.
Les hachures sont limitées par un trait fin à main levée.

7- Pièces non coupées

On ne coupe jamais longitudinalement


les pièces pleines telles que : billes, vis,
écrous, rivets, nervures, clavettes, arbres
pleins …

VI- Les Sections

t
1- Section sortie

ne
A
On ne dessine que la partie coupée sans les

.
traits cachés ni ceux derrière le plan de

ro
coupe ("effet tampon").
A
Les + : p
gie
- Pas de vue surchargée
- On isole une forme précise
lo

2- Section rabattue
no

On trace la section sur la vue même (on ramène le plan de section


ch

par une rotation de 90°).


Le contour est tracé en trait fin aux instruments de dessin, et la
.te

partie coupée doit être hachurée.


w
ww

VII- Les hachures


Elles permettent de distinguer les # pièces d’un mécanisme, la famille de matériaux, ainsi que les parties
coupées.
Elles sont toujours en traits fins, s’arrêtent sur un trait fort (sauf exceptions), tracées aux règles,
parallèles et équidistantes.

Tous métaux et alliages sauf ceux ci-dessous


Cuivre et ses alliages

Métaux et alliages légers (aluminium)

Matières plastique
Conception des systèmes 7/39

VIII- Les filetages


1- Désignation
Usinages : Vocabulaire :
Tête de vis Lamage

Filetage

Taraudage

t
. ne
p ro
gie
lo
no
ch
w .te
ww

Désignation :
Vis CHc M12-20
Conception des systèmes 8/39

2- Représentation des Taraudages et des filetages


Taraudage
Le premier usinage est en trait fort (perçage)

Le taraudage est en trait fin, et la fin en trait fort

Les hachures s’arrêtent sur le trait fort

t
ne
Filetage

.
ro
Le contour de la vis est en trait fort
p
gie
Le fond de filet est en trait fin

La fin du filetage en fort


lo
no
ch
w .te
ww

3- Représentation des assemblages filetés


En assemblage, la vis est mise en premier plan (le filetage cache le taraudage)

Une Vis ne se visse que dans une seule pièce !!!


Conception des systèmes 9/39

IX- LES TRAITS

Désignation Application Exemple d'exécution

Continu fort

Interrompu fin

Continu fin

t
ne
Mixte fin

.
p ro
gie
Continu fin à main levée ou aux
instruments avec zigzag
lo
no
ch

Mixte fin terminé par deux traits


forts
.te

ou Mixte fort

Mixte fin à deux tirés


w
ww

X- Les intersections
Deux cylindres de diamètres différents se coupent
suivant un angle à 90°. Tracez sur la vue de face et de
dessus les traits manquants, à l’aide de la droite à 45 °.
Méthode :
• tracer les points extrêmes
• tracer la droite à 45°
• complétez par correspondance
Conception des systèmes 10/39

Tracez sur la vue de droite les traits manquants du


perçage.

Deux cylindres de même diamètre se coupent suivant un angle à 90°. Tracez la vue de gauche et de dessus,
puis complétez la vue de face à l’aide de la droite à 45°.

t
. ne
p ro
gie
lo
no
ch
w .te

XI- Dessin de définition


ww

Définit complètement une seule pièce avec toute sa cotation.

XII- Dessin d’ensemble


1- Définition
Représente le mécanisme complet avec toutes ses pièces et cotation.

2- Lecture d’un dessin d’ensemble. Exemple de la Bride Pneumatique


La bride pneumatique a pour fonction principale la fixation (le bridage) d'une pièce sur la table d'une
machine outil. La mise en maintien de la pièce étant faite, l'usinage de celle-ci peut commencer.

BRIDE
Pièce

Table
Conception des systèmes 11/39

PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT :
La tige 8 du vérin, se déplace en translation sous l’action de la pression de l’air, et provoque le basculement
de la bride articulée 2 par rapport au bâti 1, ainsi que le bridage (le serrage) de la pièce sur la table de la
machine.

NOMENCLATURE :
La nomenclature est l’inventaire de toutes les pièces du mécanisme avec leur repère, leur nombre, leur
désignation, leur matériau et remarques.

20 1 Goupille fendue Serrée dans 16


19 et 2 Goupille fendue 19 serrée dans 6, 19’ serrée dans
18 1 Axe C30 Trempé, serré dans 1
Du premier au dernier, de bas en haut (pr

17 1 Ecrou H10
16 1 Axe C30 Trempé, serré dans 1
15 1 Raccord pneumatique
14 1 Joint torique
pouvoir en rajouter)

13 1 Piston E240

t
12 1 Ressort C95

ne
11 1 Cylindre GE 360
10 1 Couvercle GE 360

.
9 4 Vis H4-18

ro
8 1 Tige C30 Trempé
7 1 Ecrou H M12
6 1 Axe pC30 Trempé, serré dans 5
gie
5 1 Chape
4 1 Vis CHc M10-50
lo

3 1 Ecrou HM 10
2 1 Bride GE 360
no

1 1 Bâti E295 Mécanosoudé


Rep Nbr Désignation Matière Observations
ch

Repère : numéro de la pièce


.te

3- Méthode de lecture d’un plan d’ensemble


w
ww

a- Déchiffrer l’énoncé pour comprendre le fonctionnement


b- Déterminer où se trouve l’entrée (1er mouvement ou arrivée d’nrj) et la sortie du mécanisme, en
s’aidant de la nomenclature
c- Colorier les ensembles de pièces fixées entres-elles, d’une couleur différente pour chaque ensemble
différent.
Rq : Ainsi, de 20 pièces composant la bride, on réduit à 4 ensembles fonctionnels.
Conception des systèmes 12/39

t
. ne
ro
p
gie
lo
no
ch
w .te
ww
Conception des systèmes 13/39

SCHÉMATISATION CINÉMATIQUE

I- But
1- Du dessin d’ensemble au schéma
ƒ Permet de comprendre le fonctionnement
ƒ Permet de faire de la modélisation mathématique pour dimensionner (statique, cinématique,
RdM…).

2- Du schéma au dessin d’ensemble


A partir d’un schéma cinématique on décrit le fonctionnement général du mécanisme sans solution
technique. Ça s’implifie la compréhension des systèmes complexes.

II- Schéma cinématique

t
Il ne s’intéresse qu’aux mobilités. Il met en évidence les mouvements entre 2 solides (ou ensemble de

ne
solides) par des liaisons.
La liaison est définie en fonction de la nature du contact (plan, point, sphère, cylindre…)

.
ro
1- Les ddl : degrés de libertés
p
Il existe 6 ddl libérés en fonction de la nature de la surface en contact
gie
y
Ry T R T R
y
lo

Tx Rx
Ty Ty Ry
no

Tx
Rz x Tz Rz
x
ch

Tz Rx
z
z
.te

Exemple : Contact point sur plan (mine du stylo sur la table) :


(1: mouvement possible; 0 : pas de mouvement)
w
ww

2- Les liaisons élémentaires


Ce sont les symboles des liaisons parfaites.
Liaison et solide parfait :
- Les surfaces de contacts entre solides ont une géométrie parfaite. Il n’y a aucun frottement entre
solides (donc aucune puissance dissipée).
- Il n’y a aucun jeu entre les solides.
- Les solides sont considérés comme indéformables.

Liaisons réelles :
- surfaces non parfaites (forme, rugosité…).
- Résistance au mouvement
- Jeu entraînant des mouvements parasites ou serrage
Conception des systèmes 14/39

Torseur des
NOM Remarques et Symbole Espace Degrés de actions
Symbole plan
exemple libertés transmissibl
es 1/2
x
T R
z

y
T R

A x

t
ne
z T R

.
ro
O
y

x p
gie
x
lo

T R
z
no

K
y
ch
.te

x T R
w

z
B
ww

z
T R
y

J
x

x
T R
z
N
y
Conception des systèmes 15/39

x
T R
z

y D

y
T R
x

z H

x
T R

t
ne
Ii z
y

.
ro
x
T R
p
gie
E z
y
lo
no
ch
.te

3- Du réel au parfait
Les liaisons dépendent de la nature du contact. Mais aussi des
w

paramètres géométriques.
ww

Par ex, les 2 contacts cylindriques ci-contre, devraient se


modéliser par un pivot glissant, or sur la seconde figure, il y a 1
léger rotulage => linéaire annulaire ?

On peut modéliser la liaison entre ces 2 classes par :


- Une pivot glissante si l/d > 1,5
- Une linéique annulaire si l/d < 0,2
Entre ces 2 valeurs la modélisation dépendra du degré de
précision adopté.

4- Tracé du schéma cinématique minimal


a) Définition
Il ne s’intéresse qu’aux mobilités finales. Il met en évidence les mouvements relatifs entre les classes
d’équivalences.

Définition : Classes d’équivalences ou sous ensembles cinématiquement liés : c’est l’ensemble des solides
fixés entre eux et qui n’ont donc aucun mouvement relatif.
Conception des systèmes 16/39

b) Méthode à travers le moteur 2 temps (Voir Polycop ANNEXE) :


Hypothèses : Tous les jeux mis en évidence sur le dessin d’ensemble seront pris en compte lors de la
détermination des liaisons.

− S’imposer une position précise et quelconque du mécanisme pendant son fonctionnement.


Ici, ce sera celle du dessin d’ensemble

− Coloriez les classes d’équivalences Si (sous-ensembles cinématiquement liés) de couleurs différentes.


Il y a 4 classes d’équivalence

− Détaillez les classes d’équivalences en vérifiant qu’il ne manque aucune pièce (en les barrant dans la
nomenclature)
− Classe d’équivalence liée au corps 1 : {S1}={1 ,7, 10, 11, 4, 3, 2, 9, 5, 6, 8}
− Classe d’équivalence liée au vilebrequin 12 : {S2}={ 12, 13, 15, 14}
− Classe d’équivalence liée à la bielle 19 : {S3}={19, 20}

t
− Classe d’équivalence liée au piston : {S4}={16, 18, 17}

ne
− Tracez le graphe des liaisons en indiquant la liaison, son centre et son axe (attention aux hypothèses).

.
p ro
gie
lo
no

En C : La surface de contact est cylindrique et il n’y a aucun arrêt axial


Le rapport L/D > 1,5 donc c’est 1 pivot glissante et non une linéaire annulaire.
ch

− Placez les centres des liaisons (la disposition doit être la plus proche du dessin d’ensemble) ainsi que le
.te

repère.
w
ww
Conception des systèmes 17/39

− Tracez au crayon gris chaque liaison suivant son axe en 2D ou 3D suivant la compréhension.

− Reliez chaque liaison entre-elles en respectant l’arbre de l’alésage du dessin d’ensemble. Puis repassez
d’une couleur différente chaque sous ensemble et nommez-les.
Rq : Ce schéma cinématique est faux car on ne sait pas ce qui bouge et ce qui est fixe !!!

− Représentez le solide qui n’a aucun mouvement par le symbole suivant :

5- Pièces non comptées dans les sous ensembles


ƒ Toutes pièces qui se déforment pendant le fonctionnement du mécanisme sont excluent des
classes d’équivalence (ressorts, membranes en caoutchouc, certains joints d’étanchéité),

Démo : 1
A appartient à 1 qui est en translation
B appartient à 2 qui est fixe A

t
B

ne
Le ressort appartient à quelle classe d’équivalence ???
2

.
ro
ƒ Dans les roulements, chaque billes, rouleaux … a son propre mouvement et donc à chaque bille sa
p
classe d’équivalence ! C’est inutile de les prendre en compte.
gie
Les éléments roulants des roulements (billes, rouleaux…) ne seront pas pris en compte dans
les classes d’équivalences.
lo
no

III- Schéma Architectural (ou cinématique non minimal)


ch

1- Définition
Il détaille de manière plus précise la disposition des liaisons.
.te

Ex : Schéma architectural Schéma cinématique correspondant


w

Liaison rotule, et linéaire annulaire Cela correspond à un pivot d’axe x


ww

a
T R
S1 S1
y 0 1
0 0
S0
0 0
z x

2- Application ( Voir la scie de marqueterie dans le polycop ANNEXE)


Hypothèses :
- Les liaisons sont parfaites
- Tout jeu dessiné sera pris en compte lors de la détermination des liaisons
- Les solides sont parfaits
- Les bagues extérieures des roulements seront notées BE, (BI pour intérieures)
- L’épaisseur de la lame est faible
- 6 est en liaison linéaire rectiligne avec 4 en avant et en arrière du plan de coupe
- Le roulement 33 de gauche assure une rotule, celui de droite une linéaire annulaire
Conception des systèmes 18/39

Vue de dessus de 18, 19 et 20 Vue de dessus en coupe de 4,6 et 7

18
Lame 19

20

a) Justifiez les 2 dernières hypothèses


b) Tracez le schéma architectural (schéma cinématique non minimal) en
3D du système en une position quelconque.

t
ne
c) Tracez le schéma cinématique minimal en 3D du système en une
position quelconque.

.
p ro
gie
lo
no
ch
w .te
ww

Moteur

z x
Conception des systèmes 19/39

t
. ne
p ro
gie
lo
no
ch
.te

Moteu
w
ww

z x

IV- Isostatisme - Hyperstatisme


1- Définition
Dans l’espace, on a 6 équations de la statique.
Si le nombre d’inconnues est supérieur au nombre d’équations, le système est hyperstatique.
H est le nombre d’inconnue statique en trop introduites par les liaisons.

Isostatique : Il y a autant d’inconnues que d’équations => H=0


Hyperstatique : Il y a + d’inconnues que d’équations => H>0
Hypostatique : Il y a - d’inconnues que d’équations => H<0
Conception des systèmes 20/39

2- Détermination du degré d’hyperstaticité:

H= Is+ms+mi-Es

• nombre d’Inconnues Statiques : Is


Is= Σis c’est le nombre de composantes du torseur transmissible par chaque liaison = nb de mvt
impossible
• nombre d’Equations Statiques indépendantes : Es
Es = 6(Np-1) et Np étant les nombre de classes d’équivalences
• Nombre de Mobilités Internes : mi
mi= mie+mis avec
mie : nb de degré de liberté indépendant (par solide) en bloquant l’entrée
mis : nb de degré de liberté indépendant (par solide) en bloquant la sortie
Rq : Les mobilités doivent être indépendantes.
On prend en compte 1 mobilité qu’une seule fois.
Les mobilités doivent être différentes de la mobilité de sortie ms

t
• Nombre de Mobilité de Sortie : ms (nombre de mouvement utils en sortie du mécanisme)

. ne
Calculez H uniquement sur un graphe des liaisons fermées

ro
et sur le schéma architectural
p
gie
Exemple de GdL fermé Exemple de GdL ouvert
lo

S1 S2 S1 S2
no

S3
ch

S3
.te

3- Application
w

Déterminez le degré d’hyperstaticité de la scie de marqueterie


ww

a) Tracer (le graphe des liaisons et) le schéma architectural.


Conception des systèmes 21/39

b) Calculez H:
Ici Is= 2+3+4+3+3+2+4+2+4+2=29

Ici Es= 6(4-1)=18

Ici 5 (S2) est l’entrée ; 19 (S4) est la sortie. La sortie n’a qu’1 seul mvt qui est la translation donc ms=1

Ici qd on bloque l’entrée 5 on peut faire translater indépendamment du reste le coulisseau S3 % x. Aucune
autre classe d’équivalence ne peut avoir un mvt indépendant. Donc mie=1
Qd on bloque la sortie 19 le seul mvt possible est le même que pour mie, on ne le prendra donc pas en
compte. Donc mis=0
mi=1

c) Conclure sur H (voir chap suivant)

t
ne
H= Is+ms+mi-Es=29+1+1-18= 13
Le système est hyperstatique d’ordre 13, ce qui est énorme !

.
4- Avantages et inconvénients d’un mécanisme hyperstatique.

Schémas d’architectures de la liaison pivot : p ro


Déterminez le degré d’hyperstaticité correspondant :
gie
lo
no
ch
w .te
ww

Exemple pour 1 système Isostatique Exemple pour 1 système hyperstatique


Conception des systèmes 22/39

Avantages d’un système hyperstatique Inconvénients d’un système hyperstatique

Remarques sur la scie de marqueterie

t
. ne
p ro
gie
lo
no
ch
w .te
ww
Conception des systèmes 23/39

LA COTATION TOLERANCEE

I- A quoi sert la cotation ?


• La cotation est placée sur les dessins de définitions et d’ensembles
• Sur les dessins de définitions, la cotation précise
o
o

t
. ne
p ro
gie
lo
no

• Sur les dessins d'ensembles,


ch

o
.te

o
w
ww
Conception des systèmes 24/39

II- Quelques conventions du tracé de la cotation

t
ne
• Toute cotation se fait à l’échelle 1 et en mm

.

ro
On écrit toujours sur la ligne de cote et à gauche de celle-ci
• Ne jamais utiliser une ligne de contour ou d’axe comme ligne de cote

p
gie
Éviter de croiser les lignes de cotes et d’attaches
• Éviter de coter les parties cachées (les pointillés)
lo

• Ne pas écrire des cotes surabondantes


no

• Ne pas coter des plans qui ne sont pas face à face


ch
w .te
ww

III- La cotation fonctionnelle : La cotation tolérancée


1- Mise en situation / Problématique
Conception des systèmes 25/39

t
. ne
p ro
gie
lo
no
ch
.te

2- Solution
w

On impose un écart d’usinage acceptable pour pouvoir


ww



Sur l'arbre Sur l'Alésage


Conception des systèmes 26/39

3- Intervalle de Tolérance

Application :
Déterminez l'IT de l'arbre.

t
ne
4- Les Jeux

.
pro
gie
lo
no

Application :
ch

Déterminez Jmax puis Jmini.


.te

SI ALORS
w
ww

IV- La cotation fonctionnelle : Les Ajustements


1- Problématiques
Conception des systèmes 27/39

• Comment vérifier cette multitude de cotes tolérancées ?


– On vérifie 1 pièce sur 100 par exemple
– sur MMT (Machine à Mesurer Tridimensionnelle) ou avec des calibres

• Comment écrire la cote tolérancée sur le dessin d'ensemble ?

t
. ne
ro
2- Principe
p
gie
lo
no
ch
w .te

a) Qualité de l'IT
ww
Conception des systèmes 28/39

b) La position de l'IT

t
ne
.
p ro
gie
lo
no
ch
w .te

Application :
ww

Écrire la cote tolérancée correspondante à φ10 H8-f7


Conception des systèmes 29/39

c) Système de l'alésage normal H

d) Ajustements à savoir par coeur

t
. ne
ro
p
gie
lo
no
ch
w .te
ww
Conception des systèmes 30/39

e) Ecriture d'un ajustement

t
. ne
rop
gie
lo
no
ch
w .te
ww
Conception des systèmes 31/39

LES CHAINES DE COTES

I- Présentation du problème
On souhaite assembler ses quelques exemplaires de girouettes. On s'aperçoit qu'un problème subsiste :
l'anneau élastique ne se monte pas toujours dans sa gorge.

On étudie les dessins de définitions pour analyser le problème.


Support 1 Axe 2

t
. ne
ro
+0,1

p
+0,1
C1: 66

gie

C2: 69
lo
no
ch

La rondelle et l'anneau élastique sont des éléments standards (normalisés) qui sont fabriqués par un
.te

fournisseur spécialisé, qui précise :


• Epaisseur de la rondelle : C3= 2 +0,05
• Epaisseur de l'anneau élastique : C4= 1 +0,05
w
ww

Récapitulatif de la mesure de la longueur des pièces de la girouette, ceci pour différents échantillons :

N° échantillon 1 2 3 4 5
C1 66,01 66,08 66,04 65,94 66,02
(Support)
C2 69,08 68,91 69,01 69,08 69,09
(Axe)
C3 2,01 2,04 2,02 2,04 2,03
(Rondelle)
C4
0,99 1,05 1,02 1,05 0,97
(Anneau élastique)
Différence 0,07 -0,26 -0,07 0,05 0,07
C2-(C1+C3+C4)

Conclusion : Pour les échantillons 2 et 3 l'anneau élastique n'est pas montable.

Il existe un outil de cotation permettant d’éviter ce problème: LES CHAINES DE COTES.


Conception des systèmes 32/39

II- CHAINE DE COTES


1- Rôle
Afin d’assurer :



on utilise les chaînes de cotes.

2- Tracé de la chaîne de cote


Ja

t
4

ne
5

.
2

ro
3

1
p
gie
Ja
lo
no
ch
w .te
ww

3- Application
1 2 3 4

Jc
Conception des systèmes 33/39

4- Equations relatives à une chaîne de cotes


Cotes contenantes :

Cotes contenues :

Exemple :
Jcmax=

t
Jcmini=

ne
ITJc=

.
ro
Remarque :
p
gie
Jcmax Jcmini Jc est
lo
no
ch

Pour la girouette la cote condition Jc est


.te

• Or pour pouvoir monter l'anneau élastique, le fournisseur précise qu'il faut que Jc soit un jeu, c'est à dire
w

que Jcmax 0 et que Jcmini 0.


ww

• Sachant que le support 1 a une longueur C1= 66+0,1 et qu'on désire un jeu fonctionnel de Jc=1+0,3,
calculez la nouvelle cote fonctionnelle C2.
Conception des systèmes 34/39

III- APPLICATIONS.
Coupe tube.
1. Quelle est la condition fonctionnelle de a ?
2. Tracer les chaînes de cotes relatives à la cote condition a.
3. Reporter les COTES FONCTIONNELLES obtenues sur les dessins de définition de chacune des pièces.
4. Ecrire les équations donnant amaxi ,et amini
5. Refaire ces questions pour la cote condition b.

6. Sachant que b1 = b2 = 7+ 0,0025 et que b3 = 14 h8 calculer bmaxi et bmini.

t
. ne
p ro
gie
lo
no
ch
w .te
ww
Conception des systèmes 35/39

LA RUGOSITE

t
.ne
p ro
gie
lo
no
ch
w .te
ww
Conception des systèmes 36/39

FIGURE 1 FIGURE 2

FIGURE 3 FIGURE 4

t
. ne
p ro
gie
lo
no

Spécification de l'état de surface d'une soupape


ch

Couleur Fonction(s)
w .te
ww
Conception des systèmes 37/39

t
. ne
ro
p
gie
lo
no
ch
w .te
ww
Conception des systèmes 38/39

t
. ne
ro
p
gie
lo
no
ch
w .te
ww

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