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Semestre 5
Fiscalité
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Professeur Abderrahim FARACHA
Sciences Economiques et Gestion
Semestre 5
1- Introduction
2- Le bulletin de paie
3- La comptabilisation de la paie
4- Cas de synthèse :
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1- Introduction :
Les charges de personnel constituent une part particulièrement importante de l’ensemble des
charges qu’enregistrent les entreprises. Elles sont constituées de deux éléments : les salaires
(rémunérations) d’une part, et les charges sociales d’autre part.
2- Le bulletin de paie :
Art 370 du code du travail : « Tout employeur est tenu de délivrer à ses salariés, au moment du
règlement des salaires, une pièce justificatives dite ‘’bulletin de paye’’ qui doit mentionner
obligatoirement les indications fixées par l’autorité gouvernementale chargée du travail. »
Art 375 alinéa 4 du code du travail : « Sont punis d’une amende de 300 à 500 dirhams le défaut de
délivrance du bulletin de paye aux salariés ou le bulletin ne contenant pas les indications fixées par
l’autorité gouvernementale chargée du travail. »
à divers éléments :
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Le temps de repos compensateur acquis par le salarié, qui peut lui être fourni séparément
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Semestre 5
BULLETIN DE PAYE
EMPLOYEUR SALARIE
FARACHA Sarl Ahmed AMI
32, Rue DIR EL KHEIR PARTOUT Casablanca 34, Rue RAHAM ALWALIDIN Casablanca
N° CNSS : 3300842 N° CNSS : 22946623
Emploi : Technico Commercial
Date d’Embauche : 16/09/1994
Nombre de jours travaillés : 26 Jours
Situation de famille : Marié
Nombre d’enfants : Deux
Période de Paye Période de Congés
Du : 01/05/2007 Au : 31/05/2007 Du : …………... Au : ……………….
GAINS
Eléments Base Taux Montants
Salaire de Base 5500,00
Heures supplémentaires 125% 1,00 36,06 36,06
Heures supplémentaires 150% 1,00 43,28 43,28
Heures supplémentaires 200% 1,00 57,70 57,70
Prime d’ancienneté 5637,04 15,00% 845,56
Prime d’encouragement 540,00
Prime de Transport 540,00
Indemnité de cherté de vie 890,00
Indemnité de logement 600,00
Salaire Brut 9052,60
SALAIRE A VERSER
Salaire Net 7164,50
Allocation Familiale 300,00
Avances/Acomptes sur salaire 950,00
Prélèvement Crédit logement 2783,58
Prélèvement Crédit consommation 809,00
Net à verser 2921,92
Semestre 5
29/05/2007
Explications
- Heures supplémentaires :
Selon l’article 202 du code du travail « La rémunération des heures supplémentaires est calculée tant
sur le salaire que sur ses accessoires, à l’exclusion :
1. des allocations familiales ;
2. des pourboires, sauf pour le personnel rémunéré exclusivement au pourboire ;
3. des indemnités qui constituent un remboursement de frais ou de dépenses engagés
par le salarié en raison de son travail. »
Calcul du taux horaire
- On sait que la durée du travail annuel dans les activités non agricoles est de 2288 heures
- Le salaire global sans la prime d’ancienneté est de (5500 DH
- Donc le taux horaire est de [5500/(2288/12)] 28,85 DH
- Heures supplémentaires 125% = 28,85x1,25
- Heures supplémentaires 150% = 28,85x1,50
- Heures supplémentaire 200% = 28,85x2
- La prime d’ancienneté :
Selon l’article 353 du code du travail « Pour le calcul de la prime d’ancienneté, sont pris en compte le
salaire proprement dit, ses accessoires ainsi que les majorations pour heures supplémentaires, à
l’exclusion :
1. des prestations familiales ;
2. des pourboires, sauf pour les salariés exclusivement payés aux pourboires ;
3. des gratifications accordées, soit sous forme de versement fractionnés, soit sous
forme d’un versement unique en fin d’année ou en fin d’exercice, y compris les
gratifications calculées en pourcentage des bénéfices ou du chiffre d’affaires de
l’entreprise ;
4. des participations aux bénéfices et de toute libéralité à caractère aléatoire et
imprévisible, sauf dispositions contraires contenues dans le contrat de travail, la
convention collective de travail ou le règlement intérieur ;
5. des indemnités ou primes qui constituent un remboursement ou un dédommagement
pour le salarié :
- de frais ou de dépenses supportés par lui auparavant en raison de son travail ;
- d’une responsabilité ;
- d’une situation défavorable ;
- des indemnités ou remplacement temporaire d’un salarié dans un poste d’une
catégorie supérieure ainsi que pour travail exécuté temporairement dans un
poste nécessitant un travail exceptionnel. »
Selon l’article 354 du code du travail « lorsque le salarié est rémunéré, en totalité ou en partie, au
pourcentage des bénéfices, à la commission, au rendement ou à la pièce, la prime d’ancienneté est
calculée sur la base de la moyenne de la rémunération nette perçue durant les trois mois précédant
l’échéance de ladite prime. »
Semestre 5
Selon l’article 350 du code du travail « a moins que le salaire ne soit basé sur l’ancienneté, en vertu
d’une clause du contrat de travail, du règlement intérieur ou d’une convention collective de travail,
tout salarié doit bénéficier d’une prime d’ancienneté dont le montant est fixé à :
- 5% du salaire versé, après deux ans de service ;
- 10% du salaire versé, après cinq ans de service ;
- 15% du salaire versé, après douze ans de service ;
- 20% du salaire versé, après vingt ans de service ;
- 25% du salaire versé, après vingt-cinq ans de service. »
-
Dans notre exemple la prime d’ancienneté est égale (5637,04 x 15%) 845,56 DH.
L’assiette de cotisations est égale le salaire brut moins les éléments non soumis à cotisation
(9464,55 – 500 (Prime de transport) 8964,55 DH
Taux :
- Cas des salariés actifs :
Le taux de cotisation à l’AMO est fixé à 1+4% de la masse salariale déplafonnée (assiette de
cotisation sans plafond) réparti comme suit :
- 1% au titre de participation à l’AMO à la charge de l’employeur ;
- 4% au titre de l’AMO proprement dite dont 2% à la charge de l’employeur et 2% à la
charge du salarié.
Le taux de 1% au titre de la participation à l’AMO est dû par tout employeur assujetti au régime de
sécurité sociale, qu’il dispose d’une assurance facultative ou qu’il soit affilié au régime de l’AMO.
AMO part salariale (8472,60x2%) 169,45 DH et AMO part patronale (8472,60x (1%+2%)) 254,18 DH.
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- Retenues CIMR :
D’après l’art. 3 du règlement intérieur, « le traitement annuel qui servira de base de calcul tant des
contributions que des prestations des bénéficiaires comprendra tous les éléments bruts de
rémunération perçus par les participants (fixe, heures supplémentaires, commissions, gratifications,
participations aux bénéfices etc.) à la seule exception des avantages en nature et des sommes
destinées au remboursement des frais effectif d’emploi.
Toutefois, les adhérents qui accordent comme avantage en nature la nourriture, devront la
comprendre dans les éléments de rémunération précités, après évaluation forfaitaire, annuellement
acceptée par la CIMR .
Le taux dépend du contrat signé entre la société et la caisse interprofessionnelle marocaine de
retraite (CIMR).
Dans notre exemple on a calcule la cotisation au taux de 6% et sur la base de 9052,60 DH soit part
salariale 543,16 DH et Part patronale 543,16 DH.
1. Revenu brut imposable : Salaire brut moins les éléments non imposables (Voir régime fiscal
des indemnités, primes et avantage en argent et en nature. Dans notre exemple le salaire
brut imposable (9052,60 – 500) 8512,60 DH.
2. Revenu net imposable : Salaire brut imposable moins retenues CNSS, retenues CIMR,
Assurance - groupe couvrant les risques de maladie, maternité, invalidité et décès, frais
professionnel et les intérêts TTC relatif au crédit logement pour l’acquisition d’habitation
principale (dans le cas de logement économique on retranche le montant de la traite c’est-à-
dire le montant du principal et intérêt TTC). Dans notre exemple le salaire net imposable est
égal [8512,60-426,85-543,16- 1447,14 (frais professionnel = (Salaire brut imposable – les
avantages en nature et en argent)x17%)-750,23 (Intérêts TTC compris dans le montant
2783,58 DH)] 5345,22 DH
5. Salaire à verser : Salaire net + Allocations familiales (150 DHx2) – Avances – Prélèvement
crédit logement – Prélèvement crédit consommation.
3- La comptabilisation de la paye
Art 372 du code du travail : « Le livre de paye peut être remplacé à la demande de l’employeur par
l’utilisation des système de comptabilité mécanographie ou informatique ou par tout autre moyen de
contrôle jugé équivalent par l’agent chargé de l’inspection du travail. »
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Art 374 du code du travail : « Le livre de paye ou les documents mécanographique et informatiques
ou les autres moyens de contrôle qui remplacent ce livre doivent être tenus à la disposition des
agents chargés de l’inspection du travail et des inspecteurs de la CNSS qui peuvent à tout moment
en exiger la communication. »
Art 375 alinéa 5 du code du travail : « Sont punis d’une amende de 300 à 500 dirhams le défaut de
tenue du livre de paye ou du moyen de contrôle équivalent admis par l'agent chargé de l'inspection
du travail, ou le livre de paye ou le moyen de contrôle équivalent non tenus conformément aux
dispositions fixées par l'autorité gouvernementale chargée du travail, ou le défaut de conservation du
livre de paye ou des documents en tenant lieu pendant le délai fixé, ou le défaut de mise à la
disposition des agents chargés de l'inspection du travail et des inspecteurs de la Caisse Nationale de
Sécurité Sociale du livre de paye ou du moyen en tenant lieu, conformément aux articles 371, 372,
373 et 374.
3-2- La comptabilisation
Ce point présente les enregistrements comptables des opérations les plus courantes liées à la paye.
Outre l’enregistrement périodique de la paye et ses points délicats éventuels comme par exemple la
maladie du salarié, sont répertoriées les régularisations à effectuer à la clôture de l’exercice :
congés, jours de repos compensateurs, déclaration annuelle des salaires, …
S’agissant des différentes aides que l’Etat octroie aux employeurs sous certaines conditions pour
favoriser l’embauche, la formation, …, ou pour aider les entreprises dont les salariés subissent des
périodes de chômage partiel, elles ont été regroupées en fonction des formes qu’elles peuvent
prendre, selon les critères imposés par l’analyse comptable.
Important :
Le personnel intérimaire qu’utilise l’entreprise ne fait pas partie de son personnel
salarié. Il est embauché et rémunéré directement par l’entreprise de travail temporaire.
Les sommes rémunérant les services de cette dernière sont à porter en service à porter
au débit du compte 61352 « Rémunération du personnel intérimaire »
Le personnel détaché entre société d’un même groupe : à l’intérieur d’un groupe de
sociétés, il est relativement courant que du personnel soit détaché de l’une d’entre elles à
une autre. En pareil cas, la société liée contractuellement au personnel enregistre les
rémunérations concernées au débit du compte 6171 « Rémunérations du personnel ».
Lors de la facturation, elle crédite :
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Important :
Les entreprises individuelles peuvent enregistrer au débit du compte 6177 « Rémunération de
l’exploitant ». Dans ce cas, le travail de l’exploitant est donc pris en compte, du point de vue
comptable, comme une charge de l’entreprise venant en diminution du bénéfice et non comme une
affectation de celui-ci.
D’un point de vue pratique, l’enregistrement de la rémunération de l’exploitant en compte de charges
peut se faire :
en cours d’exercice, à chaque prélèvement, par le crédit du compte de trésorerie
concerné ;
en fin de période et, en toute état de cause, à la clôture de l’exercice, par le crédit du
compte 11175 « Compte de l’exploitant »
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Les cotisations dues à la CNSS sont assises sur l’ensemble des rémunérations perçues par les
bénéficiaires du régime de sécurité sociale ; y compris les indemnités, primes, gratifications et tout
autre avantage en argent ou en nature, ainsi que toute somme perçue directement ou par l’entremise
d’un tiers à titre de pourboire. Ces rémunérations constituent ce que l’on appelle l’assiette des
cotisations base sur laquelle sont calculées les cotisations.
Les taux à appliquer lors du calcul de vos cotisations sont déterminés par la loi. Chacune des
grandes catégories de prestations sociales se caractérise par un taux de cotisation qui lui est propre.
Les taux suivants s’appliquent à votre entreprise, quelle que soit son activité, sauf pour les Marins
pêcheurs :
Taux Charge Taux Charge
Catégorie de prestation Base de calcul Taux Global
patronale Salariale
2- Prestations sociales à Le total des salaires plafonnés (chacun 1,05% 0,52% 1,57%
court terme* plafonné à 6000 dhs)
3- Prestations sociales à Le total des salaires plafonnés (chacun 7,93% 3,96% 11,89%
long terme plafonné à 6000 dhs)
4- Assurance Maladie Le total des salaires réels de la période 4,11% 2,26% 6,37%
Obligatoire (mois/trimestre)
* Dont 0,57% relatif à l'Indemnité pour perte d'emploi réparti comme suit : la charge patronale est de 0,38% et la charge salariale est de 0,19%.
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Première méthode :
Deuxième méthode :
Il paraît plus simple de faire apparaître directement en une seule écriture, le montant à payer.
Pour cela, on débite le compte 6171 « Rémunération du personnel » du montant brut des
rémunération par le crédit :
- des comptes de retenues 4441 « CNSS », 4443 « Caisse de retraite », 4445 « Mutuelle » ;
- du compte 4432 « Rémunérations dues au personnel » (pour le montant net à payer).
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Le CGNC prévoit l’enregistrement de toutes les charges sociales au débit des comptes :
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Les cotisations à la charges du salarié et précomptées par l’employeur étant comprises dans
le montant des rémunérations brutes portées aux débits des sous – comptes du compte 6171
« Rémunérations du personnel ».
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En pratique : un autre procédé est parfois utilisé pour comptabiliser les cotisations
patronales : au lieu de créditer les 4441, 4443 et 4445 du montant des retenues
salariales, on inscrit le précompte au crédit des comptes de charges sociales ou au crédit
de comptes créés à cet effet. On comptabilise donc les retenues salariales :
- soit au crédit des sous – comptes des comptes 6174 et 6176 ;
- soit au crédit des comptes divisionnaires des comptes 6174 et 6176. Ces
comptes divisionnaires se terminant par le chiffre 9 pour marquer
l’inversion du sens de fonctionnement de ces comptes.
Exemple 617419 « Cotisations CNSS parts salariales », 617429
« Cotisations CIMR parts salariales», 617439 « Cotisations mutuelles parts
salariales ».
De cette façon, les bordereaux de cotisations s’enregistrent globalement au débit des sous –
comptes des comptes 6174 et 6176 par le crédit des comptes 4441, 4442 et 4445.
Outre sa facilité de mise en œuvre, cette méthode permet d’isoler et de conserver le montant
des précomptes (parts salariales). En fin d’année, il devient alors possible de contrôler le total
des salaires nets imposables qui figure sur la déclaration annuelle des salaires N° 9421.
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Cas de Synthèse
La rémunération mensuelle brute d’un salarié, marié et ayant deux enfants âgés de moins de 9 ans,
est constituée comme suit :
Ce salarié rembourse à une banque des traites pour l’acquisition d’un appartement haut standing à
usage d’habitation principale, par prélèvement à la source par son employeur, la traite qui lui sera
prélevée par mois se compose :
Ce salarié avait reçu un prêt de son employeur d’un montant global de 100000 pour financer en
partie l’acquisition d’une voiture. Il rembourse ce prêt par traite mensuelle de 2500 DH dont l’intérêt
égal 770 DH TTC.
Correction
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15 001.00 + 38 % 2 033.33
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Article 74.- Réduction pour charge de famille
I.- Il est déduit du montant annuel de l'impôt en raison des charges de famille du contribuable, une somme de trois cent soixante
(360) dirhams par personne à charge au sens du II du présent article.
Toutefois, le montant total des réductions pour charge de famille ne peut pas dépasser deux mille cent soixante (2.160) dirhams.
II.- Sont à la charge du contribuable :
A.- son épouse ;
B.- ses propres enfants ainsi que les enfants légalement recueillis par lui à son propre foyer à condition :
- qu'ils ne disposent pas, par enfant, d'un revenu global annuel supérieur à la tranche exonérée du barème de calcul de l'impôt
sur le revenu prévu à l'article 73-I ci-dessus ;
- que leur âge n'excède pas 27 ans303. Cette condition d'âge n'est, toutefois, pas applicable aux enfants atteints d'une infirmité les
mettant dans l'impossibilité de subvenir à leurs besoins.
La femme contribuable bénéficie des réductions pour charge de famille au titre de son époux et de ses enfants lorsqu'ils sont légalement
à sa charge et dans les conditions prévues ci-dessus.
Les changements intervenus, au cours d'un mois donné dans la situation de famille du contribuable sont pris en considération à compter
du premier mois suivant celui du changement.
Article 75.- Conditions d’application des réductions d’impôt pour charge de famille
Les réductions d’impôt pour charge de famille sont appliquées d'après les indications figurant sur les déclarations du revenu global
prévues aux articles 82 et 85 du CGI.
Lorsque le contribuable est un salarié ou un pensionné soumis au prélèvement à la source en application des dispositions de l'article 156
du CGI. les réductions pour charges de famille sont imputées sur l'impôt ainsi prélevé. 19
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ANNEXES
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ANNEXE 1
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15°- les salaires versés par la Banque Islamique de développement à son personnel ;
16°- l’indemnité de stage mensuelle brute plafonnée à 6.000 dirhams pour une période
allant du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2010 versée au stagiaire, lauréat de
l’enseignement supérieur ou de la formation professionnelle, recruté par les
entreprises du secteur privé.
Cette exonération est accordée aux stagiaires pour une période de
24 mois renouvelable pour une durée de 12 mois en cas de recrutement définitif. Lorsque le montant
de l’indemnité versée est supérieur au plafond visé ci-dessus, l’entreprise et le stagiaire perdent le
bénéfice de l’exonération.
a) les stagiaires doivent être inscrits depuis au moins six (6) mois à l’Agence Nationale
de Promotion de l’Emploi et des Compétences (ANAPEC) régie par la loi n° 51-99
précitée ;
b) le même stagiaire ne peut bénéficier deux fois de cette exonération.
Semestre 5
L'employeur doit verser ce montant au Trésor en même temps que les retenues afférentes aux
paiements qu'il a lui-même effectués ;
4°- dans le cas où le bénéficiaire des pourboires refuse de remettre le montant de la
retenue à l'employeur, celui-ci reste personnellement responsable du versement, sauf son recours
contre l'intéressé en vue de se faire rembourser le montant des sommes qu'il a dû verser.
La retenue à la source visée aux deux alinéas qui précèdent est appliquée sur le montant
brut des rémunérations et des indemnités sans aucune déduction. Elle est perçue à la source
comme indiqué à l'article 156-I ci-dessous et versée au Trésor dans les conditions prévues à l’article
174-I du CGI.
La retenue à la source visée au premier alinéa du C ci-dessus ne dispense pas les
bénéficiaires des rémunérations qui y sont visées de la déclaration prévue à l'article 82 du CGI.
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I.- les frais inhérents à la fonction ou à l'emploi, calculés aux taux forfaitaires suivants :
A.- 20 % pour les personnes ne relevant pas des catégories professionnelles visées aux
B et C ci-après, sans que cette déduction puisse excéder 30.000 dirhams ;
B.- pour les personnes relevant des catégories professionnelles suivantes aux taux
désignés ci-après sans que cette déduction puisse excéder 30.000 dirhams :
- 25 % pour le personnel des casinos et cercles supportant des frais de représentation et
de veillée ou de double résidence ;
- 35 % pour les :
ouvriers d'imprimerie de journaux travaillant la nuit, ouvriers mineurs ;
artistes dramatiques, lyriques, cinématographiques ou chorégraphiques, artistes
musiciens, chefs d'orchestre ;
- 45 % pour les personnes relevant des catégories professionnelles désignées ci-après :
journalistes, rédacteurs, photographes et directeurs de journaux ;
agents de placement de l'assurance -vie, inspecteurs et contrôleurs des
compagnies d'assurances des branche-vie, capitalisation et épargne ;
voyageurs, représentants et placiers de commerce et d'industrie ;
personnel navigant de l'aviation marchande comprenant : pilotes, radios,
mécaniciens et personnel de cabine navigant des compagnies de transport aérien,
pilotes et mécaniciens employés par les maisons de construction d'avions et de
moteurs pour l'essai de prototypes, pilotes moniteurs d'aéro-clubs et des écoles
d'aviation civile.
C.- 40 % pour le personnel navigant de la marine marchande et de la pêche maritime.
Pour le calcul de la déduction prévue au A ci-dessus le revenu brut imposable auquel
s'applique le pourcentage s'entend non compris les avantages en argent ou en nature.
Pour le calcul des déductions prévues aux B et C ci-dessus, le revenu brut auquel
s'appliquent les pourcentages s'entend du montant global des rémunérations acquises aux
intéressés y compris les indemnités versées à titre de frais d'emploi, de service, de route et autres
allocations similaires, exclusion faite des avantages en argent ou en nature.
II.- Les retenues supportées pour la constitution de pensions ou de retraites :
A.- En application :
- du régime des pensions civiles institué par la loi n° 11 - 71 du 12 kaada 1391 (30
décembre 1971) ;
- du régime des pensions militaires institué par la loi n° 13-71 du 12 kaada 1391 (30
décembre 1971) ;
- du régime collectif d'allocation de retraite institué par le dahir portant loi n°1-77-216 du
20 chaoual 1397 (4 octobre 1977) ;
- du régime de sécurité sociale régi par le dahir portant loi n° 1-72-184 du 15 joumada II
1392 (27 juillet 1972) ;
- des régimes de retraite prévus par les statuts des organismes marocains de retraite
constitués et fonctionnant conformément à la législation et à la réglementation en
vigueur en la matière. 25
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Les dispositions de l'article 28-III- (6, 7, 8 et 9 alinéas) du CGI sont applicables aux régimes
de retraite prévus par les statuts des organismes marocains de retraite constitués et fonctionnant
conformément à la législation et à la réglementation en vigueur en la matière.
Pour effectuer la déduction des cotisations pour la constitution de pensions ou de retraites
auprès des organismes de retraite visés ci-dessus, l’employeur doit :
effectuer la retenue des cotisations et en verser le montant mensuellement auxdits
organismes ;
conserver une copie certifiée conforme du ou des contrats d’adhésion des employés
concernés.
B.- Par les personnes de nationalité étrangère cotisant exclusivement à des organismes
de retraite étrangers dans la limite toutefois du taux des retenues supportées par le personnel de
l'entreprise ou de l'administration marocaine dont dépendent lesdites personnes.
III.- Les cotisations aux organismes marocains de prévoyance sociale ainsi que les
cotisations salariales de sécurité sociale pour la couverture des dépenses relatives aux prestations à
court terme.
IV.- La part salariale des primes d'assurance-groupe couvrant les risques de maladie,
maternité, invalidité et décès.
V.- Les remboursements en principal et intérêts des prêts contractés pour l’acquisition d’un
logement social, tel que défini à l’article 92-I-28°du CGI et destiné à l’habitation principale.
La déduction prévue par le présent paragraphe est subordonnée à la condition que les
montants des remboursements soient retenus et versés mensuellement par l'employeur ou le
débirentier aux organismes de crédit agréés.
Cette déduction n'est pas cumulable avec celle résultant du calcul du profit net imposable
tel que prévu à l'article 65-II du CGI.
Article 60.- Abattement forfaitaire
I.- Pour la détermination du revenu net imposable en matière de pensions et rentes viagères, il
est appliqué sur le montant brut imposable desdites pensions et rentes, déduction faite, le cas
échéant, des cotisations et primes visées à l’article 59- (III et IV) du CGI, un abattement forfaitaire
de :
55% sur le montant brut qui ne dépasse pas annuellement 168 000 dirhams ;
40% pour le surplus231.
II.- Les cachets octroyés aux artistes
Le montant brut des cachets octroyés aux artistes exerçant à titre individuel ou constitués en troupes
est soumis à la retenue à la source au taux prévu à l’article 73-II-G-4° du CGI, après un abattement
forfaitaire de 40%. Cette retenue est liquidée et versée dans les conditions prévues aux articles 156-
I-(1er alinéa) et 174-I du CGI.
III.- Les revenus salariaux versés aux sportifs professionnels
Pour la détermination du revenu net soumis à l’impôt sur le revenu au titre des salaires versés aux
sportifs professionnels, il est appliqué un abattement forfaitaire de 40% sur le montant brut
imposable desdits salaires. Cet abattement n’est cumulable avec aucune autre déduction.
On entend par sportif professionnel, tout sportif qui pratique contre rémunération, à titre principal ou
exclusif, une activité sportive en vue de participer à des compétitions ou manifestations sportives26
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ANNEXE 2
EEnn aapppplliiccaattiioonn dduu D Daahhiirr ppoorrttaanntt llooii nn°°11--7722--118844 dduu 1155 jjoouum maaddaa III 11339922 ((2277 jjuuiillleett 11997722)) rreellaattiiff aauu rrééggiim
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CN NSSSS dduu 2244--1122--22000044
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PRESENTATION
La présente note circulaire a pour objet de préciser les dispositions législatives et
réglementaires du Dahir portant loi n°1-72-184 du 15 Joumada II 1392 (27 juillet
1972) tel que modifié et complété par la loi n° 17-02 du 21 Ramadan 1425 (4
Novembre 2004), du Dahir n° 1-02-296 du 25 Rejeb 1423 (3 Octobre 2002)
portant promulgation de la loi n° 65-00 portant code de la couverture médicale de
base et des décrets y afférents, notamment celles relatives à :
L’assujettissement au régime de la Sécurité Sociale et au code de
couverture médicale de base ;
La détermination de la base de calcul des cotisations au titre des
prestations servies par le régime de Sécurité Sociale et par l’Assurance Maladie
Obligatoire.
Cette note s’adresse aux Employeurs affiliés au régime de Sécurité Sociale géré par la
CNSS et plus particulièrement aux fiduciaires, experts comptables, comptables et
autres agents des entreprises chargés de la déclaration des salaires et du paiement des
cotisations.
Elle constitue la mise à jour de la circulaire n° 295/98 DG-DIA du 15/04/98
relative à l’assiette des cotisations, suite aux actions de concertation entre la
CNSS et les employeurs des différents secteurs d’activité et aux amendements
intervenus dernièrement au niveau des textes législatifs et réglementaires ayant
trait à certains aspects de l’assiette des cotisations.
Dans un souci de clarification et d’uniformisation de l’interprétation, il y a été
fait précision de la démarche à adopter pour le traitement de certains aspects de
l’assiette des cotisations, tels que : pourboires, stage formation – insertion, frais
portuaires, titre ou bons de restauration ou de nourriture, jetons de présence,
indemnité de déplacement, indemnité de transport, allocation de stage,
rémunérations accordées au personnel intérimaire, au personnel occasionnel ,
aux intermédiaires, aux gérants des SARL, des SNC et des SCA, aux
administrateurs des SA, aux mandataires non patentés des entreprises
d’assurances et de crédit, aux travailleurs à domicile, aux voyageurs et
représentants de commerce, aux gérants salariés des coopératives et des stations
de service, aux transporteurs, aux porteurs de bagages, aux associés non gérants,
aux artistes de spectacle, aux journalistes et collaborateurs de presse, aux
professeurs et enseignants, …etc.
Par ailleurs et afin de normaliser le traitement à réserver aux primes et
indemnités non soumises à cotisation, des seuils et des barèmes de références ont
été arrêtés pour en déterminer la part non soumise à cotisation.
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Semestre 5
Par ailleurs, la CNSS est tenue de vérifier, à partir de la date d’entrée en vigueur
des dispositions de la loi n° 65-00 portant code de la couverture médicale de base,
l’adhésion des organismes privés au régime d’Assurance Maladie Obligatoire.
Les employeurs assujettis à ce régime doivent, d’une part, verser une cotisation
assise sur l’ensemble de la rémunération mensuelle octroyée aux salariés à raison
de 50% à leur charge et 50% à la charge du salarié. D’autre part tous les
employeurs doivent verser au régime d’Assurance Maladie Obligatoire géré par
la CNSS une contribution patronale dont le taux est fixé par voie réglementaire.
Toutefois, en vertu des dispositions de l’article 114 de la loi n° 65-00 portant code
de la couverture médicale de base, la CNSS est tenue de vérifier si les organismes
privés qui, à la date d’entrée en vigueur de la-dite loi, disposent d’une couverture
médicale à titre facultatif, soit au moyen de contrats groupe auprès de
compagnies d’assurances, soit auprès de mutuelles, soit dans le cadre de caisses
internes dûment constituées (statuts dépôsés), continuent d’assurer les mêmes
prestations à l’ensemble de leurs salariés. Dans ce cas l’employeur doit verser au
régime d’Assurance Maladie Obligatoire géré par la CNSS une cotisation
patronale qui est fixée par voie réglementaire.
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SOMMAIRE
PRESENTATION ................................................................................................................. 28
1-L’ASSUJETTISSEMENT .......................................................................................................... 32
1.1- CONDITIONS GENERALES DE L’ASSUJETTISSEMENT ............................................................. 32
1.2- CAS PARTICULIERS D’ASSUJETTISSEMENT ......................................................................... 35
1.2.1- LES TRAVAILLEURS ETRANGERS .................................................................................... 35
1.2.2- LA SOUS-TRAITANCE ..................................................................................................... 39
1.2.3- LES PRESTATAIRES DE SERVICES NON PATENTES ............................................................ 40
1.2.4- LES INTERMEDIAIRES..................................................................................................... 40
1.2.5- LES STAGIAIRES : STAGE FORMATION INSERTION ............................................................. 40
1.2.6- L’ASSURANCE VOLONTAIRE AU REGIME DE SECURITE SOCIALE ......................................... 40
1.2.7- LES MANDATAIRES NON PATENTES DES ENTREPRISES D’ASSURANCES ET DE CREDIT.......... 42
1.2.8- LES TRANSPORTEURS NON PATENTES ............................................................................ 42
1.2.9- LES PORTEURS DE BAGAGES ET LES GARDIENS DE PARKINGS .......................................... 43
1.2.10- LES ASSOCIES NON-GERANTS ET LES MEMBRES DU DIRECTOIRE OU DU CONSEIL DE
SURVEILLANCE ....................................................................................................................... 43
1.2.11- LES ARTISTES DE SPECTACLE ...................................................................................... 43
1.2.12- LES PROFESSEURS – ENSEIGNANTS ET LES MEDECINS VACATAIRES ............................... 44
1.2.13- LES GERANTS SALARIES DES COOPERATIVES ET DES STATIONS DE SERVICE .................... 44
1.2.14- LES JOURNALISTES ET LES COLLABORATEURS DE PRESSE ............................................. 44
1.2.15- LES MEMBRES DE PROFESSIONS LIBERALES TRAVAILLANT DANS LES MEMES
LOCAUX ................................................................................................................................. 45
1.2.16- LES TRAVAILLEURS A DOMICILE TRAVAILLANT POUR LE COMPTE D’UNE ENTREPRISE ........ 45
1.2.17- LES VOYAGEURS ET REPRESENTANTS DE COMMERCE .................................................... 45
1.2.18- LES GUIDES TOURISTIQUES .......................................................................................... 45
1.2.19 - LES COURTIERS LIBRES EN PERIODE D’ESSAI ................................................................ 46
1.3- LES EXCLUSIONS. ............................................................................................................ 47
2- LA BASE DES COTISATIONS ................................................................................................ 48
2.1- ELEMENTS, PRIMES, INDEMNITES ET AVANTAGES SOUMIS A COTISATION ............................... 48
2.1.1- LES ELEMENTS DE LA REMUNERATION - ELEMENTS DIRECTS ............................................. 48
2.1.2- LES POURBOIRES .......................................................................................................... 50
2-1-2-1 – Concernant les pourboires versés aux personnels des hôtels et des
résidences classés : ........................................................................................................... 51
2-1-2-2 - Concernant les pourboires versés aux personnels des cafés,
restaurants, établissements hôteliers et résidences non classés et
établissement commerciaux : ........................................................................................... 51
2.1.3 - LES PRIMES ET INDEMNITES :......................................................................................... 51
2.1.3.1- Primes et indemnités liées à la qualité du travail ou à la personne du
salarié .................................................................................................................................. 51
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1-L’assujettissement
1.1- conditions generales de l’assujettissement
En vertu de l’article 15 du Dahir 1-72-184 du 27 juillet 1972 relatif au régime de la Sécurité
Sociale, tous les employeurs occupant au Maroc des personnes assujetties au présent régime
sont tenus de faire procéder :
A leur affiliation à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ; tout affilié à ladite caisse est tenu
de mentionner le numéro de son affiliation sur ses factures, lettres, notes de commande;
A l’immatriculation de leurs salariés et apprentis, à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale;
tout employeur affilié est tenu d’inscrire sur la carte de travail et le bulletin de paye de son
personnel assujetti à la CNSS, le numéro d’immatriculation donné au travailleur par la caisse .
Par ailleurs, chaque employeur est responsable vis à vis de la CNSS de l’établissement des
déclarations des salaires2 et du paiement des cotisations y afférentes.
Le défaut de production, le retard, l’insuffisance ou l’omission dans la déclaration des
salaires exposent l’employeur à une astreinte de 50 dirhams par salarié dans la limite de
5000 dirhams.
L’article 2 dudit Dahir, tel que modifié par le dahir du 04/10/77, stipule ce qui suit:
« Sont assujettis obligatoirement au régime de sécurité sociale :
Les apprentis et les personnes salariées de l’un ou de l’autre sexe travaillant pour un ou
plusieurs employeurs dans l’industrie, le commerce et les professions libérales ou occupées au
service d’un notaire, d’une association, d’un syndicat, d’une société civile ou d’un
groupement de quelque nature que ce soit, quelles que soient la nature de leur rémunération,
la forme, la nature ou la validité de leur contrat;
Les personnes employées par les coopératives de quelque nature qu’elles soient, les personnes
employées par les propriétaires d’immeubles à usage d’habitation et à usage commercial, les
marins pêcheurs à la part.
Des décrets détermineront les conditions d’application du régime de sécurité sociale: aux gens
de maison, aux travailleurs temporaires ou occasionnels du secteur privé, aux membres de la
famille d’un employeur travaillant pour le compte de ce dernier.
Sont considérés comme temporaires ou occasionnels du secteur privé, les travailleurs qui ne
travaillent pas plus de dix heures par semaine pour le même employeur ou le même groupe
d’employeurs. »
Le Dahir n° 01-81-178 du 8 avril 1981 portant promulgation de la loi 26-79 étend, le régime
de sécurité sociale aux employeurs et travailleurs des exploitations agricoles, forestières et
leurs dépendances, tout en excluant, pour ce secteur, la branche des prestations familiales.
Le décret n° 2-93-1 du 7 kaada 1413 ( 29 avril 1993) fixe les conditions d’application du
régime de Sécurité Sociale aux salariés travaillant dans l’artisanat.
Ainsi, dans tous les secteurs cités ci-dessus, les travailleurs possédant la qualité juridique de
salarié, c’est à dire qui sont liés à un employeur par un contrat de travail ou de louage de
2
Les déclarations de salaires doivent être nominatives et porter obligatoirement les numéros d’immatriculation des assurés bénéficiaires afin de leur
garantir le droit aux différentes prestations servies par la CNSS. Arrêté n° 193/61 du 12/04/1961.
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service, sont assujettis au premier chef, au régime de sécurité sociale et au code de couverture
médicale de base.
On précisera cependant que la notion de salaire (des personnes ou travailleurs salariés) vise ici
toute forme de rémunération quels qu’en soit la nature et le mode de versement.
La substitution de la notion de rémunération à celle moins vaste, de salaire, permet
l’application du régime de sécurité sociale à des travailleurs autres que les seuls salariés
stricto sensu. C’est pourquoi, en pratique, on considère que toute personne qui, à l’occasion
de l’exécution d’un travail, se trouve placée en fait dans le rapport d’employé à employeur vis
à vis de celui pour qui le travail est effectué, est comprise dans le champ d’application du
régime de sécurité sociale.
Les éléments de fait qui déterminent l’existence du rapport d’employé à employeur sont, le
plus souvent, les suivants :
Obligation d’être présent en un lieu déterminé ou d’exercer une activité donnée;
Obligation de respecter les directives d’un employeur;
Versement d’une rémunération ;
Exécution d’un travail profitable à l’employeur;
Et, en général, dépendance vis à vis de l’employeur en ce qui concerne les conditions du
travail.
En application de ces principes, sont notamment, obligatoirement assujettis au régime
de sécurité sociale,:
Les intermédiaires, courtiers ou autres agents non patentés des entreprises de toute
nature, quelle que soit la forme ou l’appellation de leur rémunération et qu’ils travaillent
pour un ou plusieurs employeurs ;
Le personnel des salons de coiffure, les employés d’établissements de spectacle ainsi
que les employés qui, dans ces mêmes établissements, sont chargés de la tenue
des vestiaires et ceux qui vendent aux spectateurs des objets de nature diverse et
les employés d’hôtels, cafés et restaurants, quelles que soient les modalités de leur
rémunération, que celle-ci soit en totalité ou en partie sous forme de pourboires;
Le gérant ou les gérants des S.A.R.L, qu’ils soient associés ou non, minoritaires ou
majoritaires, percevant à ce titre une rémunération qui correspond à leurs activités
réelles et à leurs responsabilités au sein de l’entreprise. Il en découle que les
gérants ne percevant pas une rémunération ou un quelconque avantage ne sont
pas assujettis au régime de sécurité sociale ;
Les gérants non associés des sociétés en nom collectif rémunérés pour l’exercice de
leurs fonctions. Il en découle que les associés, gérants ou non, des sociétés en
nom collectif et les commandités des sociétés en commandite simple et en
commandite par actions, ne sont pas assujettis au régime de sécurité sociale. Du
fait qu’ils ont la qualité de commerçant ;
Les administrateurs et les membres du Directoire ou du conseil de surveillance des
sociétés anonymes exerçant effectivement des fonctions de direction au sein de
l’entreprise et percevant à ce titre une rémunération qui correspond à leurs
activités réelles et à leurs responsabilités au sein de l’entreprise. Il en découle
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que l’administrateur ou le membre qui ne remplit aucune autre fonction que celle
de simple membre du conseil d’administration ou du Directoire ou du conseil de
surveillance, ne percevant aucune rémunération ou percevant une rémunération
exceptionnelle au titre d’une mission spéciale et temporaire, n’est pas assujetti au
régime de sécurité sociale.
Les membres de la famille d’un employeur, travaillant pour le compte de ce dernier, à
condition qu’il existe entre le chef d’entreprise et le membre de sa famille une relation
d’autorité d’employeur à employé et à condition également que le membre de la famille
exerce une activité effective au sein de l’entreprise à titre professionnel et régulier et qu’il
bénéficie d’une rémunération correspondant à son activité réelle au sein de
l’entreprise.
Le personnel intérimaire mis temporairement à la disposition d’entreprises
utilisatrices, par des entreprises de travail temporaire. Cette catégorie de
travailleurs temporaires est à différencier de celle précédemment citée dans
L’article 2 du Dahir du 27 juillet 1972.
34
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Il est entendu par personnel intérimaire, les travailleurs recrutés par une entreprise de
travail temporaire pour les mettre à la disposition provisoire d’un utilisateur.
L’entreprise de travail temporaire reste donc l’employeur de ces travailleurs pendant
la durée de la mission que ceux-ci effectuent pour l’utilisateur, et ce dernier n’est lié
qu’avec l’entreprise de travail temporaire, dans le cadre et la limite d’un contrat écrit
de mise à disposition.
Du fait que l’entreprise de travail temporaire facture à l’utilisateur le prix de la
fourniture de main d’œuvre et verse au personnel intérimaire la rémunération
convenue, ce personnel se trouve donc à l’égard des entreprises de travail temporaire
dans une situation d’employé à employeur, même si ce personnel est tenu de se
soumettre aux directives, au contrôle et aux délais imposés par l’utilisateur.
Les personnes du secteur privé qui travaillent plus de dix heures par semaine pour
le même employeur ou le même groupe d’employeurs, soit occasionnellement ou
par intermittence. Au cas où ils ne sont pas immatriculées, l’employeur doit faire
procéder à leur immatriculation à la CNSS. Par ailleurs, ces personnes sont tenues
de faire connaître à chacun de leurs employeurs aux fins d’être déclarées, le
numéro d’immatriculation sous lequel elles sont inscrites à la CNSS.
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Les conventions bilatérales susses mentionnées affirment, notamment, les principes suivants :
Egalité de traitement entre les ressortissants des deux Etats ( le Maroc et la partie
signataire) au regard des législations de sécurité sociale de chacun d’eux, en apportant aux
règles de territorialité les exceptions nécessaires (détachement, personnel ambulant des
entreprises de transport, missions diplomatiques et consulaires);
Maintien, aux ressortissants des pays signataires, des droits acquis ou en cours
d’acquisition en vertu de la législation de l’un de ces Etats;
Totalisation des périodes d’assurance ou reconnues équivalentes accomplies par leurs
ressortissants sous chacune des deux législations.
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1.2.2- La sous-traitance
La sous-traitance est l’opération par laquelle une entreprise confie à une autre entreprise le
soin de réaliser une partie de sa production dont elle conserve la responsabilité finale. Cette
sous-traitance peut être de capacité ou de spécialité.
L’employeur est responsable3 des salariés qu’il n’a pas embauchés directement dès lors que
ces derniers participent à une activité exercée à son profit et qui peuvent notamment être
embauchés par des donneurs d’ouvrages, des sous-entrepreneurs ou sous-traitant ne
remplissant pas les conditions suivantes:
L’inscription à la patente;
La facturation des travaux effectués en sous-traitance; les factures justificatives doivent
être réglementaires et porter, notamment, les informations suivantes :
- le nom ou la raison sociale et l’adresse complète du sous-traitant;
- son numéro de patente;
- le montant, la date et la nature de l’opération.
A défaut de cela, il n’y a qu’une présomption d’activité professionnelle indépendante, et par
conséquent la partie du montant de la sous-traitance correspondant à la main d’œuvre est à
déclarer nominativement avec les numéros d’immatriculation des bénéficiaires.
Si le montant global ne permet pas de dégager séparément le montant de la main d’œuvre,
celui-ci est dégagé en appliquant au montant total, le taux de main d’œuvre correspondant à la
nature des services rendus, conformément au tableau suivant :
Tableau des taux de main d’œuvre par activité
Intitule des branches d’activité Taux de main d’œuvre4
Articles en caoutchouc ou en plastique
Bois et article en bois et travaux de menuiserie
15
Industrie alimentaire
Transport et auxiliaires de transport
Cuir et chaussures
Electricité, eau et travaux de plomberie
20
Industrie métallurgique, ouvrages en métaux et travaux
mécaniques
Transformation des minéraux de carrière 25
Textile et confection
30
Bâtiment et travaux de maçonnerie
Autres services marchands 50
Toutefois, ces taux peuvent être majorés dans le cas où la main d’œuvre représenterait
l’essentiel de la prestation sous-traitée.
3
Conformément aux dispositions du dahir du 18 juin 1936-art18- relatif aux paiement des salaires, aux économats, aux marchandages
et aux contrats de sous-entreprise, tel qu’il a été modifié et complété par le dahir du 24 janvier 1953.
4
Ces taux sont déterminés sur la base des agrégats de la comptabilité nationale élaborés par la Direction de la Statistique (ministère de la
Population), notamment le Tableau Entrées / Sorties.
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Par ailleurs, la CNSS se réserve le droit de réintégrer la totalité de la rémunération des salariés
du sous-traitant dans le cas où les informations fournies par l’employeur s’avéreraient
erronées.
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d’en faire la demande dans les douze mois qui suivent la date à laquelle ses droits à
l’assurance obligatoire ont cessé , sauf cas majeur…. ».
Il en découle que les personnes prétendant au bénéfice d’une assurance volontaire auprès de la
CNSS
doivent :
justifier d’au moins 1080 jours continus ou discontinus d’assujettissement à l’assurance
obligatoire;
présenter un certificat de cessation de toute activité salariée ;
établir une demande de souscription à l’assurance volontaire dans les douze mois qui
suivent la date de cessation d’activité .
Les modalités d’application ainsi que les conditions dans lesquelles cessent les droits à cette
assurance sont déterminées par décret après approbation du conseil d’administration.
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rémunération dite "à la pige" c’est à dire à l’article, sont assujettis au régime de sécurité
sociale, à la condition toutefois que les personnes concernées soient titulaires de la carte
d’identité professionnelle de journaliste et qu’ils n’exercent pas une autre fonction qui
les exclue, de plein droit, de l’assujettissement à ce régime (disposition d’un régime de
base obligatoire et autorisation de vacation).
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Ces personnes sont assujettis au régime de sécurité sociale lorsqu’ils sont occupés, d’une
manière régulière, au service d’un ou de plusieurs établissements (hôtels, restaurants,
agences de voyage…etc) et qu’ils perçoivent, à ce titre, une rémunération fixe ou sous
forme de commissions ou de pourboires.
Toutefois, les guides titulaires de la carte d’identité professionnelle de "Guide", délivrée
par le ministère chargé du tourisme et n’agissant pas de manière régulière pour un
même fournisseur de service, sont exonérés du régime de sécurité sociale.
L’établissement qui leur fait appel est tenu, sous peine de réintégration, de présenter
pour chacun d’eux, la copie de la C.I.N et la copie de la carte d’identité professionnelle
de guide.
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l’entreprise ;
Le salaire de la main d’œuvre de manutention ou de manipulation ;
Les majorations pour heures supplémentaires effectuées de jour ou de nuit ou le
dimanche et jours fériés, dont le dahir n°1-03-194 du 14 rejeb 1424 (11-09-2003) portant
promulgation de la loi n°65-99 fixe les bases de calcul comme suit :
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Taux de majoration
Horaire
jour ouvrable jour férié ou de repos
Entre 5 heures et 20 heures 25% du salaire5(1) horaire 50% du salaire(1 ) horaire
Entre 20 heures et 5 heures 50% du salaire(1) horaire 100%du salaire(1) horaire
5
La rémunération servant de base pour le calcul des heures supplémentaires est calculée sur le
salaire proprement dit augmenté des autres accessoires du salaire.
6
Le régime des pourboires est régi par la loi 20-02 du 15/08/2002.
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22--11--22--11 –– CCoonncceerrnnaanntt lleess ppoouurrbbooiirreess vveerrssééss aauuxx ppeerrssoonnnneellss ddeess hhôôtteellss eett
ddeess rrééssiiddeenncceess ccllaassssééss ::
En vertu des dispositions de la loi n° 20.02 modifiant et complétant l’article19 du Dahir
1-72-184 du 27-7-1972 relatif au régime de sécurité sociale, les pourboires versés aux
personnels des établissements hôteliers et des résidences touristiques classés, sont exclus
de l’assiette des cotisations à compter du 13-6-2002 , date d’entrée en vigueur de la loi
sus indiquée.
22--11--22--22 -- C Coonncceerrnnaanntt lleess ppoouurrbbooiirreess vveerrssééss aauuxx ppeerrssoonnnneellss ddeess ccaaffééss,,
rreessttaauurraannttss,, ééttaabblliisssseem
meennttss hhôôtteelliieerrss eett rrééssiiddeenncceess nnoonn ccllaassssééss eett
ééttaabblliisssseem
meenntt ccoom mm meerrcciiaauuxx ::
En vertu des dispositions de l’article 19 du dahir précité, les pourboires versés aux personnels
des cafés, restaurants, établissements hôteliers et résidences non classés et établissement
commerciaux, sont soumis à cotisation.
La rémunération soumise à cotisation au sens des dispositions de la loi 65-99 relative au code
du travail (pourboires seulement ou pourboires en sus d’une rémunération de base), ne peut
être inférieur au SMIG pour chacun des salariés travaillant en contact avec la clientèle, et ce à
compter du 08-6-2004, date d’entrée en vigueur de la loi sus indiquée.
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Pour les salariés payés à la journée, à la semaine ou au mois, la valeur d’un repas est
représentée forfaitairement selon le cas, par :
1/8 du salaire journalier (8 heures ouvrables) ;
1/48 du salaire hebdomadaire (6 jours ouvrables) ;
1/208 du salaire mensuel (26 jours ouvrables).
La valeur d’un petit déjeuner est fixée à 1/4 de la valeur d’un repas.
22..11..44..22-- LLee llooggeem
meenntt
La valeur du logement est égale à la valeur locative réelle du logement, augmentée des autres
avantages qui lui sont liés tels que l’eau, l’éclairage, le chauffage, le téléphone, ainsi que la
domesticité et le gardiennage quand ceux qui les assurent ne sont pas déjà déclarés à la CNSS
au même titre que l’ensemble du personnel de l’entreprise. A défaut d’une valeur locative
réelle, celle-ci est estimée à partir de la valeur déterminée pour l’évaluation de la taxe urbaine
augmentée de l’estimation des autres avantages.
22..11..44..33-- LLaa vvooiittuurree ddee sseerrvviiccee
la mise à disposition, à titre permanent et sans que les besoins du travail le justifient,
d’une voiture de service à une personne salariée de celle-ci, autre que le directeur
général ou le directeur commercial, doit être considérée comme avantage en nature
soumis à cotisation de la CNSS.
Cet avantage est évalué sur la base de la valeur des dépenses relatives aux frais de
l’assurance, de la vignette, du carburant, de l’amortissement du véhicule etc. Il est de
même pour les dépenses occasionnées pour les véhicules loués par l’entreprise pour la
même fin.
La prime d’outillage.
Cette prime versée aux ouvriers propriétaires de leurs outils, est en principe exclue de
l’assiette à condition que cela ne corresponde pas à des dépenses relatives à des ouvriers
n’ayant pas d’outils et n’ayant pas à s’en servir. Le montant de cette prime non soumis à
cotisation, ne doit pas dépasser 100 dirhams par mois. La partie qui dépasse ce montant
reste soumise à cotisation.
La prime de salissure
Elle est allouée à des ouvriers qui assurent indistinctement des travaux particulièrement
salissants pour leur compenser leurs frais de nettoyage. Le montant non soumis de cette
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prime ne doit pas dépasser 200 dirhams par mois. La partie qui dépasse ce montant
reste soumise à cotisation .
La cantine collective
Lorsqu’elle est organisée par l’entreprise en raison de conditions particulières de travail
exigeant de son personnel de prendre un repas par jour sur les lieux de travail.
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LL’’iinnddeem
mnniittéé ddee llaaiitt
Accordée aux travailleurs manipulant des produits toxiques. Le montant de cette prime ne
doit pas dépasser 150 dirhams par mois. La partie qui dépasse ce montant reste soumise
à cotisation .
LLeess ddééppeennsseess rreellaattiivveess aauuxx ppoosstteess ttéélléépphhoonniiqquueess
Les redevances relatives aux postes téléphoniques du domicile et aux postes téléphoniques
mobiles d’un ou de plusieurs cadres dirigeants dont la prise en charge par l’employeur est
justifiée par la qualité du bénéficiaire, ne sont pas soumises à cotisation à concurrence de 50%
de leur montant.
Toutefois, ces redevances sont totalement exonérées, quand elles sont libellées au nom de
l’entreprise.
LL’’iinnddeem
mnniittéé dd’’uuttiilliissaattiioonn ddee vvééhhiiccuullee ppeerrssoonnnneell
Attribuée aux coursiers chargés pendant les heures de travail de faire de petites courses sur un
véhicule leur appartenant. Le montant de cette prime ne doit pas dépasser 150 dirhams
par mois. La partie qui dépasse ce montant reste soumise à cotisation.
LL’’iinnddeem
mnniittéé ddee ddéém
méénnaaggeem
meenntt
Il s’agit du déménagement imposé, en cas de nécessité de service, par l’employeur et donc à
l’exclusion de celui effectué pour des convenances personnelles du salarié. Le montant de
cette indemnité non soumis à cotisation, ne doit pas dépasser celui dégagé en multipliant
le tarif kilométrique de 10 Dhs par le nombre de kilomètres séparant le lieu d’habitation
initial du salarié et le lieu de ré affectation de ce dernier. La partie qui dépasse ce
montant reste soumise à cotisation .
LL’’iinnddeem
mnniittéé ddee ccaaiissssee
Accordée aux travailleurs qui manipulent des fonds et qui ont une responsabilité pécuniaire.
Le montant non soumis à cotisation de cette indemnité ne doit pas dépasser 150 Dhs par
mois .
LL’’iinnddeem
mnniittéé ddee lliicceenncciieem
meenntt
Accordée dans la limite des taux fixés :
Soit par Dahir du 11-09-2004 portant promulgation de la loi n° 65/99 relative au code du
travail qui détermine le montant et les modalités d’attribution de l’indemnité de
licenciement légale comme suit :
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Semestre 5
Tranche d’années de travail Indemnité par année de travail Indemnité totale pour
effectif effectif 7 les cinq ans
5 premières années 96 heures de salaire 480 heures
6ème année à 10ème année 144 heures de salaire 720 heures
11ème année à 15ème année 192 heures de salaire 960 heures
Au-delà de 15 ans 240 heures de salaire /
Soit par les conventions collectives ;
Soit par un jugement rendu par le tribunal suite à un licenciement abusif.
L’exonération ne doit concerner, dans ce cas, que la partie représentant le
dommage et intérêt.
A cet effet, il y’a lieu de préciser que les indemnités de licenciement convenues, d’une
manière directe, entre les employeurs et leurs salariés, ou celles arrêtées dans le cadre
d’arrangements entre les deux parties, assortis d’une sentence arbitrale rendue par le tribunal,
ne sont exonérées de l’assiette des cotisations que dans la limite de l’indemnité de
licenciement légale, telle qu’elle est fixée par le décret cité ci-dessus.
7
L’indemnité de licenciement est calculée par année ou fraction d’année de travail effectif, avec l’obligation
d’avoir travaillé au moins une année. le salaire servant de base de calcul est définie comme étant la moyenne des
salaires soumis à cotisations perçus pendant les 52 semaines précédant la date de licenciement. Il n’est pas tenu
compte dans ce salaire des indemnités de dédommagement, des remboursements de frais... etc.
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Semestre 5
déplacement doit être justifié par l’ordre écrit délivré à l’intéressé et par
l’objet du déplacement (visite d’un client, d’un fournisseur, d’un chantier
ou d’une foire, prospection d’un marché…etc);
Pour ce qui est de la partie non soumise à cotisation des frais de déplacement accordés
forfaitairement, elle est estimée par rubrique (transport, nourriture et hébergement)
comme suit :
l’évaluation des frais du transport est faite en se référant au Barème de l’indemnité
kilométrique lorsque le salarié utilise son propre moyen de transport et au tarif du
transport public dans le cas contraire, sachant toutefois que le remboursement de
ces frais ne doit pas avoir lieu lorsque le salarié utilise une voiture de service. La
distance parcourue est estimée par rapport aux lieux qui ont fait l’objet d’une
visite dûment justifiée par l’ordre écrit délivré à l’intéressé et par l’objet du
déplacement ;
l’évaluation des frais de nourriture est faite sur la base de dix (10) fois le salaire
horaire minimum garanti par jour ;
l’évaluation des frais d’hébergement est faite sur la base de trente (30) fois le
salaire horaire minimum garanti par jour. Toutefois, il y a lieu de noter que les
frais d’hébergement ne sont pris en considération que si le salarié était a priori
empêché de regagner chaque jour son lieu de résidence habituel. Est considéré
dans une situation d’empêchement de regagner chaque jour son lieu de résidence
habituel, le salarié contraint à se déplacer vers un lieu de mission situé à au moins
50 kilomètres du lieu de résidence.
La prime de tournée
Accordée, en remboursement des frais de transport occasionnés dans le cadre de
l’exercice de la fonction, au personnel ayant la qualité de représentant commercial ou
d’agent itinérant, appelé à ce titre à visiter, tout au long de la journée, la clientèle, les
fournisseurs…etc.
Le montant de cette prime non soumis à cotisation, ne doit pas dépasser 1.500 Dhs par
mois. La partie qui dépasse ce montant reste soumise à cotisation.
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Semestre 5
L’aide médicale :
Accordée en l’absence de mutuelle ou d’assurance groupe. Le montant de cette aide ne doit
pas dépasser 100 Dhs par enfant à charge, par année, sans toutefois que le montant
global de cette indemnité dépasse 1000 Dhs par salarié et par an. La partie qui dépasse
ce montant reste soumise à cotisation
Le ramassage du personnel
Effectué soit par les moyens propres de l’entreprise, soit par le truchement d’une société de
transport.
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Semestre 5
L’allocation d’apprentissage
En application des dispositions de la loi n° 12.00 portant institution et organisation de
l’apprentissage, l’allocation d’apprentissage versée par l’entreprise à l’apprenti lié à elle
par un contrat d’apprentissage conforme aux dispositions de la dite loi, n’est pas
soumise à cotisation. Toutefois, la durée d’apprentissage ne peut en aucun cas dépasser
3 ans.
Par ailleurs, le contrat d’apprentissage doit satisfaire aux conditions suivantes :
Etre établi sur un imprimé fourni par l’administration ou par les organismes
compétents dont la liste est définie, par voie réglementaire, par l’autorité
gouvernementale chargée de la formation professionnelle ;
Etre signé par le chef d’entreprise et par l’apprenti ou son tuteur légal et déposé
auprès de l’établissement ou l’organisme de formation professionnelle ;
Lorsque le chef d’entreprise est le père ou le tuteur légal de l’apprenti, le contrat
d’apprentissage prend la forme d’une déclaration produite par le chef d’entreprise
sur un imprimé spécial déposé dans les mêmes conditions précitées .
L’indemnité de représentation
Deux conditions sont requises pour que cette indemnité ne soit pas soumise à cotisation
Son montant ne doit pas dépasser 10 % du salaire de base. La partie qui dépasse ce
montant reste soumise à cotisation;
Le bénéficiaire de cette indemnité doit obligatoirement assurer l’une des fonctions
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Semestre 5
L’indemnité kilométrique
Versée à des salariés qui utilisent leurs véhicules personnels dans l’exercice de leurs
fonctions professionnelles. Cette indemnité n’est pas soumise à cotisation quand elle est
justifiée par la qualité du bénéficiaire (agents itinérant, agent commercial…etc.) ou par
l’ordre écrit délivré au salarié, quand il s’agit de mission particulière n’entrant pas
normalement et habituellement dans les obligations professionnelles de l’intéressé, sans
toutefois que son montant dépasse les plafonds fixés par le barème suivant :
Puissance fiscale du véhicule Indemnité kilométrique (DHS)
4 C.V. 1.90
5 C.V. 2.20
6 C.V. 2.40
7 C.V. 2.60
8 C.V. 2.95
9 C.V. 3.55
10 C.V. et Plus 5.20
Il est à noter que ce barème a été élaboré sur la base des données utilisées par des entreprises
de la place.
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Semestre 5
Frais portuaires 8
Les frais portuaires, appelés communément "bons bleus", accordés par les transitaires,
dans l’enceinte du port, au personnel d’accueil non soumis au régime de sécurité sociale
géré par la CNSS, ne sont pas soumis à cotisation.
Frais de manutention9
Accordés par les transitaires à une main d’œuvre travaillant dans l’enceinte du port et
non occupée exclusivement au service d’un même employeur.
Jetons de présence
Alloués à des administrateurs en raison de leur simple appartenance au conseil
d’administration d’une société anonyme et constituant, de ce fait, une récompense de
l’assiduité des administrateurs aux séances du conseil d’administration et une
rémunération d’un mandat social n’ayant pas un caractère salarial.
Dons
Accordés sous forme de cadeau ou récompense d’une valeur unitaire ne dépassant pas
100 dirhams par service rendu, aux livreurs, commis et autres personnes ne faisant pas
partie du personnel de l’entreprise, en contrepartie de services rendus ponctuellement à
l’entreprise, à la condition toutefois que ce service ne présente pas un caractère régulier
et suivi au profit d’une même personne, auquel cas, les dons y afférents deviennent
soumis à cotisation.
DISPOSITIONS FINALES
La CNSS se réserve le droit de vérifier, si en fait, les primes et indemnités versées aux
salariés et non soumises à cotisation, présentent bien les caractères correspondants à leur
appellation.
Les indemnités non soumises à cotisation ne doivent pas faire double emploi avec d’autres
indemnités qui couvrent des frais de même nature.
Toutes les primes, indemnités ou allocations non soumises à cotisation doivent être justifiées,
qu’elles soient remboursées sur état ou attribuées forfaitairement.
Quand elles sont attribuées sur état, la justification doit porter sur :
Les pièces de débours (factures, notes de frais, bons ...etc.). A cet effet, il y a lieu de
8
Conformément aux dispositions de la note n° 586/99/DG-CNSS du 06 Août 2000
.idem
9
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Semestre 5
déclarations de salaires et de paiement des cotisations, les statuts, les bilans, les états 9421
et 8306, les grands livres, les fiches comptables, les livres de caisse et de banque et tout
autre document nécessaire à la vérification comptable des déclarations de salaires.
Les employeurs, qui disposent d’une couverture médicale facultative à la date
d’entrée en vigueur du régime d’Assurance Maladie, sont tenus de justifier la
couverture médicale de l’ensemble des salariés et éventuellement des pensionnés.
Les oppositions ou obstacles aux inspecteurs sont passibles des même peines que celles
prévues par la législation sur l’inspection du travail
les inspecteurs de la CNSS sont tenus, de procéder au réajustement des salaires déclarés
ou à déclarer, quand ces derniers ne sont pas conformes au SMIG ou à la rémunération
réellement perçue, en cas d’absence de justificatifs comptables ou d’incohérence sur le
nombre de jours travaillés.
Par ailleurs, l’affilié qui refuse de présenter à l’inspecteur les documents nécessaires à
l’accomplissement de la vérification des déclarations de salaires, est mis en demeure pour
fournir lesdits documents dans un délai précis. Passé ce délai, et à défaut d’une suite,
l’inspecteur procède à la taxation d’office sur la base d’une évaluation établie selon les
critères suivants :
Le relevé du personnel employé ;
Le respect du SMIG ou du Smag selon les cas, à condition qu’il ne soit versé
habituellement dans la profession, des salaires plus élevés. Le Smig étant appréhendé au
regard de la période réellement et effectivement travaillée ;
Un forfait d’une durée de travail, par salarié, de 26 jours par mois, à condition qu’il ne soit
fait usage dans la profession d’une durée de travail inférieure ;
Les salaires et le nombre de jours déclarés, antérieurement, à la CNSS par l’entreprise ;
Les ratios d’insuffisance de déclaration des salaires, dégagés par secteur d’activité ;
Les résultats des opérations de vérification et de contrôle effectuées antérieurement
auprès du même affilié, par les inspecteurs ou les contrôleurs de la CNSS ;
Toute autre information susceptible d’être utile pour une évaluation objective.
Enfin, il reste à préciser que les employeurs sont tenus d’adresser à la CNSS dans le délai
d’un mois à compter de la date de début d’exploitation, un dossier d’affiliation composé
des pièces suivantes :
une déclaration d’affiliation ;
un certificat de patente délivré par le service des impôts urbains ;
la liste des salariés occupés dans l’entreprise au jour de la déclaration d’affiliation ;
le contrat de gérance en cas de gérance libre.
De signaler à la CNSS, par lettre recommandée, dans un délai d’un mois
les modifications survenues dans la forme juridique de l’entreprise ;
les changements opérés parmi les administrateurs ou les gérants ;
le changement d’adresse de l’entreprise ;
la cessation provisoire d’activité ;
la fermeture définitive de l’entreprise (le certificat de radiation à la patente et le P.V.
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Mounir CHRAIBI
Directeur Général
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