Intitulé :
Présentée par :
Boussaha khaoula
Kouachi imane
Laib Khadîdja
Sommaire :
I. HISTORIQUE ……………………………………………….….2
II. Définition………………………………………………….………2
V. Cycle de transmission………………………………………..…4-5
Chez l’homme
Chez le cheval
IX. Épidémiologie……………………………………………….…….9
Ig : Immunoglobuline
IF : immunofluorescence
I. Historique :
Le virus du Nile occidental (WN) a été isolé pour la première fois en 1937 dans la province
du Nile en Ouganda (Smithburn et al ., 1940) à partir du sang collecté chez une patiente
présentant un accès fébrile. Il a ensuite été détecté chez des hommes, des oiseaux et des
moustiques en Égypte dans les années 1950, et a depuis été retrouvé chez l'homme ou l'animal
dans divers pays.
II. Définition :
West Nil virus est un arbovirus (arthropode-borne virus) transmis par des moustiques appelés
Culex, responsable de la fièvre pseudo-grippales et parfois d'encéphalites qui peuvent être
mortelles. On le retrouve à la fois dans les régions tropicales et les zones tempérées.
Culex
Règne : Animalia
Embranchement : Arthropoda
Sous Embranchement : Hexapoda
Classe : Insecta
Sous-classe : pterygota
Ordre : Diptera
Sous-ordre : Nematocera
Famille : culicidae
Culex définit un genre de moustiques dont plusieurs espèces sont vectrices de maladies
importantes, telles que la fièvre du Nil occidental, l’encéphalite de Saint louis et Japonaise,
la filariose et le paludisme aviaire.
Classification de virus :
III. Classification et structure de virus :
Famille : flaviviridae
Genre : flavivirus
Groupe : IV
Le virion est composé de trois protéines structurales, C( core) , prM qui est le précurseur
intracellulaire de la protéine de membrane M et E (enveloppe) ainsi que de 7 protéines non
structurales NS1,NS2a, NS2b, NS3,NS4a, NS4b et NS5 .
Les symptômes
Structure (A) et le génome de virus du Nil occidental
Le virus du Nil occidental peut se manifester de trois façons différentes sur les humains. La
première est une infection asymptomatique chez la grande majorité des gens qui ne présentent
aucun trouble apparent (80 % des cas passent inaperçus), la seconde est un discret syndrome
fébrile, semblable à la grippe, connu sous le nom de fièvre du Nil occidental(Olejnik,1952)
l’épisode fébrile apparaît après une période d'incubation de 3 à 6 jours. Il se caractérise par la
survenue, accompagnée de maux de tête et de dos, de frissons, de sueurs, de douleurs
musculaires, d'un gonflement des ganglions du cou, d'une toux, et de symptômes respiratoires.
En plus de ce syndrome grippal, il existe parfois une brève éruption cutanée et certains
patients présentent des symptômes gastro-intestinaux avec des nausées, des vomissements,
une perte d'appétit ou des douleurs abdominales, ainsi que de la diarrhée. Tous les symptômes
sont spontanément résolutifs en 7 à 10 jours, mais la fatigue peut se prolonger pendant
plusieurs semaines et les adénopathies persister jusqu’à deux mois.) , la troisième enfin, est
une maladie neuroinvasive appelée méningite ou encéphalite du Nil occidental (Smithburn et
Jacobs,1942 ) la forme la plus grave se manifeste par des symptômes similaires aux
précédents mais aussi par une baisse de la vigilance, pouvant aller jusqu’à un état comateux.
Les réflexes ostéo-tendineux sont d'abord vifs, puis abolis. Il existe également des troubles
extrapyramidaux. La récupération est marquée par une longue période de convalescence avec
une grande fatigue.
Chez le chevale :
En pratique, tous signe d’atonie, de déficience proprioceptive et /ou tout autre symptômes
caractéristique de méningo-encéphalomyélite, associé à une hyperthermie (l’évolution
diphasique de la température centrale peut obérer ce critère), observé sur un équidé (cheval,
âne ou mulet) pendant la période d’activité des vecteurs, doit conduire le vétérinaire praticien
à suspecter une infection par le virus wn et à effectuer des investigations complémentaires
(Ripert, 2007)
V. Cycle de transmission
Dans les années 1950 des études menées en Égypte ont permis d’identifier le cycle de
transmission de virus. Le rôle des oiseaux, comme hôte amplificateurs a été précisé, ainsi que
celui de certaines moustiques vecteurs, principalement de genre Culex, ceci a permis de
définir des zones de circulation endémique du virus et des zones de transition.
De nombreuses espèces d’oiseaux peuvent répliquer le virus WN. Le niveau de virémie varie
selon les espèces d’oiseaux et la durée est assez courte. Les infections expérimentales ont
confirmé ces donné. Ce pendant, dans certains cas, les titres viremiques peuvent s’avérer plus
élevés que ce qui est habituellement observé. Ainsi ont été décrits des cas de transmission
restent toutefois très anecdotiques. L’identification des espèces d’oiseau responsables de
l’amplification du virus est particulièrement difficile.les enquêtes sérologiques permettent de
repérer les espèces d’oiseaux infectés mais n’apporte pas de réponses quant au rôle de celles-
ci dans les mécanismes d’amplification et de transmission du virus (Ripert, 2007)
Les moustiques s’infectent lors d’un repas sanguin en ingérant le virus. Après passage à
travers la barrière intestinale , le virus doit se répliquer localement puis atteindre les glandes
salivaires pour pouvoir être transmis lors d’un repas sanguin ultérieur .Cette étape
indispensable, dite période extrinsèque, est liée directement aux conditions climatiques qui
sont des facteurs déterminants en terme d’activité des vecteurs et de durée .De nombreuses
espèces de moustiques de genre différents(culex, Aèdes, Anophèles….)ont été trouvées
porteuses du virus WN, ce qui ne signifie nullement qu’elles soient toutes des vecteurs. Des
études expérimentales permettent de préciser les espèces compétentes, c’est-à-dire
véritablement impliquées dans le cycle de transmission du virus (Granwehr et al.
2004).l’espèce culex pipiens semble ce pendant être plus particulièrement impliquée dans la
transmission du virus. L’apparition de cas chez l’homme et le cheval est liée à une circulation
importante du virus dans l’avifaune, via des vecteurs ornithophiles, et à la présence de
moustiques à la fois ornithophiles et mammophiles, capables de s’infecter à partir d’oiseaux
virémiques et de piquer ultérieurement un hôte sensible de très nombreuses espèces animales
peuvent être infecté : reptiles, amphibiens, carnivores.
VI. Mode de transmission :
On a d’abord cru que transmission directe d’homme à homme ne se rencontrait qu’à la suite
d’une exposition professionnelle (Morb, 2002) ou d’une projection de sang infecté sur les
conjonctives (Fonseca, Bratvold et al. 2005). La flambée survenue aux États-Unis a révélé de
nouveaux modes de transmission, par la transfusion sanguine, la transplantation d'organe,
l’exposition intra-utérine du fœtus, et l'allaitement (Morb, 2002)
L’ARN génomique est traduit en une unique poliproteine précurseur qui ensuite clivée en
plusieurs protéine virale fonctionnelle. (Ripert, 2007)
Le diagnostique de première intention est sérologique, avec mise en évidence d’AC IgM
spécifique par testes ELISA, immunofluorescence (IF) et détection des IgG.
En cas d’issue fatale, la recherche du virus sur biopsie cérébrale moelle épinière est une
méthode de choix : détection par RT-PCR sur biopsie envoyée rapidement à 4°C ou congelée
en carboglace (-79°c).La congélation à -80°C permet de tenter un isolement de virus, ce qui
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est important pour les études phylogéniques et de pathogénicité. La fixation des biopsies en
formaldéhyde à 10% permet des études immuno-histologique.
diagnostique précisant, outre la clinique, la date début des symptômes, les antécédents de
vaccinations et les risques d’exposition dans le mois précédent (Ripert, 2007).
IX. Épidémiologie :
1999 États-Unis 149 cas 18 décès
X. Dépistage et Traitement :
Il existe un test de dépistage, mais aucun traitement spécifique contre le virus du Nil
occidental. Les traitements proposés visent uniquement à atténuer les symptômes de la
maladie.
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Il n'existe aucun vaccin commercialisé pour l'être humain bien que plusieurs soient en cours
de test (Peterson, Brault et Nasci, 2013)
XI. Prévention :
En l’absence de médicament antiviral et de vaccin, les malades sont surveillés et reçoivent un
traitement visant à soulager leurs symptômes. Les autorités sanitaires misent sur la
prévention. Pour se protéger de la fièvre du Nil occidental, mais aussi de la dengue, du
chikungunya et du virus Zika (transmis par le moustique Aedes), il est recommandé de lutter
contre la prolifération de ces insectes en éliminant autour des maisons les eaux stagnantes où
ils se reproduisent. Porter des vêtements couvrants et amples, utiliser des répulsifs et dormir
sous une moustiquaire permettent d’éviter les piqûres. En se concentrant sur le soir, le
moustique Culex ayant une préférence nocturne (Delphine, 2018).
XII. Conclusion :
Le virus WN se réveille Il a atteint le nouveau monde.son impact en santé publique reste
néanmoins limité en Europe et dans l’ancien monde et devrait diminuer dans les années qui
viennent sur le continent nord-américain. L’utilisation de vaccins efficaces dans les
prochaines années pour la population équine sensible, notamment aux États-Unis, devrait
tendre à faire diminuer l’impact de cette arbovirus et santé animale.
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Liste des références :
Abroug F, Ouanes-Besbes L, Letaief M et al. « A cluster study of predictors of severe West
Nile virus infection », Mayo Clin Proc, vol. 81, no 1, 2006, p. 12–6
Mathiot CC, Georges AJ, Deubel V, « Comparative analysis of West Nile virus strains
isolated from human and animal hosts using monoclonal antibodies and cDNA restriction
digest profiles », Res. R
Olejnik E, « Infectious adenitis transmitted by Culex molestus », Bull Res Counc Isr, vol. 2,
1952, p. 210–1
Omalu BI, Shakir AA, Wang G, Lipkin WI, Wiley CA, « Fatal fulminant pan-meningo-
polioencephalitis due to West Nile virus », Brain Pathol., vol. 13, no 4, 2003, p. 72-465
Sejvar JJ, Haddad MB, Tierney BC et al. « Neurologic manifestations and outcome of West
Nile virus infection », JAMA, vol. 290, no 4, 2003, p. 511–5
Smithburn KC, Jacobs HR, « Neutralization-tests against neurotropic viruses with sera
collected in central Africa », Journal of Immunology, vol. 44, 1942, p. 923
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