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• Introduction
• Etiologies
• Vecteur
• Réservoir
• Cycle
• Clinique
• Diagnostic
• Traitement
• Prévention
Généralités
• L’évolution clinique est variable. Elle peut être rapidement favorable, le malade
répondant bien au traitement symptomatique, mais la maladie peut aussi évoluer
vers une phase chronique marquée par des arthralgies persistantes, incapacitantes,
erratiques, symétriques ou non, causes de dépression. Une phase matinale de
dérouillage parfois longue (une demi-heure à une heure) est parfois nécessaire
avant le démarrage des activités. D’autres signes sont décrits à La
Réunion : agueusie, sensation de vives brûlures de la plante des pieds, gênant la
marche…
Symptomatologie
• L'éruption est présente essentiellement sur le torse, les jambes et la face, de type
maculo-papulaire (ressemblant à celle de la rougeole) mais d'autres formes sont
possibles.
• Des syndromes digestifs sont présents dans près de la moitié des cas : douleurs
abdominales, diarrhée…
• Environ 10 % des cas sont asymptomatiques (ne présentant aucun signe et
découverts uniquement sur des arguments biologiques)
Diagnostic différentiel
• Puis, apparaissent les IgG à partir du 15e jour, qui durant plusieurs années, voire
décennies, sont spécifiques du chikungunya (anticorps dirigés contre les protéines
de la membrane du virus) et protecteurs. L’immunité est donc estimée acquise à
vie, ce qui signifie en l'état actuel des connaissances qu'une personne ayant eu le
chikungunya ne peut être atteinte une deuxième fois.
Prévention
• Traitement en milieu de réanimation pour les formes les plus graves : ventilation
mécanique, épuration extra-rénale, amines pressives.
• La ribavirine est un médicament anti-viral et semble réduire l'importance ou la
durée des manifestations de l'infection. L'interféron-alpha possède une activité
antivirale in vitro mais n'a pas été testé chez l'être humain.
Références
• Merck Manual
• MSD manual