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API Chapitre1 PDF
API Chapitre1 PDF
a
automatisés
af
1.1 Introduction
1.1.1 E .N
Approche globale d’un système de production
Un système de production a pour but d’apporter une valeur ajoutée à la matière
IS .F
d’œuvre . Il élabore des produits qui peuvent être :
• Soit des produits finis, directement commercialisés.
• Soit des produits intermédiaires servant à la réalisation des produits finis.
r
Le système de production est également alimenté en énergies (électrique, pneumatique,hydraulique
. . . ).
D
1
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
a
af
Figure 1.1 – Les objectfis de l’automatisation
E .N
1.2 Le cahier des charges
Définition 1.1 Le cahier des charges est un document où sont spécifiées toutes les
IS .F
fonctions, toutes les valeurs des grandeurs physiques et tous les modes d’utilisation
du matériel pour permettre la production du produit final.
r
2
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
1.2.2 Architecture des systèmes de production
On distingue cinq mode d’architecture de production comme suit :
Machines autonomes
a
af
Machines associées en ligne
E .N
d’une machine à la suivante.
Dans ce cas simple, c’est le transfert du produit
lui-même qui assure la liaison entre les
machines.
IS .F
Cellule de production à Commande centralisée
3
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
a
af
E .N
Figure 1.3 – Le principe de base d’un systéme automatisé
Une partie commande (P.C.) : coordonnant la succession des actions sur la Partie
Opérative avec la finalité d’obtenir cette valeur ajoutée.
Une partie interface (P.I) : est la partie se trouvant entre les deux faces PO et PC
IS .F
Traduisant les ordres et les informations.
La structure simplifiée d’un ensemble automatisé peut se décomposer en trois parties
r
D
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MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
L’automate programmable évite de faire appel à l’ordinateur qui, lui a souvent des perfor-
mances trop élevées pour le problème à résoudre et demande un personnel spécialisé. Par-
ticulièrement bien adaptés aux problèmes de commande séquentielle et d’acquisition des
données, les API autorisent la réalisation aisée d’automatismes comprenant de quelques
dizaines jusqu’à plusieurs milliers d’entrées/sorties.
a
Les effecteurs sont multiples et variés et
Fraise, Foret,
sont souvent conçus spécialement pour
Mors d’étau,
af
s’adapter à l’opération qu’ils ont à réali-
pince de ro-
ser sur la Matière d’œuvre. Ils reçoivent
bot. . . .
leur énergie des actionneurs
Convertissent l’énergie qu’ils reçoivent
E .N Moteurs, vérins,
...
des pré-actionneurs en une autre éner-
gie utilisée par les effecteurs. Ils peuvent
être Pneumatiques, Hydrauliques ou Elec-
triques
IS .F
Distribuent l’énergie aux actionneurs à
Distributeurs,
partir des ordres émis par la PC. Il consti-
contacteurs,
tue l’interface entre l’actionneur et la par-
relais ...
tie de traitement.
r
5
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
Chacune des technologies met en œuvre une grandeur physique que l’on peut commuter et
mesurer. Dans le cas des technologies pneumatique et hydraulique, la grandeur physique
sera une pression d’air ou d’huile. La technologie électromécanique utilise le courant
électrique. Enfin, la technologie électronique travaille avec une différence de potentiel
avec la masse. Ces grandeurs physiques sont utilisées de façon binaire ou analogique.
Dans le cas binaire, Il est assumé que le niveau logique est 0 en l’absence de grandeur
physique et 1 en présence de cette grandeur. La technique d’automatisation à base de la
norme DIN 19223 définit un automate comme un système artificiel qui, en combinant des
entrées aux divers états du système, prend des décisions en vue d’obtenir les résultats
précisément attendus. Les processus automatiques actuels nécessitent trois composants :
a
• Des capteurs pour la détection des états du système,
• Des actionneurs qui exécutent les instructions de commande,
af
• Des commandes qui gèrent le déroulement du programme et la prise de décision
E .N
IS .F
r
D
Définition 1.2 Energie pneumatique c’est une energie à base de l’air comprimé et
dans certains cas de l’azote. La pression usuelle de l’air est comprise entre 3 et 8
bars (soit 3.105 à 8.105 pascals, l’unité de pression du système international SI).
L’air comprimé est utilisé comme fluide énergétique (air travail ou air moteur) pour
alimenter des actionneurs (vérins et moteurs pneumatiques). Il peut aussi intervenir dans
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MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
une chaîne de contrôle ou de mesure (air instrument). De plus, il peut être en contact
direct avec le produit dans un processus de fabrication ou avec les utilisateurs (air respi-
rable) avec des risques possibles de contamination et d’intoxication.
Exemples :
- Aération, brassage, pressurisation de cuves ; - Transport pneumatique de produits légers
ou pulvérulents ; - Refroidissement, pulvérisation, soufflage ; - Remplissage de bouteilles
de plongée, hôpitaux,. . . etc.
Définition 1.3 Dans ce cas, le fluide utilisé est une huile hydraulique minérale ou
difficilement inflammable (aqueux ou non). L’unité de pression est le Pascal, note
P : 1bar = 105P a ; 106 P a = 1M P a = 1N mm−2 . Le débit d’un fluide est noté q. Il
a
s’exprime en m3 /s.
af
1.5.2 Les composants d’un système de distribution pneuma-
1.5.2.1
tique
E .N
L’air comprimé
IS .F
L’air comprimé est obtenu avec un compresseur d’air entraîné avec un moteur élec-
trique. L’air est aspiré puis compressé dans une cuve sous pression. De ce réservoir partent
les canalisations pour la distribution. La pression d’air est exprimée en bar, elle est définie
par la pression exercée par une force de 1 daN (déca newton) sur une surface de 1cm2 , 1
r
Il comporte différent élément pour permettre d’avoir de l’air comprimé : Filtrer, as-
sécher, graisser, réguler (pression stable et réglable).
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MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
Afin de maîtriser la pression dans les conduites, on peut avoir recours à des mano-
mètres afin d’avoir une information sur la pression. Les régulateurs de pression permettent
quant à eux d’évacuer l’air du système lorsque la pression est trop grande. Les limiteurs
de débit permettent de maitriser le débit de fluide. Les systèmes de clapet anti-retour
permettent d’imposer le sens de circulation d’un fluide.
a
Les actionneurs pneumatiques convertissent l’énergie de puissance pneumatique en
énergie mécanique de translation, de rotation ou d’aspiration. Leurs principales caracté-
af
ristiques sont : la course, la force et la vitesse. Parmi les actionneurs pneumatiques, on
retrouve principalement les vérins, les moteurs et les ventouses.
1.5.3
E .N
Les Convertisseurs d’énergie : les distributeurs
Définition 1.4 Les distributeurs ont pour fonction essentielle de distribuer l’air sous
IS .F
pression aux différents orifices des actionneurs pneumatiques. Comme le contacteur
est associé à un moteur électrique, le distributeur est le préactionneur associé à un
vérin pneumatique .
r
D
Figure 1.6 – Distributeur 3/2 à commande manuelle avec fonction d’arrêt et distributeur
4/2 monostable avec commande manuelle auxiliaire
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MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
1.5.3.2 Les cacatéristiques d’un distributeur pneumatique
Un distributeur est caractérisé :
• Par son nombre d’orifices : c’est à dire le nombre de liaisons qu’il peut avoir avec
son environnement (arrivée, sortie(s) et échappement de la pression) ;
• Par son nombre de positions : que peut occuper le tiroir Le nom et la représentation
d’un distributeur découlent de ces deux caractéristiques. Chaque position est symbolisée
par un carré dans lequel figurent les voies de passage de l’air comprimé.
Il existe de différents types de distributeurs en fonction de nombre d’orifices de branche-
ment. On les identifie par le nombre d’orifice et de position.
a
af
1.5.3.3
E .N
Figure 1.8 – Exemple d’un distributeur 3/2 : on a 3 orifices et 2 positions
Principe de la symbolisation
IS .F
Pour symboliser une un distributeur dans un schéma de puissance pneumatique , on
doit respecter les régles suivantes :
• Nombre de cases : il représente le nombre de positions de commutation possibles,
une case par position. S’il existe une position intermédiaire, la case est délimitée par des
r
traits pointillés.
• Flèches : dans chaque case ou position, les voies sont figurées par des flèches indiquant
D
9
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
Distributeur 5/2
a
1.5.3.4 Principe du repérage des orifices
af
Le repérage des orifices par des chiffres et des pilotages par des nombres est normalisé :
- Repère 1 pour l’orifice d’alimentation en air comprimé,
- Repères 2 et 4 pour les orifices d’utilisation,
-
-
-
-
E .N
Repères 3 et 5 pour les orifices d’échappement,
Repère 12 pour l’orifice de pilotage mettant la voie 1-2 en pression,
Repère 14 pour l’orifice de pilotage mettant la voie 1-4 en pression,
Repère 10 pour l’orifice de pilotage ne mettant aucune voie en pression.
IS .F
1.5.3.5 Désignation des distributeurs
• Distributeur normalement fermé (NF) : lorsqu’il n’y a pas de circulation
r
du fluide à travers le distributeur en position repos (ou initiale), le distributeur est dit
D
normalement fermé.
• Distributeur normalement ouvert (NO) : c’est l’inverse du cas précédent ; au
repos, il y a circulation du fluide à travers le distributeur .
• Distributeur monostable : distributeur ayant une seule position stable. Dans ce
type de construction, un ressort de rappel ramène systématiquement le dispositif dans sa
position initiale, ou repos, dès que le signal de commande ou d’activation est interrompu.
• Distributeur bistable : admet deux positions stables ou d’équilibre. Pour passer de
l’une à l’autre, une impulsion de commande est nécessaire. Le maintien en position est
assuré par adhérence ou par aimantation. Leur fonctionnement peut être comparé à celui
d’une mémoire à deux états : 0 ou 1, oui ou non.
• Centre fermé, pour 4/3 ou 5/3 : en position neutre ou repos à centre fermé, le fluide
ne peut pas circuler entre les chambres et les échappements, ce qui bloque la tige ou l’arbre
moteur. Il est intéressant pour un redémarrage sous charge (ex : charges suspendues, etc.).
• Centre ouvert, pour un 4/3 ou un 5/3 : en position neutre, à centre ouvert, le
fluide peut circuler librement. La purge des chambres et la libre circulation de la tige (libre
rotation de l’arbre moteur) sont ainsi possibles. Ce cas est intéressant pour supprimer
les efforts développés et faire des réglages. Il existe d’autres types de centre pour ces
distributeurs. Le tableau suivant reprend les principaux types de distributeurs :
10
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
de pilotage doit être indiqué pour chaque position du distributeur et apparaître dans la
symbolisation.
En général, la commande du distributeur peut être électromagnétique, pneumatique ,
électropneumatique ou manuelle. Pour la symbolisation, la commande du distributeur
est représentée par un rectangle accolé à la case qu’elle commute et complétée par un ou
plusieurs symboles schématisant la technologie utilisée.
Le pilotage ou la commande des distributeurs peut s’effectuer par différentes façons :
• Pilote pneumatique : recommandé pour une atmosphère explosive, humide ou agres-
sive. Ce type de pilotage est possible même avec une partie commande électrique, grâce
à des interfaces électropneumatiques déportées et en armoire protégée.
a
• Pilote électropneumatique : le déplacement du tiroir du distributeur est assuré par
l’air comprimé, mais celui-ci est admis par l’intermédiaire d’une mini-électrovanne à cla-
af
pet. Ce type de pilotage est le plus répandu car il est adapté aux parties commandes
électriques tout en assurant une consommation électrique minimale.
• Pilote électrique : le déplacement du clapet du distributeur est assuré directement
par un électro-aimant. Ces pilotes sont généralement réservés aux mini-vérins, ventouses
Symbole
E .N
et interfaces électropneumatiques.
Table 1.1 – Exemple de quelques commandes usuelles
Type de commande Fonctionnement
IS .F
pneumatique Elle est réalisée par l’air comprimé.
Elle est réalisée par une bobine (le principe
Electrique
de l’éléctro-aimant).
r
Remarque 1.1 Si le choix entre les trois technologies reste possible, il convient de
vérifier les temps de commutation lorsque cette caractéristique est importante. On
peut associer plusieurs types de commande.
11
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
a
Solution. Distributeur 5/2 à commande électropneumatique avec rappel par res-
sort.
af
1.5.3.7 Choix de la taille du distributeur
du vérin . E .N
Ce choix dépend la régularité de déplacement, la vitesse maximale et le remplissage
La méthode la plus simple pour les cylindrées inférieures ou égales à 10 litres et des vi-
tesses inférieures ou égales à 0,1 m/s avec un taux de charge de 0,5 ou moins, consiste
IS .F
à choisir un distributeur dont les orifices de raccordement sont égaux ou immédiatement
inférieurs à ceux du vérin à alimenter.
r
Exemple 1.3 - Pour un vérin de 40 mm de diamètre, les orifices sont prévus pour
D
des raccords de 1/4", le distributeur adapté aura des raccords de 1/4" ou 1/8".
12
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
Figure 1.9 – La structure mécanique d’un vérin
a
comportent donc qu’un raccord pneumatique d’alimentation et peuvent fonctionner uni-
quement dans un sens. L’air doit s’échapper de la chambre du vérin pour qu’il puisse
af
revenir à sa position initiale. La tige du piston peut alors rentrer dans le vérin , sous l’ef-
fet d’un ressort incorporé ou d’une force extérieure. L’échappement s’effectue à travers
un alésage au niveau de la culasse.
E .N
IS .F
r
Figure 1.10 – image réelle, dessin en coupe et symbole d’un vérin à simple effet
D
Figure 1.11 – Image réelle, dessin en coupe et symbole d’un vérin à double effet
13
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
a
1.5.4.4 Vérins spéciaux
af
i. Le vérin sans tige est à peine plus long que sa course, tandis que le vérin avec
tige de piston est au minimum deux fois plus long que sa course lorsqu’il est déployé. Par
E .N
ailleurs, ces entraînements sont généralement équipés de guidages de grande qualité.
IS .F
Figure 1.12 – ii. Vérin sans tige
r
iii. Les vireurs pneumatiques ou les vérin rotatifs trouvent place dans les applica-
D
14
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
Le passage de l’air comprimé dans le conduit provoque une dépression et entraîne avec
lui l’air présent dans l’orifice perpendiculaire.
Par conséquent, une aspiration se produit au niveau de la ventouse.
a
Figure 1.15 – Image réelle, dessin en coupe et symbole d’une ventouse
af
1.5.4.6 Limiteur de débit
Un limiteur de débit se caractérise par la variation progressive de la section de passage.
E .N
L’effet de réduction du débit volumique est identique dans les deux sens.L’apport d’air
est réduit par un limiteur de débit unidirectionnel. La vitesse ainsi réglée ne s’applique
qu’à la course aller. Lors de la course de retour, le débit volumique transite par le clapet
anti-retour.
IS .F
r
D
Solution.
15
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
Solution.
a
af
Exemple 1.7 a. Représenter le circuit de puissance d’un vérin pneumatique double-
E .N
effet piloté par un distributeur 5/2 monostable à commande électrique.
b. Modifier le schéma de câblage de manière à pouvoir régler la vitesse de translation
en rentrée de tige du vérin .
c. Modifier le schéma de câblage en insérant un bloqueur permettant d’arrêter la
IS .F
sortie de tige du vérin lors d’une coupure d’énergie pneumatique .
Solution.
r
D
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MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
a
af
Figure 1.17 – Exemple de la presse pneumatique
Les capteurs hydrauliques sont simplement des détecteurs de présence mécanique. Les
E .N
détecteurs de proximité impliqueraient d’envoyer de l’huile à une pression de quelques
milliers de ψ dans l’environnement, ce qui n’est pas vraiment logique. Les actionneurs
hydrauliques sont principalement des vérins et des moteurs hydrauliques. Les ventouses
ne s’appliquent pas ici. Il suffit donc de lire les parties pertinentes de la section 1-1
IS .F
en remplaçant le mot air par le mot huile. Les fonctions logiques sont obtenues par le
branchement des distributeurs entre eux, puisque les modules logiques mentionnés dans
la section précédente n’existent pas en hydraulique.
r
La majorité des installations industrielles sont constituées par deux types de circuits :
le circuit de commande et le circuit de puissance.
17
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
C’est un appareil de protection qui comporte deux relais : relais magnétique qui
a
protège contre les courts circuits et un relais thermique qui protège contre les surcharges.
af
E .N
IS .F
Figure 1.18 – Le Disjoncteur
1.7.3.2 Sectionneur
r
vide (installation éteinte). Il n’a pas de pouvoir de coupure, ce n’est pas un interrupteur,
ce sont les fusibles qui coupent en cas de court-circuit. Les fusibles ont un type aM, un
calibre et une taille adaptée au sectionneur.
18
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
Figure 1.21 – Le Relais Thermique
1.7.3.5 Contacteur
Il assure la fonction de commutation. Il permet de fermer ou d’ouvrir un circuit
électrique de puissance en charge et à distance. Lorsque la bobine du contacteur est
alimenté les contacts de la partie puissance et ceux de la partie commande changent
a
d’état simultanément. L’ouverture et la fermeture des contacts s’effectuent grâce à un
circuit électromagnétique.
af
1.7.3.6
E .N Figure 1.22 – Le Contacteur
Bloc auxiliaire temporisé (ou temporisateur)
IS .F
Les blocs auxiliaires temporisés servent à retarder l’action action d’un contacteur (lors
de la mise sous tension ou lors de son arrêt). Il contient deux contacts 1NC et 1NO : le
premier est normalement ouvert et le second et normalement fermé. Dans ce type de
r
temporisateur, le basculement des contacts est retardé par rapport à la mise sous tension
D
de la bobine.
19
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
a
af
Figure 1.25 – Les voyants
E .N
Il en existe deux types : Les boutons poussoirs à fermeture et les boutons poussoirs
à ouverture. Ils servent à ouvrir ou fermer un circuit électrique. Dès qu’on relâche ils
reviennent dans leur position initiale. Le bouton poussoir est composé de deux parties
IS .F
différentes le corps et la tête. La tête s’emboite dans le corps grâce à un clip. Le corps
qui par sa référence indiquera si c’est un bouton poussoir NO ou NC.
r
D
Solution.
20
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
1.8 Capteurs
Les capteurs servent à détecter des informations et à les transmettre au module de
traitement des signaux sous une forme exploitable. Ils ont des usages très variés dans le
domaine technique, se déclinent en plusieurs modèles et utilisent différents principes de
fonctionnement. Il est donc important de les caractériser. Les capteurs peuvent notam-
ment être classés en fonction des critères suivants :
• principe de fonctionnement (optique, inductif, mécanique, fluidique, . . . ) ;
• valeur mesurée (course, pression, distance, température, valeur de pH, intensité lumi-
neuse, présence d’objets, . . . ) ;
a
• signal de sortie (analogique, numérique, binaire, . . . ).
La technique d’automatisation fait principalement appel à des capteurs avec sortie numé-
af
rique, car ces derniers sont beaucoup moins sensibles aux perturbations que les capteurs
avec sortie analogique. En outre, les commandes numériques peuvent traiter directement
ces signaux, sans avoir à les convertir d’abord en signaux numériques par le biais d’un
convertisseur analogique-numérique, comme c’est le cas avec les signaux analogiques.
E .N
En matière d’automatisation industrielle, les capteurs les plus fréquemment utilisés sont
les capteurs dits de proximité, qui servent à détecter la présence (ou l’approche) d’une
pièce.
IS .F
1.8.1 Capteurs magnétiques
Les capteurs à contact Reed sont des capteurs de proximité à commande magnétique.
r
Ils se composent de deux languettes de contact situées dans un petit tube de verre rempli
de gaz protecteur. Un aimant permet de former un contact entre les deux languettes pour
D
que le courant puisse circuler. Dans le cas des capteurs à contact Reed à ouverture, les
languettes de contact sont précontraintes par de petits aimants. Cette précontrainte est
surmontée par les aimants de commande, qui sont nettement plus puissants.
Les capteurs à contact Reed se caractérisent par leur grande longévité et leur durée de
commutation réduite (0,2 ms environ). Ils ne nécessitent pas de maintenance mais ne
peuvent pas être utilisés dans les zones soumises à des champs magnétiques intenses (par
ex. à proximité des machines de soudage par résistance ou des tomographes numériques).
21
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
• le raccordement de la masse,
• le raccordement du signal de sortie.
Les capteurs électroniques sont dépourvus de contact mobile. C’est la sortie électrique
qui est soit reliée à la tension d’alimentation, soit mise à la masse (tension de sortie = 0
V).
On distingue deux modèles de cadpteurs de proximité électroniques, en fonction de la
polarité du signal de sortie :
• Dans le cas des capteurs électroniques à commutation positive, la tension de sortie est
nulle (ARRÊT) en l’absence de pièce dans la zone de détection. L’approche d’une pièce
fait basculer la sortie (MARCHE), qui passe alors sur la tension d’alimentation.
a
• Dans le cas de capteurs à commutation négative, la sortie relaie la tension d’alimentation
en l’absence de pièce dans la zone de détection. À l’approche d’une pièce, la sortie bascule
af
et passe sur une tension de 0 V.
1.8.3
E .N
Capteurs de proximité
Les capteurs de proximité fonctionnent sans contact et ne nécessitent pas d’action
action mécanique extérieure. Ils se caractérisent donc par leur grande longévité et leur
fiabilité élevée. On distingue les types suivants :
IS .F
• Capteurs avec contact de commutation mécanique Capteurs à contact Reed
• Capteurs avec sortie de commande électronique
• Capteurs de proximité inductifs
r
• Capteurs de proximité capacitifs
• Capteurs de proximité optiques
D
Un capteur de proximité inductif est composé d’un circuit électrique oscillant (1),
d’une bascule (2) et d’un amplificateur (3) . En présence de tension au niveau des rac-
cords, le circuit oscillant génère un champ magnétique alternatif (haute fréquence) au
niveau de la face du capteur .
L’arrivée d’un conducteur électrique dans le champ alternatif provoque une atténuation
du circuit oscillant. Le circuit électronique situé en aval, composé de la bascule et de l’am-
plificateur, analyse les réactions du circuit oscillant et actionne la sortie en conséquence.
Les capteurs de proximité inductifs peuvent détecter tous les matériaux conducteurs,
comme les métaux ou le graphite.
22
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
1.8.3.2 Capteurs de proximité capacitifs
Un capteur de proximité capacitif est composé d’une résistance électrique (R) et d’un
condensateur (C) qui forment un circuit oscillant RC, ainsi que d’un circuit électronique
d’analyse de l’oscillation. Un champ électrostatique s’établit entre l’électrode active et
l’électrode de masse du condensateur. Un champ de dispersion se forme à la surface du
capteur . Dès qu’un objet est amené dans ce champ de dispersion, il modifie la capacité
du condensateur. L’atténuation du circuit oscillant provoque la commutation de la sortie
sous l’action action du circuit électronique situé en aval.
a
af
E .N
Figure 1.29 – Capteur de proximité capacitif– principe, fonction, symbole
Les capteurs de proximité capacitifs ne réagissent pas seulement à la présence de ma-
IS .F
tériaux fortement conducteurs (comme les métaux) mais également à celle de tous les
isolants dont la constante diélectrique est importante, tels que les matières plastiques, le
verre, la céramique, les fluides et le bois.
r
a. Barrière à transmission
La barrière à transmission se caractérise par des unités d’émission et de réception répar-
ties dans l’espace. Les composants sont agencés de telle sorte que la lumière de l’émetteur
est directement orientée vers le récepteur (par ex. phototransistor) .
Dès lors qu’un objet, une pièce ou même une personnes’intercale entre l’émetteur et le
23
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
a
mutation de la sortie (MARCHE/ARRÊT).
c. Barrière à réflexion
af
Dans le cas d’une barrière à réflexion, l’émetteur et le récepteur sont agencés l’un à côté
de l’autre dans un boîtier. Le réflecteur répercute la lumière de l’émetteur sur le récep-
teur. Il est monté de manière à réfléchir presque intégralement le faisceau lumineux de
E .N
l’émetteur vers le récepteur. Dès lors qu’un objet, une pièce ou même une personne s’in-
tercale entre l’émetteur et le réflecteur, le faisceau lumineux est coupé et un signal se
déclenche, provoquant la commutation de la sortie (MARCHE/ARRÊT).
IS .F
r
D
d. Détecteur à réflexion
L’émetteur et le récepteur du détecteur à réflexion sont situés l’un à côté de l’autre au
sein d’un même composant. À la différence de la barrière à réflexion, le détecteur à ré-
flexion est dépourvu de réflecteur distinct. Il utilise le pouvoir de réflexion de l’objet ou
de la pièce qui arrive dans la plage d’émission.
Lorsque la lumière parvient sur un support réfléchissant, elle est déviée vers le récepteur
et la sortie du détecteur est commutée. Du fait de son principe de fonctionnement, un
détecteur à réflexion ne peut être utilisé que si la pièce ou l’organe de la machine à dé-
tecter présente un haut pouvoir de réflexion (surface métallique, couleur claire).
24
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
1.8.4 Capteurs de pression
Les capteurs de pression se déclinent en divers types :
• Manocontacts mécaniques avec signal de sortie binaire,
• Manocontacts électroniques avec signal de sortie binaire,
• Capteurs de pression électroniques avec signal de sortie analogique
a
af
E .N
IS .F
Figure 1.33 – Manocontact à piston – schéma de principe et symbole
signal du capteur est analysé par un circuit électronique. Dès que la pression dépasse un
seuil prédéfini, la sortie est commutée.
25
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
a
leurs valeurs ne peuvent pas être prédéterminées. Une mesure du signal de sortie est en
permanence réalisée (par un capteur ) et la valeur est comparée à l’entrée, puis corrigée.
af
La distinction système asservi numérique ou analogique tient compte du type de partie
commande utilisée.
1.10 Exercices
1.10.1 E .N
pneumatique
IS .F
Exercice 1.1
Réglage de la vitesse des vérins à simple effet. Considérer que les vitesses de sortie
et de rappel du piston d’un vérin à simple effet doit être réglable séparément.
r
D
Exercice 1.2
Exercice 1.3
Exercice 1.4
26
MATÉRIALISATION DES SYSTÉMES AUTOMATISÉS
1.10.2 Electromécanique
Exercice 1.5
a
af
Exercice 1.6
E .N
L’arrêt s’effectue en appuyant sur un bouton poussoir S0 et la mise en marche dans
le sens 1 s’effectue en appuyant sur un bouton poussoir S1 et dans le sens 2 en
appuyant sur un bouton poussoir S2. Donner le circuit de commande.
IS .F
Exercice 1.7
sur un bouton poussoir S0. Pour se faire, le démarrage s’effectue en deux temps.
Pour le démarrage, il faut donc utiliser un moteur normalement couplé en triangle
∆ et dont toutes les extrémités d’enroulement sont sorties sur la plaque à bornes.
27