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On donne :
Un dossier ressource définissant :
la fonction et l’organisation d’un brûleur gaz
Les différents organes du brûleur gaz
Principe de fonctionnement de différents circuits
d’un brûleur
Des études de cas
Représentation schématique des organes
On demande :
De savoir identifier les différents composants d’un
brûleur gaz.
De définir leurs fonctions
De savoir rédiger un mode opératoire sur les moyens
de manutentions et d’appareillage de contrôle à
effectuer sur un brûleur gaz.
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1 Introduction 5 Circuit de mélange
1.1 définition 3 5.1 présentation 24
1.2 présentation 4 5.2 composition 25
5.3 fonctionnement 26
2 Circuit combustible
2.1 présentation 5 6 Le cycle de fonctionnement
2.2 filtre 6 6.1 les différentes phases 27
2.3 pressostat mini gaz 7 6.1.1 pré ventilation
2.4 électrovanne rapide 8 6.1.2 allumage
2.5 régulateur de pression 9 6.1.3 temps de sécurité
2.6 électrovanne progressive 10 6.1.4 phase de fonctionnement
2.7 multi bloc gaz 6.2 diagramme de fonctionnement 29
- le circuit du combustible
- le circuit du comburant
- le circuit de mélange
- le circuit électrique
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LES PRINCIPAUX ELEMENTS
groupe-vanne
transformateur gaz monobloc
d’allumage
Boîtier de contrôle
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LE CIRCUIT DU COMBUSTIBLE
Le circuit du combustible comprend tous les éléments permettant d’amener et de réguler le gaz depuis le
réseau jusqu’à la tête de combustion.
V1 V2
3 4
1 2
GAZ 6
5
5
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LE CIRCUIT DU COMBUSTIBLE
Le filtre:
Les éléments du bloc gaz et du brûleur sont des éléments sensibles et fragiles. Pour ne pas les endommager,
le gaz est filtré en amont de façon à ne pas véhiculer de particules de poussière, résidus de soudures,
brasures, ou copeaux de métal.
L’élément filtrant est constitué d’une superposition de grilles métalliques entrecroisées ou bien d’un matelas
de fibres synthétiques maintenu par un treillis métallique.
La cuve du filtre peut être équipée de prises de pression, amont et aval, pour vérifier l’encrassement du filtre.
Couvercle démontable
pour entretien
Réglage de la
pression du ressort
Contact électrique
Le pressostat comporte une membrane qui est
soumise à deux force opposées: d’un côté, le ressort et
de l’autre, la pression du gaz.
Lorsque la pression du gaz est suffisante, la membrane Membrane
se gonfle et pousse une tige qui maintien le contact
électrique fermé. Si la pression du gaz descend au
dessous de la valeur limite, le ressort rappelle la
membrane et par conséquent, la tige reliée au contact
électrique. Ce contact est alors ouvert, le courant ne Pression Gaz
passe plus.
L’information est traitée par le boîtier de contrôle qui
mettra le brûleur en attente jusqu’à ce que la valeur
soit correcte.
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LE CIRCUIT DU COMBUSTIBLE
L’électrovanne à ouverture et fermeture rapide:
Son rôle est d’autoriser ou non le passage du gaz. Son action est dite rapide car elle
présente un temps de réaction inférieur à deux secondes conformément aux normes de
sécurité.
La vanne est de type normalement fermée (NF), c’est à dire que lorsque la bobine
n’est pas alimentée, le clapet ne permet pas le passage du gaz
La bobine
ressort
Noyau mobile
Au repos, le clapet de fermeture, situé sur le noyau
mobile, est guidé par le ressort vers son siège.
Il est maintenu fermé par la pression du gaz en amont.
AVAL AMONT
En action, la bobine électrique est mise sous tension. Un
champ magnétique se crée, attirant ainsi le noyau mobile vers
le noyau magnétique et permettant le passage du
combustible.
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LE CIRCUIT DU COMBUSTIBLE Vis de réglage
Le régulateur de pression:
Ressort Membrane
Pour assurer un fonctionnement
correcte du brûleur, il faut lui fournir un
débit constant, celui-ci est instable si
la pression varie. Chambre
Le régulateur garanti une pression inférieure
Partie mobile
constante en absorbant les variations
de pression du réseau de distribution
et permet ainsi de réaliser des
réglages de débit efficaces et clapet
adaptés. Prise de
pression
Le tube de prise de pression communique, à la chambre inférieure, la pression aval qui exerce sur la
membrane une force opposée à celle du ressort. La membrane est solidaire du ressort, lorsque la pression
aval diminue, la force exercée par le ressort prend le dessus entraînant une ouverture plus importante du
clapet. Dans le cas contraire, si la pression aval augmente, la contre force exercée comprime le ressort et
entraîne la réduction du passage par la fermeture du clapet.
La valeur de la pression peut être modifier en agissant sur la vis de réglage qui va comprimer plus ou moins
le ressort.
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LE CIRCUIT DU COMBUSTIBLE Réglage du débit d’allumage
L’électrovanne à ouverture progressive:
Réglage du débit
Elle présente la caractéristique de laisser passer nominal
le
gaz progressivement de façon a réguler son débit
sur deux points:
- débit d’allumage piston
- débit nominal (de fonctionnement)
Clapet de fermeture
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LE CIRCUIT DU COMBUSTIBLE
Le multibloc gaz réunit en un seul élément l’ensemble des fonctions permettant de fournir au brûleur un
combustible avec des caractéristiques correctes et stables. On le trouve sur la tuyauterie d’alimentation en
gaz des brûleurs de faible et moyenne puissance. Il regroupe tous les éléments cités précédemment:
- Le filtre
- Le pressostat mini gaz
- La vanne rapide
- Le régulateur de pression Réglage du débit
- La vanne progressive
Vanne progressive
Vanne rapide
Filtre
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LE CIRCUIT COMBURANT
Le circuit du comburant est celui qui amène et régule l’air nécessaire à la combustion depuis l’entrée
d’air du brûleur jusqu’à la rampe gaz.
ventilateur
Volet de réglage d’air
ou registre
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LE CIRCUIT DU COMBURANT: Le ventilateur
Il est de type centrifuge. L’air arrive au centre de la turbine puis est rejeté dans la volute sous l’effet de la
rotation, là, il est collecté et dirigé vers le tube de la tête de combustion.
La pression d’air fournie par le ventilateur doit permettre de vaincre les pertes de charges de la tête de
combustion et des parcours de fumées. Elle assure également le mélange entre l’air et le gaz pour une
combustion correcte.
La pression est proportionnelle au diamètre de la turbine, cependant plus le diamètre est grand et plus le
bruit est important.
Le débit est proportionnel à la largeur de la turbine, plus celle-ci est large, plus le débit est important
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LE CIRCUIT DU COMBURANT: Le volet d’air
Également appelé registre, le volet d’air permet d’ajuster le débit puisque le moteur à une vitesse
fixe et que le seul les pertes de charges rencontrées dans le parcours du comburant déterminent ce
débit.
Le volet d’air permet de créer plus ou moins de pertes de charge pour ajuster le débit en sortie du
ventilateur. Il est généralement placé sur l’aspiration mais peut toutefois être situé sur le refoulement
du ventilateur.
La commande du registre peut se faire par un vérin hydraulique, un servo-moteur électrique ou
mécaniquement.
fermé ouvert
Dans la majorité des cas l’ouverture du volet se fait
par la dépression créée lors de la mise en marche
du ventilateur.
Le réglage se fait par l’intermédiaire d’un secteur ou
d’un bouton gradué qui détermine l’ouverture
maximale du volet.
Le volet se referme sous son propre poids ou est
rappelé par un ressort lorsque le ventilateur s’arrête
pour éviter que le tirage du conduit de fumées ne
crée une circulation d’air dans le foyer et que la
température de la chaudière ne chute, entraînant
ainsi des pertes de rendement.
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LE CIRCUIT DU COMBURANT: Le pressostat différentiel
Contact électrique
Fonctionnement:
Lorsque le ventilateur fournit son débit normal, la membrane est maintenue
en place par la pression de l’air et exerce une contre force sur le ressort
du contact. Ce contact est normalement ouvert, c’est à dire qu’en marche
normale, le courant ne passe pas.
Si une des deux valeurs varie au delà du seuil de tolérance, la position de - +
la membrane change et le contact se ferme. Alors, le courant passe,
transmet une information au boîtier de contrôle qui interrompt le cycle de
fonctionnement.
Le raccord marqué + est relié à la sortie du ventilateur: zone de pression
Le raccord marqué - est relié à l’aspiration du ventilateur: zone de
dépression
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LE CIRCUIT ELECTRIQUE
Le rôle du circuit électrique est de distribuer l’énergie pour mettre en action les différents organes du
brûleurs, mais également de coordonner et d’assurer la sécurité lors de leur fonctionnement.
Tous ces organes sont reliés au boîtier de contrôle qui pilote et coordonne leur fonctionnement,
c’est lui qui collecte les informations et programme les cycles de fonctionnement en fonction des
informations reçues.
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LE CIRCUIT ELECTRIQUE : le boîtier de contrôle
Le boîtier de contrôle reçoit des informations et agit sur les différents éléments du brûleur.
Il est composé de plusieurs relais qui autorisent ou non la mise en action des organes et permettent la
continuité du cycle de fonctionnement si les informations parvenues sont correctes.
Les organes dont le fonctionnement est géré par le boîtier de contrôle sont :
- le moteur
- les électrovannes
- allumage (transformateur)
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LE CIRCUIT ELECTRIQUE : diagramme de fonctionnement
Informations
Alimentation électrique
Boîtier de contrôle
Actions sur
Ventilateur Électrodes
d’allumage
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LE CIRCUIT ELECTRIQUE : le moteur
Le moteur électrique a pour but de mouvoir la turbine du ventilateur ainsi que les engrenages de la
pompe.
Il est constitué de plusieurs bobinages fixes (stator) qui créent un champ magnétique et font
tourner un rotor solidaire d’un axe. Ce même axe entraîne la turbine du ventilateur.
Le moteur, de type asynchrone, à une vitesse de rotation fixe de l’ordre de 2800 tours/minute.
axe
Rotor Stator
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LE CIRCUIT ELECTRIQUE : le dispositif d’allumage
Ces deux éléments sont reliés par des connexions fortement isolées puisque la tension fournie par le
transformateur est très élevée et par conséquent dangereuse pour les personnes.
Dans le cas où une seule électrode est utilisée, l’arc électrique se crée entre celle-ci et la masse du
déflecteur.
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LE CIRCUIT ELECTRIQUE : le dispositif d’allumage
Le transformateur est un composant électrique qui a la propriété de changer la tension du courant.
Pour créer l’arc électrique entre les électrodes d’allumage il faut fournir une tension comprise entre
10000 et 15000 volts.
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LE CIRCUIT ELECTRIQUE : le dispositif d’allumage
Les électrodes d’allumages sont composées de fils d’acier affinés à leurs extrémités. Ces fils d’acier
sont partiellement noyés dans un corps en porcelaine fortement isolé pour éviter tout contact avec les
parties accessibles du brûleur.
Fil d’acier
Broche de raccordement
Corps isolant
en porcelaine
Les fabricants de brûleurs indiquent dans les notices d’installation les côtes d’écartement des
électrodes (celles-ci sont généralement préréglées en usine).
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LE CIRCUIT ELECTRIQUE : la détection de flamme
Le procédé de détection de flamme dans un brûleur gaz est la ionisation. Le principe est de soumettre
une tension entre la sonde d’ionisation et la masse du brûleur. La flamme qui a des propriétés conductrices
permet la continuité du circuit et le passage du courant.
S’il le courant électrique ne passe pas, cela signifie que la flamme est éteinte.
L’information passe par le boîtier de contrôle qui interdit le passage gaz si la flamme n’est pas détectée.
Sonde d’ionisation
gaz
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LE CIRCUIT DE MELANGE:
Le circuit de mélange est la partie du brûleur dans laquelle se réunissent les différents circuits: combustible,
comburant et électrique.
La combinaison de ces circuits forme la tête de combustion d’où se crée et se développe la flamme.
Électrode d’ionisation
déflecteur
Air comburant
Gaz
Air comburant
Ligne de gaz
Électrode d’allumage
Tube extérieur
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LE CIRCUIT DE MELANGE :
Le tube extérieur canalise l’amenée d’air. La partie avant conique peut être
solidaire du tube ou rapportée et sert à guider la flamme.
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LE CIRCUIT DE MELANGE : le déflecteur
Le rôle du déflecteur est d’accrocher la flamme, pour cela, il crée une dépression devant la tête de
combustion en perturbant le flux d’air comburant.
Zone de pression déflecteur
Air comburant
Zone de dépression
Le flux est divisé, l’air primaire est celui qui traverse le déflecteur par les encoches qui lui donnent son
effet de rotation, il est mélangé au gaz.
Le secondaire est l’air qui passe entre le tube extérieur et le déflecteur: c’est celui qui crée la
dépression.
Pour répartir leur débit et optimiser la combustion, on agit sur la position du déflecteur dans le tube.
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LE CYCLE DE FONCTIONNEMENT :
Le déroulement du cycle de fonctionnement est géré par le boîtier de contrôle. Celui-ci organise la mise en
route des différents éléments et contrôle leur bonne marche.
Si à chaque étape, tous les éléments n’ont pas rempli leur rôle, le cycle est stoppé et une alarme sonore ou
visuelle est déclenchée.
Le réarmement du système ne pourra se faire que manuellement après avoir identifié le dysfonctionnement.
- la phase de pré ventilation est une étape de préparation au démarrage du brûleur. Elle a pour but de
supprimer dans le foyer les gaz de combustion pour empêcher les risques d’explosion lors de l’apparition de
l’arc électrique.
- la phase d’allumage consiste a réunir tous les éléments de la combustion. L’apport d’air comburant et l’arc
électrique ont étés réalisés au cours de l’étape précédente, l’électrovanne s’ouvre, fournissant ainsi le
dernier élément : le combustible
- Le temps de sécurité est la courte période durant laquelle on fourni le gaz sans que celui-ci ne
s’enflamme forcement. Au terme de cette période, si la flamme est apparue, le cycle continue. S’il n’y a pas
de flamme, le boîtier de contrôle coupe l’alimentation de tout les organes et de l’électrovanne rapide en
priorité, puis met le brûleur en défaut et déclenche l’alarme.
- La phase de fonctionnement se prolonge jusqu’à l’arrêt du brûleur. Au cours de cette période, la flamme
est présente et constamment sous contrôle, si celle-ci vient à s’éteindre, le brûleur est mis en sécurité.
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LE CYCLE DE FONCTIONNEMENT :
Les ordres émis et les informations reçues se déroulent selon une logique commune à tous les fabricants.
Le cycle de fonctionnement peut se représenter par un diagramme mettant en relation la réception
d’informations, l’émission d’ordre et l’état d’avancement du cycle.
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Démarrage normal:
Thermostat chaudière
ventilateur
Pressostat d’air
transformateur
Vanne rapide
Vanne progressive
Détection de flamme
La mise en service du brûleur est faite par l’installateur ou une entreprise de maintenance des systèmes
de chauffage. Toutefois, la présence du professionnel ayant réalisé l’installation est toujours souhaitable et
recommandée.
Les opérations de mise en service commencent par la vérification des éléments de l’installation. Après la
mise en marche du brûleur, l’installateur procède au réglage de celui-ci et au contrôle des organes de
commande et de sécurité puis des valeurs de combustion.
Les vérifications à effectuer sont diverses et concernent toute l’installation environnante du brûleur.
- tuyauterie / stockage.
- que les vannes soient ouvertes
- le serrage des raccords
- la pression du réseau
- mise en épreuve des canalisations
- les organes de régulation. S’assurer que les valeurs de consigne sont supérieures aux valeurs
mesurées.
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LA MISE EN SERVICE DU BRÛLEUR :
- brûleur.
- les fixations du brûleur sur la porte
- serrage de la porte
- pénétration de la tête de combustion dans la foyer (données constructeur)
- la chaudière.
- le niveau d’eau dans l’installation
- la propreté des carneaux et du conduit de fumées.
Une fois que les vérifications et les pré réglages sont effectués, l’installateur peut procéder à la mise
en route du brûleur.
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LA MISE EN SERVICE DU BRÛLEUR :
Le PCI d’un gaz est donné pour une T°C de 0°C au niveau de la mer soit sous une pression atmosphérique
de 1013 mbar. Le QV Théorique est donc ramené au niveau de la mer à O°C.
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LA MISE EN SERVICE DU BRÛLEUR :
Quand les conditions d’altitude et de température sont différentes, il y a lieu d’appliquer un facteur de
correction au QV théorique afin d’obtenir le débit à lire au compteur:
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LA MISE EN SERVICE DU BRÛLEUR : contrôle de combustion
Le contrôle de combustion permet d’affiner les réglages pour optimiser le rendement et obtenir des
valeurs proches de 100%, et de se conformer aux réglementations de pollution atmosphérique.
Le contrôle porte sur plusieurs points:
- La température des fumées nous renseigne sur la qualité de l’échange entre fumées et fluide
- Le taux de dioxyde de carbone (CO2) nous informe de la qualité de la combustion: le rendement
- Le taux de monoxyde de carbone (CO) nous assure de la conformité aux normes de pollution.
- L’opacité des fumées ou smoke test (pour le propane) nous informe de la concentration de suie
présente dans les fumées
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LA MISE EN SERVICE DU BRÛLEUR : contrôle de combustion
Cette valeur est la température limite de condensation des fumées. Lorsque ces fumées condensent,
des gouttelettes apparaissent et celles-ci, mélangée avec les résidus de combustion (le souffre),
forme de l’acide sulfurique très corrosif.
Pour abaisser la température des fumées, il faut augmenter le débit d’air global, c’est à dire:
l’ouverture du volet d’air
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LA MISE EN SERVICE DU BRÛLEUR : contrôle de combustion
Le taux de CO 2
Plus le taux de CO2 est important meilleur est le rendement de la combustion sans toutefois
dépasser les valeurs limites de 10% pour le gaz naturel et 12% pour le propane..
Pour augmenter le taux de CO2 , il faut réduire les entrées d’air parasites (étanchéité de la porte foyère) et
ajuster la position du déflecteur dans le tête de combustion pour réduire au minimum l’air secondaire et
concentrer l’air vers le primaire.
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LA MISE EN SERVICE DU BRÛLEUR : contrôle de combustion
Le taux de O 2
Pour augmenter le taux de O2 , il faut ajuster la position du déflecteur dans le tête de combustion pour
affiner l’air secondaire.
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LA MISE EN SERVICE DU BRÛLEUR : contrôle de combustion
Le taux de CO
La mesure du pourcentage de CO émis permet à l’installateur de prouver que son
installation répond aux réglementations en vigueur et aux normes de protection de
l’environnement.
Règle de
lecture
Ampoule de réactif chimique
La quantité de gaz de combustion aspirée traverse une ampoule de produit réactif dont la couleur change
sur une longueur proportionnelle au taux de CO.
En présentant la règle de lecture sur l’ampoule, on peut déterminer la valeur.
La réglementation européenne impose un taux de CO dans les fumées < 100 PPM (particules par
million), en Allemagne, cette valeur est limitée à 30 PPM
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Diagramme d’Oswald
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