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SOMMAIRE
I.
INTRODUCTION
:
QUI
PEUT
FAIRE
DE
LA
PUBLICITE
SUR
FACEBOOK
ET
A
QUELLES
CONDITIONS
? .................................................................................................................... 4
5. De l’importance de ne pas ennuyer ou agacer les destinataires de la publicité ..................................... 14
IV. FAUT-‐IL FAIRE DE LA PUBLICITE POUR UNE PAGE FAN OU UN SITE INTERNET ? ...... 21
V. TRUCS ET ASTUCES CONCRETS POUR CREER UNE CAMPAGNE FACEBOOK EFFICACE23
Page
2
2.
Le
cas
particulier
du
nouveau
format
de
publicité
:
les
actualités
sponsorisées ..................................... 27
a)
Principe .................................................................................................................................................... 27
b)
Les
actualités
«
j’aime
» ........................................................................................................................... 27
c)
Les
actualités
de
publication
de
Page ...................................................................................................... 28
d)
Les
actualités
de
visite ............................................................................................................................. 29
3.
Quelles
sont
les
options
de
ciblage
à
votre
disposition
et
que
valent-‐elles
vraiment
? .......................... 30
e)
Les
données
géographiques..................................................................................................................... 31
f)
L’état
civil ................................................................................................................................................. 32
g)
La
situation
professionnelle ..................................................................................................................... 32
h)
Les
intérêts............................................................................................................................................... 33
i)
Les
connexions ......................................................................................................................................... 35
4. Faut-‐il choisir le CPC (paiement au clic) ou le CPM (paiement aux milles affichages) ............................. 36
5. Comment fonctionne le système d’enchères et comment se positionner ? ........................................... 36
6. Comment organiser efficacement les différentes versions de vos publicités ......................................... 37
7.
Comment
calculer
votre
coût
d’acquisition
avec
les
publicités
Facebook .............................................. 38
a)
Calculer
le
coût
d’acquisition
d’un
acte
(achat,
inscription,
etc.)
sur
un
site
tiers................................... 38
b)
Calculer
le
coût
d’acquisition
d’un
«
fan
»
sur
une
page
Facebook ......................................................... 38
c)
Combien
peut
coûter
l’acquisition
d’un
fan
? .......................................................................................... 39
8.
Comment
recruter
des
«
fans
»
pour
moins
de
5
centimes
avec
les
publicités.
Est-‐ce
possible
pour
tout
le
monde
? .................................................................................................................................................... 41
a)
1ère
astuce
:
faire
de
la
publicité
pour
quelque
chose
d’attractif ........................................................... 42
b)
2ème
astuce
:
respecter
les
canons
de
la
publicité
en
ligne
:
la
landing
page
et
l’expérience
utilisateur44
c)
3ème
astuce
:
intégrer
un
élément
à
forte
connotation
affinitaire
dans
la
mécanique .......................... 44
10. Etudes de cas : Facebook versus Adwords. Et le gagnant est ? .......................................................... 46
VI.
LES
OUTILS
QUI
PEUVENT
VOUS
ASSISTER
POUR
CREER
ET
GERER
VOS
PUBLICITES
FACEBOOK ....................................................................................................................... 49
Page
3
Pour
les
gros
consommateurs,
c’est
le
tapis
rouge
:
un
conseillé
Facebook
dédié,
un
mode
de
paiement
facilité
et
un
accès
aux
espaces
de
publicités
se
trouvant
sur
la
page
d’accueil
de
Facebook
et
à
des
formats
avancés
comprenant
des
sondages,
des
offres
d’échantillons
etc.
La
contrepartie
?
Dépenser
au
moins
10.000
€
en
publicité
et
payer
entre
10
et
20€
le
CPM
(soit
beaucoup
plus
cher
que
dans
le
mode
«
self
service
»).
Pour
les
autres
(ceux
qui
dépensent
moins
de
10.000
€),
vous
n’aurez
accès
qu’à
l’offre
en
self
service.
Cette
deuxième
catégorie
d’annonceurs
représente
probablement
encore
l’immense
majorité
des
annonceurs
(en
quantité,
peut-‐être
pas
en
valeur).
Cette
page
étant
le
point
de
passage
incontournable
de
toute
visite
sur
Facebook,
c’est
celle
qui
rassemble
l’audience
la
plus
large
possible.
D’après
les
dernières
statistique,
cela
tourne
entre
9
et
10
millions
de
visiteurs
uniques
par
jour…
TF1
n’a
qu’à
bien
se
tenir
!
Ces
espaces
ne
sont
accessibles
qu’au
CPM
et
non
au
CPC.
Nous
sommes
donc
dans
une
logique
d’affichage
de
masse
et
non
de
ciblage
précis
et
à
la
performance.
Comptez
entre
10
et
20€
pour
mille
affichages.
Ces
espaces
permettent
également
de
bénéficier
de
formats
de
publicités
plus
riche
que
le
basique
«
Titre
+
description
+
image
de
110
pixels
».
Vous
pouvez
en
effet
y
inclure
un
sondage,
des
échantillons
à
tester,
la
promotion
d’un
événement
avec
système
d’inscription,
une
vidéo
ou
encore
l’envoi
de
cadeau
virtuels
à
des
amis.
Page
4
Page
5
Il
est
difficile
d’avoir
des
chiffres
précis
sur
ces
publicités
car
seules
les
grandes
marques
les
utilisent,
et
elles
restent
peu
nombreuses,
en
France,
à
s’y
être
essayées.
D’après
les
expériences
américaines
dont
certains
éléments
ont
pu
être
publiés,
les
taux
de
clics
seraient
sensiblement
plus
élevés
sur
ces
publicités.
Vu
le
prix
du
CPM,
heureusement…
!
Facebook
propose
également
aux
annonceurs
des
rapports
statistiques
plus
détaillés
et
précis
que
ceux
disponibles
sur
la
plate-‐forme
self
service.
Nous
n’iront
pas
plus
loin
sur
cette
forme
de
publicité
sur
Facebook
car
elle
est
encore
trop
minoritaire
et
peu
utilisée.
Nous
sommes
encore
dans
la
phase
de
découverte
de
la
publicité
Facebook,
l’offre
self
service
est
donc
celle
qui
est
la
plus
utilisée
à
ce
jour.
Page
6
Par
contre,
vous
ne
serez
jamais
affichés
sur
les
pages
d’accueil
des
membres,
l’audience
est
donc
moins
importante
qu’avec
la
régie,
et
le
format
disponible
est
un
format
unique
comprenant
un
titre
(25
caractères
maximum),
une
description
(135
caractères
maximum)
et
une
image
de
petite
taille
(110
pixels
de
large
par
80
pixels
de
haut
au
maximum).
Un
autre
inconvénient
est
que
vous
êtes
facturé
presque
tous
les
jours,
ce
qui
démultiplie
les
factures
et
donne
la
migraine
à
votre
comptable
lors
des
saisies
mensuelles.
Un
annonceur
faisant
des
campagnes
en
continue
pour
un
budget
de
15€
par
jour
risque
d’avoir
365
factures
par
an,
et
autant
de
lignes
à
saisir
dans
sa
comptabilité…
Vous
bénéficiez
par
contre
d’une
grande
liberté
dans
la
gestion
des
campagnes
et
pouvez
commencer
à
vous
adonner
aux
plaisirs
de
la
publicité
ciblée
très
rapidement
et
facilement.
De
plus,
les
outils
(statistiques,
tracking
et
reporting)
proposés
en
standard
par
la
plate-‐forme
sont
suffisamment
riches
pour
réaliser
un
suivi
efficace,
même
si
quelques
améliorations
pourraient
être
souhaitables
(comme
par
exemple
l’archivage
des
résultats
qui
ne
sont
pas
conservés,
ce
qui
oblige
à
les
capturer
régulièrement
pour
les
intégrer
dans
un
tracking
maison,
sur
excel
par
exemple).
Un
petit
détail
surprenant,
les
coûts
annoncés
sont
à
parité
euro
/
dollars,
un
annonceur
Européen
paiera
donc
sa
campagne
30%
plus
cher
qu’un
américain
car
le
coût
au
clic
est
le
même
à
l’unité,
quelle
que
soit
la
monnaie
!
Le
taux
de
clic
moyen
sur
la
plate-‐forme
Facebook
ads
est
de
l’ordre
de
0,035%.
Il
varie
bien
entendu
en
fonction
des
cibles
et
des
messages
et
il
est
possible
de
faire
beaucoup
mieux.
Mais
vous
avez
au
moins
un
étalon
de
comparaison.
Page
7
Facebook
donne
accès
à
une
telle
audience
aujourd’hui
qu’il
est
désormais
souhaitable
de
l’intégrer
dans
ses
choix
publicitaires
au
moment
de
la
définition
de
ses
futurs
supports
de
publicité.
Cependant,
ses
particularités
en
font
un
media
à
part
et
certainement
très
différent
de
ceux
auxquels
vous
êtes
habitués.
Contrairement
à
la
fausse
impression
que
peut
donner
l’importance
de
son
audience,
Facebook
ne
doit
pas
être
abordé
comme
un
media
de
masse.
Non
pas
parce
que
la
masse
n’y
est
pas
présente,
mais
plutôt
parce
que
les
messages
adressés
«
en
masse
»,
sans
ciblage
et
sans
personnalisation
s’avèrent
pratiquement
toujours
inefficaces.
Or,
un
message
inefficace
sur
Facebook,
comme
sur
Google
d’ailleurs,
vous
sera
facturé
extrêmement
cher.
Google
et
Facebook
ont
en
effet
une
politique
commune
dans
ce
domaine,
moins
les
publicités
sont
efficaces
(taux
de
clics
peu
élevés),
plus
elles
sont
chères.
Inversement,
plus
elles
sont
cliquées,
moins
elles
sont
chères.
D’où
l’importance
d’être
efficace
:
non
seulement
votre
campagne
génèrera
plus
de
prospects,
mais
en
plus
elle
vous
coûtera
moins
cher.
Il
s’agît
donc,
pour
être
efficace,
de
bien
comprendre
ce
qui
fait
le
succès
d’une
publicité
sur
Facebook.
a) Généralités
Vous
êtes
habitués
à
utiliser
Google
Adwords
et
vous
pensez
que
cette
expérience
va
vous
aider
à
réussir
vos
campagnes
Facebook
?
Détrompez-‐vous,
Google
Adwords
et
Facebook
répondent
à
des
logiques
tout
à
fait
différentes.
Google
est
un
moteur
de
recherche
et
affiche
ses
publicités
en
fonction
des
mots-‐clés
qui
sont
recherchés,
pas
conséquent,
Google
est
taillé
pour
délivrer
ses
messages
publicitaires
au
moment
où
les
internautes
les
recherchent.
Faire
de
la
publicité
sur
Google
c’est
chercher
à
se
positionner
en
réponse
aux
recherches
des
utilisateurs.
Le
parfait
exemple
est
le
vendeur
de
séjour
de
vacances
en
Martinique
:
les
internautes
auprès
desquels
il
va
vouloir
diffuser
son
message
publicitaire
seront
ceux
qui
auront
cherché
les
mots
clés
«
vacances
»
et
«
Martinique
»
et
le
message
qu’il
leur
Page
8
diffusera
ressemblera
probablement
à
ça
«
vacances
moins
chères
en
Martinique,
dès
499€
».
Et
ce
message
a
probablement
de
bonnes
chances
d’intéresser
l’internaute
puisqu’il
cherche
très
probablement
à
se
renseigner
sur
ses
prochaines
vacances
en
Martinique.
C’est
précisément
une
situation
qui
est
impossible
sur
Facebook,
et
un
message
qui
a
toute
les
chances
de
réaliser
de
très
mauvaises
performances.
Contrairement
à
Google
Adwords,
sur
Facebook
vous
ne
ciblez
pas
les
internautes
sur
la
base
de
ce
qu’ils
recherchent
mais
sur
la
base
de
qui
ils
sont
(un
homme,
une
femme,
un
parisien,
un
cycliste,
un
célibataire
ou
encore
un
quadragénaire).
Il
n’est
donc
pas
question
de
chercher
à
savoir
ce
qui
intéresse
les
internautes
à
un
moment
donné
(ce
que
permet
le
moteur
de
recherche)
mais
plutôt
de
parler
à
qui
ils
sont
ou
à
ce
qui
constitue
leur
centre
d’intérêt
au
quotidien.
C’est
parfois
simple
:
un
service
de
rencontre
va
cibler
les
hommes
célibataires,
un
restaurant
parisien
les
clients
potentiels
habitants
le
même
quartier.
Mais
souvent
beaucoup
moins
:
comment
faire
la
promotion
d’une
compagnie
aérienne
?
Ou
encore
d’une
marque
de
voiture
?
Pas
si
simple.
Bien
sûr,
grâce
au
ciblage
sur
les
centres
d’intérêts,
il
sera
possible
d’aller
parfois
très
loin
dans
le
choix
des
destinataires
de
tel
ou
tel
message
publicitaire.
Mais
pour
reprendre
nos
deux
exemples
précédents,
peu
d’utilisateurs
Facebook
auront
déclaré
de
manière
spontanée
aimer
Air
France
ou
Renault.
Si
ces
deux
marques
souhaitent
faire
de
la
publicité
sur
Facebook,
il
va
leur
falloir
être
créatives
car,
par
défaut,
le
ciblage
«
clé
en
main
»
qui
leur
conviendrait
n’est
pas
proposé
par
Facebook.
Sur
Google
Adwords,
vous
allez
cibler
les
personnes
qui
recherchent
en
ce
moment
même
des
informations
sur
les
différentes
solutions
d’investissement
immobilier
défiscalisant.
Les
mots
clés
ciblés
vont
être
«
investissement
immobilier
»,
«
défiscaliser
»,
«
scellier
»
ou
tout
autre
terme
se
rapportant
au
sujet
recherché.
Mais
sur
Facebook,
ces
mots
clés
sont
inexistants.
Si
vous
entrez
«
scellier
»
ou
«
défiscaliser
»
dans
la
recherche
par
centres
d’intérêts,
vous
n’obtiendrez
aucun
résultat.
Même
sur
le
mot
clé
«
immobilier
»
pourtant
très
large,
la
cible
estimée
par
Facebook
ne
dépasse
pas
400
personnes…
sur
16
millions
!
Il
va
donc
falloir
procéder
autrement.
Puisqu’il
faut
trouver
un
message
susceptible
d’intéresser
votre
audience
en
fonction
de
sa
situation,
vous
allez
par
exemple
cibler
les
cadres
supérieurs
de
la
quarantaine
et
célibataires.
Probablement
ceux
qui
payent
le
plus
d’impôts
et
sont
en
âge
de
se
soucier
sérieusement
de
leurs
retraites
et
leurs
placements.
Votre
ciblage
va
donc
s’intéresser
à
tous
les
membres
célibataires
qui
ont
entre
35
et
55
ans
et
qui
ont
fait
des
études
supérieures.
Vous
pouvez
même
aller
encore
plus
loin
et
cibler
uniquement
ceux
qui
ont
fait
une
grande
école,
une
bonne
école
de
commerce
ou
d’ingénieur.
Leurs
potentiels
de
revenus
seront
Page
9
encore
plus
fort.
Et
votre
message
dira
quelque
chose
comme
«
à
quoi
bon
réussir
sa
carrière
si
c’est
pour
tout
donner
aux
impôts
?
».
C’est
un
exemple
parmi
d’autres,
mais
il
illustre
bien
cette
différence.
Pour conclure cette illustration, voici les audiences cibles de nos trois cas de figure :
*
Pour
la
démonstration,
seule
une
vingtaine
d’écoles
ont
été
entrées
alors
qu’il
en
existe
plus
de
200
membres
de
la
conférence
des
grandes
écoles.
Le
vrai
chiffre
est
donc
probablement
bien
supérieur.
En
effet,
sur
Google,
on
part
du
principe
que
la
personne
qui
voit
le
message
publicitaire
vient
d’entrer
une
recherche
connexe
au
sujet
du
produit
ou
service
mis
en
avant,
il
est
donc
possible,
voire
parfois
recommandé,
d’avoir
un
ton
promotionnel
et
vendeur.
Le
sujet
est
potentiellement
intéressé
par
ce
que
j’ai
à
lui
vendre,
il
faut
donc
insister
sur
la
valeur
particulière
de
mon
offre
(son
prix,
ses
qualité,
etc.).
En
résumé,
le
message
diffusé
sera
centré
autour
du
produit
ou
du
service
et
de
ses
qualités,
réelles
ou
supposées.
Sur
Facebook,
ce
type
de
message
n’a
aucune
chance
de
franchir
la
barre
des
0,01%
de
taux
de
clics.
Il
y
a
trois
raisons
majeures
à
cela
:
-‐ La
première
raison
est
que
l’utilisateur
Facebook
ne
vient
pas
sur
Facebook
pour
rechercher
de
l’information
sur
vos
produits
ou
services,
mais
pour
échanger
avec
ses
amis,
partager
sa
vie
et
ses
passions
en
ligne.
L’aborder
avec
un
message
publicitaire
agressif
reviendrait
à
Page
10
essayer
d’interrompre
quelqu’un
qui
serait
en
conversation
avec
ses
amis
pour
lui
vendre
un
produit
auquel
il
ne
pensait
même
pas
:
rejet
assuré
;
-‐ La
seconde
est
que
Facebook
est
un
lieu
de
convivialité,
de
relation
et
de
partage,
pas
de
commerce.
Personne
ne
se
connecte
sur
Facebook
pour
découvrir
des
offres
commerciales.
Il
faut
donc
tenir
compte
de
cette
motivation
première
et
l’incorporer
dans
le
ton
et
le
sujet
de
ses
messages.
Il
sera
préférable
d’adopter
un
ton
«
décontracté
»
et
si
possible
publier
des
messages
qui
peuvent
avoir
un
sens
et
un
intérêt
dans
le
cadre
des
relations
existantes
des
personnes
ciblées
;
-‐ La
troisième
est
que
l’on
cible
des
personnes
selon
ce
qu’elles
sont
et/ou
ce
qu’elles
aiment,
le
message
devra
donc
très
clairement
en
tenir
compte.
Mauvaises publicités :
Aucun
ciblage
affinitaire,
Aucun
ciblage
sur
l’âge
ou
la
Aucun
ciblage
sur
les
centres
aucune
relation
avec
le
réseau
région
ou
autre
critères
d’intérêts.
Discours
insipide
et
social,
discours
insipide.
d’intérêt.
Discours
plat
et
trop
non
adapté
avec
la
cible
(ici
40
classique.
ans).
Ce
qui
aurait
pu
être
fait
:
Ce
qui
aurait
pu
être
fait
:
• Créer
un
T-‐shirt
avec
les
photos
de
ses
amis
?
Ce
qui
aurait
pu
être
fait
:
• Proposer
des
avatars
• Créer
des
visuels
de
T-‐shirt
illustrant
un
centre
d’intérêt
• Préciser
que
les
personnes
affichant
un
centre
d’intérêt
de
la
cible
(sport,
par
rencontrées
habite
la
même
de
l’utilisateur
ciblé
(le
golf,
exemple)
ville
(ou
région)
que
la
cible
la
voile,
la
course
auto,
etc.)
• Axer
le
discours
sur
• Créer
un
filtre
par
centre
l’illustration
de
son
profil
d’intérêt
:
«
rencontrer
des
Facebook
:
«
Créez
une
photo
femmes
qui
aiment
la
voile
de
profil
facebook
qui
parle
(le
golf,
la
course
auto,
etc.)
de
vous
et
changez
la
autant
que
vous
voulez
»
Page
11
Bonnes publicités :
Cible
les
«
fans
»
de
Discours
axé
sur
une
«
bonne
action
»
Créer
des
campagnes
ciblées
Sebastien
Loeb,
ton
adapté
plutôt
que
sur
le
produit
par
centres
d’intérêts
pour
à
Facebook.
un
produit
qui
ne
l’est
pas
(le
coupon
de
réduction)
Les
éléments
sur
lesquels
vous
pouvez
intervenir
sont
:
le
visuel
et
le
texte
de
la
publicité.
Si
vous
faites
une
publicité
pour
une
page
Facebook,
vous
ne
pourrez
pas
changer
le
titre
de
la
publicité
(il
sera
celui
de
votre
page),
mais
si
vous
faites
une
publicité
pour
un
site
Internet
en
dehors
de
Facebook,
vous
pouvez
également
modifier
le
titre
de
votre
publicité.
Ces
tests
sont
cruciaux,
en
effet,
pour
promouvoir
le
même
produit
ou
service,
nous
constatons
régulièrement,
d’un
format
à
un
autre,
des
différences
de
performance
pouvant
aller
du
simple
au
double,
voire
plus.
Une
publicité
deux
fois
plus
efficace
c’est
deux
fois
plus
de
fans
et/ou
de
visiteurs
pour
le
même
budget,
le
jeu
en
vaut
la
chandelle.
Page
12
Pour
vous
donner
un
exemple
concret,
voici
deux
publicités
différentes
pour
la
même
page
Facebook
et
les
différences
de
performance
sont
significatives
:
Publicité 1 Publicité 2
Résultats : Résultats :
Taux d’action (nouveaux fans) : 0,09% Taux d’action (nouveaux fans) : 0,05%
Coût moyen par fan : 0,10€ Coût moyen par fan : 0,18€
Résultat
:
la
publicité
1
(visuel
différent,
texte
différent)
génère,
pour
le
même
budget,
80%
de
résultats
en
plus.
Pour
le
même
objectif,
elle
coûtera
donc
40%
moins
chère
!
Dans le cas présent, le test a été effectué avec un budget de 10€ quotidiens pendant 7 jours.
-‐ Le
prix
au
CPC
(ou
au
CPM)
suggéré
par
Facebook
est
toujours
relativement
élevé
au
moment
de
la
création
de
la
publicité
puis
il
baisse
rapidement.
Surveillez
donc
très
régulièrement
votre
publicité
au
cours
des
24
premières
heures
et
ajustez
votre
offre
en
fonction
des
suggestions
de
tarifs
affichés.
Page
13
-‐ Le
taux
de
clic
(et
le
nombre
de
clic)
pour
un
même
budget
quotidien
est
toujours
très
élevé
les
2
premiers
jours,
il
baisse
ensuite
pour
se
stabiliser
sur
une
diminution
plus
légère
mais
régulière.
-‐ L’efficacité
d’une
publicité
baisse
irrémédiablement
sur
une
période
de
temps
donnée.
Plus
votre
audience
cible
est
faible,
plus
cette
baisse
est
rapide.
Il
est
essentiel
de
changer
votre
publicité
en
perte
de
vitesse
(visuel
et
texte)
par
une
nouvelle,
et
ce
régulièrement.
Il
peut
aussi
être
opportun
de
changer
vos
options
de
ciblage
si
vous
êtes
sur
une
faible
audience
cible
et
que
vous
avez
épuisé
la
capacité
d’attention
de
cette
audience.
Exemple type d’une courbe d’efficacité d’une publicité Facebook (en termes de taux de clics):
L’effet
sera
immédiat
et
sans
appel
:
plus
de
diffusion
vers
le
personne
concernée.
Pire,
si
ce
type
d’actions
est
mené
par
un
certain
nombre
de
personnes,
Facebook
va
rapidement
augmenter
Page
14
significativement
le
coût
de
votre
campagne
(assimilant
ces
réaction
à
une
mauvaise
qualité
de
publicité
ou
à
un
mauvais
ciblage)
et
pourra
aller
jusqu’à
suspendre
votre
campagne.
Réussir
sa
campagne
(message
et
ciblage)
n’est
donc
pas
seulement
«
mieux
»,
c’est
aussi
nécessaire
!
Ces
possibilités
de
ciblage
sont
parfois
une
véritable
aubaine
(si
votre
cible
correspond
parfaitement
à
un
critère
proposé
par
Facebook
et
à
une
audience
correspondante
importante)
parfois
un
véritable
casse
tête
(si
votre
cible
ne
correspond
pas
à
un
critère
proposé
par
Facebook
ou
si
l’audience
correspondante
est
trop
faible).
Page
15
c) Cibler
les
amis
de
vos
fans
C’est
l’une
des
options
qui
plaît
le
plus
aux
apprentis
publicitaires
sur
Facebook.
En
clair,
si
vous
avez
une
page
Facebook
et
qu’elle
a
un
certain
nombre
de
fans,
vous
pouvez
choisir
de
diffuser
une
publicité
qui
ne
sera
diffusée
qu’aux
amis
de
vos
fans.
1
http://www.allfacebook.com/steal-‐customers-‐facebook-‐2010-‐08
Page
16
Le
premier
intérêt
est
d’élargir
votre
audience.
Dans
nos
tests,
une
page
avec
17.000
fans
donne
accès
à
1,8M
de
personnes
amies
!
Mais
même
avec
seulement
200
fans,
l’audience
pourra
tout
de
même
vite
atteindre
plusieurs
milliers
de
personnes.
Le
second
intérêt
est
que
ces
publicités
seront
systématiquement
diffusées
en
tant
que
«
publicité
sociales
».
Une
publicité
sociale
est
une
publicité
qui
lorsqu’elle
est
affichée,
indique
qu’elle
est
appréciée
par
l’un
des
amis
de
celui
qui
la
voit.
Or
les
publicités
sociales
sont
présentées
par
Facebook
comme
ayant
un
taux
de
clics
plus
important.
Exemple
:
Le
troisième
et
dernier
avantage
est
de
pouvoir
cibler
votre
message
en
fonction
de
cette
particularité.
Par
exemple,
si
vous
organisez
un
événement
ou
un
concours
qui
requiert
aux
membres
de
s’associer
à
leurs
amis
pour
y
participer
ou
pour
gagner,
vous
pourrez
rédiger
un
message
incitant
spécifiquement
à
cela.
Et
l’affichage
du
nom
d’un
de
leurs
amis
dans
la
publicité
les
incitera
à
cliquer.
Exemple
:
Page
17
Pourquoi
une
portée
si
dérisoire
pour
ce
cas
?
Quasiment
les
trois
quarts
des
usagers
vivant
en
France
ont
moins
de
35
ans.
Si
votre
cible
a
plus
de
35
ans,
vous
avait
déjà
éliminé
les
trois
quart
de
l’audience
!
Source
:
http://www.facebakers.com/countries-‐with-‐facebook/FR/
Page
18
De
plus,
le
ciblage
par
centre
d’intérêts
nécessite
que
les
utilisateurs
aient,
soit
déclarés
leurs
centres
d’intérêt
dans
leur
profil
(rare)
soit
«
aimé
»
des
pages
ou
contenu
reconnus
par
Facebook
comme
relié
au
centre
d’intérêt
recherché
(moins
rare,
mais
nous
n’en
sommes
qu’au
début).
Par
conséquent,
si
le
centre
d’intérêt
que
vous
cherchez
à
cibler
est
très
répandu
et
«
sexy
»
(un
chanteur
connu,
une
marque
internationale,
un
hobby
répandu
et
très
impliquant)
vous
aurez
une
bonne
audience
cible.
Par
contre,
dans
le
cas
contraire
(centre
d’intérêt
peu
répandu
ou
peu
impliquant
ou
«
sexy
»),
cette
option
de
ciblage
par
centre
d’intérêt
réduira
votre
audience
cible
à
la
portion
congrue.
Dans
ce
dernier
cas,
il
vous
faudra
donc
faire
preuve
de
créativité
pour
arriver
à
toucher,
non
pas
ceux
qui
déclarent
un
intérêt
pour
telle
ou
telle
chose
qui
correspond
à
votre
produit
ou
service,
mais
plutôt
qui
ont
déclaré
des
intérêts
connexes
ou
ont
un
profil
démographique
qui
est
susceptible
d’apprécier
votre
offre.
Pour
prendre
deux
exemples
concrets,
si
vous
vendez
des
vêtements
de
grossesse,
vous
trouverez
6.700
personnes
qui
ont
dans
le
centre
d’intérêt
«
la
grossesse
»,
«
test
de
grossesse
»
ou
«
enceinte
»,
ce
qui
peut
paraître
faible
quand
on
sait
que
chaque
année
la
France
compte
près
de
800.000
accouchements.
Dans
ce
cas
précis,
il
sera
probablement
utile
de
cibler
les
femmes
de
25
à
35
ans,
la
tranche
d’âge
la
plus
concernée.
Votre
cible
sera
alors
de
5.000.000
de
personnes,
dont
une
sur
5
sera
probablement
dans
la
cible.
Ce
n’est
certes
pas
parfait
(le
ciblage
est
imprécis
pour
4/5ème
de
la
cible),
mais
compte
tenu
du
coût,
cela
peut
en
valoir
la
peine.
Un
autre
exemple,
si
vous
faites
la
promotion
de
produits
de
placement,
le
ciblage
sur
des
intérêts
tels
«
qu’investissement
»,
«
placement
»
ou
«
épargne
»
ne
vous
donnera
que
quelques
centaines
de
cibles.
Il
est
préférable
dans
ce
cas
de
cibler
par
profil
démographique
les
hommes
(plus
alertes
sur
ces
sujets)
de
plus
de
35
ans
(les
jeunes
placent
peu
les
économies
qu’ils
n’ont
pas
encore),
titulaires
d’un
diplôme
supérieur
(plus
susceptible
de
faire
partie
du
haut
de
la
hiérarchie
des
salaires).
Vous
pouvez
même
aller
plus
loin
en
ajouter
des
critères
de
ciblage
par
centre
d’intérêt
de
«
luxe
»
en
retenant
des
marques
automobiles
ou
motos
de
prestiges,
de
produits
de
luxes,
etc.
Il
ne
reste
plus
ensuite
qu’à
optimiser
en
fonction
de
ces
critères.
b) Les
«
publicités
sociales
»
:
du
mythe
à
la
réalité
Il
y
a
quelques
mois,
Facebook
a
annoncé
le
lancement
d’une
nouvelle
fonction
intitulée
«
social
ads
»
(ou
publicités
sociales).
Il
s’agissait
de
permettre
aux
utilisateurs
de
déclarer
en
un
clic
s’ils
aimaient
une
publicité
et
de
permettre
ainsi
d’afficher
cette
publicité
auprès
de
leurs
amis
avec
la
mention
«
XY
(leur
ami)
aime
cette
publicité
».
Notez
que
si
la
publicité
est
faite
pour
une
page
Facebook,
c’est
le
fait
d’aimer
la
page
qui
est
indiqué
dans
la
publicité.
Il
y
a
donc
dans
ce
cas
plus
de
chance
qu’une
publicité
deviennent
rapidement
«
sociale
».
Il
est
en
effet
plus
naturelle
de
déclarer
aimer
une
page
sur
Facebook
qu’une
simple
publicité
pour
un
site
extérieur.
Page
19
Cette
nouvelle
fonction
s’annonçait
révolutionnaire
car
elle
allait
permettre
d’afficher
des
publicités
dans
un
contexte
social
et
de
renforcer
fortement
leurs
impacts.
En
effet,
sur
le
papier,
le
fait
de
savoir
que
mes
amis
aiment
telle
ou
telle
publicité
devrait
attirer
mon
attention
et
augmenter
ma
curiosité
vis-‐à-‐vis
de
l’annonce
et,
par
conséquent,
avoir
un
effet
positif
sur
le
taux
de
clics
et
d’actions.
Malheureusement,
l’expérience
montre
que
la
réalité
n’est
pas
à
la
hauteur
de
cette
attente.
En
effet,
une
étude
approfondie
menée
par
le
blog
américain
Allfacebook2
a
démontré
que
le
fait
qu’une
publicité
soit
«
sociale
»
n’avait
aucun
effet
sur
le
taux
de
clic
ou
le
taux
de
conversion.
De
notre
côté,
nous
avons
effectué
le
même
type
de
tests
sur
deux
de
nos
campagnes
et
avons
constaté
les
même
résultats
:
l’effet
est
totalement
absent.
C’est
même
pire,
entre
une
campagne
ciblée
sur
de
bons
critères
démographiques
ou
de
centres
d’intérêts,
mais
peu
sociale,
et
une
campagne
dont
le
seul
critère
serait
le
caractère
social
de
la
publicité
(ce
qu’il
est
possible
de
faire
en
ciblant
uniquement
les
amis
de
ses
«
fans
»),
la
campagne
sociale
présente
des
réultats
4
à
5
fois
moins
bons
en
termes
de
taux
de
clics
et
d’actions.
CQFD.
En
ce
qui
nous
concerne,
à
ce
jour,
les
publicités
sociales
sont
un
échec
et
nous
ne
les
utilisons
que
très
peu.
c) Ciblage
des
fans
d’une
marque
:
trop
beau
pour
être
vrai
Comme
nous
l’avons
vu
précédemment,
il
est
possible
de
cibler
des
centres
d’intérêts
correspondants
à
ses
concurrents.
Si
vous
êtes
la
marque
adidas,
il
est
assez
facile
de
créer
une
publicité
qui
s’adressera
aux
utilisateurs
ayant
la
marque
Nike
indiquée
dans
leurs
centres
d’intérêts.
Ces
derniers
seront
dans
leur
très
grande
majorité
les
fans
de
la
page
de
la
marque,
puisque
c’est
l’une
des
sources
majeures
de
captation
des
centres
d’intérêts.
Dans
le
cas
présent,
on
trouve
près
de
50.000
personnes
en
France.
Cette
possibilité
apparente
fait
même
dire
à
certains
consultants,
emportés
par
leur
enthousiasme,
que
vous
allez
pouvoir
capter
facilement
l’audience
de
vos
concurrents
en
vous
adressant
directement
à
leurs
fans.
Ce
n’est
que
partiellement
vrai.
Tout
d’abord,
il
demeure
une
certaine
opacité
dans
le
système
de
ciblage
par
centre
d’intérêt
:
le
nombre
de
personnes
concernées
par
le
ciblage
ne
correspond
pratiquement
jamais
au
nombre
de
fans
d’une
page
officielle
de
marque.
Il
n’y
a
donc
pas
de
certitudes
sur
la
corrélation
directe
entre
centre
d’intérêt
et
fans
d’une
marque.
2
http://www.allfacebook.com/facebook-‐ad-‐algorithm-‐2010-‐10
Page
20
Ensuite,
il
faut
que
le
nom
de
la
page
soit
identique
au
nom
de
la
marque.
Dans
le
cas
de
Nike
cité
plus
haut,
c’est
facile.
Mais
dans
d’autres
cas
ça
l’est
beaucoup
moins.
Par
exemple,
la
page
Facebook
de
Virgin
Megastore
en
France
s’appelle
«
only@virgin
».
Vous
ne
trouverez
aucun
résultat
sur
ce
nom.
Plus
important,
il
apparaît
clairement
que
pour
qu’un
centre
d’intérêt
soit
accessible
dans
le
moteur
de
création
de
publicités,
il
faut
qu’il
corresponde
à
un
nombre
de
personne
important.
Si
le
concurrent
que
vous
ciblez
a
moins
de
1.000
fans,
vous
n’avez
aucune
chance
de
pouvoir
les
cibler.
Cela
limite
donc
la
portée
de
cet
usage
aux
marques
de
grande
renommée.
Pour
illustrer
le
propos,
quelques
exemples
de
déceptions
dans
ce
domaine
:
Marque
ou
nom
ciblé
Nombre
de
fan
sur
la
page
Audience
cible
annoncée
par
cible
Facebook
ads
Fédération
Internationale
de
18.000
0
l’Automobile
Nurun
(agence
web)
1.382
0
Involver
(applications
7.780
60
Facebook)
En
clair,
si
vos
concurrents
sont
Apple
ou
Coca-‐Cola,
vous
pourrez
cibler
leurs
fans
à
loisir.
En
revanche,
cela
se
compliquera
si
vous
êtes
dans
un
marché
de
niche,
où
même
les
marques
de
vos
concurrents
ne
réunissent
pas
des
dizaines
de
milliers
de
fans
sur
Facebook.
Page
21
L’un
des
inconvénients
lorsque
l’on
fait
de
la
publicité
pour
son
site
web
résidera
dans
la
difficulté
à
obtenir
un
taux
de
conversion.
En
effet,
contrairement
à
Google,
Facebook
ne
propose
pas
à
ce
jour
de
moyens
techniques
permettant
de
tracer
la
conversion
des
internautes
envoyés
depuis
ses
publicités
vers
votre
site.
Un
système
de
tracking
équivalent
à
celui
d’Adwords
a
été
proposé
en
Beta
mi
2010
mais
il
a
été
arrêté
depuis
sans
raison
particulière.
Faire
de
la
publicité
pour
sa
page
Facebook,
au
contraire,
permet
de
suivre
plus
facilement
les
taux
de
conversion
grâce
aux
outils
fournis
par
facebook.
Vous
pourrez
tout
d’abord
avoir
des
statistiques
concernant
les
internautes
ayant
cliqué
sur
«
j’aime
»
directement
depuis
votre
publicité.
Cette
action
les
aura
automatiquement
comptabilisés
comme
«
fans
»
de
votre
page.
Les
statistiques
de
votre
campagne
vous
indiquent
combien
de
fans
le
sont
devenus
directement
depuis
votre
publicité
(«
Actions
»
et
«
Taux
d’Actions
»)
Mais
vous
bénéficierez
également
du
taux
de
conversion
de
personnes
ayant
aimé
votre
page.
Les
rapports
vous
permettent
de
savoir
précisément
combien
de
fans
vous
avez
acquis
pour
une
campagne
donnée
ainsi
que
le
coût
de
chaque
conversion.
(«
Conversion
»
et
«
Coût
par
conversion
»)
Vous
pourrez
enfin
savoir
combien
de
temps
après
l’affichage
de
vos
publicités
(ou
les
clics),
un
fan
a
franchi
le
pas
et
a
été
converti
(instant
de
conversion).
Ce
même
rapport
vous
fournira
le
détail
de
la
provenance
de
vos
conversions
:
soit
depuis
la
publicité,
soit
depuis
la
page,
soit
depuis
un
widget
externe
(fan
box
sur
votre
site
ou
encore
bouton
like
intégré
dans
une
application).
Page
22
Les
rapports
«
conversion
par
instant
d’impression
»
vous
indique
le
nombre
total
de
conversions
de
fans
mais
également
la
période
de
temps
qu’il
leur
aura
fallu
pour
devenir
fan
après
le
premier
affichage
de
votre
publicité
et
après
le
clic.
Ce
rapport
vous
indique
enfin
comment
vos
fans
le
sont
devenus
:
soit
directement
depuis
la
publicité
(like_page_inline),
soit
sur
la
page
(like_page),
soit
depuis
un
widget
externe,
fan
box
ou
bouton
like
intégré
dans
une
application
(like_page_connect).
Si
vous
faites
une
publicité
pour
un
site
Internet
situé
en
dehors
de
Facebook,
le
titre
est
libre.
Il
est
cependant
limité
à
25
caractères.
Le
choix
du
titre
devra
être
testé
car
l’on
constate
des
variations
Page
23
allant
parfois
jusqu’à
10
ou
20%
de
taux
de
clics.
Augmenter
sa
performance
de
20%
en
changeant
simplement
quelques
mots
en
vaut
la
peine.
Quelques astuces :
-‐ poser
une
question,
cela
à
tendance
à
augmenter
le
taux
de
clics
;
-‐ se
servir
des
«
peurs
»
de
l’audience
si
cela
est
justifié
(exemple
pour
un
avertisseur
de
radar
:
«
Retrait
de
permis
en
vue?
»,
ou
pour
un
produit
d’épargne
:
«
Le
SMIC
pour
la
retraite?
»)
;
-‐ S’inspirer
de
thèmes
d’actualité
du
moment
(cela
renforcera
la
curiosité).
Si
vous
faites
de
la
publicité
pour
votre
page,
le
titre
sera
automatiquement
imposé
par
Facebook
et
correspondra
au
nom
de
votre
page.
Cela
est
parfois
ennuyeux
car
certaines
pages
ont
des
noms
assez
longs
et
sont
coupés
par
la
publicité,
les
25
caractères
restant
la
limite.
Il
est
donc
préférable,
lorsque
l’on
choisi
le
nom
de
sa
page,
de
rester
en
dessous
de
25
caractères
et
de
choisir
un
nom
qui
aura
du
sens
en
tant
que
titre
de
publicité
!
Cependant,
si
vous
avez
choisi
un
nom
de
page
vraiment
peu
adapté
à
être
le
titre
d’une
publicité,
il
y
a
une
astuce
!
Prenez
par
exemple
la
page
suivante
:
Si
elle
voulait
faire
de
la
publicité
sur
Facebook,
le
titre
serait
donc
:
«
parce
que
je
connais
par
»…
Vous
voyez
le
problème…
Dans
ce
cas
précis,
hors
de
question
de
faire
une
publicité
avec
le
titre
de
la
page
en
titre
de
la
publicité.
Vous
allez
donc
«
simuler
»
une
publicité
pour
un
site
tiers
en
ne
choisissant
pas
l’option
«
je
souhaite
promouvoir
quelque
chose
sur
Facebook
»
mais
aller
entrer
l’adresse
de
votre
page
Facebook
comme
URL
externe.
Cela
fonctionnera
tout
aussi
bien
et
vous
aurez
même
les
taux
de
clics
et
coûts
au
clic.
Cela
vous
permettra
par
exemple
de
tester
une
version
de
publicité
avec
le
nom
de
votre
page
en
titre
et
une
avec
un
titre
personnalisé.
Il
y
a
parfois
des
différences,
notamment
si
le
nom
de
page
n’est
pas
très
explicite.
Par
contre,
vous
ne
pourrez
pas
avoir
accès
aux
statistiques
de
conversion
(nombre
de
conversions
de
clics
en
fans,
sources
des
conversions
et
coûts
des
conversions).
Vous
perdez
donc
tout
de
même
l’accès
à
une
statistique
importante.
b) La
description
La
description
de
votre
publicité
est
limitée
à
135
caractères.
Vous
avez
donc
beaucoup
plus
de
liberté
que
sur
Google
où
le
nombre
de
caractères
est
beaucoup
plus
limité.
Cependant,
il
n’est
pas
Page
24
nécessairement
recommandé
d’abuser
de
cette
liberté,
les
plus
courtes
étant
souvent
les
meilleures
;-‐)
Quelques astuces :
c) La
photo
Les
experts
en
matière
de
publicité
sur
Facebook
s’accordent
à
dire
que
l’image
compte
pour
70%
de
l’efficacité
d’une
publicité,
le
titre
10%
et
la
description
20%.
Même
si
je
suis
bien
incapable
de
corroborer
ces
chiffres
avec
précision,
je
dois
avouer
que
je
suis
assez
d’accord
avec
ces
ratios.
Il
est
en
tous
cas
certain
que
l’image
joue
un
rôle
primordial.
C’est
d’autant
plus
vrai
si
vous
ciblez
un
centre
d’intérêt
particulier,
si
l’image
colle
avec
le
centre
d’intérêt
visé,
l’effet
de
la
publicité
sera
très
fortement
amélioré.
Source
:
www.shoemoney.com3
Quelles
règles
suivre
pour
le
choix
de
votre
image
:
-‐ Choisissez
un
visuel
aux
couleurs
marquées
:
plus
l’image
détonnera
dans
le
reste
de
la
page,
plus
elle
attirera
le
regard
et
plus
elle
aura
de
chances
d’être
cliquée
;
-‐ Choisissez
plutôt
des
images
au
look
amateur
que
professionnel
:
cela
peut
paraître
étonnant
mais
elles
fonctionnent
mieux
sur
Facebook
:
les
images
professionnelles
ont
une
connotation
commerciale
sûrement
trop
élevée
;
4
http://www.shoemoney.com/facebook-‐advertising-‐soup-‐to-‐nuts-‐guide/
Page
25
-‐ Si
vous
ciblez
une
niche
d’intérêt,
utilisez
une
image
qui
représente
cet
intérêt.
Par
exemple,
en
ciblant
des
fans
de
football,
une
photo
de
joueur
connu
ou
d’une
équipe
connue
aura
probablement
le
bon
impact.
De
même
que
la
photo
d’une
voiture
de
rallye
auprès
des
fans
de
rallye
;
-‐ Si
vous
faites
un
ciblage
local,
utilisez
une
image
qui
représente
fortement
la
ville
ou
la
région
ciblée
;
-‐ Toutes
choses
égales
par
ailleurs
(titres
et
descriptions
identiques),
les
photos
de
jolies
femmes
avec
un
décolleté
visible
génèrent
jusqu’à
10
fois
plus
de
clics
que
les
photos
d’hommes,
mais
ce
n’est
pas
toujours
évident
à
caser
!
Source
:
www.shoemoney.com4
d) L’onglet
de
destination
(pour
les
pages
Facebook)
Dans
la
mesure
ou
votre
publicité
est
faite
pour
promouvoir
votre
page
Facebook,
vous
aurez
également
le
choix
de
l’onglet
de
votre
page
vers
lequel
vous
souhaitez
renvoyer
le
trafic
acquis
par
la
publicité.
Cette
possibilité
offerte
depuis
février
2011
vous
permettra
de
conserver
votre
onglet
d’arrivée
par
défaut
et
d’en
créer
un
autre
spécialement
réservé
au
trafic
publicitaire,
cela
peut
être
utile
dans
certains
cas.
Vous
pourrez
notamment
créer
plusieurs
campagnes
différentes
et
les
faire
aboutir
vers
des
«
landing
page
»
distinctes.
Une
campagne
destinée
aux
femmes
pourra
avoir
un
onglet
d’arrivée
calibré
pour
parler
à
une
population
féminine
et
une
autre
campagne
destinée
aux
hommes
pourra
avoir
son
propre
dispositif
taillé
pour
séduire
les
mâles
;-‐)
Ce
peut
aussi
être
un
moyen
de
faire
de
l’A/B
testing
comme
cela
se
pratique
souvent
avec
les
campagnes
de
publicité
adwords.
Il
est
en
effet
recommandé
de
tester
plusieurs
page
d’atterrissage
pour
vos
campagne
afin
d’identifier
celles
qui
transforment
le
mieux.
Cette
nouvelle
option
vous
le
permettra.
Page
26
Il
n’est
pas
possible
d’ajouter
une
description
complémentaire.
Cette
publicité
ne
peut
cibler
que
les
amis
de
personnes
qui
aiment
déjà
votre
page
ou
ont
visité
votre
lieu
si
votre
page
correspond
également
à
un
lieu
physique.
Page
27
Nous
n’avons
pas
encore
eu
l’occasion
de
tester
ce
format
de
publicité,
nous
ne
pouvons
donc
vous
donner
d’information
sur
son
intérêt
ou
son
efficacité
versus
une
publicité
«
standard
»
qui
incorpore
déjà
l’indication
des
amis
aimant
la
page
pour
laquelle
la
publicité
est
faite.
Le
seul
intérêt
que
pourrait
avoir
ce
format
est
justement
qu’il
ne
ressemble
pas
du
tout
à
une
publicité
et
suscitera
la
curiosité
sans
engendrer
de
rejet
«
anti
publicitaire
».
A
tester
donc.
Mais
pour
l’instant,
nous
sommes
réservés
sur
l’efficacité
de
ce
format.
c) Les
actualités
de
publication
de
Page
Ce
format
d’actualité
sponsorisée
fera
la
promotion
de
ce
que
vous
avez
publié
sur
votre
page
(liens,
statuts,
photos,
vidéo,
etc.).
Vous
ne
pourrez
pas
choisir
la
publication
mise
en
avant,
ce
ne
pourra
être
qu’une
reprise
de
votre
dernière
publication.
Le
format
est
le
suivant
:
Comme
vous
pouvez
le
constater,
mieux
vaut
avoir
une
publication
très
brève
si
l’on
veut
que
sa
version
publicitaire
soit
lisible
et
ait
un
sens.
Mieux
vat
aussi
y
adjoindre
un
media
(photo
ou
vidéo)
pour
la
rendre
plus
vivante
et
illustrée.
Ce
format
de
publicité
ne
peut
être
diffusé
qu’auprès
des
personnes
aimant
déjà
votre
page.
En
clair,
Facebook
vous
propose
de
payer
pour
diffuser
l’actualité
de
votre
page
auprès
des
«
fans
»
qui
n’auraient
pas
eu
l’occasion
de
la
lire
(gratuitement)
dans
leur
fil
d’actualité.
Nous
ne
voyons
pas
d’autres
intérêt
à
ce
format
qui,
probablement,
ne
va
pas
connaître
un
franc
succès
auprès
de
la
majorité
des
gestionnaire
de
page
qui
préfèreront
dépenser
de
l’argent
pour
recruter
de
nouveaux
fans
plutôt
que
pour
augmenter
la
visibilité
de
leurs
publications.
Page
28
Compte
tenu
du
très
faible
usage
des
lieux
en
France
à
l’heure
actuelle,
ce
format
risque
d’être
très
peu
utilisé
pendant
les
mois
à
venir.
Il
faudra
probablement
que
les
«
bons
plans
»
Facebook
se
généralise
et
s’installent
dans
les
usages
pour
que
ce
format
prenne
un
sens
pour
la
majorité
des
annonceurs
présents
sur
Facebook.
Page
29
Page
30
La
seconde
option
correspond
au
ciblage
par
ville,
il
est
assez
impressionnant
et
utile
si
vous
avez
des
points
de
ventes
locaux.
En
effet,
une
marque
distributeur
pourra
ainsi
changer
son
message
en
fonction
de
la
ville
ciblée
et
pourra
y
inclure
le
nom
du
point
de
vente
proche
de
cette
ville.
Il
sera
également
possible
de
faire
des
promotion
ou
événements
localisé
et
de
concentrer
le
feu
publicitaire
sur
les
personnes
habitants
dans
les
environs.
Il
est
possible
de
cibler
une
ville
uniquement
ou
de
cibler
une
ville
et
toutes
les
villes
avoisinantes
(dans
un
rayon
de
16km,
40km
ou
80km).
Il
sera
donc
possible
de
cibler
une
métropole
toute
entière
en
élargissant
le
rayon
autour
d’une
grande
ville
(Métropole
Lilloise,
Lyonnaise,
Marseillaise,
etc.).
Cette
option
est
enfin
une
pépite
pour
les
PME
locales
et
les
petits
commerces.
Page
31
f) L’état
civil
Le
ciblage
en
fonction
de
l’état
civil
permet
de
cibler
en
fonction
du
sexe
(hommes
ou
femmes),
de
l’âge
et
de
la
situation
maritale.
Une
case
à
cocher
permet
de
définir
une
plage
d’âge
strict,
sachez
que
si
vous
le
faîte
pas,
les
personnes
ayant
un
an
de
plus
et
un
an
de
moins
seront
inclues
dans
votre
cible.
Quelques
données
utiles
:
-‐ il
y
a
à
peu
près
autant
d’hommes
que
de
femmes
sur
Facebook
;
-‐ La
tranche
ados
et
jeunes
adultes
(13-‐23
ans)
représente
11.400.000
personnes,
soit
55%
de
la
population
Facebook
;
-‐ Les
seniors
(plus
de
60
ans)
représentent
1.340.000
personnes,
soit
5,8%
-‐ Si
vous
ciblez
les
personnes
dont
c’est
l’anniversaire,
vous
obtiendrez
entre
6.000
et
10.000
personnes
chaque
jour.
En
multipliant
cette
moyenne
par
365,
le
chiffre
obtenu
est
très
inférieur
à
la
population
totale
de
Facebook
(10%
seulement
environ).
Cette
différence
est
étonnante
et
je
ne
me
l’explique
pas
;
-‐ Les
personnes
qui
se
déclarent
en
couple
(en
couple,
fiancées
ou
mariées)
représentent
7.220.000
personnes,
soit
35%
de
la
population
Facebook.
g) La
situation
professionnelle
Dans
«
situation
professionnelle
»
nous
incluons
le
niveau
d’étude
et
le
lieu
de
travail
(ou
plutôt
l’employeur).
Ce
critère
semble
très
intéressant
pour
ceux
qui
souhaiteraient
ne
cibler
que
les
personnes
ayant
effectué
des
études
supérieures
(CSP+
à
priori)
ou
travaillant
chez
tel
ou
tel
concurrent
(pour
du
recrutement,
par
exemple).
Mais
la
réalité
s’avère
un
peu
décevante.
Sur
14.500.000
personnes
de
plus
de
25
ans
(donc
en
âge
de
travailler),
seule
1.135.000
personne
déclarent
détenir
un
diplôme
universitaire,
soit
moins
de
8%
de
la
population.
Les
statistiques
INSEE
donnent
le
chiffre
de
19,8%
pour
l’année
20085,
il
est
donc
clair
que
ce
critère
de
ciblage
ne
sera
pas
exhaustif.
Mais
la
déception
ne
s’arrête
pas
là,
si
vous
pensiez
pouvoir
cibler
toutes
les
personnes
ayant
fait
des
études
de
droit,
d’économie
ou
d’informatique
en
ciblant
par
filière,
vous
allez
vite
vous
rendre
compte
que
Facebook
a
été
conçu
aux
Etats-‐Unis.
En
effet,
les
seules
filières
proposées
sont
anglophones.
Le
mot
«
droit
»
n’est
pas
proposé,
par
contre,
«
Law
»
ou
«
Business
Law
»
et
proposé.
Idem
pour
éco
ou
économie.
Mais
bien
entendu,
aucun
résultat
en
France
sur
ces
filières
anglophones.
5
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_%C3%A9ducatif_fran%C3%A7ais
Page
32
Conclusion,
la
recherche
par
filière
ne
sert
à
rien
sur
un
public
Français.
Concernant
le
ciblage
par
école
ou
université,
la
conclusion
est
plus
mitigée.
Par
exemple,
pour
l’école
HEC
qui
compte
43.000
anciens
étudiants
HEC6,
seuls
8250
résultats
apparaissent
sur
Facebook,
environ
22%
des
effectifs
réels.
C’est
moins
que
ce
que
l’on
pourrait
espérer,
mais
ce
n’est
pas
rien.
On
pourra
ainsi
trouver
44.600
anciens
de
la
Sorbonne
(Paris
1)
et
d’Assas
(Paris
2),
deux
facs
de
droit
parisiennes.
Un
moyen
de
contourner
l’inutilité
de
la
recherche
par
filière.
Mais
le
filtrage
sera
fastidieux
si
on
veut
le
réaliser
sur
toute
la
France.
Enfin,
le
plus
difficile
pour
la
fin
:
le
ciblage
par
employeur.
Tout
d’abord,
sachez
que
les
TPE/PME
seront
bien
entendu
absentes
de
ce
ciblage.
Toute
donnée
concernant
moins
de
100
personnes
ne
sera
probablement
pas
proposée
par
l’outil
de
suggestion
automatique
de
Facebook.
Cela
ne
nous
laisse
donc
que
les
grandes
entreprises.
Et
la
pêche
est
maigre
:
-‐ Orange
3320
personnes
;
-‐ IBM,
2340
personnes
;
-‐ Air
France
:
6760
personnes
Et
quand
on
sait
qu’Air
France
à
elle
seule
rassemble
plus
de
74.000
employés7,
on
mesure
la
faible
présence
de
ce
critère
dans
les
profils
Facebook.
Ne
cherchez
pas
non
plus
de
fonctionnaires
sur
Facebook,
pratiquement
aucun
ministère
n’est
identifiable
dans
la
recherche.
Même
la
poste
est
aux
abonnés
absents
!
Conclusion,
un
ciblage
intéressant
en
théorie,
mais
qui
vous
prendra
un
peu
de
temps
pour
être
efficace.
h) Les
intérêts
C’est
probablement
la
véritable
killer
app
du
système
publicitaire
de
Facebook.
En
effet,
les
taux
de
clics
et
les
coûts
au
clic
résultants
des
autres
clés
de
ciblage
sont
souvent
assez
élevés
par
rapport
aux
standards
du
marché
(Google
Adwords
en
tête),
mais
dès
que
l’on
est
en
mesure
de
cibler
un
centre
d’intérêts
suffisamment
fort
(haut
degré
d’affinité)
et
répandu
sur
Facebook,
c’est
le
bingo
assuré.
6
Source
:
association
des
anciens
d’
l’école
HEC
7
http://fr.wikipedia.org/wiki/Air_France#G.C3.A9n.C3.A9ralit.C3.A9s
Page
33
En
ciblant
certains
intérêts
particuliers,
nous
avons
pu
réaliser
des
campagnes
d’acquisition
à
des
couts
si
bas
qu’aucune
autre
solution
de
génération
de
lead
n’aurait
pu
arriver
à
la
cheville
de
Facebook.
Il
y
a
cependant
3
conditions
pour
que
le
miracle
se
produise
:
-‐ Que
le
centre
d’intérêt
soit
suffisamment
répandu
(qu’il
ait
donc
pu
être
déclaré
par
un
nombre
important
d’utilisateur)
;
-‐ Qu’il
soit
suffisamment
important
pour
les
utilisateurs
(certains
centre
d’intérêt
vont
déplacer
les
foules
plus
que
d’autres)
;
-‐ Qu’il
soit
en
rapport
avec
votre
offre,
ou
que
vous
puissiez
créer
ce
rapport
sans
diffuser
de
message
déceptif
(créer
un
message
destiné
aux
fans
du
PSG
pour
ensuite
leur
vendre
une
assurance
habitation
sans
rapport
avec
leur
passion
risque
de
ne
pas
faire
illusion
longtemps).
Sur
le
sujet
des
intérêts,
il
y
a
ici
aussi
de
grandes
inégalités
en
terme
de
nombre.
Trois
exemples
pour
illustrer
le
propos
:
Fans
de
David
Guetta
Fans
de
motos
italiennes
Fans
de
snowboard
Vous
l’avez
compris,
toutes
les
passions
n’ont
pas
le
même
poids
dans
Facebook.
Non
pas
qu’il
y
ait
plus
de
passionnés
de
David
Guetta
que
de
snowboard,
je
n’en
suis
pas
certain,
mais
l’une
a
été
bien
plus
«
aimée
»
que
l’autre
dans
l’écosystème
de
la
plate-‐forme.
D’une
manière
générale,
les
chanteurs,
artistes,
sportifs
et
autres
personnalités
médiatiques
ont
une
bonne
cote
de
popularité
sur
Facebook,
profitez-‐en
!
Par
contre,
faites
en
sorte
de
ne
pas
créer
de
message
déceptif,
organisez
par
exemple
un
jeu
concours
avec
à
la
clé
des
places
pour
un
concert
de
David
Guetta
?
Ou
son
dernier
album
?
Ou
un
séjour
à
Ibiza
pour
aller
le
voir
mixer
?
Bref,
il
y
a
des
moyens
d’être
créatif.
Rappelez-‐vous,
pour
qu’un
ciblage
de
centre
d’intérêt
fonctionne
sur
le
long
terme,
il
faut
que
la
cible
soit
nombreuse
(sinon
elle
s’épuise
très
vite)
et
que
votre
offre
soit
en
rapport
avec
elle.
A
vous
de
trouver
comment
faire
le
lien
intelligemment
!
Page
34
Pour
vous
motiver,
sachez
qu’avec
le
même
message,
vous
pouvez
diviser
votre
CPC
par
4
en
choisissant
le
bon
ciblage
d’intérêt.
Le
jeu
prend
du
temps
et
demande
un
peu
d’effort
mais
en
vaut
la
chandelle.
i) Les
connexions
Le
ciblage
par
connexion
est
relativement
simple,
il
concerne
les
pages
dont
vous
êtes
administrateur
(en
général,
une
seule,
la
vôtre
!).
Ce
ciblage
fonctionne
également
pour
les
applications,
les
événements
et
les
groups,
mais
ces
3
cas
se
présentent
très
rarement.
Trois
options
s’offrent
donc
à
vous
:
-‐ Cibler
les
personnes
qui
n’ont
pas
encore
aimé
votre
page.
Le
but
est
de
faire
du
recrutement
de
nouveaux
fans
et
d’éviter,
dans
le
cadre
de
vos
campagnes
en
cours,
d’afficher
vos
publicités
de
recrutement
auprès
de
personnes
ayant
déjà
aimé
votre
page,
ce
qui
serait
inutile.
Il
est
donc
recommandé
de
sélectionner
cette
option
dès
le
lancement
de
toutes
vos
publicités
de
recrutement
de
«
fans
».
-‐ Cibler
les
personnes
qui
aiment
déjà
votre
page.
Cette
option
est
utile
pour
diffuser
une
communication
auprès
des
personnes
qui
aiment
déjà
votre
page.
A
quoi
bon
me
direz
vous,
puisqu’ils
ont
déjà
accès
à
votre
page
et
donc
à
vos
publications
?
La
réalité
est
que
tous
vos
fans
ne
verront
pas
toutes
vos
publications,
loin
de
là.
Tout
d’abord,
vos
publications
ne
sont
pas
assurées
de
passer
les
fourches
caudines
de
l’algorithme
du
fil
d’actualité
de
Facebook
(voir
notre
étude
de
ce
sujet
dans
ce
livre
blanc).
Ensuite,
il
est
évident
que
100%
de
vos
fans
ne
sont
pas
assis
derrière
leur
ordinateur
pour
lire
vos
publications.
Ils
ont
une
vie
en
dehors
de
votre
page
(
;-‐)
et
ils
suivent
de
nombreuses
autres
personnes
et
marques
et
votre
publication
passera
peut-‐être
à
travers
les
mailles
de
leur
filet.
Si
vous
voulez
communiquer
auprès
d’un
maximum
de
fans,
doubler
vos
publications
de
mise
à
jour
(messages
interne
Facebook)
et
de
publicités
est
une
bonne
stratégie.
Ce
d’autant
plus,
qu’ayant
déjà
aimé
votre
page,
ils
devraient
être
plus
réceptifs
à
vos
publicités
et
les
taux
de
clics
devraient
être
meilleurs.
-‐ Cibler
les
amis
des
personnes
qui
aiment
déjà
votre
page.
Cette
option
a
fait
tressaillir
de
plaisir
les
experts
de
la
publicité
Facebook
quand
elle
a
été
annoncée8.
Effectivement,
la
promesse
de
pouvoir
faire
une
communication
adressée
aux
amis
d’une
personne
qui
déclare
déjà
son
intérêt
pour
vos
produits
et
service
semble
extrêmement
excitante.
Les
marques
ne
rêvent-‐elles
pas
toutes
de
voir
leurs
clients
se
transformer
en
ambassadeurs
répandant
leur
bonne
parole
auprès
de
leur
entourage
?
Voilà
que
Facebook
permettrait
ce
miracle
sans
même
solliciter
les
ambassadeurs
malgré
eux
!
Malheureusement,
la
réalité
n’est
pas
à
la
hauteur
du
rêve.
Les
promesses
de
la
«
publicité
sociale
»
n’ont
pas
résisté
à
l’épreuve
du
feu.
Après
plus
de
10
campagnes
différentes
pour
lesquelles
nous
avons
systématiquement
mis
en
place
une
version
du
message
adressé
aux
amis
des
«
fans
»,
les
taux
de
clics
et
les
coûts
au
clic
se
sont
avérés,
au
mieux
identiques,
au
pire
bien
moins
bons.
Cette
analyse
est
d’ailleurs
partagée
par
d’autres9.
Je
continuerai
certainement
les
tests
pour
8
http://www.allfacebook.com/facebook-‐ads-‐secret-‐2010-‐06
9
http://www.webmarketing-‐ecommerce.fr/webmarketing/facebook-‐algorithme-‐publicitaire-‐decrypte/
Page
35
ne
pas
rester
sur
une
déception,
mais
pour
l’instant,
cette
option
de
ciblage
ne
fonctionne
pas.
Page
36
L’interface
de
création
de
publicité
vous
propose
toujours
une
fourchette
estimative.
Vous
aurez
ainsi
déjà
une
idée
sur
la
concurrence
prévisible.
Par
exemple,
sur
la
population
des
plus
de
60
ans,
le
clic
est
proposé
à
0,85€
en
plancher,
alors
que
sur
une
population
cible
de
jeunes
adultes
(18
à
22
ans),
le
clic
plancher
suggéré
est
de
0,3€.
Les
seniors
sont
donc
certainement
une
population
plus
recherchée
par
les
annonceurs
et
donc
vendue
plus
chère.
Cependant,
cette
fourchette
n’est
qu’une
estimation.
Le
vrai
prix
de
votre
campagne
va
se
déterminer
après
son
démarrage
et
ce,
selon
plusieurs
facteurs.
La
concurrence,
tout
d’abord,
si
elle
est
plus
faible
ou
plus
forte
qu’anticipée
par
Facebook,
fera
varier
votre
prix
à
la
hausse
ou
à
la
baisse.
Il
conviendra
d’aller
ajuster
votre
offre
en
conséquence
depuis
votre
interface
de
gestion
publicitaire.
Le
deuxième
(et
plus
important)
facteur
de
variation,
sera
le
succès
de
votre
publicité
en
termes
de
clics
et
d’actions
(clics
sur
«
j’aime
»
depuis
la
publicité
elle-‐même).
Plus
votre
publicité
aura
du
succès
et
sera
cliquée
et
aimée,
plus
votre
prix
baissera.
C’est
vraiment
le
critère
déterminant
car
nous
avons
pu
voir
des
publicités
démarrer
à
0,4
€
par
clic
puis
monter
à
0,8€
pour
cause
de
faibles
performances,
ou
au
contraire,
baisser
à
moins
de
0,05
€
grâce
à
d’excellentes
performances.
Page
37
permettra
de
créer
plusieurs
versions
préalablement
testées
et
d’alterner
leur
affichage
chaque
semaine
par
exemple,
le
tout
d’un
simple
clic.
Page
38
Vous
pourrez
donc
calculer
précisément
votre
coût
d’acquisition
de
fans,
ici,
chaque
fan
a
coûté
entre
4
et
6
centimes,
une
belle
performance
!
c) Combien
peut
coûter
l’acquisition
d’un
fan
?
C’est
probablement
l’une
des
premières
questions
que
vous
vous
poserez
avant
de
démarrer
votre
page
Facebook.
Effectivement,
avant
de
transformer
vos
«
fans
»
en
ambassadeurs
ou
clients
fidèles
grâce
à
une
stratégie
d’animation
efficace,
il
vous
faudra
toujours
commencer
par
le
commencement
:
recruter
des
fans
!
Le
coût
d’acquisition
de
ces
derniers
est
donc
une
donnée
importante
de
l’équation
de
votre
futur
ROI
sur
Facebook.
Malheureusement,
il
n’existe
pas
de
réponse
stéréotypée,
et
les
cas
de
figure
peuvent
être
nombreux.
A
titre
d’illustration,
nous
avons
pu
mener
des
opérations
d’acquisition
de
fans
se
soldant
par
un
coût
d’acquisition
inférieur
à
0,10
€
et
d’autres
se
montant
à
plus
de
3,5
€.
Un
coût
variant
donc
de
1
à
35
!
Très
concrètement,
voici
deux
exemples
extrêmes,
l’un
pour
une
marque
à
très
forte
connotation
affinitaire,
l’autre
pour
une
marque
avec
peu
de
connotation
affinitaire.
La
première
aurait
pu
être
Apple
ou
Harley
Davidson,
la
seconde
aurait
pu
être
une
compagnie
d’assurance
ou
un
fabriquant
d’électroménager.
Voici
les
résultats
:
Page
39
Conclusion
:
pour
le
même
budget
(ou
presque),
le
coût
au
clic
est
18
fois
plus
important
dans
le
second
exemple
et
le
taux
de
clics
est
6
fois
plus
faible.
En
clair,
pour
un
budget
identique,
6
fois
moins
de
clics
et
un
clic
18
fois
plus
cher,
cela
risque
de
générer
un
fan
beaucoup,
beaucoup
plus
cher
dans
le
deuxième
cas.
Mais
nous
avons
pris
ici
deux
vrais
extrême,
le
premier
cas
est
un
cas
«
facile
»,
l’autre
«
difficile
».
C’est
le
but
de
la
manœuvre
:
vous
montrer
que
toutes
les
marques
ne
sont
pas
égales
devant
le
coût
d’acquisition
de
leurs
fans,
certains
étant
moins
égales
que
d’autres.
Ensuite,
il
est
extrêmement
difficile
de
mesurer
avec
précision
le
coût
d’acquisition
d’un
fan
pour
une
simple
et
regrettable
raison
qui
tient
dans
le
manque
d’outils
statistique
du
côté
de
Facebook.
En
effet,
Facebook
vous
indique
le
nombre
de
nouveaux
fans
quotidiens
mais
ne
vous
renseigne
pas
sur
leur
provenance.
Le
comptage
devient
donc
très
difficile
lorsque
vous
recrutez
simultanément
par
plusieurs
biais
différents.
Imaginez
que
votre
campagne
de
recrutement
de
ce
mois-‐ci
combine
une
inclusion
dans
votre
newsletter,
une
bannière
sur
votre
site
une
campagne
de
publicité
Facebook
et
un
jeu
concours
à
caractère
viral.
Dans
ce
cas
(très
fréquent),
vous
ne
disposerez
d’aucun
outil
de
mesure
vous
permettent
de
savoir
avec
précision
combien
de
fans
ont
été
gagnés
par
chacune
des
initiatives.
Vous
pourrez
avoir
des
estimations
en
vous
basant
sur
le
nombre
de
clics
depuis
la
bannière,
le
mailing
ou
encore
la
campagne
Facebook,
mais
construire
ces
estimation
vous
prendra
du
temps
et
ne
sera
jamais
100%
exact.
En
particulier,
et
contrairement
à
ce
que
l’on
pourrait
penser,
il
n’est
même
pas
possible
de
connaître
le
nombre
de
fans
exacts
qu’une
campagne
de
publicité
Facebook
aura
pu
générer.
Facebook
vous
indiquera
le
nombre
de
clics
sur
la
publicité
et
le
nombre
d’actions.
Mais
les
actions
ne
correspondent
pas
aux
nombre
de
fans
générés,
uniquement
aux
nombre
de
personnes
ayant
cliqué
sur
«
j’aime
»
directement
dans
la
publicité.
Vous
ne
saurez
donc
pas
combien
de
clics
sur
la
publicité
auront
généré
de
fans
une
fois
arrivés
sur
votre
page.
Le
seul
moyen
d’avoir
un
indicateur
à
peu
près
fiable
est
de
ne
mener
qu’une
seule
campagne
de
recrutement
à
la
fois
pour
isoler
leurs
effets.
Dans
le
cas
du
tableau
ci-‐dessus,
la
marque
ne
mène
aucune
autre
action
de
recrutement
que
celle
des
publicités
Facebook,
il
est
donc
facile
d’isoler
son
effet.
En
l’occurrence,
56
nouveaux
fans
ont
été
enregistré
le
19
décembre,
soit
34
directement
depuis
la
publicité
et
22
depuis
la
page
après
le
clic
sur
la
publicité,
soit
un
taux
de
transformation
Page
40
d’environ
30%.
Le
tout
pour
2
€,
soit
3,5
centime
par
fan.
Mais
encore
une
fois,
ce
cas
est
très
exceptionnel.
D’une
manière
générale,
les
sites
américains
référents
annonce
un
coût
d’acquisition
du
fan
se
situant
entre
1
et
5$10.
Vous
ne
trouverez
que
très
peu
de
chiffres
sur
cette
question
sur
Internet,
les
marques
(ou
leurs
agences)
qui
en
parlent
sont
très
(très)
rares.
1°
le
coût
d’acquisition
d’un
fan
varie
énormément
d’une
marque
à
une
autre.
Mise
à
part
quelques
rares
marques
à
très
fort
degré
affinitaire,
il
est
rare
de
descendre
en
dessous
de
50
centimes
le
fan
et
un
coût
moyen
de
1,5
à
2€
est
courant
pour
des
marques
«
standard
».
2°
Il
est
très
difficile
de
mesurer
avec
précision
l’effet
d’une
campagne
sur
le
nombre
de
fans
acquis.
L’usage
d’excel
est
pratiquement
obligatoire
et
rend
l’exercice
chronophage
et,
il
faut
le
dire,
ennuyeux.
Si
vous
voulez
isoler
les
effets
de
vos
différentes
initiatives
de
recrutement,
mieux
vaut-‐il
les
mener
à
des
moments
différents,
le
comptage
sera
plus
facile.
3°
Si
l’on
compare
le
coût
d’acquisition
d’un
fan
à
celui
d’une
adresse
email
qualifiée,
on
constate
que
les
niveaux
sont
les
même,
mais
la
communication
ultérieure
avec
votre
«
fan
»
sera
gratuite
à
vie
!
Le
jeu
en
vaut
donc
la
chandelle,
d’autant
que
Facebook
permettra
de
créer
une
«
vie
»
entre
la
marque
et
ses
fans,
ce
que
l’email
ne
permet
pas
(ou
peu).
4°
La
méthode
la
moins
onéreuse
pour
recruter
des
fans
est
d’utiliser
vos
canaux
actuels
(newsletter,
site
web,
blog,
etc.).
Vous
ne
recruterez
certes
que
des
audiences
existantes,
mais
ce
recrutement
vous
coûtera
peu
et
c’est
le
meilleur
moyen
de
démarrer.
Page
41
Le
coût
d’acquisition
moyen
est
donc
une
donnée
clé
de
l’équation
de
votre
ROI
sur
Facebook.
Et
nous
constatons
qu’il
existe
des
campagnes
à
5
centimes
par
fans,
d’autres
à
1€,
voir
plus.
Alors
comment
faire
pour
baisser
ce
coût
d’acquisition
?
Y
a-‐t-‐il
un
saint
graal
qu’il
faille
connaître
pour
être
parmi
les
chanceux
qui
bénéficieront
d’un
fan
pour
quelques
centimes
?
Un
saint
graal,
non,
mais
des
astuces
efficaces,
oui
!
a) 1ère
astuce
:
faire
de
la
publicité
pour
quelque
chose
d’attractif
Oui,
j’enfonce
des
portes
ouvertes
me
direz-‐vous.
Eh
bien
les
portes
ne
sont
pas
si
ouvertes
que
ça,
si
j’en
crois
ce
que
je
constate
tous
les
jours
dans
les
pratiques
publicitaires
des
nouveaux
annonceurs
sur
Facebook.
Vous
pensez
sans
doute
que
vos
produits
ou
services
sont
attractifs
et
qu’en
faire
la
publicité
suffit.
Bien
sûr,
puisqu’ils
sont
attractifs
!
C’est
bien
là
le
piège,
ce
qui
est
attractif
sur
Facebook,
ce
ne
sont
pas
les
produits
et
services
vendus
par
des
annonceurs,
c’est
une
expérience.
Les
internautes
vont
sur
Facebook,
non
pas
pour
chercher
de
l’information
ou
des
produits
(pour
cela
ils
vont
sur
Google),
mais
pour
passer
un
bon
moment.
Un
bon
moment
avec
leurs
amis,
avec
des
jeux
en
ligne,
à
partager
des
souvenirs
en
photos
et
vidéos,
à
partager
leurs
vécus,
etc.
Les
internautes
ne
vous
attendent
pas
sur
Facebook
pour
acheter
vos
produits
et
services,
mais
pour
continuer
et
pousser
cet
usage
ludique
un
peu
plus
loin.
Ce
qui
va
donc
être
attractif
pour
un
internaute
sur
Facebook,
ce
n’est
donc
pas
la
promesse
d’un
beau
produit
ou
d’un
service
sans
faille,
c’est
la
promesse
de
passer
un
bon
moment,
ludique
et
intéressant.
Imaginez
ce
que
devra
être
ce
bon
moment
et
faites
de
la
publicité
pour
ce
dernier,
pas
pour
vos
produits
ou
services.
Il
est
impossible
de
donner
la
recette
de
ce
qui
sera
attractif
dans
votre
cas
précis,
cela
varie
d’un
cas
à
l’autre,
mais
pour
vous
éclairer,
voici
3
exemples
concrets
:
Page
42
Banque
Accord
Trading
matière
première
Ces
exemples
ne
sont
pas
des
généralités,
bien
entendu.
Ils
sont
juste
donnés
à
titre
indicatif.
Il
faudra
trouver,
dans
votre
cas
précis,
les
messages
qui
résonnent
le
mieux
auprès
de
votre
audience
cible.
Page
43
b) 2ème
astuce
:
respecter
les
canons
de
la
publicité
en
ligne
:
la
landing
page
et
l’expérience
utilisateur
Après
avoir
optimisé
son
taux
de
clics,
comme
pour
tous
types
de
publicités
en
ligne,
il
s’agît
de
maximiser
son
taux
de
transformation.
Pour
cela,
la
page
sur
laquelle
arrivera
votre
prospect
doit
respecter
certaines
règles.
Tout
d’abord,
elles
ne
doivent
être
en
lien
avec
le
message
de
votre
publicité.
Si
vous
avez
promis
de
vivre
une
expérience
distrayante,
il
faut
impérativement
que
la
page
d’arrivée
(landing
page)
soit
très
clairement
celle
sur
laquelle
cette
expérience
va
pouvoir
démarrer.
Il
est
donc
hors
de
question
de
faire
arriver
vos
prospects
sur
la
page
d’accueil
de
votre
site
(si
la
publicité
est
destiné
à
un
site
tiers)
ou
sur
le
mur
de
votre
page
(si
la
publicité
est
destinée
à
promouvoir
votre
page
Facebook).
Dans
les
deux
cas,
une
page
d’arrivée
dédiée
doit
être
mise
en
place.
En
suite,
il
faut
éviter
à
tous
prix
les
messages
déceptifs.
Si
votre
publicité
vante
une
chose,
il
ne
faut
pas
que
l’internaute
en
découvre
une
autre
après
son
clic.
Il
est
bon
de
personnaliser
sa
publicité
en
fonction
des
différentes
audiences
ciblées
mais
les
messages
doivent
rester
cohérents
avec
la
promesse
finale.
Enfin,
l’expérience
de
l’utilisateur
après
le
clic
devra
être
la
meilleure
possible
:
simple
à
comprendre,
rapide
à
intégrer
et
à
tester,
bref,
ne
mettez
pas
des
bâtons
dans
les
roues
de
vos
prospects,
faites
en
sorte
qu’ils
rentrent
dans
votre
«
jeu
»
le
plus
facilement
possible.
Plus
l’expérience
sera
compliquée,
moins
vous
transformerez.
c) 3ème
astuce
:
intégrer
un
élément
à
forte
connotation
affinitaire
dans
la
mécanique
Vous
l’avez
compris,
pour
maximiser
l’efficacité
de
vos
publicités
sur
Facebook,
il
faut
que
celle-‐ci
«
vende
»
une
promesse
attractive.
Et
sur
Facebook,
le
meilleur
moyen
d’être
attractif
est
de
parler
à
l’audience
de
ce
qui
l’intéresse,
des
sujets
avec
lesquels
elle
est
en
affinité.
Lorsque
nous
avons
mis
en
place
une
opération
de
recrutement
de
fans
pour
la
Fédération
Internationale
d’Automobile,
nous
n’avons
pas
axé
notre
opération
sur
la
Fédération,
ses
actions
et
ses
réussites,
aussi
intéressantes
et
importantes
soient-‐elles.
Nous
nous
sommes
demandés
quelles
étaient
les
audiences
qui
pouvaient
être
intéressées
par
ce
que
la
FIA
avait
à
dire
et
quels
pouvaient
être
les
centre
d’intérêts
connexes
qui
auraient
une
forte
connotation
affinitaire.
Il
est
rapidement
apparu
que
les
fans
de
Rallye
WRC
Français
étaient
majoritairement
fans
de
Sébastien
Loeb
et
que
tout
ce
qui
touchait
à
ce
dernier,
en
passe
de
devenir
champion
du
monde
pour
la
septième
fois,
générait
un
taux
d’engagement
particulièrement
élevé.
Page
44
La
décision
a
donc
été
prise
avec
la
FIA
d’axer
la
campagne
de
recrutement
autour
d’un
test
de
réflexes
de
conduites
effectué
avec
Sébastien
dans
le
rôle
de
l’examinateur.
Le
taux
de
clic
a
été
exceptionnel
et
le
coût
de
la
campagne
incroyablement
bas.
Bien
entendu,
tout
le
monde
n’a
pas
la
chance
de
pouvoir
s’offrir
les
services
d’un
champion
sportif
pour
parrainer
sa
mécanique
de
recrutement,
mais
il
y
a
d’autres
moyens.
Pourquoi
ne
pas
faire
gagner
des
places
pour
aller
écouter
David
Guetta
à
Ibiza
ou
Miami
?
Ses
500.000
fans
répondront
sûrement
positivement
au
message.
Faites
gagner
un
stage
de
pilotage
aux
90.000
passionnés
de
Ferrari,
un
week-‐end
à
New
York
au
130.000
personnes
qui
déclarent
aimer
la
ville
ou
encore
un
week-‐end
à
Hossegor
pour
les
30.000
passionnés
de
surfs
?
Vous
pouvez
aussi
offrir
une
place
pour
un
match
de
NBA
à
Las
Vegas
au
150.000
fans
déclarés
de
basket
!
Bref,
vous
l’avez
compris,
sur
Facebook,
en
se
creusant
un
peu
la
tête
(et
les
centre
d’intérêts),
il
y
a
moyen
de
créer
de
l’affinité
sur
le
simple
choix
du
thème
de
votre
campagne
de
recrutement.
Reste
bien
entendu
à
vous
assurer
que
la
population
ciblée
est
également
celle
qui
vous
intéresse
in
fine.
Page
45
jamais
savoir
sur
Google
si
les
personnes
qui
recherchent
«
Disneyland
paris
»
habitent
effectivement
en
région
parisienne
et
correspondent
à
l’offre
en
question.
Il
n’y
a
donc
pas
de
gagnant
entre
les
deux,
mais
un
arbitrage
à
faire
pour
chaque
campagne.
D’ailleurs,
le
meilleur
des
arbitrages
est
probablement
d’effectuer
des
tests
comparés
entre
les
deux
modes
de
publicité
si
vous
avez
des
doutes.
Avec
les
moyens
de
tracking
existant
aujourd’hui,
il
est
très
rapidement
possible
de
déterminer
le
ROI
d’une
campagne
et
de
faire
le
choix
qui
s’impose
sans
y
laisser
sa
chemise.
Quelques
centaines
d’euros
suffisent.
Il
y
a
par
contre
un
cas
dans
lequel
la
concurrence
n’existe
pas,
c’est
lorsque
que
votre
campagne
de
publicité
est
destinée
à
faire
venir
des
«
fans
»
sur
votre
page
Facebook.
Dans
ce
cas,
le
choix
de
Facebook
s’impose
et
celui
de
Google
n’a
pas
de
sens.
Pour
creuser
un
peu
cette
question
du
choix
entre
les
deux
plates-‐formes
publicitaires,
nous
vous
proposons
plusieurs
études
de
cas
tirées
d’expériences
vécues,
par
nous
ou
par
d’autres.
Page
46
2ème
situation,
campagnes
de
publicité
pour
un
site
communautaire
destiné
à
la
population
militaire,
chaque
unité
ayant
sa
propre
communauté
pour
retrouver
des
anciens
de
régiment
(www.servirlafrance.com).
Deux
campagnes
mise
en
place,
l’une
sur
Facebook,
l’autre
sur
Adwords.
Ce
que
nous
avons
comparé
:
les
taux
de
clics
et
le
coût
au
clic
et
le
coût
d’acquisition
d’un
nouveau
membre
sur
la
communauté
(externe
à
Facebook).
Les
cibles
:
sur
Google,
les
mots-‐clé
liés
aux
noms
des
régiments,
bases
aériennes
et
bâtiments
de
marine,
sur
Facebook,
tous
les
profils
déclarant
comme
intérêt
l’armée
de
terre,
de
l’air,
la
marine,
la
gendarmerie
ou
des
unités
spécifiques.
Résultats
:
Facebook
Google
Taux
de
clic
moyen
0,14%
1,12%
Coût
au
clic
0,06€
0,11€
Coût
d’acquisition
d’un
1,83
4€
nouveau
membre
Gagnant
:
Facebook
!
Certes
le
taux
de
clic
est
moins
bon,
mais
comme
les
deux
campagnes
sont
facturé
au
CPC
et
que
ce
dernier
moitié
moins
cher
chez
Facebook,
ce
dernier
gagne
une
première
bataille.
Mais
là
où
Facebook
gagne
la
guerre
c’est
sur
le
coût
de
conversion
(plus
de
deux
fois
moins
cher,
Facebook
génère
donc
plus
d’inscrits
à
partir
d’un
même
taux
de
clics)
et
surtout
sur
la
qualité
des
membres
inscrits.
En
effet,
la
mesure
précise
n’est
pas
reportée
ici
mais
les
profils
recrutés
par
Facebook
étaient
plus
qualitatifs
en
ce
qu’ils
s’inscrivaient
volontairement
sur
plus
d’unité
en
moyenne
et
avaient
tendance
à
publier
plus
naturellement
du
contenu.
Sur
cette
campagne
en
particulier,
l’acquisition
a
été
plus
efficace
et
moins
onéreuse,
mais
aussi
de
meilleure
qualité.
Ici
encore,
Facebook
est
mieux
adapté
lorsque
l’on
cible
une
population
précise
et
que
cette
dernière
est
présente
en
quantité
suffisante
sur
le
réseau
social.
3ème
situation,
campagnes
de
publicité
pour
un
livre
écrit
par
un
présentateur
télé
américain
relativement
connu
:
Stephen
Colbert.
Lien
vers
le
livre
:
http://www.amazon.com/Am-‐America-‐So-‐
Can-‐You/dp/0446580503
Deux
campagnes
mises
en
place,
l’une
sur
Facebook,
l’autre
sur
Adwords.
Les
deux
campagnes
ont
le
même
message
et
renvoient
vers
une
page
d’atterrissage
qui
elle-‐même
présente
le
livre
et
propose
de
l’acheter
sur
Amazon
ou
en
livre
audio.
Page
47
Ce
qui
a
été
comparé
:
les
taux
de
clics,
le
coût
au
clic
et
la
conversion
des
visiteurs
nombre
de
clics
vers
les
produits
à
vendre
(livre
papier
et
audio).
Les
cibles
:
sur
Google,
les
mots-‐clé
liés
au
nom
de
l’auteur
et
du
livre,
sur
Facebook,
idem
(plus
le
daily
show
dans
lequel
il
intervient
régulièrement).
Résultats
:
Facebook
Google
Taux
de
clic
moyen
0,08%
4,47%
Coût
au
clic
0,22€
0,16€
Total
des
clics
vers
les
produits
11,76%
22,26%
après
landing
page
Gagnant
:
Google
!
56
fois
plus
de
clics
sur
Google
pour
le
même
nombre
d’affichages
(donc
plus
de
prospects
plus
rapidement),
un
clic
35%
moins
cher,
et
surtout,
des
prospects
qui
sont
deux
fois
plus
enclins
à
acheter
le
produit
proposé.
La
victoire
est
totale.
Conclusion
des
tests
:
il
n’y
a
pas
de
vérité
absolue,
loin
de
là
!
Vous
pouvez
bien
sûr
avoir
une
petite
idée
en
vous
basant
sur
vos
expériences
passées,
mais
rien
ne
vaut
un
test
grandeur
nature
pour
comparer
l’efficacité
des
deux
supports
pour
une
campagne
donnée.
Pour
aller
plus
loin,
quelques
liens
utiles
:
http://www.adhustler.com/local-‐online-‐advertising-‐case-‐study-‐facebook-‐vs-‐google-‐adwords/
http://lyndsysimon.com/what-‐ive-‐learned-‐about-‐facebook-‐ads/
http://memeburn.com/2010/07/5-‐reasons-‐to-‐use-‐facebook-‐adverts-‐instead-‐of-‐google-‐adwords
http://blog.auinteractive.com/facebook-‐ads-‐dont-‐work-‐heres-‐proof
http://www.johnchow.com/facebook-‐advertising-‐for-‐lead-‐acquisition-‐case-‐study/
Page
48
Si
vous
faites
très
occasionnellement
de
la
publicité
et
avez
peu
de
besoins
en
matière
de
reporting
de
performances,
les
outils
proposés
vous
suffiront
et
il
sera
inutile
d’investir
dans
des
outils
tiers
plus
pointus.
Par
contre,
si
vous
faites
régulièrement
des
campagnes
et
gérez
des
centaines
d’annonces
avec
de
nombreuses
variantes,
vous
vous
heurterez
rapidement
aux
limitations
de
l’interface
Facebook
par
défaut.
Si
vous
avez
également
des
besoins
de
reporting
précis
et
de
démonstration
de
ROI,
l’accès
fastidieux
aux
données
de
performances
vous
motivera
rapidement
à
souhaiter
automatiser
la
récupération
des
données
et
leurs
analyses.
En
bref,
à
petite
dose,
Facebook
fera
l’affaire,
à
plus
forte
dose,
les
outils
proposés
sont
beaucoup
trop
limités
et
obligent
d’y
investir
beaucoup
trop
de
temps.
Parmi
les
outils
existants,
il
en
existe
de
différents
types.
La
plupart
permettent
un
accès
plus
facile
à
vos
campagnes,
surtout
si
elles
sont
nombreuses.
Ils
permettent
aussi
la
création
de
publicités
en
«
bulk
»
pour
créer
différentes
versions
en
faisant
varier
textes
et
images.
Les
plus
avancés
permettront
d’automatiser
des
tâches
utiles
telles
que
la
mise
en
pause
de
publicité
qui
dépassent
un
certain
coût
au
clic,
l’activation
/
désactivation
de
différentes
variantes
d’une
publicité
pour
créer
une
rotation
automatique
sans
intervention
de
votre
part
ou
encore
une
activation
/
désactivation
en
fonction
des
jours
de
la
semaine,
ce
que
ne
permet
pas
Facebook.
Bref,
il
est
possible
d’aller
très
loin
dans
l’automatisation,
mais
sachez
qu’il
vous
en
coûtera
un
petit
peu
tout
de
même,
de
500$
/
mois
pour
les
outils
facturant
au
forfait
à
4%
du
montant
de
votre
campagne
pour
les
outils
facturant
au
volume.
Les outils que vous pouvez tester gratuitement (relativement limités pour l’instant) :
http://www.dryleaf.com
(version Saas)
Page
49
http://www.ad-sage.com/facebook
(logiciel à installer)
Page
50
http://www.socialadstool.com/demo
(Grande
richesse
fonctionnelles,
réservé
aux
gros
annonceurs,
tarif
aux
alentour
de
4%
du
budget
annuel,
budget
annuel
moyen
de
100k€)
Autres
fournisseurs
de
solution
à
contacter
(mais
pas
de
démo
en
ligne
ou
d’informations
sur
les
tarifs)
:
http://brighteroption.com/sam
http://www.onemediamanager.com/accounts/login/?next=/
Page
51