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Id 12579 PDF
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- Juillet 2009 -
1. Objet du document
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« Fiber to the x », pour désigner le déploiement de la fibre optique jusqu’au point « x » ; x pouvant désigner la
lettre B, C, H, N, O, U, … tel que défini plus loin dans le document.
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RTC
@ Particulier
Réseau de xDSL, HFC,
transit / collecte WiMax, Wi-Fi, … FTTC
Internet FTTLA
Point de FTTN
distribution
Entreprise
Plateforme de
services (VoD, TV)
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C’est le cas aujourd’hui des réseaux xDSL éligibles aux offres « Triple-play » des FAI.
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Fibre optique
RTC
Plateforme de
services (VoD, TV)
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Réseau de
transit / collecte NRO
Plaque FTTH
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Dans ces deux types d’architecture, les équipements actifs4 du réseau FTTH se
retrouvent uniquement au niveau du NRO (typiquement, un commutateur Ethernet)
et du logement de l’abonné (CPE5, dont l’appellation commerciale est souvent
désignée « Box THD »).
On notera que le terme « PON » est uniquement utilisé pour désigner les
architectures Point-Multipoint (EPON, GPON) et les distinguer de l’architecture
Ethernet P2P. En toute rigueur, ces deux types d’architecture étant passives, on
devrait plutôt parler de PON P2M et de PON P2P.
Les choix retenus par les opérateurs pour leur déploiement FTTH sont les suivants :
¾ Orange utilise le standard GPON.
¾ SFR déploie soit du GPON, soit du P2P, selon les cas.
¾ Free utilise la topologie P2P.
3
A noter qu’il s’agit bien d’une fibre optique et non d’une paire de fibres optiques.
4
Les équipements actifs désignent les équipements nécessitant d’être alimentés électriquement.
5
CPE : Customer Premises Equipment – Equipement terminal appartenant à l’opérateur et situé dans les locaux
de l’usager final.
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CPE
Fibre optique
CPE
NRO
CPE
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ONT
ONT
Port PON
OLT
Fibre
ONT
optique
Coupleur
NRO optique
Coupleur
optique ONT
Les architectures PON peuvent être organisées en étoile (un coupleur en sortie de
chaque port PON de l’OLT dessert n ONT), en arbre (en cascadant les coupleurs, un
coupleur pouvant desservir plusieurs sous-branches) et/ou en bus (sérialisation des
coupleurs). C’est l’architecture en arbre qui est la plus souvent déployée, avec deux
niveaux de coupleurs optiques (par exemple, un coupleur situé au NRO ou dans un
sous-répartiteur optique, et un deuxième coupleur situé au plus près des abonnés,
(i.e. dans l’immeuble desservi).
Architecture en étoile Architecture en arbre Architecture en bus
Fibre
optique
Fibre
Fibre NRO
optique
optique
NRO NRO
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L’atténuation induite par le coupleur est fonction de son taux de partage, la puissance transmise étant d’autant
plus atténuée le taux de partage du coupleur est élevé. L’atténuation est théoriquement de l’ordre de 3 dB dans le
cas d’un coupleur 1*2, 12 dB pour un coupleur 1*32, et 15 dB pour un coupleur 1*64.
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Immeuble
Boitiers
d’étage Raccordement
des logements
Limite domaine
public / privé
Colonne
montante
NRO
Dernière chambre de
raccordement Local
technique
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Immeuble
Colonne
montante
Opérateur 1
Opérateur
Opérateur 2 Opérateur 1
2 NRO Local
technique
Opérateur 3
Point de
mutualisation Segment mutualisé
Opérateur
3
Opérateurs 1 et 2 via
l’infrastructure de l’opérateur 3
Opérateur 2 via
l’infrastructure d’un
autre opérateur
Opérateur 3
Point de
mutualisation
Segment mutualisé
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Pour en savoir plus sur : L’accès aux lignes usagers via le réseau de l’opérateur d’immeuble
Le raccordement du réseau optique d’un opérateur à celui de l’opérateur d’immeuble au
niveau du point de mutualisation, peut se faire de deux manières :
o Lorsqu’il s’agit d’un accès via une fibre dédiée (cas d’un opérateur tiers utilisant une
architecture P2P), le raccordement de la fibre optique de l’opérateur tiers à la fibre optique
de l’opérateur d’immeuble s’effectue alors par soudure. Cette technique permet de
minimiser les interventions ultérieures et réduit l’affaiblissement dû à l’épissure (0,1 dB)
o Lorsqu’il s’agit d’un accès via une fibre partagée (cas d’un opérateur tiers s’appuyant sur
une architecture PON), le raccordement s’effectue alors à partir d’un panneau de brassage
optique. L’affaiblissement dû à la connectique est généralement de l’ordre de 0,5 dB. Les
réseaux PON disposent ainsi de contraintes plus importantes que les réseaux P2P en
termes de bilan optique.
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Cf. sur le site www.arcep.fr :
- « Projet de décision de l’ARCEP précisant les modalités de l’accès aux lignes de communications
électroniques à très haut débit en fibre optique »
- « Projet de décision de l’ARCEP précisant, en application de l’article L. 34 8 3 du code des postes et
des communications électroniques, les cas dans lesquels le point de mutualisation peut se situer dans les
limites de la propriété privée »
- « Projet de recommandations de l’ARCEP relatives aux modalités de l’accès aux lignes à très haut débit
en fibre optique »
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Pour en savoir plus sur : Les conditions de déploiement de la fibre en zones très denses
Le cadre réglementaire, fixé à ce jour par l’ARCEP, est applicable dans les zones qualifiées de
« très denses ». Ces zones très denses concernent aujourd’hui les 20 plus grandes
agglomérations françaises, représentant 148 communes et un peu plus de 5 millions de foyers
(dont plus de la moitié hors de l’agglomération parisienne).
La qualification d’une commune comme «zone très dense » répond aux 3 critères suivants :
1. Elle fait partie d’une agglomération de plus de 250.000 habitants.
2. La proportion en immeubles de plus de 12 logements est supérieure à 20%
3. Il s’agit d’une commune centre de cette agglomération, ou d’une commune périphérique à
condition pour cette dernière que la part d’immeuble de plus de 12 logements soit
supérieure à 50% ou qu’un projet privé ou public de déploiement FTTH existe.
L’opérateur d’immeuble devra être en mesure de proposer aux opérateurs tiers des
conditions d’accès aux usagers respectant le principe de neutralité technologique vis-à-vis des
architectures P2P et PON, i.e. soit via une fibre dédiée, soit via une fibre partagée. Cela
suppose qu’un opérateur d’immeuble basant son déploiement sur une technologie PON,
complète son infrastructure par des fibres surnuméraires, afin de pouvoir proposer des fibres
dédiées à un opérateur tiers. L’ARCEP a ainsi retenu l’obligation pour l’opérateur
d’immeuble d’installer de 1 à 4 fibres par logement (en fonction du nombre d’opérateur tiers
intéressés par un déploiement dans l’immeuble).
Cette architecture de desserte interne « multi-fibres » était âprement défendue par l’opérateur
Free, à contrario d’Orange qui lui préférait une architecture mono-fibre
Du point de vue de l’usager, la pose de fibres en surnuméraires lui permettra de changer plus
facilement de fournisseur de services ou de disposer de différents fournisseurs en fonction des
services proposés.
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2. Etude de l’architecture des plaques FTTH : Pour chaque plaque FTTH, sont
décrits la localisation du NRO et des points de mutualisation, le mode de pose
retenue (sous-terraine, en façade, en aérien), l’architecture du réseau de desserte
(point-à-point, PON), le dimensionnement des câbles optiques,… .
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Pour en savoir plus sur : Les critères importants d’une étude FTTH
Les choix d’architectures réalisés au cours de ces étapes doivent tenir compte des critères
suivants :
¾ Critères techniques : on favorisera une architecture neutre, compatible des différents
types d’architectures FTTH retenus par les opérateurs (point à point ou point à
multipoint),
¾ Aménagement du territoire, pour la définition de plaques FTTH pertinentes,
¾ Réalités économiques du marché et notamment l’appétence des opérateurs : Un NRO
doit desservir un nombre de prises conséquent pour intéresser les opérateurs, ces derniers
ramenant la rentabilité d’une intervention de leur part, au coût moyen de raccordement à
la prise,
¾ Aspects réglementaires, les modalités de déploiement de la fibre étant particulièrement
encadrées comme on a pu le constater au chapitre précédent.
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