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I.1 Introduction
La mesure est un processus de connaissance qui grâce à l'expérience physique nous donne une
information quantitative (valeur) du rapport entre la grandeur mesurable et une grandeur de
même nature prise comme unité.
I.2 Métrologie
I.2.1 Définition
- Acceptation d'un produit (mesure des caractéristiques, des performances, conformité à
une exigence ),
- Réglage d'un paramètre dans le cadre d'un contrôle d'un procédé de fabrication,
Où X est le nom de la grandeur physique, [X] représente l'unité et{X} est la valeur numérique
de la grandeur exprimée dans l'unité choisie.
- Grandeur (mesurable) : définie comme attribut d'un phénomène, d'un corps ou d'une
substance, qui est susceptible d'être distinguée qualitativement et déterminée
quantitativement
- Unité de mesure : c'est une grandeur particulière, définie et adoptée par convention, à
laquelle on compare les autres grandeurs de même nature pour les exprimer quantitativement.
- Mesurage : c'est l'ensemble des opérations ayant pour but de déterminer une valeur
d'une grandeur.
- Incertitude de mesure : c'est un paramètre, associé au résultat d'un mesurage, qui
caractérise la dispersion des valeurs qui pourraient raisonnablement être attribuées au
mesurande.
- Etalon de mesure : en métrologie, un étalon est un dispositif auquel on doit se fier pour
contrôler l'exactitude des résultats fournis par un appareil de mesure.
- un transducteur : c’est l’élément fondamental du dispositif, fondé sur l’utilisation d’une loi
physique particulière. Il fait correspondre à une valeur Ge de la grandeur à mesurer une valeur
Gs d’une autre grandeur, généralement électrique, appelée grandeur de sortie. On recherche
généralement des transducteurs tels que la relation entre la variation du mesurande et la
variation du signal sortant du transducteur soit linéaire, ou tout au moins à utiliser la partie
linéaire de cette relation si celle-ci est plus complexe.
- le processeur : c'est un élément présent sur tous les dispositifs de mesure affichant et/ou
délivrant un signal numérique. Il s’agit généralement d’un convertisseur
analogique/numérique.
Dans la pratique, le terme « capteur » désigne des choses différentes selon les auteurs et les
interlocuteurs :
- le transducteur lui-même ;
Les distinctions sont parfois difficiles car de plus en plus de transducteurs sont physiquement
associés à des conditionneurs et des amplificateurs, les progrès de la miniaturisation ayant
permis de réduire considérablement la taille de ces éléments. L’intérêt principal de cette
intégration matérielle réside dans la réduction des perturbations du signal de sortie du
transducteur (interférences, parasites, pertes d’énergie et de signal, etc.) avant son traitement
par les éléments suivants.
Les capteurs et chaînes de mesure peuvent être définis par un certain nombre de
caractéristiques. Nous indiquons ci-après les principales d’entre elles :
- l’étendue de mesure (EM) : ensemble des valeurs du mesurande pour lesquelles l’erreur de
mesure est supposée comprise entre des limites spécifiées.
- le domaine de non détérioration : il est défini par les valeurs limites que peuvent atteindre
et conserver le mesurande et les grandeurs d’influence sans que les caractéristiques
métrologiques du capteur ne soient altérées après retour des valeurs dans le domaine nominal.
-
le
domaine de non-destruction : il est défini par les valeurs limites que peuvent atteindre le
∆ Gs
Se =
∆ Ge
La valeur de la sensibilité peut dépendre de la valeur du signal d’entrée. Cette définition sous
forme de quotient suppose que la relation liant le signal de sortie du capteur au signal d’entrée
associé au mesurande est linéaire, ou qu’elle peut être représentée de manière approchée mais
satisfaisante par une droite.
- le seuil de mobilité : variation la plus grande du signal d’entrée qui ne provoque pas de
variation détectable de la réponse d’un instrument de mesure, la variation du signal d’entrée
étant lente et monotone.
- la résolution : plus petite différence d’indication d’un dispositif afficheur qui peut être
perçue de manière significative. Pour un afficheur numérique, cette différence d’indication
correspond au changement d’une unité du chiffre le moins significatif.
- la répétabilité : étroitesse de l’accord entre les résultats des mesurages successifs du même
mesurande, avec les mesurages effectués dans la totalité des mêmes conditions de mesure.
Ces conditions sont appelées conditions de répétabilité. Elles comprennent : même mode
opératoire, même observateur, même instrument de mesure utilisé dans les mêmes conditions,
même lieu, répétition des mesurages durant une courte période de temps.
- la vitesse de poursuite (ou rapidité) : aptitude du capteur à suivre dans le temps les
variations du mesurande. Une vitesse de poursuite élevée permet de suivre des variations
rapides du mesurande.
Gs =S e . Ge + Z 0
L’offset Z0 est souvent appelé « Zéro » car, dans de nombreux cas, la réponse Gs du capteur
est fixée ou ajustée mécaniquement ou électriquement à 0 (zéro) pour Ge = Ge min . Dans ces
conditions, la relation précédente se simplifie :
Gs =S e . Ge
G s−Z 0
Ge =
Se
Dans la pratique, les capteurs ne sont pas idéaux et des écarts existent qui conduisent à des
erreurs systématiques. Parmi ces erreurs, qui sont généralement analysées sur l’ensemble de la
chaîne de mesure mais qui peuvent également être analysées au niveau du capteur ou du
transducteur lui-même, les quatre principales sont :
- l’erreur d’offset : dans ce cas, l’offset est décalé et vaut Z0’ au lieu de Z0. La valeur
théorique attendue Gs pour une valeur Ge du mesurande est remplacée par une valeur Gs’
telle que la différence Gs’ – Gs est constante sur l’étendue de mesure et égale à l’erreur
d’offset.
- l’erreur de sensibilité : dans ce cas, la sensibilité (ou pente) Se est incorrecte et vaut Se’ au
lieu de Se. La valeur théorique attendue Gs pour une valeur Ge du mesurande est remplacée
par une valeur Gs’ telle que le rapport Gs’/Gs est égal au rapport des pentes Se’/Se;
- l’erreur liée aux grandeurs d’influence : dans ce cas, les grandeurs d’influence peuvent
conduire à une valeur observée Gs’ présentant simultanément une erreur d’offset et une erreur
de sensibilité. Il est bien sûr possible de rencontrer des cas où ces deux erreurs peuvent être
présentes simultanément, en raison d’un mauvais étalonnage, sans que les grandeurs
d’influence n’interviennent. Dans ces deux cas, l’offset est décalé et vaut Z0’ au lieu de Z0 et
la sensibilité Se est incorrecte et vaut Se’ au lieu de Se. La valeur théorique attendue Gs pour
une valeur Ge du mesurande est remplacée par une valeur Gs’ telle que :
S'e
G = ( G s−Z 0 ) +Z '0
'
s
Se
- l’erreur de linéarité : dans ce cas, la relation liant Gs à Ge n’est plus linéaire, ou tout au
moins ne peut plus être assimilée à une droite sans conduire à des erreurs dépassant les limites
spécifiées. Elle est exprimée en pourcentage de la valeur maximale de l’étendue de mesure
(EM).
Le capteur se comporte en sortie comme un dipôle passif qui peut être résistif, capacitif ou
inductif. Le tableau ci-dessous résume, en fonction du mesurande, les effets utilisés pour
réaliser la mesure.
Fonctionnant en générateur, un capteur actif est généralement fondé dans son principe sur un
effet physique qui assure la conversion en énergie électrique de la forme d'énergie propre au
mesurande : énergie thermique, mécanique ou de rayonnement. Le tableau suivant présente
les principes physiques de base des capteurs actifs :
Soit sur l'amplitude du signal de mesure, c'est le cas des montages potentiométriques
et des ponts.
Soit sur la fréquence du signal de mesure, il s'agit alors d'osciateurs.
celui d'être sensibles aux parasites. Le pont par contre qui est un double potentiomètre permet
une mesure différentielle réduisant de façon importante l'influence des parasites.
R1
Rs
es
Appareil de mesure
Rc Vm Rd
Montage potentiomètrique
e s = ( R s + R 1 + Rc ) . I
V m =R c . I
Vm
I=
Rc
Donc :
Vm
e s = ( R s + R 1 + Rc ) .
Rc
Rc
V m= .e
R s+ R 1+ R c s
Rc
V m= .e
R1 + Rc s
La relation qui lie la tension de sortie (V m ) au paramètre image du mesurande ( Rc ) n’est pas
linéaire. La sensibilité du montage n’est donc pas constante. On peut néanmoins faire une
Linéarisation pour rendre la sensibilité constante :
Avec l'étude en petites variations du mesurande (étude petit signaux), on se place aux petites
variations ΔR < Rc + R1 :
Rc → Rc 0 +∆ R
V m →V m 0+ ∆ V m
Alors on obtient :
∆ V m =V m−V m 0
Rc 0
V m0= .e
R1 + Rc 0 s
R c 0+ ∆ R
V m= .e
R1 + Rc 0 +∆ R s
R c0 + ∆ R Rc 0
∆ V m=
[ −
] .e
R 1 + R c 0 + ∆ R R 1+ R c 0 s
∆ V m =¿
∆ V m =¿
∆ R . R1
∆ V m=
( R ¿ ¿ 1+ Rc 0 )2 . e s ¿
Là, on retrouve une relation linéaire d’où on peut directement extraire la sensibilité du capteur
ΔVm/ ΔRc . Cette sensibilité est maximum pour R1=Rco soit :
es
∆ V m= .∆ R
4. R 1
es
S=
4. R1
is
L’utilisation d’une source de courant I rend le montage directement linéaire si l’on néglige
l’impédance interne de la source, c’est à dire :
∆ V m =I . ∆ Rc
Montage Push-pull :
On a alors :
Rc1
Rs
es
Appareil de mesure
Rc2 Vm Rd
Montage potentiomètrique
Avec :
Rc 1=Rc −∆ Rc
Rc 2=Rc + ∆ R c
e s= ( Rc −∆ R c ) . I + ( R c + ∆ Rc ) . I
Vm
I=
R c + ∆ Rc
Vm
e s= (R −∆ Rc + R c + ∆ Rc )
Rc + ∆ R c c
Vm
e s= (2. Rc )
Rc + ∆ R c
Rc + ∆ Rc
V m =e s .
2. Rc
On calcule ∆ V m :
R c + ∆ Rc 1 Rc +∆ R c2
∆ V m =e s .( − )
2. Rc 2. R c
∆ Rc
∆ V m =e s .
2. R c
Avec ce type de montage on arrive a avoir une sensibilité deux fois supérieure à celle obtenue
en fonctionnement en petits signaux et cela si seulement R s ≪ R c 0 et une variation de tension
linéaire avec ∆ R c. La sensibilité S est, donc, donnée par :
es
S=
2. Rc
Rc1
Rs
es
Rc2 Vm
La compensation
Montagedes grandeurs d'influence revient à pouvoir écrire l'expression de la
potentiomètrique
tension ∆ V m ou de sa variation en fonction des variations de la résistance provoquées
seulement par l'action de la mesurande, sans celle des grandeurs d'influence.
Retrouvant l'expression de ∆ V m :
es
m=m0 , g=g0 , Rc 1=Rc 2=Rc 0 et V m =V m 0=
2
Rc 1=Rc 0 +∆ R c1 ∆ R c1=S g ∆ g+ S ∆ m1
Rc 2=Rc 0 +∆ R c2 ∆ R c2=S g ∆ g+ S ∆ m2
Vm
e s= .( R c0 + ∆ R c1 + R c0 + ∆ R c2 )
Rc 0 +∆ R c1
Rc 0 +∆ Rc 1
V m =e s .
2. R c0 + ∆ R c1 + ∆ R c2
es Rc 0 +∆ Rc 1
∆ V m= .( −1)
2 ( ∆ R c1 + ∆ R c2 )
R c 0+
2
( ∆ R c1 +∆ R c2 )
R c 0+ ∆ Rc 1−(R c0 + )
e 2
∆ V m = s .( )
2 ( ∆ R c1 +∆ R c2 )
R c0 +
2
∆ R c1 ∆ Rc 2
−
e 2 2
∆ V m = s .( )
2 ( ∆ R c1 + ∆ R c2 )
R c 0+
2
es ∆ R c1−∆ Rc 2
∆ V m= .
4. R c 0 ( ∆ R c 1+ ∆ R c 2 )
1+
2. Rc 0
L'expression de ∆ V m s'écrira :
e S∆m
∆ V m= s .
2. Rc 0 ( Sg ∆ g )
1+
Rc 0
Rs/2
R1
es/2Rs
es
es/2 Appareil de mesure
Rc Vm Rd
Rs/2
Montage potentiomètrique
Calcul de la valeur mesurée V m :
On peut écrire :
−e s Rs
V 1=
2
+
2 (
+ R1 . I )
et
es Rs
V 1=
2
−
2 (
+ R1 . I)
e
−V 1
2
I=
Rs
+ Rc
2
e
−V
−e s Rs 2
V 1=
2
+
2 (
+ R1 .(
Rs
1
+Rc
))
Rs Rs
V 1=
−e s es 2
+ .
(
+ R1
−V 1 .
) ( 2
+ R1 )
2 2 Rs Rs
+ Rc + Rc
2 2
R R
V . ⌈ 1+
( 2
+R )
s
e
⌉= ⌈
1( 2
+R )
s
−1⌉
s
1
1
Rs 2 Rs
+Rc + Rc
2 2
Rs
V 1=
( )
es 2 + R 1
2 Rs
2
+Rc
−1
Rs
( )
+ R1
2
+1
Rs
+ Rc
2
Rs Rs
V 1=
( )
e s 2 + R 1− 2 −Rc
2 Rs
2
+ Rc
Rs R
+ R 1+ s + Rc
( )
2
Rs
2
2
+ Rc
e s R 1−Rc
V 1= (
2 R 1+ R c + R s )
En A :
C
e s=(R ¿ ¿ 1+ Rc ). I 1 ¿ R1 R3
VA
I 1= es A Vm B
Rc
( R c + R1 ) Rc R4
e s= VA
Rc D
Rc
V A= e
R c+ R 1 s Montage en pond
En B on a :
e s=(R¿¿ 3+ 4). I 2 ¿
VB
I 2=
R4
( R3 + R 4 )
e s= VB
R4
R4
V B= e
R 4 + R3 s
R c . R 3−R4 . R1
V m= . es
( R 1+ R c ) . ( R3 + R 4 )
Si on veut avoir une tension nulle en absence de mesurande, il faut avoir :
Rc . R3 =R4 . R1
Rc +∆ Rc
V A= .e
R 1+ R c + ∆ R c s
Alors V m deviendra :
R c+ ∆ R c R4
V m= ( − .e
R1 + Rc +∆ Rc R 3+ R 4 s )
Kifouche Rezki 2011/2012
Cours technologie des systèmes I LACA09
R4 Rc
On remplacera par parce que à l'équilibre la tension V m est nulle, ce qui fait
R 3+ R 4 R 1+ R c
que ces deux éléments sont égaux. On aura donc :
R c+ ∆ R c Rc
V m= ( − .e
R1 + Rc +∆ Rc R 1+ R c s )
R c . R 1+ R 2c + ∆ Rc . R1 + Rc . ∆ R c −Rc . R1−R 2c −Rc . ∆ R c
V m=
(R ¿ ¿ 1+ Rc +∆ Rc ).( R 1+ R c ) . es ¿
∆ Rc . R1
V m=
( R ¿ ¿ 1+ Rc + ∆ Rc ).( R1 + R c ). e s ¿
∆ Rc . R 1
V m= . es
( R1 + Rc )2
Si on a R1=R c, on aura :
es
V m= . ∆ Rc
4. R c0
es Montage en pond
V B=
2
R c2 1
V m= ( − . es
Rc 1+ R c2 2 )
Rc 0 + ∆ R c 2 1
V m= ( − .e
Rc 0 +∆ Rc 1 + Rc 0+ ∆ Rc 2 2 s )
2. R c0 +2. ∆ R c2−2. Rc 0−∆ Rc 1−∆ Rc 2 1
V m=
( 2. ( 2. R c 0+ ∆ Rc 1+ ∆ Rc 2)
− . es
2 )
Kifouche Rezki 2011/2012
Cours technologie des systèmes I LACA09
∆ R c2 −∆ Rc 1
V m= .e
4. R c0 +2. ∆ Rc 1 +2. ∆ Rc 2 s
es ∆ Rc 2−∆ R c1 1
V m= . .
4 Rc 0 ∆ R c1 + ∆ R c2
1+
2. R c 0
Montage push-bull :
Dans ce cas, dans le montage ci-dessus, les deux capteurs présentent des résistances variables
d'une manière identique mais de sens opposé sous l'influence de le mesurande, si les
variations provoquées par les grandeurs d'influence sont négligeables devant la résistance des
capteurs, on peut écrire :
es ∆ Rc 2−∆ R c1 1 e s 2. ∆ Rc
V m= . . = .
4 Rc 0 ∆ R c1 + ∆ R c2 4 Rc 0
1+
2. R c 0
es ∆ Rc
V m= .
2 Rc 0
On remarque que V m est linéaire et que la sensibilité est améliorée, elle est double de celle du
montage quart du pond.
On a :
Rc 2
V A= .e
R c1 + Rc 2 s
Rc 4
V B= .e
R c 4 + Rc 3 s
Rc 0 +∆ R c2 Rc 0 +∆ Rc 4
V m= . e s− .e
R c0 + ∆ R c1 + Rc 0 +∆ R c2 Rc 0 +∆ Rc 4 + R c0 + ∆ R c 3 s
Rc 0 +∆ Rc Rc 0 +∆ Rc
V m =e s . ( −
2. Rc 0−∆ R c + ∆ Rc 2. Rc 0−∆ R c + ∆ Rc
. )
On retrouve donc l'expression de V m très simple, linéaire avec une très grande sensibilité.
∆ Rc
V m =e s .
Rc 0
La variation de la tension de diode de 2.5 mV/°C peut être employée pour faire varier la
tension d’alimentation du pont de Wheatstone. C
A B
Vd
D
es
Vm Vp
V p=e s−4. V d
e 's=e s+ ∆ e s
V 'd =V d + ∆ V d
Donc :
V 'p=(e ¿ ¿ s +∆ e s )−4.(V d + ∆ V d )¿
Donc pour que la tension d'alimentation du pond reste constante, et ainsi compenser la
dérive thermique de la tension d'alimentation, il faut avoir :
∆ es −4. ∆ V d =0
∆ es =4. ∆ V d
Donc le choix des diodes, et de leur nombre, se fait selon leurs sensibilités et celle de la
source à la température.
Zi
V m =e c ( m ) .
Z i +Z c
Si Zi ≫ Z c on a alors : V m =e c ( m )
V m =Z i .i m
Zc
i m=i c .
Zi+ Zc
Si Zi ≪ Z c on aura : i m=i c
Le capteur est équivalent à une source de tension ec en série avec une impédance Zc.
R2
R1
-
+
Zc
Vs
ec
R2
( )
V s = 1+ .e
R1 c
On remarque donc :
Que le capteur ne débite pas (i+=i-=0 dans l’amplificateur idéal) ou encore qu'il débite
sur une impédance infinie. La condition de non influence de l’impédance interne Zc du
capteur sur la mesure est réalisée.
qu’en sortie, Vs est indépendant du courant débité dans la charge RL. La tension Vs
débitée par l'amplificateur se comporte comme une source de tension d'impédance interne
nulle.
le capteur, cette fois, est équivalent à une source de courant placée en parallèle sur une
résistance Rc, on peut alors utiliser le montage de la figure suivante :
ic R
-
+
ic Rc
Ve
Vs
Puisque l'entrée de l'amplificateur idéal ne débite aucun courant, et que la tension d’entrée
différentielle est nulle, la différence de potentiel entre E et la masse est nulle et il n'y a
aucun courant qui circule dans la résistance Rc du capteur. Le courant ic se retrouve
intégralement dans R et on peut écrire :
V s =−R .i c
Puisque aucun courant ne traverse les entrées de l’amplificateur, toute variation de charge
aux bornes du capteur se retrouve aux bornes de C.
-
Ve
+
ic Rc
Vs
−Q
On a donc : V s =
C
Avec :
C : la valeur de la capacité.
L’annulation de Amc exige d’avoir R2 . R 4=R1 . R 3 ce qui peut être obtenue par R1 = R4 et
R3 =R2. Cette condition est rarement vérifiée car les résistances sont toujours données
avec une certaine précision.
Lorsqu'on utilise un capteur unique, par exemple résistif, avec pour conditionneur un pond de
Wheatstone ou un montage potentiométrique à alimentation symétrique, la tension délivrée
n'est pas linéaire, elle a pour expression :
es ∆ Rc 1
V m= . .
4 Rc 0 ∆ Rc
1+
2. Rc 0
V x . V y V m. V l
V 0= =
Eref E ref
Les gains sur les deux voies d'entrée du sommateur étant a et b, on a en sortie une tension :
Vm.Vl
V l=a .V m + b .V 0 =a .V m +b .
E ref
a. V m
V l=
D’où : b.Vm
1−
Eref
a . e s ∆ Rc 1
V l= .
Donc : 4 Rc 0 ∆ Rc b es
1+ (1− )
2. R c 2 E ref
2. E ref
Par un choix approprié pour ¿
es
, on élimine le terme responsable de la non linéarité,
a . e s ∆ Rc
alors : V l= .
4 Rc 0
On considère un capteur actif ou passif et son conditionneur, qui est à l'origine d'une tension
Vm non linéaire avec le mesurande m. A partir de le courbe d'étalonnage, on établit l'équation
reliant m à Vm, par exemple :
Pour des raisons évidente de simplicité lors de la réalisation, on limite le nombre de terme au
minimum compatible avec la précision recherchée. Le dispositif de linéarisation de Vm doit
délivrer en sortie une tension Vl linéarisée et donc proportionnelle à m.
V l= A . m= A .( a0 +a1 .V m+ a2 .V 2m + …+an . V nm )
V l= A 0+ A 1 . V m + A 2 . V 2m +…+ A n . V nm
5
T =∑ a i . V im ou encore T =a 0+V m a1+ V m a2+ V m ( a3 +V m ( a4 +V m ( a5 ) ) )
( ( ))
i=0
Puis on fait le calcul itératif ci-dessous, qui nécessite un tableau contenant les coefficients a i
du polynôme et surtout qui doit être fait pour chaque valeur de V m.
Initialisation
i= 4; x = a5
x = x.Vm + ai
i=0
T=x