Où que vous soyez en Europe, il existe un dessert traditionnel sans lequel les
habitants ne pourraient imaginer leur repas de Noël. La diversité des desserts
traditionnels, aux saveurs et goûts uniques, chacun portant des symboles qui perpétuent le sens des rituels anciens, pourrait être une source d'inspiration pour compléter les vitrines des confiseries roumaines avec des produits uniques issus des cultures d'autres peuples.
La Bûche de Nöel (Buturuga de Crăciun)
Le dessert traditionnel français servi à Noël est un rouleau de génoise recouvert
de crème au beurre et de chocolat ou de café, décoré de la même manière que l'écorce d'une souche qui réchauffe la cheminée la veille de Noël et recouvert de sucre en poudre, comme de la neige fraîchement neigée. Pour la décoration, des baies, des brindilles ou des champignons à base de meringue, de glace ou de pâte d'amande sont également utilisés. Il représente le symbole de la cheminée, qui en hiver réchauffe les maisons. La tradition de la bûche remonte à l'époque de Napoléon, lorsque les villageois de France rapportaient à la maison, la veille de Noël, un tronc d'arbre de Noël, au lieu de l'arbre de Noël, autour duquel toute la famille se rassemblait, le louant et l'arrosant d'huile. et j'arrive. On dit qu'elle a dû brûler pendant quelques jours, voire jusqu'au nouvel an, sinon, c'était mauvais signe. Des fragments de moignon de l'année précédente ont également été placés dans le foyer, symbole du temps sans cesse renouvelé. On croyait que la souche bénie protégeait ainsi la maison et ses habitants, et les cendres étaient dispersées partout pour apporter la prospérité. À la veille de Noël, les riches ont donné de telles souches aux pauvres, afin qu'ils puissent se réchauffer et profiter de la fête de la Nativité. On ne sait pas exactement qui était le créateur de ce gâteau. Il semble que ce fût l'idée d'un apprenti pâtissier qui travaillait dans un laboratoire chocolatier du quartier Saint Germain des Prés à Paris, en 1834. Selon certains, le premier à faire un tel gâteau serait Pierre Lacam, le pâtissier du prince. Charles III de Monaco, en 1898.
La Galette des Rois (“Prăjitură regilor/magilor”)
En France, le King's Cake est cuisiné et consommé depuis le 14ème siècle.
Dans le nord de la France, le plat est à base de pâte feuilletée et de crème d'amande. Au sud, on utilise une pâte de type muffin, sur laquelle on ajoute des fruits confits.Une figurine, le roi, est toujours cachée dans le King's Cake, qui était autrefois représenté par un haricot. Selon la tradition, le gâteau est divisé en fonction du nombre d'invités, plus une part qui est réservée à un invité inattendu ou à une personne pauvre. La figurine en forme de roi est cachée dans le gâteau, et celui qui la trouve est déclaré roi ou reine et reçoit une couronne en papier doré, qui décore souvent le gâteau. Les tranches sont réparties dans l'ordre établi par le plus jeune serveur. Ainsi, l'impartialité est assurée, les enfants et même les adultes étant très désireux de remporter la couronne. En fait, pendant la Révolution, le King's Cake a été rebaptisé Equality Cake.