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HST ND 2294 - 212 - 08

Processus de 3 Maintenance

maintenance : retour
3 Facteur de risque
3 Enquête

d’expérience sur les h Jean-Christophe BLAISE,


INRS, département Ingénierie des équipements

facteurs de risques
de travail
h Daniel LIÉVIN,
INRS, département Homme au travail

Bien que les accidents sur les équipements de travail tendent globalement à baisser, la maintenance Maintenance process: experience
apparaît de plus en plus comme un ensemble d’activités à risques. À travers un état de l’art, quelques feedback for risk factors
réflexions sur la criticité des interventions de maintenance renforcées par quelques chiffres sur des
accidents sont présentées. Ensuite, nous proposons une analyse des processus de maintenance en There is a trend towards an overall drop in the
vue d’une meilleure identification des facteurs de risque liés à ces activités. Cette analyse a abouti à numbers of occupational accidents involving
un modèle d’une intervention de maintenance et des facteurs de risques associés et a servi de base work equipment, whereas maintenance is
à un retour d’expérience via un questionnaire. La problématique d’élaboration de l’enquête a été increasingly pinpointed as embracing a
formalisée à l’aide de la méthode QQOQCP. Après une explication de la structure du questionnaire, combination of risk-related activities. We
les principaux résultats de l’enquête sont fournis. Principalement, ce retour d’expérience auprès de therefore submit a number of thoughts on the
professionnels de la maintenance industrielle a permis de valider le modèle réalisé et de confirmer que criticality of maintenance operations, based
chaque étape d’une intervention de maintenance a son importance dans la réalisation en sécurité de on a state-of-the-art study. These thoughts
l’intervention sur un équipement de travail. are supported by some accident statistics. We
then propose maintenance process analysis
with a view to optimising identification of
risk factors associated with these activities.

A
Maintenance process analysis ultimately
lors que les activités de « pro- élevée que l’occurrence moyenne toutes provides a generic model of a maintenance
duction » des entreprises font activités confondues [2]. operation and its associated risk factors and
l’objet de nombreux travaux, it forms a basis for experience feedback. The
à l’inverse peu de travaux ont Plus globalement, on observe, pour 5W method (QQOQCP in French) is initially
été centrés sur les activités de mainte­ les équipements de travail, une ten- applied to formalise the problem of survey
nance [1]. Or, à l’analyse de quelques étu- dance à reporter les risques liés à leur development. Questionnaire structure and
des, il apparaît que ces activités se révè- exploitation lors des opérations de main- survey progress are introduced and the
lent très accidentogènes. L’exploitation tenance. En effet, leur fonctionnement main survey results are presented. This
de la base de données EPICEA (base de en mode automatique s’exécute géné- study of experience feedback from industrial
données de l’INRS qui recense les acci- ralement sans intervention directe d’un maintenance professionals mainly allows
dents du travail graves en France) montre opérateur. Toutefois, un dysfonction- validation of the model and confirmation
en effet que 14 % des accidents mortels nement, de quelque nature qu’il soit, that each maintenance operation stage
sont liés aux activités de maintenance implique souvent un fonctionnement contributes to safe operation performance
des équipements. Ce taux passe à 44 % en mode dégradé (semi-automatique ou on work equipment.
en tenant compte des accidents liés à la manuel avec présence d’un opérateur),
maintenance dite « à échelle majeure » voire une panne nécessitant alors une
(travaux neufs, améliorations…) [1]. De intervention de maintenance. De plus,
plus, une étude de l’AFIM (Association l’activité de maintenance évolue en rai-
française des ingénieurs et responsa- son de la complexité croissante des sys-
bles de maintenance) souligne qu’il y tèmes industriels : véritable mutation de 3 Maintenance
a une occurrence de mortalité dans les la maintenance due à une complexifica- 3 Risk factor
activités de maintenance cinq fois plus tion de l’objet maintenu (mécatronique 3 Survey

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- l’intervention ne s’opère plus unique- mais d’autres contribuent également à décidé de recueillir ces informations
ment sur la mécanique mais aussi sur la criticité des activités de maintenance. via une enquête par questionnaire. Afin
l’électronique…). C’est bien cette diversité des facteurs et d’atteindre cet objectif, nous proposons
la complexité de leur impact - ces fac- dans un premier temps une modélisa-
Enfin, traditionnellement assurée teurs n’influent pas sur le risque en tant tion des processus de maintenance [8,
par un service ou département indépen- qu’éléments déclencheurs d’accident - 9] en nous basant sur un état de l’art
dant et centralisé composé d’opérateurs qui rendent difficiles la mise en oeuvre dans le domaine. Cette modélisation est
spécialisés, l’organisation de la mainte- de solutions pour améliorer la sécurité complétée par l’analyse des exigences à
nance a changé et prend aujourd’hui des des activités de maintenance. satisfaire afin de réaliser chaque proces-
formes multiples : sous-traitance, trans- sus en sécurité. Dans un second temps,
fert des tâches de maintenance vers l’ex- Nous disposons de peu de données nous avons élaboré un questionnaire en
ploitation, maintenance géographique, permettant de déterminer les tâches nous basant sur cette proposition. Les
polyvalence des intervenants… Ces choix de maintenance les plus risquées. analyses ont ensuite été réalisées après
d’organisation ne sont pas toujours sans Néanmoins, il apparaît que la phase un recueil de réponses relatives à ce
conséquences pour la sécurité [3]. de réparation suivie de la phase de dia- questionnaire diffusé auprès des profes-
gnostic sont les plus accidentogènes  : sionnels en entreprise [10]. Nous abor-
ces deux phases représentent ainsi res- derons dans cet article l’ensemble de la
pectivement 46 % et 26 % des accidents démarche schématisée en Figure 1.
Criticité liés à la maintenance recensés dans la
base EPICEA. Une autre étude conclut
de la ­maintenance également, en se basant sur différents Formalisation avec la méthode
travaux, que la tâche de maintenance la QQOQCP
plus risquée est la phase de réparation
(maintenance corrective) [6]. Cependant, La problématique d’élaboration d’une
Sur la base de deux études sur le elle souligne la dangerosité des tâches enquête a été déterminée à l’aide de la
sujet menées au sein de l’institution pré- de nettoyage, réglage, lubrification… méthode QQOQCP [11]. Les principes de
vention [4, 5], une multitude de carac- cette méthode permettent de formaliser la
téristiques influant sur la criticité des On peut également s’interroger démarche attendue et les résultats escomp-
activités de maintenance a été relevée. sur la cible des mesures de prévention. tés par le biais de questions types :
On peut retenir quelques points prin- Même s’il apparaît que la phase de
cipaux de la première étude, complétés réparation est la plus dangereuse, doit- 1 Pour Qui ?
par des chiffres issus de 93 accidents on forcément orienter l’ensemble des Quel est le commanditaire  :
étudiés dans la seconde : mesures sur cette phase  ? L’origine de L’enquête est réalisée pour le compte
la criticité de cette phase n’est-elle pas de l’INRS et du Groupe de travail de la
1 la diversité des missions de main- située lors de phases amont ? Une phase CNAMTS.
tenance rend sans doute plus difficile de préparation, par exemple, ne soumet 1 Pourquoi ?
l’acquisition d’expérience par les opéra- l’opérateur à quasiment aucun risque Pour quelles raisons le comman-
teurs. 15 % des accidents sont liés à des important et pourtant une préparation ditaire veut-il réaliser une enquête  ? La
connaissances inadaptées de la victime, incomplète peut s’avérer être un facteur diversité des facteurs de risques et la
1 les opérateurs de maintenance déterminant lors de l’intervention sur complexité croissante des installations
n’ont pas de poste fixe de travail et font l’équipement de travail. automatisées rendent difficile la recher-
preuve d’une forte mobilité. Ceci peut che des actions de prévention en main-
expliquer que 27  % des accidents sont Ces constats ont amené le réseau tenance industrielle. Une meilleure
liés à un risque non appréhendé par français de la prévention des risques connaissance des situations dangereuses,
la victime à un poste de travail qu'elle professionnels à analyser de plus près la permettra de mieux cibler les actions de
connaît mal, criticité des activités de maintenance [7]. prévention les plus pertinentes.
1 la co-activité avec d’autres opé- Afin de renforcer la connaissance insuf- Que veut savoir le commandi­taire ?
rateurs entraîne un surcroît de risques. fisamment structurée des facteurs de Il cherche à expliquer les risques par la
31  % des accidents mettent en cause la risques, une étude visant à obtenir des meilleure connaissance de la «  réalité
co-activité avec d’autres opérateurs, professionnels de la maintenance en du terrain  », en consultant les profes-
1 certaines activités de mainte- entreprise leur vision des risques liés à sionnels de la maintenance industrielle,
nance sont réalisées alors même que leurs activités a donc été initiée. d’où la notion de retour d’expérience
l’équipement dispose de toutes ses sour- (REX).
ces d’énergies. 76  % des accidents sont Quelles informations veut-il
dus à une intervention soit machine en recueillir  ? De quel type  ? Il s’agit
marche continue, soit à une remise en
marche,
Présentation d’obtenir des informations concernant
la perception des professionnels de la
1 enfin, il faut souligner que 41 % de la démarche maintenance industrielle vis à vis des
des accidents étaient liés à une absence risques liés aux activités de maintenance
de dispositif de protection imposé par la d’équipements de travail, (maintenance
réglementation ou l’état de l’art. immobilière exclue). Cette perception
Elle consiste à interroger les profes- est celle des processus accidentogènes,
Ces caractéristiques sont celles qui sionnels afin d’enrichir notre connais- et des facteurs de risques, elle est rela-
ressortent de la bibliographie étudiée, sance sur la problématique. Il a été tive à des faits.

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cessus composant le processus général. ment une recherche des conséquences. risques auxquels les professionnels sont
Un flux au niveau général peut concer- Seules les conséquences engendrant un confrontés. Ces champs sont remplis en
ner différents processus au niveau risque pour le processus analysé et/ texte libre, ce qui rend plus délicat leur
détaillé, c’est le cas de la plupart des ou pour des processus connexes sont interprétation.
flux. Enfin, les principaux flux entre retenues. Les exigences sont générale-
les différents sous-processus sont repré- ment externes au processus étudié (flux Enfin, une partie informations
sentés (par exemple, «  actions à réali- d’entrée). Pour connaître les exigences générales vient compléter le question-
ser  » entre les processus «  Préparer/ internes au processus, il est nécessaire naire. Ces informations permettent
ordonnancer » et « Intervenir sur l’équi- de décomposer ce dernier en sous-pro- de mesurer la variabilité des réponses
pement  »). Globalement, le processus cessus et d’en étudier les interrelations. en fonction de certaines caractéristi-
de maintenance transforme un équi- Une exigence relative à un flux d’entrée ques de la population. Elles concernent,
pement à maintenir, provenant du pro- d’un sous-processus au niveau N corres- d’une part, la personne qui répond, son
cessus «  produire  », en un équipement pond ainsi à une exigence interne du ancienneté dans le métier, dans l’entre-
maintenu. processus au niveau N-1. L’objectif prin- prise, son niveau d’études, sa fonction
cipal est de hiérarchiser la criticité des et, d’autre part, l’entreprise, son secteur
Il faut principalement retenir le conséquences d’un dysfonctionnement d’activité, sa taille, l’effectif de son ser-
choix de proposer un modèle générique auprès des professionnels de la main- vice maintenance.
de l’intervention quel que soit son type tenance. Cette hiérarchisation permet
(correctif, préventif). De même, le choix ensuite de cibler les futures recherches
de ne pas intégrer explicitement les sur les causes des dysfonctionnements.
aspects organisationnels permet, dans
un premier temps -  et seulement dans
Cette approche a été mise en œuvre
pour chaque processus à analyser.
ENQUÊTE
un premier temps tant leur influence
semble importante  - de ne pas être
contraint par une organisation particu- Pour pouvoir réaliser l’enquête dans
lière et alors ne plus être applicable pour
d’autres organisations. L’objectif est bien
ÉLABORATION les meilleures conditions, le question-
naire a été testé au préalable lors d’une
de proposer un processus qui pourra DU QUESTIONNAIRE phase de pré-enquête (cf. Figure 4). Cette
ensuite être décliné au cas par cas par phase indispensable a permis d’affiner et
des procédures qui feront alors appa- de valider les modèles, le vocabulaire et
raître explicitement les acteurs et donc donc les questions. La pré-enquête s’est
les aspects organisationnels. Le modèle Sans reprendre l’intégralité du ques- faite sous forme d’entretiens lors de visi-
a ensuite été complété, suite à l’analyse tionnaire, nous en présentons sa structu- tes en entreprises. Suite à ces entretiens,
des facteurs de risque relatifs à ces pro- re et ses principaux items. Les questions des modifications ont été apportées au
cessus dont l’approche est développée au portent tout d’abord sur le processus questionnaire. En effet, pour permettre
prochain paragraphe. général d’intervention de maintenance une meilleure appréciation des réponses
et l’influence de son environnement. et un traitement aisé, le questionnaire
Ces questions sont basées sur la carto- comportait essentiellement des ques-
graphie relationnelle proposée Figure 2. tions à échelle multiple relatives à l’in-
Identification D’autres questions portent ensuite sur
l’identification des processus/sous pro-
fluence de la proposition sur la sécurité
(faible, assez faible, assez fort, fort). La
des facteurs de risques cessus les plus critiques et enfin sur pré-enquête a montré que la quasi-tota-
les non respects des exigences les plus lité de nos propositions a une assez forte
critiques en distinguant une hiérarchie ou forte influence sur la réalisation en
entre ceux-ci. Les exigences correspon- sécurité des processus de maintenance.
L’objectif est de définir la criticité dent aux informations échangées entre Il a donc été décidé de changer la formu-
des processus identifiés du point de vue les processus ou à des caractéristiques lation des questions (cf. Figure 5) ; plutôt
de la sécurité. Le modèle de processus a internes des processus. que de qualifier chaque proposition en
donc servi de base de réflexion à l’identi- termes d’influence, il est demandé de
fication d’éléments susceptibles d’affec- Concernant la formulation des ques- hiérarchiser les différentes propositions
ter la réalisation en sécurité de ces pro- tions, nous retenons essentiellement les entre elles. Ce changement permet de
cessus. Cette analyse a été réalisée sur questions à échelle qui permettent la recueillir des informations différentes.
la base de quatre concepts principaux  : meilleure appréciation des réponses et On ne cherche plus à savoir si les pro-
les exigences, les dysfonctionnements, un traitement aisé car il est possible positions sont influentes ou non mais à
les causes et les conséquences. Les exi- d’affecter des barèmes aux échelles de connaître leur « classement » de la plus
gences sont les conditions nécessaires réponses (cf. Figures 4 et 5). Ce type de influente à la moins influente. Le ques-
à la réalisation correcte des processus questions permettra l’évaluation de nos tionnaire modifié a donc ensuite été
et sous-processus du point de vue de la propositions (processus, sous-processus, revalidé auprès d’autres entreprises.
sécurité. Les modes de dysfonctionne- non respects d’exigences).
ments correspondent au non respect des
exigences précédemment décrites. On En complément, le questionnaire
recherche ensuite les causes de ces dys- est composé de questions dites ouvertes
fonctionnements. Enfin, à l’instar de la concernant la demande d’intervention,
recherche des causes, on effectue égale- les comptes-rendus d’intervention et les

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En préambule, signalons que les Criticité des étapes de maintenance interrogées, la formation et la connais-
questions ont été posées avec quatre sance de l’équipement sont les points les
modalités et que, lors de l’analyse des Le Tableau III montre que les plus importants.
résultats, des regroupements ont été professionnels sont, a priori, bien
opérés de façon à n’en garder que deux. conscients de la criticité de la mainte-
Par exemple, la première question rela- nance, plus de 90 % pour l’intervention Facteurs de risques
tive à l’influence des différentes étapes en elle-même. Un tiers considère tout pour les différentes étapes
sur la sécurité de l’intervention en elle- de même le diagnostic avec une fai-
même : ble criticité. Enfin, on peut noter que La même question a été posée pour
l’étape de préparation est, pour moitié, chacune des étapes avec, bien sûr, des
Question : La maintenance d’un équi- considérée à risques. critères communs mais aussi d’autres
pement fait partie d’un processus de travail spécifiques à l’étape concernée.
qui peut se caractériser par les étapes ci-
dessous. A votre avis, quelle inf luence ont Facteurs de risques Question : Les propositions suivantes
ces étapes sur la sécurité de l’intervention ? dans l’environnement font partie des éléments qui contribuent à
Réponses dans le Tableau II. de la maintenance la réalisation, dans de bonnes conditions de
sécurité, de l’étape « diagnostic ». Pouvez-
Ce type de regroupement n’interfè- Question : Maintenir un équipement vous les classer par ordre d’importance ?
re pas dans l’interprétation des résultats. de travail en état implique de tenir compte
Globalement, l’influence de la demande d’un certain nombre de conditions qui font Concernant le diagnostic, la qua-
d’intervention, initiatrice d’un proces- partie de « l’environnement » de la main- lification du personnel est importante,
sus de maintenance, est moyenne (envi- tenance. Pouvez-vous classer par ordre suivent ensuite l’accessibilité et la for-
ron 50 %). Par contre, les étapes de dia- d’importance leur impact sur la sécurité mulation de la demande d’intervention.
gnostic et de préparation sont considé- de l’intervention ? Au rang  1 (réponses citées en premier
rées comme fortement influentes sur la choix), on retrouve ces trois critères
sécurité. Enfin, on peut noter que pour Cette première question mais avec la formulation qui arrive en
deux tiers des personnes interrogées, (cf.   Figure   6) permet de cerner quels premier (cf. Figure 7).
l’étape appelée REX (Retour d’expérien- critères sont jugés inf luents sur la
ce) est considérée comme influente ou maintenance en général. Il faut rap-
très influente. peler que tous ces critères avaient été Etape « Préparation/
jugés influents lors de la pré-enquête. Il Ordonnancement »
s’agit, ici, de les hiérarchiser. Dans cette
figure, seuls les critères cités dans les Question : Les propositions suivantes
trois premiers sont retenus. Il ressort font partie des éléments qui contribuent
que pour les trois quarts des personnes à la réalisation, dans de bonnes condi-

tableau iI

Recodage de la variable étapes


Recoding of stages variable

GROUPE Étapes GROUPE Étapes Recodé

Pas ou peu Influent


Pas influent Peu influent Influent Très influent
influent ou très influent

Demande d’intervention 17,8 % 31,1 % 35,6 % 15,6 % 48,9 % 51,1 %

Diagnostic 5,6 % 8,9 % 45,6 % 40,0 % 14,4 % 85,6 %

Préparation 5,6 % 6,7 % 27,8 % 60,0 % 12,2 % 87,8 %

Retour Expérience 14,4 % 18,9 % 50,0 % 16,7 % 33,3 % 66,7 %

tableau iII

Criticité des étapes de maintenance


Criticality of maintenance stages

Criticité des étapes (recodé)


Question :
Faible ou assez faible Assez fort ou fort
La mise en œuvre de chacune de ces étapes de maintenance peut
comporter plus ou moins de risques. Pouvez-vous nous préciser Criticité étape Diagnostic 33,3 % 66,7 %
le niveau de risque de chacune de ces étapes ?
Criticité étape Intervention 6,7 % 93,3 %

Criticité étape Préparation 48,9 % 51,1 %

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Figure 6

Influence des éléments de l’environnement de la maintenance contribuant à la sécurité de l’intervention


Influence of maintenance environmental data contributing to Operation safety

:ck^gdccZbZci

AV\Zhi^dcYZhbVi‚g^Zahdji^ah!e^ƒXZhYZgZX]Vc\Z!XdchdbbVWaZh### &+!,
AV[dgbVi^dcYjeZghdccZa ,(!(
AZhX]d^mYZaVY^gZXi^dcZcbVi^ƒgZYZeda^i^fjZYZbV^ciZcVcXZ ')!)
AVXdccV^hhVcXZYZa‚fj^eZbZci ,)!)
AZhXg^iƒgZhYZeg^dg^i‚hY^ciZgkZci^dc '&!&
AZm^hiZcXZYZb‚i]dYZh!egdX‚YjgZh!ZiX ),!-
AZgZidjgYZme‚g^ZcXZ &%!%
AÉVWhZcXZYZigVkV^a^hda‚ ',!-
6jigZ %!%

Figure 7

Influence des éléments contribuant à la sécurité de l’étape Diagnostic


Influence of data contributing to Diagnosis stage safety

9^V\cdhi^X

;dgbjaVi^dcYZaVYZbVcYZYÉ^ciZgkZci^dc **!+ (,!-


FjVa^[^XVi^dcYjeZghdccZa ,)!) (%!%
:m^hiZcXZYÉdji^ahYÉV^YZVjY^V\cdhi^X '-!. *!+
6XXZhh^W^a^i‚^beaVciVi^dc‚fj^eZbZciYVchZck^gdccZbZci *-!. &(!(
BV^ciZcVW^a^i‚^cig^chƒfjZXdcXZei^dc‚fj^eZbZci ((!( +!,
8dbbjc^XVi^dcXd"VXi^k^i‚h ',!- '!'
6WhZcXZYZegZhh^dciZbedgZaaZ &,!- )!)
6jigZ %!% (egZb^ZghX]d^m %!% G‚edchZhgVc\&

Figure 8

Influence des éléments contribuant à la sécurité de l’étape Préparation/Ordonnancement


Influence of data contributing to Preparation/Scheduling stage safety

Eg‚eVgVi^dc$dgYdccVcXZbZci

9^V\cdhi^X‚fj^eZbZci +,!- ()!)


9^hedc^W^a^i‚YZhbVi‚g^Zahdji^aaV\Z!EYG!XdchdbbVWaZh½ (,!- &%!%
8g^iƒgZhYZeg^dg^i‚YÉ^ciZgkZci^dc *%!% &&!&
:m^hiZcXZYZb‚i]dYZh!egdX‚YjgZh!ZiX# *,!- &-!.
8dbbjc^XVi^dcVkZXegdYjXi^dc **!+ '&!&
6WhZcXZYZegZhh^dciZbedgZaaZ '%!% '!'
6jigZ %!% (egZb^ZghX]d^m %!% G‚edchZhgVc\&

tions de sécurité, de l’étape « Préparation/ Niveau de risque concernant Les mêmes questions ont ensuite
Ordonnancement ». Pouvez-vous les ­classer l’intervention sur l’équipement été posées pour l’ensemble de ces pha-
par ordre d’importance ? de travail ses afin de déterminer les facteurs les
plus influents.
Concernant la préparation et
l­’ordonnancement, les résultats sont Le Tableau IV montre une forte
plus homogènes. Le diagnostic se place criticité de l’ensemble des phases d’in- Phase consignation/
en tête des 3 premiers choix et est tervention et, plus particulièrement, de déconsignation
confirmé dans les réponses de rang  1 la réalisation des travaux. On peut noter
(cf. Figure 8). la consignation et déconsignation qui Question : Les propositions suivantes
restent environ à 50 %. font partie des éléments qui contribuent à
la réalisation, dans de bonnes conditions

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tableau IV

Criticité des étapes de maintenance


Level of risk concerning work equipment maintenance operation

GROUPE intervention équipement de travail


Question :
Intervenir sur un équipement suppose l'enchaînement de phases Faible ou assez faible Assez fort ou fort
de travail dont la mise en œuvre comporte des risques pour la Risque Consignation 42,2 % 57,8 %
sécurité des personnes qui interviennent. Pouvez-vous nous
préciser le niveau de risque encouru au cours de ces phases ? Risque Travaux 14,4 % 85,6 %

Risque Déconsignation 48,9 % 51,1 %

Risque Essais 37,8 % 62,2 %

de sécurité, de la phase de « consignation/ Quelques enseignements généraux allons directement présenter quelques
déconsignation  ». Pouvez-vous les classer peuvent être tirés de ces premiers résul- aspects les plus significatifs en fonction
par ordre d’importance ? tats. Même si tous les facteurs appe- de la taille des entreprises. Un dernier
lés exigences dans l’analyse de proces- exemple sera donné concernant la varia-
On retrouve une forte inf luence sus ont été jugés importants lors de bilité des réponses selon la fonction.
de la qualification du personnel mais la pré-enquête, ces résultats montrent
aussi de la préparation, encore une fois une ­certaine hiérarchie. Les aspects Pour les entreprises de moins de
confortée par les réponses de rang  1 formation et qualification du personnel 100 salariés
(cf. Figure  9). Par contre, l’accessibilité, sont effectivement à ressortir de cette L’ensemble des résultats reste assez
qui représente 45  % des trois premiers analyse. Par ailleurs, l’étape initiatrice proche de la moyenne. On peut toutefois
choix, est très peu citée en premier de la maintenance, la demande d’inter- faire ressortir que l’étape «  demande
(environ 7 %). vention, apparaît comme moyennement d’intervention  » semble sous-estimée
importante (seulement 51  % influente (37,5 % au lieu de 51 % pour l’ensemble).
ou très influente). Par contre, la formu- Le retour d’expérience et l’existence de
Phase Réalisation des travaux lation de la demande d’intervention est méthodes sont plus importantes (25  %
jugée comme le facteur le plus important au lieu de 10  %), pour la phase de dia-
Question : Les propositions suivantes pour l’étape de diagnostic. De même, la gnostic, pour les réponses de rang 1. La
font partie des éléments qui contribuent à phase de consignation est assez moyen- formulation de la demande d’interven-
la réalisation, dans de bonnes conditions de nement perçue à risques. Enfin, on peut tion est beaucoup plus importante (56 %
sécurité, de la phase de «  Réalisation des noter l’accessibilité souvent citée dans au lieu de 37  %) et lors de la phase de
travaux ». Pouvez-vous les classer par ordre les trois premiers choix qui a un score réalisation des essais, la communication
d’importance ? plus faible dans les réponses de rang 1. n’est jamais citée au rang 1.
Paradoxalement, la maintenabilité, qui
La consignation apparaît comme le est un critère assez proche de l’accessi- Pour les entreprises de 100 à
critère déterminant de la sécurité lors bilité, est très peu citée. C’est un facteur 249 salariés
de cette phase : près de 60 % au rang 1. sur lequel l’utilisateur peut difficilement S’il n’y a pas de variabilité forte, on
La qualification du personnel demeu- agir sans re-concevoir l’équipement. peut noter quelques tendances éven-
re importante. On retrouve à nouveau tuelles. L’importance de la demande
­l’accessibilité (environ 50  %) qui chute À partir de ces résultats, il est inté- d’intervention (72  % au lieu de 51  %
encore au rang 1 (8 %) (cf. Figure 10). ressant d'étudier leur variabilité pour pour l’ensemble), la gestion du matériel
déterminer si toutes les catégories de et le travail isolé sont un peu plus élevés
personnes répondent ou non selon la (respectivement 36 % et 43 % au lieu de
Phase Réalisation des essais même tendance. 17 % et 28 %), la formation du person-
nel au rang 1 est un peu plus prononcée
Question : Les propositions suivantes (43  % au lieu de 30  %). Concernant la
font partie des éléments qui contribuent à Variabilité des résultats phase de diagnostic, la qualification du
la réalisation, dans de bonnes conditions personnel est plus importante (93 % au
de sécurité, de la phase de « réalisation des La deuxième partie des résultats lieu de 75  %) et la maintenabilité l’est
essais  ». Pouvez-vous les classer par ordre concerne la recherche de variabilité. Sur moins (7 % au lieu de 33 %). Lors de la
d’importance ? la base des résultats globaux qui repré- préparation, l’existence de méthodes est
sentent une moyenne, quels sont ceux plus importante (86 % au lieu de 58 %).
Plus que jamais la qualification du qui fluctuent et en fonction de quels Lors de la consignation, l’accessibilité
personnel est importante, présente à ­critères. Pour avoir une indication sur est également plus importante (64  %
toutes les questions, elle obtient à la ces fluctuations et ces critères, les logi- au lieu de 44  %). Enfin, concernant la
Figure  11 son meilleur score (90  %). ciels de traitement permettent d’établir réalisation des travaux, on peut noter
À  souligner également l’importance de des graphes de relations ou des analyses une consignation citée à 100 % dans les
la communication qui était moins citée factorielles. Ces études nécessitent plus trois premiers choix.
lors des autres phases. de temps et plus de réflexions, nous

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Figure 9

Influence des éléments contribuant à la sécurité de la phase Consignation


Influence of data contributing to Lock-out stage safety

8dch^\cVi^dc$9‚Xdch^\cVi^dc

9^hedc^W^a^i‚YZhbVi‚g^Zahdji^aaV\Zh!e^ƒXZh½ &-!. )!)


FjVa^[^XVi^dcYjeZghdccZa -&!& )'!'
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Figure 10

Influence des éléments contribuant à la sécurité de la phase Réalisation des travaux


Influence of data contributing to Maintenance Performance stage safety

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Figure 11

Influence des éléments contribuant à la sécurité de la phase Réalisation des essais


Influence of data contributing to Testing stage safety

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Pour les entreprises de 250 à Pour les entreprises de 500 salariés On observe quelques tendances
499 salariés et plus selon la taille de l’entreprise mais sans
Il n’y a quasiment aucun signe par- La criticité de la demande d’interven- forcément atteindre de fortes variabi-
ticulier à noter pour cette catégorie, tion est un peu plus faible (42 % au lieu lités. Ces quelques résultats ont été
qui représente un tiers de la popula- de 51 % pour l’ensemble). Les niveaux de présentés en confrontant une catégorie
tion interrogée. On peut éventuellement risque pour la consignation, la déconsi- de population par rapport à l’ensemble
relever le diagnostic, qui est un peu plus gnation et les essais sont plus élevés (res- des réponses. Il est également possible
élevé (93 % au lieu de 85 %) et le niveau pectivement 68 %, 68 % et 78 % au lieu de comparer des catégories entre elles.
de risque lors de la consignation qui est de 58  %, 51  % et 62  %). À noter enfin, Concernant la fonction des personnes
un peu inférieur à la moyenne (48 % au l’importance de la communication lors interrogées, une comparaison de ­chaque
lieu de 58 %). de essais (74 % au lieu de 58 %). catégorie par rapport à l’ensemble ne

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révèle aucune variabilité forte, tandis qui autorise une meilleure identifica- Enfin, il est important de préci-
que la comparaison des personnels d’en- tion des étapes ainsi que des exigences à ser que les résultats montrent le point
cadrement avec les opérationnels est satisfaire pour les réaliser en toute sécu- de vue des professionnels sur les fac-
plus significative. Par exemple, concer- rité. De plus, cette modélisation propose teurs qu’ils perçoivent comme les plus
nant la demande d’intervention, l’enca- une terminologie et des processus clai- influents sur la sécurité des opérateurs.
drement la perçoit comme influente à rement définis et elle a permis d’aboutir Ils permettent de conforter notre point
59  % contre 43  % pour les opération- à un modèle suffisamment générique de vue mais surtout de l’affiner. Une
nels. On a en fait un écart de 8 points pour être applicable à tout type d’activité perspective serait d’étudier les diffé-
pour les deux catégories par rapport à la de maintenance. rences entre ces perceptions, la réalité
moyenne, cet écart s’accumule lorsque des accidents et les analyses a priori de
l’on compare les deux ensembles. Autre Dans un second temps, ce modèle risques. On peut notamment cité les fac-
exemple, concernant l’importance des a fait l’objet d’une pré-enquête auprès teurs pression temporelle et travail isolé,
choix de la direction, l’encadrement la d’entreprises de la région Lorraine afin qui apparaissent peu dans ces résultats
perçoit comme influente à 20 % contre de valider sa compréhension. Suite à de l’enquête alors qu’ils sont assez récur-
8  % pour les opérationnels. Ce qui ces entretiens et aux modifications qui rents dans les accidents de travail.
confirme la différence de perception s’en sont dégagées, un questionnaire a
entre les personnes intervenant et les été diffusé afin d’interroger les profes- En termes de perspective, le déve-
personnes en charge du management. sionnels sur leur vision des risques et loppement d’un outil multimédia de
la criticité des éléments identifiés dans sensibilisation et d’information sur
le modèle. les facteurs de risque en maintenan-
ce pourra être envisagé. En effet, le
CONCLUSION Principalement, ce retour d’expé-
rience auprès de professionnels de la
modèle résultant de la formalisation
des processus et des facteurs de risque
& PERSPECTIVES maintenance industrielle permet de pourra servir de base de connaissances
confirmer l’analyse initiale. Les résul- à ce futur outil. Les interfaces exploitant
tats tendent à montrer que chaque étape cette base seront dédiées en fonction
d’une intervention de maintenance a son des utilisateurs potentiels : préventeurs,
Le but de ce projet est de mieux importance dans la réalisation en sécu- utilisateurs décideurs, formateurs. En
comprendre la problématique de sécu- rité de l’intervention sur un équipement effet, la même base de connaissances
rité liée aux activités de maintenance. de travail. De plus, même si chaque sera exploitable pour aider à l’établisse-
Peu d’études sont, à l’heure actuelle, situation de maintenance est spécifique ment d’un état des lieux sur la main-
consacrées à ce sujet rendu complexe et qu’il existe de nombreuses organisa- tenance, mais également pour élaborer
par la multitude d’activités différentes tions de maintenance différentes, des des (in)formations de sensibilisation sur
entrant dans le cadre de la maintenance. facteurs de risque identiques sont pré- la problématique « maintenance et sécu-
C’est bien cette diversité et cette com- sents, a priori seule leur influence peut rité ». Pour ce faire, il faudra néanmoins
plexité qui rendent difficiles la mise en varier. Toutefois, ces premières analyses « transformer » ce modèle en une vérita-
œuvre de solutions pour améliorer la tendent à montrer que les variabilités ble base de connaissances en s’appuyant
sécurité des activités de maintenance. observées restent contenues. sur des méthodes/modèles/outils per-
Suite à une étude bibliographique, une mettant de définir une ontologie de la
modélisation des processus d’interven- Globalement, cette enquête a per- maintenance.
tion de maintenance a été réalisée : elle mis d’une part, de valider le modèle et,
permet de représenter et d’appréhender d’autre part, d’apporter des informations
plus facilement les différentes phases sur la criticité des activités de mainte- Reçu le : 11/02/2008
d’une intervention de maintenance, ce nance. Accepté le : 19/03/2008

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