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Chapitre IX

Intégrales de surface

1.  SURFACE PARAMÉTRÉE - PLAN TANGENT - VECTEUR NORMAL. ....................................................... 2 


1.1  SURFACE PARAMÉTRÉE .............................................................................................................................................. 2 
1.2  VECTEUR NORMAL ..................................................................................................................................................... 4 
2.  AIRE D'UNE SURFACE PARAMÉTRÉE ............................................................................................................ 6 
2.1  SURFACE PARAMÉTRÉE .............................................................................................................................................. 6 
2.2  SURFACE EN COORDONNÉES CARTÉSIENNES .............................................................................................................. 7 
2.3  AIRE D'UNE SURFACE DE RÉVOLUTION. .................................................................................................................... 10 
3.  INTÉGRALE DE SURFACE. ............................................................................................................................... 11 

4.  FLUX D'UN CHAMP DE VECTEUR À TRAVERS UNE SURFACE. ............................................................ 12 
4.1  DÉFINITION .............................................................................................................................................................. 12 
5.  THÉORÈME DE LA DIVERGENCE OU D'OSTROGRADSKI OU THÉORÈME DE
GREEN DANS L’ESPACE ........................................................................................................................................... 15 
5.1  PREMIER ÉNONCÉ ..................................................................................................................................................... 15 
5.2  ENONCÉ GÉNÉRAL.................................................................................................................................................... 18 
6.  THÉORÈME DE STOKES .................................................................................................................................... 19 

7.  MASSE, CENTRE D’INERTIE, MOMENT D’INERTIE ................................................................................. 24 


7.1  MASSE D’UNE PLAQUE GAUCHE ............................................................................................................................... 24 
7.1.1  Exemple ................................................................................................................................................................ 24 
7.2  CENTRE D’INERTIE D’UNE PLAQUE GAUCHE ............................................................................................................. 24 
7.2.1  Exemple ................................................................................................................................................................ 25 
7.2.2  Exemple ................................................................................................................................................................ 25 
7.3  MOMENT D’INERTIE D’UNE PLAQUE GAUCHE ........................................................................................................... 26 
7.3.1  Exemple ................................................................................................................................................................ 27 
C H A P I T R E 9 2 / 2 8

Part 1

1. Surface paramétrée - Plan tangent - Vecteur


normal.
1.1 Surface paramétrée
Rappelons qu’une courbe parametrée est une application de R dans
R 2 ou R 3 ;

C(t) =(x(t), y(t)) ou C(t)=(x(t), y(t), z(t)), t ∈[a , b]

( )
C ( t ) = t , cos ( t 2 ) ,3t + 2 ; 0 ≤ t ≤ 2π

4
3.5
3
0 2.5
2
2 2
1
0.5
4 0
− 0.5
6 −1

Figure 1
Une surface parametrée est par contre, une application de R 2 dans

R3

X(t, u)=(x(t, u), y(t, u), z(t, u)) (t, u)∈ A ⊆. R 2

( )
X ( t , v ) = t + v, cos ( t 2 ) + 2v, v 3 + 1 ; 0 ≤ t ≤ π ; 0 ≤ v ≤ 1

2 3
1.75
1.5
1.25 2
1
0 1
1
2 0
3
4 −1

Figure 2

Leila Richa
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EXEMPLE

L’équation de la sphère centrée à l’origine et de rayon a;avec a > 0


est en coordonnées sphériques:

X (θ ,ϕ ) = ( a sin ϕ cos θ , a sin ϕ sin θ , a cos ϕ ) ; 0 ≤ ϕ ≤ π ;0 ≤ θ ≤ 2π

PLAN TANGENT

Considérons une surface S, définie par:

X(t, u)=(x(t, u), y(t, u), z(t, u)) (t, u)∈ A ⊆. R 2 .

Pour chaque valeur fixée de u, la courbe :

C1 (t ) = X (t , u)

est une courbe appartenant à la surface S.

De même pour t fixée, la courbe:

C2 (u) = X (t , u)

est aussi une courbe de S. Le vecteur


∂X
C1' (t ) = ( t , u)
∂t

est le vecteur directeur de la tangente à la courbe C1 (t ) et par


contre celui de la tangente à la surface S au point X(t, u).

De même le vecteur
∂X
C2' (u) = ( t , u)
∂u

est le vecteur directeur de la tangente à la courbe C2 (u) et par


contre celui de la tangente à la surface S au même point X(t, u).
Nous pouvons énoncer:

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Définition

Pour une surface S définie comme ci-dessus, le plan passant par


∂X
le point X(t, u) et parallèle aux deux vecteurs (t , u) et
∂t
∂X
(t , u) (lorsqu'il existe) est par définition le plan tangent à la
∂u
surface S au point (t, u)

1.2 Vecteur normal


Le vecteur normal à la surface S au point X(t, u) est par définition le
vecteur normal au plan tangent en ce point.
∂X ∂X
N= (t , u ) ∧ (t , u )
∂t ∂u
Le vecteur unitaire de cette normale est alors:
∂X ∂X
(t , u ) ∧ (t , u )
n= ∂ t ∂u
∂X ∂X
(t , u ) ∧ (t , u )
∂t ∂u

EXEMPLE

Soit la sphère donnée par son équation paramétrique:

X (θ , ϕ ) = ( a sin ϕ cos θ , a sin ϕ sin θ , a cos ϕ ) ;0 ≤ ϕ ≤ π ;0 ≤ θ ≤ 2π

Nous avons alors:


∂X ⎫
(ϕ ,θ ) = (a cos ϕ cosθ , a cos ϕ sin θ , − a sin ϕ ) ⎪
∂ϕ ⎪ ∂X ∂X
⎬⇒ ∧ = a sin ϕ X (ϕ ,θ )
∂X ⎪ ∂ϕ ∂θ
(ϕ ,θ ) = (− a sin ϕ sin θ , a sin ϕ cos θ ,0)
∂θ ⎪⎭

∂X ∂X 1
∧ = a sin ϕ X (ϕ ,θ ) = a 2 sin ϕ ⇒n= X (ϕ ,θ )
∂ϕ ∂θ a

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∑ X ∑X
ÅÅÅÅÅÅÅÅÅÅÅ ^ ÅÅÅÅÅÅÅÅÅÅÅ
∑ q ∑j
∑X
ÅÅÅÅÅÅÅÅÅÅÅ
∑q

∑X
ÅÅÅÅÅÅÅÅÅÅÅ
∑j

Figure 3

REMARQUE 1

Trouvons la normale à cette sphère à l’aide du gradient. Posons :

f ( x, y , z ) = x 2 + y 2 + z 2 − a 2 = 0
2( x, y, z ) 2( x, y, z ) 1
gradf = 2( x, y, z ) ⇒ n = = = ( x, y , z )
2 x +y +z
2 2 2 2a a

Or X (ϕ ,θ ) et (x, y, z) ne sont autre que le rayon vecteur OM.

REMARQUE 2

∂X ∂X
∧ étant aussi un vecteur normal à la surface de même
∂θ ∂ϕ
direction que le premier, mais dans le sens opposé, nous
choisissions pour n le vecteur dirigé vers l’extérieur de la surface. Si
le contour de la surface est non fermé, et si il est parcouru dans le
sens direct, n a la direction du bonhomme d’Ampère.
0 0.5 1 1.5
2

1.5

0.5 3
22.5
1.5
1

Figure 4

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2. Aire d'une surface paramétrée


2.1 Surface paramétrée
4
3
2
1
0
4

1
θ
0
0
2

Figure 5

Considérons deux vecteurs non nuls et non colinéaires A et B de


l’espace. Ces deux vecteurs engendrent un parallélogramme dont la
surface est égale à:

s = A B sin θ θ étant l’angle des deux vecteurs.

Or A ∧ B = A B sin θ

Soit la surface parametrée suivante:

X(t, u)=(x(t, u), y(t, u), z(t, u)) (t, u)∈ A ⊆ R2.
∂ X ∂ X
Si A et B sont les tangentes et à cette surface en un point
∂t ∂u
(t, u), alors :
∂ X ∂ X

∂t ∂u
∂ X ∂ X
est égale à l’aire du parallélogramme engendré par et ;
∂t ∂u
Ce parallélogramme appartient au plan tangent.

Ajoutons alors la condition suivante:

(t1 , u1 ) ≠ (t2 , u2 ) ⇒ X (t1 , u1 ) ≠ X (t2 , u2 )

autrement dit la surface est injective ou dite " surface à deux faces".

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Alors si les composantes x(t, u), y(t, u), z(t, u), (t, u) ∈ A sont de
classe C 1 on définit l'aire de la surface S par:

∂X ∂X
Aire( S ) = ∫∫S dσ = ∫∫A ∧ dtdu
∂t ∂u

On écrit symboliquement :
∂X ∂X
dσ = ∧ dtdu
∂t ∂u

EXEMPLE

Dans l’espace (θ ,ϕ , ρ ) la sphère est réduite au plan ρ = a qui est


une surface à deux faces.

Calculons l’aire d’une sphère de rayon a. Nous savons que :


2π π
∂X ∂X
∧ = a sin ϕ ⇒ S = ∫∫ dσ = ∫∫ a sin ϕ dϕ dθ = a ∫ dθ ∫ sin ϕ dϕ = 4π a 2
2 2 2

∂ϕ ∂θ S R 0 0

R = {0 ≤ ϕ ≤ π ; 0 ≤ θ ≤ 2π }
2.2 Surface en coordonnées cartésiennes
Soit la surface donnée en coordonnées cartésiennes par z= f(x, y).
Une représentation paramétrique de cette surface peut s'écrire:

X(x, y)=(x, y, f(x, y) )

d’où
∂X ∂X ∂X ∂X
= (1,0, f x' ) et = ( 0,1, f y' ) ⇒ ∧ = ( − f x' , − f y' ,1)
∂x ∂y ∂x ∂y

∂X ∂X
⇒ ∧ = 1 + f x'2 + f y' 2
∂x ∂y
2
⎛∂ f ⎞ ⎛∂ f ⎞
2

∫∫S
dσ = ∫∫A 1+ ⎜ ⎟ +⎜
⎝∂ x⎠ ⎝∂ y⎠
⎟ dxdy

EXEMPLE 1

Calculer l’aire de la portion de paraboloïde définie par:

z = x2 + y2 , 0 ≤ z ≤ 2
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En appliquant la formule précèdent, on obtient:

S = ∫∫ 1 + 4 x 2 + 4 y 2 dxdy avec D = {( x, y ) / x 2 + y 2 ≤ 2}
D

En passant en coordonnées polaires, on obtient:


2π 2
13
S= ∫ dθ ∫ r 1 + 4r dr = π
2

0 0 3

EXEMPLE 2

Calculer l’aire d’une sphère d'équation: x 2 + y 2 + z 2 = a 2

Dans l’espace ( x, y , z ) la sphère n’est pas une surface à deux


faces. Elle en a quatre, deux faces pour z = + a 2 − x 2 − y 2 et deux
autres pour z = − a 2 − x 2 − y 2 .

Nous calculerons l’aire de l’hémisphère z = a 2 − x 2 − y 2 et nous


multiplions le résultat par 2.
−x −y
z x' = ; z 'y = ;
a2 − x2 − y2 a2 − x2 − y 2
a
1 + z x' 2 + z 'y 2 =
a2 − x2 − y 2
a
S1 = ∫∫ dσ = ∫∫ 1 + z x' 2 + z 'y 2 dxdy = ∫∫ dxdy
S R R a − x2 − y 2
2

2π ar
= ∫0 dθ ∫0
a
dr = 2π a 2
a −r
2 2

S = 2S1 = 4π a 2

REMARQUE IMPORTANTE

Soit S une surface à deux faces et Dxy sa projection sur le plan


xOy. Supposons que l’équation de S soit donnée par :

z= f(x, y)

où f est une fonction continue et bijective. Soit n la normale à la


surface en un point :

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γ
γ

D
Figure 6

D D
cos γ = ⇒S=
S cos γ

P= (x, y, f(x, y))

Considérons en ce point une surface élémentaire ΔS . On a :


1 1
ΔS = ΔD = dxdy
cos γ cos γ

avec (cos α ,cos β ,cos γ ) coefficient directeur du vecteur unitaire


normal n:

n = (cos α ,cos β , cos γ ) => n.k = (cos α , cos β , cos γ ). ( 0, 0,1) = cos γ

γ étant l’angle que fait la normale à la surface avec l’axe des z, nous
pouvons écrire:
1 1 1
= = = 1 + f x'2 + f y' 2
cos γ n.K ( − f x' , − f y' ,1)
⋅ (0, 0,1)
1 + f x'2 + f y' 2

On peut donc conclure :


1
S = ∫∫ dxdy = ∫∫ 1 + f x'2 + f y'2 dxdy
Dxy cos γ D xy

Ainsi si nous projetons le domaine sur les plans yOz ou xOz, nous
démontrons facilement que:
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1
S = ∫∫ dydz = ∫∫ 1 + x 'y 2 + xz' 2 dydz
Dyz cos α D yz

1
S = ∫∫ dxdz = ∫∫ 1 + y x' 2 + y z' 2 dxdz
Dxz cos β D xz

2.3 Aire d'une surface de révolution.


Soit une courbe plane z= z(x), allant du point A = ( xo , zo ) au point
B = ( x1 , z1 ) Quand cette courbe tourne autour de l'axe des z, elle
décrit une surface S.

z z

A
x x
y y

Figure 7 Figure 8

Chaque point de cette courbe décrit un cercle de périmètre


p(x)=2πx.

L'aire de cette surface, est donnée par:

S = ∫A 2π x ds
B

ds étant la longueur élémentaire de la courbe z(x). Donc

ds = 1 + z x' 2 dx

Enfin

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S = ∫x 2π x 1 + z '2x dx
x1

3. Intégrale de surface.
Soit S une surface paramétrée déterminée par sa représentation
paramétrique X (t , u), (t , u) ∈ A Soit f une fonction définie sur S. On
définit l'intégrale de surface de f sur S et on note:
∂ X ∂ X
∫∫
S
f dσ = ∫∫ f ( X (t , u ))
A

∂ t ∂ u
dtdu

Lorsque f=1, l’intégrale de surface de f est l’aire de la surface S.

EXEMPLE

Soit S la surface definie par z = x 2 + y


avec {0 ≤ x ≤ 1, -1 ≤ y ≤ 1}.
Calculer l’intégrale de surface de la fonction f(x, y, z) =x.
1 1

∫∫ xdσ = ∫∫ x 1 + z x + z y dxdy = ∫ x 2 + 4 x dx ∫ dy
'2 '2 2

S D 0 −1
1
1 3 ⎤ 2
= 2(1 + 3 x 2 ) 2 ⎥ = − + 6
3 ⎦0 3
0 0.25
1 0.5 0.75
1
0.5
0
-0.5
-1
2

-1

Figure 9

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4. Flux d'un champ de vecteur à travers une surface.


4.1 Définition
Soit S une surface déterminée par sa représentation paramétrique
X(t, u). Supposons que S est contenue dans un certain ouvert U de R3.
Soit F un champ de vecteurs de R3 défini dans U.

Soit n le vecteur unitaire normal à la surface dirigé vers son extérieur.


Le produit scalaire F . n est la composante normale du champ F.

On appelle flux du champ F à travers la surface S, la quantité

flux = Φ = ∫∫S F .n d σ

Ce flux est donc égal à:


∂ X ∂ X
Φ = ∫∫ F .n d σ = ∫∫ F ( X (t , u )). ⋅ n ∧ dtdu
S A ∂ t ∂u

avec ( t , u ) ∈ A

or
∂X ∂X

∂t ∂u
n=
∂X ∂X

∂t ∂u

donc
∂ X ∂ X
Φ = ∫∫S F .n ds = ∫∫U F ( X (t , u )) ⋅ ∧ dtdu
∂ u ∂ t
Φ = ∫∫S F .n ds = ∫∫U F ⋅ N dtdu

∂X ∂X ∂X ∂X
C’est ∧ ou ∧ selon l'orientation de ce vecteur
∂t ∂u ∂u ∂t
normal.

REMARQUE

Il n’est pas toujours possible d’orienter la surface de manière à avoir


un extérieur et un intérieur. Nous nous limiterons dans ce cours aux
cas où cette orientation est possible géométriquement.

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EXEMPLE 1

Calculer le flux du champ de vecteurs : F(x, y, z) = (x, y, 0)

à travers l’hémisphère z = a 2 − x 2 − y 2

Figure 10

π π
2π 2 2
4
Φ = ∫∫ F .ndσ = ∫∫ F .Ndϕ dθ = ∫ dθ ∫ a sin ϕ dϕ = 2π a
3 3 3
∫ sin ϕ (1 − cos
2
ϕ ) dϕ = π a 3
S D 0 0 0
3
EXEMPLE 2

Calculer le flux du champ de vecteurs : F ( x , y , z) = ( y ,− x , z 2 )

à travers le paraboloïde z = x 2 + y 2 ; 0 ≤ z ≤ 1

Figure 11

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Paramétrisons cette paraboloïde:

X ( x , y ) = ( x , y , x 2 + y 2 ); ( x , y ) ∈ D = {( x , y ) / x 2 + y 2 ≤ 1}
∂X ∂X ∂X ∂X
= (1, 0, 2 x); = (0,1, 2 y ); ⇒ ∧ = (−2 x, −2 y,1) = ( − f x ', − f y' ,1)
∂x ∂y ∂x ∂y

Ce vecteur est dirigé vers l'intérieur de la paraboloïde, nous prenons


alors pour vecteur normal:
∂X ∂X
∧ = (2 x ,2 y ,−1)
∂y ∂x

Ainsi le flux est égal:

Φ = ∫∫ F ⋅ nd σ = ∫∫ F ⋅ Ndxdy = − ∫∫ ( x 2 + y 2 ) 2 dxdy
S D D
2π 1
π
= − ∫ dθ ∫ r 5 dr = −
0 0 3

Part 2
RAPPEL 1

On appelle divergence d’un champ de vecteurs F de


composantes: ( f1, f 2 , f3 ) le scalaire:
∂ f1 ∂ f 2 ∂ f3
divF = + +
∂x ∂y ∂z
RAPPEL 2

On appelle rotationnel d’un champ de vecteurs U de


composantes: U = ( P, Q, R) le scalaire:

⎛∂ R ∂Q ∂ P ∂ R ∂Q ∂ P⎞
rotU = ⎜ − , − , − ⎟
⎝∂ y ∂z ∂z ∂x ∂x ∂ y⎠

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5. Théorème de la divergence ou d'Ostrogradski


ou Théorème de Green dans l’espace
5.1 Premier énoncé
Soit U une région de l'espace R3 formant l'intérieur d'une surface
fermée S de classe C1 à l'exception peut-être d'un nombre fini de
surfaces de classe C1 .
Soit F un champ de vecteurs défini dans un ouvert A contenant S.
Soit n le vecteur unitaire normal dirigé vers l'extérieur de S.
Alors le flux du champ F à travers la surface S est donné par:
Φ = ∫∫ F .n d σ = ∫∫∫ divF dV
S U

Figure 12

DEMONSTARTION

Soit S une surface fermée telle que toute parallèle à l’un ou à l’autre
des axes de coordonnées, coupe S en deux point tout au plus.
Considérons le champ de vecteurs

F = ( f1 , f 2 , f3 )

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Supposons que les équations des parties inférieures et supérieures


soient: z1 = g1 ( x, y ); z2 = g 2 ( x, y ) et que D, la projection de la
surface sur le plan xOy.
-1
0
1

z2 =g2Hx,yL
2

1.5

z1=g1 Hx,yL
1

0.5

D
0

0 1
-1
Figure 13

Nous avons alors:

∂ f3 ∂f
2 z

∫∫∫
U
∂z
dxdydz = ∫∫ dxdy ∫ 3 dz
D z1
∂z
= ∫∫ [ f3 ( x, y, g 2 ( x, y )) − f 3 ( x, y, g1 ( x, y ))]dxdy
D

Pour la portion supérieur S 2 la normale n2 à S 2 fait un angle aigu


γ 2 avec k.

dxdy = cos γ 2 ds2 ⇒ dxdy = k .n2 ds2

Pour la portion inférieur S1 :


dxdy = − cos γ 1ds1 ⇒ dxdy = − k .n1 ds1

puisque la normale n1 à S1 fait un angle obtus γ 1 avec k.

Alors:

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∂ f3
∫∫∫
U
∂ z
dxdydz = ∫∫ f 3 ( x, y , z )k .n2 ds2 + ∫∫ f3 ( x, y, z )k .n1ds1
S2 S1

= ∫∫ f 3 ( x, y , z )k .ndσ
S

∂ f3
∫∫∫
U
∂ z
dxdydz = ∫∫ f3 ( x, y, z )k .nd σ
S
(1)

De la même façon, en projetant S sur les autres plans de


coordonnées on obtient:
∂ f2
∫∫∫ ∂ y dxdydz = ∫∫ f
U S
2 ( x, y, z ) j.ndσ (2)

∂f
∫∫∫
U
∂ x
1
dxdydz = ∫∫ f1 ( x, y, z )i.ndσ
S
(3)

En additionnant (1), (2) et (3), nous obtenons:

∫∫∫ U
divF dV = ∫∫ [ f1i + f 2 j + f3 k ).ndσ = ∫∫ F .n dσ
S S

Notons que ce flux peut s’écrire:

∫∫ S
F .n dσ = ∫∫ [ f1i + f 2 j + f3 k ).ndσ
S

= ∫∫ f1i.ndσ + f 2 j.ndσ + f3 k .ndσ


S

= ∫∫ f1 cos α dσ + f 2 cos β dσ + f3 cos γ dσ


S

= ∫∫ f1dydz + f 2 dxdz + f3 dxdy


S

EXEMPLE 1

Calculer le flux du champ:

(
F ( x, y , z ) = x 2 , y 2 , z 2 )
sortant à travers le cube de côté 1 (rép. 3)

EXEMPLE 2

Calculer le flux du champ:

F(x, y, z) = (x, y, z)

à travers la sphère de rayon 1 centrée à l’origine. (rép. 4π)


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5.2 Enoncé général


Soit U une région de l'espace R3 dont la frontière est la réunion
d'un nombre fini de surfaces orientées de sorte que U se trouve à
l'intérieur (dans le sens opposé à la normale) de chacun d'elle.
Soit F un champ de vecteurs défini dans un ouvert contenant U et
S . Soit n le vecteur unitaire normal dirigé vers l'extérieur de S.
Alors:
Φ= ∫∫ F . n dσ = ∫∫∫ divF dV
S U

EXEMPLE

Soit U la région comprise entre deux sphères concentriques, S1 et


S 2 , et soit F un champ de vecteurs vérifiant : div F=0

S2

S1

Alors

∫∫∫ divF dV = 0 ⇒ ∫∫ F . ndσ + ∫∫ F . ndσ = 0 ⇒ ∫∫ F . ndσ = − ∫∫ F . ndσ


U
S1 S2 S1 S2

Si on change l’orientation de n dans S 2 nous aurons:

∫∫ F . ndσ = ∫∫ F . ndσ
S1 S2

D’où le corollaire suivant:

Corollaire

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Si S1 et S2 sont deux surfaces fermées telle que S1 est dans


l'intérieur de S2 . Si F est un champ vectoriel tel que: divF=0,
alors le flux de F à travers S1 est égal au flux de F à travers S2 .

∫∫ rotF . n dσ = ∫ F dC
S C

6. Théorème de Stokes
Enoncé

Soit S un domaine superficiel à deux faces, limité par une courbe


fermée C.
Orientons C de sorte que S soit située à sa gauche.
Soit F un champ de vecteurs défini dans un ouvert contenant S
et sa frontière .
Alors :

∫∫ S
rotF .n dσ = ∫ + F dC
C

FIGURE 14

DEMONSTRATION

Soit une surface “à deux faces” S donnée par

z = f(x, y)

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Supposons que S est comprise à l’intérieur d’un domaine U de


l’espace, et que C est sa frontière.
Rappel

La normale à cette surface étant donnée par le gradient de


“z - f(x, y)=0”, on a:

(− f x' , − f y' ,1) − f x' − f y'


n= ⇒ n.i = et n. j =
1 + f x'2 + f y' 2 1 + f x'2 + f y' 2 1 + f x'2 + f y' 2

Comme

1
n.k =
1 + f x'2 + f y' 2

⇒ n.i = − f x' n.k ; et n. j = - f y' n.k

D’autre part, nous savons que :


1
∫∫ dσ = ∫∫ n.k dxdy
S D
autrement dit ∫∫ dxdy = ∫∫ n.kdσ
D S

Fin du rappel

Considérons alors un champ de vecteurs de classe C 1 défini dans


U.

F ( x, y , z ) = ( X ( x, y , z ) , Y ( x , y , z ) , Z ( x, y , z ) )

Nous voulons montrer que:

∫∫ rotF . n dσ = ∫ F dC
S C

C’est à dire:

⎡⎛ ∂ Z ∂ Y ⎞ ⎛∂ X ∂ Z ⎞ ⎛∂Y ∂ X ⎞ ⎤
∫∫S ⎣⎝ ∂ y ∂ z ⎠ ⎝ ∂ z ∂ x ⎠ ⎜⎝ ∂ x − ∂ y
⎢ ⎜ − ⎟ i.n + ⎜ − ⎟ j .n + ⎟ k .n ⎥dσ = ∫ Xdx + Ydy + Zdz
⎠ ⎦ C

Soit D la projection de S sur le plan xOy et L le contour de D.

Calcul de ∫ Xdx
C

Leila Richa
C H A P I T R E 9 2 1 / 2 8

∫ X ( x, y, z )dx = ∫ X ( x, y, f ( x, y))dx
C L

Posons P =X et Q =0, et appliquons le théorème de Green:

⎛ ∂Q ∂P ⎞ ⎛ ∂P ⎞
∫ Xdx = ∫∫ ⎜⎝ ∂x − ∂y ⎟⎠ dxdy = ∫∫ ⎜⎝ − ∂y ⎟⎠ dxdy
C D D

Or
∂P ∂X ∂X ∂z
P ( x, y ) = X ( x, y , f ( x, y ) ) ⇒ = +
∂y ∂y ∂z ∂y

Alors

⎛∂ X ∂X ∂ f ⎞
∫ Xdx = −∫∫ ⎜⎝ ∂ y
C D
+
∂ z ∂ y ⎟⎠
dxdy ;

⎛ ∂X ∂X ∂f ⎞
∫∫D dxdy = ∫∫S n.kdσ ⇒ C∫ Xdx = −∫∫S ⎜⎝ ∂y + ∂z ⎟ n.kdσ
∂y ⎠

⎛ ∂X ∂X ∂f ⎞ ∂X ∂X
- f y' n.k = n. j ⇒ − ∫∫ ⎜ + ⎟ n.kdσ = − ∫∫ n.kdσ + ∫∫ n. jdσ
S ⎝
∂y ∂z ∂y ⎠ S
∂y S
∂z
∂X ∂X
⇒ ∫ Xdx = −∫∫S ∂y n.kdσ + ∫∫S ∂z n. jdσ
C

Calcul de ∫ Ydy
C

∫C Y ( x, y, z )dx = ∫L Y ( x, y, f ( x, y))dx
Posons Q=Y et P(x, y)=0, et appliquons le théorème de Green:

⎛ ∂Q ∂P ⎞ ⎛ ∂Q ⎞
∫ Ydy = ∫∫D ⎜⎝ ∂x − ∂y ⎟⎠ dxdy = ∫∫D ⎜⎝ ∂x ⎟⎠ dxdy
C

Or
∂Q ∂Y ∂Y ∂z
Q ( x, y ) = Y ( x, y , f ( x , y ) ) ⇒ = +
∂x ∂x ∂z ∂x
Alors

Leila Richa
C H A P I T R E 9 2 2 / 2 8

⎛∂Y ∂Y ∂ f ⎞
∫ Ydy = −∫∫D ⎜⎝ ∂ x + ∂ z ∂ x ⎟⎠ dxdy
C

∫∫D dxdy = ∫∫S n.kdσ ⇒


⎛∂Y ∂Y ∂ f ⎞
∫C Ydy = − ∫∫S ⎜⎝ ∂ x + ∂ z ∂ x ⎟⎠ n.kdσ
− f x' n.k = n.i ⇒
⎛∂Y ∂Y ∂ f ⎞ ∂Y ∂Y
− ∫∫ ⎜ + ⎟ n.kdσ = − ∫∫ n.kdσ + ∫∫ n.idσ
S ⎝
∂x ∂z ∂x⎠ S
∂x S
∂z
∂Y ∂Y
⇒ ∫ Ydy = −∫∫S ∂ x n.kdσ + ∫∫S ∂ z n.idσ
C

Calcul de ∫C Zdz
∫C Zdz = ∫L Z ( x, y, f ( x, y))dz = ∫L Z ( x, y, f ( x, y))( f x dx + f y dy)
' '

Posons

P ( x, y ) = Z ( x, y, f ( x, y )) f x' ( x, y )
Q( x, y ) = Z ( x, y, f ( x, y )) f y' ( x, y )

et appliquons le théorème de Green:

⎛∂Q ∂ P⎞
∫C Zdz = ∫∫D ⎜⎝ ∂ x − ∂ y ⎟⎠ dxdy
⎡⎛ ∂ Z ∂ Z ' ⎞ ' ⎛∂ Z ∂ Z ' ⎞ ' ⎤
= ∫∫ ⎢⎜ + f x ⎟ f y + Zf xy'' − ⎜ + f y ⎟ f x − Zf xy'' ⎥ dxdy
D ⎣⎝
∂x ∂z ⎠ ⎝∂ y ∂z ⎠ ⎦
⎛∂ Z ' ∂ Z ' ⎞
= ∫∫ ⎜ fy − f x ⎟ dxdy
D ⎝ ∂ x ∂ y ⎠
⎛ ∂Z ∂Z ⎞
∫C Zdz = ∫∫D ⎜⎝ − ∂ x n. j − ∂ y n.i ⎟⎠ dσ
Faisons la somme ∫ Xdx + Ydy + Zdz
C

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C H A P I T R E 9 2 3 / 2 8

⎡⎛ ∂ Z ∂Y ⎞ ⎛∂ X ∂Z⎞ ⎛∂Y ∂ X ⎞ ⎤
∫ F = ∫∫ ⎢⎣⎜⎝ ∂ y − ∂ z ⎟⎠ n.i + ⎜⎝ ∂ z
C S
− ⎟ n. j + ⎜
∂x⎠

⎝∂x ∂ y
⎟ n.k ⎥ d σ
⎠ ⎦
= ∫∫ rotF .nd σ
S

c.q.d.f.

EXEMPLE

Vérifier le théorème de Stokes pour le champ:

F(x, y, z) = (z - y, x + z, -x - y)

sur le domaine

z = 4 − x2 − y 2 ; z = 0

(rép. 8π)
− 0.5
10.5
1
2
1.75
1.5
1.25
1
−1 − 0.5 0 0.5 1

REMARQUE

Le théorème de Stokes peut être appliqué à une surface contenant


plusieurs trous (comme dans le gruyère). L’intégrale de surface de
rotF.n, est alors égale à l’intégrale curviligne le long de TOUTES les
frontières de S.

Leila Richa
C H A P I T R E 9 2 4 / 2 8

Part 3

7. Masse, Centre d’inertie, Moment d’inertie


7.1 Masse d’une plaque gauche
On appelle plaque gauche tout couple ( S , ρ ) où S est une surface de R 3 et
ρ : S → R+ une application continue appelée densité superficielle de la plauqe
gauche ( S , ρ )

On appelle masse d’une plaque gauche ( S , ρ ) de R 3 le réel m défini par :

m = ∫∫S ρ ( M ) dσ

où M désigne le point courant de S et dS est l’élément de surface.


7.1.1 Exemple
Calculer la masse de la plauqe gauche ( S , ρ ) où S est le morceau de cône défini
par :

z = x 2 + y 2 ;0 ≤ x ≤ 1;0 ≤ y ≤ 1 et ρ ( x, y, z ) = x 2

1 1
0.5 0.8
0 0.6
0
0.2 0.4
0.4
0.6 0.2
0.8
0
1

x2 y2
m = ∫∫D x 2 1 + z x' 2 + z 'y 2 dxdy = ∫∫D x 2 1 + + dxdy = ∫∫D x 2 2dxdy
x +y
2 2
x +y
2 2

2
m = 2 ∫0 x 2 dx ∫0 dy =
1 1

3
7.2 Centre d’inertie d’une plaque gauche
Le centre d’inertie d’une plaque gauche ( S , ρ ) est le point G de R 3 défini par :

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⎧ 1
⎪ xG = m ∫∫ x ρ ( x, y, z ) dσ
⎪ D

⎪ 1
⎨ yG = ∫∫ y ρ ( x, y, z ) dσ
⎪ mD
⎪ 1
⎪ zG = ∫∫ z ρ ( x, y, z ) dσ
⎩ mD
Pour une plaque gauche homogène, on emploie le terme centre de gravité au lieu de centre
d’inertie.
7.2.1 Exemple
Trouver le centre de gravité de l’hémisphère :
z = a2 − x2 − y2
de densité constante 1. On vérifie facilement, par symétrie, que x G =y G = 0 .
1 1 a
zG =
m ∫∫S
z ρ dσ = ∫∫ z
m S
a − x2 − y 2
2
dxdy

1 a
=
m ∫∫S
a2 − x2 − y 2
a − x2 − y 2
2
dxdy

a a a a
= ∫∫
m D
dxdy = π a 2 =
m 2π a 2
π a2 =
2

7.2.2 Exemple
Déterminer le centre de gravité de la plaque homogène ( S ,1) où S est la surface
définie par :
x = uev cos v; y = uev sin v; z = ev ; ( u , v ) ∈ [ 0,1] × [ 0,1]
0 0.5 1 1.5

2.5

1.5

1.5 2
0.5 1
0

Figure 15

On a :
⎛ ev cos v ⎞ ⎛ uev ( cos v − sin v ) ⎞
∂X ⎜ v ⎟ ∂X ⎜ v ⎟
= ⎜ e sin v ⎟ ; = ⎜ ue ( sin v + cos v ) ⎟
∂u ⎜
0 ⎟ ∂v ⎜ ev ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠

Leila Richa
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⎛ sin v ⎞
∂X ∂X ∂X ∂X
∧ = e ⎜ − cos v ⎟⎟ ⇒
2v ⎜
∧ = e2v 1 + u 2
∂u ∂v ⎜ u ⎟ ∂u ∂v
⎝ ⎠
La masse m est donnée :

m = ∫∫
S
∂X ∂X

∂u ∂v
dudv = (∫ 0
1
1 + u 2 du )( ∫ e dv )
1

0
2v

=
1
4
( (
2 + ln 1 + 2 ) ) ( e − 1) ≅ 3.667
2

7.3 Moment d’inertie d’une plaque gauche


Soit H un point ou une droite ou un plan de R 3 ; pour tout point M de R 3 , on note
d ( M , H ) la distance de M à H.
Le moment d’inertie d’une plaque gauche ( S , ρ ) par rapport à H est le réel I H défini
par :

I H = ∫∫ ρ ( M ) ( d ( M , H ) ) dσ
2

où M ( x, y, z ) décrit S.

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7.3.1 Exemple
Calculer le moment d’inertie par rapport à l’axe z’z dela plauqe homogène ( S ,1) où
S est la surface définie par S = { z = xshy; 0 ≤ x ≤ 1; 0 ≤ x ≤ 1}
0.8 1
0.40.6
0.2
0
1

0.75

0.5

0.25

0
0.2 0.4 0.6 0.8 1
0

Figure 16

1 + z x' 2 + z 'y 2 = 1 + sh 2 y + x 2 sh 2 y = 1 + x 2 chy

I z ' z = ∫∫ ρ ( x 2 + y 2 ) 1 + x 2 chydxdy =
S
(∫ x
1

0
2
1 + x 2 dx )( ∫ chydy )
1

I z ' z = 1.59

Leila Richa
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moment d’inertie
d'une plaque gauche · 26
A
Aire O
d'une surface de révolution · 10
d'une surface paramétrée · 6 Ostrogradski
Théorème · 16

C
P
centre d’inertie
d'une plaque gauche · 24 parametrée
courbe · 2
surface · 2
F plan tangent · 4

flux · 12
S
I Stokes
Théorème · 20
Intégrale
de surface · 11
V
M vecteur normal · 4

masse
plaque gauche · 24

Leila Richa

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