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Professeur 

: Choukri CHERRADI

Année universitaire 2014-2015

POLYCOPIE DES TECHNIQUES DE


CONSTRUCTION

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1/INTRODUCTION  :
La construction est-elle une industrie ?

Le fait de rapprocher ces deux termes peut paraître paradoxal, en effet, le mot industrie fait
penser à l’usine avec ces installations fixes, permanentes ,et très mécanisées, alors que le mot
bâtiment évoque plutôt le travail en plein air sur des chantiers temporaires, très peu
mécanisés.

Pour répondre à cette question, on va essayer de définir tout d’abord le mot industrie par
opposition au mot construction.

Industrie Construction (bâtiment)

1-Extraction de minerai de fer 1-Extraction de pierre des carrières de gypse


 Ex : procédure Pour élaborer l’acier Pour en faire du plâtre.

2-Production de matière première 2-Production de béton dans les centrales à


Ex : fournir des profilés en acier Béton.

3-Transformer et façonner la matière 3-L’ouvrier peut façonner la pierre, le bois et


première le béton.
Ex : transformer les tôles et les profilés
en
Acier pour voitures.
4-Les ouvrages construits ont bien une
4-Toute industrie vise un but final : Destination utilitaire
Utilisation pratique de la matière Logement, édifices publique, ponts,
Façonnée, produire pour vendre routes…etc

On en conclu que la construction est bien une industrie qui produit des richesses par la mise
en œuvre de matières premières.
Cependant ce qui peut différencier la construction des autres industries c’est le fait que ce
n’est pas une production complètement organisée, évoluée, les raison sont multiples, en voici
quelques-unes :

A/ Les changements apportés par les maîtres d’ouvrages aux plans initiaux, souvent
les formes se corrigent en cours de construction.
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B/ Les modes de passations des marchés sont restés archaïques.

Le prix de vente est convenu avant que le produit ne soit fabriqué, et avant que l’entreprise
ne connaisse son prix réel. Or l’évaluation correcte des prix se révèle difficile parce qu’elle
est basée sur des hypothèses qui seront infirmées ou confirmées par le résultat final.

C/ Insuffisance de la continuité des taches et de la répétitivité.

D/ Instabilité du lieu de travail et de la main d’œuvre

E/ La production est réalisée à l’air libre, à la merci des intempéries.

Malgré, tout cela, on assiste actuellement (surtout dans les pays développés) à une
organisation type industrielle :

- Usage d’éléments préfabriqués : répétitivité et continuité


- Mécanisation de la construction, transports, manutention…
- Programmation très poussée grâce à la microinformatique.

Le cas du MAROC : le proverbe qui dit « quand le bâtiment va tout va » demeure une
réalité. Car le bâtiment joue un rôle primordial dans l’économie marocaine, en effet il occupe
en terme d’investissement plus de 50°/o du total.

En effet, la pression démographique, et en conséquence les besoins en logements, écoles,


hôpitaux, routes…est le facteur principal de l’évolution du secteur, de plus divers
encouragements sont garantis par l’état en faveur de l’invitation privée (investissements
privés, allégements fiscaux…).

2/ INTERVENANTS DU DOMAINE DU BÂTIMENT  :

a/ Le maître d’ouvrage :

C’est le producteur primaire ou celui qui décide de réaliser le projet, il peut être une
personne physique ou morale (ministère, collectivité locale…).il définit la commande conclut
le marché, assure le financement, procède aux paiements et reçoit l’ouvrage terminé.

Il conclut le plus souvent deux contrats pour réaliser le projet :


- L’un avec le maître d’œuvre.

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- L’autre avec l’entreprise.

b/ l’architecte :

C’est le conseiller technique et artistique que s’adjoint le maître d’ouvrage pour accomplir
certaines missions avant et pendant l’opération de construction entre autre :

- Il dresse les plans


- Etablir le C.P.S.
- Se charge des demandes d’autorisations administratives permis de
Construction …
- Il assure l’appel d’offre
- Il donne les ordres par écrit (ordre de service, ordre d’arrêt, ordre de reprise).
Selon les règles de l’art, et conditions du marché.

c/ L’entreprise :

Elle est chargée de l’exécution des travaux, elle peut être une personne physique (entreprise
individuelle) ou une personne morale (société anonyme ou S.A.R.L…)

L’entreprise est liée au maître d’ouvrage par un marché de travaux. Elle n’est pas liée
contractuellement au maître d’œuvre mais s’engage envers le maître d’ouvrage à obéir à ses
directives.

L’entreprise vend son ouvrage contre un prix convenu d’avance, donc c’est un commercent
(de point de vue juridique) d’ailleurs elle est inscrite au registre de commerce.

L’entreprise peut être spécialisée dans une ou plusieurs activités, Son personnel comprend
trois catégories :

-Les cadres : ingénieurs, conducteurs des travaux, comptables ;


-Les employés : techniciens, métreurs, chefs de chantier ;
-La main d’œuvre : ouvriers qualifiés, non qualifiés.

d/ Le bureau d’étude :

*Les géomètres : ils s’occupent entre autre :


+soit des levés topographiques pour le compte de l’architecte.
+soit de l’implantation complexe pour le compte de l’entreprise.

*Les ingénieurs spécialistes : ils établissent en détail certains points très particuliers de
l’ouvrage :
+plan d’exécution du B.A.
+problèmes d’acoustique.
+étanchéité.
+plomberie sanitaire et assainissement

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+chauffage, climatisation.

*les bureaux de métré : ils établissent l’avant métré, et font la vérification des
Situations pour le compte du maître d’ouvrage ou du maitre d’œuvre.
e/ Le bureau de contrôle :

Au MAROC, le contrôle d’exécution en B.T.P était historiquement le monopole


d’organisme étranger ou leurs représentants :

-SOCOTEC Maroc filiale de SOCOTEC France


-VERITAS Maroc filiale de VERITAS France
-TECHNITAS Maroc filiale de TECHNITAS France

Cependant et de plus en plus des bureaux de contrôle marocain ont vu le jour.

3/ETAPES D’UN PROJET DE CONSTRUCTION :

Fonction attribuée à l’ouvrage


*Définition du projet
Caractères généraux recherchés par l’édifice.
(Économique, luxurieux)

*Etude d’opportunité  nécessite de la réalisation de l’ouvrage.

*Etude de faisabilité  vérification des ressources (financement, temps).

*Avant-projet sommaire (APS) esquisse, définition de la réalisation de manière sommaire.

*Avant-projet détaillé (APD) étude de la rentabilité économique, impacte du projet,


plans…

Plans d’architectes définitifs.


Plans lots secondaires.
*Le projet
Établir le CPS.
 Coût du projet.

*Passation du marché

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*Ordre de service  ordre de commencement des travaux ; vérifier si les plans, et le


marché sont visés.

*Exécution et contrôle


Marché à prix global ou forfaitaire 
Marché à prix unitaire
Marché mixte
*réception des travaux et règlements

4/PHASES DE PROGRAMMATION

La phase de programmation doit tenir compte du choix du terrain, du budget alloué à


l’opération, des normes et des caractéristiques de la construction et du processus de
réalisation.

La programmation vient en amont de tout projet de construction, elle définit les besoins à la
date prévue et en fonction du lieu choisi, les programmes doivent découler d’un compromis
entre les besoins, les priorités, et les moyens nécessaires, entre le maître d’ouvrage et
l’architecte chargé de la mise en place du programme.

Les étapes que peu suivre une phase d’étude sont :

1/ Désignation de l’architecte par le maître d’ouvrage pour l’établissement des études


architecturales, des plans d’architecture et du dossier de l’autorisation de construire.

2/Désignation du géomètre par le maître d’ouvrage pour l’établissement du plan de


situation, du plan coté, et d’éventuels profils en long ou en travers.

3/Désignation du BET par le maître d’ouvrage pour l’établissement des études


techniques, des plans techniques, spécification technique détaillé, et le dossier de
passation des marchés de travaux.

4/Désignation du laboratoire par le maître d’ouvrage pour l’établissement du rapport


d’analyse du sol.

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5/Désignation du Bureau de Contrôle pour procéder à la vérification de la conformité
des études et des plans techniques aux normes et règlements en vigueur.

6/La coordination entre l’architecte et le géomètre pour la vérification et


l’interprétation des résultats de l’étude topographique.

7/La coordination entre le BET et le laboratoire pour la vérification des résultats du


rapport d’analyse du sol.

8/La coordination entre l’architecte et le BET :

APS APS

APD APD

PE DAO

9/La coordination entre le BET et le BC pour l’approbation des plans techniques.

10/la désignation de l’entreprise par le maître d’ouvrage suivant un marché de


travaux suivant un CPS, CPT, un bordereau de prix et un détail estimatif.

11/Assistance du maître d’ouvrage, lors du choix de l’entreprise suivant ses capacités


et ses spécifications.

12/Remise du dossier d’appel d’offre et suivi de la procédure de passation du marché


des travaux.

5/PLAN DE COFFRAGE

Les plans de coffrage consistent au repérage des éléments porteurs de la structure.

Un plan de coffrage doit être au maximum conforme au plan d'architecture et satisfaire aux
exigences architecturales.

Un plan de coffrage bien conçu nécessite de respecter certaines règles à savoir :

Vérifier l'alignement entre les poteaux.

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Eviter les grands portés des poutres.

Eviter les grandes retombées des poutres dans les milieux visibles de bâtiment pour ne pas
influencer l'esthétique.

Un plan de coffrage permet de définir le sens de portée des planchers pour savoir le sens de la
poutraison et ainsi le pré dimensionnement des éléments porteurs de la structure.

6/PLAN DE FERRAILLAGE

Après la réalisation du plan du coffrage ; on doit dimensionner et calculer le ferraillage des


différents éléments de cette structure à savoir :

 Les planchers

 Les poutres

 Les poteaux

 Les semelles
Pré -dimensionnement des poutres à section rectangulaire, il est préférable de fixer leur
largeur en fonction des contraintes architecturales et des dispositions constructives.

-Poutres porteuses :

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Pour les poutres isostatiques, en général, on adopte une
hauteur de

L/15 pour une poutre peu chargée.


L/10 pour une poutre trop chargée.

Pour les poutres continue, en général, on adopte une hauteur de

L/20 pour une poutre supportant son poids propre.


L/15 pour une poutre peu chargée.
L/12 pour une poutre trop chargée

Hauteur du plancher : Ht = Lx/22.5 = 6.4/22.5 = 0.28 = 25+5

Le déclenchement de la phase d’exécution des travaux après adjudication du marché à une entreprise
est la notification par le maître d’ouvrage du commencement des travaux et notamment par
l’établissement de l’ordre de service numéro 1 qui consiste au démarrage des travaux, par l’entreprise
chargé des travaux, cette dernière doit fournir dans des délais prescrits :

Un certain nombre de documents qui doivent être approuvé par le maître d’ouvrage et la maîtrise
d’œuvre :
Un plan d’installation et d’organisation du chantier.
Un planning détaillé des travaux.
Une liste des matériaux et de leurs provenances etc.

7/INSTALLATION ET ORGANISATION DU CHANTIER

L’impératif de la construction est de construire vite, bien et économiquement.

Pour construire vite et bien il faut :

Avoir une connaissance approfondie sur les matériaux et sur leur mise en œuvre.
Avoir une main d’œuvre qualifiée, une étude approfondie du projet, et une
Organisation optimale pour éviter les détériorations, les réfections et les retouches.

Pour construire économiquement, il faut :

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Une organisation de chantier telle qu’elle :

Implique un déroulement normal des travaux en diminuant les pertes de


temps par une réduction des manipulations et des circulations
(Approvisionnement)

Une bonne synchronisation des différents lots.

Une implantation judicieuse des installations.

Une mécanisation importante pour avoir un meilleur rendement (grue, bétonnière…)

En conclusion, on constate que l’organisation du chantier revient dans les deux points :

7-1/ Installation du chantier  :

Quel que soit l’importance du chantier, il est indispensable :

D’organiser l’accès du chantier.


D’amener l’eau et l’électricité.
Installer les clôtures et les signalisations (plaques de chantier, lampe en haut de la
grue …)

L’organisation et le financement sont différents suivant le type de chantier

Petit chantier : les frais d’installation sont compris dans le prix forfaitaire.

Grand chantier : les frais d’installation figurent dans le bordereau des prix.

a/ Installation d’un petit chantier :

Une baraque de chantier à 2 pièces :

Un bureau de réunion de chantier.


Un magasin.

1 w.c

1 parc à matériaux

Matériel du chantier comprenant :

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 1 bétonnière de 350à 500l
 1 monte-charge
 1 vibreur
 1 machine d’agglos

b/ Installation d’un grand chantier :

Un bureau pour le personnel technique avec téléphone

Un bureau pour le chef de chantier

Un magasin

Un réfectoire et un vestiaire

Des ateliers (mécanique, menuiseries…)

1 parc à matériaux disposes autour de la centrale à béton.

Matériel de chantier comprenant :

Une centrale à béton

Une ou plusieurs grues

Dumpers

Camion bennes

Compresseurs

Groupe électrogène.

Mais avant tout cela, il faut faire appel à un topographe pour faire délimiter le terrain et
implanter les différents blocs (bâtiments), ensuite on fait le traçage des pourtours et mise en
place des Chaises (gabaries).
En fin, on fait l’implantation des différents matériels (grue, centrale à béton…).
7-2/Organisation du chantier:

a/ Organisation administrative :

Un pointeur pour l’embauche et le pointage.

Un magasiner pour la gestion de l’outillage et de la commande en


consommable.

Un chef de chantier

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Un conducteur de chantier

Des chefs d’équipe

Des ouvriers qualifiés et non qualifiés.


Qualifiés : maçons, boiseurs, ferrailleurs

b/Organisation technique :

Pour respecter le délai d’exécution du projet et éviter les pénalités de retard, il


est nécessaire d’établir des plannings de travaux.

Pour qu’une construction soit exécutée dans des conditions idéales de


rendement il est nécessaire de prévoir une bonne synchronisation des différents
Corps d’état.

C’est pour cette raison que le maître d’œuvre met sur pied un planning général
d’avancement des travaux afin de coordonner l’action des diverses entreprises en fixant la
date de leurs intervention.

D’autre part, chaque entreprise doit étudier son propre planning (planning particulier)

8/LE MATÉRIEL UTILISÉ DANS UN CHANTIER

8-1/PETIT CHANTIER :

a/ La bétonnière :

Ce matériel permet des gâchées allant de 100 à 150 l de béton, on parle alors de
bétonnière de 100 l, bétonnière de 350 l, ou bétonnière de 500 l.
Les matériaux sont généralement introduits, par jets de pelle en quantités imprécises
ou par brouette, faisant confiance au coup d’œil et à la précision du maçon. C‘est pour

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cela que la conception du béton dans ce matériel n’est pas adaptée pour assurer une
régularité suffisante (problème de reproductibilité).ainsi que le temps de malaxage est
approximatif.

b/ Le vibreur :

Cet outil est indispensable et il est exigé par les BET et les BC pour tout coulage
de béton (plancher, poteaux, semelle, longrine…).
En effet, ce matériel permet une bonne répartition du béton, et éviter les bulles d’air
dans le béton qui sont à l’origine de fragilisation de ce béton .il peut être à essence ou
électrique.

c/ Matériel de coffrage :

En général, le coffrage est réalisé en bois (planche de 8 à 16cm de largeur, des


madriers de 3 à 4m et des chandelles en bois de 3 et 4 m).

d/ Monte- charge :

C’est un simple treuil électrique ou à essence.

8-2/GRAND CHANTER :

a/ Centrale à béton :

Lorsque les volumes et les cadences deviennent élevés, que l’on a besoin d’une
qualité régulière et que la durée de production sur un chantier est suffisamment
longue, on a alors recours à un matériel plus important qui nécessite une véritable
installation (centrale à béton prêt à l’emploi), ou une centrale mobile qui ne nécessite
que quelque installation de génie civile pour assurer le stockage des constituants.
les centrales à béton utilisent des cuves de 0.5 à 3.5m³ de capacité permettant
d’assurer une production de cadence comprise entre 15 à 120m³ /h.

Une centrale à béton doit assurer plusieurs fonctions :


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Le stockage des granulats : ils sont stockés séparément par clase en évitant
le mélange .le stock se fait en « étoile » (secteur de cercle séparés par des
cloisons dont le centre forme le point de prélèvement des matériaux.
Lors du stockage, il faut tenir compte de la teneur en eau surtout pour le sable.
Le stockage de ciment : il est généralement stocké en silo par nature et par
Classe à l’abri des intempéries.
L’approvisionnement est assuré par des camions citernes pour livrer du ciment
en VRAC.
Le stockage des adjuvants : chaque cuve à adjuvant est affectée à un usuel
type d’adjuvent, certains sont munis d’agitateur.
Le malaxage des constituants : fabriquer du béton consiste à obtenir par
Brassage un mélange homogène des différents constituants.

b/ le béton prêt à l’emploi :

Si le volume de béton est important, mais qu’il est mis en œuvre sur un chantier
de courte durée, il faut alors faire appel à un professionnel local de fabrication de
béton qui le fournit au chantier à partir d’une usine de béton prêt à l’emploi
(Usine B.P.E). Cette usine est munie d’une centrale à béton plus ou moins
importante qui aura à fournir des livraisons suivant les commandes des différents
chantiers , un béton prêt à l’emploi avec des composition en fonction des
commandes.

L’usine du B.P.E se distingue de la centrale à béton du chantier par l’utilisation


d’un matériel supplémentaire :

Engins de transport : dès sa fabrication le béton doit être acheminé


jusqu'à son destination définitive, dans un délais compatible avec le
maintien de ses caractéristiques, c’est pour cela qu’on a recours au
CAMION MALAXEUR également appelé CAMION TOUPIE dont le rôle
est d’assurer par malaxage, une conservation de l’homogénéité du béton
pendant le transport.

Moyens de déversement du béton :

Goulotte : associé au camion malaxeur, ou alors confectionnée sur le site,


généralement utilisée pour couler des radiers, des allées bétonnées …

Bandes transporteuses : utilisées dans les usines de fabrication

Pompes à béton : qui par refoulement transportent le béton dans des


canalisations jusqu’à des distances de 300 à 400m, une attention toute
particulière est à porter à l’entretien et au nettoyage de ce matériel après

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utilisation.

Bennes :le béton est directement déversé dans les bennes qui sont alors
Prises en charge par des grues (mobile ou non).

c/ Les grues :
Les grues fixes :
Une grue comprend :
Un socle d’appui
Une voie de roulement comprenant des rails type ONCF
Un bâti surmonté d’un fut au tour : sorte de pylône quadri rectangulaire.
Une flèche.
Généralement, on désigne une grue par sa hauteur, et la longueur de sa flèche exp:40-20

Rotation : actuellement la majorité des grues sont orientées sur 360° ; une plate
forme de grue peut faire plusieurs tours au tour d’elle-même dans le même sens.
Le mécanisme de rotation est situé entre le châssis porteur et la plateforme.

Relevage de la flèche : actuellement, toutes les grues ont des flèches relevables
en charges. le relevage ou l’abaissement de la flèche permet de faire venir la portée
de la grue. Le mécanisme est constitué soit :
Pour une flèche treillis d’un ensemble : rail
Pour une flèche télescopique par un ou plusieurs vérins

Levage : la fonction de levage se fait par l’intermédiaire de (treuil, câble)


dans certains cas le levage peut être exécuté par relevage de la flèche.

Les flèches : il en existe deux types :

La flèche treillis : est constituée d’éléments assemblables de section carrée.


en générale ce type de flèche est employée par des grues n’ayant pas à se
déplacer fréquemment, et des grues de très forte capacité.
les flèches treillis se différencient surtout par la tête de flèche.

La flèche télescopique : est constituée de caissons emboîtables les uns dans
les autres. Ce qui permet de faire varier à volonté la longueur de la flèche et
cela avec la charge. La flèche complètement rentrée permet les levages les plus
lourds.

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La section des caissons rencontrées est de 3 types : rectangulaire, trapézoèdre
ou octogonale.
Le télescopage des différents éléments est obtenu par un seul vérin à un effet.

La grue en fléchette : c’est une flèche additionnelle montée en tête de flèche
principale (télescopique en treillis).elle permet un levage supplémentaire.

Les grues mobiles :

1/Grue automotrice sur pneumatique : possède une seule cabine de commande

2/Grue sur porteur : Elle est conçue spécialement pour les déplacements rapides sur route.
Elles ne se déplacent pas avec la charge, elle nécessite des stabilisateurs.

3/grue sur chenilles : ces grues sont spécialement conçues pour des levages lourds, elles
sont montées avec une flèche treillis et pour des terrains accidentés.

Dispositifs spéciaux permettant d’augmenter la capacité de la grue 

sky Horse : c’est un contre poids supplémentaire important à l’arrière de la machine qui
permet d’augmenter notablement la capacité de la grue.
le contre poids roule sur le sol par l’intermédiaire d’un châssis sur pneu et
tourne avec la grue.

Ringer : ce système est fondé sur le même principe : addition d’un contre poids arrière très
important, mais celui-ci circule sur un chemin de roulement circulaire centré
sur l’axe de rotation de la machine.

d/ Les engins de terrassement  :

Niveleuse, scraper, pelle à benne preneuse, trax, D8 (Bulldozer), Poclin etc

e/ les engins de transport  :

Dumper, camions à bennes, tracteurs à bennes

f/ Le matériel de coffrage  :

Coffrage métallique, étais métalliques, échafaudage…

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g/ matériels annexes  :

Pompes : employées pour assécher les fonds de fouilles lors des intempéries.
Compresseurs : utilisés pour faire fonctionner les marteaux piqueurs, aussi pour démolir
Rapidement les blocs de béton ou de roches.
Les machines coupes fers, les cintreuses ….etc

8-3/Les coffrages  :

a/ Fonction des coffrages :

Les coffrages sont des éléments le plus souvent provisoires, qui déterminent la forme et
l’aspect de l’ouvrage en assurant la stabilité du béton frais jusqu'à son durcissement. Par la
multiplicité des qualités qu’ils doivent présenter pour satisfaire la forme et l’aspect prescrit, le
temps de main d’œuvre nécessaire à l’opération de mise en place et de dépose, les coffrages
sont des éléments fondamentaux de la réalisation des ouvrages.

Il est important que certains éléments soient examinés avec soin dans les différents
stades : conception, condition de mise en place et de dépose, condition de réemploi, condition
de stockage.

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b/ Coût des coffrages :

Lorsqu’on se réfère au coût d’une partie d’ouvrage, il est fréquent de considérer le coût
des diverses prestations nécessaires pour réaliser 1m³ de béton de cette partie d’ouvrage, on
constate aisément que plus les formes de l’ouvrage seront complexes, minces ou élancées plus
la part du coffrage sera importante dans le prix du m³de ce béton.

c/ Les constituants d’un coffrage :

Un coffrage généralement est constitué d’un assemblage de différents éléments :

La peau du coffrage  : c’est la surface provisoire qui est en contact avec le
le béton, elle va déterminer son aspect définitif en lui
laissant son empreinte  exemple : contreplaquée;

L’ossature : elle assure le maintien de la peau coffrante ;

Le support : sa fonction est d’assurer le réglage et la stabilité de


l’élément pendant la phase de bétonnage ;

Les éléments de sécurité : ils permettent d’utiliser le coffrage dans les


meilleurs conditions de sécurité.

d/ Coffrage traditionnel pour dalle et plancher :

Il se compose d’un étaiement constituant le support surmonté d’une plateforme, regroupant


la peau et l’ossature, ces éléments sont mis en place de bas vers le haut, puis démontée en
sens inverse lors du décoffrage.

L’étaiement est constitué de tronc de sapin (chandelle) coupé suivant la hauteur nécessaire,
calé puis réglé par la suite. La stabilité de l’ensemble est assurée par des entrecroisements
formé de planches clouées en diagonale entre les étais.

Actuellement en utilise couramment des étais métalliques tubulaire (pour des hauteurs
faibles entre 3et 5m ou des éléments conçus pour être assemblés par 3 ou 4 éléments afin de
constituer des tours, le réglage s’effectue au moyen de vérins à vis (échafaudages)).

e/ Les coffrages outils :

Leur conception est étudiée afin de permettre de nombreux réemplois, on peut les
classer en banche (coffrage métallique), table de coffrage, coffrage de tunnel.

Les banches : Elles sont conçues pour le coffrage des murs, les banches sont Les plus
souvent réalisées en structures métalliques soudées, équipées d’une peau en contreplaqué.

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Les banches sont rarement utilisées seules mais elles sont assemblées au moyen de
dispositifs qui doivent t assurer : la solidarisation des banches, une continuité de la surface,
une bonne étanchéité de ses joints. Elles sont équipés de passerelles permettant au personnels
de travailler en toute Sécurité.

Les tables de coffrage : elles sont constituées d’un plateau coffrant associé à un dispositif
d’étaiement, elles sont limitées par les caractéristiques de la structure à réaliser et par les
moyens de manutention à mettre en œuvre pour assurer leur déplacement entre chaque
opération de coffrage, leur amenées et leur enlèvements sur chantier.

9/LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DE CONSTRUCTION

9-1/TERRASSEMENT :
C’est un nom donné à tout mouvement de terre ou modification de reliefs : on parle
d’extraction ou déblai, apport ou remblais.

On distingue :
Les terrassements à l’air libre.
Les terrassements en galerie, en puits ou en sous terrain.
Les terrassements sous l’eau.
Aussi on a :
Les terrassements manuels : pour les travaux peu importants ou spéciaux,
l’enlèvement des déblais se fait à la brouette, à la pelle et pioche.
Les terrassements mécaniques : pour les travaux importants, et pour cela
On a besoin de :
Engins de surface : Niveleuse, Bulldozer…
Engins de fouille : pelle mécanique, excavateur à godets …
Engins pour travaux sous terrain ou sous l’eau.

Travaux réalisés en terrassement

a/ Décapage :
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C’est un enlèvement des couches superficielles (20 à 30cm), qui sont
impropre à la construction (désherbage, et débroussaillage).
et à son stockage sur chantier pour son réutilisation ultérieure en aménagement
des espaces verts, ou alors à son évacuation.

L’opération s’effectue manuellement (pelle et brouette) ou à l’aide d’engins


de surface tel que le Bulldozer ou à la Niveleuse.

b/ Fouille en pleine masse :

C’est un terrassement général de toute l’emprise de la construction à l’aide


d’engins de surface ou de fouille.

c/ Terrassement en puit :

Terrassement de petites surfaces sur une grande profondeur ex : semelle

d/ Terrassement en tranchées ou en rigoles :

C’est un terrassement en longueur ex : maçonnerie en fondation, longrine,


canalisation d’électricité, eau, égouts

Cette opération peut être faite manuellement, ou par des engins de fouilles
exp : excavateur à godet
e/ Terrassement en galerie :

C’est un terrassement sous terrain exp : tunnel

f/ Réalisation de remblais :

Le remblai se pratique lorsqu’il est nécessaire de rehausser le niveau général


du sol pour obtenir un niveau définitif ou alors de remettre la terre dans les
parties terrassées exp : semelle.

Cette opération consiste à la mise en œuvre de couches successives 0.2 à


0,3 m en fonction de la qualité du matériau) compacté à l’aide d’engins de
compactage : cylindre lisse, rouleaux à pneus multiples vibrants…
Ceci peu éviter les problèmes de tassement. (Donc il faut choisir un bon
matériau exp : tout venant).Tout en arrosant de manière régulière.

g/ Evacuation des déblais :

Elle se fait à l’aide d’engins transport.


Cependant un indice est déterminant qu’il faut connaître pour avoir une idée
sur les quantités à évacuer : c’est le foisonnement.

Définition : les terres augmentent de volume après extraction,on dit qu’il

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foisonnent.
V

Vo V’

Le foisonnement initial F= (V-Vo)/Vo

Le foisonnement finale F= (V’-Vo)/Vo

9-2/LES FONDATIONS  :

Les fondations sont constituées par la partie du bâtiment qui est en contact avec le
terrain, Reporte sur celui-ci le poids de la construction.
.
Elles transmettent au sol de fondation les effets de charges :
Verticales : poids propre, les surcharges
Horizontales : le vent par exemple.
Oblique : la paroi de la terre
Elles ont pour but de repartir sur le sol les pression exercés par les charges des
murs et des poteaux.

Les fondations dépendent de la nature du sol :


Le sol de bonne portance.
Le sol de portance moyenne.
Le sol de portance médiocre.

Donc avant d’entamer les fondations, une étude de sol s’avère obligatoire.
(faire des Sondages)

A/Les différents modes de fondation :

a/Semelles isolées : (bon sol)

Ce sont des surfaces carrées, rectangulaires ou circulaires placées sous les


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points d’appui (poteaux), lorsque ceux-ci sont voisins, on exécute alors une
semelle commune.

Elle sera réalisée en béton armé à 350 kg/m³.le dosage étant défini d’après
la formulation granulométrique.

cette semelle va reposer soit sur un béton de propreté de 10cm soit sur un
massif de gros béton ou de béton cyclopéen lorsque le terrain est en pente.
Le coulage de la semelle est réalisé lorsqu’on a placé et centré le ferraillage
et mis notre coffrage en bois.
On distingue :
Les semelles simples : avec ou sans redan.
Les semelles excentrées : pour les construction mitoyennes.
Les semelles en escalier

b/ Semelles filantes : (sol moyen)

Semelles continues, elles sont constituées par une surface de la longueur du


murs et de la largeur nécessaire, elles sont placées sous un mur porteur, ou
un voile et forment également chaînage.

c/ Semelle générale ou radier : (sol médiocre)

C’est un plancher renversé qui supporte l’ensemble du bâtiment. Il réparti


les charges sur une surface importante, ce qui permet de résister dans n’importe
quel type de sol. Mais c’est une solution relativement onéreuse, c’est pour cela
qu’elle est peu employée sauf pour le cas du mauvais sol.

Les pressions sont égalisées, les tassements sont homogènes, et ils forment
chaînage entre les points d’appuis. Le radier peut être utilisé pour constituer un
sous-sol étanche en présence de la nappe phréatique.

Un radier général est constitué par une dalle épaisse de 20 cm à 25cm


reposant Sur un béton de propreté de 10cm, et elle déborde de 30 à 40cm du nu
des murs extérieurs, ce qui assure un bond encastrement.

Par contre les canalisations posent un problème sérieux ; autant que possible,
elles seront placées au-dessus du radier, c à d que le réseau enterré des
canalisation sera un réseau en élévation, en tuyaux de fente ou autre suspendu
au plancher haut. Si cela est impossible, la canalisation doit être placée sous le
radier ou dans un caniveaux.

B/ Prise de terre :

Tout le matériel électrique doit être relié à la terre. La prise de terre est réalisée par

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l’électricien, mais étant enterrée, elle s’effectue en même temps que les fondations.

Une prise de terre courante est constituée par un ceinturage au fond de fouille : c’est
un câble en cuivre nu, placé sous le béton de propreté.

Au moment de l’excavation des fondations, il ne faut pas oublier de prévoir la mise à


terre de la voie de grue et du gros matériel électrique.

C/ Maçonnerie en fondation :

En général, et le long des tranchées faisant le pourtour du bâtiment une maçonnerie


en Fondation est réalisée. Cette maçonnerie est réalisée à base de pierre de moellons et
de Mortier de ciment, mais elle n’est pas jointée, elle est effectuée sur une épaisseur de
40 à 50 cm et terminée par une arase étanche pour éviter les remontées capillaires.
Sur l’arase étanche va venir s’appliquer le chaînage.

Contrairement aux chaînages, on a les longrines qui vont traverser la construction et


vont reposer directement sur une couche de béton de propreté.

9-3/LES DALLAGES  :

Le sol d’un logement est placé directement sur le terrain, et des précautions
spéciales sont à prendre, tant pour contrer les remontées d’eau que pour assurer
l’isolation Thermique. Pour cela on a deux solutions :

Le dallage sur terre pleine : applicable pour les terrains secs et non argileux

Le plancher sur vide sanitaire : valable pour tous les cas et obligatoire si la
nappe phréatique est proche du sol, terrain en pente ou sol argileux, ou enfin la
zone est inondable.

a/ plancher sur vide sanitaire :

Il est constitué par un plancher courant éloigné du sol de 30cm au moins (80cm au
moins si des canalisations traversent le vide).

Le vide est ventilé et le terrain est débarrassé de la terre végétale.


la ventilation du vide s’effectue par des châssis grillagées, et une trappe d’accès
de préférence à l’intérieur du bâtiment est ménagée.

Les murs périphériques seront en béton banché on à défaut en maçonnerie


(moellons ou agglos pleins).et recevront une étanchéité verticale.

Le plancher est réalisé en corps creux, utilisant le minimum de coffrage celui-ci


est difficile à retirer (coffrage perdu). D’où l’utilisation d’un plancher avec dalle

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pleine Ou mieux encore en poutrelle préfabriquées avec hourdis.

b/ dallage sur terre pleine :

Il est constitué de la manière suivante :

 un remblai en terre compactée de bonne qualité remplacant la couche de terre


végétale superficielle, il peut être replacer par tout venant ou du blocage
compacté.

Une barrière étanche en polyéthylène à larges recouvrement (50cm) ou à


joints soudés.

Une armature de forme en acier T6 en treillis soudés espacé de 20cm

 Une dalle en béton dosé à 350kg/ m³. de 10cm d’épaisseur, l’exécution du


béton doit être bien soignée mise en place de la règle, serrage du béton.
l’armature est placée à mi épaisseur pour éviter la corrosion

9-4/LES CLOISONS EN MAÇONNERIE  :

a/ définition d’une paroi en maçonnerie :

On entend par paroi en maçonnerie traditionnelle, un ouvrage vertical réalisé


par assemblage à joint de mortier de ciment :
de mœllons d’usage courant ou de pierre de taille
de briques ou blocs de terre cuite : brique 6T , 8T …
de blocs pleins ou creux de béton : agglos de 20,15…
(béton banché) : mur en béton non armé réalisé à l’aide d’un coffrage
appelé banche.

b/ conception des murs en maçonnerie :

On distingue 3 catégories de murs en maçonnerie :


Murs simples : paroi constituée dans le sens de l’épaisseur
Murs composites : paroi constituée dans le sens de l’épaisseur par
plusieurs matériaux solidarisés de façon continue
par du mortier et du béton.
Murs à double paroi : qui comportent deux cloisons distinctes :
épaisseur égales : 6T+6T
épaisseur inégales : 6T+8T
On peut trouver également
Murs en bahuts : murs à faible hauteur (garde-corps, salon…)
Murs banché
Murs mitoyens
Murs de refonds : servent à réduire la portée des poutres
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c/ fonctions assurées par les murs et les parois :

C-1/La stabilité mécanique :

Tassement du bâtiment dans le temps


Chocs violents : coup de pied, meubles déplacés…
Sollicitations du vent : négligeables sauf pour Violent courant d’air
Résistance aux séismes : emploi de chaînages et raidisseurs
Règle : un chainage tous les 3m de hauteur et un raidisseur tous les 5m de
longueur.

C-2/Protection contre le feu :

En principe une cloison n’a pas pour mission d’assurer une protection
contre un incendie se déclarant dans une pièce mais il est souhaitable qu’elle
résiste un certain temps pour permettre l’arrivée de secours et l’évacuation des
personnes.

Aussi on a différentes catégories de résistance au feu :

Stabilité au feu (SF) : l’élément conserve sa résistance mécanique.


Pare flamme (PF) :l’élément conserve sa résistance mécanique et ne se
laisse pas traverser pas les flammes et les gazs chaudes.
Coupe-feu (CF)  : l’élément conserve sa résistance mécanique, ne se laisse
pas traverser par le flamme et le gaz et ne transmet pas la chaleur.

Cette classification doit préciser le temps (1/4h à 6h) pendant laquelle l’élément doit
conserver sa qualité.

C-3/Protection contre le bruit :

Protection acoustique, elle a pour but de s’opposer à ce qu’un bruit émis


D’un local soit entendu dans un local voisin où il causerait une gêne à l’occupant
Utiliser les doubles cloisons ;
Augmenter l’épaisseur de la cloison ;
Utiliser des peintures insonorisantes.

C-4/étanchéité à la pluie :

Une cloison simple aura toujours une étanchéité à l’eau très faible. (L’eau peut
traverser les trous de briques et s’infiltrer) c’est pour cela qu’une cloison simple en
façade devra nécessairement subir un traitement d’étanchéité, sinon l’utilité de la mise
en œuvre d’une double cloison.

9-5/contribution à la satisfaction des exigences hygrothermiques :

a/ règles générales :

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Un chaînage horizontal est prévu tous les 3m de hauteur ;
Des raidisseurs verticaux sont prévus tous les 5m de longueur ;
Au dessus des fenêtres et des portes, des linteaux sont nécessaires pour
supporter la maçonnerie située au dessus ;
Chaque fois que les niveaux supérieurs des ouvertures dans les murs sont les
mêmes, le chaînage supérieur prend la relève des linteaux.

b/ réalisation des parois verticales :

 Humidifier les briques de façon à éviter les fissures  ;


Nettoyer et commencer à placer les briques croisées ;
Une fois construit, arroser le mur de façon à éviter les fissures ;
Soigner le calfeutrement ;
Suivre l’alignement, et vérifier la verticalité ;
La brique ou l’agglo doit être bien imprégné de mortier des quatre faces ;
Pour les doubles cloison, à une hauteur de 1m, placer un morceau d’acier, et
Au niveau des angles, croiser les briques ;
Éviter l’échafaudage en madrier lors de l’application de l’enduit extérieur.

9/6 LES ENDUITS  :

Suivant la qualité demandée, on exécute l’enduit :


Avec nus et repères ;
Sans nus ni repères ;
En deux couches ;
En une seule couche ;

a/ nus et repères :

L’enduit aux nus et repères est un procédé qui permet d’obtenir la meilleure
plénitude de la surface enduite.

On appelle nu une bande de mortier de quelque 30mm de largeur et d’une


épaisseur correspondante à l’affleurement de l’enduit

Les repères sont de petites masses de mortier en saillie sur la paroi à enduire,
placées le plus près possible des angles, et dont la surface est dressée de telle sorte
quelle forme un ensemble avec les nus .Leur nombre variera avec les
dimensions de la surface à enduire, leur emplacement sera déterminé à la règle et
leur verticalité au fil à plomb.

Une fois les nus et les repères exécutés, on commence le mortier sur la paroi soit à la
truelle soit à la taloche (comme pour l’enduit sans nus ni repères).après on passe la
la règle (de 2m), tenue horizontalement.

Cette opération égalise la charge du panneau en comblant les creux et en éliminant


les Surcharges.

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b/ l’enduit en une ou deux couches :

Pour une exécution de qualité, l’enduit s’applique en deux couches successives séparées
d’une journée : une couche de dégrossissage (dressage) et une couche de finition, de
façon que l’épaisseur finale de l’enduit soit en moyenne égale à l’épaisseur théorique
(15mm).

L’application d’enduit en une seule couche s’effectue en donnant à la couche de


dégrossissage les façons de finition, mais la qualité de l’ouvrage est plus ordinaire.

Dans la pratique, on rencontre dans les bordereaux des prix des marchés publiques ou
privés 3 types d’enduits :

Enduit intérieur sur murs : relativement facile à exécuter et pour lequel on


Appliquera un prix relativement bas.

Enduit intérieur sur plafond : la difficulté de mise en œuvre explique son prix
Plus élevé.

Enduit extérieur : c’est un enduit appliqué sur la façade qui implique des
Hauteur très élevée et qui nécessite la réalisation d’un échafaudage.
Le risque lié à cette hauteur et la difficulté de mise en œuvre qui explique
Son prix en principe plus élevé.

En fin, cet enduit peut être grillagé ou non, la couche de dégrossissage peut incorporer
des Grains du riz pour faciliter l’accrochage.

Aussi, un autre élément est souvent lié à l’enduit et c’est la baguette d’angle qui est
souvent réalisé jusqu'à une hauteur de 2m. Au-delà de laquelle, il n’y a plus de risque
d’altérer l’angle.

Cette baguette d’angle est constituée de fer galvanisé à angle vif et à ails déployés,
Terminé par un grillage pour faciliter son accrochage.

N.B : pour la réalisation de tout enduit, une imprégnation du support est préalablement
effectuée, ainsi qu’une couche de barbotine liquide qui va permettre d’améliorer
l’accrochage.

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Entre deux matériaux différents (le béton et les briques) il faut toujours prévoir un
grillage avant l’enduit, et ceci pour éviter les fissures au niveau de la jonction.

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