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LA RÉGION SETTAT
La province de Settat faisait jadis partie du grand territoire compris entre l’Oued BouRegreg et
l’Oum Rbia et dénommée Tamesna ou “Terre plate”.
En choisissant de construire la Kasbah sur le site vallonné de Settat, Moulay Ismaïl allait
déclencher le processus d’urbanisation de ce site. En effet l’édification de la Kasbah va apporter
ordre et sécurité aux voyageurs et aux habitants et favoriser les implantations humaines de ses
abords.
Bien plus en y installant le premier Caïd de cette région qui dépendait auparavant de Caïd
Doukkali et Rahmani, Moulay Ismaïl va officialiser Settat comme chef-lieu de cette région.
ATOUTS
Constituant l’une des unités administratives composant la région de Casablanca-Settat, la
province de Settat est située au centre Nord du Royaume.
Couvrant une superficie de quelques 7000 km², Settat jouit d’une position géographique
stratégique, elle se trouve au centre de la partie nord du pays et présente l’avantage d’être à
proximité des plus grandes villes du Maroc.
Cette position géographique fait de la province de Settat un relai entre le nord et la sud du Maroc
et lui offre des opportunités qu’elle doit saisir pour jouer le rôle d’une plaque tournante et d’une
interface économique pouvant accomplir plusieurs fonctions, notamment sa disposition des atouts
dans les secteurs suivants :
LOGISTIQUE
Forte plates-formes logistiques :
La proximité du port de Casablanca et du port de LJORF LSFER.
La proximité des trois grands pôles de consommation du Maroc, à savoir : Casablanca,
Rabat et Marrakech.
La proximité aux groupements industriels et logistiques.
La proximité de l’aéroport Mohamed V.
INDUSTRIE
4 zones industrielles
105 unités industrielles.
83 carrières.
AGRICULTURE
Settat a un climat semi-aride. Là on s’adonne à la céréaliculture, à l’arboriculture, au
fourrage, maraîchage et légumineuses pratiqués sur des terres Bour et irriguées ainsi
qu’à l’élevage :
Des terrains agricoles d’une superficie de 423 800 Ha.
Les céréales présentent 73% de la production agricole.
Les atouts naturels et le savoir-faire ancestral des populations font de cette province une
terre propice à l’élevage du bétail et particulièrement des ovins.
103 unités agro-industrielles.
STRATÉGIES SECTORIELLES
La création de richesses et d’emplois dans toutes les régions pour améliorer le bien-être
de tous les Marocains
La préservation, la valorisation et le rayonnement des patrimoines naturels et culturels
L’intégration du Maroc dans l’économie mondiale et son arrimage à l’Europe
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Poursuite du positionnement offensif sur le balnéaire, à la fois sur le littoral Atlantique et
Méditerranéen, à travers l’achèvement des projets du Programme Azur et le
développement de nouveaux produits au Sud d’Agadir intégrés dans leur environnement
naturel et socioculturel.
Création d’une offre «Nature» complémentaire, à travers des produits innovants de faible
intensité touristique et de qualité élevée (éco-lodges, resorts du désert, ksours & kasbah
reconvertis...).
Mise en place de corridors thématiques reliant les territoires les uns aux autres et
permettant de valoriser les multiples ressources naturelles et culturelles des régions et
de promouvoir le tourisme dans les zones rurales.
Structuration d’une offre performante d’animations, à même de renforcer l’attractivité des
8 destinations touristiques, promue à travers un tissu de PME touristiques modernes et
compétitives appuyées par des initiatives publiques ou associatives locales, mais aussi à
travers la création de produits culturels et de loisirs de standing, susceptibles d’offrir une
véritable visibilité internationale.
La Vision 2020 vise à faire du tourisme l’un des moteurs de développement économique, social
et culturel et affiche l’ambition de faire partie des 20 plus grandes destinations mondiales pour
s’imposer comme une référence du pourtour méditerranéen en matière de développement
durable, grâce à un modèle touristique unique, qui combinera une croissance soutenue avec
une gestion responsable de l’environnement et le respect de l’authenticité socioculturelle.
Cette ambition est portée par trois principaux objectifs stratégiques: doubler la capacité
d’hébergement touristique, avec la construction de 200 000 nouveaux lits; doubler le nombre
des touristes, en doublant la part de marché du Maroc sur les principaux marchés européens
traditionnels et en attirant 1 million de touristes issus des marchés émergents; et enfin tripler le
nombre de voyages domestique.
Ce nouveau modèle de développement trouve sa force dans trois principaux fondements : une
politique d’aménagement territorial de l’offre touristique, garante de la diffusion des bénéfices du
tourisme et du développement socio-économique de toutes les régions du Royaume; une
nouvelle structure de gouvernance, à même d’apporter la dynamique et le leadership
nécessaires; et enfin une démarche intégrée de développement durable, respectueuse de
l’environnement et de l’authenticité socioculturelle.
Le dispositif stratégique d’accompagnement prévoit des programmes structurants diversifiant le
portefeuille de produits, un dispositif intégré de développement d’un tourisme durable, un plan de
promotion et une desserte aérienne en adéquation avec l’ambition des territoires, des mesures
de soutien pour une dynamique d’investissement soutenue et durable, un plan de valorisation du
capital humain et de formation d’excellence et une stratégie pour la compétitivité du secteur et la
professionnalisation des acteurs de la chaîne de valeur touristique
Lien utile pour plus de formation : https://smit.gov.ma/vision-2020/
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PLAN « MAROC VERT »
Le Plan Maroc Vert, lancé en avril 2008, est une stratégie très ambitieuse qui vise à faire du
secteur agricole marocain un véritable levier du développement socio-économique au Royaume,
à travers l’accélération de la croissance, la réduction de la pauvreté et la consolidation de
l’intégration de l’agriculture aux marchés national et international.
La stratégie est articulée autour d’une approche globale qui couvre l’ensemble des acteurs selon
leurs objectifs propres. Elle repose d’ailleurs sur deux piliers majeurs: l’agriculture moderne et
solidaire.
L’objectif, concernant l’agriculture moderne, est de développer une agriculture performante,
adaptée aux règles du marché, grâce à une nouvelle vague d’investissements privés, organisés
autour de nouveaux modèles d’agrégation équitables.
Quant à l’agriculture solidaire, l’objectif est de développer une approche orientée vers la lutte
contre la pauvreté, en augmentant de manière significative le revenu agricole des exploitants les
plus fragiles, notamment dans les zones périphériques.
Cette stratégie est déclinée autour de 7 fondements à savoir:
Faire du secteur agricole le principal levier de croissance sur les 10 à 15 prochaines
années à venir: augmentation du PIB agricole, création de 1,5 Millions d'emplois
supplémentaires, amélioration du revenu agricole et accroissement de la valeur des
exportations agricoles;
Adopter l'agrégation comme modèle d'organisation de l'agriculture (nouveau système de
subvention, accès préférentiel au foncier, au financement et aux avantages de
l’interprofession, mise en place d’un fonds de garantie de l‘investissement);
Assurer le développement de l'agriculture Marocaine dans son ensemble sans exclusion
(développement d'une agriculture moderne et à haute valeur (Pilier I) et accompagnement
solidaire de la petite agriculture (Pilier II))
Promouvoir l'investissement privé accompagné de l’aide publique (drainer un
investissement annuel de 10 millions de Dirhams autour d’une Offre Maroc ciblée)
Adopter une approche contractuelle pour réaliser le Plan Maroc Vert (réalisation de 1500
projets concrets)
Pérenniser le développement de l'agriculture Marocaine (intégration à la dimension
«Changement climatique » au niveau de la conception des projets, reconversion de près
de un Million d'hectares de céréales vers les plantations fruitières qui sont de nature à
protéger les espaces agricoles, appui à l'utilisation des systèmes d'irrigation à économie
d'eau, appui au développement de l'utilisation des énergies renouvelables)
Préparer la refonte du cadre sectoriel (nouvelle politique foncière, nouvelle politique de
l’eau, fiscalité, modernisation du marché national, accompagnement, suivi et évaluation).
Les impacts attendus de cette stratégie sont en particulier:
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Un impact considérable sur la croissance, la mise à niveau et l’augmentation du revenu
agricole comme moteur de lutte contre la pauvreté rurale, justifiant ainsi la mise en
œuvre d’importants moyens financiers, institutionnels et managériaux ;
Une amélioration notoire du PIB Agricole, des exportations et des Investissements privés
;
Une lutte contre la pauvreté plus efficace et à plus grande échelle – à la fois dans les
campagnes, mais aussi dans le périurbain défavorisé ;
Une nette amélioration du pouvoir d’achat et du rapport qualité/prix pour le
consommateur marocain sur le marché national ;
Rééquilibrer sur le long terme le déficit de la balance alimentaire et sécuriser au
maximum les échanges.
En quelques années, le Maroc a considérablement augmenté les investissements publics
alloués au secteur agricole, ce qui a notamment eu pour résultat une hausse des surfaces
cultivées, suscitant l’intérêt de nombreux acteurs du développement agricole.
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PLAN D'ACCÉLÉRATION
INDUSTRIELLE
Le plan d’accélération industrielle est une nouvelle approche basée sur la mise en place
d’écosystèmes performants, visant l’intégration des chaînes de valeur et la consolidation des
relations locales entre les grandes entreprises et les PME.
La nouvelle stratégie industrielle, dite « Plan d’accélération industrielle 2014-2020 » capitalise
sur la réalisation accomplies et garde le cap des Métiers Mondiaux du Maroc tout en intégrant
les autres filières classiques du tissu industriel national, tels que le textile et le cuir. Ce plan fixe
dix mesures clefs, regroupées en trois blocs :
Le premier bloc de mesures a pour objectif principal de réduire l’atomisation sectorielle et
de construire une industrie mieux intégrée, dont les logiques d’écosystèmes constituent
le point d’ancrage et le levier principal. Seront favorisés les écosystèmes autour
d’entreprises locomotives pour créer une nouvelle dynamique et une nouvelle relation
entre grands groupes et PME, afin qu’une fertilisation croisée puisse se mettre en place.
Le second bloc de mesures porte sur la mise en place d’outils de soutien afin d’améliorer
la compétitivité des PME, en leur offrant un accès aux investisseurs, au financement et
aux marchés. Le dispositif financier fait l’objet d’un programme spécifique, qui inclut la
création du Fonds de Développement Industriel, doté d’une enveloppe de 20 milliards de
Dirhams.
Le troisième bloc de mesures vise à renforcer l’attractivité des Investissement Directs
Étrangers, à travers la mise en place d’une équipe, qui s’appuiera sur des professionnels
de l’intermédiation et des experts par métier, chargée de 20 prospects stratégiques.
Etant donné que l’amplification de la vocation africaine du Royaume est aujourd’hui un
objectif clairement poursuivi, le plan industriel se propose de la décliner pour privilégier
les partenariats Sud-Sud, et agir dans l’optique de création de valeur partagée.
Cette stratégie, qui s’étalera sur la période 2014-2020, devrait générer un demi million d’emplois
dans le secteur avec, en prime, un accroissement sensible de la part de l’industrie dans le PIB
qui devrait croître de 14% à 23%. Ces changements passeront par une diversification et un
élargissement du tissu industriel, ainsi qu’une meilleure articulation entre les grandes
entreprises et les PME.
La nouvelle stratégie prévoit un fonds d’investissement industriel public (FDI), doté d’une
enveloppe financière de 20 milliards MAD qui permettra au tissu industriel de se consolider, de
se moderniser, et de développer sa capacité de substitution de produits importés. Elle
s’emploiera également à accompagner la transition de l’informel vers le formel avec la mise en
place d’une série de mesures financières et fiscales incitatives.
Le dispositif du plan d’accélération prévoit aussi d’accorder une importance capitale à l’effort
d’adéquation des compétences avec les besoins des entreprises, ainsi qu’à l’offre en location de
parcs industriels qui seront plus accessibles aux opérateurs.
Le Plan se propose, par ailleurs, de décliner la vocation africaine du Maroc qui est un objectif
fixé au plus haut niveau visant à positionner les pays africains en tant que partenaires
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privilégiés. Les actions entreprises à cet effet se feront avec le souci constant d’agir dans le
sens de création de valeur partagée.
Lien utile pour plus de formation : http://www.mcinet.gov.ma/fr/content/plan-
d%E2%80%99acc%C3%A9l%C3%A9ration-industrielle-2014-2020
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STRATÉGIE ÉNERGÉTIQUE 2030
La nouvelle stratégie énergétique, adoptée en mars 2009, vise à renforcer la sécurité
d’approvisionnement et la disponibilité de l’énergie ainsi que son accessibilité généralisée à des
coûts raisonnables.
Pour atteindre ces objectifs, la stratégie énergétique a fixé des orientations stratégiques basées
sur:
Un mix électrique optimisé autour de choix technologiques fiables et compétitifs (un plan
d’implantation de puissances électriques additionnelles de base sera mis en œuvre à
partir du charbon propre et à haut rendement)
La montée de la part des énergies renouvelables (développement de l’éolien, réalisation
de centrales solaires, renforcement de la biomasse, mobilisation du potentiel
hydroélectrique)
L’efficacité énergétique (nouvelle gouvernance: création d’une agence dédiée,
rénovation du dispositif législatif et réglementaire, réforme du code du bâtiment,
développement de villes vertes, incitation à la cogénération dans les processus
industriels, rajeunissement du parc de transport, l’instauration de règles de transparence
et de concurrence pour assurer une meilleure visibilité aux opérateurs et aux
consommateurs, )
La mobilisation des ressources nationales (optimisation de l’utilisation du gisement
hydrique, veille proactive sur les technologies nucléaires et lancement d’une étude de
faisabilité pour la construction de centrales nucléaires, intensification de l’exploration
pétrolière, combustion directe des schistes bitumineux pour la génération électrique et la
production d’hydrocarbures, investigation permanente de technologies plus adaptées à
l’exploitation du potentiel de la biomasse, recherche de sites favorables au
développement de la géothermie)
L’intégration régionale (extension des interconnexions électriques avec l’Espagne et
l’Algérie, insertion dans la boucle électrique méditerranéenne, intégration du Plan Solaire
Méditerranéen)
L’équilibre entre la production nationale et les importations de l’énergie (construction de
capacités de stockage portuaires sur les différents ports du pays, neutralité fiscale pour
les produits énergétiques en termes des droits d’importation, de la taxe intérieure de
consommation et autres pour les produits énergétiques importés, octroi d’une fiscalité
incitative pour les énergies de substitution par l’exonération des droits et taxes à l’import
et sur les équipements et les composantes nécessaires à la production des énergies
renouvelables et à la promotion de l’efficacité énergétique.
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PLAN RAWAJ 2020
Le secteur du commerce et de la distribution est l’un des piliers de l’économie marocaine et
participe fortement à la création des richesses et de l’emploi. Il constitue aussi un levier
essentiel de l’investissement et reste parmi les principaux animateurs de la ville à travers sa
contribution à l'organisation, à la dynamisation de l'espace urbain et au développement socio-
économique.
C’est dans ce contexte que la stratégie RAWAJ de développement du commerce et de la
distribution a été définie. Plaçant le consommateur au cœur de ses préoccupations, l’objectif
global de cette stratégie est de faire du commerce et de la distribution un secteur performant au
service de tous les consommateurs.
Cette stratégie est articulée autour de trois axes forts :
L’équilibre du maillage commercial en favorisant un développement adapté des
commerces aux typologies des territoires, un développement harmonieux du petit et
grand commerce et en encourageant le développement de nouvelles formes de
distribution;
L’attractivité de l’appareil commercial en soutenant la modernisation du commerce de
proximité et en encourageant l’animation des espaces commerciaux ;
La qualité et la diversité des produits en proposant une offre adaptée aux besoins de
tous les consommateurs.
Des axes transverses accompagnent la mise en œuvre de la stratégie : une protection sociale
pérenne pour les commerçants, une offre de formation adaptée aux besoins du secteur, une
protection du consommateur efficace, une représentation professionnelle forte, ainsi qu’un
dispositif de veille et de statistiques favorisant la transparence du secteur.
Pour assurer la mise en œuvre du plan Rawaj, le Gouvernement a créé le « Fonds Rawaj pour
le développement et la modernisation du secteur du commerce et de la distribution ».
Ce fonds intervient dans les domaines suivants :
La modernisation du commerce de proximité;
L’accompagnement des champions nationaux;
L’encouragement à la mise en place de zones d’activités commerciales;
La réalisation des schémas régionaux du commerce et de la distribution ainsi que les
mesures d’accompagnement à la mise en œuvre du plan Rawaj vision 2020.
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STRATÉGIE DE COMPÉTITIVITÉ
LOGISTIQUE
Le développement du secteur de la logistique a été identifié comme une priorité stratégique
dans le processus de renforcement de la compétitivité de l’économie marocaine. La nouvelle
stratégie de compétitivité logistique vise le positionnement du Maroc sur les principaux flux
logistiques et permet de répondre aux besoins logistiques des différentes stratégies sectorielles
lancées ou en cours de mise en œuvre au niveau national.
La stratégie ainsi définie est de nature à apporter les réponses nécessaires au développement
du secteur de la logistique et les solutions adéquates aux problèmes de gestion des flux de
marchandises et permet de répondre aux besoins logistiques des différentes stratégies
sectorielles lancées ou en cours de mise en œuvre au niveau national (plan Maroc vert pour
l’agriculture, pacte national pour l’émergence industrielle, plan halieutis pour le secteur de la
pêche, plan rawaj pour le commerce intérieur, stratégie énergétique,…).
Les impacts généraux de la nouvelle stratégie se rapportent à :
réduction des coûts logistiques du Maroc : baisse du poids des coûts logistiques / PIB de
20% actuellement à 15% à l’horizon 2015 au profit des consommateurs et de la
compétitivité des opérateurs économiques à travers une gestion optimisée, sécurisée et
massifiée des flux de marchandises (coûts logistiques à l’import/export et dans les
réseaux de distribution interne).
Accélération de la croissance du PIB par l’augmentation de la valeur ajoutée induite par
la baisse des coûts logistiques notamment à travers l’émergence d’un secteur logistique
compétitif avec des acteurs logistiques intégrés et des plateformes de services
performants considérées comme de véritables centres de concentration et de création de
valeur ajoutée logistique (+ 3 à 5 points du PIB à l’horizon 2015 en impact direct
représentant une valeur ajoutée additionnelle de 15 à 20 milliards de dirhams, soit + 0.5
à 0.7 point de PIB par an) .
Contribution du secteur logistique au développement durable du pays, à travers la
réduction des nuisances (baisse du nombre de tonnes/kilomètres de 30% à l’horizon
2015, réduction des émissions CO2 de 35% à l’horizon 2015, décongestion des routes et
des villes).
Pour atteindre les objectifs généraux visés ci-dessus, la mise en œuvre de la nouvelle stratégie
logistique du Maroc s’articule autour de cinq axes clés :
Développement et mise en œuvre d’un réseau national intégré de Zones Logistiques
Multi-Flux,
Optimisation et massification des flux de marchandises,
Mise à niveau et incitation à l’émergence d’acteurs logistiques intégrés et performants,
Développement des compétences à travers un plan national de formation dans les
métiers de la logistique,
Mise en place d’un cadre de gouvernance du secteur et de mesures de régulation
adaptées.
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Lien utile pour plus de formation :
http://www.equipement.gov.ma/logistique/Publications/Pages/Strategie-nationale-de-
developpement-de-la-competitivite-logistique.aspx
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HALIEUTIS
Le Maroc figure parmi les pays les plus compétitifs dans les exportations mondiales des produits
de la pêche. La Zone Economique Exclusive se caractérise par une grande diversité des
ressources présentes (500 espèces dont 60 exploitées) faisant du Maroc un leader sur le
marché international de la sardine en conserve, avec une part de marché à l’export de plus 40
%.
La Stratégie de développement et de compétitivité du secteur halieutique, dite « Halieutis » a
pour objectif global de construire une pêche durable et compétitive, qui valorise le patrimoine
halieutique du pays et qui fait du secteur un véritable moteur de croissance de l'économie
marocaine.
Encourageant une véritable intégration amont-aval et visant l’amélioration de la coopération
entre tous les acteurs pour une co-gestion effective du secteur, la stratégie Halieutis s’articule
autour de trois axes majeurs:
Durabilité : Assurer la pérennité des ressources et faire des pêcheurs les premiers
acteurs d’une pêche responsable
Performance : Organiser et outiller le secteur pour une qualité optimale, du
débarquement (transparence tout le long de la chaîne de valeur) à la commercialisation
(mécanismes de mise en vente sur les marchés efficients)
Compétitivité : Valoriser les produits sur les marchés porteurs en assurant la disponibilité
et la régularité d’une matière première de qualité
La mise en œuvre de cette stratégie repose sur cinq outils clés liées à des fonctions
transversales de gouvernance, de financement, de promotion et de développement, de veille
technologique et de formation:
Le Comité National de la Pêche
Le Fond pour l’Ajustement et la Modernisation de l’Effort de Pêche
L’Agence pour le Développement de l’Aquaculture
Le Centre de Valorisation des Produits de la Mer
L’Observatoire de l’Emploi du Secteur Halieutique
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STRATÉGIE PORTUAIRE À HORIZON
2030
Maillon clé des chaînes logistiques des échanges externes, les ports du Maroc constituent un
levier important du développement dont la performance joue un rôle majeur.
La nouvelle stratégie portuaire nationale à l’horizon 2030 vise l’accompagnement de l’évolution
de l’économie en anticipant la demande en infrastructures portuaires et en intégrant davantage
le Maroc à la compétitivité mondiale.
La stratégie d’aménagement du paysage portuaire répond à des enjeux multiples, qui portent
sur :
L’optimisation de la compétitivité de la chaîne logistique et la valorisation des ressources
La garantie de la sécurité des approvisionnements stratégiques
L’accompagnement des mutations économiques
Le renforcement de la capacité d’adaptation du système portuaire aux changements
régionaux et internationaux en vue de saisir les opportunités géostratégiques.
Cette vision a pour objectif global la consolidation de la part de marché du commerce
international maritime et des croisières via l’intégration du système portuaire dans le réseau de
transport régional. Elle définit une offre intégrée et en adéquation avec la demande portuaire,
composée de six pôles intégrés géographiquement, tirant partie des grands projets structurants
et valorisant les avantages comparatifs de chaque région:
Le pôle de l’Oriental tourné vers l’Europe et la Méditerranée et notamment le Maghreb ;
Le pôle du Nord-Ouest, porte du Détroit avec Tanger ;
Le pôle de Kenitra-Casablanca qui regroupe notamment deux ports, Mohammedia et
Casablanca, au sein d’une même conurbation ;
Le pôle Abda – Doukkala, centre de l’industrie lourde, avec Jorf et Safi ;
Le pôle du Souss – Tensift, avec le complexe portuaire d’Agadir ;
Le pôle des Ports du Sud regroupant 3 ports : Tan Tan, Laâyoune, et Dakhla.
lien utile pour plus de formation :
http://www.invest.gov.ma/upload/_ftp/documents/strategieportuaire_2030.pdf
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VISION 2015 DE L’ARTISANAT
La Vision 2015 de l’artisanat cible la restructuration de ce secteur à travers la mise en place
d’une politique adaptée à chaque type d’acteur du secteur et répond à un double objectif La
nouvelle stratégie nationale de l'artisanat vise à répondre à un double objectif. D'une part,
adopter une politique volontariste pour créer suffisamment de nouveaux emplois. D'autre part,
illustrer le nouveau rôle de l'administration qui doit passer d'une administration de gestion à une
administration de développement.
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