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- Combustible :
Exemple : Vmax(H2) =2,5 m/s et Vmax(CH4)=0,4 m/s.
- Ratio air-carburant :
facteur 3 / Vitesse maximale pour ~ stœchiométrie.
- Additifs :
Inertes (azote, argon, gaz brûlés) => diminution de v et de T.
Réactifs => variable.
- CO + O2 multipliée par 8 avec 0,23% de H2O car formation de
radicaux supplémentaires.
- H2 + O2 divisée par 18 avec 3,5% de butane.
- Pression initiale des réactifs => variable.
P élevée => moins de dissociation => température de flamme plus
élevée => vitesse de combustion élevée.
P élevée => moins de dissociation => moins de radicaux libres diffusant
vers la zone d’approche => vitesse de combustion faible.
- Température initiale des réactifs => même sens.
VI.4.3. Théorie et cinétique des flammes laminaires de prémélange :
La nature de l’écoulement (géométrie et stationnarité) conditionne
en grande partie la géométrie de la flamme. Cette dernière peut être
plissée, compressée, étirée, … La nature de l’écoulement joue donc
un rôle primordial dans la stabilité de la flamme.
Figure VI.5 : Schéma de la configuration de flamme contre plaque et de flammes à jets opposés.
La première consiste à faire impacter l’écoulement sur une surface plane. On
parle alors d’une configuration de flamme contre plaque. La deuxième
consiste à faire impacter deux écoulements axisymétriques. On parle alors
d’une configuration de flammes à jets opposés ou flammes à contre-
courants.
VI.4.3.2. Impact de l’étirement sur la vitesse fondamentale
de propagation laminaire :
La notion d’étirement a été évoquée pour la première fois par [Karlovitz
and Denniston, 1953] dans le cadre de l’étude de la propagation d’une
flamme en présence d’un gradient de vitesse dans le mélange réactif.
Outre les quelques situations génériques simples que nous avons déjà
mentionnées, les flammes de diffusion laminaires sont également
invoquées pour décrire les combustions liquide/gaz ou solide/gaz.
VI.6. Structure des flammes de diffusion :
Sur la figure VI.7. Une coupe transversale de la flamme permet de
constater que les réactifs combustible et comburant, froids, sont bien
séparés par la zone de réaction.
Les profils de fraction massique de combustible, d’oxydant et de
température ont l’allure représentée schématiquement sur la figure
VI.7.
Les réactifs sont essentiellement entraînés l’un vers l’autre par diffusion
moléculaire, justifiant ainsi l’appellation de flamme de diffusion.
Ce transfert de masse limite d’ailleurs le plus souvent la vitesse de
réaction, ce qui explique que les flammes de diffusion sont
généralement moins performantes que les flammes prémélangées.
Figure VI.7 : Schéma de la structure de flamme de diffusion.
VI.7. Formulation mathématique pour les flammes laminaires de
diffusion :
Considérons une réaction chimique à une étape entre combustible F et
oxydant O :
Avec
D coefficient de diffusion,
t temps,
u vecteur vitesse,
r Masse volumique,