Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Edition 2000-2001
B y
I
r
A j F
r F J
k J α
x ’ x
r
y J ’ i
F' J ’
C
F'
r x
x ’ I ’ i y ’
D
y ’
z’
2
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Références bibliographiques
3
ASINSA – 1ère année TD de Physique
4
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Sommaire
6
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Unités de mesures
7
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Champ m−1.A
magnétique (ampère par mètre)
Induction Tesla T kg.s−2.A−1
magnétique (wéber par m2)
Flux wéber Wb m2.kg.s−2.A−1 maxwell Mx 10−8 Wb
d’induction (voltseconde)
magnétique
Inductance henry H m2.kg.s−2.A−2
(wéber par ampère)
Perméabilité m.kg.s−2.A−2
magnétique (henry par mètre)
9
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Coordonnées
Coordonnées cartésiennes de M : x, y, z
θx θy si OM fait avec les axes, les angles θx, θy, θz, les cosinus
r
r
k
r
u ( )
directeurs de OM sont α = cos(θ x ) , β = cos θ y , γ = cos(θ z ) .
r
i r Ce sont les composantes du vecteur unitaire u .
O j y
x α 2 + β2 + γ 2 = 1
Coordonnées cylindriques de M : ρ, θ, z
z ρ ≥ 0 , 0 ≤ ϕ ≤ 2π , − ∞ < z < +∞
M x = ρ cos(ϕ)
r y = ρ sin (ϕ)
z=z
y
O r
k r
ρ m
ϕ
x H nr
Coordonnées sphériques de M : r, θ, ϕ
z r ≥ 0 , 0 ≤ θ ≤ π , 0 ≤ ϕ ≤ 2π
r
u
K r Relations avec les coordonnées cartésiennes :
M r w
θ v
x = r sin (θ) cos(ϕ)
r
O y = r sin (θ) sin (ϕ)
r
ϕ w
y z = r cos(θ)
H
10
ASINSA – 1ère année TD de Physique
x m , m ≠ −1 x m +1 1 ln x
m +1 x
ex ex ax ,a > 0 ax
ln a
chx shx shx chx
1 tan x 1 − cot anx
cos 2 x sin 2 x
1 thx 1 − coth x
2 2
ch x sh x
1 x 1 x π
ln tan ln tan( + )
sin x 2 cos x 2 4
1 1 1+ x 1 arctan x
2
ln 2
1− x 2 1− x 1+ x
11
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Fonctions trigonométriques
Valeurs particulières
x 0 π π π π
tan(x)
6 4 3 2
sin(x)
sin x 0 1 2 3 1 x
2 2 2
cos x 1 3 2 1 0 0 cos(x) 1
2 2 2
tan x 0 3 1 3 ∞
3
Relations
tan x =
sin x cos 2 x + sin 2 x = 1
cos x
1 1 1
= 1 + tan 2 x =1+
2 2
cos x sin x tan 2 x
-x π−x π π x + nπ
−x x+
2 2
sin -sin(x) sin(x) cos(x) cos(x) (-1)n sin(x)
cos cos(x) -cos(x) sin(x) -sin(x) (-1)n cos(x)
Formules d’additions
tan a + tan b
tan(a + b) =
1 − tan a tan b
tan a − tan b
tan(a − b) =
1 + tan a tan b
12
ASINSA – 1ère année TD de Physique
1
sin 2 a = (1 − cos 2a )
2
1
cos 2 a = (1 + cos 2a )
2
p+q p−q
sin p + sin q = 2 sin cos
2 2
p+q p−q
cos p + cos q = 2 cos cos
2 2
p−q p+q
sin p − sin q = 2 sin cos
2 2
p−q p+q
cos p − cos q = −2 sin sin
2 2
13
ASINSA – 1ère année TD de Physique
r r r
On considère dans le repère (O, i , j , k ) les vecteurs :
r r r
V1 = 2 i + 3 j − k
r r r
V2 = 3 i − 2 j + 2k (I.1)
r r r
V3 = 4 i − 3 j + 3k
I.1. Calculer la norme des vecteurs V1 , V2 et V3 .
I.2. Calculer les composantes et les normes des vecteurs A et B définis par :
A = V1 + V2 + V3
(I.2)
B = V1 + V2 − V3
r
I.3. Déterminer l’unitaire u du vecteur C défini par :
C = V1 + 3V2 (I.3)
Soient les points A1 (1, 1, 1), A2 (2, 2, 1) et A3 (2, 1, 0). Calculer l’angle ( A 1 A 2 , A 1 A 3 ) compris
entre 0 et π.
III.3. Démonter que deux vecteurs de norme V faisant un angle θ vérifient ces deux relations :
V + V = 2V cos( θ / 2)
1 2
(III.3)
V1 − V2 = 2V sin( θ / 2)
14
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Exercice IV :
r r r
L’espace est rapporté au repère orthonormé (O, i , j , k ) et on donne les vecteurs :
r r r r
u = − i + j − 2k
r r r (III.4)
v = j − k
On recherche les vecteurs e1 , e 2 , e3 (″unitaires″ de norme égale à 1) de la base ( e1 , e 2 , e3 )
orthonormée directe.
r r
IV.1. On pose e1 = λu (λ est un réel positif). Comparer les directions et sens de e1 et u .
r r r
Calculer λ et en déduire e1 dans la base ( i , j , k ) .
r r r r
IV.2. On pose e 2 = au + bv (a et b sont des réels). e 2 est orthogonal à u et e 2 .v >0. Que peut-
r r r r r
on dire des vecteurs e 2 , u , v ? Calculer a et b. En déduire e 2 dans la base ( i , j , k ) .
r r r
IV.3. Exprimer e3 dans la base ( i , j , k ) .
15
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Exercice I :
r r r
Z M L’espace est rapporté au repère orthonormé (O, i , j , k ) .
r v r r r r
Dans un repère orthonormé (O, i , j , k ) , on considère les trois vecteurs liés ( A , u) , ( B, v ) , (C, w)
r r r
avec A(2, 1, 0), B(-1, 1, 2), C(3, 0, 2) et u (1, 1, 1), v (1, -1, 0), w (-2, -3, 1).
III.1. Calculer les moments des trois vecteurs liés par rapport à O.
III.2. Calculer la résultante générale des trois vecteurs et le moment résultant en O
III.3. Soit un axe ∆ passant par les deux points P(2, 1, 2) et Q(5, -3, 2) et dirigé par le vecteur
PQ . Calculer les moments par rapport à ∆ des trois vecteurs liés.
Exercice I : Unités
I.1. Dans le système SI, les grandeurs fondamentales sont : L, M, T, I et θ (longueur, masse,
temps, intensité de courant, température thermodynamique).
17
ASINSA – 1ère année TD de Physique
C
Chercher la dimension du rapport . Est ce que ce résultat était prévisible d’une autre
ε0
manière ?
II.4. Un condensateur de capacité C, préalablement chargé, est réuni à une bobine
d’inductance propre L et résistance négligeable. Il apparaît alors, au niveau du circuit, des
oscillations électriques de période T0. On admet une relation de la forme :
T0 = kLα Cβ (II.2)
où k, α et β sont des constantes (sans dimensions). Déterminer la valeur des exposants
rationnels α et β.
Soit l’expression :
λ A 2π
V= g + . (III.1)
2π ρ λ
o
ù V est la vitesse, λ une longueur d’onde, g l’accélération de la pesanteur, ρ la masse
volumique et A une tension superficielle. Donner l’équation aux dimensions fondamentales (L,
M, T) de la tension superficielle.
18
ASINSA – 1ère année TD de Physique
On considère un système cohérent d’unités mécaniques (S) dans lequel les unités de base
sont : l’unité de temps égale à la seconde, l’unité de masse égale au gramme, l’unité
d’accélération mesurée en unités SI par le nombre 9,81 (g)
I.1. Définir l’unité de force de ce système (S) et donner sa valeur en newtons.
I.2. Définir l’unité de longueur de (S) et donner sa valeur en mètres.
I.3. Déterminer la valeur de l’atmosphère (pression atmosphérique normale) en unité (S)
avec trois chiffres significatifs.
2θ Figure II.1.
β
α
T1 S T2
19
ASINSA – 1ère année TD de Physique
n = N 2 − sin( α ) 2 (I.1)
α
N
l
La tour Eiffel (figure (III.1.)), de
hauteur h, supporte un mât
vertical de hauteur l qui se θ
projette en H sur le plan
h
horizontal du pied de la tour.
D’un point A de ce plan, situé à la
distance a de H, on voit le mât α
sous l’angle θ.
A H
(h + l )2 ∆θ
∆l = a + (III.1)
a
On fixe ∆θ. Exprimer en fonction de h et de l la valeur qu’il faut prendre pour a, afin que le
mesurage indirect de l décrit précédemment soit le moins imprécis possible.
III.4. On donne h = 20 m et ∆θ = 0,5 degré. On réalise trois mesurages pour a = 10 m, a = 32 m
et a = 75 m. L’expérience donne respectivement θ =9°, θ = 13 ° et θ = 8°.
III.4.1. Dans chacun de ces trois cas, déterminer le domaine d’incertitude. Quelle
est la compatibilité des 3 domaines obtenus ?
III.4.2. Les résultats sont-ils conformes à la réponse finale de la question III.2. ?
22
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Sur une sphère de diamètre D, on a tracé un cercle de diamètre C (C<D) qui partage la sphère
en deux. On appelle h la hauteur de la plus petite calotte sphérique (figure (I.1)).
I.1. Monter que h peut s’exprimer selon l’expression suivant :
1 2 2
h= D − D − C (I.1)
2
I.2. D et C sont mesurés directement avec le même pied à coulisse. L’incertitude absolue sur
D et C est notée ε = ∆D = ∆C. En supposant qu’il n’y a pas d’autres erreurs que celles qui
proviennent des mesurages de D et C, exprimer l’incertitude absolue ∆h.
I.3. Donner l’expression de l’incertitude relative sur h
I.4. Application numérique : On prend D = 120,0 mm, C = 80,0 mm et ε = 0,1 mm. Calculer
∆h et h.
I.5. Si on avait coupé la sphère suivant le cercle C de façon extrêmement soignée et mesuré
directement h avec le même pied à coulisse que précédemment, aurait-on eu une meilleure
précision que par le calcul précédent ?
P
h
Figure I.1.
O D
C
Exercice II : L’ellipse
Une ellipse a pour centre O, pour grand axe (A’A) tel que (A’A) = 2a et pour petit axe
(B’B) = 2b. Etant donné un point M quelconque de l’ellipse, on note :
∩
OM = OM = r et AOM = θ
1 + tg 2 ( θ)
r = ab (II.1)
b 2 + a 2 tg 2 ( θ)
II.2. On mesure la longueur des deux axes avec la même incertitude relative ε, et on connaît θ
avec une incertitude absolue ∆θ. Exprimer l’incertitude qui en résulte sur r en fonction de a, b,
θ, ∆θ et ε.
A.N. : 2a = 400 ± 2 mm, 2b = 200 ± 1 mm, ∆θ = 30’ pour θ = 45°
23
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Remarque :
Si, lorsqu’on coupe un solide par un plan z = constante, on sait calculer la surface S(z) de cette
intersection, le volume du solide est donné par :
Zmax
V=
∫ S(z )dz
Zmin
(R.1)
Cette formule permet, pour tous les solides de révolution (où S(z) = πr2(z)), de ramener les
calculs de volume à des intégrales simples.
πR 2 h
V= (I.1)
3
On cherchera à calculer ce volume à partir de deux méthodes différentes, c’est-à-dire deux
volumes élémentaires différents.
Calculer le volume d’une sphère de rayon R. On donnera les différents volumes élémentaires
d’intégration.
La terre est considérée comme une sphère (S) de circonférence 40 000 km. Sa masse
volumique ρ dépend de la distance r au centre par la relation :
r 2
ρ = ρ 0 1 − α (III.1)
R 2
avec α = 0,723 et ρ0 = 9,75 gcm-3.
Calculer la surface d’une sphère de rayon R. Calculer l’aire d’une zone sphérique comprise
entre θ = θ1 et θ = θ2.
24
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Exercice I :
I.1. Calculer le moment d’inertie d’un cylindre plein et homogène par rapport à son axe
I.2. On considère un cylindre de hauteur h et de rayon R dont la masse volumique ρ est une
fonction de la distance au plan de base z = 0 par la relation :
z 2
ρ = ρ 0 1 − k (I.1)
h 2
où k est une constante.
I.2.1. Calculer la masse M du cylindre
I.2.2. Calculer son moment d’inertie J par rapport à son axe(z’oz)
I.2.3. Calculer la position du centre d’inertie G par rapport à z = 0
Exercice II :
Exercice III :
MR 2 1
JP = = J∆ (III.2)
5 2
Exercice IV :
Une plaque homogène, d’épaisseur constante a, a la forme d’un demi disque de centre O de
rayon R. Déterminer la position de son centre d’inertie G et en déduire la position de celui des
centres d’inertie G1 et G2 des deux ¼ de disque.
Exercice V :
∩ ∩
Un arc AB , pris sur un cercle de centre O et de rayon R, a pour angle au centre AOB = 2α
(figure (V.1)). On appelle Oy la bissectrice (intérieur) de ( OA , OB ). On considère les quatres
solides suivants :
25
ASINSA – 1ère année TD de Physique
• (S1) est un fil homogène très fin dont la section est constante et qui épouse la forme
∩
de l’arc AB . La masse du fil est M1.
• (S2) est une plaque homogène plane d’épaisseur constante est très faible délimitée
∩
par l’arc AB et les rayon OA et OB. Sa masse est M2.
• (S3) est une plaque homogène plane d’épaisseur constante est très faible et qui a la
∩
forme de la calotte sphérique engendrée par la rotation de l’arc AB autour de Oy.
Sa masse est M3.
• (S4) est un segment sphérique homogène ayant une base limité par la calotte
sphérique précédente. Sa masse est M4.
Les données étant α, R et les masses (M1, M2, M3 et M4), déterminer pour chacun des solides :
IV.1. La position du centre d’inertie (G1, G2, G3 et G4).
IV.2. Le moment d’inertie par rapport à Oy (J1, J2, J3 et J4).
26
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Une porte d’une écluse de largeur l retient de l’eau, supposée incompressible, de masse
volumique ρ. On appelle g l’accélération de la pesanteur en ce lieu. La hauteur de l’eau en
amont est égale à H et celle en aval h (Figure (I.1.a et b)).
I.1. Calculer à l’équilibre la résultante des forces de pression s’exerçant sur cette porte.
I.2. Déterminer la position du centre de poussée.
A.N. : H = 6 m, h = 2 m, g = 9.81 ms-2, ρ = 103 kg m-3
I.3. Calculer F et OP.
z z
écluse A B
B g
A
(ρ) l/2 l/2
(ρ)
H
H
C y h ez
ex
D 0 x D 0 ey C
a amont aval b
Une sphère solide, de rayon R, est totalement immergée dans un liquide de masse volumique ρ
(Figure (II.1)). Exprimer la résultante des forces de pression qui s’exercent sur la surface de ce
solide.
z
(ρ)
ez Ho Figure II.1
g ey
ex 0
y
R
Un récipient demi-sphérique d’axe vertical et de rayon R (Figure (III.1)) est rempli d’un
liquide incompressible de masse volumique ρ. Calculer la résultante des forces s’exerçant sur
le récipient.
27
ASINSA – 1ère année TD de Physique
R
(ρ) g Figure III.1
IV.1. Déterminer le support, le sens et le module F de la force pressante F subie par le fond
horizontal du récipient.
IV.3. Déterminer le support, le sens et le module F’ de la résultantes F' des forces pressantes
subies par la paroi latérale tronconique du récipient
IV.3.1. En utilisant les résultats des questions précédentes.
IV.3.2. Par intégration directe des forces élémentaires.
A.N. : calculer F, R, F’ pour B = 10 cm, b = 5 cm, h = 20 cm, ρ = 1 gcm-3 et g = 9.8 ms-2
28
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Un sous marin (figure II.2) est essentiellement une coque en acier creuse. Aux profondeurs où
il opère (de 0 à environ 300 mètres), un sous-marin ne peut pas être considéré comme
totalement incompressible (déformation de la coque). La compressibilité de la coque est définie
par :
∆( volume de la coque)
α= (II.1)
∆( pression )
Figure II.2.
Profondeur : h
29
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Figure III.1.
h
x
30
ASINSA – 1ère année TD de Physique
I.2. S et N sont connus. Réduire le système ( Σ ) dans chacun des cas suivants :
I.2.1. S = 0 et N = 0
I.2.2. S = 0 et N ≠ 0
I.2.3. S ≠ 0
Dans le cas précédant (question I.2.3), montrer qu’il existe une infinité de points O’(x,y) du
plan (P), par rapport auxquels le moment résultant Γ0 du système ( Σ ) est nul et donner
l’équation cartésienne de l’ensemble (E) de ces points O’ ; on montrera alors que ( Σ ) se réduit
à une force unique que l’on précisera.
Exercice II :
II.2. Les mesures algébriques Rx, Ry, Rz des composantes cartésiennes de la réaction d’axe R
subie en O par la tige OA.
31
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Exercice III :
Une tige homogène AB a pour longueur 2r et pour poids P. Elle repose par son extrémité A sur
la surface inférieure d’une coupe hémisphérique d’axe vertical et de diamètre 2r. La tige située
dans un plan vertical repose d’autre part en C sur le bord de la coupe. Les deux contacts sont
sans frottements, c’est-à-dire que les réactions des surfaces de contact sont perpendiculaires à
ces surfaces.
Calculer l’angle α de la tige avec l’horizontale à l’équilibre et les intensités N et R des
réactions de la coupe sur la tige en A et C respectivement.
r O r B
α C Figure III
32
ASINSA – 1ère année TD de Physique
On considère un câble inextensible mais très souple accroché en deux points situés au même
niveau à une distance d l’un de l’autre. La longueur de ce câble est L > d. On place une poulie
sur ce câble et on y suspend un objet pesant (comme une cabine de téléphérique par exemple).
I.1. Déterminer le seul point d’équilibre possible pour la poulie abandonnée à elle même avec
son fardeau.
I.2. Si P est le point où se situe la poulie, déterminer le lieu du point P lorsque la poulie est
déplacée tout au long du câble.
A C
Figure II.1.
O
Une échelle double comporte deux parties
rectilignes OA et OA’ articulées sans
frottement en O et reliées par une corde en
B et B’ (figure III.1.). Chaque élément a un
poids P appliqué au milieu des demi- h
échelles, la corde a une masse négligeable.
L’échelle repose sur un plan horizontal et B B ’
l’on a : OB = OB’ = 2/3 OA ; AA’ = a
A A ’
Figure III.1.
III.1. Calculer l’intensité des forces suivantes : N0 = réaction du sol sur chacun des pieds, T0 =
tension de la corde, R0 = interaction en O des deux parties de l’échelle.
III.2. Un homme de poids Q est supposé juché en C tel que OC = OA/3. Calculer les intensités
des mêmes forces qu’à la question III.1.
33
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Exercice I :
Un ressort (R), à spires non jointives, a pour raideur k et pour longueur à vide l0. On fixe en A
une de ses extrémités et on accroche l’autre en B sur un solide (S) de masse m (devant laquelle
la masse du ressort est négligeable). (S) peut glisser sans frottements appréciables le long
d’une tige horizontale d’axe xOx (c.f. figure (I)). A l’équilibre l’abscisse du solide est zéro, B et
au-dessous de A sur une même verticale et la longueur AB est l.
Figure I.
(R), k
l
B S(m)
x ’ x
O x
I.1. A quelle condition l’équilibre précédent est-il stable ? Cette condition est supposée
réalisée dans ce qui suit.
I.2. On place le solide à l’abscisse x. Les forces qui lui sont appliquées admettent la
résultante X dont la mesure algébrique suivant x' x est X.
I.2.1. Exprimer X en fonction de k, l, l0 et x
I.2.2. Exprimer également la mesure algébrique Y, suivant la verticale ascendante, de
la réaction de la tige sur (S), en fonction de k, l, l0, x, m et de l’intensité g du champ de
pesanteur
I.2.3. Monter que, pour le système (solide, tige, ressort support A, Terre), la force X
permet de définir une énergie potentielle Ep.
Exprimer Ep en fonction de k, l0, l et x en postulant Ep = 0 pour x = 0.
I.2.4. Que deviennent les expressions de X et de Ep lorsque |x| << l ?
Exercice II :
Un barreau rectiligne et homogène AB, de longueur l et de masse M est mobile dans un plan
vertical autour de son extrémité A formant une charnière sans frottements. Ce barreau porte
à son extrémité B un couteau d’acier dont la masse m est considérée comme centrée en B.
L’accélération de la pesanteur au lieu considéré est g et on néglige la résistance de l’air.
Pour les applications numériques on prendra M = 16 kg, l = 60 cm et g = 9,8 ms-2.
A l’extrémité B est attaché un fil inextensible de masse négligeable et de longueur l. Ce fil est
d’autre part lié au point O situé sur la verticale de A à la distance AO = l.
II.1. Exprimer la tension T du fil en fonction de M, m, l et g.
O
B
Figure II
Eprouvette
35
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Exercice I :
Un cadre rigide (ABCD) est constitué de quatre tiges métalliques homogènes, de même
longueur et de même masse m. Elles sont soudées et forment un cadre rigide ayant la forme
d’un carré de coté a. Ce cadre est maintenu par deux fils de torsion identiques (OI), (O’I’) dont
les constantes de torsion sont CT. Le premier fil est fixé en un point O et en I milieu du coté
(AB), le second en un point O’ et en I’ milieu de (CD). Les fils sont tendus. Un champ de forces
exerce sur le cadre deux forces F et F' constituant un couple intérieur au système (terre,
cadre, fils, source de champ). F s’applique en J milieu de (BC) et F' en J’ milieu de (AD). Ces
forces gardent constamment la même direction (y’y). Le seul mouvement possible du cadre est
une rotation sans frottement autour de (z’z).
z
y
r
B j F
I J
α
A x ’ x
r F r
k J J ’ i
y F'
F' J ’
C
y ’
r x
x ’ I ’ i Vue de dessus
D
Figure I.1.
y ’
z’
I.1. On constate que le cadre est en équilibre lorsque ( x' x ) et ( DC ) forment un angle α.
Exprimer la norme F de la force F en fonction de CT, α et a.
I.2. Le cadre (ABCD) tourne autour de l’axe (z’z) de sorte que l’angle ( x' x, DC ) varie alors de
θ à θ + dθ.
I.2.1. Exprimer le travail élémentaire des forces intérieures au système en fonction de
F, a, CT, θ et dθ.
I.2.2. Montrer qu’il est possible de définir une énergie potentielle Ep. Exprimer Ep en
fonction de F, a, CT et θ. On prendra Ep = 0 pour θ = 0.
I.3. Energie mécanique.
I.3.1. Les quatre cotés du cadre ont la même masse m et la même longueur a. Calculer
J, moment d’inertie du cadre par rapport à l’axe de rotation (z’z) en fonction de m et a.
I.3.2. Le cadre est en rotation autour de l’axe (z’z). Exprimer l’énergie mécanique Em
du système à la date t en fonction de J, F, a, CT, θ, dθ/dt.
I.3.3. Ecrire la variation de l’énergie mécanique du système entre les dates t et t + dt.
En déduire l’accélération angulaire du mouvement du cadre d2θ/dt2 en fonction de θ.
36
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Un tube de verre cylindrique d’indice n = 3/2 par rapport à l’air, de diamètre extérieur 2R,
contient du mercure remplissant un cylindre coaxial au tube. Un observateur placé très loin
du tube vise suivant une perpendiculaire à l’axe de celui-ci
I.1. Quel doit être le rayon minimal du cylindre contenant le mercure pour que l’observateur
ait l’impression que le mercure remplit tout le tube.
I.2. Quel est le rayon apparent de cette colonne de mercure si son rayon réel est
h = R/2.
Une goutte d’eau, supposée parfaitement sphérique, d’indice n = 4/3 par rapport à l’air est
éclairée par un faisceau parallèle de lumière monochromatique. On s’intéresse aux rayons qui
subissent une réflexion à l’intérieur de la goutte avant de ressortir.
II.1. Calculer la déviation D du rayon émergent en fonction de l’angle d’incidence i.
Montrer que cette déviation D passe par un extremum quand i varie.
II.2. On suppose maintenant que le faisceau incident est formé de plusieurs radiations.
Sachant que les variations de l’indice de l’eau pour ces différentes radiations sont petites
devant la valeur moyenne n de l’indice, calculer la variation dD de la déviation D
correspondant à une variation dn de l’indice n.
A.N. : Calculer l’écart angulaire à l’émergence entre les radiations rouge et violette pour D
minimum, sachant que nv – nr = 0.014.
Une fibre optique cylindrique (figure III.1) placée dans l’air (indice n0) est constituée d’un
cœur cylindrique transparent d’axe Ox, de rayon R1 et d’indice constant n1, entouré d’une
gaine transparente d’indice constant n2 (n2 < n1). Un rayon lumineux (R) monochromatique
dans l’air atteint la face d’entrée de la fibre optique en O, sous l’angle d’incidence θ.
r
I1 gaine n2 I3
air n0
R2 cœur n1 Figure III.1.
R1
O i i
x
O x θ A1 A2
I2
(R)
37
ASINSA – 1ère année TD de Physique
III.2. Exprimer les chemins optiques [L1] et [L] suivis par R, en fonction de θ, n0, n1, R1, l,
respectivement :
• Entre le point O et le premier point A1 où (R) coupe l’axe Ox.
• Entre le point O et la sortie de la fibre de longueur l >> OA.
III.3. Un détecteur placé dans le cœur de la fibre, dans le plan d’équation
x = constante, perçoit à l’instant τ le signal lumineux émis en O (x = 0) à l’instant
t = 0. Exprimer τ en fonction de n0, n1, θ, x et C0.
III.4. L’angle d’incidence θ pouvant prendre toutes les valeurs comprises entre 0 et θ0, la durée
t est comprise entre τ0 et τ0 + ∆τ. Calculer τ0 et ∆τ si le détecteur est situé à x = 2 km de
l’entrée O.
38
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Sur le trajet d’un pinceau de rayons parallèles, dans un milieu homogène d’indice n1, on
interpose une lame à faces parallèles d’indices n2 (n2 > n1) et d’épaisseur e. On désignera par i1
et i2 respectivement les angles d’incidence et de réfraction sur la face plane d’entrée de la lame
(c.f. figure I.1).
n1 n2 n1
e
Figure I.1.
i1 I
Incident T
i2
J Transmis
Exercice II : Le mirage
On considère un empilement de dioptres plans parallèles séparant des milieux homogènes n0,
n1, n2… On note ij l’angle d’incidence du rayon correspondant au jième dioptre.
II.1. Quelle relation entre les angles d’incidence et les indices peut-on en déduire ?
II.2. On suppose qu’un milieux non homogène a un indice optique qui varie continûment
suivant l’altitude z. Que peut-on dire de n(z) sin(i(z)) où i(z) est l’angle entre l’axe des z et la
tangente au rayon à l’altitude z ?
II.3. Représenter un rayon lumineux dans le milieux précédent si l’indice croit ou décroit avec
l’altitude.
On peut observer sur les routes goudronnées chauffées par le soleil un reflet du ciel qui peut
faire penser à une flaque d’eau. Dans la suite on suppose la route horizontale.
II.4. Comment peut-on expliquer ce phénomène ?
II.5. L’indice de l’air est relié à sa masse volumique ρ par la loi de Gladstone :
n = 1 + kρ avec k ≥ 0 (II.1)
39
ASINSA – 1ère année TD de Physique
R
P=ρ T (II.2)
M
où R est la constante des gaz parfaits et M la masse molaire de l’air. On suppose que la
pression ne dépend pas de l’altitude au voisinage du sol P = P0 = constante. La température
doit-elle croître ou décroître avec l’altitude pour permettre l’observation d’un tel mirage ?
II.6. L’indice de l’air au niveau du sol (z = 0) est n0 = 1,00030 et la température est
T(0) = 300 K. La température varie continûment jusqu’à une altitude z1 où elle est égale à
290 K. On suppose que pour z > z1 et jusqu’à une altitude de plusieurs mètres la température
est constante : T(z) = 290 K pour z > z1. L’œil de l’observateur est situé à une hauteur h du sol
(h > z1).
II.6.1. Représenter le rayon lumineux arrivant à l’œil de l’observateur et dont le point
de passage le plus bas est à l’altitude zmin (zmin < z1).
II.6.2. On note ε l’inclinaison de ce rayon par rapport à l’horizon passant .par l’œil de
l’observateur. Déterminer ε. Comment varie ε avec zmin.
II.6.3. Représenter le rayon lumineux correspondant au bord du reflet le plus proche de
l’observateur.
Quelle est la valeur de ε correspondante ?
II.6.4 Déterminer la distance D entre l’observateur et le bord du reflet.
ε2
On donne les développements limités suivant à l’ordre 2 en ε, pour ε << 1. cos( ε) ≈ 1 − et
2
tan(ε) ≈ ε
A.N. h = 2m, Z1 = 0,5 m
40
ASINSA – 1ère année TD de Physique
En général lorsque les conditions de Gauss ne sont pas remplies, à un point objet ne correspond
pas un point image, sauf dans les cas très particuliers où le stigmatisme rigoureux est réalisé.
Un miroir de surface (S) donne du point A (n’appartenant pas à (S)) l’image rigoureuse A’.
Etudier la forme de (S), ensemble des points d’incidence I, dans chacun des cas suivants :
• A et A’ sont tous les deux réels ou tous deux virtuels.
• L’un des deux points A, A’ est réel et l’autre est virtuel.
• Un seul des deux points A, A’ est rejeté à l’infini.
41
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Soit une boule en verre de rayon r = 10 cm, d’indice n = 1,5. Un objet AB est placé à gauche de
la sphère à une distance de 120 cm de la face d’entrée. Déterminer la position de l’image de
l’objet à l’aide de l’équation des dioptres sphériques.
42
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Exercice I :
Un dioptre sphérique de rayon de courbure r sépare deux milieux d’indices n = 3/2 et n’ = 4/3.
I.1. Exprimer les distances focales f’ et f ainsi que la vergence Φ en fonction de r.
I.2. On donne r = - 10 cm. Calculer numériquement f’, f et Φ. Le dioptre est-il divergent ?
I.3. On place un objet AB à 50 cm en avant du dioptre. Calculer la position p’ de l’image ainsi
que son grandissement transversal γ.
I.4. Sur une figure, placer les foyers F’ et F et l’objet A. Construire son image A’. Quelle est la
nature de A’ ?
Exercice II :
La face avant d’un bloc de matière plastique d’indice n’ = 3/2 est une calotte sphérique de
sommet S et de centre C (figure II.1).
B
n ’
A S C
Figure II.1.
II.1. Sachant que l’air a un indice n = 1, placer les deux foyers du dioptre sur la figure.
II.2. Un objet AB est placé en avant du dioptre à une distance p = −4r. Déterminer par le
calcul la position de son image A’B’ ainsi que son grandissement transversal γ. Construire
l’image A’B’ en utilisant deux rayons incidents particuliers et commenter.
Exercice III :
n=1
n ’ = 3/2
Figure III.1.
S
C
Déterminer la position des foyers. Calculer et dessiner la position de l’image d’un objet AB
placés à :
• 60 cm du sommet.
• 10 cm du sommet.
• 5 cm derrière le dioptre (objet virtuel).
Mêmes questions si l’on inverse les indices.
43
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Exercice I :
Un système centré (Σ) est formé par l’association de deux dioptres sphériques D1(S1, C1, F1, F’1)
et D2(S2, C2, F2, F’2). Les indices des différents milieux traversés sont : 1, n, 1. Les éléments
cardinaux de (Σ) sont :Φ, Φ’, H, H’. On donne S1, S2, F1’, AB et A' B' tels que :
(Σ)
AB A ' B' .
Déterminer par construction : Φ, Φ’, H, H’, C1, C2, F1, F2, F’2. Justifier succinctement la
construction de chaque point. Préciser la courbure des dioptres. Simplifier les explications en
utilisant une notation du type I1, I2, J1, J2, K1, K2, L1, L2… pour les rayons intermédiaires.
Code couleur pour les constructions : rouge Φ’ et H’, vert pour H, bleu pour Φ.
Peut-on vérifier les positions de C1, C2, F1, F2, F2’ ?
44
ASINSA – 1ère année TD de Physique
A ’
B ’
F1 ’
1
S2
D2
n
S1
D1
1
45
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Exercice I :
Un système dioptrique centré (Σ) comprend un dioptre plan (P), un dioptre sphérique (S) et un
dioptre plan (P’), traversés, dans cet ordre, par la lumière, dans les conditions de Gauss. L’axe
de (Σ), orienté dans le sens de propagation, rencontre (P), (S) et (P’) respectivement en P, S et
P’. Les milieux extrêmes sont de l’air, les milieux antérieur et postérieur de (S) ont pour
indices respectifs n et n’ par rapport à l’air. On pose PS = e , SP' = e' ; enfin le centre de
courbure C de (S) est tel que CS = R .
I.1 Dans cette question et dans les suivantes, la lumière utilisée est monochromatique, n’
est différent de n, R est fini et positif.
I.1.1. Le système (Σ) peut-il être afocal ?
I.1.2. Montrer que les correspondances ci-après définissent les points principaux H et
H’ de (Σ).
(P) (P ’)
H S S H ’
et
Les données étant prises parmi e, n, e’, n’, exprimer les abscisses PH et P' H' .
I.1.3. En prenant les données parmi R, e, e’, n et n’, exprimer les abscisses PF et P' F'
des foyers principaux de (Σ).
I.1.4. Discuter le caractère convergent ou divergent de (Σ).
(Σ)
β β
.
46
ASINSA – 1ère année TD de Physique
air
P ’
n ’
e ’
S
e
n
P
air
47
ASINSA – 1ère année TD de Physique
I.1. En considérant l’objectif de son appareil photographique comme une lentille mince,
déterminer :
• γ, le grandissement souhaité.
Exercice II :
Une lentille mince dont l’une des faces est plane donne d’un objet réel situé à 1 m de son
sommet une image droite deux fois plus petite que l’objet. L’indice de la lentille vaut n = 3/2.
Exercice III :
On projette une diapositive de 1 cm de côté pour obtenir une image nette de 2 m sur un écran
placé à 10 m de la lentille du projecteur. En examinant les deux valeurs possibles du
grandissement γ, quel modèle de lentille faut-il utiliser ? Calculer ses distances focales.
L’œil humain est un système optique particulier équivalent à une lentille mince de distance
focale variable, dans lequel la distance séparant la lentille de l’image est constante et égale à
20 mm dans l’œil normal.
IV.1. Quelle est la distance focale et la vergence de l’œil pour une mise au point sur un objet
placé à l’infini ?
Exercice V :
On place un objet à une distance p0 d’une lentille de distance focale f’. L’image se forme à
la distance p’1.
48
ASINSA – 1ère année TD de Physique
V.1. Si l’on place un objet à la distance p’1 de la lentille, où est l’image ? On appelle p’2 sa
position.
V.2. A nouveau, on forme l’image d’un objet placé en p’2. Où est la nouvelle image ? On
continue ainsi à former les images successives. Donner l’expression de p’n, la position de la
nième image. Où vont se former les images si n → ∞.
49
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Exercice I :
L’objectif d’un appareil photographique est assimilé à une lentille mince convergente de
distance focale f’ = 12 cm et de 5 cm de diamètre. Pour effectuer la mise au point, on fait varier
la distance de la lentille au plan du film de telle façon qu’une image nette se forme sur la
pellicule.
I.1. On photographie un objet A situé à très grande distance. Où doit être placée la pellicule ?
I.2. Sur le même cliché apparaît l’image d’un motif B placé sur l’axe de la lentille à une
distance de 3 m. Son image nette est-elle sur le cliché ?
I.3. Les rayons qui proviennent de B et qui rentrent dans l’appareil forment sur la pellicule
une tache de rayon x. Déterminer la taille de cette tache en examinant les rayons passant par
le bord de l’objectif. La photo est acceptable si x < 0,2 mm. La photo sera-t-elle nette ? Que
peut-on faire pour améliorer la qualité de la photo ?
I.4. On déplace la pellicule de manière à ce que l’image de B soit nette sur cette pellicule.
Déterminer les distances maximales et minimales correspondantes de p1 et p2. Déterminer la
profondeur de champ p1 – p2.
Exercice II :
On appelle d = AA' la distance objet-image où l’image est donnée par une lentille mince de
distance focale f’.
II.1. Etudier le comportement de la distance d en fonction de p.
II.2. On forme l’image A’B’ avec une lentille et on cherche à la placer sur un écran pour lequel
d est constant. L’image est nette sur l’écran pour deux positions de l’objet décalées d’une
distance ∆p. En déduire la distance focale de la lentille en fonction de L et de ∆p. Calculer
cette distance focale pour L = 1,8 m et ∆p = 1,2 m. Déterminer les positions de l’image et de
l’objet.
II.3. On considère maintenant une lentille convergente de distance focale 10 cm. Montrer qu’il
y a deux configurations possibles. Dans chaque cas, déterminer les positions de l’objet et de
l’image avec d = 1 m. Les deux situations sont-elles réalisables ?
50
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Doublets N°1
L1 et L2 désignent deux lentilles minces de même axe, baignant dans l’air, traversées, dans les
conditions de l’approximation de Gauss, par une lumière monochromatique dans l’ordre L1, L2
et formant un système centré (Σ) non afocal. Les notations seront les suivantes :
On pose enfin O1 O 2 = e .
I.2. Soit A∞ le point objet à l’infini dans la direction de l’axe et soit B∞ un autre objet à l’infini
dans la direction inclinée sur l’axe de α. Déterminer les dimensions (algébriques) des images
successives de l’objet étendu A∞B∞. En déduire la relation suivante :
f1 f 2
f = (I.1)
f1 + f 2 + e
On particularise le système décrit dans la partie I en prenant deux lentilles de même verre, L1
étant plan-convexe, L2 étant plan-concave, les rayons de courbure des faces sphériques ayant
même valeur absolue R. Le sens positif sur l’axe du doublet (Σ) sera le sens O1 O 2 .
I.4. On utilise d’abord une lumière monochromatique pour laquelle l’indice par rapport à l’air
du verre des deux lentilles est n.
51
ASINSA – 1ère année TD de Physique
I.5.2. La condition du II.2.1. étant satisfaite, calculer les déplacements H 0 H , H' 0 H' et
F0 F subis par les points principaux et le foyer principal objet de (Σ) lorsque l’indice du verre
par rapport à l’air passe de n0 à n = n0 + δn.
I.5.3. Application numérique : R = 90 mm, le verre de L1 et L2 a pour indice moyen n0 =
1,75 et pour constringence ν = 30.
52
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Doublets N°2
Exercice I :
Les systèmes considérés sont utilisés en lumière monochromatique et dans les conditions de
Gauss. Le sens positif de leur axe est le sens de propagation de la lumière.
I.1. Soit (L1) une lentille épaisse plan-convexe. La face d’entrée sphérique a pour sommet S1
et pour centre C1 tels que S1C1 = R , la face de sortie plane passe par C1. Les milieux
extérieurs sont l’air et l’indice du matériaux constituant la lentille est n par rapport à l’air.
Exprimer en fonction de n et R les abscisses :
I.2. Soit (L2) une lentille mince plan-concave de centre O2 et d’indice n. La face de sortie
( )
sphérique a pour centre C2 tel que O 2 C 2 = R = S1C1 . Déterminer en fonction de n et de R le
foyer principal objet F2 et le foyer principal image F’2 de (L2).
I.3. On associe (L1) et (L2) pour former un système (S). Ce système est traversé par la
lumière dans l’ordre (L1, L2), et il est de telle sorte que O2 soit confondu avec le foyer image F’
du système.
53
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Doublets N°3
Exercice I : Le téléobjectif
Un objectif photographique travaillant dans les conditions de Gauss, est constitué de deux
lentilles minces (L1) et (L2) en verre de même indice n = 1,5 par rapport à l’air. La lentille (L1),
de centre optique O1, est plan-convexe, sa face sphérique a pour rayon R1 = 4 cm. La lentille
(L2), a pour centre optique O2. (L1) et (L2) constituent un doublet de symbole [2, 1, -2].
I.1. Lentille (L1).
I.1.1. Exprimer sa distance focale image f ‘1 en fonction de n et R1.
I.1.2. Calculer numériquement f ‘1.
I.2. Lentille (L2).
I.2.1. Quelle est la nature de la deuxième lentille ?
I.2.2. Donner la valeur de sa distance focale image f ‘2.
I.3.1. Calculer F' 2 F' et F1 F (où F’ et F désignent respectivement les foyers image et
objet du doublet).
I.3.2. Déterminer graphiquement la position du point principal image H’ du doublet.
I.3.3. En déduire la position du point principal objet H.
I.3.4. Le système est-il convergent ou divergent ? Donner la valeur numérique de sa
distance focale image f ‘.
I.3.5. Construire à l’échelle 1/2, l’image A' B' d’un objet AB très éloigné. Un rayon issu
de B sera représenté sur la figure par une droite faisant un angle de l’ordre de 20° avec l’axe
optique.
54
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Electrostatique N°1
La densité volumique de charge électrique ρ dans une sphère de rayon R a pour expression :
r2
ρ = ρ 0 1 − 2
si r < R
R (I.1)
ρ = 0 si r > R
Un segment porte une charge non uniforme dont la charge linéique varie spatialement selon :
πx a a
λ = λ 0 1 − cos si − ≤x≤ (II.1)
a 2 2
Ailleurs, le fil n’est pas chargé. Calculer la charge portée par le fil et sa charge linéique
moyenne λm.
Exercice III : θ)
Calotte sphérique de distribution surfacique en cos(θ
Une calotte sphérique de rayon R est chargée électriquement avec une charge
surfacique :
σ = σ 0 cos(θ ) (III.1)
55
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Electrostatique N°2
56
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Electrostatique N°3
Un fil rectiligne FF' = 2c, de milieu O, placé dans le vide, porte la charge électrique Q
uniformément répartie avec une charge linéique. On appelle O le milieu de FF'.
I.1. Montrer qu'un élément NN' du fil produit en un point M donné (n'appartenant pas à la
droite F'F) un champ dont le module est proportionnel à l'angle dθ sous lequel on voit NN'
de M.
I.2. Montrer que le champ électrique E en un point M est dirigé suivant la bissectrice de
l'angle F'MF.
I.3. Calculer la norme E du vecteur champ en M en fonction de εo, de θo =FMF'/2 et de la
distance h de M à la droite F'F.
Déterminer directement le champ E sur les demi droites Fx et F'x ne contenant pas le segment
électrisé.
Exercice II : Disque
Déterminer le champ électrique en un point M sur l'axe d'un disque circulaire uniformément
chargé (densité surfacique σ).
III.3.2. à l'aide du théorème de Gauss dans les deux cas (r>R et r<R). En déduire
le potentiel électrique au point M. Tracer les courbes E(r) et V(r) pour r>O.
57
ASINSA – 1ère année TD de Physique
58
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Electrostatique N°4
∩
I.1. Un arc de cercle CC' , de centre O et de rayon R, d’angle au sommet 2α, situé dans le plan
xOy, porte une charge λ par unité de longueur, répartie uniformément. Soit Ox la bissectrice
∩
de COC' , et Oz l’axe perpendiculaire au plan COC’.
On considère deux fils rectilignes parallèles AA’ et BB’ infiniment longs, distants de 2a
et portant une charge linéique -λ sur AA’ et +λ sur BB’ (figure II.1).
II.1. A l’aide du théorème de Gauss, déterminer en tout point M de l’espace distinct de AA’ et
BB’ le champ E a créé par AA’ et le champ E b créé par BB’. Préciser les directions, sens et
intensités de ces champs en fonction de ε0, λ, ra et respectivement rb.
II.2. Exprimer le potentiel V créé en M par ces deux distributions en fonction de ra et rb puis
( )
en fonction de λ, ε0, a, r et θ tels que r = OM et θ = O1O 2 , OM et sachant que le potentiel en O
est V0.
Remarque : on utilisera la relation existant entre les cotés d’un triangle quelconque.
59
ASINSA – 1ère année TD de Physique
M(r,θ)
A B z
H
uz
M
ra r rb
θ O
r
O1 O O2 x
θ uθ
P
ur
A’ B’
Remarque : z’Oz et Ox étant deux axes fixes perpendiculaires, la définition des coordonnées
cylindriques r, θ, z d’un point M de l’espace est rappelée sur la figure (II.2). On rappelle aussi
les relations suivantes :
• ( )
d OM = dr.u r + r.dθ.u θ + dz.u z
∂m 1 ∂m ∂m
• grad (m ) = .u r + .u θ + .u z
∂r r ∂θ ∂z
r 1 ∂a r 1 ∂a θ ∂a z
• div (a ) = + +
r ∂r r ∂θ ∂z
r 1 ∂a z ∂a θ ∂a ∂a ∂a ∂a
• rot(a ) = − .u r + r − z .u θ + θ − r .u z
r ∂θ ∂z ∂z ∂r ∂r ∂θ
• (
∆m = div grad (m ) )
•
r r
(
r
∆a = grad(div (a )) − rot rot(a ) )
60
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Electrostatique N°5
I.1. Calculer en un point M (c.f. figure (I.1))de coordonnées cylindriques (r, θ, z) le champ
créé par un segment de l’axe (Oz), de charge linéique uniforme λ, compris entre les points P1 et
P2 d’abscisses z1 et z2, repérés par les angles β 1 et β 2.
N charges q1, …, qN sont réparties sur l’axe (Oz). Montrer que l’équation d’une ligne de
champ est de la forme :
∑ i =1
q i cos(θ i ) = cons tan te (1)
z
P1
P ez
Ligne de champ
dz d er M
r
β1
P2 α
θi
β2 M d Er
r q1 qi qN
d Ez
α
dE
61
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Electrostatique N°6
r
I.2. M étant un point de l’espace situé à la distance r de O (r ≠ 0), On pose OM = rn .
Déterminer le vecteur champ électrostatique E en M, les données étant prises parmi Q, ε0, a,
r
b, r et n . On distinguera les trois régions r > b ( E + ), a < r < b ( E i ) et 0 < r < a ( E − ) et on
traitera à part le cas r = 0.
I.3. Le champ E dérive d’un potentiel scalaire V que l’on déterminera dans les trois régions
précédentes (notation V+, Vi et V−) en postulant que V → 0 si r → ∞ et en admettant la
continuité du potentiel à la traversée des sphères r = a et r = b.
I.4. Application numérique : Q = 6,15 nC, a = 4 cm, b = 5 cm, ε0 = 10-9/36π Fm-1. On appelle E
r
la mesure algébrique de E suivant n .
62
ASINSA – 1ère année TD de Physique
10
(µCm )
-3 6
4
ρ
0 2 4 6 8 10
x (cm)
-1
Emax = 22,14 kVm
20
E (kVm )
15
-1
a b
10
0 2 4 6 8 10
x (cm)
1.25 V0 =1220 V
Vb =1107 V
1.00
V (kV)
0.75
0.50
0.25
a b
0 2 4 6 8 10
x (cm)
63
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Electrostatique N°7
I.1. Soient deux charges ponctuelles (-q) et (+q) placées dans le vide aux points A1 (x = -a,
y = 0) et A2 (x = a, y = 0) du plan Oy. Un point M éloigné des charges est repéré par ses
r
coordonnées polaires r = OM et θ (Ox, OM). On désignera par n le vecteur unitaire dans la
direction r = OM.
I.2. Equation et allure des surfaces équipotentielles (V1) et des lignes de champ du dipôle.
I.3. Le dipôle est placé dans un champ électrique E0 uniforme faisant l’angle θ avec T.
I.3.1. Montrer que l’action subie par ce dipôle se réduit à un couple Γ qu’on exprimera
en fonction des données. Préciser les positions d’équilibre stable.
I.3.2. Quel travail faut-il fournir au dipôle pour le retourner de 180° à partir de la
position d’équilibre stable ?
64
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Electrostatique N°8
Une sphère métallique (S) de rayon R est placée dans le vide loin de tout autre conducteur.
Les potentiels sont des potentiels absolus.
I.2. La sphère (S) ayant été déchargée, on pose sur celle-ci un petit disque métallique
circulaire (D) très mince de rayon r (r << R) et de masse m centré en A, point le plus haut de la
sphère.
I.3. Le disque au bout d’un certain temps atteint une position d’équilibre, trouver la distance
X’ à O du disque dans cette position.
N.B. : On admettra au I.2. et I.3. que la charge totale et la répartition des charges sur (S)
restent les mêmes qu’au I.
Exercice II : Electrostatique
Deux conducteurs sphériques identiques (A1) et (A2), de centres respectifs O1 et O2, de rayon R,
sont placés dans le vide à une distance tellement grande que l’on peut négliger l’influence de
l’un sur l’autre (c.f. figure (II)).
Ils sont reliés par un fil fin très long et conducteur dont on néglige la charge.
65
ASINSA – 1ère année TD de Physique
M
r
R R
Figure II.
O1 O1
66
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Electrostatique N°9
(C) aq 1
σ=−
2π
(y 2
+ a2 )
3/2
I.2. Montrer que les forces électrostatiques qui agissent sur P se réduisent à une force
unique dont on précisera la direction, le sens et le module.
Un conducteur creux (S), en forme de couche sphérique extrêmement mince, a pour rayon R et
comprend deux hémisphères (H1) et (H2). Un second conducteur sphérique (S’), concentrique à
(S) a pour rayon R’ ( R’ < R). Le vide règne hors des conducteurs, lesquels sont éloignés du sol
et des autres corps éventuels. Les potentiels électrostatiques considérés sont absolus.
II.1. (S’) est porté au potentiel V’ et (S) au potentiel V, les deux hémisphères étant en contact.
II.1.1. Donner les expressions, au moyen des données ε0, R, R’, V et V’, des charges
totales Qc, Qi et Q’ portées respectivement par la face extérieure de (S), par la face intérieure
de (S) et par la surface de (S’).
A.N. : Calculer les trois charges pour V = 90 kV, V’ = 150 kV, R’ = 25 cm, R = 30 cm
II.1.2. Montrer que les forces électrostatiques subies par l’hémisphère (H1) se réduisent
r
à une force unique F dont on donnera le support. L’unitaire u de ce dernier étant dirigé de
r
(H2) vers (H1), exprimer F en fonction de ε0, R, R’, V, V’ et u .
F
A.N. : Calculer F = r avec les données du II.1.1.
u
II.2. Les sphères restant placées de la même façon, on relie (S’) au sol, on porte (S) au
potentiel V puis on l'isole. On réalise ensuite les opérations α, β, γ, δ suivantes, dans l’ordre
indiqué :
II.2.2. Calculer le potentiel Vδ de (S) après l’opération δ, ainsi que la charge finales Q’δ de
(S’).
II.3. (S) et (S’) ayant initialement les positions précédentes. On porte (S) au potentiel V et (S’)
au potentiel V’. On coupe ensuite la communication entre (S) et la source au potentiel V, puis
on sépare les hémisphères isolés et on les emporte très loin de la sphère (S’). Alors, on les
réunit pour reconstituer le conducteur sphérique (S) immobile et extrêmement éloigné de (S’).
Pendant toutes ces opérations, un générateur maintient le potentiel de (S’) égal à V’.
Calculer le potentiel final de Vf du conducteur (S) et la charge Q’f de la sphère (S’) à la fin de
l’opération.
68
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Electrostatique N°10
Les armatures d’un condensateur sont deux plaques rectangulaires de dimension a et b. Elles
font un angle α entre elles (α << 1°) ; la distance minimale entre les bords des plaques est eo.
Calculer la capacité de ce condensateur. L’exprimer en fonction de Co, la capacité du
condensateur plan qui aurait les mêmes dimensions.
x2
ln(1 + x ) ≅ x −
2
Un condensateur plan est constitué de deux disques Do et D1 de centre O et O1, de même rayon
a, parallèles, de même axe Oz et distants de OO1 = e et de capacité C0. Par suite de
déformations, le disque D1 finit par prendre la forme d’une calotte sphérique de grand rayon
de courbure R et de même rayon de base a. Les bords de D1 sont toujours à la même distance e
de D0 mais le centre est maintenant à la distance e1 de D0 (e1 < e).
Exprimer la capacité C de ce condensateur.
Un condensateur plan isolé est constitué de deux disques métalliques de rayons R, distants de
e = 10 mm.
Et séparés par de l’air. Quelle est la variation relative de la capacité si on glisse une lame de
cuivre neutre parallèle aux armatures, d’épaisseur e’ = 1 mm et de même surface que les
armatures.
69
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Electrostatique N°11
Un condensateur (C1) de capacité C a pour armatures (A1) et (B1). (B1) est constamment reliée
au sol, (A1) est primitivement portée au potentiel V, puis isolée de la source.
(A2)
2C
(A1) (A1) (A2) (A3)
(B2)
C C 2C 2C
(B1) (A3) (B1) (B2) (B3)
2C
(B3)
a b
V Figure I. Association
(A1) (A2) (A3) de capacités.
C 2C 2C
(B1) (B2) (B3)
c 0
• Les charges Q’1, Q’2 et Q’3 des armatures (A1), (A2) et (A3).
• Les potentiels V’1 de (A1) et V’3 de (A3).
• L’énergie Wj dissipée par effet joule au cours des opérations de cette question.
I.2. On isole l’armature (B2) de l’armature (A3) et l’on relie (B2) au sol et (A3) à (A1) comme
l’indique la figure I.b. Une fois l’équilibre électrostatique atteint, exprimer :
• Les charges Q’’1, Q’’2 et Q’’3 des armatures (A1), (A2) et (A3).
• Les potentiels V’’ commun aux armatures (Ai).
• L’énergie électrostatique totale W2 des condensateurs.
I.3. Sans rien changer par ailleurs au montage de la question I.2., on relie les armatures (Ai)
à la source de potentiel V. Un nouvel équilibre est atteint. Exprimer l’énergie W0 fournie par le
générateur. Cette énergie se retrouve sous deux formes, lesquelles ? Evaluer les deux
contribution
N.B. : Les potentiels seront exprimés en fonction de V, les charges et les énergies en fonction
de C et V.
70
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Deux conducteurs plans ayant des armatures de même surface S, sont branchés en parallèle.
La distance de leurs armatures est e et e/2 respectivement. On les relie à un générateur
fournissant la tension V0 puis on les isole (figure II).
a b
Figure II.
II.2. On déplace les armatures du deuxième condensateur jusqu’à ce que leur deviennent
égale à e. Calculer les charges des condensateurs l’énergie électrostatique, la force sur l’
armature déplacée, le travail mécanique fourni.
71
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Electrocinétique N°2
On considère un fil métallique traversé par un courant I dont la densité est J. La résistivité ρ
du métal varie linéairement avec la température θ (en °C) selon la loi :
ρ = ρ 0 (1 + aθ ) (I.1)
72
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Electrocinétique N°3
Exercice I :
A B A B
R2
10 Ω
K
10 Ω
10 Ω
R3
R1
5Ω
5Ω
2,5 Ω
C D C D
a b
C B
R
A D R R R
R R R
C B
R R
A D
c d
Figure I.
Par des modélisations successives sur les différents circuits linéaires de la figure (II),
déterminer les modèles équivalents de Thévenin (M.E.T.) et de Norton (M.E.N.) en précisant à
chaque fois les caractéristiques E, R et J de ces modèles.
73
ASINSA – 1ère année TD de Physique
C
A A 10 Ω A
+ 5A 4A
(2 V, 4 Ω)
2,4 Ω
− 5V
10 Ω
10 Ω
−
(4 V, 6 Ω)
+
B B B
D
a b c
C
R 2 kΩ 2 kΩ
E1
A B
E2 2 mA 2 mA
R D
A B
d e
Figure II.
74
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Electrocinétique N°4
E −
+ R/2
A R B Figure I.
−
+ R
E
D
E ’
Exercice II :
Le schéma de la figure (II) représente une partie d’un réseau, comprenant deux dipôles
linéaires actifs A1 et A2 et des résistances constantes. Des nœuds M et Q partent vers le reste
du réseau des courant de 10 A et 5 A respectivement. Les valeurs des f.é.m. et des résistances
qui nous intéressent sont indiquées auprès de chaque éléments.
II.1. Déterminer le sens conventionnel et l’intensité I du courant dans celle des trois branches
aboutissant en N sans contenir A1 ou A2.
75
ASINSA – 1ère année TD de Physique
II.2. Déterminer les sens et les intensités des courants dans les branches P1M, P1Q, P2M, P2Q,
NA1P1 et NA2P2.
10 A
0,
Ω
2
3
0,
Ω
p1 p2
Figure II.
Ω
0,
+
4
6
0,
Ω
+ 110 V
A1 112 V A2
Q 0Ω
− 0,1 Ω
5A −
I?
76
ASINSA – 1ère année TD de Physique
A Question de cours
3ab
g=a avec a > b >0
a − b2
2
Les mesures de a et b ont été obtenues indépendamment mais avec la même incertitude.
∆a ∆b
= =ε
a b
B.1. Donner la dimension de g en fonction des dimensions de a et b.
B.2. Déterminer l’incertitude relative portant sur g.
B.3. Donner l’expression de l’incertitude absolue portant sur l’évaluation de g.
A = mu + v − w
B = u − v + 2m w
Calculer les composantes des vecteurs A et B . Puis déterminer m pour que A et B soient
orthogonaux.
Figure D.1.
Figure D.2.
O
R
R/2
y
σ = σ 0 cos 2 ( θ)
Figure D.3.
π
θ ∈ 0, R
2
θ
x
78
ASINSA – 1ère année TD de Physique
A. Question de cours
1 2
Démontrer que l’énergie potentiel élastique pour un ressort de raideur k est E p = kx + cte
2
où x représente l’élongation du ressort.
r r r
On utilisera le système d’axes (Ox ; Oy ; Oz) et le repère orthonormé direct (O ; i ; j ; k )
correspondant.
B.1. Une plaque plane ABCD (Figure B.1) située dans le plan vertical (xOz), d’épaisseur
constante très faible, de masse surfacique constante σ, est délimitée par :
• Deux segments de droites parallèles à (Ox) : [AB] et [CD]
• Deux portions d’hyperboles équilatères symétriques par rapport à (Oz), telles que :
pour [BC] z .x =a2 et pour [AD] z .x = -a2 (où a est une constante).
[AB] est à la distance OH=a/2 de (Ox) et [CD] à la distance OK=2a de (Ox).
B.1.1. Déterminer en fonction de a l’aire A et la masse m de la plaque ABCD.
B.1.2. Déterminer en fonction de a les coordonnées xG, yG, zG du point G centre d’inertie
de cette plaque .
B.2. La plaque précédente constitue une vanne qui coïncide exactement avec la section droite
d’un canal (Figure B.2). On considère qu’elle est en contact :
• Du côté des y>0 avec l’air de pression uniforme Pa.
• Du côté des y<0 avec de l’eau de masse volumique ρ , jusqu’à une hauteur
correspondant au bord supérieur [AB].
r r
Le champ de pesanteur uniforme est : g = gk
r
B.2.1. Déterminer en donnant toutes les justifications utiles, la somme F des forces
pressantes qui s’exercent sur l’ensemble des deux faces de la plaque ABCD. (On donnera la
r
direction, le sens et le module F de F ).
r
B.2.2. On admet que la résultante des forces pressantes est F et on appelle P le centre
de poussée.
Que représente ce point particulier de la plaque ABCD ?
Expliquer le principe d’une méthode permettant de déterminer les coordonnée xP, yP, zP du ce
point P sans les déterminer.
Calculer les coordonnées de P.
79
ASINSA – 1ère année TD de Physique
z ’ z ’
r x
i eau (ρ) y ’ O
x ’ O x
r
j
a/2 r H B y
i
A B x ’ A
r
k CANAL P air
2a r
k
P
C
K
D C D
z
K
z
Figure B.1. Figure B.2.
C. Mécanique
Sur la plaque ABCD de masse m est fixée une tige verticale [OP] solidaire d’un axe horizontal
[I1, I2] de support (Ox). [I1, I2] peut tourner sur lui-même (Figure 3). Une deuxième tige [OL] est
également fixée en O sur l’axe [I1, I2]. Elle est située dans le plan (yOz) et est inclinée vers le
haut par rapport à l’horizontal d’un angle θ. Elle comporte à son extrémité L un boule pesante
de masse M. (Figure C.1)
z ’ x L
I2
y ’ L
O y
θ O θ
r
i H B r y
I1 j AB
x ’ A
air
CANAL P eau P
r air
k
C C D
K
D
z z
Figure C.1.
OI1 = OI2 = OL = b et on néglige les masses de [OP], [OL] et celle de [I1I2].
On considère le système mécanique (S) constitué de l’axe [I1I2] les 2 tiges, la plaque et la boule
de masse M. Ce sytème est soumis uniquement aux poids, aux forces pressantes étudiées
précédemment et aux réactions R 1 en I1 et R 2 en I 2 .
r r r r
R 1 = R1y . j + R 1z .k et R 2 = R 2 y . j + R 2 z .k
r r r
C. 1. On note ΓO = α i + β j + γk le moment résultant par rapport à O des forces appliquées à
(S). Exprimer α,β,γ en fonction de M, m, F, θ, g, zP, b, R 1y , R 1z , R 2 y , R 1z .
C. 2. Déterminer la masse M que doit avoir la boule pesante plaçée en L pour que le système
(S) soit en équilibre. M sera exprimé en fonction de m, F, θ, g, zP et b.
C. 3. Le système étant supposé à l’équilibre, déterminer les composantes algébriques des
réactions R 1y , R 1z , R 2 y , R 1z en fonction de m, F, θ, g, zP et b.
C. 4. Application numérique : les données sont ρ=1g/cm3 ; g=9.81 m/s2 ;a=b=1 m ; θ=30°
Calculer la masse M de la boule.
80
ASINSA – 1ère année TD de Physique
A. Question de cours
résine
Σ
B
On introduit un insecte AB dans
de la résine d’indice n = 3/2. L’indice de
l’air est n’=1. La surface Σ de la résine
est une portion de sphère de rayon r et A S
de centre de courbure C (figure B.1).
n = 3/2 n’ = 1
Figure B.1.
B.2. Discuter de la position de l’image A’B’ ainsi que de sa nature, en fonction de la position
de l’insecte AB par rapport au foyer objet F.
81
ASINSA – 1ère année TD de Physique
C1 S1 = R ; C2S2 = − R ; S1 S 2 = 2R
Ce système est placé dans l’air (indice 1) et le milieu intermédiaire a pour indice 4/3
Les foyers principaux de (D1) sont F1 et F’1, ceux de (D2) sont F2 et F’2.
C.1. Exprimer S1 F1 , S1 F'1 , S 2 F2 , S 2 F' 2 en fonction de R. Placer les foyers sur une épure
en prenant R = 2 cm
C.2. Déterminer par le calcul la position du foyer principal objet F du système. On exprimera
F1 F en fonction de R
C.4. Retrouver par construction géométrique la position de F’. Pour cela, on tracera pour le
dioptre D2 un rayon passant par C2 et parallèle au rayon incident. En déduire la position de
H’.
C.5. A est un point objet de l’axe du système dont l’image est A’. Démontrer la relation
suivante liant x = F1 A , x' = F' 2 A ' et R :
1 1 5
− + = (C.1)
x x' 6R
Pour cela, on utilisera pour les dioptres sphériques la relation de conjugaison avec origine
double aux foyers soit la relation de Newton.
C.6. Démontrer que le grandissement γ peut être exprimé en fonction de x et de x’ par la
relation suivante :
x'
γ=− (C.2)
x
C.7. Déterminer à l’aide des relations (C.1) et (C.2), la position des points principaux H et H’
du système.
C.8.
C.8.1. Construire l’image A' B' d’un petit objet AB à travers le système D1 ∪ D2.
R = 2 cm ; AB = 3 cm ; AS1 = 2R
C.9.a. Construire l’image A' B' d’un petit objet AB à travers le système D1 ∪ D2.
R = 2 cm ; AB = 3 cm ; S 2 A = 2R
82
ASINSA – 1ère année TD de Physique
MODULE ″ELECTROMAGNETISME″″
Interrogation n°1
A. Question de cours.
S A
l a/2
M O
x x
S ’ B
a/2
83
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Considérons maintenant une plaque triangulaire dont les dimensions sont données sur la
figure (C.2). Expliquer comment à partir des résultats précédents on peut calculer le potentiel
en O créé par cette plaque triangulaire de charge surfacique σ. Donner l’expression du
potentiel en O.
C.3. Potentiel créé par une plaque carré.
A l’aide des résultats précédents calculer le potentiel créé au centre O d’une plaque carrée de
côté a portant la charge surfacique σ. Comparer le résultat obtenu à celui du potentiel du
disque calculé en B.
A l’intérieur d’un cylindre ‘inifini’, d’axe z’z, de rayon R se trouve un faisceau de particules
chargées réparties avec une densité volumique de charge ρ.
r 2
ρ = ρ o 1 + (D.1)
R
Déterminer le module du champ électrostatique en un point intérieur et en un point extérieur
au faisceau cylindrique. Toutes les étapes de calcul devront être soigneusement justifiées.
Une charge q considérée comme ponctuelle est placée en O. Un disque circulaire (C) de rayon
R a pour centre C tel que OC = h (h > 0) et pour axe la droite OC.
OC
On désigne par n = la normale orientée sur (C) (cf. figure E.1)
h
n
o Figure E.1.
q C
On se propose de calculer le flux Φ à travers (C) du champ électrostatique créé par q, et ceci
par les deux méthodes suivantes :
E.1. Première méthode.
Calculer Φ en appliquant le théorème de Gauss à une surface fermée Σ formée par (C) et par
une calotte sphérique (S) plus petite qu’un hémisphère et dont le centre de courbure est O.
E.2. Deuxième méthode.
Calculer Φ en appliquant le théorème de Gauss à une surface fermée Σ’ formée par (C) et par
une calotte sphérique (S’) de centre O et plus grande qu’un hémisphère.
Pour les deux méthodes on représentera clairement sur un schéma les surfaces (Σ) et (Σ’) et on
donnera toutes les étapes permettant d’obtenir Φ.
N. B. : On rappelle que l’aire d’une calotte sphérique de hauteur H prise sur une sphère de
rayon R’ est : S=2πR’H
84
ASINSA – 1ère année TD de Physique
On considère un récipient cylindrique, à fond plat de rayon R, dont la paroi a une épaisseur
constante très faible. On mélange dans le récipient deux liquides de masses volumiques
différentes afin d’obtenir un mélange non homogène. En effet, la masse volumique ρdans la
colonne de liquide varie avec la hauteur x. suivant la loi :
ρ = ρ0 (1 − αx ) (A.1)
Air R
p=PA
(S)
Liquide H 2a
p=p(x) H
O L Liquide
x0
O
figure A.1. Figure A.2.
∆M
Donnez l’expression de l’incertitude relative sur la masse M en fonction des incertitudes
M
∆H ∆R ∆ρ0 ∆α
relatives , , ,
H R ρ0 α
85
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Calculez les coordonnées du centre d’inertie du liquide dans le repère orthonormé (0, x, y, z)
Calculez le moment d’inertie du liquide par rapport à l’axe Ox.
On introduit dans la colonne de liquide, un solide (S) ayant la forme d’un cylindre droit à
section circulaire de rayon a et de longueur L (L<2R). Ce solide complètement immergé, prend
dans la colonne de liquide une position d’équilibre, son axe de révolution est horizontal et se
situe à la côte x0. (Figure A2). On note P0 la pression dans le liquide à la côte x=0.
Etablir la loi de variation de la pression p, dans le liquide en équilibre, en fonction de x et de
P0.
En appliquant le théorème d’Archimède, montrer que les forces pressantes subies par le petit
solide (S) de la part du liquide se réduisent à une force unique dont on donnera le support, le
sens, la direction et le module que l’on notera FA . Commentez le résultat obtenu
Un chariot de masse m, de petites dimensions est mobile sans frottement sur une piste située
dans un plan vertical. La piste est formée de plusieurs parties (cf. figure B.1) :
• AB : partie circulaire de centre O1, de rayon et R1 d’angle .
• BC : partie rectiligne inclinée, de longueur 2R1, se raccordant tangentiellement à AB.
• CD : partie rectiligne de longueur R1.
• DE : partie circulaire de rayon 2R1 et de centre O2.
Le chariot est abandonné sans vitesse initiale en A.
Les seules forces appliquées au chariot sont les forces de réaction de la piste et de pesanteur.
A
O2
y R1
α B
2R1
α
O1 E
2R
1
g
R1
C D
Figure B.1.
Déterminer le travail des forces de pesanteur appliquées au chariot en fonction de R1 et α lors
des déplacements suivants et préciser si ce travail est moteur ou résistant :
• Entre A et B
• Entre B et C
• Entre C et D
86
ASINSA – 1ère année TD de Physique
• Entre D et E
Déterminer le travail des forces de réaction lors de ces divers déplacements.
Déterminer le module de la vitesse du petit chariot aux différents points suivants de la
trajectoire : B, C, D et E.
Calculer la force de freinage F , constante, de support CD, qu’il faudrait appliquer entre C et D
pour que le chariot qui passe en C avec la vitesse déterminée à la question précédente, s’arrête
en D.
dV V2
a= eθ − er (B.1)
dt R1
•A er
m •
eθ
θ Figure B.2.
•B
1
R
ey
x
O1 ex
P + R = ma (B.2.)
C. OPTIQUE
Cet exercice comporte deux constructions graphiques. Les tracés seront directement effectués
sur la feuille ci-jointe qui sera rendue avec la copie.
87
ASINSA – 1ère année TD de Physique
Nom : C - Optique
Prénom :
Groupe : Cette feuille est à rendre avec la copie
F’ H’ H F C
O1 O2
H A’ H’
F F’
B’
S1 S2
88
ASINSA – 1ère année TD de Physique
89