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Donnez l’expression de l’action mécanique élémentaire en (M) du vent sur l’un des cylindres dFvent cylindre .
La mât étant de forme cylindrique de révolution, il faut isoler un élément de surface (dS) sur ce cylindre :
dS R . d . dz .
L’effort appliqué au point (P) par le vent sur le mât vaut donc :
1 ω.r
2
dF vent cylindre . ρ . V0 2 . 1 2 . sinα . R . d . dz . n
2 V0
Question n°2
Calculez la résultante des actions mécaniques du vent sur un mât (info : sin3 () sin().(1 cos2 ()) ).
1 ω.R
2
2
R vent cylindre dF vent cylindre . ρ . V0 . 1 2 . sinα . R . n . d . dz
2 V0
cylindre
1 ω.R
2
R vent cylindre . ρ . V0 2 . 1 2 . sinα . R . (cos . x sin . y) . d . dz
V0
2 cylindre
R vent cylindre R x . x R y . y , avec :
2. ω . R 2 ω.R
a) R x . ρ . V0 . R . 2 . h cos.1 . 4 . sin.cos.
1 2 2
4 . sin . cos . d
2 0 V0 V
0
2.
ω . R 2
ω.R 4
R x ρ . V0 2 . R . h sin .1 . 2 . sin 2 . . sin 3
V0 V0 3
0
R x ρ . V0 2 . R . h.0 0 => R x 0
ω . R 2
ω.R 3
b) R y ρ . V0 . R . h sin .1
2 . 4 . sin 2 . 4 . sin . d
V0 V0
Les fonctions ( sin ) et ( sin 3 ) étant impaires, les intégrales de ces deux termes sont nuls, il ne reste que le terme
en ( sin 2 ).
Le signe (-) signifie que si l’on veut faire avancer le bateau, il faut faire tourner le cylindre de révolution dans le
sens rétrograde.
A.N. : R vent cylindre 57 258 N (il faut donner les différentes valeurs numériques dans le système d’unités
international).
Question n°3
Calculez le moment en (A) (centre du cylindre de révolution) des actions du vent sur un cylindre de
révolution.
A
M vent cylindre AP dF vent cylindre
cylindre
ω . R
2
. ρ . V0 . (z h ) . z R . n 1
A 1
M vent cylindre 2 2 . sinα . R . n . d . dz
2 V0
A 1 ω.r
2
M vent cylindre
. ρ . V0 . (z h ). 1
2
2 . sinα . r . (z n) . d . dz
2 V0
2.h A
or (z h ) . dz 0 => M vent cylindre 0
0
Question n°4
Donnez la forme du torseur de l’action transmissible par la liaison entre le mât et le navire.
X L
S Navcy Y M
Z 0
( B,B )
Question n°5
Après avoir isolez un mât cylindrique :
Réalisez le bilan des actions mécaniques appliquées à un mât cylindrique de révolution.
Déterminez les composantes des actions transmissibles (les moments seront calculés en B) dans la liaison
pivot en fonction des grandeurs intéressantes puis réalisez les applications numériques.
a) On isole le mât cylindrique de révolution.
b) Bilan des actions mécaniques extérieures :
X L 0 0 0 0
S Navcyl Y M ;
S pes cyl 0 0 ;
S vent cyl F 0
Z 0 P 0 0 0
( B,B ) ( A,B ) ( A,B )
0 F.(h b) 0 0 X L
F 0 0 0 Y M 0
0
0 ( B,B ) P 0 ( B,B ) Z 0 ( B,B )
M1 . a M N . b
(M1 MN ) . OG M1 . OG1 M N . OG N => OG . yN
M1 M N
Question 2.2
Le sujet indique que R D M.g . Justifiez cette relation (système isolé, théorème utilisé, hypothèses…).
On isole tout le navire, le système est soumis à la pesanteur, à la poussé d’Archimède et aux actions mécaniques du
vent (ou de la houle), on applique le théorème de la résultante (statique) :
M . g . (-y) R D . y 0 => M . g R D
Question 2.3
G
Le sujet indique que la relation M ext nav . z R D . G x 0 permet de connaître l’angle de gite. Justifiez cette
relation (système isolé, théorème utilisé, hypothèses…).
On isole le navire, (même bilan des actions mécaniques extérieures), on écrit le théorème du moment (statique) en
(G) en projection sur ( z ) :
G G
M ext nav GG M . g GC R D . y . z M ext nav . z 0 R D . G x 0 =>
G
M ext nav . z R D . G x 0
Question 2.4
a) Expliquez pourquoi G x suffit à caractériser le moment de redressement ou de chavirage,
Le passage d’un moment de redressement à un moment de chavirage ne dépend pas de la masse du navire mais
uniquement de la forme de la coque. Pour une masse de navire donnée, le moment de redressement est plus ou
moins grand et dépend uniquement de la forme de la coque. L’étude de « stabilité » dépend donc uniquement de
Gx (pour une masse donnée).
b) Pour chaque point d’équilibre repéré sur la courbe par A, B, C, D, E et F (document réponse), donnez dans
la case prévue sur le document réponse le numéro de la figure représentant la position d’équilibre
correspondant.
Point d’équilibre N° de figure
correspondant
A 4
B 3
C 1
D 6
E 5
Ppes. Nav/R G M . g . y . L . (- ) . z N y N M . g . y . L . . x N Ppes. Nav/R G M . g . L . α . sin()
=>
αj
b) Montrez alors que le travail de ces actions de pesanteur est proportionnel à Sij tel que Sij G x (). dα lorsque
αi
l’angle de gîte passe de la valeur i à la valeur j .
tj tj
dα
WpesNav/Rg Ppes.Nav/R G . dt M . g . L . . sin() . dt
ti ti dt
tj
dα
Avec M . g R D et L . sin( ) G x => WpesNav/Rg R D . G x . . dt =>
ti dt
j
WpesNav/Rg R D . G x . dα R D . Sij
i
Question 2.6
Quel est le sens donné à chacune de ces deux clauses du cahier des charges imposées par le législateur ?
a) Le législateur souhaite que le navire puisse se redresser seul même si le mât commence à être dans l’eau. En
effet, lorsque le mât et la voile sont dans l’eau, ces derniers opposent une forte résistance au redressement car
l’eau empêche le mouvement de la voile qui est de grande dimension. Il faut donc une « réserve de couple de
redressement ». Un angle minimal de 120° a été choisi.
b) Le législateur souhaite que le travail à fournir pour redresser le navire, s’il a chaviré, soit nettement plus petit
que celui qui l’a fait basculer. Un rapport de 5 a été choisi.
Question 2.7
a) Au vu de ces courbes, quels avantages procure la quille pendulaire au comportement du navire lorsqu’il
gîte avec un angle positif ?
Lorsque la quille est à tribord et que l’angle de gite est positif, cela augmente la stabilité (l’aire sous la courbe (dans
la zone de stabilité) est plus grande (il faudra fournir un travail plus grand pour faire chavirer le navire) et l’angle
maximal est plus important : 130°. De plus la valeur maximale de Gx est plus importante.
b) Pour un angle de gîte négatif, quel est l’apport de la quille pendulaire ?
Pour des angles très faibles (entre -10° et 0°) la quille amplifie le gite, mais lorsque l’angle atteint -10 °, le
chavirage devient « impossible » (si le moment du vent reste modéré…).
c) Dans la situation de navigation où le vent vient de tribord et où la gîte ne doit pas être trop importante
malgré la grande surface de voile déployée, quelle doit être la configuration de navigation à adopter ?
Répondez par un dessin reproduisant la figure 8 et justifiez votre choix.
Si l’on souhaite que le navire ne s’incline pas trop fortement sous l’action d’un vent venant de tribord, il faut
incliner la quille vers tribord. Cela va augmenter la valeur de Gx : pour un moment de vent donné, l’angle
d’inclinaison sera plus faible.
Si l’on diminue la valeur de l’angle de gite ( α* 180 ) le navire a tendance à revenir dans sa position initiale
(mât dans l’eau) car G X . α est positif.
Dans le cas où on augmente l’angle par rapport à ( 180 ) : α* 180 le navire va se redresser tout seul
car G X . α est positif.
Question 2.8
Tracez le graphe de liaison du système composé des pièces (N), (1), (2) et(4) (en utilisant le schéma cinématique
de la figure 9).
Complétez ce graphe par les actions mécaniques appliquées sur ce système (n’oubliez pas les actionneurs).
Pesanteur
Liaison pivot
d ' axe (O , Z⃗N )
N 1
Question 2.9
Montrez que l’action mécanique de (1) sur (2) en A 2 est modélisable par un glisseur dont la forme est notée :
X12 . x 2
S12 (une argumentation solide et scientifique est demandée).
0 A2
On isole le vérin (2-4) plus huile à l’intérieur, il est soumis à deux glisseurs (liaison sphérique en C et en A2). Le
théorème du moment statique en C donne la direction de la résultante des actions mécaniques en A2. Les actions
X . x
mécaniques (effort) sont égales en norme, de direction (CA2) et de sens opposé : S12 12 2
0 ( A )
2
Question 2.10
Montrez proprement, et en argumentant (je ne veux pas des phrases incompréhensibles…), que Fh2 X12 .
Donnez la relation entre Fh2 , la pression dans le vérin (2-4) : P2 et la surface du piston : S 2 .
a) On isole la tige du vérin.
c) Théorème de la résultante statique sur () afin d’utiliser le « zéro » du torseur d’actions transmissibles dans la
liaison pivot-glissant entre 4 et 2. : 0 Fh2 X12 0 => X 12 Fh2
OG1 Λ (-M1 . g . y N ) OA 2 Λ X 21 . x 2 . z N 0 0
- L1 . y 1 Λ (-M 1 . g . y N ) R . y 1 d . z N Λ X 21 . x 2 . z N 0
L sinθ1
- L1 . M1 . g . sin 1 - R . cos 2 1 . X 21 0 => X 21 Fh2 P2 . S 2 - 1 . M1 . g .
R cos 2 1
Question 2.12
Le vérin choisi par le constructeur permet-il de maintenir la quille en position (justifiez) ?
1,8 sin(10)
L’effort que doit développer le vérin est : Fh2 P2 . S 2 .1500 .10 . 7 534 N
0,4 cos50
Cet effort est inférieur aux 15 000 N que eut développer le vérin mis en place par le constructeur. Ce vérin est donc
adapté.
Question 2.13
Déterminez les composantes du torseur d’action transmissible dans la liaison sphère-cylindre en O 1 :
S N1Sphère -cylindre dans la base B N : (x N , y N , z N ) , en fonction de d, g, R, M1 , Fh2 , 1 , 2 .
a) On isole (1)
X' N1 0 X" N1 0
b) BAME :
S N 1 sphère cylindre Y' N1 0 ,
S N 1 sphèrique Y" N1 0 , pesanteur ,
0 Z"
0 (O , B )
1 N
N1 0 (O 2 , BN )
c) Théorème du moment statique en (O2) (par cette équation, les actions mécanique en O2 n’interviennent pas.
X' N1
O1A 2 Λ Fh2 . x 2 O1G1 Λ(-M1 . g) . y N O1O 2 Λ Y' N1 0
0
Bn
R 21 X' N12 Y' N12 . A.N. R 21 . 7,8.10 3 2 1,6 .10 3 2 7,94 kN
R 21 7,94 .10 3
La pression de contact est donc : p12 1,98 . 10 6 Pa 1,98 N/mm 2
d.L 0,08 . 0,05
Cette valeur est inférieure à celle admissible par le palier en nylon. Le choix du palier est donc validé.
Exercice n°3 : Etude du système de freinage de l’A318
Question n°3.1
Déterminez les expressions littérales et les valeurs numériques :
des efforts normaux N1 au niveau de chacune des quatre roues de l’atterrisseur principal,
M.g.x1 M.g.x2
D’où : N2 et N1
x1 x2 4(x1 x2)
N2 120.10 N N1 120.10 N
3 3
A.N. : et
Question n°3.2
Les freins de parking bloquant les roues du train principal, déterminez la valeur limite de la composante
tangentielle T1 au niveau de chaque roue qui conduirait au glissement des pneus sur la piste.
A.N. : T1 180.103 N
Question n°3.3
Déduisez la valeur du « couple de blocage » que doivent exercer les freins de parking au niveau de chaque roue.
Chaque roue ayant un diamètre D, le couple minimal de freinage sur chacune des roues est :
D
Cf T1. A.N. : Cf = 90.103 N.m
2
Question n°3.4
D’où l’expression de p : p F
.(Re2 Ri2)
Question n°3.8
Démontrez, en s’aidant des indications de la figure 7, que la contribution au couple de freinage de deux surfaces en
2
regard est donnée par l’expression : C . . f . P . R e 3 R i 3
3
dS dF=p.dS
r
Re dT=f.p.dS
Ri
On exprime le moment dM sur l’axe du frein de l’effort élémentaire dT agissant sur l’élément de surface dS :
dM r.dT r. f . p.dS
Le couple de freinage C est le moment résultant des efforts de contact répartis sur toute la surface S. Ainsi :
C r.f.p.dS
(S)
r .dr.d 23 R
2 Re
r.dS Ri3
2 3
Ainsi, pour la surface S : e
(S) 0 Ri
Ainsi : CT (N d 1).C
(Re3 Ri3)
C 2 ..f. F .(Re Ri ) 2
C .f.F. 2
3 3
3 .(Re Ri )
2 2
3 (Re Ri2)
(R3 Ri3)
D’où : C 2 .f.N p.S p.Ph. e2
3 (Re Ri2)
(R3 Ri3)
En remplaçant dans CT : CT 2 .f.N p.(N d 1)S p.Ph. e2
3 (Re Ri2)