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Attention :

 Avoir des bonnes notes en matières principales avec des mauvaises aux autres matières tu
peux avoir entre 11 et 12 moyenne au bac.
 Avoir des bonnes notes en matières principales et aux matières tu peux avoir plus que 17
moyenne au bac.

1
Collège Sadiki L’avancement d’une réaction chimique Série chimie 1

A- Rappel :
 Comment remplir un tableau d’avancement ?
Equation chimique aA + bB → cC + dD
Etats du système Avancement Quantités de matière correspondantes
Etat initial(à t=0) 0 n0(A) n0(B) 0 0
En cours de transformation (t>0) x …….. …….. …….. ……..
Etat final( à la fin de la réaction) xf …….. …….. …….. ……..
n0 ( A) n0 ( B)
 Le réactif limitant : si  A est le réactif ……….. et B est le réactif en ………….
a b

 Le taux d’avancement final : f 


.....
......
si   f 1 la réaction est ..............
 f 1 la réaction est ...............

 Détermination de l’avancement maximal xmax :


 n0 ( A)ax 0  x1  0 a
n ( A)

 n ( B )ax 0  x  n0 ( B ) si x1  x2 xmax  x1

0 2
a
 L’avancement volumique : Si les constituants du système chimique constituent une seule phase et
.......
si la transformation se produit à volume constant V, on définit l’avancement volumique y 
.......
B- Applications directes :
Exercice 1 :
On réalise la transformation modélisée par l'équation chimique suivante :
4Al(s) + 3O2(g) → 2AL2O3(s)
À l’instant t=0min, on fait réagir 5,4 g d'aluminium avec 6 L de dioxygène dans les conditions de
température et de pression où le volume molaire est égal à 24 L.mol-1. On donne M(Al)=27g.mol-1.
1-Calculer la quantité de matière initiale de chaque réactif.
2-Dresser le tableau récapitulatif de la transformation chimique.
3-Quelle doit être la valeur de l'avancement maximal xmax. déduire le réactif limitant.
3-Déterminer la composition molaire finale du mélange.
Exercice 2 :
Un artificier veut préparer un feu de Bengale rouge. Il mélange 125 g de chlorate de potassium
(KClO3), 16 g de soufre (S) et 20 g de carbone (C). L'équation chimique modélisant la transformation est la
suivante :
2KClO3(s) + S(s) + 3C(s) → K2S(s) + 3CO2(g) + Cl2(g).
1- Calculer la quantité de matière initiale de chacun des réactifs. On donne M(K)=39 g.mol-1,
M(Cl)=35,5 g.mol-1, M(S)=32 g.mol-1, M(O)=16 g.mol-1 et M(C)=12 g.mol-1,
2- Construire le tableau récapitulatif de la transformation en précisant la valeur maximale de
l'avancement et le réactif limitant ainsi que les quantités de matière des produits formés, sachant
que cette réaction est totale.
3- Calculer la masse de carbone ayant réagi.
4- Calculer le volume total occupé par les gaz. On donne VM =24 L.mol-1.
Exercice 3 :

On verse un volume V1=50 mL d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration molaire C1=0,6
mol.L-1 dans une solution de chlorure d’aluminium de volume de volume V2 =40 mL et de concentration
molaire C2=0,5 mol.L-1.
1- Equilibrer l’équation simplifiée de la réaction : Al3+ + OH-  Al(OH)3
2- Calculer la quantité de matière initiale de chaque réactif.
3- Dresser le tableau d’avancement de la réaction.
4- Calculer l’avancement maximal xmax de la réaction et déduire le réactif limitant.
5- Calculer la masse du précipité formé. On donne M(Al)=27 g.mol-1, M(O)=16 g.mol-1 et M(H)=1
g.mol-1.
6- Calculer la concentration molaire des ions présents en solution.

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Collège Sadiki L’avancement d’une réaction chimique Série chimie 1

C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
On prépare, dans un bécher, un volume V1 = 25,0 mL n(H2O2)(10-4 mol)
d'une solution S, d'iodure de potassium de concentration C1
et dans un autre bécher, on place un volume V2 = 25,0 mL
d'une solution S2 d'eau oxygénée acidifiée de concentration
C2.
À la date t = 0s, on mélange les contenus des 2 béchers et
on agite, la réaction lente et totale qui se produit est
d’équation : H2O2 + 2H3O+ + 2I- 4H2O + I2.
Pour étudier la cinétique de cette réaction on prépare des
prélèvements identiques de volume Vp=5 mL chacun et on
dose la quantité de H2O2 restante dans chaque prélèvement
par une solution de permanganate de potassium KMnO4 en
milieu acide de concentration molaire C=0,5 mol.L-1. Soit V : le volume de la solution de KMnO4 nécessaire
pour obtenir l’équivalence. L’équation de la réaction de dosage rapide et totale s’écrit :
2 MnO4- + 3 H2O2 + 6 H3O+  2 Mn2+ + 4 O2 + 12 H2O
Les résultats de dosage ont permis de tracer le graphe d’évolution de la quantité de matière d’eau
oxygénée restante dans chaque prélèvement(voir figure-1-).
1- Donner la définition d’une réaction totale.
2- Prélever du graphe la quantité de matière initiale de l’eau oxygénée dans chaque prélèvement.
3- Dresser le tableau d’avancement de la réaction en utilisant les quantités de matière initiales dans
chaque prélèvement et en considérant que les ions hydronium H3O+ sont en excès.
4- En utilisant le graphe, préciser le réactif limitant. calculer la quantité de matière initiale des ions iodures
dans chaque prélèvement.
5- Déduire la concentration molaire de l’eau oxygénée et des ions iodures dans le mélange. Calculer
alors C1 et C2.
6- Calculer le volume de permanganate de potassium lors du dosage à l’instant t=15 min.
Exercice n° 2

A la date t = 0, on réalise, à une température 1, le mélange de V1 = 60 mL d’une solution S1 de


peroxodisulfate de potassium de concentration molaire C1 et V2 = 40 mL d’une solution S2 d’iodure de
potassium de concentration molaire C2. La réaction d’oxydoréduction qui se produit est totale et a pour
équation : 2I- + S2O82-  I2 + 2 SO4 2-
On prélève, à différentes dates t, des volumes V = 10 mL de ce mélange, que l’on refroidit dans l’eau
glacée. Dans chaque prélèvement on dose la quantité de diiode I2 formée par une solution de thiosulfate de
sodium (2 Na + + S2O3 2- ) de concentration C3
= 0,010 mol.L- 1. La réaction de dosage, rapide et n(I-) (10-3 mol)
totale est la suivante : I2 + 2 S2O3  2 I + S4O6
2- -
2-

Les résultats des dosages nous ont permis de


tracer la courbe de variation du nombre de mole des Fig 1
ions iodures en fonction du temps n(I-) = f(t) ( voir fig
1).
1- En utilisant le graphe, préciser le réactif
limitant.
2-Dresser le tableau d’avancement de cette
réaction en utilisant comme quantité de matière
initiale d’ions iodures I- : n0 (I-) et comme quantité
de matière initiale d’ions S2O82- : n0(S2O82-) t(min)
3- A partir du graphe :
b- Déterminer n0 (I-) et déduire n0(S2O82-). Calculer [S2O82-]0 et [I-]0 concentrations molaires initiales
respectives des ions S2O82- et I- dans le prélèvement . En déduire C1 et C2 .
c- Déterminer le nombre de mole de diiode formé à la date t1 = 20 minutes. Quel est le volume de
thiosulfate de potassium versé à cet instant.
Exercice 3

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Collège Sadiki L’avancement d’une réaction chimique Série chimie 1

On réalise l’oxydation des ions iodures I- par l’eau oxygénée H2O2


en milieu acide selon la réaction totale : a I- + b. H2O2 + c H3O+
 d.I2 + e.H2O. Les quantités de matière initiales des réactifs
sont notés n0(H3O+ ), n0(H2O2 ) et n0(I- ).
Le graphe ci dessous représente l'évolution, en fonction de
l'avancement x de la réaction, des quantités de matière des
réactifs.
1-/Dresser le tableau d’avancement de la réaction.
2-/Déterminer à partir du graphe :
a- Les quantités de matière initiales des réactifs.
b- Les coefficients stœchiométriques a,b et c. Déduire d et e.
c- L’avancement maximal xmax . Déduire le réactif limitant.
3-/Déterminer la composition finale du système réactionnel.
Exercice 4 :
On verse dans un bécher V= 20,0 mL d’une solution de nitrate d’argent contenant des ions argent (I)
(Ag+ (aq) ) et des ions nitrate( NO3- (aq) ), telle que [Ag+] = [NO3-] = 0,15 mol.L-1. On y ajoute 0,127 g de
poudre cuivre. La solution initialement incolore devient bleue et il se forme un dépôt d’argent. Les ions
nitrates n’interviennent pas dans la réaction.(Ecrire les résultats avec 3 chiffres significatifs.)
a) Equilibrer l’équation chimique modélisant la réaction Ag+ + Cu  Ag + Cu2+
b) Décrire l’état initial du système en quantité de matière.
c) Trouver le réactif limitant et calculer l’avancement maximal. On donne M(Cu) =63,5 g.mol-1
d) Décrire l’état final du système en quantité de matière.
e) Déterminer, à l’état final :
- les concentrations molaires des ions en solution ;
- les masses du ( ou des ) solide(s) présent(s). M(Ag)=108 g.mol-1

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Collège Sadiki La vitesse d’une réaction chimique Série chimie 2

A- Rappel :
 La vitesse moyenne d’une réaction chimique est :
…………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………
.......  ........
vmoy 
.......  ........
 Unité de la vitesse : ………………

 La vitesse instantanée d’une réaction chimique est :


…………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………
 Autres méthodes de détermination de la vitesse d’une réaction :
Si on nous donne le graphe de :
n(réactif)=f(t) n(produit)=f(t)
1 dn(réactif ) 1 dn( produit )
v . v .
coeff .stochio dt coeff .stochio dt
[réactif]=f(t) [produit]=f(t)
V d [ réactif  V d [ produit 
v . v .
coeff .stochio dt coeff .stochio dt

d ( grandeur quelconque)
La dérivée est la pente de la tan gente à la courbe représen tan t cette grandeur
dt
en fonction du temps au po int considéré.
* Définition et expression de la vitesse volumique :
...
vvol  ....... vvol est en mol.L-1.(unité de temps )-1
..............
B- Applications directes :
Exercice 1 :
On considère la réaction symbolisée par : 2I- + S2O82- → I2 + 2SO42- . le volume du système chimique
est V=10 mL.
1- Déterminer dans chacun des cas suivants :
 La vitesse moyenne entre les instants t1=0 min et t2=5 min.
 La vitesse instantanée à l’instant t1=0 min.

1er Cas 2ème cas 3ème cas

2- Calculer la vitesse volumique de la réaction à l’instant t1=0 min.


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Collège Sadiki La vitesse d’une réaction chimique Série chimie 2

Exercice 2 :
L’eau oxygénée H2O2 se décompose lentement à
la température ambiante et en présence d’un
catalyseur suivant l’équation : 2 H2O2 (lq) --->
2 H2O (g)+ O2(g)
Pour étudier la cinétique de cette réaction on
prépare des prélèvements identiques de volume Vp
chacun et on dose la quantité de H2O2 restante par
une solution de permanganate de potassium
KMnO4 en milieu acide de concentration molaire
C=0,5 mol.L-1. Soit V : le volume de la solution de
KMnO4 nécessaire pour obtenir l’équivalence. 49,6
L’équation de la réaction de dosage s’écrit :
5 H2O2 + 2MnO4- + 6H+  5O2 + 2Mn2+ + 8 H2O.
On donne la courbe n(H2O2) =f(t).
1- Dresser le tableau d’avancement de la réaction étudiée. Quel est l’avancement maximal.
2- a- Définir la vitesse instantanée de la réaction étudiée.
dn( H 2O2 )
b- établir l’expression de la vitesse instantanée en fonction de .
dt
c-Déterminer sa valeur à la date t= 20 min.
3- Définir la vitesse moyenne de la réaction et la calculer entre t1=0min et t2=40min.

C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
Pour étudier la cinétique de la réaction d’oxydation des ions iodures I- par les ions peroxodisulfate S2O82-, on
réalise à t0 = 0 s et à une température T constante, un mélange de deux solutions (S1) et (S2).
(S1) : solution d’iodure de potassium KI de volume V1 = 30 mL et de concentration C1.
(S2) : ,, de peroxodisulfate de potassium K2S2O8 de volume V2 = 30mL et de concentration C2 = 0,05 mol.L-1.
La réaction produite dans le mélange est totale et lente d’équation : 2I- + S2O82-  I2 + 2 SO4 2-
La courbe de la figure 1 donne la variation de la concentration molaire de diiode en fonction du temps.
1- a- Calculer la concentration initiale du mélange en ions
peroxodisulfate : [S2O82-]0.
b- Dresser le tableau d’avancement et déduire que I- est
le réactif limitant.
c- Déterminer la concentration initiale de I- dans le
mélange : [I-]0.
d- En déduire C1.
2- Déterminer, en mol.L-1, la composition du mélange à
l’instant t1=1000s.
3- Déterminer la vitesse volumique moyenne de la
réaction entre les dates t0=0s et t1=1000s.
4- a- Définir la vitesse instantanée de la réaction.
b- Comment varie cette vitesse au cours du temps ?
Justifier à l’aide du graphe.
c- Déterminer la valeur de la vitesse volumique de la réaction à la date t1 =1000s.
5- La courbe [I2]=f(t) est obtenue en dosant à différentes dates des prélèvements du mélange par une
solution (S) de thiosulfate de sodium Na2S2O3 de concentration molaire C.
a- Ecrire l’équation de la réaction du dosage.
b- Calculer C sachant que 5 mL du mélange sont dosés à la date t1=1000s par v=2mL de la solution (S).
Exercice 2 :
A t=0 s et à une température constante , On mélange un volume V1 d’une solution (S1) de péroxodisulfate de
potassium K2S2O8 de concentration molaire C1 et un volume V2 d’une solution (S2) d’iodure de potassium KI de
concentration molaire C2, avec C2=2 C1.
1- a- Ecrire les équations des deux demi-réactions, déduire l’équation bilan.

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Collège Sadiki La vitesse d’une réaction chimique Série chimie 2

2- A l’instant t=0, le mélange des deux solutions, de volume total V= 1 L, contient n01=10mmol d’ions
peroxodisulfate et n02=20 mmol d’ions iodures.
a- Dresser le tableau d’évolution du système chimique.
b- Déterminer [S2O82-]0 et [I-]0, concentrations molaires initiales
respectives des ions peroxodisulfates et les ions ions iodures dans
le mélange. Déduire C1 et C2.
3- A la date t=0, on divise le mélange précédent en 10
prélèvements identiques. Pour déterminer la quantité de matière
de diiode formé à une date t>0, on refroidit l’un des prélèvements
en y versant de l’eau glacée puis on dose le diiode formé par une
solution de thiosulfate de sodium (Na2S2O3) de concentration
molaire C3=4.10-2 mol.L-1.
La réaction de dosage, rapide et totale, est 2S2O32- + I2  S4O62-
+2I- ce qui a permis de tracer la courbe de variation de la
concentration molaire de diiode en fonction du temps (voir fig 1).
a- Pourquoi refroidit-on chaque prélèvement ? quel(s) facteur(s) cinétique(s) met on en évidence ?
b- Calculer le volume V3 de la solution de thiosulfate de sodium nécessaire pour doser la quantité de diiode I2 formé
dans un prélèvement à la date t2=40 min.
4- Calculer la concentration molaire théorique de diiode à la fin de la réaction. Ce résultat est il en accord avec le
résultat expérimental ?
5- Calculer en mmol.L-1.min-1 :
a- La vitesse volumique moyenne (Vvol)moy de la réaction entre les dates t1=0 et t2=40 min.
b- La vitesse volumique à la date t2=40 min.
On répète l’expérience précédente à la même température mais avec une concentration en ions
peroxodisulfate plus grande, tracer, sur le même graphe, l’allure de la courbe de variation de la
concentration de diiode au cours du temps.
D- Exercice bac :(bac 2013 contrôle)

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Collège Sadiki La vitesse d’une réaction chimique Série chimie 2

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Collège Sadiki Les facteurs cinétiques Série chimie 3

A- Rappel :
 Les facteurs cinétiques sont : ……………………………….., ………………. et ……………..
 Lorsque la température augmente, la vitesse de la réaction ………………………..
 Lorsque la concentration de l’un des réactifs augmente, la vitesse de la réaction ……….
 Un catalyseur est …………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………..
 Lorsque le catalyseur d’une réaction est présent dans un système chimique, la vitesse
de la réaction ………
Pour les 4ème Sc.Exp : La catalyse homogène :…………………………………………………………………
……………………………………………
La catalyse hétérogène : ………………………………………………………………………………………..
……………………………………………

B- Applications directes :

Exercice 1 :
On réalise l’oxydation des ions iodures I- par l’eau oxygénée H2O2 en milieu acide selon la réaction totale :
2 I- + H2O2 + 2 H3O+ → I2 + 4 H2O .
Trois expériences sont réalisées suivant les différentes conditions expérimentales précisées dans le
tableau :
Numéro de l’expérience (1) (2) (3)
Quantité de H2O2 en 10-3 mol x x x
- -3
Quantité de I en 10 mol 40 80 80
Quantité initiale de H3O+ en excès en excès en excès
Température du milieu réactionnel en °C 20 40 20
A l’aide de moyens appropriés , on suit la
variation du nombre de moles de diiode
formé n(I2) en fonction du temps au cours de
chacune des trois expériences réalisés . Les
résultats obtenus sont représentés par le
graphe de la figure ci-contre :
1°) Dire , en le justifiant , si H3O+ joue le rôle
de catalyseur ou de réactif dans chacune
des trois expériences .
2°) Attribuer , en le justifiant , la case qui
convient à chacune des lettres a , b et c dans
le tableau suivant pour désigner la courbe
correspondant à chacune des trois expériences

Numéro de l’expérience (1) (2) (3)


La courbe correspondante

Exercice 2 :
1° Les ions peroxodisulfate S2O82- oxydent lentement les ions iodures I-. Etablir l’équation bilan de
cette réaction.
2° A la date t = 0, et à une température constante T1 , on réalise une expérience 1, en
mélangeant :
- Un volume V1 = 50 mL d’une solution aqueuse de peroxodisulfate d’ammonium (NH4)2S2O8
de concentration molaire C1 = 5.10-2 mol.L-1.

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Collège Sadiki Les facteurs cinétiques Série chimie 3

- Un volume V2 = 50 mL d’une solution aqueuse d’iodure de potassium KI de concentration


molaire C2 = 16.10-2 mol.L-1.
- Quelques gouttes d’une solution d’empois d’amidon fraîchement préparé ( on rappelle que
l’empois d’amidon colore en bleu nuit une solution contenant du diiode I2 même en faible
quantité).
Calculer la concentration molaire initiale des ions iodures et des ions peroxodisulfates dans le
mélange et dresser le tableau d’avancement de la réaction en utilisant l’avancement volumique y.
3° On donne la courbe 1 régissant les variations de la concentration des ions iodures au cours du
temps ( figure 1) lors de l’expérience 1et on répète l’expérience précédente dans les conditions
expérimentales suivantes :
 Expérience 2 : on diminue la température ( T2<T1).
 Expérience 3 : on ajoute quelques gouttes d’une solution de sulfate de fer II sans variation de
volume.
 Expérience 4 : on utilise une solution d’iodure de potassium de concentration molaire
C’2=20.10-2 mol.L-1.
a- Cette catalyse est-elle homogène ou hétérogène ? (Pour les 4ème Sc.Exp )
b- Tracer l’allure de la courbe régissant les variations de la concentration des ions iodures au
cours du temps dans chacun des cas suivants :

Expérience 2 Expérience 3 Expérience 4

C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
On prépare, dans un bécher, un volume V1 = 25,0 mL d'une solution S, d'iodure de potassium de
concentration C1 et dans un autre bécher, on place un volume V2 = 25,0 mL d'une solution S2 d'eau oxygénée
acidifiée de concentration C2.
À la date t = 0s, on mélange les contenus des 2 béchers et on agite, la réaction lente et totale qui se produit
est d’équation : H2O2 + 2H3O+ + 2I- 4H2O + I2.
Pour étudier la cinétique de cette réaction on prépare des prélèvements identiques de volume Vp=5 mL
chacun et on dose la quantité de H2O2 restante dans chaque prélèvement par une solution de permanganate
de potassium KMnO4 en milieu acide de concentration molaire C=0,5 mol.L-1. Soit V : le volume de la solution
de KMnO4 nécessaire pour obtenir l’équivalence. L’équation
n(H2O2)(10-4 mol)
de la réaction de dosage rapide et totale s’écrit :
2 MnO4- + 3 H2O2 + 6 H3O+  2 Mn2+ + 4 O2 + 12 H2O
Les résultats de dosage ont permis de tracer le graphe
d’évolution de la quantité de matière d’eau oxygénée
restante (voir figure-1-).
1-
a- Donner la définition d’une réaction totale.
b- Prélever du graphe la quantité de matière initiale de
l’eau oxygénée dans chaque prélèvement.
c- Dresser le tableau d’avancement de la réaction en
utilisant les quantités de matière initiales dans chaque
prélèvement et en considérant que les ions hydronium H3O+ sont en excès.

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10
Collège Sadiki Les facteurs cinétiques Série chimie 3

d- En utilisant le graphe, préciser le réactif limitant. calculer la quantité de matière initiale des ions iodures
dans chaque prélèvement.
e- Déduire la concentration molaire de l’eau oxygénée et des ions iodures dans le mélange. Calculer alors
C1 et C2.
2-
a- Définir la vitesse d’une réaction chimique et établir son expression en fonction de dn(H2O2).
dt
b- Calculer la vitesse maximale de la réaction.
c- Définir la vitesse volumique moyenne de la réaction et calculer sa valeur entre les instants t1=0min et
t2=15min.
3- On réalise trois expériences suivant les différentes conditions expérimentales précisées dans le tableau
ci-contre :
Expérience 1 2 3
A l’aide de moyens appropriés, on suit la variation du n0(H2O2)(10-4 mol) 5 5 5
nombre de moles de H2O2 restant en fonction du temps t n0(I-)(10-4 mol) 2,5 2,5 1,5
au cours de chacune des trois expériences réalisées. Les T(°C) 40 40 20
résultats obtenus sont représentés par le graphe de la Catalyseur(Co2+) sans avec sans
figure-2- (page 4 à compléter et à remettre avec la n0(H3O+)(10-4 mol) excès excès excès
copie) .
a- Donner la définition d’un catalyseur.
b- Attribuer, en le justifiant les courbes (a) et (b) aux expériences correspondantes.
c- Tracer l’allure de la courbe d’évolution de n(H2O2) au cours du temps correspondant à l’expérience
restante.
n(H2O2)(10-4 mol)

5
Courbe a

Courbe b

t(min)
10

Exercice 2 :
L’objet des manipulations qui suivent est l’étude de l’influence des facteurs cinétiques sur
l’oxydation des ions iodure I- par les ions peroxodisulfate S2O82-, suivant l’équation :
2I- + S2O82- I2 + 2 SO42- (1)
Cette transformation lente produit du diiode, dont la présence sera décelé par la coloration bleue de
l’empois d’amidon servant d’indicateur.
Dans le milieu réactionnel, en plus des ions précités, existent, en quantité connue et limitée, des
ions thiosulfate S2O32- qui réagissent avec le diiode au fur et à mesure de sa formation, suivant
l’équation :
I2 + 2S2O32- 2I- + S4O62- (2)
La transformation associée est totale et très rapide. Elle régénère les ions I- .
Dans un bécher, on verse :
 Un volume V0=1mL d’une solution aqueuse de thiosulfate de potassium K2S2O3 (S0) de
concentration molaire C0=1mol.L-1.

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11
Collège Sadiki Les facteurs cinétiques Série chimie 3

 Deux gouttes d’empois d’amidon.


 Une solution aqueuse d’iodure de potassium KI de concentration molaire C1=0,075mol.L-1
pour obtenir 160mL de solution.
A la date t=0s, on ajoute 40mL de solution de peroxodisulfate de potassium K2S2O8 de
concentration molaire C2.
A la date t1=2,2 min l’empois d’amidon se colore en bleu, Immédiatement, on ajoute à nouveau un
volume V0=1mL de solution S0. La coloration bleue disparait alors et à la date t2=5 min elle
réapparait.
La température reste constante pendant la durée de la manipulation.
1. La réaction (1) démarre à t=0, pourquoi la teinte bleue ne se manifeste-t-elle qu’à t1 ?
2. La courbe de la figure1 ( page4 à compléter et à rendre avec la copie) représente la
concentration molaire en ions peroxodisulfate en fonction du temps.
a- Prélever, à partir du graphe la concentration molaire initiale des ions S 2O82- dans le mélange.
Calculer alors C2.
b- Dresser le tableau d’avancement de la réaction (1) en utilisant l’avancement volumique y.
c- Sachant que le temps de demi-réaction est t1/2= 12 min, déterminer l’avancement volumique
final yf .
d- Montrer que S2O82- est le réactif limitant . Compléter alors l’allure de la courbe de [S 2O82-] =f(t).
(figure1 de la page4 à compléter et à rendre avec la copie)
3.
a- Retrouver par calcul la valeur de la concentration molaire de S 2O82- indiqué sur le graphe à
l’instant t1
b- Expliquer pourquoi la durée t2 de la deuxième apparition de la couleur bleue n’est pas le
double de la durée t1 de la première apparition de la couleur bleue.
4.
a- Donner la définition de la vitesse de réaction.
b- Etablir la vitesse de réaction en fonction de [S2O82-].
c- Déterminer cette vitesse aux instants t=0 et t1/2. Comparer les valeurs obtenues.
d- Quel facteur cinétique explique cette variation de vitesse de réaction.
5. On refait la même expérience avec une solution de peroxodisulfate de potassium de
concentration molaire C’2=0,15mol.L-1. Effectuer les calculs nécessaires puis tracer l’allure de
la nouvelle courbe de [S2O82-] =f(t) sur le même graphe.(figure1)

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Collège Sadiki Les facteurs cinétiques Série chimie 3

D- Exercice bac (bac 2005) :

Exercice 2 :
I-/ L’oxydation des ions iodures par les ions peroxodisulfates est totale et lente
1- Ecrire les équations des deux demi-
réactions ainsi que l’équation bilan
de la réaction.
II-/ Expérience 1 : Solution de KI K2S2O8
On dispose de deux béchers (A) et (B) : C1=0.05 mol.L-1 C2=0.04 mol.L-1
A la date t=0 on mélange les contenus V1 = 100 mL V2 = 100 mL
des deux béchers. (A) (B)
1- Quelle est la couleur prise par le
mélange. Préciser comment évolue
cette couleur au cours du temps.
2- Lequel des deux caractères de la réaction lente ou totale est confirmée par cette
observation ?
3- On effectue régulièrement, à partir du mélange réactionnel, un prélèvement de 10 mL au
quel on ajoute l’eau glacée puis on y détermine la quantité de diiode formée à l’aide d’un
6 dosage approprié, ceci permet de tracer la courbe de [I-] = f(t).
a- Préciser si t correspond à :
- La date à laquelle est effectuée la dilution du prélèvement avec l’eau glacée.
- La date à laquelle l’équivalence est atteinte au cours du dosage.
b- A partir du graphe, déduire le réactif en défaut.
c- Déterminer la vitesse volumique de la réaction à la date t=0.
III-/ Expérience 2 :
On refait l’expérience 1 en ajoutant dans le bécher (A) 1,652g d’iodure de potassium sans
modification de volume et à une date t=0 on mélange les contenus des deux béchers.Dans le cadre
de l’expérience 2 il est question de tracer la courbe de [I-] = f(t) sur la même figure pour cela il est
demandé au candidat de :
1- Faire le calcul nécessaire.
2- De comparer en le justifiant les vitesses volumiques initiales des deux expériences.
3- De tracer la courbe.

[I-](mol.L-1)

0,025

t(s)

600

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Bac 2016 Maths

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Collège Sadiki Estérification-Hydrolyse Série chimie n° : 4

A- Rappel :
 L’estérification est une …………………………………………………………………………………………..
……………………………
 Équation générale de l’estérification : ……………………………………………………………………………
 Donner le nom de chacun des esters suivants :
HCOOC2H5 CH3COOCH3 CH3COOC2H5

 Les caractères de la réaction sont : …………………………………………………………….


 Le catalyseur de l’estérification est : ………………………..
 Lors du dosage de la quantité d’acide restante au cours de la réaction d’estérification, l’équivalence acido-
basique est atteinte lorsque n(ac)t = nb  n(ac)0 – x =CbVb.  x=n(ester)t=n(ac)0 – CbVb.
 La fonction des concentrations relative à l’estérification :
nester neau

 Ester  Eau   V . V 
nester .neau
 Acide Alcool  nacide . nalcool nacide .nalcool
V V
 Loi d’action de masse : à l’équilibre dynamique =K ; K constante d’équilibre (K=cte >0 toujours) qui ne
dépend que de la température.
Remarque l’estérification est une réaction athermique K ne varie pas lorsque la température varie donc :

 K  4 si l ' alcool est primaire


K  2,25 si l ' alcool est sec ondaire Attention Kesterification .Khydrolyse  1

 Conditions d’évolution spontanée de la réaction :    K la réaction directe est possible spontan èment
  K la réaction inverse est possible spontan èment
B- Applications directes :
Exercice 1 :
Compléter les équations des réactions d’estérification et donner le nom de l’alcool, de l’acide et de l’ester :
 CH3 COOH  CH3 OH ................  H2O .

 CH3COOH  C2H5OH ................  H2O .

 ................  ............. HCOOC3H7  H2O .

 ................  ............ C2H5 COO  CH3  H2O .


Exercice 2 :
On réalise la réaction d'estérification de l'acide éthanoïque CH3-COOH par l'éthanol C2H5-OH à une température
constante de 80°C en mélangeant dans un ballon, à la date t = 0, 0,4 mole de l'acide et 0,4 mole de l’alcool.
1°)
a. Écrire l'équation de la réaction entre l'acide éthanoïque et l'éthanol. Donner le nom de l’ester formé.
b- Citer les caractères de la réaction.
2°)
a- Dans quel sens évolue la réaction ? Justifier la réponse.
b- Dresser son tableau d'évolution.
c- Sachant que la constante d’équilibre de cette réaction est K=4, déterminer la composition finale du mélange.
d- Calculer le taux d’avancement final de la réaction.
Exercice 3 :
On réalise l’hydrolyse du méthanoate de propyle HCOOC3H7. Pour cela on introduit un mélange d’une masse m1=8,8
g d’ester et une masse m2=1,8 g d’eau dans un ballon. Après 60 minutes de chauffage, on remarque qu’il s’est formé
une masse m=0,46 g d’acide. On donne M(C)= 12 g.mol-1, M(H)= 1 g.mol-1, M(O)= 16 g.mol-1.
1- Calculer la quantité de matière initiale d’ester et d’eau.
2- Écrire l’équation de la réaction d’hydrolyse du méthanoate de propyle.
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16
Collège Sadiki Estérification-Hydrolyse Série chimie n° : 4

3- Dresser le tableau d’avancement de la réaction.


4- Déterminer la composition du mélange réactionnel à t=60 min.
Sachant que la constante d’équilibre de cette réaction d’hydroyse est K=0,25. Le système a-t-il atteint son état
d’équilibre à la date t=60 min. Justifier.

C- Exercices de synthèse :

Exercice 1 :
A la date t=0 et à une température constante, on introduit dans un bécher, n1=1,45 10-2 mole d’acide méthanoïque
HCOOH et n2=9,00.10-3 mole d’éthanol C2H5OH et quelques gouttes d’acide sulfurique concentré.
1- a- Ecrire l’équation de la réaction qui se produit en utilisant les formules semi développées. Donner le nom de
l’ester formé.
b- Quel est le rôle de l’acide sulfurique concentré ?
2- a- Dresser le tableau descriptif d’évolution du système.
b- Déduire l’avancement maximal xmax de la réaction.
c- Sachant que la constante d’équilibre de la réaction d’estérification est K=4, déterminer la composition finale
du système chimique.
d- Calculer le taux d’avancement final f de la réaction.
3- On divise le mélange en 10 volumes égaux, chaque prélèvement est versé dans un tube à essais. Par la suite,
on ferme chaque tube par un bouchon troué muni d’un tube effilé. Juste après, à instant t 0 choisi comme
origine des temps (t0=0), on plonge tous les tubes dans un bain-marie maintenu à une température égale à
80°C et on suit l’évolution du système par des dosages successifs de l’acide restant dans les différents tubes
dégagés du bain-marie à des instants convenablement choisis par une solution aqueuse de soude de
concentration molaire CB=0,1mol.L-1.
a- Préciser le rôle du tube effilé.
b- A un instant t1 le volume de base versé pour atteindre
l’équivalence acido-basique est VBE=10mL. Calculer le
nombre de mole d’acide dans le mélange. Déduire la
composition du mélange à cet instant(t1).
c- Le système a-t-il atteint l’état d’équilibre chimique?
4- Dans une deuxième expérience, on mélange à t=0min, des
quantités de matière égales(n0) d’acide, d’alcool, d’ester et
d’eau.
a- Déterminer le sens d’évolution spontanée de la réaction.
b- Sur le graphe de la figure 1, on a représenté deux courbes
C1 et C2 correspondant à l’évolution au cours du temps des
quantités de matière d’acide et d’ester. Identifier C1 et C2.
c- Prélever du graphe la composition initiale et finale du
mélange.
d- Calculer la nouvelle valeur du taux d’avancement final ’f de
la réaction. Comparer ’f et f . Conclure.
Exercice 2 :
On étudie la réaction entre l’éthanoate d’éthyle CH3COO-C2H5 et l’eau. La constante d’équilibre relative à cette
réaction est K=0,25.
I-/ 1- Ecrire l’équation de la réaction d’hydrolyse d’éthanoate d’éthyle.
2-Interpréter le caractère limité de cette réaction.
II-/ dans une première expérience on prépare un mélange M1 de volume V formé par 0,2 mole d’éthanoate d’éthyle et
0,2 mole d’eau.
1- Dresser le tableau descriptif de l’évolution du système chimique.
V
2- A un instant de date t1 on dose un volume V 1  du mélange réactionnel par une solution aqueuse de soude de
5
concentration molaire Cb= 1 mol.L-1. Le point d’équivalence est atteint lorsque le volume de la solution basique ajouté
est Vb=8 mL.

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Collège Sadiki Estérification-Hydrolyse Série chimie n° : 4

a- Montrer que la quantité de matière d’acide formé dans le mélange M1 à l’instant t1 est égale à 0,04 mole.
b- Déterminer à l’instant t1 la composition du mélange M1.
c- Le système chimique a-t-il atteint son état d’équilibre ? Justifier la réponse.
3- L’équilibre chimique est atteint à un instant de date t2.
a- Etablir l’expression de la constante d’équilibre K relative à la réaction étudiée en fonction de l’avancement final xf.
b- Calculer la valeur de xf. déduire le taux d’avancement final f. Conclure.
III-/ on prépare un système chimique formé par 1 mole d’ester, 1 mole d’eau, 3 moles d’acide éthanoïque et 3 moles
d’éthanol.
1- a-Dans quel sens évolue le système ? Justifier.
b-Déterminer la composition finale du mélange..
Exercice 3
Dans un erlenmeyer, on introduit, à la date t=0, n1=2.10-2 mole d’acide propanoïque C2H5COOH ;
n2=1,58.10-2 mole d’éthanol et quelques gouttes d’acide sulfurique concentré. On homogénéise le mélange que l’on
maintient, durant toute l’expérience, à une température constante =80 °C.
5- a- Ecrire l’équation chimique symbolisant la réaction qui modélise la transformation du système en utilisant les
formules semi développées. Donner le nom de l’ester formé.
b- Calculer le volume d’acide utilisé sachant que sa masse volumique est =0,99 g.cm-3.
6- a- Dresser le tableau descriptif d’évolution du système.
b- Déduire l’avancement maximal xmax de la réaction.
c- A l’équilibre chimique, le nombre de mole d’acide restant est le double de celui de l’alcool restant. Calculer
l’avancement final xf de la réaction.
d- Calculer le taux d’avancement final f. Conclure.
e- Calculer la valeur de la constante d’équilibre K
f- A l’équilibre chimique, les deux réactions d’estérification et d’hydrolyse continuent elles à se produire ? Quel nom
peut-on donner à cet équilibre ?
7- A une date t1, on dose l’acide restant à l’aide d’une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium NaOH, de
concentration molaire Cb=0,8 molL-1. A l’équivalence acido basique, le volume de base versé est vb=12,5 mL.
a- Faire le schéma descriptif annoté du dispositif de dosage.
b- Calculer l’avancement x(t1) = x1 de la réaction à la date t1 puis déduire la composition du mélange à cette
date.
c- Calculer la fonction  des concentrations à cette date. Montrer alors que l’équilibre chimique n’est pas atteint
à cette date.
Exercice 4 :
On réalise la réaction d’estérification de l’acide éthanoïque CH3COOH par le méthanol CH3OH à une température constante en
mélangeant, à la date t=0, une mole d’acide et une mole d’alcool, le volume du mélange est V=260 mL.
A partir de ce mélange on réalise des prélèvements identiques de volume V0=20 mL chacun, grâce auxquels on déduit par
titrage avec une solution de soude NaOH de concentration molaire Cb=1mol.L-1 , la quantité de matière d’ester formé.
Un calcul approprié a permis de tracer le graphe représentant le nombre de mole d’ester formé dans le mélange au cours du
temps. (Voir fig 1).
1-
a- Ecrire l’équation de la réaction d’estérification de l’acide
éthanoïque par le méthanol en utilisant les formules semi
développées.
b- Nommer l’ester formé.
c- Dresser le tableau d’évolution de la réaction en utilisant les
quantités de matière utilisées dans le mélange.
2-
a- Faire un schéma annoté du montage permettant de réaliser le
dosage de l’acide restant par la soude.
b- Calculer le volume VBE de soude versé à l’équivalence à la date t=40 min dans le prélèvement.
3-
a- Déterminer le taux d’avancement final F de la réaction et déduire le caractère limité de la réaction.
b- Donner la composition, en nombre de mole, du mélange réactionnel lorsque l’équilibre dynamique est atteint.
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Collège Sadiki Estérification-Hydrolyse Série chimie n° : 4

c- Pourquoi cet équilibre chimique est dit dynamique ?


d- Calculer la constante d’équilibre K de la réaction d’estérification.
4- Le mélange précédent étant en équilibre, à un instant t1 pris comme nouvelle origine de temps, on y verse 15 mL d’eau
de densité deau=1 et 28 mL de l’ester précédent de densité dester=0,9. On prendra K=4 comme constante d’équilibre.
a- Calculer la quantité de matière d’eau et d’ester ajoutés. On donne M(H)=1g.mol-1, M(O)=16g.mol-1, M(C)=12g.mol-1.
b- Quel est le sens d’évolution spontanée de la réaction à la date t1.
c- Déterminer en nombre de mole la composition du mélange lorsque le nouvel état d’équilibre s’établit.

D- Exercice bac :

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Collège Sadiki Estérification-Hydrolyse Série chimie n° : 4

Bac 2015 Maths

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Collège Sadiki Équilibre chimique et loi de modération Série chimie n° :5

A- Rappel :

A.1 Loi d’action de masse :

 Pour l’équation chimique : aA + bB  cC + dD ; la fonction des concentrations :

...................

....................
 La fonction usuelle des concentrations, si l’un des constituants du système chimique est un :


 liquide pur (lq ) ou
 solide pur ( sd ) ou sa concentration molaire est remplacée par 1
 solvant
graphite ( gr ).
ou

dans l 'exp ression de 


.....
Exemple : Pour l’équation Cu2+ + 2OH-  Cu(OH)2 (sd) ; 
...................
 Loi d’action de masse : à l’équilibre dynamique =K ; K constante d’équilibre (K=cte >0 toujours) qui
ne dépend que de la température.

 Conditions d’évolution spontanée de la réaction :    K la réaction ................ est possible spon tan èment
  K la réaction ................ est possible spon tan èment
 Remarque importante : K est indépendante de la composition molaire initiale du système chimique tandis que f
varie lorsqu’on modifie cette composition initiale.

A.2 Loi de modération :

 La concentration de l 'un des constituants  affecte 


 La pression ( si le système renferme au moins un gaz )  affecte 
 Les facteurs d’équilibre :
 La température ( si la réaction n ' est pas athermique )  affecte K
 Loi de modération : Si dans un système chimique initialement en équilibre, une perturbation fait varier

  soit latempérature à pression cons tan te pour un système fermé ;


  soit la pression à température cons tan te pour un système fermé ;
  soit la concentration d 'une entité chimique à température cons tan te pour un système ouvert.
La réaction évolue dans le sens qui tend à modérer la variation du facteur d’équilibre.

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21
Collège Sadiki Équilibre chimique et loi de modération Série chimie n° :5

B- Applications directes :

Exercice 1:

Écrire l’expression de la fonction des concentrations  dans chacun des cas suivants :

a- 4 HCl (g) + O2 (g)  2 Cl2 (g) + 2 H2O (g).

b- 2 CO(g)  C (gr) + CO2 (g).

c- Fe3+(aq) + SCN-(aq)  [Fe(SCN)] 2+(aq)

d- HCOOH + H2O  HCOO- + H3O+.

Exercice 2 :

Dans une enceinte de volume constant V = 2 L, on introduit 1,5 moles de chlorure d’hydrogène gazeux et 0,3
mole de dioxygène gazeux à la température T, La réaction ainsi réalisée est limitée et elle est schématisée par
l’équation :

4 HCl (g) + O2 (g)  2 Cl2 (g) + 2 H2O (g).

A l’équilibre chimique, il se forme 0,16 mole de vapeur d’eau.

1- Montrer que les nombres de mole de dichlore, de dioxygène et de chlorure d’hydrogène présents à
l’équilibre sont respectivement 0,16 mole; 0,22 mole et 1,18 mole.

2 - En déduire la valeur de la constante d’équilibre K.

3- Calculer le taux d’avancement final de la réaction. Ce résultat est il en accord avec la nature de la réaction.

Exercice 3 :

On considère l’équilibre schématisé par l’équation :

2 CO(g)  C (gr) + CO2 (g).

Les constantes d’équilibre relatives à cette équation à deux


températures différentes sont :

K = 2 104 à T = 500 °C et K’ = 10 à T’ = 800 °C.

1- La température étant fixée à T = 500 °C. la réaction directe est-elle


totale où très limitée ?

2- Quel est le caractère énergétique de la réaction directe ? Justifier


la réponse.

3- le graphe de la figure ci-contre comprend deux courbes


représentant l’évolution du nombre de mole de CO2 au cours du temps. L’une est obtenue à la température T1
et l’autre à la température T2 ; faire correspondre, en le justifiant, chaque courbe à la température appropriée.

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Collège Sadiki Équilibre chimique et loi de modération Série chimie n° :5

C- Exercices de synthèse :

Exercice 1 :

On considère la réaction de dissociation de peroxyde de diazote


N2O4(g)  2NO2(g)
Dans un récipient de volume constant V=50L, initialement vide, on introduit 2 moles de N2O4 à une
pression P et à une température T1.
1°) A l'équilibre il se forme 2,12 moles de NO2.
a ) Calculer le nombre de mole de chaque gaz à l'équilibre
b ) Déduire la valeur du taux d’avancement final 1f de la réaction de dissociation de N2O4.
2°) Dans une deuxième expérience, on maintient la pression constante et on abaisse la température
(T2<T1), on constate qu’à l’équilibre dynamique 27,1% du N2O4 initial est dissocié.
a- Calculer la nouvelle valeur du taux d’avancement final 2f.
b- Quel est le caractère énergétique de la réaction de dissociation de N2O4 ?
3°) Quelle est l'influence d'une diminution de la pression à température constante sur l'équilibre
précèdent ? Justifier.

Exercice 2 :

On se propose d'étudier une réaction de formation de l'ion thiocyanatofer (III) de formule


[Fe(SCN)]2+ et de couleur rouge. En solution aqueuse, des ions ferrique Fe3+ réagissent avec des
ions thiocyanate SCN- selon l'équation :

Fe3+(aq)+SCN-(aq)  [Fe(SCN)] 2+(aq) notée, plus simplement :

Fe3+(aq) + SCN-(aq)  X 2+ (aq)

À un volume V = 10 mL d'une solution aqueuse d'ions ferrique Fe3+ de concentration

C =10-2 mol.L-1, on ajoute un même volume V d'une solution aqueuse d'ions thiocyanate à la
même concentration C.

1. Dresser un tableau d’avancement de la réaction en fonction de l’avancement x.

2. La concentration des ions du complexe X 2+(aq) obtenu en fin de réaction est

[ X 2+ (aq)]f =3,21 .10-3 mol.L-1.

a- Calculer f le taux d’avancement final de la réaction. Conclure.

b- Déterminer la composition molaire finale du mélange.

c- Donner l’expression de la constante d’équilibre K de la réaction en fonction des concentrations


des espèces chimiques présentes dans le mélange. Calculer K.

2 
d- Montrer que la constante d’équilibre K s’écrit de la forme K = 2.10 .
()2
3. À la solution obtenue à l’équilibre on ajoute 3.10-5 mol d'hydroxyde de sodium (soude) au
mélange. Les ions Fe3+n'ayant pas encore réagit, réagissent avec les ions hydroxyde HO- selon la
réaction :

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Collège Sadiki Équilibre chimique et loi de modération Série chimie n° :5

Fe3++ 30H-  Fe(OH)3(sd).

On considérera que la réaction de précipitation est totale et instantanée.

a- Déterminer la nouvelle composition molaire initiale du mélange.

b- Dans quel sens va évoluer spontanément le système chimique .

c- Déterminer la nouvelle composition du mélange à l’équilibre dynamique.

Exercice 3 ( 4,5 pts ) :

On considère l’équilibre chimique auquel aboutit la réaction de formation du complexe de couleur rouge
sang de thiocyanatofer FeSCN2+ à partir des ions fer III ( Fe3+) et des ions thiocyanate (SCN-), dont l’équation
est symbolisée par :

(Fe3+)aq + (SCN-)aq  (FeSCN2+)aq.


A une température T constante, on réalise à t=0, un mélange de volume V constant contenant a mol d’ions
Fe3+ et b mol d’ions SCN-.

1°) Exprimer la constante d’équilibre K de la réaction étudiée en fonction de xf, a, b et V.

2°) dans le cas où le mélange initial est équimolaire :

a- Montrer que le taux d’avancement final vérifie l’équation :  f2 + A.f + 1 = 0. Donner l’expression de A en
fonction de a, V et K et calculer sa valeur.

b- Calculer le taux d’avancement final de la réaction, en déduire alors les concentrations des différents
constituants du système à l’équilibre dynamique.

On donne : K=100 à la température T V=0,5 L et a=10-2 mol.

3°) le mélange étant en équilibre, on diminue la température du mélange réactionnel, on constate que la
couleur rouge sang du mélange s’atténue. Préciser, en le justifiant, le caractère énergétique de la réaction
étudiée.

4°) Le système chimique est à l’équilibre à la température T, Dire en le justifiant, dans quel sens évolue la
réaction suite à un ajout :

a- D’une masse m de chlorure de fer III (FeCl3), sans variation sensible du volume du système.

b- De 0,5 L d’une solution de thiocyanate de sodium (NaSCN) de concentration molaire C=10-3 mol.L-1.

5°) L’augmentation de pression, à température constante, a-t-elle une influence sur l’équilibre chimique du
système ? justifier la réponse.

Exercice 4 :

La réaction de synthèse de l’ammoniac (NH3) est symbolisée par l’équation :



 2NH3 (g)
N2 (g)  3H 2 (g) 

Considérons un système chimique fermé, contenant initialement 1 mole de diazote (N2) et 3 moles de dihydrogène (H2).
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Collège Sadiki Équilibre chimique et loi de modération Série chimie n° :5

1- Dresser le tableau descriptif d’évolution du système chimique étudié.


2- Sous une pression P1 et à une température 1, la quantité de dihydrogène restante à l’équilibre est : n(H2) = 1,8 mol.
a- Déterminer la composition du système à l’équilibre.
b- Calculer le taux d’avancement final f1 de la réaction de synthèse de l’ammoniac.
3- Sous la même pression P1, mais à une température 2 > 1 , le taux d’avancement final de la réaction de synthèse de
l’ammoniac est f2 = 0,36.
a- La synthèse de l’ammoniac est-elle favorisée par une élévation de la température.
b- Préciser, en le justifiant, si la réaction de synthèse de l’ammoniac est exothermique ou endothermique.
4- Le système est maintenu à la température 1. Pour favoriser la synthèse de l’ammoniac, faut-il augmenter ou diminuer
la pression ? justifier.
5- Le système est maintenu en équilibre à la température 2 , suite à une variation de pression on trouve que le nombre de
mole total de gaz est égal à 3,6 moles.
a- La variation de pression est-elle une diminution ou une augmentation ?
Déterminer la nouvelle valeur du taux d’avancement final.

D- Exercice de bac :

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Collège Sadiki Équilibre chimique et loi de modération Série chimie n° : 6

Exercice 1 :
On considère la réaction de dissociation de peroxyde de diazote
N2O4(g)  2NO2(g)
1°) Dans un récipient de volume constant V=10L, initialement vide, on introduit 0,25 mole de NO 2 à
une pression P et à une température T1=60 °C.
a ) Donner la couleur de chaque gaz. n(N2O4) (mol)
b ) Dans quel sens évolue la réaction ? comment varie alors
la couleur du système chimique ? 0,25
c ) Lorsque le système atteint son état d’équilibre, on le
refroidit, à pression constante, afin que sa température soit 0,196
égale à T2= 25 °C. On constate que la couleur du mélange
devient plus claire. Préciser, en le justifiant, le caractère
énergétique de la réaction de dissociation de N2O4.
2°) Dans une deuxième expérience, dans le récipient de
Fig 1
volume V=10 L, initialement vide, on introduit a mole de N2O4 à
la température T2=25 °C. A l’aide d’une technique appropriée, t(min)
On suit l’évolution de la quantité de matière de N2O4 restante,
les résultats de mesures sont consignés dans le graphe de la
figure 1 (page 3 à compléter et à remettre avec la copie).
a- Dresser le tableau d’avancement de la réaction.
b- Calculer le taux d’avancement final de la réaction.
c- Etablir l’expression de la constante d’équilibre K en fonction de a, V et f. Calculer K.
d- Quelle est l'influence d'une augmentation de pression, à température constante, sur :
 La couleur du mélange.
 La valeur de f.
 La valeur de K.
3°) On reprend l’expérience de la question 2 à une température T 3, lorsque l’équilibre dynamique s’est
établi, on trouve que le nombre de mole total de gaz est égal à 0,38 mol.
a- Préciser, en le justifiant, le sens d’évolution de la réaction.
b- Comparer T3 et T2 ( avec justification).
c- Tracer sur le même graphe l’allure de la courbe de variation de n(N2O4) en fonction du temps à
la température T3. ( On précisera la quantité de matière finale de N2O4)

Exercice 2 :
1°) Écrire l'équation de la réaction de l'acide éthanoïque CH3COOH avec l'eau.
2°) A la température 25 °C, on dissout 0,005 mol de cet acide dans 500 mL d'eau pur, le pH de la
solution obtenue est 3,4.
a- Calculer la concentration molaire C de la solution d’acide éthanoïque.
b- Dresser le tableau descriptif d’évolution de ce système chimique en utilisant l’avancement
volumique.
c- En déduire les concentrations [H3O+]f, [CH3COOH]f et [CH3COO]f.
3°) Montrer que le taux d’avancement final de cette réaction s’écrit sous la forme f = 10-pH/C. Calculer
sa valeur.
4°) Exprimer la constante K d’équilibre en fonction de C et f. Calculer sa valeur.
5°) On dilue dix fois la solution d’acide éthanoïque précédente, on trouve que son pH est égal à 3,9. En
utilisant la loi de modération peut on prévoir l’effet de la dilution sur l’ionisation de l’acide ? si non
comment peut on répondre à cette question ?

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Collège Sadiki Équilibre chimique et loi de modération Série chimie n° : 6

Exercice 3 :
On considère la réaction symbolisée par l’équation :
CO ( g )  2H 2 ( g ) CH 3OH ( g )
Dans un récipient cylindrique muni d’un piston, on introduit 1 mole de monoxyde de carbone CO et 2
moles de dihydrogène H2 à la température T1 et pour un volume V.
1. A l’équilibre, le pourcentage molaire ( en nombre de mole) en CH3OH est de 25% du nombre de
mole total des gaz obtenus à la fin de la réaction.
Déterminer la composition molaire du mélange à l’équilibre.
2. Le système étant en équilibre :
a. Dans quel sens évolue l’équilibre du système suite à une diminution du volume
(augmentation de pression) à température constante ?
b. La valeur de la constante d’équilibre K varie-t-elle suite à la diminution de volume à
température constante.
3. On refait la même expérience avec le même volume V mais à la température T 2 >T1 , le
pourcentage en CH3OH devient égal à 20 %.
a. Déduire la composition molaire du système chimique à l’équilibre dynamique.
b. Déterminer le caractère énergétique de la réaction de synthèse du méthanol.
4. Tracer les allures des courbes représentant l’évolution de la quantité de matière de dihydrogène
H2 aux températures T1 et T2.
Echelle : 1mole   4 cm .

Exercice 4 :
A l’instant t=0 et à une température T1 , on introduit 0,8 mole de carbonate de calcium solide et 1,2 mole de
dioxyde de carbone gazeux et de l’eau dans une enceinte de volume constant. On obtient un système en équilibre
chimique schématisé par l’équation :

CaCO3(sd) + CO2(g) + H2O(aq) 2 HCO3-(aq) + Ca++(aq)


1- Énoncer la loi de modération.
2- Dresser le tableau descriptif d’évolution de la réaction chimique précédente.
3- Un dispositif approprié permet de suivre l’évolution de la quantité de matière de dioxyde de carbone au
cours du temps. Les résultats des mesures sont consignés dans le graphe de la figure-1-. Courbe C1.

a- Déterminer la composition molaire finale du système chimique lorsque l’équilibre chimique est établi.
b- Calculer le taux d’avancement final 1f de la réaction.
4- On répète la réaction précédente à une température T2<T1, un nouvel état d’équilibre s’établit et la courbe
d’évolution de la quantité de matière de dioxyde de carbone au cours du temps est représentée sur la figure-1-
.Courbe C2.
a- Calculer le taux d’avancement final de la réaction à la température T2 .
b- Que peut-on conclure quant au caractère énergétique de la réaction étudiée. Justifier la réponse.
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Collège Sadiki Équilibre chimique et loi de modération Série chimie n° : 6

c- Comparer sans calcul K1 et K2.


5-La température étant maintenue constante et égale à T2, quel est l’effet d’une diminution de la pression sur
l’équilibre du système chimique ?
6-Quel est l’effet d’une dilution sur l’équilibre du système chimique à température et à pression constantes

Exercice bac :

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Collège Sadiki Forces comparées des acides et des bases Série chimie n° 7

A- Rappel
A.1 : Acide fort - acide faibe et base forte - base faible :
 Le taux d’avancement final de la réaction de dissociation dans l’eau d’un(e) :


 acide : f 
10 pH

 C
10 pH  pKe

 base : f 
C
 Un acide ou une base est fort(e) si f ……..
 Un acide ou une base est faible si f ……….
 Forme basique.  H3O  ...............
 La constante d’acidité d’un couple acide/base AH/A est K a 
-  .
 Forme acide .......
 Forme acide. OH   ...............
 La constante de basicité d’un couple acide/base AH/A- est Kb  
 Formebasique  .......
 Ka.Kb = [H3O+].[OH-] = Ke.

 pKa   logKa et Ka  10 pKa et pK b   logK b et K b  10pKb enfin pKa  pK b  pKe

A.2 : Comparaison des forces des acides entre eux et des bases entre elles :

Cas des acides :


 L’acide le plus fort est celui qui a le pKa …………………….
 À même concentration, l’acide le plus fort est celui qui a le pH le …………………….
 À même pH, l’acide le plus fort est celui qui a la concentration molaire la plus ……………………
Remarque : si suite à une dilution, la quantité de matière d’ions H3O+ ne varie pas, l’acide est ……….

Cas des acides :


 La base la plus forte est celle qui a le pKa …………………….
 À même concentration, la base la plus forte est celle qui a le pH le …………………….
 À même pH, la base la plus forte est celle qui a la concentration molaire la plus ……………………
Remarque : si suite à une dilution, la quantité de matière d’ions OH- ne varie pas, la base est ………….

B- Applications directes :
Exercice :1
On considère le tableau suivant :
Couple …../CH3O- HPO42-/… ..../Cl- …./NH3 HCO2H/……… ………/H2O ……/OH-
acide/base
pKa 16 12 -6 9.25 3.7 0 14
1°/Compléter la notation des couples par la formule de la forme acide ou basique. Classer ces couples par
ordre de force d’acidité croissante.
2°/Calculer la constante de basicité relative au couple HCOOH/HCOO-.
3°/Classer ces couples par ordre de force de basicité décroissante.
4°/Comparer les deux classements . Conclure.

Exercice :2
On prépare , à 25°C ,deux solutions à 10-2 mol.L-1 , l’une d’un acide A1H , l’autre d’un acide A2H . Les pH
des deux solutions de A1H et de A2H valent respectivement : 4,7 et 3,9 .
1°) Quel est l’acide le plus fort ? justifier.

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29
Collège Sadiki Forces comparées des acides et des bases Série chimie n° 7

2°) Calculer la concentration de chacune des espèces chimiques présentes dans la solution de l’acide A1H.
3°) En déduire la constante Ka et le pKa pour du couple A1H/A1- .
Exercice 3 :
On prépare , à 25°C , deux solutions à 5.10-3mol.L-1 , l’une d’une base B1 , l’autre d’une base B2 . Les pH des
deux solutions de B1 et de B2 valent respectivement : 9,8 et 11,2 .
1°) Quelle la base la plus forte ? justifier.
2°) Calculer la concentration de chacune des espèces chimiques présente dans la solution de la base B2.
3°) En déduire la constante Ka et le pKa du couple B2H+/B2 .

C- Exercices de synthèse :

Exercice 1 :
On considère l’acide cyanhydrique HCN et l’acide fluorhydrique HF
1)Ecrire l’équation de chacun de ces acides avec l’eau. Quelles sont les espèces chimiques présentes dans
chaque solution ?
2)Donner l’expression de la loi d’action de masse pour chaque réaction.
3)Ecrire l’équation de la réaction acide-base mettant en jeu les deux couples acide/base associés à l’acide
HCN et à l’acide HF (l’acide HF est placé à gauche).
4)Calculer la constante d’équilibre K de cette réaction. On donne pKa(HCN) =9.3 et pKa (HF) =3.45.
5)En utilisant la valeur de K, comparer la force des deux acides HCN et HF.

Exercice 2 :
On considère trois solutions aqueuses S1 ;S2 et S3 d’acides respectives A1H ,A2H et A3H.on donne dans le
17 tableau suivant le pH et la concentration molaire de chaque solution.
Solution A1H A2H A3H
Concentration molaire (mol.L-1) 5.10-2 10-1 2.10-3
pH 2,55 1 3,75
1- Etablir l’expression du taux d’avancement final f de la réaction de dissociation d’un acide AH dans l’eau en
fonction de C et pH.
2- Calculer le taux d’avancement final f de chaque acide.
3- Montrer que l’un des acides est fort et que les autres sont faibles.
4- Peut-on classer ces trois acides par ordre de force d’acidité croissante ? si non pourquoi ?
5- a- Etablir l’expression de la constante d’acidité Ka d’un couple acide base AH/A- en fonction du taux
d’avancement final f et de la concentration molaire C.
b- Calculer le pKa des couples correspondant aux acides faibles.
c- Classer alors les trois acides par force d’acidité décroissante.
Exercice 3 :

On considère le système chimique en solution aqueuse à la température T=25 °C :


CN   .............. ............  HSO3
1. Reproduire et compléter cette équation.

2. A la date t=0, les concentrations molaires des différents constituants sont égales à C. Lorsque
l’équilibre chimique est atteint le taux d’avancement final de la réaction directe est f=0,18 .

a. Déterminer l’expression de la constante d’équilibre K en fonction de f . calculer K.

b. Etablir l’expression de K en fonction de pKa1 du couple relatif à l’ion HSO3- et pKa2 du couple relatif
à l’ion CN- . Préciser, en le justifiant, l’acide le plus fort.

c. Calculer pKa2 sachant que pKa1= 7,2.

3. On considère deux solutions S1 d’acide cyanhydrique (acide conjugué de CN-) et S2 d’acide sulfureux
(acide conjugué de HSO3- ) de même concentration molaire C=0,1 mol.L-1 , les taux d’avancement

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Collège Sadiki Forces comparées des acides et des bases Série chimie n° 7

finaux de la réaction de dissociation des deux acides précédents dans l’eau sont respectivement 1f et
2f.

a. Établir l’expression de la constante d’acidité Ka d’un couple acide-base AH/A- en fonction de f et


de C concentration molaire de l’acide.

b. Calculer 1f et 2f. on peut considérer que 1-f 1. Ce résultat est-il en accord avec celui de la
question 2./b. justifier la réponse.

c. Calculer le pH de chacune des solutions S1 et S2.

D- Exercice bac :

3. Sachant que pour un acide faiblement ionisé : pKa =2pH + logC

( la suite concernant le dosage acide-base )

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25
Collège Sadiki pH des solutions aqueuses (série 1) Série chimie n° 8

A- Rappel :
10 pH
 Pour un acide fort : f = 1   1  10 = C  pH= …….
-pH
C
 Pour un acide faible faiblement ionisé :
Avancement
Etat de la réaction
volumique AH + H2O  A– + H3O+
Etat initial (t=0) y=0 C  0
Etat final yf C – yf yf yf

 A   H 3O  
Ka  avec
 AH 

  A    H 3O  10 pH
   
 AH  C  y f  C (1 f ) or l ' acide est faiblement ionisé donc 1 f 1 d ' ou  AH  C .
102 pH 1
Ka  d ' ou pH  (...............)
C 2
10 pH  pKe
 Pour une base forte : f = 1   1  10 e=C  pH= ………………
pH-pK
C
 Pour une base faiblement ionisée :
Avancement
Etat de la réaction
volumique B + H2O  BH+ + OH-
Etat initial (t=0) y=0 C  0
Etat final yf C – yf yf yf

 B  H 3O 
Ka  avec
 BH  

 BH    OH   10 pH  pKe et  H 3O   10 pH


     
 B C  y f  C (1 f ) or la base est faiblement ionisée donc 1 f 1 d ' ou  B  C .
C.10 pH 1
Ka  pH  pKe
d ' ou pH  (...............................)
10 2
 Remarques importantes :
Ka
- Pour les acides faiblement ionisés : Ka= C.f2   f 
C
Ke Ke
- Pour les bases faiblement ionisées Kb= C.f2   C. 2f   f  .
Ka C.K a
 Effet de la dilution sur le pH d’une solution aqueuse :

 C1  CN0
Solution mère :    Solution fille :  V1 V0 Veau
C0
V0
Dilution N fois


- La dilution :
C V
Au cours d ' une dilution C0V0  C1V1 or C1  0 d ' ou V0  1
N N

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32
Collège Sadiki pH des solutions aqueuses (série 1) Série chimie n° 8

- Après une dilution N fois, le pH d’une solution :


C
 d’acide fort : pH '   log  pH '  pH  log N .
N
1 C 1
 d’acide faible pH '  ( pKa  log )  pH '  pH  log N .
2 N 2
C
 de base forte : pH '  pKe  log  pH '  pH  log N .
N
1 C 1
 de base faible : pH '  ( pKa  pKe  log )  pH '  pH  log N .
2 N 2

B- Applications directes :
Pour tous les exercices : Ke = 10-14 à 25°C et pKe=14.

Exercice 1 :
1- Compléter le tableau suivant :
Solution acide ou basique HCl NH3 HCOOH NaOH
Concentration molaire C (mol.L-1) 0,1 0,1 0,1 0,1
[H3O+] (mol.L-1) 0,1 7,94.10-12 0,04 10-13
Taux d’avancement final f
La solution est forte ou faible ?
pH de la splution

2- Calculer le pka du couple acide/base dans le cas d’un acide faible ou d’une base faible.

Exercice 2 :
On dispose de trois solutions aqueuses (S1), p
(S2) et (S3) d’ammoniac ( de pH>8). L’ammoniac NH3 est H11,6
une base faiblement ionisée
1) (S1
) 11,11
a- Écrire l’équation de la réaction d’ionisation de l’ammoniac (S2
dans l’eau. ) 10,61
b- Dresser le tableau d’avancement volumique de la (S3
réaction, sachant que la concentration molaire de la ) 10,11
solution obtenue est notée C.
c- Montrer que le pH d’une solution d’ammoniac, de
concentration molaire C peut s’écrire sous la forme : Fig 1
1
pH  (pK a  pK e  logC) ; avec pKa est celui du couple
2
NH4+/NH3. -3 -2 -1 0 logC
2) Les mesures de pH des solutions (S1), (S2) et (S3) ont
permis de tracer la courbe de la figure 1, déterminer graphiquement l’équation de la fonction pH=f(logC) puis
déduire le pKa du couple NH4+/NH3.

Exercice 3 :
Toutes les solutions aqueuses sont étudiées à 25 °C, température à laquelle Ke = 10-14.
On considère une solution aqueuse (S1) d’acide méthanoïque HCOOH de concentration molaire
C1 = 10-2 mol.L-1 et de pH1 = 2,9.
1- Montrer que l’acide éthanoïque est un acide faible.
2- a- Ecrire l’équation chimique relative à la dissociation de cet acide dans l’eau.
b- Calculer les concentrations molaires des différentes espèces chimiques ( autre que l’eau)
présentes dans la solution (S1).
c- Déduire la valeur du pKa du couple acide-base HCOOH/HCOO-.

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33
Collège Sadiki pH des solutions aqueuses (série 1) Série chimie n° 8

3- a- Etablir l’expression du pH de l’acide méthanoïque en fonction du pKa et C ( On supposera


que HCOOH est faiblement ionisé).
b- Retrouver la valeur du pKa du couple HCOOH/HCOO-.
4- On dilue la solution (S1) 10 fois pour obtenir une solution (S2) de concentration molaire C2 .
Calculer :
a- La concentration molaire C2.
b- La valeur du pH de la solution (S2) noté pH2. Conclure.

C- Exercices de synthèse :

Exercice 1 :
Les mesures sont faites à 25°C .On dispose de deux solutions de monobases de concentrations molaires
inconnues :
La solution (S1) , de concentration molaire C1 , a un pH1 = 11 .
La solution (S2) , de concentration molaire C2 , a un pH2 = 10,7 .
Afin d’identifier ces deux solutions, on les dilue 10 fois . La solution (S1’) a un pH1’= 10 et la solution (S2’) a un
pH2’= 10,2 .
1°) a) Montrer que le pH d’une solution de monobase forte de concentration initiale C est donné par la relation
pH = pKe + log C si la solution n’est pas trop diluée.
b) En déduire la variation de pH qui accompagne la dilution 10 fois d’une solution de monobase forte.
c) Quelle conclusion peut-on tirer en ce qui concerne les solutions (S1) et (S2) ?
2°) La solution (S2) est une solution d’ammoniac dont le pKa du couple ( NH4+ / NH3 ) est 9,2 .
a) Ecrire l’équation de dissolution de l’ammoniac dans l’eau.
b) Calculer les concentrations des espèces chimiques présentes dans la solution (S2) autres que l’eau .
c) sachant que NH3 est une base faiblement ionisée, exprimer la concentration C2 de la solution (S2) en
fonction de pH2, pKe et pKa . Calculer la valeur de C2 puis celle de C2’.
d) Calculer les taux d’avancement finaux f et f’ de l’ammoniac dans la solution (S2) et (S2’) .Quel est l’effet
d’une dilution modérée sur l’ionisation d’une base faible ?
Exercice 2 :
I-/ Au laboratoire de chimie, au collège Sadiki, Monsieur Mustapha (Laborantin) a préparé deux solutions
acides (S1) et (S2) renfermant respectivement un acide A1H et A2H, l’un est faible l’autre est fort, mais il a
oublié de coller l’étiquette correspondante sur chaque flacon. Pour identifier les solutions on a prélevé un
volume V=20 mL de chacune d’elles et on a mesuré son pH, on a trouvé pH1=2,9 pour (S1) et pH=2 pour (S2).
1- Calculer la quantité de matière d’ions H3O+ dans chaque prélèvement.
2- On a réalisé une dilution au dixième des prélèvements précédents de (S1) et (S2) on a obtenu
respectivement deux solutions S’1 et S’2 puis on répété la mesure de pH, on a trouvé pH’1=3,4 pour (S’1) et
pH’2=3 pour (S’2).
a- Calculer la quantité de matière d’ions H3O+ dans (S’1) et (S’2).
a- Comparer les quantités de matière d’ions H3O+ avant et après dilution puis identifier la solution d’acide
faible.
II-/
1- La solution d’acide faible, préparée précédemment, renferme de l’acide éthanoïque CH3COOH de
concentration molaire C, à partir de cette solution, qu’on notera (S), et par dilution, on désire préparer trois
C
solutions (Sa), (Sb) et (Sc) de même volume V’=50mL et de concentrations molaires respectives Ca  ;
5
C C
Cb  et Cc  . Pour préparer ces solutions, on dispose du matériel suivant :
10 20
- Deux pipettes à deux traits de jauge de 5 mL et de 10 mL., Une pipette graduée de 5 mL, Deux fioles
jaugées de 50 mL et de 100 mL.
C V'
a- Montrer que le volume prélevé Vp de la solution (S) pour préparer (Sb) est Vp  b
C
b- Décrire le mode opératoire qui nous permet de préparer la solution (Sb) à partir de la solution (S). Justifier la
verrerie utilisée.
2-
On donne le tableau de variation du taux d’avancement final ’f de la réaction de dissociation de l’acide
éthanoïque en fonction du volume prélevé Vp pour préparer les trois solutions (Sa), (Sb) et (Sc).

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34
Collège Sadiki pH des solutions aqueuses (série 1) Série chimie n° 8

a- Compléter le tableau. Solution Sa Sb Sc


b- Tracer le graphe qui représente log’f =f (logVp).
Vp(mL) 10 …. 2,5
a- Dresser le tableau d’avancement volumique de la
réaction de l’acide éthanoïque avec l’eau ’f 0,028 0,040 0,056
b- Établir l’expression du taux d’avancement final f de la logVp(mL) …. …. ….
réaction de dissociation de l’acide éthanoïque en fonction de
Ka constante d’acidité du couple CH3COOH/ CH3COO- et C log’f …. …. ….
la concentration molaire de l’acide. (l’acide CH3COOH est
faiblement ionisé).
c- Déduire l’expression de ’f taux d’avancement final de l’acide éthanoïque après dilution en fonction de Ka,
C, V’(volume de la solution diluée) et Vp( volume prélevé pour préparer la solution diluée).
d- Justifier théoriquement l’allure de la courbe
Sachant que le pKa du couple CH3COOH/ CH3COO- est égal à 4,8 , déterminer à partir du graphe tracé, la
concentration molaire de la solution initiale de l’acide éthanoïque.
Exercice 3 :
On dispose de deux solutions aqueuses de deux bases B1 et B2 de même concentration molaire C=0,1mol.L-1 et
de pH respectifs pH1=13 et pH2=11,1.
1- Etablir l’expression du taux d’avancement final f d’une base B.
2- Montrer que B1 est une base forte et que B2 est une base
faiblement ionisée.
3- a- Montrer que la constante d’acidité Ka du couple B2H+/B2
Ke
s’écrit sous la forme Ka = .
c.f
b-Déduire l’expression du pH de B2 en fonction de C, pKe et
pKa.
4- On prépare différentes solutions de la base B2 dont les
concentrations molaires sont inferieures à 0,1mol.L-1 et
supérieures à 6,3.10-3mol.L-1.On a déterminé le taux
d’avancement final f de chaque solution ce qui nous a permis
de tracer la courbe ci-contre.
a- Justifier l’allure de la courbe.
b- En exploitant la courbe :
- Déterminer le pKa du couple B2H+ /B2.
- Montrer que la dilution favorise l’ionisation d’une base faible.
Exercice 4 :
On dispose d’une solution (S0) d’un acide faible A1H qu’on dilue avec de l’eau distillée afin de préparer trois
autres solutions S1 ; S2 et S3 de même volume V=100 mL.
1- Les concentrations et les pH des solutions
Solution S0 S1 S2 S3
précédentes sont consignés dans le tableau
Concentration (mol.L-1) 0,1 0,05 0,01 0,0025
suivant :
pH 2,40 2,55 2,90 3,20
a - Etablir l’expression du pH d’un acide faible f ………. …….. …….. ……….
faiblement ionisé (on néglige les ions H3O +
provenant de l’ionisation propre de l’eau ) en fonction du pKa et de logC.
b- Décrire le mode opératoire pour préparer la solution S2 à partir de S0. Préciser la verrerie utilisée parmi la
liste suivante :
Fiole jaugée de volume : 100 mL ; 250 mL ou 500 mL.
Pipette graduée de volume : 5 mL ; 10 mL ou 20 mL.
Pissette d’eau distillée.
c- Compléter le tableau ci-dessus. Conclure.
d- Tracer le graphe représentant les variations du pH en fonction de –logC ( pH=f (-logC)).
On donne l’échelle suivante :
Axe de -logC : 0,2  1 cm et Axe de pH : 0,4  1 cm
e- déduire le pKa du couple acide-base A1H/A1-.
2- On considère deux acides A2H et A3H faiblement ionisés dont les concentrations molaires et les pH sont
donnés dans le tableau suivant :
Classer les trois acides A1H ; A2H et A3H par ordre d’acidité décroissante.

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35
Collège Sadiki pH des solutions aqueuses (série 1) Série chimie n° 8

Solution A2H A3H


Concentration (mol.L-1) C2=0,09 C3=0,08
pH pH2= 2,83 pH3= 2,65

Exercice 5 :
A la température de 25°C et par dissolution de deux acides A1H et A2H séparément dans l’eau , on
prépare deux solutions (S1) et (S2) de même concentration C1=C2 de pH respectivement pH1=2,9 et
pH2=2 .
On prélève 50 cm3 de chacune des deux solutions (S1) et (S2) et on lui ajoute 450 cm3 d’eau distillée . Les pH
des nouvelles solutions sont respectivement pH1’=3,4 et pH2’=3 .
1°) a) Donner l’expression du pH d’une solution aqueuse d’un monoacide fort en fonction de la
concentration C de la solution .
b) En déduire la variation du pH qui accompagne la dilution 10 fois d’une solution de monoacide fort
2°) a) Comparer les forces relatives des acides A1H et A2H .
b) Calculer la valeur de C1 et C2 .
c) Calculer les taux d’avancement finaux f et f’ l’acide le plus faible respectivement avant et après dilution
. Conclure
d) déterminer le pKa de l’acide faible?

D- Exercice bac :
Toutes les solutions sont prises à 25°C , température à laquelle le produit ionique de l'eau pure est Ke=10-14 .
En dissolvant chacune des trois bases B1 , B2 et B3 dans de l'eau pure , on prépare respectivement trois
solutions aqueuses basiques (S1) , (S2) et (S3) de concentrations initiales identiques C1=C2=C3 .
On oublie de coller une étiquette portant le nom de la solution sur chaque flacon . Seule l'une des
bases correspond à une base forte ( l'hydroxyde de sodium NaOH ) . Chacune des deux autres étant une
base faible .
Pour identifier chaque solution , on mesure son pH et on porte les résultats dans le
tableau suivant : (S1) (S2) (S3)
1°) a) Classer les bases B1 , B2 et B3 par ordre de force croissante ; justifier le choix
pH 11,1 13 10,6
adopté .
b) En déduire celle des trois bases qui correspond à NaOH ; déterminer
la valeur de la concentration de sa solution .
2°) a) Exprimer le pKa d'une solution de base faible B en fonction de son pH , de sa concentration initiale
C et du pKe . B est l'une des deux bases faibles utilisées dans l'expérience décrite ci-dessus . On
supposera que, suite à la dissolution , la concentration de la base restante est pratiquement égale à C .
b) Calculer le pKa de chacune des deux bases faibles.
c) Identifier chacune des deux bases faibles en utilisant la liste des valeurs de pKa de quelques bases
consignées dans le tableau suivant :

Aziridrine Morphine Ammoniac Ephedrine Ethylamine

pKa 8,01 8,21 9,25 9,96 10,7

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Collège Sadiki pH des solutions aqueuses (série 1) Série chimie n° 8

Exercice Bac 2016 :

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Collège Sadiki pH des solutions aqueuses ( série 2 ) Série chimie n° 9

Toutes les solutions sont prises à la température 25°C, température à laquelle pKe = 14.
A- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
On dispose de quatre solutions S1, S2, S3, et S4

Solution C(mol.L-1) pH
S1 (HCl) C1 2,90
S2 (CH3COOH ) C2= 0,10 2,90
S3 ( HCOOH ) C3= C2 2,40
S4 ( NH3 ) C4= 5.10-2 10,95

1- Montrer que l’acide éthanoïque CH3COOH est faible.


2- a- Sachant que l’acide chlorhydrique est fort, comparer sans calcul C1 et C2. Justifier.
b- Calculer C1.
3- On considère la solution S2 d’acide éthanoïque
a- Dresser le tableau d’évolution de cette réaction au cours du temps puis calculer les
concentrations molaires des différentes espèces chimiques présentes dans la solution.
b- Calculer le taux d’avancement final 2f de la réaction. Montrer que CH3COOH est
faiblement ionisé.
c- Etablir alors la relation suivante : Ka =C2.2f2 . Calculer le pKa du couple
CH3COOH/CH3COO-
d- En utilisant la relation précédente, montrer que la dilution favorise l’ionisation d’un acide
faible.
4- Calculer le taux d’avancement final .3f de l’acide méthanoïque. Dire, en le justifiant, si
HCOOH est plus fort ou plus faible que CH3COOH ?
5- Dans la suite, on suppose que la base NH3 est faiblement ionisée.
a- Donner l’expression de son pH en fonction de pKe, C4 et de pKa du couple NH4+/NH3.
b- A un volume V0=5 mL de la solution S4 on ajoute un volume d’eau Ve pour obtenir une
solution S’4 d’ammoniac de concentration molaire C’4=2,5.10-3mol.L-1.
c- Décrire le protocole expérimental permettant d’obtenir S’4.
Calculer le pH de S’4 ainsi que Ve.
Exercice 2 :
Toutes les solutions aqueuses sont prises pH
à 25 °C, température à laquelle le produit ionique de
l’eau est égal à 10-14.
On dispose d’un volume V0= 50mL d’une solution
aqueuse S0 d’une base de formule CH3NH2
(méthylamine), de concentration molaire C0 et de l’eau
distillée. La mesure du pH de S0 ,donne :pH= 12,2.
1°/On veut préparer, à partir de S0 une nouvelle solution
S1 , de volume V1 = V0 mais de concentration molaire C1 Echelle
= C0 /10. Expliquer la procédure suivie pour préparer S1
et donner la liste du matériel utilisé et les valeurs des 1
grandeurs mesurées. 1
2°/La mesure du pH de la solution S1, donne pH1 = 11,7.
a- Montrer que le pH d’une base, de concentration
1
molaire C, supposée faiblement ionisée s’écrit pH = (
2
pKa + pKe + logC).
b- Déterminer la variation de pH au cours d’une dilution logC
10 fois d’une solution de base faible. Déduire que
CH3NH2 est une base faible et écrire son équation de
dissolution dans l’eau.
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Collège Sadiki pH des solutions aqueuses ( série 2 ) Série chimie n° 9

3°/L’étude expérimentale des variations du pH de cette solution en fonction de logC a permis de


tracer la courbe ci-contre :
A partir de la courbe ,:
a- déterminer Le pKa du couple CH3NH3+/ CH3NH2 .
b- Déterminer la valeur de la concentration C1 de S1 puis déduire C0, concentration de la solution
initiale.

Exercice 3 :
On dispose de deux solutions aqueuses (S1) et (S2) respectivement de deux bases faibles : B1 et la
méthylamine CH3NH2 de même pH = 11,35. Le tableau ci-contre indique les concentrations molaires des
deux solutions : Solution aqueuse S1 S2
1°/ a- Sachant qu’on peut négliger les ions OH- C (mol.L-1) 2,5.10-2 10-2
provenant de l’ionisation propre de l’eau par rapport à
ceux qui proviennent de la dissociation (protonation) de la base dans l’eau , montrer que le taux
d’avancement final de la réaction d’une base B avec l’eau en fonction du pH de la solution et de sa
10 pH  pKe
concentration molaire C peut être donné par la relation  f  C .
b- Déterminer les taux d'avancement finalf et f respectivement pour la réaction qui accompagne la
dissolution de la base B dans l'eau et celle de méthylamine dans l'eau.
c-Écrire l’équation de dissolution de la méthylamine dans l’eau.
d- Peut – on comparer les forces des bases B et CH3NH2 à partir des valeurs de f et f ?
3°/ a- Etablir l’expression de la constante d’équilibre Ka du couple BH+/B en fonction de f et pH.
f
Déduire que le pKa de ce couple BH+/B est donné par la relation : pKa  pH  log où f désigne le
1  f
taux d'avancement final pour la réaction qui accompagne la dissolution de la base B dans l'eau.
b- En utilisant la relation précédente, montrer que lorsque la base B est faiblement ionisée,
1
pH  ( pKa  pKe  log C )
2
c- En déduire qu’à la même valeur de pH la base la plus faible correspond à la plus petite valeur de C.
d- Parmi les bases B1 et CH3NH2 préciser celle qui est la plus forte.
4°/ a- Vérifier que les valeurs du pKa des couple BH+/B et CH3NH3+ /CH3NH2 sont respectivement
pKa1=10,3 et pKa2= 10,7
b- Les résultats trouvés sont-ils compatibles avec la réponse de la question (3°/d) ? Justifier la réponse.

Exercice 4 :
1°) Une solution A d’acide méthanoïque , de concentration molaire CA=10-1mol.L-1 , a un pH égal à 2,4 .
a) Donner le couple acide/base correspondant à l’acide méthanoïque .
b) Calculer les concentrations molaires des espèces chimiques présentes dans la solution .
c) En déduire le pKa du couple acide/base étudié.
2°) Une solution B de méthanoate de sodium HCOONa de concentration molaire,CB=5.10-2 mol.L-1 a un
pH = 8,2 .
a) Écrire l’équation de dissolution du méthanoate de sodium dans l’eau.
b) Écrire l’équation de la réaction entre les ions provenant du méthanoate de sodium et l’eau .
c) Calculer les concentrations molaires des espèces chimiques présentes dans la solution.
d) Retrouver la valeur du pKa calculée au 1°) c).

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Collège Sadiki pH des solutions aqueuses ( série 2 ) Série chimie n° 9

B- Exercice de bac :

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Collège Sadiki pH des solutions aqueuses ( série 2 ) Série chimie n° 9

Exercice Bac 2015 Sc.Exp

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Collège Sadiki Les réactions acide-base Série Chimie n° 10

A- Rappel :

 La courbe admet un seul point  La courbe admet deux points  La courbe admet deux points
d’inflexion, c’est le point d’inflexion, le point d’équivalence E et d’inflexion, le point d’équivalence E
d’équivalence E. le point de demi-équivalence E1/2. et le point de demi-équivalence E1/2.

 pHE = 7 la solution est neutre à  pHE > 7 la solution est basique à  pHE < 7 la solution est acide à
l’équivalence. l’équivalence. l’équivalence.

 pH acide  log Ca
pH E  7




 * pH acide  1 ( pKa log Ca )  * pHbase  1 ( pKa  pKe  log Cb )
 * pH  1 ( 2pKa  pKe  log C ) avec C  CaVa  * pH  1 (2pKa  log C ) avec C  CbVb
 E 2 Va  VbE  E 2 Vb  VaE
 VbE  VaE
 * pH E1/2  pKa et au po int E1/2 on a Vb  2  * pH E1/2  pKa et au po int E1/2 on a Va  2
H3O+ + OH-  2H2O AH + OH-  A- + H2O B + H3O+  BH+ + H2O
1 1 1
K=  10 pKe  104 la réaction K=  10 pKe pKa  104 la réaction est K=  10 pKa  104 la réaction est
Ke Kb Ka
est totale totale totale

Au point d’équivalence Au point d’équivalence Au point d’équivalence


CaVa = CbVbE on a une solution CaVa = CbVbE on a une solution de sel à CaVaE = CbVb on a une solution de
de sel à caractère neutre (Na+ + caractère basique (Na+ + A-) sel à caractère acide (BH+ + Cl-)
Cl-)
Il n’y a pas de point de demi- Au point de demi-équivalence, on a une Au point de demi-équivalence, on a
équivalence solution tampon de pH=pKa une solution tampon de pH=pKa
L’indicateur coloré
 Définition : ………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………
 Rôles d’un indicateur coloré :
 Un indicateur coloré permet d’encadrer le pH d’une solution aqueuse.
Exemple : zone de virage de quelques indicateurs
Indicateur Teinte acide Zone de virage Teinte basique
BBT pH<6 : couleur jaune 6≤ pH ≤ 7,6 : couleur verte pH≥7,6 couleur bleue
.. pH<8 : incolore 8≤ pH ≤ 10,2 : couleur rose pH≥10,2 rose violacé

Une solution S donne une couleur bleue avec le BBT et elle est incolore avec .. d’où
S + BBT → bleue donc pH≥7,6
S + . → incolore donc pH≤8 7,6≤ pH ≤ 8.
 L’indicateur adéquat à un dosage est tel que sa zone de virage contient le pH à l’équivalence :
pHE appartient à la zone de virage.

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4234
Collège Sadiki Les réactions acide-base Série Chimie n° 10

B- Applications directes :

Toutes les solutions aqueuses sont prises à 25 °C, température à laquelle le produit ionique de l’eau est
égal à 10-14.

Exercice 1 :
On considère les réactions acide base suivantes :

1ère réaction 2ème réaction 3ème réaction


On dose une solution d’acide On dose une solution d’acide On dose une solution d’ammoniac
méthanoïque HCOOH (acide faible) chlorhydrique HCl (acide fort) de NH3 (base faible) de volume Vb=20
de volume Va=20 mL, de volume Va=20 mL, de concentration mL, de concentration molaire
concentration molaire Ca=0,01 molaire Ca=0,01 mol.L-1 par une Cb=0,01 mol.L-1 et de pKa=9,2 par
mol.L-1 et de pKa=3,8 par une solution de soude NaOH(base forte) une solution d’acide chlorhydrique
solution de soude NaOH(base forte) de concentration molaire Cb=0,04 HCl (acide fort) de concentration
de concentration molaire Cb=0,02 mol.L-1. molaire Ca=0,01 mol.L-1.
mol.L-1.
Calculer
 Écrire l’équation de la réaction  Écrire l’équation de la réaction  Écrire l’équation de la réaction
de dosage. de dosage. de dosage.
 Le pH de l’acide avant l’ajout de  Le pH de l’acide avant l’ajout de  Le pH de la base avant l’ajout de
la base. la base. l’acide.
 Le volume de base versé à  Le volume de base versé à  Le volume d’acide versé à
l’équivalence. l’équivalence. l’équivalence.
 Le pH du mélange à . Le pH du mélange à
l’équivalence. l’équivalence.
Exercice 2 :
On dose une prise d’essai de 10 mL d’une solution aqueuse
d’ammoniac NH3 de concentration molaire CB par une solution
aqueuse d’acide chlorhydrique HCl de concentration molaire CA =
0,01 mol.L-1. Au cours du dosage on suit au pH- mètre l’évolution
du pH du milieu réactionnel en fonction du volume VA de la solution
de chlorure d’hydrogène ajouté. On obtient la courbe de la figure
-1-
1) Représenter un schéma annoté du montage expérimental qui
nous permet de réaliser ce dosage acido-basique.
2) L’ammoniac est une base forte ou faible ? Justifier
graphiquement la réponse.
3) Écrire l’équation bilan de la réaction qui se déroule au cours du
dosage.
4) Donner en le justifiant graphiquement la valeur du pKa du couple
NH4+ / NH3
Figure-1-
5) Déterminer par deux méthodes la concentration molaire CB de la
solution d’ammoniac.
Exercice 3 :
Toutes les solutions sont prises à 25°C, température à laquelle le produit ionique de l’eau pure est Ke=10-14.
On prélève un volume Va=10 mL d’une solution aqueuse Sa d’acide méthanoïque, de concentration molaire Ca ,
qu’on dose par une solution aqueuse Sb d’hydroxyde de sodium NaOH (base forte), de concentration molaire Cb,
ce qui a permis de tracer la courbe de la figure -1-.

1- Écrire l’équation de la réaction acide base qui se produit.


2- Déterminer graphiquement la valeur :
a- du pH à l’équivalence. Justifier le caractère basique du mélange à l’équivalence.
b- du pKa du couple HCOOH/HCOO- puis calculer la concentration molaire Ca sachant que l’acide
méthanoïque est faiblement ionisé. Déduire la valeur de Cb.
35 3- Calculer les concentrations molaires des entités chimiques présentes en solution lorsque :
a- Le volume de base versé est va=20 mL.
b- Le pH du mélange est égal à 4,8.
4- Qu’appelle-t-on la solution au point de demi-équivalence ? donner ses propriétés.
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43
Collège Sadiki Les réactions acide-base Série Chimie n° 10

C- Exercices de synthèse :
Exercice 1
On dose un volume Vb = 20mL d’une solution aqueuse d’une monobase B de concentration molaire Cb par une
solution aqueuse d’acide chlorhydrique HCl pH Fig 1
(acide fort) de concentration molaire Ca. Au
cours du dosage, on suit à l’aide d’un pH-
mètre l’évolution de pH du milieu réactionnel 11,1
en fonction du volume Va de la solution
d’acide chlorhydrique versé, On obtient la
9,2 E1/2
courbe suivante (fig 1).
1- Faire un schéma annoté du dispositif utilisé
pour ce dosage.
2/a- A partir de deux observations faites sur le
graphe, montrer que B est une base faible. 5,6 E
b- Écrire l’équation de la réaction du dosage.
3 – a- Donner la définition d’un indicateur
coloré.
b- Choisir, en le justifiant, à partir du tableau
suivant l’indicateur coloré approprié pour ce
dosage.
c- Donner la couleur de sa teinte au point 0 Va(mL)
d’équivalence. 20

Indicateurs colorés Teinte acide Teinte basique Zone de virage


Jaune d’alizarine Rouge Jaune 1.9 à 3.3
Thymolphtaline incolore Bleu 9.3 à 10.5
Vert de bromocresol Jaune Bleu 3.8 à 5.8

4/ Le pH d’une base faible de concentration molaire C connu et qui est faiblement ionisée est donnée par
1
pH  (pKa  pK e  logC) . Calculer la concentration Cb de la base B. Déduire celle de l’acide Ca.
2
5) Remplir le tableau des valeurs de concentrations suivant :

Concentration (mol.L-1) [H3O+] [OH-] [Cl-] [BH+] [B]


Au point d’équivalence
Au point de demi-équivalence

Exercice 2

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Collège Sadiki Les réactions acide-base Série Chimie n° 10

A 25 °C, on dose un volume VA=20 mL d’une solution (SA) d’acide méthanoïque (monoacide de formule
HCOOH) de concentration molaire CA par une solution aqueuse (SB) d’hydroxyde de sodium ( monobase forte
de formule NaOH) de concentration molaire CB=0,1 mol.L-1.
La réaction chimique qui a lieu au cours du
dosage est une réaction considérée comme
étant totale et instantanée.
A l’aide d’un pH-mètre, on suit l’évolution du
pH du mélange réactionnel en fonction du
volume Vb de la solution basique ajoutée. On
obtient la courbe de la figure -1-.
1-
a- Montrer que l’acide HCOOH est faible.
b- Ecrire l’équation de la réaction de
dosage.
2- Pour un volume de base versée Vb = VbE
2
(VbE volume de base versée à
l’équivalence) le pH-mètre indique la valeur
3,8.
a- Montrer que le pH à la demi-équivalence est égal au pKa du couple HCOOH/HCOO-. Donner la
valeur du pKa de ce couple.
b- Qu’appelle-t-on la solution à la demi-équivalence ? donner ses propriétés.
c- Calculer la concentration molaire CA de l’acide sachant que le pH de l’acide HCOOH est donné par
1
l’expression pH= (pKa – logCA)
2
3-
a- Déterminer à partir du graphe la valeur du pH à l’équivalence, interpréter le caractère basique de la
solution à l’équivalence.
b- Donner l’expression du pH à l’équivalence en fonction de pKa du couple acide-base HCOOH/HCOO- ,
pKe et C concentration de HCOO- à l’équivalence.
c- Retrouver la valeur de pH à l’équivalence par calcul.
4- On donne les zones de virage de quelques indicateurs colorés

24 Indicateurs colorés Teinte acide Teinte basique


Bleu de bromothymol Jaune : pour un pH  6,0 bleu : pour un pH  7,6
Rouge d’alizarine Jaune : pour un pH  3.7 Violet : pour un pH  5.2
Phénolphtaléïne Incolore : pour un pH  8,2 Rose violacé : pour un pH  10,0

a- Donner la définition d’un indicateur coloré.


b- Préciser, en le justifiant, l’indicateur coloré convenable à ce dosage.
5- On prélève à l’aide d’une pipette un volume Va= 20mL de la solution aqueuse (SA) de l’acide méthanoïque
. On prépare une solution (S) en ajoutant dans un becher un volume Ve d’eau pure à la prise d’essai Va.
On dose la solution (S) de volume total V=(Va+Ve) , par la même base que précédemment. On donne le
tableau de mesures suivant :

Vb(mL) 0 10 20 30
pH 2,9
……. …….. 11,6

a- Déterminer le volume d’eau ajouté.


b- Compléter alors le tableau précédent.
c- Représenter, sur le même graphe de la figure-1, l’allure de la nouvelle courbe de dosage.

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Collège Sadiki Les réactions acide-base Série Chimie n° 10

D- Exercices bac :
Exercice 2016 Sc.Exp

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46
Collège Sadiki Les réactions acide-base Série Chimie n° 10

Exercice 2003

Dans un examen de travaux pratiques , un groupe de trois élèves est chargé d’effectuer le dosage d’un volume
va= 20mL d’une solution d’acide acétique CH3COOH( pKa1=4,8 et c1=0,1molL-1)puis d’un même volume d’acide
méthanoique HCOOH (pKa2=3,8 et c2=0,1molL-1). Pour ces deux dosages , on utilise la même solution aqueuse
d’hydroxyde de sodium NaOH, base forte de
concentration C b =0,1molL-1. Sur la figure
suivante sont portées les deux courbes de
dosage où la courbe (1) correspond au dosage
de CH3COOH et la courbe (2) pour HCOOH.
Désignons par AH l’un des deux acides faibles.
L’équation de la réaction chimique au cours du
dosage , supposé total, est : AH + OH- → A-
+ H2O
Le pH du mélange rèactionnel à l’équivalence
peut être donné par la relation suivante :
PHE=1/2
(pKa+pKe+logC).
C étant la concentration de la base A- et Ka la
constante d’acidité de son acide conjugué AH.
1-L’exploitation des résultats des mesures
effectuéées au cours des deux dosages a été
abordée différemment par les trois candidats et ce dans le but de classer les deux acides étudiés par force
croissante .
a- le premier élève a comparé les pH des deux solutions acides avant l’ajout de la base .
b- le second s’est interessé aux valeurs des pH à la demi- equivalence.
c- Le troisième a étudié les valeurs des pH à l’équivalence.
Donner la classification obtenue par chaque candidat en justifiant à chaque fois la démarche utilisée.
2-/On prélève à l’aide d’une pipette un volume va= 20mL de la solution aqueuse de l’acide éthanoïque . On
prépare une solution (S) en ajoutant dans un becher un volume x d’eau pure à la prise d’essai va. On dose la
solution (S) de volume total v=(va+x) , par la même base que précédemment, on constate que la valeur du pH à
l’équivalence diffère de 0,2 de la valeur obtenue au cours du dosage décrit à la question (1).
a-/indiquer si cette variation du pH est une diminution ou une augmentation .Déterminer x .
b-/calculer la valeur du pH de (S) avant l’ajout de la base forte.

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Collège Sadiki Les réactions acide-base (série 2) Série Chimie n° 11

A- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
On se propose d’étudier le caractère et la nature d’une solution aqueuse (S) de concentration (C) à la
température ambiante.
1°) On utilise trois indicateurs colorés pour étudier la solution (S). On obtient les résultats suivants :
Indicateur coloré Teinte acide Teinte basique Couleur de (S)
Rouge d’alizarine Jaune :pour un pH  3,7 Violet : pour un pH  5,2 jaune
hélianthine Rouge: pour un pH  3,2 jaune: pour un pH  4,4 rouge
Bleu de thymol rouge: pour un pH  1,2 jaune: pour un pH  2,7 jaune
26 a) Donner la définition d’un indicateur coloré ; définir sa teinte sensible.
b) Quelles limites peut-on attribuer au pH de la solution (S) ?Quel est alors son caractère ?
2°) La solution (S) est dosée par une solution aqueuse de soude ; au point d’équivalence le volume de la
base versé est Vb=20 mL et le pH en ce point égal à 8,4.
a) Définir l’équivalence acido-basique.
b) Quel est l’indicateur qui convient le mieux pour ce dosage ? justifier.
c) Expliquer comment peut-on déduire que (S) correspond à un acide faible ?
d) Pour un volume de soude versé égal à 10mL ,le pH vaut 4,8. Quelles sont les propriétés de la solution
obtenue.
3°) Afin de déterminer le pH de la solution (S), on la dilue 10 fois , à la solution diluée on ajoute
l’hélianthine on observe une coloration rouge.
a) Etablir l’expression du pH de la solution d’un acide faible en fonction de pKa, et de concentration C de
la solution.
b) Calculer la variation du pH d’une solution d’acide faible lorsqu’elle est diluée 10 fois . En déduire le pH
de la solution (S). Calculer la concentration C de la solution (S).

Exercice 2 :

Au cours d’une séance de travaux pratiques et dans le but d’identifier un acide AH, on réalise le
dosage pH-métrique d’un volume Va = 20mL de solution aqueuse de cet AH par une solution aqueuse
d’hydroxyde de sodium (base forte) de concentration molaire Cb. La courbe pH=f(Vb) traduisant la variation
de pH du mélange en fonction de Vb, volume de solution basique ajoutée est donnée à la feuille annexe
figure 1. Toutes les solutions sont prises à 25°C, temperature à laquelle le produit ionique de l’eau pure est
Ke=10-14.
1. Annoter le schéma du dispositif utilisé pour ce dosage sur la figure 2 de la feuille annexe.
2. a- Déterminer les coordonnées du point d’équivalence.
b- En déduire que l’acide AH est faible.
3. Déterminer le pH du mélange à la demi-équivalence et identifier l’acide AH.
On donne le tableau de pKa suivant :

Couple acide-base NH4+/NH3 HCOOH/HCOO- C6H5COOH/C6H5COO- CH3NH3+/ CH3NH2


pKa 9,2 3,8 4,2 10,7
4. Par exploitation du pH initial de la solution calculer la concentration Ca de la solution aqueuse de AH.
5. Écrire l’équation de la réaction du dosage et montrer qu’elle est totale.
6. Calculer la concentration Cb de la solution aqueuse de soude utilisée.
7. On dilue 10 fois la solution d’acide initiale et on refait le dosage de l’acide AH par la même solution
aqueuse de soude. Tracer sur le même papier millimétré l’allure de la nouvelle courbe de pH=f(Vb).

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4839
Collège Sadiki Les réactions acide-base (série 2) Série Chimie n° 11

Figure 2
Figure 1 pH

Vb(mL)

A- Exercices bac :

Exercice 1 : 1) Le tableau suivant regroupe quelques valeurs de pKa des couples acide –base :
Couple acide- base NH4+/NH3 CH3NH3+/CH3NH2 C5H5NH+/C 5H 5N
pKa 9,25 10,72 5,18
Classer les trois acides par force croissante.
2) Une quantité de chlorure de pyridinium C5H5NHCl, que nous noterons BHCl, est dissoute à 25°C dans
l’eau distillée afin d’obtenir une solution aqueuse diluée (S) de concentration C, dans laquelle une très
faible quantité de la forme acide BH+ s’est transformée en B selon l’équation de la réaction : BH+ + H2O
 B + H3O+
Et où l’on néglige les ions provenant de l’ionisation propre de l’eau devant les ions provenant de BH+.
Montrer, en précisant les approximations utilisées, que le pH de cette solution s’écrit :
PH= ½ (pKa – logC) (1).
1) Deux flacons (A1) et (A2) contiennent l’un la solution S et l’autre une solution S’ d’acide fort HCl de
concentration C’. Ayant oublié de coller une étiquette sur chaque flacon, on se propose de reconnaître
expérimentalement le contenu des deux flacons.
Le pH-mètre étant en panne, on utilise les indicateurs colorés.
Matériels nécessaire pour la réalisation des différentes expériences :
- Les indicateurs colorés : (IC1), (IC2) et (IC3).
Indicateurs colorés Teinte acide Teinte basique
Jaune d’alizarine (IC1) Rouge : pour un pH  1.9 Jaune : pour un pH  3.3
Rouge d’alizarine (IC2) Jaune : pour un pH  3.7 Violet : pour un pH  5.2
Vert de bromocrésol (IC3) Jaune : pour un pH  3.8 Bleu : pour un pH  5.4
- verrerie : trois tubes à essai numérotés de 1 à 3.
- Matériel pouvant être utile à la dilution : fiole jaugée de 10 mL ; fiole jaugée de 50mL ; pipette à
deux traits de jauge de 10mL ; pipette à deux traits de jauge de 1mL ; de l’eau distillée.
Expérience n°1 : des prélèvements de 2mL environ effectués dans (A2 ) sont introduits dans les tubes à
essai n°1 et 2 auxquels on ajoute respectivement les indicateurs colorés (IC1) et (IC2). La coloration est
jaune dans les deux tubes à essai.
Déduire un encadrement pour le pH de cette solution. Ces résultats expérimentaux ne permettent pas
d’identifier le contenu des deux flacons.

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49 40
Collège Sadiki Les réactions acide-base (série 2) Série Chimie n° 11

Expérience n°2 :
Un prélèvement du flacon (A2) soumis à une dilution au dixième est introduit dans un flacon (A3). Un
prélèvement de 2mL environ effectué dans (A3) est introduit dans le tube à essai n°3. On y ajoute
l’indicateur coloré (IC3) . la coloration est encore jaune.
a) décrire la démarche expérimentale à suivre, en précisant le matériel choisi parmi << matériel pouvant
être utile à la dilution >>, pour effectuer une dilution au dixième.
b) Déduire la nature du contenu du flacon (A2) et préciser la valeur de son pH. Calculer la concentration
de cette solution.

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5041
Collège Sadiki Les amides (Pour les 4èmeSc.Exp seulement) Série chimie n° : 12

A- Rappel :
O  Formule brute :
R-C Masse molaire :
N-R1
……………….
R2 M = ……………..
 Formule générale :

 Les trois types d’amides :

Amide non substitué Amide monosubstitué Amide disubstitué


O O O
R-C R-C R-C
N-…. N-…. N-….
…. …. ….
R1≠H R1 et R2 sont ≠ de H
Remarque : substituer veut dire remplacer.
- Monosubstitué veut dire un seul atome d’hydrogène, lié à l’atome d’azote, est remplacé par un
groupe alkyle R1. ( alkyle : méthyle ; éthyle ; propyle ….).
- Disubstitué veut dire deux atomes d’hydrogène, liés à l’atome d’azote, sont remplacés par
deux groupes alkyles R1 et R2.
 Nomenclature :
 Amide non substitué :

 Amide monosubstitué :

Remarque : Pour avoir le nom d’un amide substitué il suffit d’écrire le nom de l’amide non substitué
correspondant puis ajouter la substitution à gauche.
 Préparation d’un amide non substitué (par déshydratation d’un carboxylate d’ammonium).
R  COONH 4  .......................  H 2O
Carboxylate d ' ammonium Amide non substitué Eau

 Hydrolyse d’un amide


 En milieu basique :
 Amide non substitué : R  CONH 2  Na  OH  .....................  ....... gaz 
 

Amidenon substitué Soude Carboxylate de sodium


Ammoniac

 Amide N-substitué : R  CONHR '  Na  OH  ............................ . ..........  gaz 


 

Amide N  substitué Soude Carboxylate de sodium


A min e
 En milieu acide :
 
 Amide non substitué : R  CONH 2  H3O  Cl  ...................  ..................
Amide non substitué Acide chlorhydrique Acide carboxylique Chlorure d ' ammonium

 
 Amide N-substitué : R  CONHR'  H3O  Cl  ....................  ........................
Amide N  substitué Acide chlorhydrique Acide carboxylique Chlorure d ' alkylammonium

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51
Collège Sadiki Les amides (Pour les 4èmeSc.Exp seulement) Série chimie n° : 12

B- Applications directes :
On donne les masse molaires atomiques en g/mol : C=12 ; O=16 ; N =14 ; Cl=35,5 et H=1

Exercice 1 :
Donner le nom de chacun des amides suivants :
a) b)
c)
CH3 C NH2 O O

O C C
CH3 CH2 NH CH3 CH N-CH3
O CH3
CH3 CH3 CH3
d) CH3 C C NH2

CH3

Exercice 2 :
Ecrire la formule semi-développée des amides suivants :
a) 2,2- diméthylbutananamide b) N-éthyle,N-méthylpentanamide.
c) N-éthyle,3-méthylbutanamide d) N,N- diéthyle, 2-méthylpropanamide

Exercice 3 :
Donner le nom, la formule semi-développée de chaque isomère des amides de masse molaire
M=59g.mol-1.

Exercice 4 :
Compléter les équations chimiques suivantes :
a) CH3  COONH 4  .......................  H 2O .
....................................... .............................. ..........

 
b) H  CONH 2  Na  OH  .....................  ....... .
Soude .................................. ....................
............................

 
c) H  CONH 2  H3O  Cl  ...................  .................. .
............................... Acide chlorhydrique ............................ ...............................

 
d) CH3  CONHC2 H 5  H3O  Cl  ....................  ........................ .
........................................ Acide chlorhydrique .............................. .......................................

C- Exercices de synthèse :

Exercice 1 :
L’analyse d’un échantillon de 4,35 g d’un amide A aliphatique a révélée qu’il renferme 0,83 g d’azote.
1- Déterminer le pourcentage massique de l’azote.
2- Calculer la masse molaire de l’amide A. Déduire sa formule brute.
3- Déterminer la formule semi développée, le nom de tous les amides aliphatiques isomères de A.
4- L’amide A est non substitué, écrire l’équation de la réaction de déshydratation qui permet de le
préparer.
Exercice 2 :
Le pourcentage en masse de carbone dans un amide A est égal à 49,32 % .
1- Donner la formule brute d’un amide aliphatique.
2- Déterminer la formule brute de l’amide A ainsi que la formule semi-développée et le nom de
chaque isomère correspondant à cette formule brute.

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52
Collège Sadiki Les amides (Pour les 4èmeSc.Exp seulement) Série chimie n° : 12

3- L’hydrolyse en milieu basique de l’amide A est réalisée en présence d’une solution d’hydroxyde
de potassium ( K+ + OH-). On obtient un dégagement d’un gaz d’odeur piquante et qui colore en
bleu un papier pH humidifié.
a- Identifier le gaz obtenu.
b- Donner le nom et la formule semi-développée de l’amide A.
c- Ecrire l’équation de la réaction qui se produit.
4- L’hydrolyse en milieu acide de l’amide A est réalisée en présence d’une solution d’acide
sulfurique. Le gaz dégagé fait virer au rouge un papier humidifié.
Ecrire l’équation de la réaction et identifier les produits formés.

D- Exercices de bac :

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53
Collège Sadiki Les piles Série chimie n° 13

A- Rappel :
 Définition d’une pile : ………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………..
 Le rôle du pont salin :…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………….
 Présentation d’une pile :
On peut présenter une pile soit par :
 Son schéma :

 Son symbole :
....... ........(C1 ) ........(C2 ) .......
 Son équation associée :

.........  ........ ........  ..........


 Sa fem :
La fem de la pile est E=…….– …….. en circuit ouvert.
= ……. – ……..

 Réaction possible spontanément :


 Si la fem E>0 ; la réaction …………… se produit spontanément :
………. + ………….. → ……….. + …………

 Si la fem E<0 ; la réaction …………….. se produit spontanément :


………. + ………….. → ……….. + …………
 Fonctionnement d’une pile :
 Lorsque E>0  VM2 – VbM1 >0  VM2 > VbM1.

 b.M 2  b   M 22  2e M 2  la masse de M 2   M 22 


 b.M  b    2   la masse de M    2 
 1  M1  M1  2e  1 
  M1 

 Lorsque E<0  ……….............. …………………

 b.M 2  ......

.............. ...............
 b.M  ......  ..............  ........ 
 1
 la masse de M 2 ......   M 22  .........
 la masse de M .......   2
 1
 
  M1  ..........
 Déplacement des ions K+ et Cl- dans le pont salin :
Traitons un cas : lorsque E>0 ; on a

 * Pour assurer l ' électroneutralité de la demi  pile M 22  / M 2


 les ions K  se dirigent vers ce compartiment

  M 2 
2


  
  2  *.........................................................................................
  M1   .....................................................................



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54
Collège Sadiki Les piles Série chimie n° 13

 La fem d’une pile :


 M12 
EE 
0,06
0

n
log   E 
0 0,06
n
log
 M 22 
avec  E 0 fem s tan dard de la pile.
n : nombre d ' électrons transférés

 La constante d’équilibre K d’une pile :


À l’équilibre dynamique : =K et E=0 V 
nE 0
0,06 0,06 nE 0
E 
0
log K  0  E 
0
log K   log K  K  10 0,06
n n 0,06
 Le potentiel standard d’un couple rédox :
est ……………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………

 Classification électrochimique des couples rédox :


Le couple rédox qui a le potentiel standard le plus ………... a le pouvoir oxydant le plus ……….. ( donc le
pouvoir réducteur le plus ……….).
 La fem standard d’une pile :
2 2
La fem standard de la pile M1 M1 (C1 ) M 2 (C2 ) M 2 est :

E°= …………. – …………….


B- Applications directes :
Exercice 1 :
On considère la pile symbolisée par : Cu /Cu 2+ (1molL-1) // Fe2+(1molL-1) / Fe
1- Ecrire l’équation chimique associée à cette pile.
2- La mesure de la force électromotrice (f.é.m) donne E= - 0,78 V
a- Faire un schéma de la pile sur lequel on précisera le sens du courant électrique et celui du mouvement
des électrons dans le circuit extérieur
b- Comparer les couples redox Cu2+ /Cu et Fe 2+ /Fe
c- Ecrire l’équation de la réaction chimique spontanée lorsque la pile débite dans un circuit extérieur.
3- sachant que le potentiel standard du couple rédox Cu2+/Cu est égal à 0,34 V ; calculer celui du couple
Fe2+/Fe.

Exercice 2 :
On considère la pile symbolisée par : Co /Co 2+ (0,1molL-1) // Ni2+(0,01molL-1) / Ni
1- Écrire l’équation chimique associée à cette pile.
2- La mesure de la force électromotrice (f.é.m) donne E= - 0,01 V
a- Faire un schéma de la pile sur lequel on précisera le sens du courant électrique et celui du mouvement
des électrons dans le circuit extérieur.
b- Déterminer la valeur de la fem standard de la pile. Déduire la constante d’équilibre K relative à l’équation
de la réaction chimique associée à cette pile. Comparer les couples redox Co2+ /Co et Ni2+ /Ni
c- Écrire l’équation de la réaction chimique spontanée lorsque la pile débite dans un circuit extérieur.
d- Calculer les concentrations atteintes par Co2+ et Ni2+ lorsque la pile cesse de débiter du courant

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55
Collège Sadiki Les piles Série chimie n° 13

électrique. On supposera que les volumes des solutions de droite et de gauche restent constants et égaux
au cours de la réaction.
Exercice 3 :
1°/ a- Définir le potentiel standard (ou normal) d’électrode d’un couple redox.
b- Schématiser avec toutes les précisions nécessaires la pile qui permet de mesurer le potentiel
standard du couple M2+/M.
2°/ On considère le tableau suivant :

Pile Symbole f.é.m (en V)


P1 Pt| H2 (1atm) | H+(1 mol.L-1) || Co2+ (1mol.L-1)|Co -0,28
P2 Pt| H2 (1atm) | H+(1 mol.L-1) || Sn2+ (1mol.L-1)|Sn -0,14

Donner le potentiel standard des couples Co2+/Co et Sn2+/Sn.


3°/ On considère la pile symbolisée par :
Sn / Sn2+ (0,01mol.L-1) || Co2+ (0,1mol.L-1)/ Co.
a- Déterminer la f.é.m de cette pile.
b- En déduire l’équation de la réaction spontanée.
c- Déterminer les concentrations de Sn2+ et Co2+ lorsque la pile cesse de débiter un courant électrique,
sachant que le volume V de la solution du sel d’étain est le même que celui du sel de cobalt.

C- Exercices de synthèse :

Exercice 1 :
Lors d’une séance de travaux pratiques, on dispose du matériel suivant :

- Une solution aqueuse (S1) de chlorure d’étain SnCl2 de concentration molaire 10-1 mol.L-1 ;
- Une solution aqueuse (S2) de sulfate de plomb PbSO4 de
concentration molaire C2 ;
- Des béchers, un pont électrolytique (pont salin : contenant
une solution de chlorure de potassium KCl), de l’eau distillée ;
- Un ampèremètre, un voltmètre, un résistor et des fils de
connexion( l’ampèremètre en série avec le résistor sont
branchés aux bornes de la pile, le voltmètre est branché aux
bornes de l’ensemble).
On considère les piles (Px) de symbole : SnSn2+(10-1) 
Pb2+(C2=X)  Pb. On réalise la mesure de la fem de la pile Px en
maintenant constante la concentration molaire des ions Sn2+
([Sn2+]=10-1 mol.L-1) et en faisant varier à chaque mesure la
concentration des ions plomb Pb2+ ([Pb2+]=x mol.L-1). Les
résultats de mesure ont permis de tracer la courbe représentant
l’évolution de la fem E en fonction de logX.
1-
a- Ecrire l’équation chimique associée à la pile Px.
b- Représenter le schéma de la pile.
c- Quel est le rôle du pont salin ?
2-
a- Déterminer graphiquement l’expression de la fem E
en fonction de (logX).
b- Justifier théoriquement l’allure de la courbe.
c- Déterminer à partir du graphe la constante d’équilibre
de la pile. Déduire sa fem standard E°.
3- La fem initiale de la pile Px est égale à Ei= -0,02 V.
a- Déterminer par calcul la concentration molaire des ions Pb2+. Retrouver cette valeur
graphiquement.
b- Ecrire l’équation de la réaction spontanée qui a lieu lorsque la pile débite dans un circuit
extérieur.
c- Après une durée suffisamment longue la pile ne débite plus du courant. Calculer les
concentrations molaires des ions Sn2+ et Pb2+ dans ces conditions.
4- On considère la pile PtH2H+(1 mol.L-1)  Pb2+(1 mol.L-1)  Pb de fem E=-0,13 V.
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56
Collège Sadiki Les piles Série chimie n° 13

a- Schématiser la pile et préciser son rôle.


b- Préciser la polarité de la pile.
c- Déduire le sens de la réaction qui se produit spontanément lorsque la pile débite du courant
électrique.
d- Indiquer en le justifiant le sens de déplacement des porteurs de charge dans le pont salin.

Exercice 2 :
1) On réalise la pile P1 : Pt H2 (1atm) H+ (1mol L-1 )Pb2+ (1mol L-1) Pb.
La f.é.m standard de cette pile est égale à -0,13V.
a) Faire un schéma avec toutes les précisions nécessaires de la pile P1 .
b) préciser le sens du courant dans le circuit extérieur et écrire l’équation de la réaction spontanée.
c) Le pont salin est une solution saturée de K+ + NO3- . Quel est son rôle.
d) Que peut on déterminer à l’aide de cette pile ?
2) On réalise la pile P2 en associant les deux couples Ox/red suivants : Pb2+/Pb à droite et Co2+/Co à
gauche. On donne E° (Co2+/Co)= -0,28V.
a) Donner le symbole de la pile P2 et écrire l’équation de la réaction associée à cette pile.
b) Déterminer la f.é.m standard de la pile P2 et la constante d’équilibre de la réaction associée à cette pile.
c) Les concentrations initiales de Pb2+ et Co2+ sont C1=5.10-2 mol L-1 et C2. Calculer C2 si la f.é.m est égale à
E= 0,111V.
d) Déterminer les concentrations de Pb2+ et Co2+ lorsque la pile cesse de débiter un courant.
On suppose que la solution, dans les compartiments de gauche et de droite, ont le même volume. v=100mL.
Calculer la variation de la masse de l’électrode de Pb. Sachant que la masse molaire de Pb = 207 g.mol-1 .

Exercice 3 :
On réalise la pile électrochimique suivante : Co/ Co2+ (C1) // Ni2+(C2) / Ni .
1°) Faire le schéma de la pile, écrire l’équation de la réaction associée et donner l’expression de la
f.é.m initiale Ei en fonction de la f.é.m standard E° et du rapport C1/C2

2°) On laisse la pile débiter du courant dans un


circuit extérieur. La courbe ci-dessous représente
la variation de la f.é.m E de la pile en fonction de
log avec  la fonction des concentrations de
l’équation associée à la pile.
a- Montrer que la constante d’équilibre K de la
réaction associée est égale à 100.
b- En déduire la f.é.m standard E° de la pile .
Comparer les pouvoirs réducteurs du cobalt et du
nickel.
c- Calculer la f.é.m initiale E de la pile .
3°) Après une durée suffisamment longue, la
f.é.m s’annule et la concentration molaire en Co2+
devient C'1=0,49 mol.L-1
a- Quelle est alors la concentration molaire C’2 de
Ni2+ ?
b- Calculer les concentrations initiales C1etC2
sachant que les deux solutions ont le même volume.

Exercice 4 :
On dispose du matériel suivant :
- Un petit bécher contenant un volume V1=20 mL de solution de nitrate d’or ( Au3+ +3 NO3-) de
concentration molaire C1=10-3 mol.L-1. (Au : symbole de l’or ).
- Un petit bécher contenant un volume V2=20 mL de solution de nitrate d’aluminium ( Al3+ +3 NO3-) de
concentration molaire C2=1 mol.L-1.
- Un fil d’or de masse m1=2 g et un fil d’aluminium, bien décapés et reliés à un interrupteur K2, un
ampèremètre et un conducteur ohmique R.

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57
Collège Sadiki Les piles Série chimie n° 13

- Un pont salin contenant une solution saturée de


chlorure de potassium KCl.
On construit une pile dont le schéma est donné ci-contre
et aux bornes de laquelle est branché un voltmètre en
série avec un interrupteur K1.
I- Expérience 1 :
On ferme l’interrupteur K2 et on ouvre K1, l’ampèremètre
indique un courant électrique dans le sens de l’or vers
l’aluminium.
1- Donner la définition d’une pile.
2- Préciser le sens de circulation des électrons dans le
circuit extérieur.
3- Interpréter alors le fonctionnement de la pile en
écrivant les deux demi-équations aux électrodes. Déduire
le sens de la transformation spontanée qui se produit
dans la pile.
4- Quel est le rôle du pont salin ? préciser le sens de mouvement des porteurs de charge dans le pont
salin.
5- En fermant l’interrupteur K1, la tension mesurée par le voltmètre est-elle inférieure, égale ou
supérieure à la fem de la pile. Justifier la réponse.
II- Expérience 2 :
On ferme l’interrupteur K1 et on ouvre K2, le voltmètre indique une tension électrique égale à - 3,1 V.
1- Que représente cette tension ? écrire son expression en fonction de la fem standard E0 de la pile et des
concentrations des ions Au3+ et Al3+.
2- Ecrire l’équation chimique associée à la pile.
3- Dans quel sens évolue spontanément la réaction dans la pile. Ce sens est-il en accord avec celui
déterminé dans la partie I-/ question 3.
4-
a- Calculer le potentiel standard du couple Au3+/Au, sachant que E0(Al3+/Al)= - 1,662 V. comparer le pouvoir
oxydant des deux couples.
b- Donner, avec toutes les précisions possibles, le schéma de la pile qui permet de mesurer le potentiel
standard du couple Au3+/Au.
5- On laisse fonctionner la pile pendant une durée suffisamment longue pour que la pile ne débite plus de
courant. Calculer dans ces conditions :
a- La constante d’équilibre K relative à l’équation chimique associée à la pile.
b- La concentration des ions Al3+ et des ions Au3+ à la fin de la réaction.
c- La masse du fil d’or. On donne masse molaire de l’or : 197 g.mol-1.
d- La concentration des ions chlorures Cl- dans la demi-pile de droite.
N.B : les volumes des deux compartiments restent constants au cours des expériences.
Exercice 5 :
La température est maintenue égale à 25°C.
On se propose d'étudier la pile symbolisée par COCO2+(C1) Ni2+(C2)  Ni , de f.e.m normale E°=+0,05V.
1) Écrire l'équation chimique associée à la pile.
2) Le potentiel normal d'électrode du couple CO2+/ CO est E°1= E°( CO2+/ CO) = -0,28V.
a-/ Représenter le schéma du montage qui permet de mesurer E°1.
b-/ Déterminer le potentiel normal d'électrode du couple Ni2+/Ni ( E°2 = E°( Ni2+/Ni) )
c-/ Comparer les pouvoirs réducteurs des deux couples rédox. Justifier.
3) Calculer la valeur de la constante d'équilibre K relative à l'équation chimique associée.
4) on donne : C1 = 1mol.L-1 et C2 = 10-2 mol.L-1 les concentrations molaires des deux solutions à la
date t=0s, date de fermeture du circuit.
a-/ Calculer la f.e.m initiale Ei de la pile.
b-/ Faire un schéma de la pile en indiquant le sens de circulation du courant et celui des électrons dans le le
circuit extérieur.
c-/ Indiquer, par deux méthodes, le sens de la réaction spontanée qui se produit lorsque la pile débite un
courant.
d-/ Comment varie la f.e.m E lorsque la pile débite un courant.
e-/ Après un temps suffisamment long, la pile s'épuise totalement.
Les deux solutions ont le même volume, déterminer les concentrations molaires obtenues à l'équilibre
dynamique : [CO2+] eq = C'1 et : [Ni2+] eq = C'2.

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58
Collège Sadiki Les piles Série chimie n° 13

5) La pile est dans son état initial ( à t=0s) avec C1 = 1mol.L-1 et C2 = 10-2 mol.L-1 . On fixe C2 et on fait varier
C1 jusqu'à inverser les pôles de la pile. Quelles sont les valeurs de [CO2+] qui permettent cette inversion ?

Exercice 6 :
1°/
a- Définir le potentiel standard d’électrode d’un couple redox.
b- Schématiser avec toutes les précisions nécessaires la pile qui permet de mesurer le potentiel
standard d’un couple rédox M2+/M.
2°/ On considère le tableau suivant :

Pile Symbole f.é.m (en V)


P1 Pt( H2 (1atm)) | H3O+(1 mol.L-1) || Co2+ (1mol.L-1)|Co -0,28
P2 Pt( H2 (1atm)) | H3O+(1 mol.L-1) || Ni2+ (1mol.L-1)|Ni -0,26

Donner le potentiel standard des couples Co2+/Co et Ni2+/Ni. Comparer leur pouvoir oxydant.
3°/ On considère la pile symbolisée par : Ni | Ni2+ (0,01mol.L-1) || Co2+ (0,1mol.L-1)| Co.
a- Déterminer la fem E de cette pile.
b- En déduire l’équation de la réaction possible spontanément.
c- Déterminer la concentration des ions Ni2+ et celle des ions Co2+ lorsque la fem de la pile est E’=5.10-
3
V. Le volume V=50 mL de la solution du sel de nickel est le même que celui du sel de cobalt, ces
volumes restent constants au cours de toutes les expériences.
4°/ On veut inverser la polarité de la pile précédente de fem E’=0,005 V en ajoutant de l’eau distillée dans
l’un des compartiments de la pile.
a- Montrer que la fem d’une pile du type Daniell, dont le nombre d’électrons transférés entre les deux
K
est égal à 2, s’écrit sous la forme : E  0,03log .

b- Dans quel compartiment faut-il ajouter l’eau distillée ?
c- Calculer le volume minimal d’eau distillée qu’il faut ajouter pour inverser la polarité de la pile.
5°/ On dispose de 2 demi-piles constituées respectivement des couples rédox Ni2+ / Ni et Co2+ / Co
.Les solutions utilisées ont une concentration initiale C = 1 mol.L-1 . A l’aide d’un pont électrolytique
renfermant une solution saturée de chlorure de potassium (K+ + Cl-) , on relie la demi-pile formée par
Ni2+ / Ni à celle formée par Co2+ / Co . La mesure de la force électromotrice de la pile réalisée donne
E1 = - 0,02 et on constate que le courant circule dans un circuit extérieur de l’électrode de nickel
vers l’électrode de cobalt.
a) Préciser la borne droite et la borne gauche de la pile.
b) Quel est le rôle du pont électrolytique ?
c) Écrire l’équation de la réaction spontanée lorsque la pile débite du courant dans un circuit extérieur.
Préciser le sens de mouvement des porteurs de charge dans le pont salin.

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59
Collège Sadiki Les piles Série chimie n° 13

D- Exercice bac :

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60
Rappel mathématique Physique série 0

Exercice 1 :

V=30 mL = …… L ; N= 2,3 MHz = …….. Hz ; L= 25 mm = ……………. m

R= 4,4 µm = ………..m ; q= 15 nC = ………. C ; m= 0,2 Kg = ………… g

Exercice 2 :

Déterminer la fonction correspondant à chaque graphe :

1) 2)

3)

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61
Rappel mathématique Physique série 0

Exercice 3 :

Calculer la dérivée de chacune des fonctions suivantes :

(2) (3)
(1)
  
x(t)  0,02sin(10t  ) y(t)  0,04cos(20t  ) v(t)  0,8 cos( t  )
2 2 6

(5) (6)
(4)
1 q2 1 2 1 2 1 2
E  Li avec q(t) et i(t) E Kx  mv avec x(t) et v(t)
 2C 2 2 2
Ec  0,05(1  cos(10t  ))
2 sont des fonctions et C et L des sont des fonctions et K et m des
constantes constantes

Exercice 4:

Trouver la dérivée de chacune des fonctions suivantes :

1- f(t)=5e-t/5 2- f(t)= 10- 5e-2t 3- f(t) =6(1- e-3t ) 4- f(t)=4(1 – e-t/4 ).

Exercice 5 :

Résoudre les équations suivantes :


1- 8e-2t = 1 2- 6(1 – e-t/5 ) = 2 3- 2e-t/4 + 4 = 6 4- 5(1 – e-t/6 ) = 2.

Exercice 6:
Calculer la limite de chacune des fonctions suivantes :
x
a- lim 5 1 – e x/2  lim 10 1 – e2x 

b- c- lim 5.e 2
x  x 0 x 0

Exercice 7 :
Mettre une croix devant les équations différentielles :

du/dt +4 u= 10

i2(t) + 5i(t) =0

d²q/dt² + q(t) = 0

4d²i/dt²+ 5di/dt +4i = 5

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62
Rappel mathématique Physique série 0

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63
Le condensateur Série physique : 1

A- Rappel :
 Tension aux bornes d’un condensateur :

Remarque : - On utilise le microfarad ( µF = 10-6 F), le nanofarad ( nF = 10-9 F ) et le picofarad ( pF = 10-12 F ).


........
- Si l’intensité du courant est constante (I=cte, générateur de courant), on a : q=I.t d’où uC 
........

 Énergie emmagasinée Ec dans un condensateur :

C est en ........ C est en ........ uc est en ........


.....  ..... ......  ..... 
EC  ....... avec uC est en ........ ou EC  . avec q est en ........ ou Ec  ....... avec q est en ........
.....  E est en ........ ..... ......  ....  E est en ........
 c  Ec est en ........  c

 Capacité d’un condensateur plan :

 S est en ........
e est en ........
....... 
C avec 
..... C est en ........
 est en .........


Remarque : la permittivité électrique relative  r  avec  0  8,85.1012 u.s.i .
0

 La tension de claquage :
……………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………….

B- Applications directes :

Exercice 1

On dispose au laboratoire :
 d'un condensateur C plan initialement déchargé de capacité C C
inconnue, de surface commune en regard S= 1 m2 et d’épaisseur
e = 0,1 mm.
 d'un interrupteur K
 d'un générateur de courant qui débite un courant d'intensité
constante I = 80 µA.
 d’un ampèremètre.

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64
Le condensateur Série physique : 1

A l'instant t = 0, l’interrupteur K est fermé, les données acquises lors


de l'expérience sont traitées
par un ordinateur et permettent d'avoir le graphe de la figure ci-
contre représentant EC  f ( t ) .
1. Donner le schéma du circuit.
2. Justifier théoriquement l’allure de la courbe.
3. Déterminer à partir du graphe la valeur de la capacité C du
condensateur.
4. Sachant que la tension de claquage du condensateur est
u=50V, déterminer l’instant à partir duquel le condensateur
risque la détérioration :
a. graphiquement.
b. par calcul.
5. Déterminer la permittivité électrique relative du diélectrique
placé entre les armatures du condensateur.
On donne la permittivité électrique absolue de l’air : ε0 = 8,85.10-12
F.m-1.
Exercice 2

1- Les caractéristiques d'un condensateur plan sont les suivantes : C= 0,12 µF, épaisseur du
diélectrique e = 0,2 mm ; permittivité relative de l'isolant : r= 5 ; tension de service : U = 100 V ,
tension de claquage Ucmax =160 V 0= 8,84 10-12 F/m. Calculer :
a- La surface des armatures.
b- La charge du condensateur soumis à la tension de service.
c- L'énergie emmagasinée dans ces conditions.
2- Sachant que le courant de charge du condensateur aune intensité constante I 0 = 25 µA,

a- y’a-t-il risque de détérioration du condensateur si la durée de charge est t=5 min. Expliquer.
b- Si on double l’épaisseur du diélectrique, quelle est la durée maximale de charge du
condensateur ?

C- Exercices de synthèse :

Exercice 1 :

Un condensateur plan est formé par deux feuilles en aluminium, de surface en regard S = 1 m 2,
2
séparées par un isolant de permittivité absolue ε = et d’épaisseur e= 0,1 mm.
π.109
1°) Calculer la capacité C du condensateur.
2°) On charge le condensateur, à l’aide d’un générateur de courant continu d’intensité I = 1,8 μA. On
ferme le circuit à l’aide d’un interrupteur à l’instant pris comme origine du temps t=0s.
a) Représenter le schéma d’un montage qui permet de suivre l’évolution de la tension u AB aux
bornes du condensateur.
b) Déterminer la valeur de la charge q accumulée sur l’armature positive du condensateur à t=20s.
b) Déterminer la tension uAB aux bornes du condensateur à t=20s.
3°) Un condensateur chargé est assimilé à un petit réservoir d’énergie.
a) De quel type d’énergie s’agit-il ?
b) L’énergie emmagasinée par le condensateur au bout d’une durée t est notée E C. Exprimer EC
en fonction de t.

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65
Le condensateur Série physique : 1

4°) La tension maximale indiquée sur le boitier du condensateur (tension de claquage )est
UcMax=50V.
a) Quelle est la valeur de l’énergie maximale que peut accumuler ce condensateur.
b) Quelle est la durée maximale de la charge.

Exercice 2 :

On réalise le montage suivant :

1. Indiquer les états (ouvert ou fermé) des interrupteurs K1 I = cste


et K2 lorsqu’on souhaite charger le condensateur.
K1
2. Indiquer les états (ouvert ou fermé) des interrupteurs K1
uC
et K2 lorsqu’on souhaite décharger le condensateur.

3. Reprendre le schéma du montage et placer un voltmètre C


pour mesurer la tension uC. K2
4. On veut relever la caractéristique uC = f(t) où t
représente le temps de charge du condensateur, mesuré
avec un chronomètre. R
Le générateur de courant délivre un courant constant I =
1,3 mA.
a. On a relevé les résultats expérimentaux suivants :

t (s) 0 4,1 8,2 16,3 24,5 32,6 40,8 48,9


uC (V) 0 1 2 4 6 8 10 12
Tracer sur une demi-feuille de papier millimétrée la caractéristique uC = f(t).
b. Déduire la capacité C du condensateur utilisé.

c. L’expérimentateur a pris en réalité un condensateur chimique de capacité normalisée C = 4700 µF et de


tolérance  20 %.
La valeur expérimentale obtenue (question 4.b.) correspond-elle au composant utilisé ? Justifier votre
réponse.
5. L’énergie maximale emmagasinée par le condensateur est Ec =9,4.10-4 J, calculer la durée
maximale de la charge du condensateur.
6. Le condensateur utilisé a la forme d’un carré, la permittivité électrique relative et l’épaisseur du
diélectrique sont respectivement r=2,4 et e=0,4 mm, déterminer la valeur du côté de la surface
commune en regard des deux armatures.
7. Si on charge le condensateur à une intensité constante I= 13 µA, quelle doit être la durée de
charge maximale ?

Exercice 3 :
Afin de déterminer la permittivité absolue d’un condensateur plan, on étudie la
variation de sa capacité C en fonction de l’épaisseur e du diélectrique. La surface commune
en regard S des deux armatures est constante et égale à 1m2. Pour cela, on réalise le circuit
schématisé ci-contre :
Le générateur de courant débite un courant constant I=1 µA, on fait varier l’épaisseur e du
diélectrique du condensateur et on mesure sa tension au bout d’une durée t = 10 s.
1- Calculer la valeur de la charge q du condensateur commune aux différentes mesures
effectuées.
2-
a- Compléter le tableau de mesure suivant

e(mm) 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5


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66
Le condensateur Série physique : 1

Uc(v) 28 56 85 114 141


C(nF)
1/e(103 m-1)
Energie électrique
Ec( 10-4 J)

b- Tracer la courbe représentant l’évolution de la capacité C du condensateur en fonction


de 1/e. (papier millimétré page 4 )
1
: 103 m1 
 1cm
Echelle : { e
C: 50nF 
 1cm
c- Justifier l’allure de la courbe.
d- Identifier le diélectrique utilisé en se référent au tableau suivant. On donne :
ε0=8,85.10-12 usi.

Nom du PVC Polystyrène Caoutchouc Plexiglas


diélectrique
εr 5 2,4 4 3,3

e- Justifier la variation de l’énergie électrique en fonction de l’épaisseur du diélectrique


en établissant l’expression de Ec en fonction de e.

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67
Dipôle RC (1) Série physique 2

A- Rappel :
 Équation différentielle :

Attention : on doit représenter les flèches des tensions avant d’établir


l’équation différentielle.
...... ........
u R  u c - u G = avec u R  ...... et uG =..... et i  C
...... .......
......
......  ......  E donc ......  .....  ..... on pose   ..... d ' ou
......
.......
.......  .....  .... équation différentielle de la ch arg e
.......
d ' un condensateur
 Solution de l’équation différentielle :

* La solution de l ' équation différentielle s ' écrit uC  A  Be  t


( A, B et  des cons tan tes positives )
* A t  0; uC (o)  0 (le condensateur est initialement vide)
 A  Be0  0  B   A d ' ou uC  A  Ae  t
* t   ; uC  E (le condensateur est complètement ch arg é )
A  Ae   E or e   0 d ' ou A  E donc uC  E  Ee  t .
duC
* cette solution vérifie l ' équation différentielle : RC  uC  E
dt
RC (0   Ee  t )  E  Ee  t  E
1 1
RC Ee  t  Ee  t  0  Ee  t ( RC  1)  0; Ee  t  0 d ' ou RC  1  0    
RC 
t t
 
uC  E  Ee 
 E (1  e ) 

 Expression et graphe de uC ; uR et i :

t t
  uR E  t
uc  E(1  e  ) uR =E  uC=Ee 
i=  e
R R
uR(V) i(A)
uc
E
E E=URmax Imax 
R

t(s) t(s)
E
0 0 0
X
t(s) 0 + t(s) 0 + t(s) 0 +
E
R
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C
68
I
C
Dipôle RC (1) Série physique 2

E
uc(V) 0 E uR(V) E 0 i(A) R
0

 La constante de temps  :
58  Définition : …………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………..
 Détermination de la constante de temps  :
o 1ère méthode (utilisation de la tangente à l’origine) : on peut montrer que  est
l’abscisse du point d’intersection de la tangente à la courbe de uc (t)[de même pour
uR(t), i(t) et q(t)] à la date t=0 avec l’asymptote (lorsque t+).

uR(V)
Tangente E=uRmax
uc(V
)
Tangente
E=Uc
max Asymptote
Point Asymptote
t(s)
d’intersection 0

Point
t(s)
d’intersection
0 

o 2ème méthode (lecture graphique) :


er uc(V)
1 cas : à partir du graphe de uc(t)
Pour t=, quelle est la valeur de uc ? 4

1 1
uc()  E(1  e )  E(1  e )

0, 63.E car e 0, 37
Exemple : 2,52
On a E= 4 V d’où 0,63.4 =2,52 V donc l’abscisse du point d’ordonnée
2,52 V est égale à 
2ème cas : à partir du graphe de uR(t) t(s)
0

Pour t=, quelle est la valeur de uR ? uR(V)

uR()  E.e  E.e1

0, 37.E 4
Exemple :
On a E= 4 V d’où 0,37.4 =1,48 V donc l’abscisse du point d’ordonnée
1,48 V est égale à .
1,48

t(s)
0 

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69
Dipôle RC (1) Série physique 2

A- Applications directes :
Exercice 1 :
A l’aide d’un générateur de tension constante E, on veut uC(t)
figure-1-

charger un condensateur de capacité C à travers une


résistance R=1k.
1- Faire le schéma d’un montage qui permet de 5

suivre l’évolution de la tension aux bornes du


condensateur au cours du temps. Expliquer la méthode
utilisée.
2- A l’aide des mesures de la tension uc aux bornes
du condensateur on obtenu le graphique représenté sur le
schéma ci-après. figure-1- 0
-
0 2.10 3 t(s)
a- Quelle est la tension aux bornes du condensateur en
59 fin de charge. Donner la valeur de E
b- Déterminer la valeur de la constante de temps .
c- Une autre méthode permet de déterminer la valeur de Comparer les valeurs obtenues par
les deux méthodes.
d- En déduire la valeur de capacité C.
e- Tracer l’allure de la courbe représentant la tension uR(t).

Exercice 2 :
On veut charger un condensateur de capacité C à travers une résistance R=10
kà l’aide d’un générateur de tension de fem E.
1- Faire le schéma du circuit électrique.
2- Représenter sur le schéma du montage
- Le sens de circulation du courant i,
- les charges accumulées sur les armatures du condensateur
- Les flèches tensions aux bornes de chaque dipôle
3- Donner l’expression de la tension en fonction des caractéristiques de chaque dipôle.
4- Établir l’équation différentielle vérifiée par la tension uc(t).
5- La fonction uc(t) solution de cette équation différentielle s’écrit de la forme uc(t)=Ae-t + B.
Déterminer les expressions de A,  et B en fonction des caractéristiques des dipôles.

B- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
Partie A
on dispose au laboratoire
* d'un condensateur plan de capacité C inconnue
* de trois conducteurs ohmiques de résistances R1 et R2 inconnues
et R=500 Ω.
* d'un commutateur K
*d'un générateur de courant qui débite un courant d'intensité
constante I = 2 mA.
* d'un générateur de tension de f.e.m E=10 V.
* deux groupes d'élèves réalisent le circuit schématisé ci-contre à
l'instant t = 0, le commutateur K est basculé sur la position 1. A R
l'instant t1 = 10 ms et à l'aide d'une interface et d'un ordinateur, le
commutateur k est automatiquement basculé sur la position 2. les
données acquises lors de l'expérience sont traitées par l'ordinateur Fig 1
et permettent au groupe 1 d'avoir le graphe (A) et au groupe 2
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70
Dipôle RC (1) Série physique 2

d'avoir le graphe (B) de la figure 2 .

uc(t1) 10

uc(t0)

t0

1) identifier en le justifiant le dipôle D utilisé par chaque groupe d'élèves.


2) quel est le phénomène observé pour :
 0 ≤ t ≤t1.
 t ≥ t1.
Partie B :
Le professeur a demandé aux élèves du groupe 2 de :
1) justifier théoriquement l'allure de la courbe d'évolution de la tension uc en fonction du temps
entre les instants 0 et t1.
2) Déduire la valeur de la capacité C du condensateur
3) sachant que la surface commune en regard des deux armatures du condensateur est s = 1m2
et que l'épaisseur du diélectrique est e = 10-2 mm , calculer la permittivité électrique absolue du
diélectrique .
Partie C :
le professeur a demandé aux élèves du groupe 1 de :
1) Etablir l'équation différentielle régissant les variations de uc tension aux bornes du
condensateur pour 0 ≤ t ≤t1.
2) sachant que la solution de l'équation différentielle précédemment établie s'écrit sous la forme
t

u c (t )  A  B .e  avec A, B et  des constantes positives, déterminer A,B et  en fonction des
caractéristiques du circuit.
u (t ) t
3) a- calculer les rapports c 0 et 1 , déduire la valeur de la constante de temps 
u c (t 1 ) t0
b- donner la valeur de uC(t1) .
c- Etablir l'expression de l'intensité du courant électrique i(t) en fonction de E , R, R1 , t et .
2
d- Sachant que lorsque l’intensité du courant électrique est i  .102 A on a uC  u R1 calculer la
3
valeur de R1 puis celle de la capacité C du condensateur.
4) a- Etablir l'équation différentielle régissant les variations de l’intensité du courant pour t  t1 .
Déduire l'expression de la constante de temps 2
b- En utilisant le graphe A , déterminer la valeur de la résistance R2.

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71
Dipôle RC (1) Série physique 2

Exercice 2 :
I-/ Le condensateur de capacité C utilisé dans le montage K
schématisé ci-contre est alimenté par un générateur de tension
supposé idéal délivrant entre ses bornes une tension E=6V. Un 2 Fig 1
conducteur ohmique a une résistance R=300 Ω alors que l’autre
sa résistance R’ est inconnue. Le condensateur étant R’
initialement déchargé, le commutateur K est placé sur la A
R
position 1 à un instant pris comme origine de temps et à l’aide
B
d’un ordinateur muni d’une interface on a pu suivre l’évolution de A
l’intensité de courant électrique dans le circuit voir figure 2. E C
B
1°) En désignant par q la charge positive portée par l’armature
A du condensateur à une date t. Indiquer sur le schéma le sens
arbitraire positif du courant i(t).
2°) En appliquant la loi des mailles, établir l’équation
différentielle régissant les variations de l’intensité du courant
i(t).
3°) Cette équation différentielle admet pour solution: i(t)=A.e-t
où A et  sont deux constantes positives qu’on déterminera
leurs expressions.
4°) Déterminer l’expression de la tension aux bornes du
condensateur uAB(t).
5°) En utilisant le graphe de i(t), déterminer :
a- la valeur de la résistance R’.
b- la valeur de la constante de temps . Déduire la valeur
de la capacité C.
II-/ Lorsque l’intensité de courant s’annule dans le circuit, on
bascule le commutateur K sur la position 2 à une date
considérée comme origine de temps alors qu’on a
programmé l’ordinateur pour tracer la courbe d’évolution
de l’énergie dissipée dans le résistor R en fonction de
uAB2. La courbe obtenue est donnée par la figure 3.
1°) En appliquant la loi des mailles, établir l’équation
61
différentielle régissant les variations de la tension uAB(t).
2°) La solution de l’équation différentielle précédente est
uAB(t)=E.e-t/.
3°) Trouver l’expression de l’intensité du courant et
déduire le sens du courant réel.
4°) Montrer que l’énergie dissipée par effet joule dans le
résistor R s’écrit sous la forme :
1 1
Edissipée=- C.uAB2 + C.E2
2 2
5°) En utilisant le graphe de la figure 3 :
a- Retrouver la valeur de la capacité du
condensateur.
b- Déterminer l’instant t pour lequel l’énergie dissipée est égale à l’énergie emmagasinée dans
le condensateur.

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72
Dipôle RC (1) Série physique 2

D- Exercice bac :

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73
Dipôle RC (1) Série physique 2

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74
63
Dipôle RC Physique : série 3

K Voie YA
A- Rappel :
 Charge d’un condensateur par une tension
créneaux. i R
Voie YB
G.B.F
T A
 Pour 5 < , pendant une demi-période i C uG
2 uc
la tension uc peut atteindre sa valeur finale donc on B
observe les courbes suivantes (les deux voies ont la même
sensibilité verticale) :
u(V)
Um

uc
uG
t(s)
T
5 2

T u(V)
uG

T
 Pour 5 > , pendant une
2
demi-période la tension uc ne peut pas atteindre uc
sa valeur finale donc on observe les courbes
suivantes : t(s)
0 T 5
2

T
 La décharge d’un condensateur

 Équation différentielle
duc
  uc  0
dt

 Solution de l’équation différentielle


t

uc  Ee 

 graphes de uc(t), uR(t) et de i(t) :


t

t
-E  t
uc  Ee 
uR =  Ee 
i= e
R
uc(V) uR(V) i(A)

t(s) t(s)
E=Ucmax 0 0

t(s) URmax   E Imax  


E
R
0

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Dipôle RC Physique : série 3

Exercice 1 : Fig 3
Le circuit électrique représenté par la figure ci-contre (fig 3) est
constitué par :
 Un générateur de tension idéale de f.e.m E.
 Deux conducteurs ohmiques de résistances R1 et R2.
 Un condensateur de capacité C, initialement déchargé.
 Un commutateur K.
I-
A l’instant t=0, on place le commutateur K sur la position 1.
1. Etablir l’équation différentielle régissant les variations de l’intensité du courant électrique i(t) en
fonction du temps. Déduire l’expression de la constante de temps  en fonction de R ; R1 et C.
E
2. La solution générale de cette équation est de la forme : i(t)=Ae-t ; Montrer que A  et
R  R1
1
 .
R  R1  C
3. Déduire l’expression de la tension uc aux bornes du condensateur en fonction de E ; t et .

II -
Un système d’acquisition muni d’une interface et d’un ordinateur nous a permis de tracer la
courbe d’évolution de uc en fonction de i (figure 4) et celle de uR1 en fonction du temps .(figure 5).
1- Justifier l’allure de la courbe de uC =f(i).
2- En utilisant le graphe de la figure 4, déterminer la fem E du générateur et la résistance
totale Rt= R1 + R2 .
3- Déduire l’intensité du courant électrique à la fermeture du circuit.
4- En utilisant le graphe de la figure 5, déterminer la capacité C du condensateur ainsi que R 1
et R2.

Figure-4-

H-G

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Dipôle RC Physique : série 3

5- On bascule le commutateur K sur la position 2, à un instant pris comme origine des temps.
Calculer la durée de décharge du condensateur.
Exercice 2 :
Un condensateur est utilisé dans le circuit ci-contre.
Le circuit comporte un générateur idéal de tension de fem E = 12V,
trois conducteurs ohmiques de résistances R2=1KΩ , R1 et R3 sont
inconnues et un commutateur à double position K.
I- A un instant pris comme origine de temps (t=0), on bascule le
commutateur K sur la position 1.
1- Etablir l’équation différentielle régissant les variations de la tension
uR2 aux bornes du résistor R2.
2- La solution de l’équation différentielle précédemment établie s’écrit
R 2E 1
sous la forme uR2(t) = Ae-αt, montrer que A  et   .
R1  R 2 (R 1  R 2 ).C
3- Définir la constante de temps .
4- Sur le graphe de la figure 4, on donne la courbe
d’évolution de la tension uR2 au cours du temps.
a- En exploitant le graphe ci-dessus,
 déterminer la valeur de la résistance R1.
Figure-4-
 Prélever la valeur de la constante de temps  et retrouver
la valeur de la capacité C du condensateur.
b- Calculer l’énergie emmagasinée dans le condensateur
t(10-2 s)
lorsque uR1+ uR2 – uc =0.
c- Déterminer, à l’instant t1=0,05s,la charge portée par
l’armature B du condensateur.
qB(10-5 C)
t(10-2 s)
II- Le condensateur est complètement chargé, on
bascule le commutateur K sur la position 2 à un instant
pris comme origine de temps(t=0). A l’aide d’un dispositif
approprié, on a représenté la courbe d’évolution de la
charge portée par l’armature B du condensateur en Figure-5-
fonction du temps.(figure 5).
1- Déterminer la valeur de l’intensité i du courant à
l’instant t1=5.10-2s. Déduire le sens du courant réel.
2- Calculer l’énergie dissipée par effet joule dans les
résistors R2 et R3 entre les instants t0=0s et t1 .
Exercice 3 : (7 pts)
Le circuit électrique représenté par la figure ci-contre (fig 2) est constitué des éléments
suivants :
 Un générateur de tension idéale de f.e.m E.
 Deux conducteurs ohmiques de résistances R1 et R2.
 Un conducteur ohmique de résistance R variable.
 Un condensateur de capacité C, initialement déchargé. Fig 2
 Un commutateur K.
Partie A
A l’instant t=0, on place le commutateur K sur la position 1.

I-
1. Établir l’équation différentielle régissant les variations de l’intensité du E
R
courant électrique i(t) en fonction du temps. Déduire l’expression de la
constante de temps  en fonction de R ; R1 et C.

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Dipôle RC Physique : série 3

E 1
2. La solution générale de cette équation est de la forme : i(t)=Ae-t Montrer que A  et   .
R  R1 R  R1  C
3. Déduire l’expression de la tension uc aux bornes du condensateur en fonction de E ; t et .
II- Expérience 1
On veut déterminer expérimentalement la valeur de la capacité C du condensateur et la résistance du
résistor R1. Pour cela on fait varier la résistance R et on mesure la durée t au bout de laquelle le
condensateur est complètement chargé.
Un système d’acquisition muni d’une interface et d’un ordinateur
nous a permis de tracer la courbe d’évolution de t en fonction
de R. (fig 3)
1. Justifier théoriquement l’allure de la courbe de t = f(R).
2. Déterminer graphiquement la capacité C du condensateur
66 et la résistance R1.
III- Expérience 2
Au cours de cette expérience, on fixe la valeur de R à une valeur
R0 constante et à l’aide du système d’acquisition on a tracé la
courbe d’évolution de l’intensité i du courant électrique en fonction
du temps. ( fig 4 )
1. Déterminer la valeur de la constante de temps . Préciser
la méthode utilisée.
2. Calculer la valeur de R0.
3. Prélever la valeur initiale de l’intensité du courant
électrique dans le circuit. Déduire la valeur
de la fem E du générateur.
Partie B
Lorsque l’intensité du courant s’annule dans le
circuit, on bascule le commutateur K sur la position
2, le condensateur se décharge progressivement
dans les résistors R et R2.
1. Établir l’équation différentielle régissant les
variations de l’intensité du courant
électrique i(t) en fonction du temps.
t

E
2. Vérifier que i  t    e 2 est une
R  R2
solution de l’équation différentielle 10
précédente avec 2  R  R2  C .
3. A l’aide du système d’acquisition on a pu tracer les courbes d’évolution de l’énergie électrique Ec
emmagasinée dans le condensateur en fonction du temps pour deux valeurs de la résistance R.
EC1 
pour R  R01
EC2 
pour R  R02
a- Comparer en le justifiant R01 et R02 .
b- En utilisant le graphe, calculer à t=t1, l’énergie
dissipée dans le circuit pour R= R01 et R= R02 .
Conclure.
c- Comparer les énergies dissipées dans le circuit
pour R= R01 et R= R02 à l’instant t=t2.
Ec1

Ec2

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Dipôle RC Physique : série 3

Exercice bac ( Bac Maths 2016 )

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L’induction magnétique Série physique n° : 4

A- Rappel :
 L’induction magnétique :

Toute variation de champ magnétique à proximité d’une bobine en circuit fermé produit un courant induit.
Le phénomène s’appelle ………………………………..

L’élément qui crée le champ magnétique est ………………….. et la bobine est ……………...

 La Loi de Lenz

Le sens du courant induit est tel qu’il s’oppose par ses effets à la cause qui lui a ………………………….

 L’auto-induction

Lorsque la bobine est à la fois l’inducteur et l’induit le phénomène s’appelle ……………………...


Une bobine traversée par un courant électrique variable est le siège d’une ………………………...
L’auto-induction traduit l’opposition d’une bobine à toute ……………………………...

 La f.e.m d’auto-induction

* di en A

...... * dt en s
e  ..... *L en henry (H)
......
* e en V
 La tension aux bornes d’une bobine

L,r
...... i
uB  ......  .......
...... uB

 L’énergie magnétique emmagasinée dans une bobine :

....
EL  ......... avec  * i en A
* L en H
.....
pour avoir EL en J
B- Applications directes :

Exercice 1 :
A proximité d’une bobine B qui est fermée sur un microampèremètre, on place un aimant droit( voir figure ).
1- On rapproche le pôle nord de l’aimant de l’une des faces de la bobine B.
a- Représenter le champ magnétique BA créé par l’aimant dans la bobine B.
b- Enoncer la loi de Lenz. Représenter le champ
magnétique Bi induit dans la bobine B. En déduire
le sens du courant induit.
c- Préciser l’inducteur et l’induit.
2- On éloigne la bobine B de l’aimant :
a- Le sens du champ magnétique BA varie t-il ?.
b- Représenter le champ magnétique induit Bi créé
dans la bobine B.
c- Préciser le sens du courant induit dans B.
Exercice 2 :
Une bobine idéale (ou inductance pure ) d'inductance L de bornes AB est parcourue par un courant d'intensité
i(t)=5(1-e-0,5t) avec t en seconde et i en ampère.

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80
68
L’induction magnétique Série physique n° : 4

1. Exprimer la tension UAB en fonction de L et de i(t).


2. En déduire l'inductance L de la bobine si à t=1 s, UAB=1,5V.
3. Calculer l’énergie magnétique emmagasinée dans la bobine à l’instant t=1 s.

Exercice 3 :

En travaux pratiques, un élève dispose de trois dipôles de nature inconnue, Fig 1


D1 ; D2 et D3. Chaque dipôle peut être soit un conducteur ohmique de résistance
R, soit une bobine de résistance r et d’inductance L, soit un condensateur de
capacité C.
Afin d’identifier les trois dipôles l’élève réalise le circuit schématisé ci-contre
(figure-1-)
Lorsqu’il ferme l’interrupteur K :
 La lampe L1 s’allume instantanément.
 La lampe L2 s’allume avec un retard temporel.
 La lampe L3 s’allume pendant une courte durée puis s’éteint.
Identifier, en le justifiant, les dipôles D1 ; D2 et D3.

C- Exercices de synthèse :

Exercice 1 :
On réalise le montage série comportant une bobine d'inductance L et de résistance négligeable, une
la terre.
1. Réaliser le schéma de principe du montage. Ajouter les branchements à effectuer pour visualiser la tension
aux bornes de la bobine sur la voie A et la tension aux bornes de la résistance R sur la voie B.
2. L'une de ces tensions permet d'observer l'allure de i(t). Laquelle? justifier la réponse.
u(V)
C
2
C Basede temps: 0,5ms.div 1
t(ms)
1
Sensibilité verticalesur la voie A: 0,1V.div 1
Sensibilité verticalesur la voieB: 2 V.div 1

3. L'oscillogramme ci-après donne l'allure des différentes tensions observées. Déterminer la période T de
l'intensité du courant.
4. Déterminer l'amplitude Im (valeur maximale atteinte) de l'intensité du courant.
5. On considère, sur l'oscillogramme précédent, une demi-période où la tension uL aux bornes de la bobine est
positive.
a. Déterminer la valeur de la tension uL.
b. Déterminer la valeur de la dérivée par rapport au temps de l'intensité du courant.
c. En déduire la valeur L de l'inductance de la bobine.
Exercice 2 :
une bobine idéale d’inductance L est branchée en série avec un résistor
de résistance R=5 KΩ et un générateur basse fréquence (G.B.F à masse
flottante ) qui délivre une tension triangulaire alternative. Sur l’écran d’un
oscilloscope bicourbe, on visualise la tension uL sur la voie YA et la tension
uR sur la voie YB (figure 6).
Les réglages de l’oscilloscope sont :
Sensibilité verticale de la voie YA : 0,1V.div-1
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81
L’induction magnétique Série physique n° : 4

Sensibilité verticale de la voie YB : 1V.div-1


Sensibilité horizontale : 0,2 ms.div-1
A partir des oscillogrammes : Voie YB
Voie YA
1- Trouver la période T du courant.
2- Pendant la première demi-période, déterminer la valeur de
uL et l’expression de uR en fonction du temps.
3- Déduire la valeur de l’inductance L de la bobine.

Figure-6-

Exercice 3 :
I- On introduit dans une bobine (B) d’inductance L et de résistance
r qui est fermée sur un microampèremètre un aimant droit .
d- Représenter le champ magnétique BA créé par l’aimant au
centre de la bobine (B).
e- Enoncer la loi de Lenz.
f- Représenter, en le justifiant, le champ magnétique induit Bi dans
la bobine . En déduire le sens du courant induit.
g- Préciser l’inducteur et l’induit.
II- On se propose de déterminer l’inductance de la bobine (B):
 On réalise alors un montage série comportant la bobine (B), un résistor de résistance R=1 KΩ ( r est
négligeable devant R ) et un générateur basse fréquence (G.B.F à masse flottante ) qui délivre une
tension triangulaire alternative. Sur l’écran d’un oscilloscope bicourbe, on visualise la tension uR aux
bornes du résistor sur la voie Y1 et la tension uL sur la voie Y2.
1- Faire les connexions nécessaires avec l’oscilloscope en indiquant la précaution à prendre sur la voie
Y2.
2- L’oscillogramme de la figure 2 donne l’allure des tensions observées. On notera T la période du signal
triangulaire. On considère l’intervalle de temps (0 ; T/2).
a- Déterminer la valeur de uL.
b- La bobine est le siège d’une f.e.m sur cette intervalle de temps.
 S’agit il d’une f.e.m d’induction ou d’auto-induction ? Justifier la réponse.
 Quelle est la cause de son existence.
 Ecrire son expression en fonction de L et i(t). préciser sa valeur.
L duR
3- a- Montrer que la tension aux bornes de la bobine s’écrit sous la forme uL  .
R dt
b- déduire la valeur de l’inductance L de la bobine.

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82
L’induction magnétique Série physique n° : 4

D- Exercice bac :

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83
Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension Physique : série 5

A- Rappel : K

 L’équation différentielle : i R0 uR0


d’après la loi des mailles :
uR0 + uB = E E i

L,r uB
.... .... ......
......  .....  avec  
..... ............. .........
 Solution de l’équation différentielle
di
La solution de l’équation différentielle L  Ri  E s’écrit sous la forme i(t)  A  Bet avec A, B et  sont
dt
des constantes positives qui dépendent des caractéristiques du circuit. On trouve :

.......
i(t)  (....  .........)
............

 Expression et graphe de i(t), uR0(t) et de uB(t)

..... ....... ...... ...


i (....  .......) uR0  (...  ......) uB (t)   ..........
............. .......... ......... .........

i(A) uR0 (A) uB(V)


E E
E
R0  r R0E
R0  r

rE
t(s) R0  r t(s)
t(s)
0 0
0

t(s) 0 + t(s) 0 + t(s) 0 +

.... ...... ......


i(A) …….. uR0(V) …… uB (A) …….
........ ......... .........

 La constante de temps 

 Définition :
La constante de temps  est une grandeur caractéristique du dipôle RL, elle nous renseigne sur la rapidité
avec laquelle s’effectue …………………………………………..

 Détermination de  :

o 1ère méthode (utilisation de la tangente à l’origine) : on peut montrer que  est


l’abscisse du point d’intersection de la tangente à la courbe de i(t)[de même pour
uR(t) et uB(t) ] à la date t=0 avec l’asymptote (lorsque t+).
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71

84
Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension Physique : série 5

uB(V)
E
Tangente
i(A) Tangente
Asymptote
Imax

Asymptote 0
Point  t(s)
d’intersection
Point
d’intersection
t(s)

0 

o 2ème méthode (lecture graphique) :


à partir du graphe de i(t)

Pour t=, quelle est la valeur de i ?



E E E E
i()  (1  e  )  (1  e1) 0, 63.  0, 63  0, 63Ip avec Ip  i en régime permanent
R R R R0  r

Exemple : i(mA)

On a Imax= 4 mA d’où 0,63.4 =2,52 mA donc l’abscisse du point 4


d’ordonnée 2,52 mA est égale à 
2,52

t(s)
0
Remarques : 

 On peut déterminer l’expression de Ip en utilisant l’équation différentielle en régime permanent :


en régime permanent i=Ip =constante et l’équation différentielle est
dIp dIp .....
L  (R0  r)Ip  E or  0 car Ip est cons tante , d’où Ip 
dt dt ...........

 Dans le cas où la bobine est une inductance pure (on remplace dans les expressions précédentes r par 0).

....
 i
.....
(....  ......) uR0  ......(.... ......) uB  ..........
....... ......

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85
Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension Physique : série 5

B- Applications directes :

Exercice 1 :

On réalise le montage de la figure 1 où R=10 Ω, E=9 V, L et r sont inconnues. à


l’ origine du temps, on ferme l’interrupteur K. un oscilloscope à mémoire permet
d’obtenir les chronogrammes de la figure 2.
1- À quoi correspond le chronogramme 1. Représenter le schéma du circuit en
indiquant les branchements nécessaires qui permettent d’obtenir le
chronogramme 1 sur la voie Y1 et le chronogramme 2 sur la voie Y2.
2- Interpréter le retard temporel de l’établissement du courant.
3-
a- En régime permanent, déterminer graphiquement
 l’intensité du courant Ip.
 la tension uB aux bornes de la bobine.
b- Montrer que la résistance de la bobine est r=8 Ω.
c- Déterminer graphiquement la valeur de la constante de
temps  . Déduire la valeur de l’inductance L de la bobine.

Exercice 2 :

On réalise un circuit électrique AM comportant en série un conducteur ohmique de résistance R=50


Ω, une bobine (B1) d’inductance L
et de résistance supposée nulle et
un interrupteur K. Le circuit AM est
alimenté par un générateur de
tension de force électromotrice
(f.e.m) E (fig 1). Un système
d’acquisition adéquat permet de
suivre l’évolution au cours du
temps des tensions uAM et uDM.
A l’instant t=0s, on ferme
l’interrupteur K. Les courbes traduisant les variations de uAM(t) et uDM(t) sont celles de la
figure 2.

1) a- Montrer que la courbe 1 correspond à uDM(t).


b- Donner la valeur de la fem du générateur.

2) A l’instant t2=100 ms, montrer que l’intensité du courant électrique qui s’établit dans le circuit électrique
est I0=0,12 A.

3) a- Déterminer graphiquement la valeur de la constante de temps  du dipôle RL.


L
b- Sachant que   , déterminer la valeur de l’inductance L de la bobine (B1).
R

c- Calculer l’énergie emmagasinée dans la bobine en régime permanent.

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86
Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension Physique : série 5

4) On remplace la bobine (B1) par une bobine (B2) de


même inductance L mais de résistance r non nulle.
Les courbes traduisant les variations de uDM(t) est
celle de la figure3.
a- Montrer qu’en régime permanent, la tension aux
bornes de la bobine (B2) est donnée par la relation
rE
u B2  .
R r
b- Déduire la valeur de la résistance r.

C- Exercices de synthèse :

Exercice 1

Partie A

On se propose d’étudier l’établissement du courant dans un dipôle comportant une bobine et un conducteur
ohmique lorsque celui-ci est soumis à un échelon de tension de valeur E. Le conducteur ohmique a une
résistance R variable. La bobine sans noyau de fer doux, a une inductance L variable ; et une résistance r . Les
valeurs de E, R, L et r sont inconnues.

On dispose d’un oscilloscope numérique qui est branché comme l’indique la figure de chaque expérience.

Étude analytique :

1- Établir l’équation différentielle du circuit RL régissant les variations de la tension uR aux bornes du
résistor .

2- Montrer que la solution de l'équation différentielle précédemment établie peut être mise sous la forme
uR(t)=A.(1-e-αt). Identifier A et α. En déduire l’expression de i(t).
3- En utilisant la loi des mailles, Établir l’expression de la tension uB aux bornes de la bobine en fonction
de E, r, R, L et t.
4- Représenter l’allure des tensions uR et uB en précisant leurs
valeurs initiales et finales en fonction de E, r, R.
Partie B : (Étude expérimentale)
I- On réalise une première expérience (expérience A) pour
laquelle L = L1 ; R = R1 ; E = E1 . Le schéma du circuit est
représenté par la figure ci-contre :

À l’instant de date t = 0 s, on ferme l’interrupteur K, lorsque le régime


permanent est établi l’ampèremètre indique la valeur I=0,20 A.

1- Quelles sont les tensions visualisées sur l’écran de


l’oscilloscope.
2- L’oscillogramme obtenu est donné par la figure 1 :
a- Prélever du graphe les valeurs de E1 et de uRmax. En
déduire r et R1.

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87
Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension Physique : série 5

b- Écrire l’expression de la constante de temps . Montrer qu’elle est homogène à un temps.


c- Déterminer graphiquement . Déduire la valeur de L1.
d- A quelle date le régime permanent est établi. Comment se
comporte la bobine à partir de cette date.
II- On réalise une deuxième expérience (expérience B) en faisant varier
l’une des caractéristiques du circuit R ou L et en changeant les
branchements de l’oscilloscope. Le schéma du circuit et
l’oscillogramme obtenu sur l’écran de l’oscilloscope (fig2) sont
donnés ci-dessous :
1- Quelles sont les tensions visualisées sur l’écran de l’oscilloscope ?
2- Déterminer graphiquement la nouvelle valeur de la constante de
temps. Peut-on affirmer laquelle des valeurs des deux grandeurs R ou
L a été modifiée ?
3- En examinant le graphe de la fig2, déterminer la grandeur dont la
valeur a été variée ? En déduire la nouvelle valeur de cette grandeur.

Exercice 2 :

Le circuit électrique représenté par la figure 1 comportant


, en série, un générateur de tension idéale de f.e.m E, une
bobine B1 d’inductance L1 et de résistance r1=10 Ω, un
interrupteur K et un résistor de résistance R.

A la date t=0 on ferme l’interrupteur K et à l’aide d’un


oscilloscope à mémoire, on enregistre la tension uB aux
bornes de la bobine B1, on obtient le chronogramme de la
figure 2 .

1- Interpréter le retard temporel de l’établissement de la


tension uB1 aux bornes de la bobine.
2- Etablir l’équation différentielle régissant les variations
de l’intensité du courant électrique i(t) dans le circuit.
E
3- Vérifier que i(t) = .(1- e-t/) est une solution de
R  r1
l’équation différentielle précédemment établie avec
L1
 .
R  r1
4-
a- Prélever du graphe de la figure 2 la fem E du
générateur et la constante de temps .
b- Déterminer la valeur de la résistance R et celle de
l’inductance L1 de la bobine.
5- Pour ralentir l’établissement du courant dans le
circuit on remplace la bobine B1 par une bobine B2
de résistance r2 et d’inductance L2. Et à l’aide de
l’oscilloscope on visualise la tension uR au cours
du temps voir figure-3-

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88
Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension Physique : série 5

duR RE
a- En utilisant l’équation différentielle précédente, montrer que ( )t 0  .
dt L2
b- Déduire la valeur de L2.
c- En utilisant les deux graphes, montrer sans calcul que r1=r2.

Exercice 3 :

On réalise le circuit électrique représenté par la figure 3 comportant, en série, un générateur de tension idéale
de f.e.m E, une bobine d’inductance L et de résistance r, un interrupteur K et un résistor de résistance R.

A la date t=0 on ferme l’interrupteur K et à l’aide d’un oscilloscope à mémoire, on enregistre la tension uB aux
bornes de la bobine sur la voie 1 et la
tension uR sur la voie 2, on obtient les
chronogrammes de la figure 4 .
Figure-4-
1- Indiquer le branchement de
l’oscilloscope qui permet de
visualiser les tension uB(t) et uR(t)
respectivement aux bornes de la
bobine et du résistor et identifier les
courbes C1 et C2.
2- Interpréter le retard temporel de
l’établissement du courant dans le
circuit.
3- Établir l’équation différentielle régissant
les variations de la tension uR(t) dans le
circuit.
t
RE 
4- Vérifier que u R (t )  (1  e  ) est
R r
L
une solution de l’équation différentielle précédemment établie avec  .
R r
5- Prélever du graphe de la figure 4, la fem E du générateur.
6-
a- Etablir, en régime permanent, l’expression de la tension uB et celle de uR.
b- Déterminer la valeur de la résistance R et celle de r sachant que R - r = 80 .
7-
a- Etablir l’expression de l’instant t1 en fonction de , R et r sachant qu’à cet instant uB=uR.
b- On donne t1=6,49 ms calculer . Retrouver la valeur de l’inductance L.

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89
Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension Physique : série 5

D- Exercice bac :

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90
Dipôle RL Série physique n° : 5

A- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
Le circuit électrique représenté par la figure ci-dessous comporte , en série, un générateur idéal de
tension de f.e.m E, une bobine d’inductance L et de résistance r =20
Ω, un interrupteur K et un résistor de résistance R. K A
A la date t=0 on ferme l’interrupteur K et à l’aide d’un dispositif
informatisé on a pu représenter les variations des tensions uAB et uBC
au cours du temps. (voir figures 2 et 3). L,r
1-
a- Quelle est l’influence de l’inductance L de la bobine dans cette E B
expérience.
b- En exploitant les courbes de uAB et uBC, déduire, en le justifiant, la R
valeur de la f.e.m E du générateur.
i
2-
E C
a- Montrer qu’en régime permanent l’intensité de courant est Ip 
Rr
b- Déduire alors la tension UBmin aux bornes de la bobine en
fonction de E, R et r.
c- Calculer la valeur de la résistance R.
3-
a- Donner l’expression de la constante de temps  puis
déterminer graphiquement sa valeur.
b- Déduire la valeur de l’inductance L de la bobine.
4-
a- Etablir l’équation différentielle régissant les variations de
l’intensité de courant dans le circuit i(t).
b- La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la
forme i=A(1- e-t ) ou A et  sont deux constantes positives dont on
déterminera leurs expressions en fonction de E, r, R et L.
c- En utilisant cette solution, calculer la valeur de l’intensité i du
courant dans le circuit à t=4ms. Retrouver cette valeur à partir de
l’un des graphes.
d- Calculer la valeur de l’énergie magnétique EL emmagasinée
par la bobine à la date t=4 ms.
5- On reprend le montage précédent en faisant varier l’une des
grandeurs E, R ou L et on ferme l’interrupteur K à une date
considérée comme origine des dates (t=0) ; en traçant le graphe de
uAB(t), on obtient la courbe (C1) ( voir figure 3 ).
a- Quelle est la grandeur qui a été modifiée ? justifier la réponse.
b- Calculer sa nouvelle valeur.

Exercice 2 : Etude d’un document scientifique :(2.5 pts)


Un réveil en douceur

On commercialise aujourd'hui des réveils "éveil lumière /


éveil douceur". Le concept utilisé est le suivant : lorsque
l'heure du réveil programmé est atteinte, la lampe diffuse
une lumière dont l'intensité lumineuse augmente
progressivement jusqu'à une valeur maximale qui permet
le réveil d’un individu. On évite de cette façon un réveil
trop brutal. La durée nécessaire pour atteindre la
luminosité maximale est modifiable. Lors d'un atelier
scientifique, deux élèves décident de construire un circuit
électrique permettant de faire varier doucement la
luminosité d'une lampe, en utilisant les propriétés électriques d'une bobine. La luminosité de la lampe
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91
Dipôle RL Série physique n° : 5

est liée à la puissance électrique qu'elle reçoit. On rappelle l'expression, de la puissance électrique
reçue par la lampe traversée par un courant d'intensité i ,
en l’assimilant à un résistor de résistance R : p = R.i2 =
u2
, avec u : la tension entre les bornes de la lampe. Pour
R
étudier l'évolution temporelle de la puissance électrique
reçue par la lampe, les élèves réalisent le circuit
représenté sur la figure ci-dessus et procèdent à une
acquisition informatique des données à l'aide d'une
interface permettant de suivre la tension
t

u(t)= umax (1  e  ) avec : la constante de temps du dipôle
RL ainsi réalisé. On estime que pour réveiller un individu,
la lumière est suffisante lorsque cette puissance a atteint 98.01 % de sa valeur maximale. La courbe
représentative de u(t) est sur la figure ci-dessous.

1- Expliquer pourquoi les élèves ont-ils choisi de suivre la tension u(t) .


2- Montrer que pour réveiller un individu, la lumière est suffisante lorsque : u(t) = 0,99 .umax .
3- En déduire que la durée tR nécessaire pour permettre le réveil satisfait la relation : exp(tR/τ)
=100.
4- Déterminer la valeur de cette durée sachant que la relation précédente donne : 5.

5- Les élèves se sont rendu compte que cette durée est courte ; proposer une méthode à apporter
au circuit pour prolonger cette durée.

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92
Dipôle RL Série physique n° : 5

B- Exercice bac :
Bac 2016 Sc.Exp

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93
Dipôle RL Série physique n° : 5

Exerciec bac

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94
Dipôle RLC en régime amorti Série physique n°6

A- Rappel :
 Equation différentielle

D’après la loi des mailles(K est en position 2) :


uB + uR + uC =0
di
L  ri  Ri  uc  0  …………………………..
dt
d2q (R  r) dq q
  0
dt 2 L dt LC

 Non conservation de l’énergie totale d’un circuit RLC série


1 2 1 2
L’énergie totale E = Ec + EL =  cuc  Li .
2 2
dE
On trouve :  i( (R  r)i)   (R  r)i2
dt
dE
 0 donc Eest décroissante. L’énergie totale d’un circuit RLC série diminue au cours du temps à cause de
dt
l’énergie dissipée par effet joule dans les résistances.

 Calcul de l’énergie perdue pendant une durée t=t2 – t1

Edissipée = E(t1) – E(t2).

B- Applications directes :

Exercice 1 :
Un circuit série comportant une bobine d’inductance L et de résistance r, un résistor de résistance R
et un condensateur initialement chargé .
A la date t0=0 il ferme K, le circuit est alors le siège d’oscillations électriques libres amorties. À l’aide
d’un oscilloscope numérique branché aux bornes du condensateur, on obtient la courbe de la figure 3.
1-
a- Expliquer les termes soulignés : Oscillations
électriques libres amorties.
b- De quel régime s’agit-il ?
c- Déterminer graphiquement
- la pseudo période T.
- Le sens du courant réel entre les dates t1 et
t2. Comment se comporte le condensateur entre
ces deux instants ?
d- La résistance totale du circuit est petite, on
peut considérer que la pseudopériode est
pratiquement égale à la période
propre T0  2 LC , calculer la valeur de
l’inductance L de la bobine sachant que la
capacité du condensateur est égale à 40 µF.
2-
a- Établir l’équation différentielle régissant les variations de la tension u C(t) aux bornes du
condensateur au cours du temps.
b- Donner l’expression de l’énergie électromagnétique E du circuit.
c- Montrer que E diminue au cours du temps. Interpréter cette diminution.
d- Calculer la valeur de l’énergie dissipée par effet joule dans le circuit entre les instants t 0=0s et t1.

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Dipôle RLC en régime amorti Série physique n°6

C- Exercices de synthèse :

Exercice 1 :
Soit le circuit schématisé ci-contre(figure-4-), renferment un générateur de
tension idéale de force électromotrice E = 6 V, une bobine d'inductance L et de
résistance interne r = 10 Ω, un conducteur ohmique de résistance R variable,
un condensateur de capacité C = 0,47 μF et un commutateur K.
A l'aide d'u oscilloscope, on enregistre les variations
de la tension aux bornes du condensateur.
1°) Lorsqu'on ferme le commutateur K sur la position 1, on remarque que la
tension uAM s'établit instantanément. Interpréter ce résultat.
2°) A une date t = 0, on bascule K sur la position 2
a- Quel phénomène se produit dés qu'on ferme
K sur la position 2.
b- Etablir dans ce cas l'équation différentielle
en uAM.
3°) Pour une certaine valeur de R, on obtient
l'enregistrement suivant(fig5)
a- En quel régime fonctionne le circuit?
b- Déterminer la pseudo période T des
oscillations du circuit.
c- Sachant que dans les conditions du circuit la
pseudo période T peut-être exprimer par la
relation:
T = 2π LC . Déduire la valeur de l'inductance L
de la bobine.
4°) a- Calculer la valeur de l'énergie totale E1 du
circuit à la date t1 = 0.
b- Calculer la valeur de l'énergie totale E2 du
circuit après trois oscillations.
c- Comparer E1 et E2, conclure.
d- Interpréter cette variation d'énergie.
E2 R
- o (t - t )
5°) En supposant que le rapport: =e L 2 1
E1
avec Ro=R + r. Déduire la valeur de R
(On rappelle que : ln(ex ) = x).
Exercice 2 :
Un circuit électrique comporte :
- Un générateur idéal de tension de fem E.
- Trois conducteurs ohmiques de résistances R, R1 et R2 ( R2 variable).
- Deux dipôles D1 et D2 l’un est un condensateur de capacité C et l’autre une bobine d’inductance L=1 H
et de résistance r.
- Deux interrupteurs K1 et K2.
- Un ampèremètre A et un voltmètre V.
branchés comme l’indique le schéma de la figure suivante :
I- Les interrupteurs K1 et K2 sont fermés ; lorsque le courant
électrique s’établit dans le circuit (càd en régime permanent) on
remarque que l’ampèremètre A indique une intensité constante I
non nulle et le voltmètre V indique une tension nulle.
Montrer que le dipôle D1 est un condensateur et que le dipôle
D2 est une bobine.
II- On ouvre l’interrupteur K2 .
1- montrer que UD1=E.
2- On ouvre K1 et à un instant pris comme origine de temps on ferme K2. Quel est le phénomène observé ?
3- On donne le graphe d’évolution de la tension uR2(t) aux bornes du résistor R2 en fonction du temps.

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Dipôle RLC en régime amorti Série physique n°6

a- Dans quel régime fonctionne le circuit ?


b- Prélever la valeur de la pseudo-période T.
c- La résistance totale du circuit étant petite, ce qui nous permet d’écrire T=2 LC. Calculer la valeur
de la capacité C du condensateur.
4- Etablir l’équation différentielle régissant les variations de uR2.
5-
a- Montrer que l’énergie électromagnétique du circuit diminue au cours du temps.
b- Interpréter cette diminution.
6- On considère les instants t1 et t2 indiqués sur les graphes, montrer que l’énergie totale du circuit à
l’instant :
u R2 2 (t )
(C  R1  R 2  r   L) .
2
 t1 est E1= E(t1) = 2
2R 2

1 L2 du R 2 2
 t2 est E2= E(t2) = .C ( ) .
2 R 22 dt
III on répète l’expérience précédente pour trois valeurs de la résistance R2 notées R2a ; R2b et R2C , on obtient
les chronogrammes suivants I ; II et III ( figure 5 ) :
a- Nommer le régime correspondant à chaque chronogramme.
b- Comparer, en le justifiant les trois valeurs de la résistance R2.

Figure-5-

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Dipôle RLC en régime amorti Série physique n°6

Exercice 3
On réalise le circuit de la figure 5. Le circuit comprend un générateur idéal de tension de fem E=6V, un
condensateur de capacité C=0,8 µF initialement déchargé, une bobine d’inductance L et de résistance
négligeable, un conducteur ohmique de résistance R et un commutateur K.
1- On place K en position 1. La tension aux bornes du condensateur atteint une valeur maximale. Calculer la
valeur de la charge portée par l’armature (A) du condensateur.
2- On bascule K sur la position (2) à un instant de date t=0 s. Le chronogramme de la figure 6 représente les
variations de la tension uC au cours du temps.
a- Nommer le régime obtenu.
b- Établir l’équation différentielle régissant les variations de la tension uc aux bornes du condensateur.
c- En admettant que la pseudo-période est
pratiquement égale à la période propre du
circuit, calculer l’inductance L de la bobine.
d- Donner l’expression de l’énergie
électromagnétique E de l’oscillateur RLC en
fonction de L, C, i et uc.
e- Montrer que cette énergie diminue au cours du Fig 5
temps. Interpréter cette diminution.
f- Calculer l’énergie dissipée dans le résistor entre
les instants de dates t0=0 s et t1 indiqué sur la M
figure 6. R
3- Quel est le phénomène observé au niveau du
condensateur entre les instants t1 et t2 (charge ou décharge) ? préciser le sens du courant réel entre ces
deux instants.

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Dipôle RLC en régime amorti Série physique n°6

D- Exercice bac :

83

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Dipôle LC : Oscillations électriques libres non amorties Série physique n°7

A- Rappel
 Équation différentielle :
d’après la loi des mailles ( K1 est ouvert et K2 est fermé) : la décharge du
condensateur dans une inductance pure.
uc + uL = 0 ………………………………………………

………………………………………………..

....... .......
 0
....... .....

Équation différentielle des oscillations électriques libres non amorties de pulsation propre 0 tel que
.....
02  et de période propre
......
2
T0   ..... .......
0

 Solution de l’équation différentielle


L’équation différentielle précédente a pour solution : …………………………………..
 Relation entre i(t) et q(t) :

......
i (t )  = ……………………………. = ………………………….. = ……………………………d’où :
.....
Imax 0Qmax

i q 
 {
2
Remarque :

q   Qmax ; i  0 et i   Imax ; q  0 càd lorsque :


 le condensateur est complètement chargé, la bobine est vide.
 le condensateur est vide, le courant dans la bobine atteint sa valeur extrêmale.

 L’énergie totale du circuit est constante :


E = Ee + EL , l’énergie électrique peut être notée Ee ou Ec.
.... ..... dE
=  et  ………………………… = …………………………….=……………………………
..... .... dt

 Graphes des énergies :

E=Eemax
E(J) Avec q=/2 =ELmax
….
E=Eemax ….. …
=ELmax
…..
….
….. i(A)
0
t(s) E(J)
0

…..
….
…..
i2(A)
0

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100
Dipôle LC : Oscillations électriques libres non amorties Série physique n°7

B- Applications directes :
84
Exercice 1 :
Un circuit électrique LC est constitué par :
C
-
Un condensateur, de capacité C=1 µF. q
-
Une bobine d’inductance L= 1 H et de résistance négligeable.
A i B
-
Un interrupteur K.(figure – 1-)
On charge le condensateur ( K ouvert) telle que l’armature B porte la charge K
Q0=-10-6 C. A la date t=0s, on ferme l’interrupteur K
Fig1

a- Établir l’équation différentielle régissant les variations de l’intensité i du courant


dans le circuit. L
b- Montrer que i(t)=Imsin(0t + i) est solution de l’équation différentielle à condition
1
que 02  . Déduire l’expression de la période T0 des oscillations. Calculer sa valeur.
LC
c- Déduire l’expression de la tension uC aux bornes du condensateur en fonction de Im, C,0 et i.
Montrer que Im=0Q0.
d- Écrire l’expression de l’intensité du courant , de la tension aux bornes du condensateur et de la tension
aux bornes de la bobine en fonction du temps.

Exercice 2 :
Un circuit électrique LC est constitué par :
C
-
Un condensateur, de capacité C. q
-Une bobine d’inductance L et de résistance négligeable.
A i B
-
Un interrupteur K.(figure – 1-)
On charge le condensateur ( K ouvert) telle que l’armature B porte la charge K
Q0=-10-4 C. A la date t=0s, on ferme l’interrupteur K
Fig1

A l’aide d’un dispositif informatisé branché aux bornes du circuit on a pu tracer la


courbe représentant les variations, au cours du temps, de l’énergie magnétique EL.( la L
figure 2).
T
a- Montrer que l’énergie magnétique EL est périodique de période T  0 .
2
b- En utilisant le graphe, déterminer 0, L et C.

EL(10-6 J) Fig 2
5
4
3
2
1

2.10-3 s t(s) K1 A K2
2
uC i
U
C- Applications directes :
(c) L
(G) (B)
Exercice 1 :
Un condensateur de capacité C est chargé à l’aide d’un générateur Fig 1
de tension délivrant à ces bornes une tension constante U ( K2 ouvert et B
K1 fermé voir schéma ci-contre). Les armatures A et B de ce

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101
Dipôle LC : Oscillations électriques libres non amorties Série physique n°7

condensateur chargé sont reliées à une bobine d’inductance L de résistance négligeable. A un instant t=0s,
pris comme origine des temps on ouvre l’interrupteur K1 et on ferme K2. L’intensité i(t) du courant est comptée
positivement quand le courant circule dans le sens indiqué sur
le schéma. On appelle q(t) la charge de l’armature reliée au q(C) ; i(A)
point A et on précise qu’à l’instant t=0s cette armature est
1
chargée positivement.
1-
a) Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t).
b) Montrer que q(t) = Qmax sin(0t + q) est une solution de
cette équation différentielle pour une valeur particulière de 0
t(s)
dont on déterminera l’expression. 0
2- On donne dans la figure 2, les courbes de variation de la
charge q(t) du condensateur et de l’intensité de courant i(t) qui
traverse le circuit. 2
a- Identifier les courbes 1 et 2.
Fig 2
b- Déterminer l’expression de q(t) et celle de i(t).
On donne l’échelle :
* pour la charge q(t) : 2.10-5 C  1 carreau.
* pour l’intensité de courant i(t) : 1,5 mA 1 carreau. EC(10-5 J)
12
4. a) Donner l’expression de l’énergie totale Etot du circuit en 11,52
11
fonction de q, i, L et C.
b) Montrer que ETot = Ec(t) + EL(t) est constante et qu’elle est 9
1
égale à .LIm . 2
2
c) Déterminer l’expression de EC en fonction de i2.
d) sur la figure 3 on donne la courbe représentant l’évolution de
l’énergie électrique EC en fonction de i2. Déterminer graphiquement
l’inductance L, déduire la valeur de la capacité C du condensateur. Fig 3

Exercice 2 : i2( (mA)2 )


Un condensateur de capacité C est préalablement chargé à 0 0 50 1
l’aide d’un générateur de tension délivrant à ses bornes une 0

tension constante U=10 V.


A un instant pris comme origine de temps on relie le condensateur à une bobine purement inductive
d’inductance L. A l’aide d’un dispositif approprié, on suit l’évolution de l’énergie magnétique EL emmagasinée
dans la bobine en fonction du temps. Les résultats obtenus nous ont permis de tracer le graphe de la figure 2.
On donne l’expression de l’énergie magnétique emmagasinée dans la bobine en fonction du temps :
EL
EL(t) = max .( 1- cos(2000t +  )).
2
1- En utilisant le graphe, déterminer ELmax valeur maximale de EL ainsi que la phase initiale i
. Donner alors l’expression de EL en fonction du temps. c
2- En utilisant la relation Imax = 0Qmax, montrer que ELmax = Ecmax avec Ecmax valeur L
maximale de l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur.
3-
a- Calculer la valeur de la capacité C du condensateur. Déduire la valeur de l’inductance
L de la bobine.
b- Calculer la durée t indiquée sur le graphe de la figure (10-5 J)
2 (ci-contre). Sous quelle forme apparait l’énergie totale
du circuit à l’instant t =t ?
4- Déterminer l’expression de l’intensité du courant
électrique qui circule dans le circuit en fonction du
temps. Déduire l’expression de la charge q du
condensateur.
5-
49 Représenter sur un papier millimétré le graphe
d’évolution de l’intensité du courant et celui de l’évolution
de la charge q du condensateur en fonction du temps.
Echelle :
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102
Dipôle LC : Oscillations électriques libres non amorties Série physique n°7

 Temps : 0,5 ms  1 cm * Intensité : 10 mA  1 cm * Charge : 2.10-6 C  1 cm

Exercice 3 :
Un circuit électrique LC est constitué par :
C
- Un condensateur, de capacité C. q
A i B
- Une bobine d’inductance L et de résistance négligeable.
K
- Un interrupteur K.(figure – 1-) Fig1

On charge le condensateur ( K ouvert) puis à la date t=0s, on ferme


l’interrupteur K. L

1-

e- Etablir l’équation différentielle régissant les


variations de la tension uC aux bornes du
condensateur.

f- Montrer que uC(t)=Ucmaxsin(0t + uc) est une


solution de l’équation différentielle à condition
1
que 02  . Déduire l’expression de la
LC
période propre T0 des oscillations.

g- Déduire l’expression de l’intensité i(t) du


courant électrique en fonction de Ucmax, C,0
et uc.

C C
2. Montrer que i2   u2C  U2Cmax .
L L
3. A l’aide d’un dispositif informatisé on a pu
tracer la courbe représentant l’évolution, au
cours du temps, de i2 en fonction de uc2
(figure 2) et la courbe qui représente l’évolution de i2 en fonction du temps (figure 3).

a. En exploitant le graphe

 de la figure 2, prélever Imax et Ucmax.

 de la figure 3, trouver la valeur de la pulsation propre 0 et la phase initiale de la tension


uc .

c- Calculer C et L. déduire la valeur de l’énergie électrique emmagasinée initialement dans le


condensateur.

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103
Dipôle LC : Oscillations électriques libres non amorties Série physique n°7

C
Exercice 4 : q
A i B
Un circuit électrique LC est constitué par :
- Un condensateur, de capacité C.
K

- Une bobine d’inductance L et de résistance négligeable.


- Un interrupteur K.
On charge le condensateur ( K ouvert) tel que l’armature A porte la L
charge Q0. A la date t=0s, on ferme l’interrupteur K
2-
h- Etablir l’équation différentielle régissant les variations de la tension aux bornes de la bobine.
i- Montrer que uL(t)=ULmsin(0t + uL) est solution de l’équation différentielle à condition que
1
02  . Déduire l’expression de la période T0 des oscillations.
LC
j- Déduire l’expression de la tension uC aux bornes du condensateur en
fonction de L,0 , Im et UL. Avec Im amplitude de l’intensité du courant
dans le circuit.
3- A l’aide d’un dispositif informatisé branché aux bornes du circuit on a
pu tracer la courbe représentant les variations, au cours du temps, du
carré de la charge emmagasinée par le condensateur q2 en fonction
de uL2. (voir figure-2-)
a- Justifier théoriquement l’allure de la courbe représentant q2=f(uL2).
b- Déterminer la valeur de la capacité C du condensateur.
4- Dans cette question on donne la courbe d’évolution de l’énergie
magnétique EL en fonction du temps.( figure 3).
T0
c- Montrer que l’énergie magnétique EL est périodique de période T  .
2
d- En utilisant le graphe, déterminer 0, L et Q0.

EL(10- 4 J) Figure-3-
2,5

35.10-3 s t(s)

D- Exercice bac :

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104
Dipôle LC : Oscillations électriques libres non amorties Série physique n°7

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105
Dipôle LC : Oscillations électriques libres non amorties Série physique n°8

C
Exercice 1: q
A i B
Un circuit électrique LC est constitué par
- Un condensateur, de capacité C. K
- Une bobine d’inductance L et de résistance négligeable. Fig1
- Un interrupteur K.(figure – 1-)
On charge le condensateur ( K ouvert) puis à la date t=0s, on ferme
l’interrupteur K.
1-

a- Établir l’équation différentielle régissant les variations de


la tension uC aux bornes du condensateur.
b- Montrer que uC(t)=Ucmaxsin(0t + uc) est une solution de
1
l’équation différentielle à condition que 02  . Déduire
LC
l’expression de la période propre T0 des oscillations.
c- Déduire l’expression de l’intensité i(t) du courant
électrique en fonction de Ucmax, C,0 et uc.
C C
2. Montrer que i2   u2C  U2Cmax .
L L
3. A l’aide d’un dispositif informatisé on a pu tracer la
courbe représentant l’évolution, au cours du temps, de i2
en fonction de uc2 (figure 2) et la courbe qui représente
l’évolution de i2 en fonction du temps (figure 3).
a. En exploitant le graphe
 de la figure 2, prélever Imax et Ucmax.
 de la figure 3, trouver la valeur de la pulsation
propre 0 et la phase initiale de la tension uc.
b- Calculer C et L. déduire la valeur de l’énergie électrique
emmagasinée initialement dans le condensateur.
Exercice 2 :
Avec un générateur de tension idéal, de f.e.m. E= 6V constante et un
condensateur de capacité C=15 µF et une bobine d’inductance L et Fig 1 E
de résistance négligeable, on réalise le circuit de la figure1
A- L’interrupteur K est dans la position (1) :
Calculer :
a- La charge Q0B acquise par l’armature(B) du condensateur. 1 C
i A B
Déduire la charge maximale portée par le condensateur.
b- L’énergie électrostatique Ecmax emmagasinée par le condensateur 2
après sa charge.
B- L’interrupteur K est basculé dans la position (2) : L
Le condensateur se décharge dans une bobine idéale
d’inductance L.
1°/ a- Etablir l’équation différentielle des oscillations électriques à laquelle obéit la charge q de l’armature A du
condensateur .
b- Montrer que l’énergie totale E du circuit est conservée. Donner sa valeur.

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Dipôle LC : Oscillations électriques libres non amorties Série physique n°8

2°/ Le graphe donnant les variations de la tension uC en fonction du temps est donné par la figure 2.
uC(V)
Sensibilité verticale : 2V.div-1

t(ms) Sensibilité horizontale : 5 ms.div-1


0

Fig 2

89a- Exprimer, en fonction du temps, la tension uC .


b- Déduire l’expression de l’intensité instantanée i(t). Fig 3
Calculer la valeur de l’inductance L. q2(10-9C2)
c- Sur la figure 2, représenter le graphe de l’intensité
en fonction du temps.( Echelle : 10 mA  1div ) 4,05
4°/ On note q la charge électrique emmagasinée par le
condensateur à une date t quelconque.
a- Exprimer q2 en fonction de l’énergie totale E, L, C
et i.
b- On donne le graphe de q2 en fonction de i2 (fig 3).
Retrouver graphiquement et en le justifiant :
 La valeur de l’énergie totale E.
i2(10-6 A2)
 L’amplitude de l’intensité Imax. 0 511,21
La valeur de l’inductance L.

Exercice 3 :
On considère le circuit électrique schématisé dans la figure ci-contre, K1 K2
comportant :un générateur de tension continue (G), de f.é.m U0 et de 2
résistance interne négligeable ;un condensateur (c) de capacité C et UC
UG
d’armatures A et B ;une bobine (B) d’inductance L et de résistance E Qmax
négligeable ;deux interrupteurs K1 et K2 . (G)
(c)
(B)
1. K2 étant ouvert, on ferme K1. Après une brève durée, le condensateur
porte une charge maximale Q0 et emmagasine une énergie
électrostatique E0.
a- Donner l’expression de Q0 en fonction de U0 et C.
b- Donner l’expression de E0 en fonction de Q0 et C.
2. Le condensateur étant chargé ; à t = 0 on ouvre K1 et on ferme K2. A t quelconque, l’armature A du
condensateur porte une charge q.
a- Exprimer l’énergie électromagnétique E en fonction de L, C, q et i.
2
Q0
b- Montrer, sans faire aucun calcul que cette énergie se conserve et elle est égale à .
2C
c- Déduire l’équation différentielle des oscillations électriques.
51 d- Déterminer l’expression de la période propre T0 en fonction de L et C.
e- Donner l’expression de la charge q en fonction du temps.
E0   
3. Montrer que l’expression de cette énergie EL en fonction du temps s’écrit : EL 1cos 4 t 
2   0
T 
4. Une étude expérimentale a permis de tracer les courbes (1) et (2) (ci-dessous) traduisant respectivement
les variations de l’énergie magnétique EL en fonction de i et en fonction du temps.
a- En exploitant la courbe (1), déduire les valeurs de L et de E0.
b- En exploitant la courbe (2), déduire la valeur de T0.

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Dipôle LC : Oscillations électriques libres non amorties Série physique n°8

5. Déterminer alors C, Q0 et U0.


EL (10-3J) EL(10-3)J
2
2

1
1

i(A) t (10-4s)
0,1 0,2  2
Courbe (1) Courbe (2)

Exercice
90 4:
Le circuit électrique, représenté par la figure 1, est formé par : C
q
A i B
- Un condensateur, de capacité C, et initialement chargé.
- Une bobine d’inductance L et de résistance négligeable.
- Un interrupteur K. Fig1
K
2- A t=0, on ferme l’interrupteur K. On désigne par q la charge portée par
l’armature A du condensateur à t quelconque.
d- Etablir l’équation différentielle régissant les variations de la charge q
L
du condensateur.
e- Montrer que le circuit est le siège d’oscillations électriques
sinusoïdales. Donner l’expression de la période T0 de
ces oscillations en fonction de L et C. uL(V)
3- a- Exprimer l’énergie électromagnétique E de
l’oscillateur en fonction de q, L, C et l’intensité i du
courant.
Ech
b-Montrer que cette énergie est constante.
4- La courbe représentant les variations, au cours du 1V
temps, de la tension uL aux bornes de la bobine est Fig 2 0,1 ms
représentée sur la figure 2. t(ms)
a- Exploiter le graphe de la figure 2 pour donner
l’expression de uL en fonction du temps.
b- Déduire l’expression de la tension uC aux bornes du
condensateur en fonction du temps.
c- Quel est le signe de la charge électrique initiale q0A
de l’armature A ? Justifier la réponse.
d- Sachant que E=12,5.10-6 J, calculer C et L.

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Oscillations électriques forcées Série physique n° : 9

A- Rappel :
 Équation différentielle :
D’après la loi des mailles : uB + uR + uc = u avec u=Umsin(t + u) 
………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………..
……………………………………………
 Solution de l’équation différentielle :
L’équation différentielle précédente a pour solution i(t) =Imsin(t+i).
 Construction de Fresnel
1ère fonction : (R  r)i  ................................... ......  V1(.........;........) .
di
2ème fonction : L  .......................................   V2 (.........;...........)
dt
1
3ème fonction :  idt  ..................................  V 3(. ......;............)
C
4ème fonction : u(t)  .............................  V(..... .....;.........) .

 L’amplitude :
........
Im 
.......................................
 Le déphasage  =u - i :
...
...... 
tg  tg(u  i )  .......
..........

 L’impédance Z :
U U 2 U
Z m    ................................
Im I 2 I

 La résonance d’intensité :

A la résonance d’intensité Im est maximale :


1 2
 (R  r)2  (L  ) est minimale , or R + r est constante d’où
C
1 2 1 1
(L  ) est minimale,donc L   ........; ...... 
C C .......
1 1
L  signifie ..... 
2
   0 .
C ......

 Um=(R+r)Im, Z est minimale Z= ……….

 u =i,  = 0 ; u(t) et i(t) sont en phase.

duc
 On a i  C ,d'où i  uc  ...... or à la résonance d’intensité u =i
dt
donc

u  .....  ...... ou uc  u 
.
2
A la résonance d’intensité, uc est en quadrature retard par rapport à u(t).

La courbe de variation de I=f(N), (Courbe de résonance).

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109
Oscillations électriques forcées Série physique n° : 9

Attention :
A la résonance d’intensité, le circuit se comporte un dipôle LC et son énergie est constante (démonstration)

B- Applications directes :
Exercice 1 :
Un oscillateur électrique est constitué des dipôles suivants associés en série :
- un résistor de résistance R.
- une bobine d’inductance L et de résistance négligeable
- un condensateur de capacité C.
- Un GBF impose aux bornes de ce circuit une tension sinusoïdale u(t)= Umsin(2Nt) de fréquence N
variable et d’amplitude Um maintenue constante.
- Un oscilloscope bicourbe convenablement branché permet de visualiser simultanément les tensions u(t)
et uC(t) tension aux bornes du condensateur.
1°/Faire un schéma du montage représentant les connexions nécessaires avec l’oscilloscope a fin de visualiser
u (t )  voie Y1
u(t) et uC(t). 
uC (t )  voie Y2 C1

2°/pour une fréquence N1, l’ampèremètre indique un courant C2

d’intensité efficace de valeur 2 .10 A et sur l’écran de


-2

l’oscilloscope, on observe les oscillogrammes de la figure ci-


contre correspondant aux tensions u(t) et uC(t).
a- Affecter, en le justifiant, à chaque tension la courbe
correspondante.
b- Déterminer en exploitant les oscillogrammes de la figure :
- la fréquence N1, - l’amplitude Um de la tension u(t), 2V
- l’amplitude UCm de la tension uC(t) . 2ms
- le déphasage de uC(t) par rapport à u(t).
c- Déterminer la valeur de la capacité C du condensateur.
d- Montrer que la tension u(t) est en retard de phase de /3 par rapport au courant i(t).
e- Le circuit est-il inductif ou capacitif ?

Exercice 2 :
Un circuit électrique comprend en série : un oscilloscope, un
générateur basse fréquence ( G.B.F) délivrant une tension
sinusoïdale u(t) = Umsin(2Nt) avec Um=constante, un interrupteur, C’
une bobine d’inductance L et de résistance r, un condensateur de
capacité C et un résistor de résistance connue R = 20. C
L’oscilloscope est branché pour visualiser la tension aux bornes du
résistor sur la voie Y1 et celle aux bornes du générateur BF sur la
voie 2. On donne pour tout l’exercice :
Sensibilité verticale pour les deux voies 1V ------- 1 div
Sensibilité horizontale 5 ms --- 1 div
Fig 1
1-/ Faire le schéma du circuit en précisant les branchements de
l’oscilloscope.
2-/ Pour une fréquence N0 du GBF les oscillogrammes obtenus sur l’écran de l’oscilloscope sont donnés par le
graphe de la figure 1.
a- Préciser, en le justifiant, le graphe correspondant à u(t).
b- Dans quel état se trouve le circuit RLC ? Justifier la réponse.
c- Déterminer la fréquence propre N0 du circuit.
d- Etablir une relation entre r et R. Calculer r.
3-/ Pour une fréquence N=N1=100 Hz on trouve que u(t) est en avance de phase de /3 par rapport à i(t).
1 2
a- Montrer que ( L  )  3( R  r )2 . Calculer l’intensité efficace I du courant dans le circuit.
C
b- Déterminer la valeur de L et de C.

C- exercices de synthèse :
Exercice 1 :
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110
Oscillations électriques forcées Série physique n° : 9

Un oscillateur électrique comporte en série :


- Une bobine d’inductance L et de résistance r.
- Un conducteur ohmique de résistance R=20 Ω.
- Un condensateur de capacité C.
Cet oscillateur est excité par une tension alternative sinusoïdale u(t)=Umsin(2Nt + u ) de fréquence N
réglable, de valeur efficace constante et dont la phase initiale est variable.
L’intensité instantanée du courant électrique qui circule dans le circuit est i(t)=Imsin(2Nt).
1- Sur l’écran d’un oscilloscope bicourbe, on visualise la tension u(t) et la tension uR(t) aux bornes du résistor.
Pour une pulsation 1 =400 rad.s-1, on obtient l’oscillogramme de la figure 1.
a- Préciser la tension visualisée sur chaque voie.
b- Représenter un schéma du circuit électrique et
indiquer par un tracé clair les connexions
avec l’oscilloscope.
Voie 2
La sensibilité verticale de la voie 1 est de 5
V.div-1.
La sensibilité verticale de la voie 2 est de 2
V.div-1.
Voie 1
2- Pour une pulsation 1 =400 rad.s-1, on
obtient l’oscillogramme de la figure 1 :
a- Calculer l’impédance Z du circuit.
b- Déterminer le déphasage  de la tension
u(t) par rapport à l’intensité de courant i(t). Fig 1
Déduire la phase initiale u de la tension
excitatrice.
3- Etablir l’équation différentielle régissant les variations de i(t).
4- On donne, dans la figure 2, la construction de Fresnel incomplète relatives aux tensions maximales, le
vecteur V 3 représente la tension uC aux bornes du condensateur. L’échelle adoptée est : 2V1cm.
a- Compléter cette construction.
b- En déduire que la valeur, de la capacité du condensateur est C=100 µF, de l’inductance L  0,14 H et de
la résistance de la bobine r=10 Ω.
5- Exprimer la puissance moyenne électrique P1 consommée par le circuit en fonction de r, R et I intensité
efficace du courant dans le circuit. Déduire son expression en fonction de la tension efficace U aux bornes
du G.B.F, R, r, L, C et la pulsation 1. Calculer sa valeur.
6- La même puissance moyenne P1 peut être consommée par l’oscillateur avec une autre pulsation 2 du
G.B.F, montrer que 12=02. Calculer 2.
7- Pour une valeur 3 de la pulsation du générateur B.F, l’amplitude de la tension aux bornes du
condensateur est maximale.
a- Montrer que le circuit est à la résonance de charge.
b- Donner l’expression de la pulsation 3 ? calculer sa valeur.

Ucm V uc

Exercice 2 :
Le circuit électrique de la figure-1
comporte en série :
- un résistor ( R ) de résistance M
R=170.
Figure-1
- une bobine (B) d'inductance L et de
résistance propre r .
- un condensateur (C) de capacité C =
2,5F .
Un générateur (G) impose aux

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111
Oscillations électriques forcées Série physique n° : 9

bornes D et M de l'ensemble {(R) , (B) , (C)} une tension alternative sinusoïdale u(t)=Umsin( 2Nt) de
fréquence N réglable et de valeur efficace U constante .
Un voltmètre (V) branché aux bornes D et N de l'ensemble {(B) , (C)} mesure la valeur de la tension efficace
UDN
1- A l’aide d’un oscillographe bicourbe à deux entrées Y1 et Y2 on veut visualiser la tension u(t) sur la
voie Y2 et uR(t) sur la voie Y1. Faire les connexions nécessaires
sur la figure 1.
2- Etablir l’équation différentielle régissant les variations de
l’intensité i(t) du courant.
3- On règle la fréquence de l’oscilloscope à la valeur N1 et sur
l’écran de l’oscilloscope, on observe les oscillogrammes 1 et 2
de la figure 2. Balayage horizontal : 0,2 ms.div-1 et la
sensibilité verticale pour les deux voies : 5 V.div-1.
a- Montrer que l’oscillogramme 2 correspond à u(t). 2 1
b- Quel est l’oscillogramme qui nous permet de poursuivre les
variations de i(t). Justifier la réponse.
c- Calculer l’amplitude Im de l’intensité i(t). Déduire la valeur de Fig 2
l’impédance Z.
d- Calculer le déphasage  = ( u - i ). Déduire le caractère inductif, capacitif ou résistif du circuit.
4- a- Faire la construction de Fresnel dans ce cas. On prendra comme échelle 2 V → 1 cm.
b-Déduire les valeurs de L et r.
5- a- Pour une fréquence N quelconque, exprimer la puissance moyenne P absorbée par l’oscillateur
électrique en fonction de : Um, R, r, L, C, et N.
a- P peut prendre une valeur maximale P 2 pour une fréquence N2. Montrer que N2 =160 Hz.
b- Exprimer P 2 en fonction de R, r et Um puis calculer sa valeur.
6- La fréquence est toujours égale àN2.
a- Ecrire l’expression de l’intensité du courant i(t).
b- Quelle est la valeur de la tension indiquée par le voltmètre V dans ces conditions.
c- Y’a-t-il surtension ? justifier.

Exercice 3 :

Un circuit série est formé par :


- Une bobine d’inductance L et de résistance r inconnue.
- Un conducteur ohmique de résistance R.
- Un condensateur de capacité C=5 µF.
- Un générateur de basses fréquences délivrant une tension alternative sinusoïdale u(t)=Umsin(2Nt)
de fréquence N réglable et de valeur
maximale Um=constante.
L’intensité instantanée du courant
électrique qui circule dans le circuit est
i(t)=Imsin(2Nt +i).
Courbe C1
L'équation reliant i(t), sa dérivée première
 idt
di( t )
et sa primitive est :
dt
1
 idt
di( t )
(R+ r)i(t) +L + = u(t)
dt C
8- Représenter le schéma du circuit
électrique et indiquer par un tracé clair
les connexions à un oscilloscope
permettant de visualiser Courbe C2
simultanément la tension u(t) sur la
voie Y1 et la tension uC(t) sur la voie
Y2.
9-
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112
Oscillations électriques forcées Série physique n° : 9

a- Pour une valeur N1=50 Hz de la fréquence N, on observe sur l’écran de l’oscilloscope les
oscillogrammes de la figure ci-contre Déterminer l’amplitude Ucm de la tension uc(t) et calculer
la valeur de l’amplitude Im de l’intensité du courant dans le circuit.
La sensibilité verticale pour les deux voies est : 5V.div-1.
b- Calculer le déphasage angulaire de la tension u(t) par rapport à u c(t), =u - uc.
c- Montrer que le circuit est capacitif.
10-
a- Faire la construction de Fresnel correspondant à l’équation différentielle précédente. On
prendra l’axe des phases horizontal dirigé vers la droite. Echelle 2V1cm
b- En déduire la valeur de l’inductance L.
c- Sachant que le déphasage de la tension aux bornes de la bobine par rapport à l’intensité du
courant est φuB-φi= 0,48, déterminer r et R.
11- On fait varier la fréquence N, pour une valeur N2 de N on constate que u(t) est en quadrature
avance de phase sur uc(t).
a- Montrer que le circuit électrique est dans un état de résonance d’intensité. Calculer N 2.
b- Etablir l’expression de l’intensité du courant en fonction du temps.
c- Montrer que l’énergie électromagnétique E de l’oscillateur RLC étudié est constante au cours du
temps. Calculer sa valeur.
d- Calculer la puissance électrique moyenne consommée par le circuit.
Y-a- t-il surtension ?

D- Exercice de bac( Sc.Exp 2015) :

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113
Oscillations électriques forcées Série physique n° : 9

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114
Oscillations électriques forcées Série physique 10

A- Exercices de synthèse :
Exercice n° : 1
Un dipôle AB comprend en série :
- Une bobine d’inductance L=0,20 H et de résistance r inconnue.
- Un résistor de résistance R=80 Ω.
- Un condensateur de capacité inconnue C.
Le dipôle AB est branché aux bornes d’un générateur BF délivrant une tension alternative sinusoïdale
u(t)=Umsin(t ) de fréquence N réglable. Un voltmètre est
branché aux bornes du GBF indique une tension constante U.
di( t )
L'équation reliant i(t), sa dérivée première et sa primitive Voie 1
dt

 idt est :
1
 idt
di( t )
(R+ r)i(t) +L + = u(t)
dt C
A l’aide d’un oscilloscope bicourbe, on visualise les tensions
u(t) et uR(t) aux bornes du résistor.
La sensibilité horizontale est égale à 5 ms.div-1 . Fig 1
-1
La sensibilité verticale de la voie 1 est 5 V.div .
La sensibilité verticale de la voie 2 est 1 V.div-1. Voie 2
1- Pour une valeur N1 de la fréquence, on obtient
l’oscillogramme de la figure 1
a- En tenant compte des sensibilités verticales, identifier les tensions visualisées respectivement sur la voie
1 et sur la voie 2. Calculer la pulsation 1 et la tension efficace UR aux bornes du résistor.
b- Faire le schéma du circuit en précisant les connexions à l’oscilloscope.
c- Calculer le déphasage angulaire de la tension u(t) par rapport à l’intensité i(t), =u - i. Calculer i. Le
circuit est résistif, capacitif ou inductif.
d- Calculer l’intensité efficace I du courant traversant u(v)
le circuit. Calculer l’impédance Z du dipôle AB.
2- a- Faire la construction de Fresnel.
Echelle : 1V → 1cm
b-Déduire les valeurs de r et C.
t(s)
3- En faisant varier C ou , on obtient l’oscillogramme
de la figure 2. La sensibilité verticale de la voie
2 est maintenant 2V.div-1
a- Quel est l’état du circuit ? Justifier la réponse.
b- Quel paramètre a-t on modifié ? Calculer sa Fig 2
nouvelle valeur.
c- Etablir l’expression de l’intensité en fonction du
temps.
d- Y’a-t-il surtension dans ces conditions ?
Calculer la puissance moyenne consommée par le circuit RLC.

Exercice n°2 :
Le circuit de la figure -1- à remplir par le candidat et à remettre avec la copie comporte :
- un résistor de résistance R = 24  ,
- un condensateur de capacité C ,
- une bobine d’inductance L = 0,8 H et de résistance interne r .
L’ensemble est alimenté par un générateur basse fréquence (G.B.F.) délivrant une tension
sinusoïdale u(t) =
Um.sin(2.N.t) telle que Um
est constante et égale à
10 V et la fréquence N est figure -1-
réglable.
L’intensité instantanée du
courant électrique est i(t) =
I 2 sin(2.N.t + i) .
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115
Oscillations électriques forcées Série physique 10

1°) Un oscilloscope bicourbe permet de visualiser sur la voie (Y1) la tension u(t) et sur la voie (Y2) la
tension uR(t) aux bornes du résistor .
98 Indiquer , sur la figure -1- à remplir par le candidat et à remettre avec la copie , les connexions
nécessaires
2°) Quand la fréquence N est ajustée à la valeur 202 Hz , sur l'écran de l'oscilloscope on observe les
deux courbes (1) et (2) de la figure -2-
a) Identifier les courbes (1) et (2) et en déduire si
le circuit est inductif , capacitif ou équivalent à une
résistance pure
b) Déterminer les valeurs de I et de i .
3°) L'équation différentielle reliant i(t) , sa dérivée

 idt s'écrit :
di( t )
première et sa primitive
dt

C 
di( t ) 1
Ri(t) + ri(t) + L + idt = u(t) .
dt
La construction de Fresnel correspondant à la
fréquence N = 202 HZ est donnée par la figure -3
-
2
où l'échelle adoptée est : 1 cm  Volt . Dans
2
cette figure :
- le vecteur ON est associé à la tension u(t) .
Fig 2
- le vecteur OM est associé à la tension uR(t)
.
- le vecteur MN est associé à la tension aux bornes de l'ensemble { bobine, condensateur } .

figure -3-

2
1 cm  Volt
2

Déduire de cette construction de Fresnel la valeur de r et celle de C.


4°) On agit sur la fréquence N du (G.B.F.) tout en gardant Um constante, de manière à rendre les deux
courbes correspondant aux tensions u(t) et UR(t) en phase.
a) Quel est le phénomène observé ?
b) Préciser , en le justifiant , si l'on doit augmenter la valeur de N ou la diminuer pour atteindre cet objectif.
c) Montrer que le circuit se comporte dans ces conditions comme un circuit LC. Calculer son énergie totale.
d) Représenter, sans souci d’échelle, la tension u(t) aux bornes du générateur et uc(t) aux bornes du
condensateur.
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116 99
Oscillations électriques forcées Série physique 10

e) calculer la puissance moyenne du circuit.


f) y’a t-il surtension ?
B- exercice bac

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117
Oscillations électriques forcées Série physique 10

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118
101
Oscillations électriques forcées (4ème Sc.Exp) Série physique 10

A- Exercices de synthèse :
Exercice n° : 1
On considère la portion de circuit MN de la figure ci-
dessous :
Comprenant en série :
Fig-1-
 Un résistor de résistance R=20 Ω.
 Une bobine de résistance r et d’inductance L.
 Un condensateur de capacité C.
 Un ampèremètre de résistance négligeable.
 Un voltmètre branché aux bornes du condensateur.
L’ensemble est alimenté par une tension sinusoïdale
u(t)  U 2 sin(t ) . L’intensité du courant qui traverse le
circuit est i(t)  I 2 sin(t i )
Partie I :
On fixe la fréquence de l’excitateur à une valeur N1, le
voltmètre indique une tension UC= 20,20V.
A l’aide d’un oscilloscope bicourbe branché comme
l’indique la figure 1, on obtient les oscillogrammes de la
figure 2.

 Sensibilité verticale de la voie Y : 2V  1 div


 Sensibilité verticale de la voie Y 12 : 5V 1 div
 Sensibilité horizontale 2
ms 1 div

:
 3
1- Montrer que l’oscillogramme C2 correspond à
la tension aux bornes du résistor.
2- Déterminer, en utilisant le graphe :
Fig-3-
 L’intensité maximale du courant qui traverse le
circuit.
 La valeur maximale de la tension aux bornes
de la bobine.
 Le déphasage de la tension aux bornes de la
bobine par rapport à l’intensité du courant i(t).
3- L'équation différentielle reliant i(t) , sa dérivée
et sa primitive  idt s'écrit :
di( t )
première
dt

 idt
di( t ) 1
(R+r)i(t) + L + = u(t) .
dt C
a. Faire la construction de Fresnel relative
aux tensions maximales. ( on prendra l’axe
correspondant à =i horizontal, dirigé vers
la droite). ( Echelle : 2V  1 cm)
b. Déduire la valeur de Umax, C, L, r et i.
N(Hz)
Partie II :
Dans cette partie on étudie l’évolution de

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119
Oscillations électriques forcées (4ème Sc.Exp) Série physique 10

l’amplitude de l’intensité du courant Imax et celle de la charge Qmax en fonction de la fréquence N de la


tension excitatrice. Les résultats de mesures nous ont permis de tracer les courbes de variation de I max
et de Qmax en fonction de N. (voir figure 3).
1. Donner l’expression de Imax amplitude de l’intensité du courant en fonction de Um, L, C, R, r et .
Déduire l’expression de Qmax amplitude de la charge électrique.
2. Établir l’expression de la fréquence à la résonance de charge en fonction de N0, R, r et L.
3. Identifier, en le justifiant, les courbes 1 et 2 de la figure 3.
4. Compléter, en le justifiant, les pointillés sur le
graphe de la figure 3.
V
Exercice 2 :
Le circuit électrique, schématisé ci-contre comporte :
,r
 Une bobine d’inductance L et de résistance r.
 Un conducteur ohmique de résistance R=120 Ω.
 Un condensateur de capacité C.
GBF
 Un ampèremètre.
 Un générateur BF.
 Un voltmètre.
Le générateur BF délivre une tension alternative sinusoïdale u(t)=Umsin(2000t +/2 ) de fréquence N réglable,
de valeur efficace constante et de phase initiale constante.
L’intensité instantanée du courant électrique qui circule dans le circuit est i(t)=Imsin(2Nt + i) de valeur efficace
I=25  mA. A l’aide d’un oscilloscope bicourbe, on visualise la tension u(t) sur la voie 1 et la tension uc(t) aux
bornes du condensateur sur la voie 2. on obtient les oscillogrammes de la figure 1 (page 3 à compléter et à
remettre avec la copie).
1-
a- Reproduire le schéma du circuit électrique et indiquer par un tracé clair les connexions avec
l’oscilloscope.
b- Faire correspondre à chaque oscillogramme la tension correspondante.
c- Déterminer les expressions de u(t) et uc(t).
d- Calculer i, en déduire la nature du circuit.
2- l’équation différentielle régissant les variations de l’intensité du courant i(t) est donnée par :
1
 idt
di( t )
(R+ r)i(t) +L + = u(t)
dt C
a- Reproduire et compléter la construction de Fresnel schématisée sur la figure 2 page 3.
b- Déduire la valeur de C ; L et r.
II-/
1- Etablir l’expression de l’amplitude Im de l’intensité du courant en fonction de Um, R, r, L, C et .
2- Déduire l’expression de Qm amplitude de la charge instantanée du condensateur.
3-
( R  r )2
a- Montrer que la fréquence à la résonance de charge est N r  N02  .
8 2 L2
b- Déterminer l’indication du voltmètre dans ces conditions.

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120
Oscillations électriques forcées (4ème Sc.Exp) Série physique 10

u=/2

+
V

Fig 2

B- exercice bac

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121
Oscillations électriques forcées (4ème Sc.Exp) Série physique 10

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122

105
Les oscillations mécaniques libres Série physique 11

A- Rappel :
R
A1- Oscillations mécaniques libres non amorties : T

 Équation différentielle P
x’ i x
Le solide n’est pas soumis à une force de frottement et le ressort est à O x
spires non jointives et de masse négligeable. Le solide, ayant une élongation
x, est en mouvement.
Système  {solide}
B.F : P,T et R
R.F.D: ......  .......  .......  ........
Par projection sur l' axe(x ' x)
......  .......  .......  ........
.........
....... 
.........
....... .......
 .......  .......
....... .......
......
Équation différentielle des oscillations électriques libres non amorties de pulsation propre 0 tel que 02  et
......
de période propre

2 .....
T0   2
...... ......
 Solution de l’équation différentielle
L’équation différentielle précédente a pour solution : x(t)  Xmax sin(0t  x )
Vmax 0 Xmax
On peut avoir de même l’expression de v(t) 
dx
 Vmax sin(0t  v ) avec : { x 

dt v
2
Remarque :
 x   Xmax ; v  ..... c.à.d lorsque le solide atteint l’une de ses positions extrémales, sa vitesse s’annule.
 v   Vmax ; x  ..... c.à.d lorsque le solide passe par sa position d’équilibre, sa vitesse est maximale.

v  Vmax si le solidepassepar saposition d' équilibre en se dirigeant dansle sens positif (x(t) )
{v V max
si le solide passe par saposition d' équilibre en se dirigeant dansle sens négatif (x(t) )

 Conservation de l’énergie totale de l’oscillateur :


E = Ep + Ec. avec Ep énergie potentielle élastique du système :{solide + ressort} et EC énergie cinétique du solide.
... ...
E ......  .......
... ...
dE ....... .......
 ..........  ..........
dt ....... .......
= ……….. + ………
=V(……… + ……….) = …….
Remarque :

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123
Les oscillations mécaniques libres Série physique 11

... ...
 x   Xmax ; v  0 E ......  0 d’où E  ......
... ...
... ...
 v   Vmax ; x  0 E  0 ...... d’où E  ......
... ...
 Graphes des énergies
E(J)
E(J) Avec x=/2
E=Epmax Ep Ep
=Ecmax Ec
Ec
E E
v2(A)
t(s) 0
0

E=Epmax
=Ecmax
Ep
Ec
E
v(m.s-1)
0

A2- Oscillations mécaniques libres amorties :


 Équation différentielle :

Dans cette partie, le solide est soumis à une force de frottement du type x’ O i x
visqueux (appliquée par un fluide). Cette force est exercée par le liquide et elle
a pour expression f  hv avec h, constante positive : coefficient de frottement
(h est en Kg.s-1)
Liquide
Système  {solide } amortisseur
B.F :P;R ; T et f
R.F.D :.....  .....  .....  .....  .....
Pr ojection sur laxe x ' x:
.....  ....  ....  ....  .....
.....
......  ......  .....
......
..... ......
donc : .....  .....  .......  0 .
..... .....
 Influence de l’amortissement
On répète la même expérience en augmentant la valeur du coefficient d’amortissement h, on obtient les graphes
suivants :
x(m)
Pour un amortissement faible, on obtient le Régime apériodique h=h3 >h2 Régime pseudopériodique h=h1
régime pseudopériodique, en augmentant
l’amortissement (la valeur de h) :
- Le nombre d’oscillations diminue. t(s)
- Le pseudo période augmente.
- On passe du régime pseudopériodique
au régime apériodique.
Régime pseudopériodique h=h2 >h1

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124
Les oscillations mécaniques libres Série physique 11

 Non conservation de l’énergie totale du système :{solide + ressort} :


107
dE 1 d(x 2 ) 1 d(v 2 )
 K  m
dt 2 dt 2 dt
dE 1 ..... 1 ...... dx dv dE dE
 K.....  m...... or  v et  a donc  ......  ...... ;  v(..........)
dt 2 ..... 2 ..... dt dt dt dt
D’après l’équation différentielle Kx  ma  hv
dE
 v( ......)   hv 2  0
dt
D’où l’énergie totale du système diminue au cours du temps à cause de l’énergie dissipée par les frottements.
B- Applications directes :
Exercice 1 :
Le pendule élastique horizontal de la figure 1 est constitué par un solide (S) de masse m=0,2 Kg soudé à l’une
des extrémités d’un ressort (R ) à spires non jointives de masse négligeable et de (R) (S)
constante de raideur K, l’autre extrémité est attaché à un support fixe. A
l’équilibre, le centre d’inertie (G) du solide (S) coïncide avec l’origine O d’un

repère espace horizontal (O, i ). O i x
A partir du point O, on écarte le solide (S) vers un point A d’abscisse xA et à la Fig Fig.5
1
date t=0 s, on l’abandonne à lui-même sans vitesse initiale. Au cours de son
mouvement, le solide (S) se déplace sans frottement et son centre d’inertie (G) est repéré par l’élongation
OG=x(t). Un système d’acquisition de données, enregistre les variations de
l’élongation x au cours du temps (Voir figure 2).
1- Établir l’équation différentielle de mouvement du solide (S).
2- En utilisant le graphe :
a- Préciser la nature de mouvement de (S).
b- Déterminer l’abscisse initiale xA du solide (S). Dans quel sens, débute le
mouvement du solide (S) ?
c- Déterminer la période et la pulsation propre du mouvement. Déduire la
constante de raideur K du ressort
3- Ecrire la loi horaire x=f(t) de mouvement du solide. Déduire l’expression de
la vitesse du mouvement en fonction du temps.
4- L’énergie cinétique du solide varie au cours du temps selon une fonction
sinusoïdale de période T
a- Etablir l’expression de EC en fonction du temps.
b- Donner la valeur de T.
5- Montrer que l’énergie mécanique du système ={solide + ressort} est constante.

Exercice 2 :
Un ressort, de constante de raideur k , est enfilé sur une tige horizontale .
L'une des extrémités du ressort est fixée, l'autre est attachée à un solide
(S) de masse m = 0,5 kg pouvant coulisser sur la tige.

Le solide (S) est

soumis à une force de frottement de la forme : f = -h v ( h  0) .

1°) L'abscisse x du solide (S) dans le repère (0, i ) vérifie l'équation
différentielle suivante :
d2x dx
2 +8 + 200x = 0
dt 2 dt
a- Établir l’équation différentielle de mouvement du solide (S).
b- Déterminer la constante de raideur k et le coefficient de frottement h .

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125
Les oscillations mécaniques libres Série physique 11

2°) On écarte (S) de sa position d'équilibre et on le lâche sans vitesse initiale à l'origine des dates, l'abscisse
x varie selon la courbe ci-contre .
a) Déterminer graphiquement la pseudo-période T des oscillations .
b) Calculer l'énergie mécanique initiale El de l'oscillateur .
c) Calculer l'énergie mécanique de l'oscillateur à t = T .
d) Déterminer le travail de la force de frottement entre les instants tl = 0 et t2 = T.
3°) On refait l’expérience précédente quatre fois de suite pour 4 valeurs différentes de h telles que : h1  h2  h3 
h4 .
a) On a représenté ci-dessous , dans un ordre quelconque et à la même échelle , les variations de x(t)
obtenues .

0 0 0
0

A quelle valeur hi ( i = 1,2,3,4 ) correspond chaque diagramme ? Nommer les différents types de
mouvement observés sachant que l’un de ces diagrammes , que l’on précisera, correspond au retour le plus
rapide du solide (S) vers son état d’équilibre ?
b) Comparer l’énergie dissipée par les forces de frottement entre l’instant initial t0=0s et l’instant de l’arrêt du
solide dans chacun des cas précédents.
C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 : Un solide (S) de masse m est attaché à l'une des
extrémités d'un ressort horizontal parfaitement élastique , de
constante de raideur k et de masse négligeable devant celle du solide x’ x
(S) . L’autre extrémité du ressort est fixe. On écarte le solide (S) de sa
O
position d'équilibre de x0 à un instant qu'on prend comme origine Fig1
des dates , puis on l’abandonne sans vitesse . On néglige les
frottements et on étudie le mouvement du solide (S) relativement à un repère galiléen ( O , i ) d'origine O , la
position du centre d'inertie de (S) à l'équilibre et d'axe ox horizontal (fig.1)
.
1°) a) A une date t quelconque , le centre d'inertie G de (S) a une
élongation x et sa vitesse instantanée est v . Etablir l'expression de
l'énergie mécanique E du système { solide (S) , ressort } en fonction de x ,
v , k et m .
b) Montrer que cette énergie 'mécanique E est constante. Exprimer sa
valeur en fonction de k et x0 .
c) En déduire que le mouvement de (S) es rectiligne sinusoïdal .
2) A l'aide d'un dispositif approprié, on mesure la
vitesse instantanée v du solide (S) pour différentes
élongations x du centre d'inertie G de (S) .
Les résultats des mesures ont permis de tracer la
57courbe v2 = f (x2) ( fig. 2 ) .
a) Justifier théoriquement l'allure de la courbe en
établissant l'expression de v2 .
b) En déduire les valeurs de :
- la pulsation 0 et l'amplitude x0 du mouvement de (S) ,
c) Etablir l’équation horaire du mouvement.
d) Sachant que l’énergie mécanique E du système est
égale à 0,0625 J , calculer les valeurs de la constante de raideur k du ressort et la masse m du

Exercice 2 :
Partie A : Un solide (S) de masse m est attaché à l’une des extrémités d’un (R) (S)
ressort horizontal, parfaitement élastique, de constante de raideur K et de
masse négligeable devant celle du solide, l’autre extrémité du ressort étant fixe 
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126 Fig Fig.5
1 cherchari
Les oscillations mécaniques libres Série physique 11

(fig1). On étudie le mouvement du solide (S) relativement à un repère galiléen (o, i ) horizontal, d’origine O
coïncidant avec la position d’équilibre du centre d’inertie du solide.
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre dans le sens positif d’une distance Xm=3cm puis on le lâche
sans vitesse.
1-
a- En appliquant la relation fondamentale de la dynamique au solide (S), montrer
que son mouvement est rectiligne sinusoïdal, de pulsation 0 qu’on donnera son
expression en fonction de K et m.
b- À un instant t quelconque, le centre d’inertie G de (S) a une élongation x et sa
vitesse instantanée est v. établir l’expression de l’énergie mécanique E du
système S0={(S)+ressort} en fonction de x, v, K et m.
c- Montrer que l’énergie E est constante puis donner son expression en fonction
de K et Xm.
2- La solution de l’équation différentielle est x(t)=Xmsin(0t + ), déterminer
l’expression de l’énergie potentielle S0 en fonction K, Xm, 0, t et . Donner
l’expression de sa période en fonction de K et m.
3- On donne la représentation graphique de l’énergie potentielle Ep
(figure 2)en fonction du temps, déduire :
a- La constante de raideur K du ressort et la période propre T0. Déduire
la masse m du solide.
La loi horaire de mouvement du solide S.
b- La loi horaire de mouvement du solide S.
Partie B
Dans cette partie, le solide (S) est soumis à une force de frottement
visqueux f  hv ou h est une constante positive.
1- Établir l’équation différentielle de mouvement du solide (S) régissant
les variations de son élongation x(t).
2- Montrer que l’énergie totale du système S0={(S)+ressort} n’est pas conservée.
3- À l’aide d’un dispositif approprié, on a enregistré les variations de l’élongation en fonction du temps ; on a
trouvé le graphe de la figure 3 :
Calculer l’énergie dissipée par la force de frottement entre les instants t1 et t2.
Exercice 3 :
Partie A : Un pendule élastique horizontal est constitué par un solide (S) de masse m=500 g, attaché à l’une
des extrémités d’un ressort horizontal, parfaitement élastique, de constante de raideur K et de masse négligeable
devant celle du solide, l’autre extrémité du ressort étant fixe (fig1). On néglige tout (R) (S)
type de frottement et on étudie le mouvement du solide (S) relativement à un
repère galiléen (o, i ) horizontal, d’origine O coïncidant avec la position d’équilibre 
du centre d’inertie du solide. O i x
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre d’une distance Xm puis on le Fig Fig.5
1
lâche sans vitesse. Lorsque le solide passe par sa position d’abscisse x0 (x0≠0)
avec une vitesse initiale v0 (v0≠0) en se dirigeant dans le sens positif, on déclenche le chronomètre (t=0 s) pour
commencer l’étude du movement.
1-
a- En appliquant la relation fondamentale de la dynamique au solide
(S), établir l’équation différentielle de son mouvement. Quelle est la
nature de ce mouvement ?
b- Montrer que x(t)=Xmsin(0t + x) est une solution de l’équation
différentielle précédente à condition que la pulsation 0 vérifie une
expression qu’on donnera en fonction de K et m.
c- Déduire l’expression de la vitesse du solide en fonction de Xm , 0 , t
et x.
d- Donner l’expression de la période propre T0 des oscillations du solide
(S).
2- Montrer que x0 et v0 vérifient la relation 02x02 + v02 =Xm2
3- Un ordinateur muni d’une interface et d’un capteur a enregistré les variations de l’énergie cinétique du solide
(S) au cours du temps t, le graphe obtenu sur l’écran de l’ordinateur est donné par la figure 2.

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127
Les oscillations mécaniques libres Série physique 11

a- Donner l’expression de l’énergie mécanique E du système S0={(S)+ressort} en fonction de x, v, K et m avec x


élongation du solide (S) et v sa vitesse à un instant t quelconque.
b- Montrer que l’énergie E est constante puis donner son expression en fonction de m et Vm ; Vm amplitude de la
vitesse v du solide.
c- Établir l’expression de l’énergie cinétique du solide (S) en fonction m, Vm, 0, t et . Montrer qu’on peut l’écrire
E C max
sous la forme : Ec= (1 + cos(20t + 2x)).
2
d- En utilisant le graphe, trouver : * L’amplitude de la vitesse Vm, la période propre T0. En déduire Xm et la phase
initiale x de l’élongation x(t).
e- Écrire la loi horaire du mouvement.
f- Calculer vitesse initiale v0. Dans quel sens débute le mouvement du solide (S) ?
g- Calculer la constante de raideur K du ressort.
Partie B :
Dans cette partie, le solide (S) est soumis à une force de frottement
visqueux f=-hv ou h est une constante positive h (h=0,2 u.s.i).
1- Donner le nom et l’unité de h.
2- Établir l’équation différentielle du mouvement du solide (S) régissant
les variations de son élongation x(t).
3- Montrer que l’énergie totale du système S0={(S)+ressort} diminue au
cours du temps.
4- À l’aide d’un dispositif approprié, on a enregistré les variations de la
vitesse du solide en fonction du temps ; on a trouvé le graphe de la figure
3 : Calculer l’énergie dissipée par la force de frottement entre les instants t1
et t2.
Exercice 1 : (R) (S)
Partie A : Un solide (S) de masse m=100g est attaché à l’une des extrémités
d’un ressort horizontal, parfaitement élastique, de constante de raideur K et de 
masse négligeable devant celle du solide, l’autre extrémité du ressort étant fixe O i x
o Fig Fig.5
1
(fig1). On étudie le mouvement du solide (S) relativement à un repère galiléen (o, i )
horizontal, d’origine O coïncidant avec la position d’équilibre du centre
d’inertie du solide.
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre dans le sens négatif d’une
distance x0 puis à un instant pris comme origine du temps on le lance avec
une vitesse initiale dans le sens positif. Au cours de son mouvement le
solide (S) n’est soumis à aucune force de frottement.
1-
a- Établir l’équation différentielle régissant les variations de l’élongation x(t).
b- Sachant que la solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme
x(t)=Xmsin(0t + x), déterminer l’expression de 0.
c- Montrer que : 02 x 2  v 2  02 X m2 .
2- On donne le graphe représentant l’évolution au cours du temps de la
vitesse et de l’accélération du centre d’inertie du solide (S).(figure 2)
a- Identifier en le justifiant les courbes (C1) et (C2).
b- Déterminer à partir du graphe les expressions de l’accélération a(t)
et de la vitesse v(t).
c- En déduire la valeur de la raideur K du ressort,
l’amplitude des élongations Xm et la phase initiale x.
3- L’énergie totale du système {solide+ressort} est E= Ec+Ep.
a- Montrer que l’énergie totale est constante et l’exprimer
en fonction de K et Xm.
b- Calculer sa valeur.
c- Établir l’expression de l’énergie potentielle Ep du
système {solide+ressort} en fonction de K, Xm, 0, t et
x.
d- Représenter Ep(t). On donne l’échelle suivante :
 10-2 J  1 cm et 0,05 s  4 cm
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128
Les oscillations mécaniques libres Série physique 11

Partie B :
Dans cette partie, le solide (S) est soumis à une force de frottement de type visqueux f  hv ou h est une
constante positive.
1- Établir l’équation différentielle de mouvement du solide (S) régissant les variations de son élongation x(t).
2- Montrer que l’énergie totale du système S0={(S)+ressort} n’est pas conservée.
3- À l’aide d’un dispositif approprié, on a enregistré les variations des énergies Ep, Ec et E en fonction du temps ;
on a obtenu les graphes suivants :
4- Faire correspondre, en le justifiant, à chaque énergie la courbe correspondante.

D- Exercice bac :

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129
Les oscillations mécaniques libres Série physique 11

Exercice 2 :

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130
Oscillations mécaniques forcées (4ème maths) Série physique n° : 13

A- Rappel :

 Équation différentielle :

*Système ={solide} R
*Référentiel galiléen T f F
*B.F : …………………………….. P x
x’
*R.F.D : …………………..
O Fig1
……………………………………

……………………………………

……………………………………

d2 x dx
L h  Kx  F(t)
dt 2 dt
 Solution de l’équation différentielle
L’équation différentielle précédente a pour solution x(t) =Xmsin(t+x). Pour avoir une solution complète de x(t)
on doit avoir l’expression de Xm et celle de x.
 Construction de Fresnel
Kx  .............................   V1(......;......) .
dx
h  .......................................  V2 (.........;............)
dt
d2 x
m 2  .....................................   V3 (............;.............)
dt
F(t)  Fm sin(t  F )   V(......;........)
d2 x dx
 Ona m h  Kx  F donc V1  V2  V3  V
dt 2 dt

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131
Oscillations mécaniques forcées (4ème maths) Série physique n° : 13

 L’amplitude Xm
.......
Xm 
.........  (.....  .......)...
 Le déphasage  =F - x

......
tg  tg(F  x ) 
........  .......

 La résonance d’élongation (ou d’amplitude)


En faisant varie la fréquence de la force excitatrice,
l’amplitude Xm atteint sa valeur maximale, on dit alors que
l’oscillateur est en résonance d’élongation.
A la résonance d’amplitude Xm est maximale :
Fm est constante donc h22  (K  m2 )2 est minimale .
d h2 2  (K  m2 )2 
 0 on trouve
d
...... .......
r  .......  ou Nr  .......  .
...... ..........

 Cas particuliers :
- 1er cas :Absence de l’amortissement (h=0)

 < 0  > 0
Fm m2Xm F = x F m2Xm x
KXm Fm KXm
x x

 =F - x = ……  =F - x = …….


......
Xm 
......  ......

- 2ème cas : Valeur limite de h pour avoir la résonance d’élongation :


h2 h2 K
Pour avoir résonance d’élongation, il faut que 02  2
 0 donc  02 ; h2  2m2 02 ; h2  2m2 ;
2m 2m2 m
h  2mK  hlimite

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132
Oscillations mécaniques forcées (4ème maths) Série physique n° : 13

 Tableau d’analogie :

....... .......
 L’amplitude de l’intensité Imax : Im   Vm 
.........  (.....  .......)... .........  (.....  .......)...

B- Applications directes : (R) (S)


Exercice 1 :
Un pendule élastique est constitué d’un ressort à spires non jointives, de masse 
négligeable et de constante de raideur K, et d’un solide (S) supposé ponctuel de O i x
masse m. Le solide (S) peut se déplacer sans frottement sur un plan horizontal. Fig Fig.5
1
Sa position est repérée par son abscisse x dans le repère (O, i ) avec O la
position d’équilibre de (S) (figure 1 ). On soumet (S) à une force
excitatrice F  Fm sin(1t  F )i et à une force de frottement f  hv
avec v la vitesse de (S) et h une constante positive.
1- Établir l’équation différentielle régissant les variations de
l’élongation x.
2- Montrer que la courbe C1 correspond à F(t).
3- Déterminer la valeur de 1, Fm, Xm, et F -x.
4- Quelle est la valeur de F ? Déduire celle de x.
5- Faire la construction de Fresnel correspondante. Déduire les
expressions de Xm et de sin(F -x). Calculer h.
Exercice 2 :
Un pendule élastique est constitué d’un ressort à spires non jointives, de (S)
masse négligeable et de constante de raideur K, et d’un solide (S) (R)
supposé ponctuel de masse m. Le solide (S) peut se déplacer sans
frottement sur un plan horizontal. Sa position est repérée par son 
O i x
abscisse x dans le repère (O,i) avec O la position d’équilibre de (S) (fig1). Fig 1Fig.5

On soumet (S) à une force excitatrice F  Fm sin(1t  F )i et à une


force de frottement f  hv avec v la vitesse de (S) et h=0,8 Kg.s-1
coefficient de frottement.
Pour une certaine valeur r de , on constate que Xm prend sa valeur
la plus élevée.
1- Dans quel état se trouve l’oscillateur ?
2- On donne la courbe de variation de r2 en fonction de h2 (fig 3)
ainsi que l’expression de
K h2
r   .
m 2m 2
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133
Oscillations mécaniques forcées (4ème maths) Série physique n° : 13

Déterminer m et K.
3- En précisant l’analogie utilisée donner:
a- Le schéma du montage du circuit électrique analogue à l’oscillateur mécanique précédent.
b- L’expression de la charge maximale Qm du condensateur.
c- L’expression de la pulsation r correspondant à la valeur la plus élevée de Qm.

C- Exercices de synthèse :
Exercice n° 1 :
Un pendule élastique horizontal est formé :
- d’un solide (S) de centre d’inertie G et de masse m =400 g.
- d’un ressort (R) à spires non jointives de masse négligeable et de
raideur K.
Le pendule repose sur un plan horizontal (figure 1) et la position du centre
d’inertie G du solide est repérée sur un axe horizontal (O , i ) , d’origine O
position d’équilibre du solide. Au cours de son mouvement, le solide (S) est
soumis à une force de frottement visqueux f  hv (h=une constante
positive). On soumet le solide (S) à une force excitatrice F=Fmsin(t)i, d’amplitude Fm constante et de
pulsation  réglable. À un instant de date t, on notera x l’abscisse de G relative au repère (O , i ) .
1- établir l’équation différentielle du mouvement régissant les variations de x(t).
2- la solution de l’équation différentielle précédente s’écrit sous la forme x(t)=Xmsin(t + ) donner l’expression
de l’amplitude Xm en fonction de Fm, h, K,  et m.
3- pour une valeur 1=12 rad.s-1 de la pulsation, on constate que l’amplitude des oscillations Xm est maximale.
Donner l’expression de 1 en fonction de K, m et h.
4- pour une valeur 2 de la pulsation, on donne les courbes de variation de F(t) et de f(t).
a- Montrer que F(t) + f(t) = 0.
b- Déduire que l’oscillateur se comporte comme un oscillateur libre non amorti.
c- L’oscillateur est le siège d’une résonance dont on précisera la nature. Calculer la valeur de 2.
d- Trouver la valeur de K et de h.
e- Calculer l’énergie totale du système ={solide + ressort}.
Exercice n °2
Un solide (S) de centre d’inertie G, de masse M =200g et pouvant glisser sur un plan horizontal, est relié à
l’extrémité d’un ressort horizontal (R) de masse négligeable, de raideur k et dont 
l’autre extrémité est fixe.
Lorsque (S) est dans sa position d’équilibre, G occupe l’origine du repère (O, i ) d’axe Ox horizontal (figure
 
5).Un excitateur approprié exerce sur le solide (S) une force F i =Fm sin t i où l’amplitude Fm est constante et la
pulsation  est réglable. (S) est introduit dans un liquide amortisseur où il subit une force de frottement visqueux
  
f  hv avec h est un coefficient positif et v est la vitesse de G. En régime permanent l’équation horaire du
 (S)
mouvement de G est de la forme x(t)=Xm sin ( t  ) . (R) F(t)
2
1-Donner l’unité internationale du coefficient de frottement h. 
2-a) Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’élongation x de G. O i x
b) Faire la construction de Fresnel relative à l’équation différentielle du Fig.5
mouvement de G.
c) Déduire que l’oscillateur est en résonance
qu’on précisera la nature.
d) Montrer que,

dans ces conditions, la force
de frottement f est opposée à la force

excitatrice F .
e) Prouver que, dans ces conditions, l’énergie
mécanique du système {(S),(R)}se conserve.
4- A l’aide d’un dispositif approprié on mesure
pour différentes valeurs de , l’amplitude Xm des oscillations de G et l’amplitude Vm de la vitesse de passage de
ce point par la position O. Les résultats des mesures ont permis de tracer les courbes Xm() et Vm() de la fig6
a) Identifier en le justifiant, la courbe qui correspond à Xm ().
b) Lire la valeur 1 de la pulsation propre du résonateur et déduire la valeur de k.
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134
Oscillations mécaniques forcées (4ème maths) Série physique n° : 13

c) Lire la valeur 2 de la pulsation  à la résonance d’élongation et déduire la valeur de h.


d) Déterminer la valeur de Fm.
e) Montrer que dans le cas où  =1, la puissance moyenne consommée par le résonateur est maximale.
5) On change le liquide amortisseur ; on constate qu’on n’obtient plus le (S)
phénomène de résonance d’élongation. Interpréter ce résultat. (R)
Exercice 3 : (6 pts)
Un pendule élastique horizontal est formé d’un solide (S) de centre 
O i x
d’inertie G et de masse m soudé à l’une des extrémités d’un ressort (R) à Fig 1Fig.5
spires non jointives de masse négligeable et de raideur K=20 N.m . L’autre
-1

extrémité du ressort est fixe.


Le pendule repose sur un plan horizontal (figure 1) et la position du
centre d’inertie G du solide est repérée sur un axe horizontal (O , i ) ,
d’origine O position d’équilibre du solide. Au cours de son mouvement, le
solide (S) est soumis à une force de frottement de type visqueux
f  hv (h=une constante positive). On soumet le solide (S) à une
force excitatrice F  Fm sin(t  F )i , d’amplitude Fm constante et de
pulsation  réglable. À un instant de date t, on notera x l’abscisse de G
relative au repère (O , i ) .
1- Etablir l’équation différentielle régissant les variations de l’élongation
x(t).
2- L’équation différentielle admet comme solution x(t)=Xmsin(0t + x)
,donner l’expression de la tension du ressort en fonction de K, Xm ,
, t et x.
3- Pour une fréquence N=N1 de l’excitateur on donne les courbes représentant l’évolution au cours du temps
de la force excitatrice F et de la tension du ressort T. (fig 2)
a- Montrer que la courbe (C1) correspond à F(t) et que la courbe
(C2) correspond à T(t).
b- Déterminer à partir du graphe les expressions de F(t) et de T(t).
c- Déduire l’expression de x(t).
4-a- Reproduire et compléter la construction de Fresnel (page 4/5).
Echelle : 1 N  5cm
b- Déduire les valeurs de m et h.
c- Etablir l’expression de Xm en fonction de Fm, h, , K et m.
d- Montrer que la fréquence à la résonance d’élongation s’écrit sous la
h2
forme N r  N 02  .
8 2 m 2
5- Pour une fréquence N=N2 de l’excitateur les variations de F(t) et de
T(t) sont données par la figure-3-
a- En utilisant l’analogie électrique-mécanique montrer que l’oscillateur
est le siège d’une résonance de vitesse.
b- Montrer, dans ces conditions, que l’énergie totale se conserve. Calculer sa valeur.
c- Le point de soudure reliant le solide au ressort ne peut supporter qu’une tension de valeur 2,1 N ; y’a-t-il
risque de rupture du point de soudure en augmentant ou en diminuant la fréquence ? Justifier la réponse.

D- Exercice bac :

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135
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136
Oscillations mécaniques forcées (4ème maths) Série physique n° : 13

Bac 2015 ( Bac Maths )

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137
Oscillations mécaniques forcées (4ème Maths) Série physique n° : 14

A- Exercices de synthèse :
Exercice 1:

Un système mécanique est formé par un solide S de centre d’inertie G, de masse m=100 g fixé à
l’extrémité d’un ressort horizontal de constante de raideur k=10N.m-1. A l’équilibre le centre d’inertie du
solide coïncide avec l’origine O du repère R(O, i ). On prendra comme origine des énergies potentielles
de pesanteur le plan horizontal passant par G. On prendra 2=10.
A-
Le solide S est écarté de sa position d’équilibre de 2 cm vers les abscisses positives puis on le lance
avec une vitesse initiale v 0 dans le sens positifs.
1- Déterminer la nature du mouvement du solide S.
2- Sachant que l’amplitude du solide est de 4cm, Ecrire l’équation horaire du mouvement de S.
3- Déterminer la valeur de la vitesse v0.
4- Montrer que l’énergie mécanique du système {Solide, Terre et Ressort} se conserve et qu’elle est
égale à une valeur que l’on calculera.
B-
Le solide S est mis en mouvement sous l’effet d’une force excitatrice F  F .i , telle que
F= FMaxsin(et+e) et se déplace dans un liquide visqueux qui exerce une force de frottement f  h.v .
(h une constante positive et v le vecteur vitesse du solide S).

1- Faire un bilan des forces qui s’exercent sur le solide S et en déduire l’équation différentielle vérifiée
par son abscisse x dans le repère R.
2- On donne sur la figure suivante la courbe de variation de l’abscisse de S en fonction du temps.

a. Déterminer l’équation horaire x(t).


b. Montrer que la valeur algébrique de la vitesse v du solide S vérifie la relation suivante v2= Ax2+B. Avec
A et B des constantes que l’on calculera.

3- Un dispositif expérimental a permis de mesurer la valeur du décalage horaire t entre les fonctions

F(t) et x(t), on trouve que t= s.
48
a. Déterminer la valeur de la phase initiale e de l’excitateur.
b. Faire sur un papier millimétré une construction de Fresnel à l’échelle et en déduire la valeur
de h et la valeur FMax.
 Echelle : 1cm pour 0,05N.
c. Etablir l’expression de l’amplitude xMax de S en fonction de h,m,k,e et FMax et montrer qu’elle
est maximale pour une valeur r que l’on calculera.
4-
a. Etablir l’expression de la puissance moyenne Pmoy, en fonction de h,m,k,e et FMax. et montrer
qu’elle est maximale pour e= 10 rd.s-1.
k.XMax
b. Soit le rapport R= .En utilisant le tableau des analogies électromécaniques,
FMax
déterminer la grandeur électrique analogue à R. Calculer R pour e=0.Conclure.

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138
Oscillations mécaniques forcées (4ème Maths) Série physique n° : 14

Exercice 2 :

Un pendule élastique est constitué d’un solide (S) de masse m=0,2 Kg attaché à l’extrémité d’un
ressort (R) à spires non jointives de masse négligeable et de raideur K, l’autre extrémité du ressort est
fixe. Le pendule repose sur un plan horizontal et la position du centre d’inertie G du solide est
repérée sur un axe horizontal (O,i), d’origine O position d’équilibre du solide. Au cours de son
mouvement, le solide (S) est soumis à une force de frottement visqueux f=-hv (h=1,5 Kg.s-1). Un
dispositif approprié exerce sur (S) une force excitatrice F=Fmsin(t).i, d’amplitude Fm constante et de
pulsation  réglable.
1) Comment peut-on montrer expérimentalement que les oscillations du solide (S) sont forcées ?
2) Etablir l’équation différentielle du mouvement.
3) La solution de l’équation différentielle précédente est x(t) =Xmsin(t + )
a- Faire la construction de Fresnel dans le cas ou <0 (0 pulsation propre de l’oscillateur).
b- Déduire l’expression de l’amplitude Xm en fonction de K, m, h,  et Fm ainsi que celle de
tg.
4) Expliquer brièvement la résonance d’élongation et donner l’expression de la pulsation r
correspondante en fonction de 0, h et m.
5) a- Donner l’expression de l’amplitude Im de l’intensité du courant i(t) traversant un circuit RLC
en régime sinusoïdal forcé en fonction de R, L, , C et Um.
b- Déduire, en précisant l’analogie utilisée, l’expression de l’amplitude Vm de la vitesse du
solide (S) en fonction de h, m, , k et Fm.
K
c- Montrer que l’impédance mécanique s’écrit sous la forme Z méc  h 2  ( m  )2 .

6- Pour une valeur 1=20 de la pulsation de l’excitateur, l’impédance mécanique est
rad.s-1
minimale et égale à h alors que l’amplitude Xm a pris la valeur 8 cm.
a- Montrer que le pendule élastique est à la résonance de vitesse. Calculer K et Fm.
b- Déduire la valeur de  dans ces conditions.
Tracer l’allure de la courbe représentant Zméc =f() en précisant le point correspondant à (Zméc )min.

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139
Oscillations mécaniques forcées(4ème Sc.Exp) Série physique n° : 14

A- Rappel :
 L’analogie électromécanique :
- Tableau d’analogie :

- Analogie électromécanique :

.......
 L’amplitude de l’intensité Imax : Im 
.........  (.....  .......)...

Imax ....... .......


 L’amplitude Qmax : Qm    Xm 
 .........  (.....  .......)... .........  (.....  .......)...

...... ......
 Le déphasage : tg  tg(u  uC )   tg(F  x ) 
........  ....... ........  .......

...... ......
 r  .......   r  ....... 
...... ......

...... ......
 Nr  .......   Nr  ....... 
...... ......

2
Im ....
 P  (R  r).  Pmec  ......
2 ....

Um .... ... ..... .... ...


 Z  (......  ...)...  (.....  )  Zmec   (......  ...)...  (.....  )
Im ..... ..... .....

B- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
Un pendule élastique horizontal est formé d’un solide (S) de centre d’inertie G et de masse m=100 g
soudé à l’une des extrémités d’un ressort (R) à spires non jointives de masse négligeable et de raideur K=40
N.m-1. L’autre extrémité du ressort est fixe.
Le pendule repose sur un plan horizontal (figure 1) et la position du centre d’inertie (R) (S)
G du solide est repérée sur un axe horizontal (O, i ), d’origine O position
d’équilibre du solide. Au cours de son mouvement, le solide (S) est soumis à une 
O i x
Fig Fig.5
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1
140 Cherchari
124
Oscillations mécaniques forcées(4ème Sc.Exp) Série physique n° : 14

force de frottement de type visqueux f =-h v avec h=0,8 Kg.s-1. On soumet le solide (S) à une force
excitatrice F =(1,2sin18t) i . À un instant de date t, on notera x l’abscisse de G relative au repère (O, i ).
Sachant que pour un dipôle RLC série soumis à une tension alternative sinusoïdale u(t)=Umsin(t), l’équation
différentielle reliant l’intensité du courant électrique à sa dérivée première et à sa primitive est
di 1
L  ( R  r )i   idt  u (t ) et sa solution est de la forme i(t)=Imsin(t+i).
dt C
1- Établir l’expression de l’amplitude de l’intensité Im du courant en fonction de Um, R, r, L, C et .
2- Déduire l’expression de l’amplitude Qm de la charge.
3- Donner l’expression de la fréquence Nr à la résonance de charge en fonction de R, r, L et C.
a- l’équation différentielle reliant la charge q du condensateur, sa dérivée première et sa primitive est
d 2q dq q
L  ( R  r )   u (t ) En précisant l’analogie utilisée, écrire :
dt 2 dt C
- L’équation différentielle reliant l’abscisse x de G à sa dérivée première et à sa dérivée seconde pour
l’oscillateur mécanique.
- L’expression de x(t) en régime permanent en précisant la valeur de son amplitude et de sa phase
initiale.
b- En déduire l’expression de la vitesse v(t) de G.
2- on modifie la pulsation de l’excitateur. Pour une valeur 1 de celle-ci, l’amplitude des oscillations devient
maximale.
a- Donner le nom du phénomène dont l’oscillateur est le siège à la pulsation 1.
b- Calculer la puissance mécanique moyenne du pendule oscillant à la pulsation 1.
c- Exprimer puis calculer l’impédance mécanique de l’oscillateur.

Exercice 2 :

La résonance joue un rôle important dans la physique des


phénomènes oscillants : une cause apparemment minime mais
périodique peut avoir des conséquences importantes si la résonance
se produit. Cela se constate souvent dans le domaine de l’automobile.
L’automobile, un oscillateur
• On peut considérer qu’une automobile est constituée, d’une part, du
châssis supportant la caisse et le moteur, d’autre part, des essieux sur
lesquels les roues sont fixées. Document 1
Document 1 : Schématisation simplifiée d'une suspension
d'automobile. Entre ces deux parties se situe la suspension formée de ressorts (ou de lames élastiques dans
les camions) et d’amortisseurs. Le document 1 symbolise cette suspension qui, du point de vue technique, peut
être construite de diverses manières ; le document 2 représente une suspension à roues indépendantes.
L’ensemble châssis + caisse + moteur constitue un oscillateur (pendule
élastique vertical). La fréquence propre d’une automobile moderne est de
l’ordre du hertz.
Les oscillations d’une automobile
• Cas d’une excitation brève
Lorsque l’automobile passe dans un trou ou sur un petit obstacle, elle
entre en oscillation (oscillations libres). Si les amortisseurs sont en
mauvais état, c’est un régime pseudopériodique qui s’installe avec des «
pseudo oscillations » nombreuses. Si les amortisseurs sont en bon état,
l’automobile effectue une ou deux oscillations (en tout cas, un petit
Document 2
nombre) avant de retrouver rapidement sa position d'équilibre ; le confort
des passagers est bon et la tenue de route nettement meilleure dans ce
cas.

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141
Oscillations mécaniques forcées(4ème Sc.Exp) Série physique n° : 14

• Les oscillations forcées

Lorsque l'automobile roule sur une série de bosses ou de


125régulièrement répartis, elle reçoit des impulsions
trous
périodiques dont la fréquence N dépend de sa vitesse. Elle
peut entrer en résonance si la fréquence excitatrice est voisine
de N0. Si la suspension est molle (amortissement faible :
amortisseurs fatigués), cela se traduit par des oscillations
lentes et de grande amplitude. De nombreuses pistes
Document 3
africaines recouvertes de sable ont un aspect de « tôle
ondulée » (document 3) dû à une succession régulière de
bosses distantes de quelques dizaines de centimètres. Un véhicule roulant sur une telle piste subit donc, pour
une vitesse v une suite d’excitations à la fréquence N. Si la fréquence N est égale ou peu différente de la
fréquence propre N0 du véhicule, celui-ci entre en résonance et les oscillations de grande amplitude rendent le
voyage très inconfortable.
Questions :
1- En utilisant l’analogie électromécanique, compléter le tableau suivant :

Mécanique Electrique
Ressort
Chassis
Amortisseur
Piste ayant l’aspect
d’une tôle ondulée

2- Représenter le schéma du circuit analogue au document 2 lorsque la roue roule sur une piste ayant la
forme d’une tôle ondulée.
3- Donner l’expression de l’amplitude Im de l’intensité du courant qui circule dans un tel circuit. Déduire
l’amplitude Qm de la charge q(t).
4- A partir de l’expression de Qm, déduire par analogie, l’expression de l’amplitude Xm des oscillations
forcées d’un pendule élastique en régime sinusoïdal.
5- Montrer que la fréquence des impulsions reçues par une voiture qui roule sur une piste ondulée s’écrit
V
sous la forme N  avec V vitesse de la voiture et d la distance séparant deux bosses consécutives
d
de la piste.
Comment faut-il conduire pour voyager sur une piste ondulée sans que le voyage soit très lent et sans qu’il soit
pénible ?

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142
Ondes progressives Série physique n° 15

A- Rappel :
 Définition d’une onde : ……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………….
 Onde transversale et onde longitudinale :
- une onde est transversale si ……………
………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………
- une onde est longitudinale si ……………
………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………

 La longueur d’onde 
La longueur d’onde  est la distance parcourue par l’onde pendant une période temporelle T.
......
  ........ 
.......
 Onde progressive
Une onde qui se propage dans un milieu ouvert est dite progresive.
 La double périodicité
La propagation d’une onde est caractérisée par deux périodicités à la fois :
- Une périodicité temporelle T:car chaque élément du milieu propagateur reproduit le même mouvement après une durée T.
- Une périodicité spatiale  : car après une distance , le milieu propagateur reprend la même forme.

Élongation d’un point de la corde ( ou loi horaire de mouvement) :
 est le temps mis par l’onde pour atteindre le point M
D’après le principe de propagation :
Pour 0  t  ; yM (t)  0
: {Pour t  ;y (t).....................................................
M

....................................................................

 Diagramme de mouvement d’un point M de la corde d’abscisse xM donnée :


Pour 0  t  ; yM (t)  0
{Pour t  ;y (t)a sin(t  2x M
 S )

M

 Aspect de la corde à une date t1 donnée :


On note xF : abscisse du front d’onde à la date t1 ( ou distance parcourue par l’onde à la date t1). xF = V.t1.
Pour x  xF ; y t1 (x)  0
{Pour 0  x  x ; y (x)a sin(t  2x   )

F t1 1 S

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143
Ondes progressives Série physique n° 15

128

 Propagation d’une onde sinusoïdale à la


surface de l’eau

Stroboscopie

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144
Ondes progressives Série physique n° 15

 N  kN e avec k  *
 Im mobilité apparente

 N kN e avec k   Ralenti direct
*


 N kN e avec k   Ralenti inverse
*

B- Applications directes : vibreur


Exercice 1 :
129
A l'extrémité S d'une lame vibrante à la fréquence N, on fixe l'une des extrémités d'une corde élastique
de longueur L=140 cm, l'autre extrémité étant fixée à un solide qui plonge dans un liquide pour empêcher corde
les phénomènes des réflexions des ondes. Au cours de cette étude on néglige les amortissements. Sur
la figure ci dessous on donne les graphes suivants:
1-/ La courbe A représente la variation de l'élongation d'un point M1 de la corde d'abscisse x1, en
fonction du temps, déduire à partir de cette courbe:
- La fréquence N de la lame vibrante.
- L'équation donnant la variation de l'élongation du point M1 en fonction du temps, sachant que S liquide

débute son mouvement à l'origine des dates t= 0s.


- L'équation donnant la variation de l'élongation du point S
en fonction du temps
2-/ La courbe B représente l'aspect de la corde à une date t1.
Déterminer:
- La longueur d’onde. Déduire la célérité de l’onde.
- La date t1.
- À quel instant l’onde atteint l’extrémité de la corde ?
3-/ Pour observer l'aspect de la corde à la date t1 on utilise
un stroboscope dont les fréquences des éclaires varient de
20 à 240 Hz. Déterminer les fréquences du stroboscope qui
peuvent donner l'immobilité apparente observée à la date t1.
Exercice 2 :
L’extrémité O d’une corde élastique horizontale OA tendue
de longueur L=1,20m est animée d’un mouvement rectiligne sinusoïdal. Son élongation mesurée à partir de sa
position d’équilibre est yO(t)=a.sin ( t 0 ).
1°/ L’aspect de la corde à l’instant t1=0,0325 s est
représenté sur la figure ci-dessous :
En exploitant la courbe ci-contre, déterminer :
a- La longueur d’onde  .
b- La célérité de propagation de l’onde le long de la 20
corde. Fig 1
c- La fréquence N des vibrations.
2°/ Soit un point M de la corde, d’abscisse x par rapport à
la source O. En appliquant le principe de propagation, écrire l’équation
horaire du mouvement du point M.
3°/ Déterminer la phase initiale 0 de la source O
4°/ Déterminer le nombre et les abscisses des points de la corde vibrant
en quadrature avance de phase par rapport à la source O a l’instant de
date t1, indiquer leurs positions sur le graphe de la figure 1.
Exercice 3 :
Une lame vibrante munie d’une pointe produit, en un point S de la
surface libre d’un liquide au repos, des vibrations sinusoïdales tel que
ys(t)=2.10-3 sin(50.t + ), pour t  0 , est l’élongation de la source S par
rapport à l’axe (Oy) orienté positivement vers le haut. La source S
commence à vibrer à l’instant t = 0 seconde.

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145
Ondes progressives Série physique n° 15

On néglige toute atténuation de l’amplitude et toute réflexion de l’onde issue de S, d’autre part on suppose que
la profondeur de l’eau est suffisamment grande devant l’amplitude des vibrations.
1°/a- Décrire l’aspect de la surface libre du liquide observée en lumière stroboscopique et pour Ne=25 Hz.
b- Expliquer brièvement pourquoi cet aspect est-il particulièrement plus net au voisinage de S.
c- On éclaire la surface de l’eau en lumière stroboscopique telle que Ne=N=25 Hz, on obtient la figure ci-contre.
La mesure de la distance entre les deux points A et B appartenant chacune à une crête est d=24 mm. Déduire la
valeur de la longueur d'onde  ? Calculer la célérité de l’onde.
130Tracer, en précisant l’échelle adoptée, une coupe de la surface du liquide par un plan vertical passant par S à
2°/
la date t1=18.10-2s.
C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
Un vibreur est muni d’une pointe qui affleure la surface
libre d’une nappe d’eau d’épaisseur constante en un
point S , contenue dans une cuve à ondes, des
vibrations verticales sinusoïdales. Ce point S, joue le
rôle d’une source d’ondes, est animé d’un mouvement
rectiligne sinusoïdal de loi horaire yS=asin(2Nt +S)
qui débute à l’instant t=0 et a=2.10-3m. (t est en
secondes et yS est en mètres). La célérité des ondes à
la surface libre de l’eau est V et sa fréquence est N=50
Hz. On négligera l’amortissement et toute réflexion des
ondes.
1- On éclaire la surface de la nappe d’eau avec un stroboscope qui émet des éclairs à une fréquence Ne=25 Hz.
a- Qu’observe-t-on ?
b- Annoter le schéma du dispositif de l’expérience figure-3-.
c- Représenter ce qu’on observe sur l’écran de la cuve à ondes figure-3-, (on représente la crête en trait continu
et le creux en trait interrompu ).
d- Décrire ce qu’on observe si on règle la fréquence du stroboscope à la valeur Ne=25,1Hz.
2- On donne le schéma d’une coupe transversale de la nappe d’eau passant par la source S, à un instant
t1(figure-4-). Déterminer graphiquement :
a- La longueur d’onde  et l’abscisse du front d’onde à l’instant t1. Déduire la valeur de l’instant t1.
b- Calculer la célérité de l’onde.
c- déterminer la phase initiale S de la source S.
3- Déterminer, par calcul, les positions des points qui à l’instant t1 ont une élongation nulle et qui se déplacent
dans le sens négatif.

Exercice 2 :
Un haut parleur (S), alimenté par un GBF, émet une onde sonore sinusoïdale de fréquence N=2000 Hz et de
65
longueur d’onde . On suppose que l’onde sonore se propage dans l’air avec une célérité V constante.
Deux microphones M1 et M2 , considérés ponctuels, sont placés respectivement à une distance d1 et d2 du haut
parleur. (S), M1 et M2 sont alignés et les deux microphones sont reliés aux voies (1) et (2) d’un oscilloscope
bicourbe ( voir figure 1 ; page 3 Page à compléter et à remettre avec la copie).
1-
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146
Ondes progressives Série physique n° 15

a- Décrire une expérience qui montre que l’onde sonore est une onde mécanique.
b- L’onde sonore est elle longitudinale ou transversale ? Expliquer.
c- Pourquoi l’onde sonore est elle sphérique ?
2- Pour que les deux courbes observées sur l’oscilloscope soient en phase, on constate que la distance
minimale séparant M1 et M2 est d=d2-d1 =17 cm.
a- Quelle condition doit vérifier la distance d2-d1 pour que les points M1 et M2vibrent en phase. Donner la
valeur de la longueur d’onde .
b- Calculer la célérité du son dans l’air.
1313- Les deux microphones sont maintenant séparés par une distance d’ , on observe sur l’écran de
l’oscilloscope les oscillogrammes de la figure 2 (page 3 Page à compléter et à remettre avec la copie).
a- Montrer que l’oscillogramme C’ correspond au microphone M2. les deux voies de l’oscilloscope ont la
même sensibilité verticale.
b- Comment vibre M2 par rapport à M1 ? donner d’ en fonction de .
c- La distance d’ est comprise entre 30 et 40 cm, calculer d’.
d- Calculer le temps mis par l’onde sonore pour se propager de M1 à M2.

Exercice 3 :
Une corde élastique de longueur infinie, tendue horizontalement, est attachée par son extrémité S à une lame
vibrante qui lui communique, à partir de l'instant de date t0 = 0 s, des vibrations sinusoïdales de fréquence N. On
suppose qu'il n'y a aucun amortissement.
1- Décrire brièvement ce qu'on observe:
a- en lumière ordinaire.
b- en lumière stroboscopique, pour une période Te légèrement supérieure à la période T du vibreur.
2- L'une des courbes de la figure-1- représente le diagramme de mouvement d'un point A de la corde situé au
repos à une distance xA de l'extrémité source S. L'autre représente l'aspect de la corde à un instant de date t1.
Identifier les courbes (I) et (II) en justifiant la réponse. En déduire les valeurs de la période temporelle T et la
période spatiale de l'onde.
3- Calculer la célérité de l’onde, la distance xA et l'instant de date t1.
4- Montrer que l'équation horaire des vibrations du point A de la corde s’écrit sous la forme :
3
yA(t)=2.10-3sin(t + ) et déduire celle de la source S.
4
5- Représenter l'aspect de la corde à l'instant de date t2 = 2,8.10–2 s.
6-Déterminer la distance parcourue par la source S entre les dates t0 = 0 s et t2 = 2,8.10–2 s.

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147
Ondes progressives Série physique n° 15

D- Exercice bac :
132

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148
Collège Sadiki Ondes progressives Série physique n° 16

A- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
L’extrémité A d’une corde élastique verticale est liée à une lame vibrante qui impose au point A un
mouvement sinusoïdal de fréquence N= 100Hz et d’amplitude a= 2 mm. La corde est tendue par le
poids d’une masse m=100g accrochée à l’extrémité inferieure de la corde qui plonge dans l’eau
pour éviter la réflexion des ondes. La célérité de propagation est v= 20 m.s-1.
1) Déterminer l’équation horaire du mouvement du point A sachant qu’à t=0s le point A passe par le
point d’élongation nulle et se déplace dans le sens négatif.
2) En déduire l’équation horaire du mouvement du point C tel que AC=15cm.
3) Dessiner l’aspect de la corde aux instants t1 = 2.10-2s et t2= 2,25.10-2s.
4) On examine la corde à la lumière d’un stroboscope dont la fréquence des éclairs est de 50 Hz.
Décrire l’aspect de la corde.
5) On fixe la fréquence du stroboscope à 99Hz. Quelle est l’aspect de la corde.
6) La fréquence de la lame est maintenue constante .Quelle masse m faut-il accrocher à l’extrémité
de la corde pour que deux points vibrant initialement en phase deviennent en opposition de phase.
T
N.B :L’expression de la célérité de propagation est donnée par la relation v  où T est la
μ
tension de la corde et μ sa masse par unité de longueur.
a. Déterminer les positions des points qui vibrent en phase avec le point M2 à la date t1.
Représenter les positions de ces points sur le schéma de la figure-2-
. Exercice 2 :
Une corde élastique de longueur L=SD=1,68 m est tendue horizontalement entre un point source
S d’un vibreur et un dispositif qui empêche la réflexion des ondes incidentes.
A l’origine des dates (t=0), le mouvement de S commence avec une fréquence N=100 Hz, la loi
horaire de son mouvement est yS(t)=asin(t +S). Une onde progressive sinusoïdale et
transversale prend naissance le long de la corde.
1. Expliquer les mots « progressive » et « transversale ».
2. Etablir la loi horaire du mouvement d’un point M de la corde situé, au repos, à la distance
x=SM de la source.
3. La figure suivante représente l’aspect
de la corde à une date t1. y(mm)
a- A partir de cette courbe, déduire
l’expression de t1 en fonction de la 2
période temporelle T de l’onde.
Calculer t1. 0
Dx
b- Calculer la longueur d’onde .
Déduire la célérité de l’onde le
- S
long de cette corde. 2
c- A partir du graphe, déduire la
valeur de S.
4. Soit A, un point de la corde situé, au repos, à une abscisse xA=24 cm de S.
a- Etablir la loi horaire du mouvement de A.
b- Représenter, sur le même graphe, les sinusoïdes de temps(diagrammes de mouvement)
des point S et A.
c- Calculer la vitesse vA du point A aux instants t2=6.10-3s et t3=12.5.10-3s.

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149
Collège Sadiki Ondes progressives Série physique n° 16

5. Déterminer, à la date t1, le nombre et les positions des points qui passent par leur position
d’équilibre en se déplaçant vers le haut.
Exercice 3 :
Une pointe verticale provoque en un point O de la surface libre d’une nappe d’eau d’épaisseur
constante, contenue dans une cuve à ondes, des vibrations verticales sinusoïdales. Le mouvement
de la source O débute à l’instant t=0 et sa loi horaire est yO=2.10-3sin(100t +). (t est en
secondes et yO est en mètres). La célérité des ondes à la surface libre de l’eau est V=0,5 m.s-1. On
négligera l’amortissement et toute réflexion des ondes.
1- On éclaire la surface de l’eau à l’aide d’une lumière stroboscopique de fréquence Ne.
Qu’observe t on pour une fréquence Ne1=25 Hz et Ne2=24,9 Hz.
2- a- Calculer la longueur d’onde .
b- Déduire la distance d qui sépare la 3ème et la 8ème crête.
3- a- Etablir l’équation de vibration d’un point M de la surface libre de l’eau, situé à une distance
x de O.
b- Représenter l’aspect d’une coupe transversale de la surface de l’eau dans un plan vertical
passant par O à la date t1=5,5.10-2s.
Déterminer l’ensemble des points qui passent par leur position d’équilibre en se déplaçant dans le
sens négatif lorsque le point S a une élongation maximale.

Exercice 4 :
Une pointe verticale (S) est en contact permanent avec la surface de l’eau d’une cuve à
ondes.
A l’instant de date t=0, la pointe S commence à vibrer, le sens ascendant est choisi comme
sens positif des élongations. On négligera la réflexion des ondes ainsi que l’amortissement.
La loi horaire de mouvement de S est yS(t)= asin(t + S). avec a= 4 mm.
1- Donner la définition de la longueur d’onde .
2- On éclaire la surface de l’eau à l’aide d’un stroboscope fournissant des éclairs brefs et
périodiques de fréquence réglable Ne. La valeur maximale de Ne pour laquelle on
observe l’immobilité apparente est égale à 50 Hz.
a- Déduire la fréquence N de la source S.
b- Qu’observe t on pour Ne=51 Hz.
3- A une date t1, on a pris une photo de la surface de l’eau puis on a représenté en vrai
grandeur ( échelle :1/1) les crêtes par des cercles en traits continus alors que les
creux sont représentés par des pointillés. La figure 2 obtenue est donnée sur la page 3
( à compléter et à remettre avec la copie).
a- Mesurer la longueur d’onde .
b- Calculer la célérité de l’onde.
c- A la date t1 la source S appartient elle à un creux ou à une crête. Justifier la réponse.
d- En s’appuyant uniquement sur la figure 2, représenter l’aspect à la date t 1 d’une coupe
transversale de la surface de l’eau par un plan vertical passant par la source S. sur
l’axe des élongations : 2 mm sont représentés par 1 cm.
e- Déduire la distance xf parcourue par l’onde à la date t1. Calculer t1.
A partir du graphe y=f(x), déterminer l’ensemble des points qui vibrent en opposition de phase avec la
source S à la date t1.

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150 135
Collège Sadiki Ondes progressives Série physique n° 16

B- Exercice bac :

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151 136
Collège Sadiki Ondes progressives Série physique n° 16

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152 137
Interaction Onde-matière Exercices

Exercice 1
La surface de la cuve à ondes est partagée en deux milieux de célérité V1 = 0 ,2m.s-1
et V2 = 0,4m.s-1 ; avec une limite de séparation rectiligne .On produit une onde
rectiligne de fréquence N= 20Hz.
1°/ L’onde rectiligne incidente dans le milieu (1) a une direction de propagation
perpendiculaire à la limite de séparation des deux milieux. Qu’observe-t-on ?
Représenter en vraie grandeur ce que l’on voit , à un instant donné.
2°/L’onde rectiligne incidente dans le milieu (1) a un angle d’incidence i1=
20°.Qu’observe-t-on ? Représenter en vraie
grandeur ce que l’on voit, à un instant donné.
3°/Que se passe-t-il si i1 ≥30° ? Qu’observe-t-on ?
Exercice 3
Une onde rectiligne de fréquence N=20Hz se
propage à la surface de l’eau avec une célérité v
égale à 2m.s-1 .Elle rencontre un obstacle plan
disposé perpendiculairement à la surface de l’eau
et incliné d’un angle de 20° par rapport aux lignes
d’onde incidente
(Voir figure -1-).
1°/Calculer la longueur d’onde de l’onde incidente.
2°/Compléter la figure en représentant les lignes d’onde réfléchie. Quel angle ces
lignes d’onde font-elles avec le plan de l’obstacle ?

Exercice 4:
On réalise une expérience de diffraction à l'aide d'un laser émettant une lumière
monochromatique de longueur d'onde λ. À quelques centimètres du laser, on place
successivement des fils verticaux de diamètres connus. On désigne par a le diamètre
d'un fil. La figure de diffraction obtenue est observée sur un écran blanc situé à une
distance D = 1,60 m des fils. Pour chacun des fils, on mesure la largeur L de la tache
centrale. À partir de ces mesures et des données, il est possible de calculer l'écart
angulaire θ du faisceau diffracté (voir figure 1 ci-après).

1. L'angle θ étant petit, θ étant exprimé en radian, on a la relation: tan θ ≈ θ.


Établir la relation entre L et D qui a permis de calculer θ pour chacun des fils.

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153
Interaction Onde-matière Exercices

2. Donner la relation liant θ, λ et a. Déduire l’expression de L en fonction λ, D et a.


1
3. On trace la courbe θ =f( ). Celle-ci est donnée sur la figure 2 ci-dessus, en utilisant
a
la figure 2, déterminer la valeur de la longueur de l’onde lumineuse utilisée.

4. Avec le même dispositif, la largeur L de la tache centrale donnée par un cheveu est de 38,4 mm.
Déduire du graphique le diamètre du cheveu ?
5. Si l'on envisageait de réaliser la même étude expérimentale en utilisant une
lumière blanche, on observerait des franges irisées. En utilisant la réponse donnée à
la question 2, justifier l'aspect «irisé» des franges observées.

Exercice 3:
Un faisceau laser de fréquence =4.68.1014Hz, traverse une fente (F) horizontale de
largeur (a) réglable, on observe le phénomène sur un écran (E) placé.
Perpendiculairement au faisceau et à une distance D=3 m de la fente.
1)a) Représenter le schéma du dispositif expérimental en déduisant la figure de
diffraction observée sur l’écran (vue de face).
b) calculer la longueur d’onde λ0 du laser dans le vide. (On donne c=3.108 ms-1)
2) on fait varier la largeur (a) de la fente et on mesure l’angle θ correspondant à la
demi-largeur angulaire de la tache centrale de la figure de diffraction. Les résultats de
mesure sont indiqués dans le tableau suivant

a (10-4m) 1 0.50 0.40 0.25 0.20


Θ(10-2 rad) 0.64 1.30 1.60 2.58 3.22
1/a (10+4 m-1) 1 2 2.50 4 5

a) Tracer la courbe θ=f (1/a).


b) Que représente le coefficient directeur de cette courbe ?
3) La fente précédente est remplacée par une aiguille d’épaisseur (a), la largeur de la
tache centrale obtenue sur l’écran est L , la mesure de l’angle θ= 2.10-2 rad
En exploitant la courbe, trouver l’épaisseur a de l’aiguille, en déduire L.

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154
Interaction Onde-matière Exercices

Partie B
Une lame (L) produit à la surface d’une nappe d’eau au repos et de profondeur
constante e1, une onde progressive sinusoïdale de fréquence N=20Hz.
La figure 4-, montre que devant les lignes d’ondes rectilignes est placée une plaque
(P) en verre d’épaisseur constante ayant la forme d’un trapèze (ABCD) de façon que
AB
141 soit parallèle à (L). On éclaire la surface de la nappe d’eau avec un stroboscope
émettant des éclairs brefs et périodiques de fréquence Ne.
1) Quel est le phénomène observé au passage de l’onde par la frontière AB ?
justifier la réponse.
2) Pour Ne=20 Hz, On observe l’immobilité apparente des lignes d’ondes (figure 4 )
le schéma est donné en vraie grandeur.
a) Mesurer les longueurs d’onde 1 et 2 respectivement dans les milieux I et II.
b)Calculer les célérités v1 et v2 des ondes respectivement dans les milieux (I) et (II).
3)a) Montrer que l’onde incidente subit une réfraction au passage par la frontière CD
et calculer l’angle de réfraction r3
b) Représenter (sur figure 4) quelques lignes d’onde réfractée.

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155
Spectre atomique Série physique n° : 18

A- Rappel :

 Expérience de Franck et Hertz


 Dispositif expérimental :

 Principe de l’expérience :

On fait varier l’énergie cinétique Ece et on


règle le compteur de sorte à compter le
nombre d’électrons qui l’atteigne avec
l’énergie cinétique Ece.
NC
L’étude expérimentale a permis de tracer en fonction de Ece
Ne
 Interprétation :
- Pour Ec< 4,9 ev : ……………………………………………..

…………………………………………………………………………………..

…………………………………………………………………………………..

…………………………………………………………………………………..

- Pour Ec≥ 4,9 ev : ……………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………………………………………………….

 Conclusion : L’expérience de Franck et Hertz met en évidence la quantification


du transfert d’énergie entre un atome et le milieu extérieur

 Spectres atomiques
 spectre d’émission :
- dispositif expérimental :

- Spectre d’émission de l’atome de mercure :

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156
Spectre atomique Série physique n° : 18

 spectre d’absorption :
- dispositif expérimental :

- Spectre d’absorption de l’atome de mercure :

 Les niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène :

pour un niveau d’énergie de l’atome d’hydrogène d’ordre n l’expression de son énergie


E
En   20 avec E0  13, 6 ev
n

 Définitions :
 L’état fondamental est : ……………………………………………………………………

 La transition est : …………………………………………………………………………...

 L’émission est : ……………………………………………………………………………..

 L’absorption est : …………………………………………………………………………..

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157
Spectre atomique Série physique n° : 18

 L’énergie d’ionisation est : ……………………………………………………………….

……………………………………………………………………………………………………………

 Interprétation du spectre d’émission et du spectre d’absorption :

 Lorsque l’atome passe d’un niveau d’énergie plus haut En à un niveau plus bas Ep
(n>p), l’atome ………… de l’énergie sous forme de photons avec :

En – Ep =W(photon) 
.... ..... ..... ..... ...... 1 1 .....
  (  )  .....      .....(  ) 
........ ........ ....... ........ .... ....... ....... .....

.......  ....... ...... ...... ..............


 .....( )   .
.............. ..... ..... .......  .......
 Lorsque l’atome passe d’un niveau d’énergie plus bas En à un niveau plus haut Ep
(n>p), l’atome ………… de l’énergie (si l’énergie absorbée est sous forme de photons on aura )

Ep – En =W(photon) =h.

 Excitation d’un atome :

1er cas choc atome-photon : ....…………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………

2ème cas choc atome-électron …………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………

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158
Spectre atomique Série physique n° : 18

…………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………
B- Applications directes

On donne : la constante de Planck h=6,62.10-34 Js, la célérité de la lumière c=3.108 m.s-1 et la


charge élémentaire e=1,6.10-19 C et 1ev=1,6.10-19 J

Exercice 1
E0
L’énergie du niveau n de l’atome d’hydrogène est donnée par la formule : En   avec E0=13,6 ev
n2
1- Quelle est l’énergie correspondante :
a- A l’état fondamental de l’atome d’hydrogène ?
b- Au premier état excité de l’atome d’hydrogène ?
2- Définir la transition.
3- Une transition électronique du niveau 4 au niveau 2, cette transition est elle une absorption ou une
émission ? Justifier. Quelle est la longueur d’onde 1 de l’onde associée à cette transition ?
4- Une transition électronique du niveau 3 au niveau 5, cette transition est elle une absorption ou une
émission ? Justifier. Quelle est la longueur d’onde 2 de l’onde associée à cette transition ?
5- L’atome d’hydrogène est dans un état excité d’ordre p avec p>2. Lors du retour de l’électron du niveau
excité p au niveau 2 il émet un photon de longueur d’onde p,2 .
a- Montrer que la longueur d’onde émise lors de cette transition s’écrit sous la forme :
1 1 1
 RH ( 2  2 ) avec RH est une constante que l’on calculera.
p,2 2 p
b- Calculer la longueur d’onde maximale de la radiation émise lors des transitions électroniques :
p2
6- Quelle est la longueur de l’onde de la radiation qui est capable d’arracher l’électron de l’atome
d’hydrogène, pris dans son état fondamental, et de lui fournir une énergie cinétique initiale égale à 2,4 ev.

Exercice 2

L’analyse du spectre d’émission d’une lampe à vapeur de sodium


révèle la présence de raies de longueurs d’onde bien définies. Le
diagramme d’énergie de l’atome de sodium est donné par la figure
ci-contre.
1- Justifier la discontinuité du spectre atomique.
2- Indiquer à quelle variation d’énergie correspond, pour
l’atome de sodium, l’émission de la raie jaune de longueur
d’onde =589,0 nm. Préciser les niveaux d’énergie
concernés.
3- Quel est le comportement d’un atome de sodium, pris à
l’état fondamental lorsqu’il reçoit un photon :
a- de longueur d’onde =539,0 nm ?
b- d’énergie 3,00 ev ?
c- de longueur d’onde =295 nm ?
4- l’atome de sodium, toujours pris dans son état fondamental,
est heurté par un électron ayant une énergie cinétique
Ec=3,00 ev.
a- Sachant que le choc est efficace, expliquer ce qui se passe lors de son interaction avec
l’électron.
b- Quelle est l’énergie cinétique de l’électron incident juste après son interaction avec l’atome de
sodium ?

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159
Spectre atomique Série physique n° : 18

C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
Les lampes à vapeur de lithium contiennent de la vapeur de lithium à très faible pression. Cette vapeur
est excitée par un faisceau d’électrons qui traverse le tube. Les atomes de lithium absorbent l’énergie des
électrons. L’énergie est restituée lors du retour à l’état fondamental sous forme de radiations lumineuses.
On représente le diagramme des niveaux d’énergie de l’atome de lithium (figure 1 ) de numéro atomique
Z=3. L’analyse du spectre d’émission d’une lampe à vapeur de lithium révèle la présence de raies de
longueur d’onde  bien définie.
On donne le spectre d’émission et le spectre d’absorption de l’atome de lithium (figure 2 ).
1- Préciser le spectre d’émission de l’atome de lithium et le spectre d’absorption.
2- Représenter le schéma du montage qui permet d’obtenir le spectre d’émission.
3- A l’aide du spectre d’émission, interpréter la quantification de l’énergie de l’atome de lithium.
4- L’énergie du l’état fondamental vaut E1 = -5.39 eV. (C’est l’énergie de l’électron de la couche externe
dans son état fondamental).
a- Prélever les valeurs des longueurs d’onde 1 ; 2 et 3.
b- Montrer que la longueur d’onde  du photon émis lors d’une transition du niveau n au niveau p
1241
(n>p) est   avec  en nm et En – Ep en ev.
En  E p
c- trouver les valeurs d’énergie des autres niveaux sachant que la longueur d’onde du photon émis
lors d’une transition du niveau :
 3 au niveau 2 est égale à 812 nm.
 4 ,, ,, 1 ,, ,, ,, 323 nm.
5- définir l’énergie d’ionisation de l’atome de lithium. Donner sa valeur.
6- L’atome de sodium, considéré maintenant à l’état fondamental, reçoit une radiation lumineuse dont le
quantum d’énergie a une longueur d’onde  égale à :
a- 220 nm.
b- 300 nm.

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160
Spectre atomique Série physique n° : 18

Exercice 2
Dans le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène on trouve les quatre raies suivantes, caractérisées
par leur longueur d’onde :
1=410 nm (violet), 2=434,1 nm (indigo), 3=486,1 nm (bleu) et 4=656,3 nm (rouge). On donne le
diagramme des niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène.
1) Justifier la discontinuité du spectre d’émission.
2) a- Que signifie l’état fondamental de l’atome ?
b-Définir l’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène. Donner sa
valeur.
3) a-Calculer la longueur d’onde maximale max correspondant à la
transition de l’électron d’un niveau n>2 au niveau 2.
b-A quelle transition correspond chacune des radiations de longueur
d’onde 1, 2 et 3.
4) a- L’atome d’hydrogène est dans son niveau d’énergie E2 (n=2),
reçoit un photon incident de longueur d’onde =486.1 nm. Ce
photon est il absorbé ? justifier sans calcul.
b-L’atome d’hydrogène est dans son état fondamental, reçoit :
 Un photon d’énergie 11 ev.
 Un électron incident d’énergie cinétique 11 ev.
 Un photon d’énergie 14,3 ev.
Dire, en le justifiant ce qui se passe dans chaque cas ( dans le cas ou
l’atome est ionisé donner l’énergie cinétique de l’électron émis ).

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161
Spectre atomique Série physique n° : 18

D- Exercices de bac :
Exercice 1 :

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162
Spectre atomique Série physique n° : 18

Exercice 2 :

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163
151
Les réactions nucléaires Série physique n° 19

A- Rappel :
A1- Stabilité d’un noyau :
 Le noyau atomique :
 Z : nombre de ................  nombre de ...............
 A : nombre de .................  nombre de ..................
A 
Symbole du noyau : Z X avec 
  nombre de ............  nombre de .............
 A  Z : nombre de ...............

 L’équivalence masse énergie : Relation d’Einstein

m est en .......



E  ............... avec C  3.108 ..........
 E est en ........

1 eV = 1,6.10-19 J et 1 MeV = 1 méga eV = 106 eV = 1,6.10-13 J.

 L’unité de masse atomique ( 1 u )

1u  1,66.1027 Kg  931,5 Mev.C 2


 L’énergie de liaison El ( ZA X ) d’un noyau :

El (ZA X )  (Z .......  ( A  Z )........  m(...........)).........


L’énergie de liaison par nucléon W ( ZA X ) d’un noyau :

El ( ZA X )
W( X)  A
Z
......
Le noyau le plus stable est celui qui a ………………………………………………………… la plus grande.

A2- les réactions nucléaires spontanées : la radioactivité


 Les trois types de radioactivité :
 La radioactivité  ( ...... ..... ) :
 A  A ' 4
A
X est un noyau radioactif  : A
X → A'
Y + ...
..... avec  exemple 226
Ra  ...... Rn  ...
He
 Z  Z ' 2
Z Z Z' ... 88 ...

 La radioactivité  - ( ...... ..... ) :


A  A'
A
X est un noyau radioactif - : A
X → A'
Y + ...
..... avec  exemple 14
C  ...... N  ...... e
 Z  Z ' 1
Z Z Z' ... 6

 La radioactivité  + ( ...... ..... ) :


A  A'
A
X est un noyau radioactif  : A
X → A'
Y + ...
..... avec  exemple 226
Ra  ...... Rn  ...
He
 Z  Z ' 1
Z Z Z' ... 86 ...

 Le rayonnement  (photon) :
Lorsqu’un noyau fils est créé dans un état excité, il se désexcite en émettant un photon  :
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164
152
Les réactions nucléaires Série physique n° 19

A'
Z' Y *  ZA''Y  00 
 Loi de décroissance radioactive :
Soit N0 le nombre initial de noyaux dans une substance radioactive( à t=0) et N le nombre de noyaux à l’instant
dN
t>0 et dN est la variation de nombre de noyaux pendant une durée dt : dN= -Ndt d’où   dt.
N
dN
N t
N0 N
    dt  ………………………………………………………… 
0

………………………………………….
………………………….
 La période T (ou demi-vie ) :
……………………………………………………………………

…………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………

dN
 L’activité A d’une substance radioactive A :
dt
L’activité d’une substance radioactive est …………………………………………………………………………

A= ………………….. = ……………………

Son unité est le …………………………………… lorsque  est exprimée en ……………….

Remarque : le nombre de noyaux dans un échantillon de masse m d’une substance radioactive est :
m
N N avec N le nombre d’Avogadro et M masse molaire. (N=6,02.1023)
M

A2- les réactions nucléaires provoquées :


 La fission nucléaire est une
………………………………………………………………………………………….

…………………………………………………………………………………………………………………………………
….

 La fusion nucléaire est une


………………………………………………………………………………………….

…………………………………………………………………………………………………………………………………
….

 Énergie d’une réaction nucléaire spontanée ou provoquée :

E=(…….. - ……. )……..


 Si mf < mi  E>0  on aperte de ………….. d’où ……………….d’énergie : l’énergie est ……………

 Si mf < mi  E>0  on aperte de ………….. d’où ……………….d’énergie : l’énergie est ……………

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165
153
Les réactions nucléaires Série physique n° 19

B- Applications directes :
Exercice :1
32 32
On considère un noyau de phosphore 15 P de masse m( 15 P ) = 31.9739u. et un noyau lithium 37 Li de masse
m( 37 Li ) = 7.0160u. Calculer l'énergie de liaison par nucléon de chaque noyau. Comparer alors la stabilité des
deux noyaux. On donne : 1u=931.5Mev.C-2 ; mp=1.0072 u ; mn=1,0087 u et N = 6.023.1023.mol-1.

Exercice 2 :
Compléter les équations des réactions nucléaires suivantes et calculer l’énergie des réactions C et D:

On donne :
mn=1,0087 u ; m( 21 H )=2,01355u ; m( 31 H )=3,01550u ; m( 42 He )=4,0015u ; m( 239
94
Pu )=239,0530u; m( 102
42
Mo )=
101,9103u ; m( 135
52
Te )=134,9167u ;

C- Exercices de synthèse :
Exercice 1 :
On donne pour tout l’exercice : m(Bi) = 210,0535 U
M(Po) = 210,0362 u ; M(Pb)206,0295 u ; m= 4,0015u ; mn = 1,0086u ; mp = 1,0072u
1Mev = 1,6.10-13J ; 1u = 1,66.10-27 kg = 931,5 Mev ; 1 jour = 86400 s.

Les parties A et B sont indépendantes.


A/- un isotope du bismuth AZ Bi est radioactif émetteur - sa désintégration donne un noyau de polonium 210 84 Po .

1-/a-/ Écrire l'équation de la réaction nucléaire de désintégration du bismuth en précisant les lois utilisées.
b-/ Cette désintégration est elle provoquée ou spontanée ? justifier la réponse.
c-/ Quelle est l'origine de la particule - émise.
2-/a--/Calculer, en Mev.nucléon-1, l'énergie de liaison par nucléon E1 du noyau de bismuth utilisé.
b-/Sachant que l'énergie de liaison du noyau de polonium est El2=1539,02 Mev, comparer la stabilité des
noyaux de AZ Bi et de 210 84 Po .

3-/ A l'instant initial t=0, on considère un échantillon de bismuth de masse m0 = 1g, soit m(t) la masse du
bismuth restant à la date t ( t exprimée en jours).
a/ donner l’expression du nombre de noyaux N existant dans un échantillon de masse m de bismuth en fonction
de m, M (masse molaire du bismuth) et N (nombre d’Avogadro).
b-/En appliquant la loi de décroissance radioactive, exprimer m(t) en fonction de m0, de la constante de
désintégration radioactive  et de t.
c-/Donner la définition de la période radioactive T du bismuth puis calculer sa valeur (en jours) sachant que
m(t)
m(t  10)  (t : en jours).
4
d-/Quelle est la masse restante de bismuth à la date t=18 jours.
e-/Définir l’activité d’une substance radioactive. Déterminer l'activité radioactive A0 de l'échantillon à la date t=0,
puis déduire l'activité A à la date t=18 jours (il faut donner A et A0 en Bq)
B-/ Le polonium 210 84 Po est radioactif émetteur .

1) Écrire l'équation de la réaction de désintégration  du 210 84 Po sachant qu'il conduit à un isotope du plomb Pb.

2) Calculer, en Mev, l'énergie E libérée par cette réaction nucléaire.

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166
Les réactions nucléaires Série physique n° 19

3) En admettant que l'énergie E libérée est répartie entre la particule  et le noyau de plomb sous forme
d'énergie cinétique et que le rapport des énergies cinétiques de  et de Pb est égal à l'inverse du rapport de
EC mPb
leurs masses (  ).
ECPb m
Calculer en Mev l'énergie cinétique de la particule  émise et celle EcPb du noyau de plomb, puis déduire la
vitesse v de la particule .
4-/ En réalité, la particule  émise possède une énergie cinétique E'c tel que E'c< Ec.
a--/ Expliquer brièvement cette différence.
b-/ Sachant que l'énergie du photon  émis est W=0,918 Mev, déduire la valeur de E'c et la longueur d’onde
du photon .
Exercice 2 :
241 A
A/ Le plutonium 94 Pu est radioactif β-, il donne l’américium Z Am.
1- Ecrire l’équation de la réaction nucléaire correspondante. Préciser les lois utilisées.
2- Déterminer la composition de chacun des deux noyaux (Pu et Am). Déduire l’origine de la particule
émise (β-).
B/ le noyau z Am d’américium est radioactif . Il se désintègre en donnant un noyau de neptunium (Np)
75dans son état fondamental.
1- Ecrire l’équation de cette désintégration.
2- Montrer que cette réaction libère une énergie W. Calculer (en Mev) l’énergie W libérée par la
désintégration d’un noyau d’américium.
On donne : mα= 4.0015u, m Am= 241.0567u, m Np=237.0480 u, 1u= 931.5 Mev c -2
3- Le noyau 94241Am est supposé au
repos.D’après les lois de conservation on -Ln(A)
montre que :
mα. Ecα= mNp.EcNp -Ln(Aactuelle ) =0,88
On admet que l’énergie W libérée par cette
désintégration est communiquée totalement
aux particules formées sous forme d’énergie
cinétique. W= Ecα+EcNp
Calculer (en Mev) Ec et EcNp. t(s)
4- A une date t0=0s, on dispose d’un 0 Age
échantillon contenant N0 noyaux
d’américium 95 Am. A différents dates t,
241

on mesure, à l’aide d’un compteur de


Geiger, son activité A. On obtient la courbe 2,066.1011
représentée ci-dessous : -Ln (A)= f(t)
a) Définir l’activité d’une substance radioactive,
donner son unité. -1
b) En utilisant la loi de décroissance
radioactive : N=N0.e-λt, Montrer –Ln(A) =t –
Ln(A0).
c) Déterminer graphiquement :
 La valeur de la constante radioactive λ de 95241Am. Déduire sa période T.
 L’activité A0 de l’échantillon d’américium 95241Am. Déduire N0.
 L’activité actuelle. Calculer l’âge de l’échantillon d’américium.

Exercice 3 :
L’ÂGE DE LA TERRE.
La détermination de l'âge de la Terre a commencé vers le XVIe siècle, on l'estimait alors autour
de 5 000 ans. Au XIXe siècle, des scientifiques admettaient un âge d'environ 100 millions d'années.
La découverte de la radioactivité, par H. Becquerel en 1896, bouleversa toutes les données connues.
La datation à l'uranium - plomb permit de déterminer assez précisément l'âge de la Terre.
Nous proposons de comprendre cette technique de datation.
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167
Les réactions nucléaires Série physique n° 19

I. Étude de la famille uranium 238 – plomb 206


Le noyau d'uranium 238, naturellement radioactif, se transforme en un noyau de plomb 206, stable, par une
série de désintégrations successives. Nous allons étudier ce processus.
(On ne tiendra pas compte de l'émission  ).
92 U subit une radioactivité . Le noyau fils est du thorium
1. Dans la première étape, un noyau d'uranium 238
(symbole Th).
a- Qu'est-ce qu'un noyau radioactif ?
76
b- Écrire l'équation de la réaction nucléaire en précisant les règles utilisées.
c- Calculer l’énergie libérée au cours de cette désintégration en joule puis en Mev. On donne :
Symbole du noyau 238
U 4
He A
Th
92 2 Z

Masse du noyau (en 238,0508 4,0015 234,0436


u)

1u = 1,66.10-27 Kg et 1 ev = 1,6.10-19 J.
234
2. Dans la deuxième étape, le noyau de thorium 234 se transforme en un noyau de protactinium 91 Pa .

90Th  91 Pa  1 e
L'équation de la réaction nucléaire est : 234 234 0

a- Donner le type de radioactivité correspondant à cette transformation et préciser son origine.


b- L'équation globale du processus de transformation d'un noyau d'uranium 238 en un noyau de
plomb 206 est : 238 U  206 Pb  x 0e  y 4 He
92 82 1 2
Déterminer, en justifiant, le nombre de désintégrations  et – de ce processus.

II. Géochronologie :
On a constaté d'une part, que les minéraux d'une même couche géologique, donc du même âge, contiennent
de l'uranium 238 et du plomb 206 en proportions remarquablement constantes, et d'autre part que la quantité
de plomb dans un minéral augmente proportionnellement à son âge relatif.
Si on mesure la quantité de plomb 206 dans un échantillon de roche ancienne, en considérant qu'il n'y en
avait pas initialement, on peut déterminer l'âge du minéral à partir de la courbe de décroissance radioactive du
nombre de noyaux d'uranium 238.
Étudions un échantillon de roche ancienne dont l'âge, noté tTerre, correspond à celui de la Terre.
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168
Les réactions nucléaires Série physique n° 19

1. On considère la courbe de décroissance radioactive du nombre NU(t) de noyaux d'uranium 238 dans un
échantillon de roche ancienne. (figure 1).sachant que - dNU est le nombre de noyaux qui se désintègrent
pendant l’intervalle de temps dt.
a- Prélever à partir du graphe, la quantité initiale NU(0) de noyaux d'uranium.
dN U
b- Montrer que NU(t) vérifie l’équation différentielle   N U  0 avec  est la constante radioactive de
dt
l’uranium 238.
c- Sachant que la solution de l’équation différentielle précédente s’écrit sous la forme NU(t)=B.e-t/, montrer que
1
B= NU(0) et que   .

d- Déterminer à partir du graphe la constante de temps  de l’uranium 238.
e- Définir la demie-vie T et établir une relation entre T et . Calculer T. retrouver la valeur de T graphiquement.
2. La détermination du nombre de noyaux d’uranium 238 est effectuée à l’aide d’un compteur de geiger
muller qui mesure l’activité d’un échantillon d’une substance radioactive.
157 a- Définir l’activité radioactive. Calculer, en becquerel, l’activité initiale de l’uranium 238. ( une année
=365,25.24.3600 s = 3,15.107 s.)
b- Déterminer graphiquement et par calcul l’activité de l’uranium à t=15.109 années.
3. La quantité de plomb mesurée dans la roche à la date tTerre, notée Npb(tTerre), est égale à
2,5.1012 atomes.
a- Établir la relation entre NU (tTerre), NU(0) et Npb(tTerre). Calculer la quantité NU (tTerre) de noyaux
d'uranium.
b- Déterminer l'âge tTerre de la Terre.

Exercice 5 :
On donne : Célérité de la lumière dans le vide : c = 3. 108 m.s-1 ; Nombre d’Avogadro : N = 6,022 .1023

Unité de masse atomique : 1u = 1,66. 1027 kg = 931,5 Mev/c2 ; 1ev = 1,6.10 -19J.

Dans la haute atmosphère, les rayons cosmiques provoquent des réactions nucléaires qui libèrent des
neutrons.
14
Ces neutrons, une fois ralentis, sont absorbés par des noyaux d’azote 7 N au cours d’une réaction qui donne
14
naissance à du carbone 6 C et à une autre particule. Le carbone 14 ainsi crée est radioactif.
12
Le carbone 14 est alors assimilé comme le carbone stable 6C par les plantes au cours de la synthèse
chlorophyllienne. Pendant toute leur vie, la proportion de carbone 14 reste très stable dans les plantes.
A leur mort, la quantité de carbone 14 décroît par radioactivité. Il suffit alors de mesurer la proportion de
carbone restante dans l’échantillon étudié pour dater sa mort.

Partie A :
14 12
1) Donner la composition des noyaux 6 C et 6 C . Comment appelle-t-on de tels noyaux ?
2) Après avoir rappelé les lois de conservation, écrire l’équation de la réaction nucléaire relative au deuxième
paragraphe du texte (réaction d’un neutron sur un atome d’azote). Quelle est la particule apparue en plus du
carbone 14 ?
3) Le carbone 14 est radioactif -. Quelle est l’origine de ce rayonnement ? Ecrire l’équation de la réaction
nucléaire relative à la désintégration radioactive du carbone 14.
4) Qu’appelle-t-on demi-vie ( ou période T) d’un noyau radioactif ? la déterminer graphiquement. ( on donne sur la
figure ci-dessous l’évolution du nombre de noyau de carbone 14 en fonction du temps)

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169
Les réactions nucléaires Série physique n° 19

5) Dans un échantillon de bois vivant de masse m0, on détecte une activité A0=3,04 Bq de carbone 14 . Dans
un échantillon de bois ancien mort, identique au précédent, on constate que l’activité du carbone 14 n’est
plus que A=0,38 Bq .
a- Etablir l’expression de la loi de décroissance radioactive. Déduire celle de l’activité d’une substance
radioactive en fonction du temps.
b-Calculer l’âge du morceau de bois ancien.

Partie B-/ Le polonium 21084 Po est radioactif émetteur .

1) Écrire l'équation de la réaction de désintégration  du 210


84 Po sachant qu'il conduit à un isotope du plomb Pb.

2) Calculer, en Mev, l'énergie E libérée par cette réaction nucléaire.


3) En admettant que l'énergie E libérée est répartie entre la particule  et le noyau de plomb sous forme
d'énergie cinétique et que le rapport des énergies cinétiques de  et de Pb est égal à l'inverse du rapport de
leurs masses ( m .EC  mPb .ECPb ). Calculer en Mev l'énergie cinétique de la particule  émise. Déduire la
vitesse v de la particule .
158
m(Po) = 210,0362 u ; m(Pb) =206,0295
u ; m= 4,0015 u.
Partie C : N0
Émetteur , le polonium a de
nombreuses utilisations. Il a été
employé comme source de
rayonnement  par Irène et Frédéric N0
Joliot-Curie dans les expériences 2
qui ont conduit à la découverte de la
radioactivité artificielle en
1934.Associé au béryllium, il
constitue une source de neutrons
produits par la réaction nucléaire :
9
4 Be + A
Z X  12
6 C + 1
n
0

A
1- Identifier, en le justifiant, la particule Z X . Cette réaction est elle spontanée ou provoquée ?
2- L’énergie E de cette réaction est elle consommée ou libérée ? Justifier.
3- Calculer , en Mev puis en joule, la valeur de E.
4- Comparer la stabilité des deux noyaux 94 Be et 12
6 C.
On donne :
m( 94 Be ) = 9,00998 u ; m( 42 He ) = 4,00151 u ; m( 126 C ) = 11,99671 u ; m( 01n ) = 1,00866 u ;
; mp = 1,00728 u

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Les réactions nucléaires Série physique n° 19

D- Exercice bac :

Bac 2016 Maths :

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Les réactions nucléaires Série physique n° 19

Bac 2015 sc.exp

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160

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