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Présenté par :
Mme ALIOUANE Leila
Département Géophysique
Février 2019
Leila Aliouane Département de Géophysique
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Principes des Diagraphies Février 2019
Leila Aliouane Département de Géophysique
Ce cours est destiné aux étudiants des spécialités géophysique géologie, forage et
production. Ce cours servira de support pour les modules des Diagraphies basé sur la
Pétrophysique et les mesures physique dans les puits de forage, essentiellement, pétrolier.
Ainsi, des définitions et des explications sont données d'une manière simple à comprendre.
Ce cours comporte les notions clé de base de la pétrophysique et les principes physiques
des différentes diagraphies ainsi que leurs acquisitions avec les conditions du trou. Les
différentes applications avec des exemples sont aussi illustrées.
L’étudiant devrait avoir des connaissances sur la chaine pétrolière et une base en physique
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SOMMAIRE
Pages
Introduction………………………………………………………………………….5
I-Diagraphies dans la vie d’un puits pétrolier……………………………………….6
• Diagraphies LWD…………………………………………………….….…..6
• Diagraphies Différées…………………………………………………..……6
• Diagraphies de Production…………………………………………….…….7
II- Acquisition des diagraphies…………………………………………………...….7
• Laboratoire d’enregistrement……………………………………….………..7
• Diapositif de mesure…………………………………………………..……..8
• Transmission des mesures …………………………………………….…….8
• Paramètres affectant les mesures…………………………………….………8
III- Classification des diagraphies………………………………………….………..8
VI- Présentation d’une diagraphie……………………………………………….....10
V- Notions Pétrophysiques…………………………………………………………10
VI- Diagraphies électriques…………………………………………………..…….11
VI-1- La polarisation spontanée……………………………………………………14
VI-2- Diagraphies de Résistivité…………………………………………..…….…18
• Diagraphies classiques………………………………………..….…………18
• Diagraphies focalisées Latérolog……………………………...…………...19
• Diagraphies focalisées d’induction………………………………...………21.
VI- Diagraphies de radioactivité naturelle…………………………..……………..25
VI- Diagraphies de porosités…………………………………………..…………..26
• Diagraphie densité…………………………………………………………26.
• Diagraphies neutron……………………………………………..…………27
• Diagraphies soniques………………………………………………………28
VII- Diagraphies auxiliaires……………………………………………….………31
VIII- Diagraphies d'imagerie………………………………………………………33
Références bibliographique………………………………………………………..35
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INTRODUCTION
On désigne par la diagraphie (du grec) ou encore par le terme américain de « Log »,
tout enregistrement continu en fonction de la profondeur et/ou du temps, d’un paramètre de
forage ou d’une caractéristique donnée des formations traversées par un sondage
Les diagraphies constituent l’un des moyens permettant d’acquérir des
renseignements sur les formations géologiques du sous-sol ; traversées par un forage. En
effet, elles :
- Elles donnent une image continue et objective des séries traversées
- Elles sont le seul lien entre les mesures de surface et la géologie de subsurface.
- Elles permettent la quantification des données.
Ce sont deux français, les frères Schlumberger, Marcel et Conrad qui effectuèrent
la première diagraphie différées: ce fut la mesure de la résistivité pour la première fois en
septembre 1927 à Pechelbronn, à laquelle ils avaient donné le nom de carottage électrique.
Cependant, l’enregistrement d’autres paramètres physiques apparut avec les progrès
techniques et scientifiques (FIG.1)
Les principaux utilisateurs des ces techniques sont les pétroliers. Ils s’en servent
pour le calcul des quantités d’hydrocarbures en place et les caractéristiques des roches
réservoirs.
Une diagraphie est un enregistrement continu, en fonction de la profondeur, d’un
paramètre physique donné des formations géologiques traversées par le sondage. La mesure
enregistrée se présente sous forme de courbe. Cependant, la mesure physique obtenue peut
être spontanée ou obtenu par excitation.
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• Diagraphie de boue (Mud Logging) qui comprend : le débit des pompes, la nature
des déblais, les indices, la température de la boue.
• Diagraphie de tige qui inclut l’avancement, le couple de torsion et la direction
(inclinaison et azimut) du forage, ainsi que des mesures de paramètres physique
(logging while drilling) réalisées à laide des sondes descendues au bout d’un câble.
2- Diagraphies différées : l’ensemble de tige de forage est retiré du trou de forage,
afin que l’on puisse y descendre des sondes liées à l’extrémité d’un câble conducteur.
Appelées diagraphies au câble (Wireline Logging) ou diagraphie différées parce qu’elles ne
sont enregistrées, et donc accessibles, qu’à la fin de multiples passes de trépans et après
l’arrêt du forage et la sortie du train de tiges.
Les diagraphies permettront d’interpréter les informations des puits à caractères qualitatifs
et quantitatifs, identifier les réservoirs et informer sur la nature des fluides.
Grâce aux déblais, elles vérifient et corrigent les côtes des données relatives à la colonne
lithologique établie pendant le forage (FIG.2).
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2-Disposetif de mesure
L’outil d’enregistrement utilisé en diagraphie est appelé : sonde
Elle est constituée de plusieurs modules électroniques entre eux avec un maximum
d’étanchéité dont les composants peuvent résister à des températures plus 200°C.
Cependant, chaque sonde est caractérisée par un couple émetteur-récepteur dont
l’écartement participe à la profondeur d’investigation de la mesure et à la résolution
verticale.
Par ailleurs, des effets perturbateurs peuvent affecter la mesure de l’outil. Ils
peuvent être de différentes origines, liés à la nature des terrains ou non.
3-Transmission des mesures
La transmission des mesures est assurée par un câble liant la sonde au camion
laboratoire .Généralement il comprend 7 à 11 conducteurs, il est parfaitement résistant qui
permet, vu le nombre de conducteurs, l’enregistrement simultané de plusieurs signaux
(FIG.5).
En effet, c’est le défilement du câble qui permet la mesure des profondeurs.
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Son influence est très importante, plus le diamètre du trou est grand, plus le volume du
fluide entourant l’outil est important, et plus la mesure en est affectée.
Sa nature influe aussi, la possibilité ou non de l’enregistrement de certaines diagraphies.
• Le tubage et le ciment :
Dans certains cas, le trou de forage est tubé et cimenté, ce qui ne permet pas d’enregistrer
certaines diagraphies.
• L’excentricité de la sonde :
Généralement le trou n’étant pas parfaitement vertical, la sonde à tendance à s’appuyer
contre la paroi du trou, ce qui peut avoir un effet sur la mesure, c’est pourquoi on place
parfois des centreurs sur certaines sondes.
• Vitesse d’enregistrement :
Elle dépend principalement du paramètre enregistré, donc elle varie avec le type d’outil,
chaque outil à une vitesse maximale qu’il ne faut pas dépasser pendant l’enregistrement. La
vitesse est lente si la constante du temps est élevée.
• Température et pression :
Elles augmentent avec la profondeur et en fonction du gradient thermométrique et la
densité de la boue, donc les outils utilisés pendant et après le forage doivent supporter ces
variations.
• L’espacement :
C’est la distance entre deux sources émettrices et l’écartement entre source émettrice et
réceptrice, il joue un rôle important (profondeur d’investigation) dans l’enregistrement
désiré.
• L’invasion :
La présence du fluide de forage (boue ou mud) est génératrice de perturbation. La
boue de forage en phase liquide exerce une pression hydrostatique supérieure à la pression
des formations et des fluides qu’elles contiennent. Dans ces conditions, il se produit une
infiltration de la phase liquide et des substances dissoutes dans la formation (filtrat de
boue), les particules solides s’accumulent sur les parois du trou formant ainsi un dépôt de
boue « Mudcake », ce dernier a une épaisseur qui varie entre (2 – 25.4 mm). Cependant le
filtrat de boue envahi la formation et perturbe les fluides en place, On distingue ainsi trois
zones : Zone envahie (invaded/flushed zone), zone de transition (transition zone) et zone
vierge (Virgin
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Il faut noter que les réservoirs gréseux sont les répondus dans la nature, par
conséquent, on s’intéressera à l’interprétation des réservoirs gréseux.
2- Invasion
D’une manière générale, la présence du fluide de forage est génératrice de
perturbations. Ainsi, les formations forées contiennent des fluides (eau et pétrole) qu’il faut
maintenir en place, afin d’éviter leur venu en surface. Pour cela, la boue de forage, en phase
liquide, exerce une pression hydrostatique supérieure à la pression des formations et des
fluides qu’elles contiennent.
Dans ces conditions, il se produit une filtration de la phase liquide et des
substances dissoutes dans la formation. C’est le filtrat de boue. Les particules dispersées
s’accumulent sur les parois du trou, formant le dépôt de boue. C’est le mud cake. Ce
dernier a une épaisseur qui varie entre 3mm et 2.54cm.
Cependant, le filtrat de boue envahit la formation et perturbe les fluides en
place, ainsi on distingue deux zones principales (FIG.8) :
a- Zone envahie : le filtrat de boue a chassé, totalement, les fluides des
la formation. Par conséquent, les pores sont remplis de filtrat de boue et de résidus
d’hydrocarbures
b- Zone intermédiaire : le filtrat de boue a chassé, partiellement, les
fluides de la formation
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c-Zone vierge : Cette zone n’a pas été contaminée par le filtrat de boue.
Ainsi, les pores sont remplis des fluides de la formation. Elle est appelée : zone
profonde
Remarque : les zones envahie et intermédiaires constituent la zone lavée
3- Porosité
C’est la fraction du volume des vides par rapport du volume total .
Ф =Vvides / Vtotal exprimé %
La porosité accessible aux fluides libres (porosité effective) varie entre 1
%et 40 %. Elle est :
- Faible si Ф < 5%
-Médiocre si 5% < Ф > 10 %
-Moyenne si 10 % < Ф > 20 %
-Bonne si 20% <Ф > 30 %
-Excellente si Ф> 30 %
4 – Perméabilité
La perméabilité désignée par K, est la facilité avec laquelle une formation permet à
un fluide de viscosité donné de la traverser. Elle est exprimée en millicarcy (md).
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Dans la zone lavée, les pores sont remplis de filtrat de boue et résidus
d’hydrocarbure. On évalue, donc, les deux saturations, respectivement, Sxt et Shres par la
formule :
Sxt + Shres = 1
Dans la zone vierge, où les sont remplis d’eau et d’hydrocarbure, traduit par
les deux saturations respectives, Sw et Sh et par la formule :
Sw + Sh = 1
Dans le cas où les hydrocarbures sont composés d’huile et de gaz, ils sont
traduits par les deux saturations respectives So et Sg, par la formule :
Sh = So + Sg
Remarque : Dans le cas d’un niveau réservoir aquifère, Sw = 1 et Sxt = 1IV-
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3-Interprétation
L’enregistrement de PS
La PS est présentée en échelle lineaire, de gauche du film de diagrapnie (TRACK
1). L’unité utilisée est le mv.
Ligne de base des argiles
On remarque que si la salinité de l’eau de formation est constante sur toute la
colonne hydrostatique, le potentiel en face des argiles est presque constant. Ce qui nous
permet de tracer une ligne de référence appelée ligne de base des argiles. Cette droite
permettra la lecture de la PS en face les formations poreuses et poreuse
Remarque : on peut avoir sur le même film, plusieurs lignes de base des argiles. Ce
ci est dut à la variation de salinité en fonction de la profondeur
La P.S nous permet une meilleure délimitation des zones perméables de celles
imperméables.
La P.S nous permet la détermination de la résistivité de l’eau de formation Rw à
l’aide de la formule
PSS = - kc Log Rmfe / Rwe
Avec Kc, constante dépendant de la température et donnée par la relation :
Kc = 61 + 0.133 T °F
PSS est un potentiel spontané statique et théorique, en supposant l’existence de
bouchons isolants entre les formations poreuses est perméables et celles imperméables
(FIG.12)
Alors que PS est un potentiel réel lu sur l’enregistrement. Pour cela, PS doit être
corrigée en PSS
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Calcul de Rw
1- Si l’épaisseur du réservoir est supérieure à 70ft (20m), PSS ≈PS
2- Si l’épaisseur du réservoir est inférieure à 70ft
-l’utilisation de l’abaque SP-4 pour déterminer le facteur de
correction f
PSS = PS.f
-ou bien l’utilisation du volume d’argile dans la formation Vsh
PS/PSS = 1- Vsh
3-Convertion de Rmf en Rmfe
- Si Rmf ≥ 0.13 Ω.m, Rmfe = 0.85.Rmf
- Si Rmf ≤ 0.13 Ω.m, Rmfe est déterminé par l’abaque SP.2
Signe de PS
Le signe de la PS est fonction des concentrations respectives, de la boue de forage
de forage et de l’eau de l’eau de farmation
- Si Rmf > Rw, PS < 0 en face les formations poreuses et perméables
- Si Rmf < Rw, PS > 0 en face les formations poreuses et perméables
- Si Rmf = Rw, pas d’enregistrement e PS
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1- Principe de mesure
Le principe fondamental de mesure des diagraphies de résistivité, consiste à
envoyer un courant électrique par une source émettrice (électrode ou bobine), qui
pénètre dans la formation. Et à travers un récepteur (électrode ou bobine), on
enregistre la résistivité ou la conductivité des formations.
La distance entre émetteur-récepteur est appelé espacement. Selon
l’espacement, on distingue : les macro-diapositifs et les micro-dispositifs
• Macro-dispositif
Ils sont caractérisés par des espacements importants, permettant d’investir dans la
zone profonde. Ils nous permettent de donner des informations sur la résistivité de la zone
vierge Rt. Plusieurs outils ont été conçu dans ce but (DLL, AIT …)
• Micro-dispositif
Ils sont caractérisés par des espacements relativement réduits, permettant de donner
des informations sur la résistivité de la zone lavée Rxt. ( MSFL , 6FF40 , AIT….)
• Sonde Latéral
Son dispositif a le même principe que le type Normal sauf que les électrodes de
réception sont toutes deux sur la sonde de diagraphies.
La mesure est réalisée en un point O situé à mi-distance des électrodes de
réception M et N.
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B- Résistivité d’induction
Un courant de fréquence élevée passe dans un ensemble de solénoïdes émetteurs
coaxiaux. Les courants de Foucault induits dans la formation par le champ
électromagnétique induisent à leur tour, dans un ensemble de solénoïdes récepteurs
coaxiaux, un signal (force électromotrice) proportionnel à la conductivité (inverse de la
résistivité) des formations (6FF28, 6FF40, AIT, ….) (FIG.16)
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FIG.17 :
Rint-9 (document Sclumberger, 1989)
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Remarque que l’AIT nous permet d’avoir la combinaison Rt-Rxt sans le combiner
avec d’autres sonde.s
La résistivité permet de déterminer la saturation en eau, et, par différence, celle en
hydrocarbures, dès l'instant où l'on connaît la résistivité de l'eau de la formation et la
porosité de la roche.
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ΦD = (ρb -ρma)/(ρf-ρma)
Avec ρma : densité de la matrice.
ρf : densité de la boue.
En présence des argiles, la porosité corrigée s’exprime par :
ΦDc = ΦD- ΦDsh.Vsh
Avec ΦD : porosité évaluée à partir d’un enregistrement de porosité densité.
Vsh : volume d’argiles.
ΦDsh : porosité densité des argiles
ΦDsh = (ρsh -ρma)/(ρf-ρma) où ρsh est la densité des argiles.
2- Diagraphies neutrons :
Des neutrons à grandes vitesses et hautes énergies, sont émis par une source
radioactive, généralement, Am-Be, pour bombarder les formations traversées par le
sondage. A chaque collision, ces neutrons perdent de leurs énergies pour atteindre, dans
un premier temps, le stade épithermique (0.4 –10 ev) et, dans un second temps, celui des
neutrons thermiques (environ 0.025 ev) (FIG.19).
Dans chacun de ces niveaux d’énergie, une sonde a été élaborée. En effet, la plus
utilisée du stade thermique, est celle CNL (Compensated Neutron Log) qui permet la
mesure de la porosité neutron ΦN (%) pour une calibration dans les calcaires remplis
d’eau.
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Dans le cas des formations argileuses, la porosité ΦNC est liée au volume d’argiles
Vsh par la relation :
ΦNC = ΦN – Vsh. ΦNsh
ΦNsh est la porosité neutron des argiles.
Ainsi, les principales applications des diagraphies neutrons sont la détermination de
la porosité des formations et l’identification, par combinaison avec d’autres diagraphies,
de la lithologie du réservoir et de la nature des fluides contenus dans les pores. Par
ailleurs, le type de distribution des argiles ainsi que leur volume peuvent être mis en
évidence à travers ces combinaisons.
3- Diagraphies soniques :
Elles mesurent les temps de propagation, le long des parois du puits, d’une onde
acoustique P pour parcourir la distance émetteurs-récepteurs.
Le temps de parcours ∆t (µs/ft) dépend de la nature lithologique, de la porosité et du type de
fluides contenus dans les pores.
On utilise le principe de l’écho : on fait propager dans le milieu une déformation et on
attend son retour , on mesure alors le temps qui s’écoule entre ces deux moments. Les
déformations sont soit de forme (cisaillement) ou de volume (compression, extension)
L’impulsion revient sous forme d’un signal nommé trace sismique
A – amplitude du signal
T – Période
T – temps de propagation
On enregistre le temps mis par la composante longitudinale d'une onde sonore - dont la
fréquence est de l'ordre de 20 à 40 kilohertz - pour parcourir la distance entre un émetteur et
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Une étude des propriétés mécaniques des roches peut donc être entreprise à l'aide de ces
différentes données. La mesure des temps de trajet des ondes de compression et de
cisaillement, combinée à celle de la masse volumique, conduit notamment à la
détermination des modules d'élasticité de la roche.
Le principe de CBL (cement bond log) est basé sur la mesure des amplitudes des ondes
réfractées . l’amplitude est assez forte si une anomalie affecte le ciment , l’echo enregistré
sera faible si l’onde transite bien jusqu’ à la paroie de sondage .figure ci – dessous
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2- Diagraphie de diamétrage
Le diamètre d'un trou de forage est en principe légèrement supérieur à celui du trépan. En
fait, il varie avec la cohésion des roches traversées, leur porosité, leur texture, leur structure
et la diagenèse qu'elles ont subie. Au droit des roches poreuses et perméables, on observe
un rétrécissement léger du diamètre dû au dépôt d'une couche constituée par les éléments
solides de la boue, qui ne peuvent pas pénétrer dans les pores des roches (le terme
américain est mud-cake, ce qui se traduit littéralement par « gâteau de boue »). Les graviers
et sables non consolidés peuvent s'ébouler, les argiles et les roches fracturées s'effriter,
occasionnant de fortes augmentations de diamètre du trou et souvent son ovalisation. En
revanche, des argiles gonflantes ou sous – compactées réduisent le diamètre du trou et
peuvent même bloquer le trépan ou la sonde diagraphique.
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3- Diagraphie de pendagemétrie
Toutes les diagraphies permettent d'établir des corrélations entre plusieurs sondages
voisins, par conséquent de connaître le pendage des couches profondes, déterminé par
l'angle de la ligne de plus grande pente des couches, supposées planes, avec l'horizontale, et
par l'orientation de cette ligne par rapport au nord. Toutefois, les résultats ainsi obtenus ne
sont pas toujours corrects (par exemple, s'il existe une faille ou un pli entre les sondages
considérés) ; de plus, c'est souvent au moment où un premier forage est effectué, en général
sur la base des renseignements donnés par la géophysique de surface, que la connaissance
des pendages est le plus utile. Cette détermination est faite au moyen d'une sonde de
pendagemétrie (FIG.20)
FIG.16 :Pendagemètrie
Cet instrument enregistre 4, 6 ou 8 courbes de résistivité ou de conductivité au moyen de
dispositifs - semblables à un microlatérolog pour la mesure de résistivité, et à un micro –
inductolog pour la mesure de conductivité - montés sur des patins appuyés contre la paroi
du sondage à l'aide d'un système hydraulique. Ces patins sont fixés à l'extrémité de quatre
ou six bras indépendants formant entre eux un angle de 900 ou 600, respectivement. Ces
mesures ont une très grande résolution verticale grâce, d'une part, à la très petite taille des
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électrodes (1 cm de diamètre), d'autre part, au très petit pas d'échantillonnage des mesures
de résistivité (tous les 2,5 ou 5 mm de déplacement vertical de l'outil). La résolution est un
peu moins bonne avec le dispositif à induction (3 cm environ). Ces deux caractéristiques
permettent la reconnaissance d'événements sédimentaires très fins (de l'ordre du
centimètre), dès l'instant où ils se traduisent par un contraste de résistivité. On atteint ainsi
une connaissance de l'organisation interne des roches, tant du point de vue textural que
structural.
Si ces événements peuvent être corrélés, on peut déterminer leurs décalages en
profondeur d'une courbe à l'autre et en calculer le pendage. Cependant, le calcul exige en
outre la connaissance de tous les paramètres définissant la position de la sonde de mesure :
profondeur, inclinaison par rapport à la verticale et orientation par rapport au nord de l'axe
de la sonde, orientation de l'un des dispositifs de mesure par rapport au nord, diamètre du
sondage et accélération de la sonde (fig. 5) (fig. 5 a) (fig. 5 b). Tous ces renseignements
sont enregistrés simultanément et interprétés pour donner la mesure du pendage à chaque
limite de couche.
VIII-Diagraphies d'imagerie de la paroi du trou
1- Imagerie par scanner électrique
Grâce à un astucieux dispositif constitué de très petites électrodes (5 mm de diamètre
environ) noyées dans un patin, on obtient une « image électrique » de la paroi du trou par
conversion en intensité de gris des mesures faites par chaque électrode.
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Conclusion
Dans ce cours, des principes des principales diagraphies ont été illustrées permettant d’évaluer
un puits, essentiellement, l’évaluation pétrophysique des formations réservoir. Pour plus
d’informations, les références bibliographiques citées ci-dessous permettront de donner plus de
détails. Une seconde partie sera dédiée à l’interprétation des diagraphies
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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