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République algérienne démocratique et populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique


Université Ferhat Abbas Sétif-1
Faculté des sciences
Département de physique

Rapport de stage
Spécialité: Master 1 Physique des Rayonnements

Travaux Pratiques de détection nucléaire, Ain


Ousséra

Par:

Melle Benyahia Afaf

Melle Ourad Ilham

Melle Ighden Roukaia

Melle Lebbad Amira

Melle Bensaadallah khaoula

Promotion: 2018/2019
Sommaire :

 Introduction

 TP1 : Etude du compteur Geiger Muller (G-M)

 TP2 : Spectrométrie Gamma à l’aide du scintillateur NaI(Tl)

 TP3 : Spectrométrie Alpha avec un détecteur à barrière de surface


(BDS)

 TP4 : Spectrométrie Gamma à l’aide du détecteur à Germanium Hyper-


pur (HpGe)

 Conclusion

 Bibliographie 

2
Introduction :
Les rayonnements ionisants font acquérir aux atomes ou molécules neutres une charge
électrique positive ou négative. Les types les plus connus de rayonnements ionisants sont les
rayons alpha, bêta, gamma, X et le rayonnement neutronique. Les rayonnements composés
de particules chargées tels que les rayons alpha ou bêta ont un effet ionisant direct, alors que
les rayonnements neutres tels que les rayons X, gamma ou le rayonnement neutronique, ont
un effet ionisant indirect, ce qui signifie que ces rayonnements commencent par engendrer
des particules chargées, lesquelles exercent ensuite l'effet ionisant.

Le rayonnement est une forme d'énergie. Cette énergie peut se déposer en totalité ou en
partie dans un milieu approprié et produire ainsi un effet. La détection et la mesure du
rayonnement reposent sur la détection et la mesure de ses effets dans un milieu, et l'histoire
de l'apparition des détecteurs de rayonnement est étroitement liée à la découverte des
rayonnements et de leurs effets.

Une matière radioactive émet des rayonnements ionisants sans avoir été soumise à aucune
influence extérieure. Le type de rayonnement émis et l'énergie qui lui est associée
caractérisent la nature de la substance radioactive. Dans de nombreuses applications des
détecteurs de rayonnement, le but poursuivi est de mesurer la distribution des énergies du
rayonnement (spectrométrie).

Bien que les rayonnements ionisants aient existé dans la nature (rayons cosmiques, matières
radioactives naturelles) tout au long de l'histoire de l'humanité, ils sont passés inaperçus
jusqu'à il y a moins de cent ans. L'homme ne possède pas de sens spécifique qui réagisse à
ce genre de rayonnements, et la science n'a pas été en mesure de mettre au point des
instruments capables d'amplifier une réponse humaine à ces rayonnements, alors qu'elle y
est parvenue par exemple dans le domaine des ondes lumineuses visibles (optique)

La détection d’un rayonnement résulte de l’interaction entre ce rayonnement et un


milieu matériel appelé détecteur
La détection de particules chargées ou de photons utilisera l’un des deux modes
possibles d’interaction : l’ionisation ou l’excitation.

On ne peut détecter ces rayonnements donc déceler la radioactivité qu'en utilisant deux
des types d'interaction entre les rayonnements ionisants et la matière : l'ionisation et
l'excitation

 Détecteur à gaz
 Les détecteurs à scintillations
 le détecteur à semi conducteur 

Un détecteur est un dispositif technique (instrument ou substance) qui change d'état en


présence de l'élément ou de la situation pour lequel il a été spécifiquement conçu. Des
fonctions supplémentaires peuvent apporter des précisions qualitatives ou quantitatives sur le
phénomène observé.

3
Etude du compteur Geiger Muller (G-M)

4
Objectifs :
- Trouver l’intervalle de HT de Geiger Muller
- Mesurer les rayonnements cosmiques pour déterminer le spectre de bruit de fond
- Mesurer le temps mort
- Evaluer l’efficacité du détecteur GM en fonction de la distance et l’énergie

I. Etude du compteur G-M :

1. Introduction
Le compteur Geiger-Müller (GM) peut être considéré comme un appareil de mesure
assez universel permettant la détection des rayonnements α, β et γ, avec des rendements de
détection très différentes d’un type de rayonnement à l’autre

Fig1 : schéma d’un G-M

2. Principe de Geiger-Muller :
L’enceinte du GM est constituée de 2 électrodes entre lesquelles est appliquée une
différence de potentiel et contenant un gaz ionisable. La fenêtre de comptage est aussi mince
que possible (de 1 à 2 mg/cm2). L’interaction entre le rayonnement incident et le gaz
provoque la libération d’un grand nombre de paire d’ions :
— les électrons migrent vers l’anode,
— atomes de gaz ionisés + migrent vers la cathode.
Les électrons chargent une capacité qui se décharge dans une résistance → impulsion
dont l’amplitude dépend de la différence de potentiel appliquée. L’amplitude de l’impulsion
électrique est indépendante de l’énergie cinétique de la particule détectée. Le phénomène
d’avalanche débute à partir d’un seuil de tension; on observe une montée rapide du taux de
comptage jusqu’à une zone de fonctionnement où les fluctuations de tension n’auront qu’une
faible incidence sur le taux de comptage = plateau du GM. Seuil de Geiger = seuil de tension

5
au-dessus duquel chaque ionisation primaire provoque des avalanches d’ionisations
multipliées en chaîne (= régime de Müller).
On a donc
→ Pendant un temps très bref, ionisation totale du gaz (= ionisation secondaire),
→ le détecteur délivre le nombre maximum d’électrons qu’il est capable d’émettre, quelle
que soit l’énergie cinétique de la particule incidente,
→ Spectrométrie impossible, seulement comptage des particules.
En résumé : Rayonnement ionisant → ionisation des molécules de gaz rare → désexcitation
→ absorption de l’énergie de désexcitation par molécules de gaz organique → avalanche par
multiplications successives des électrons.

3. Région 5 : régime de Geiger - Muller

A partir de 1100 V, chaque ionisation primaire entraîne une avalanche d'ions


secondaires et le nombre d'ions collectés devient indépendant du nombre d'ions primaires.
C'est une ionisation quasi-totale du gaz de l'enceinte et l'amplitude de l'impulsion est grande
mais constante. Le détecteur fonctionne en régime de Muller et les détecteurs qui fonctionnent
dans cette région sont les compteurs de Geiger - Muller. Le premier compteur de ce type fût
construit par Geiger et Rutherford en 1908. En 1928, Geiger et Muller apportèrent des
modifications, notamment en ce qui concerne la finesse de l'anode

Fig.2 : les différents modes de fonctionnement des détecteurs à gaz

4. Bruit de fond :

Nombreuses causes :
- Rayons cosmiques
- Radioactivité ambiante
- Causes propres au système électronique

II. Partie Expérimentale :


6
1. Liste du matériel utilisée :

- Kit de sources beta étalonnées


- ORTEC 903, tube compteur G-M
- ORTEC 906, Inverseur
- ORTEC L02R, Rack d’alimentation
- ORTEC 776, Compteur-Timer
- Oscilloscope
- Générateur d’impulsion

Détecteur
Source Inverseur
Echelle de Comptage
D’impulsion

Haute tension(HT)

Fig.3 : système de comptage avec le compteur GM

2. Expériences :

a) Caractéristiques N=f(HT) 
Protocole de mesure :

 Positionner le seuil de discrimination de l’unité de comptage au minimum 


 Placer une source béta à environ 2 cm de la fenêtre du compteur
 Ajuster le temps de comptage sur une longue période
 Appuyer sur le bouton marche de l’échelle de comptage et monter lentement la H.T à
partir 300 volt jusqu’à ce que l’on commence à enregistrer des impulsions ; on atteint
la tension seuil Vs.
Vs=270

HT (V) N
260 0
265 0
270 19839
275 23933
300 23679
400 27593
500 29914
600 27919
7
700 26474
800 25012
900 24822
998 26756
1100 28800
1200 56464
1250 122311

comptage

100000
90000
80000
70000
60000
50000
40000
30000
20000
10000
N=f(HT)  0
200 400 600 800 1000 1200la tension
1400

b) Mesure du mouvement propre :


Après avoir retiré la source, on effectuera une mesure du mouvement propre pour une
durée de comptage de 300 secondes.
nb= mouvement propre : impulsion /seconde
La valeur nb doit être soustraire des résultats obtenus
nc= n – nb avec nc, n, et nb en coups par seconde.
 La tension de début de palier Vd = 600 V
 La tension de fin du papier Vf= 900 V
 La longueur du palier ΔV= 300 V

8
 Le point de fonctionnement

270+1100
Vht= =685 V
2

 La pente du palier p(%)= 3%


 Le seuil de fonctionnement Vs=270
L’importance du palier dans les compteurs GM pour protéger le matériel
La qualité du compteur utilisé quand le plateau de Compton est grand la qualité de
G.M est bonne

c) Mesure du temps mort :


-Méthode des deux sources :
On relève d’abord le taux de comptage de la première source, puis celui des deux
sources ensemble et en dernier lieu celui de la seconde source.
 Prendre deux sources béta (90Sr, 137Cs) qu’on appelle respectivement source
S1et source S2.
 Effectuer un premier comptage de 10 secondes avec la source S1 afin
d’estimer le taux de comptage.
 Choisir le temps de comptage afin d’avoir une erreur relative sur le comptage
≤ 1%.
 Une fois le temps déterminé, effectué le comptage N1 de la source S1 seule.
 Relever le comptage N1.2 avec les deux sources S1et S2 ensemble.
 Effectuer le comptage N2 avec la source S2.

Analyse des résultats :


 Les taux de comptage :
m1=16029
m2=215667
m1 .2 =226259
m1+m2=231696
m1.2<m1+m2
 Le temps mort du détecteur : 5,31.10-4 s

d) Mesure du rendement global de l’installation :

On utilise une source béta .Le certificat d’étalonnage donne l’activité absolue A0 de


cette source au jour de l’étalonnage et l’erreur relative.
D’abord, il faut calculer l’activité A de la source au moment de la mesure au moyen
de la relation :
A = A0.exp (-0.639 t/T)
T : temps écoulé entre la date d’étalonnage et le moment de la mesure

9
*Placer une source de 137Cs à la distance 0mm
*le compteur étant polarisé à sa tension de fonctionnement V0, effectuer un comptage
pendant 60 secondes.
*effectuer 10 mesures en faisant varier à chaque fois la position de la source avec un
pas de 5mm, le temps de comptage reste égal à 60 secondes.
d (cm) N n n' R
1 39259 1962.95 1962.78 8.659850636
2 19975 998.75 998.58 4.40576817
3 11364 568.2 568.03 2.506167251
4 7446 372.3 372.13 1.641849936
5 5246 262.3 262.13 1.156526278
6 3737 186.85 186.68 0.823638368
7 2884 144.2 144.03 0.63546515
8 2226 111.3 111.13 0.490309256
9 1769 88.45R=f(d) 88.28 0.389494296
R
10 10 1455 72.75 72.58 0.320225374
9
8
7
6
5
4
3
2 d(cm)
1
0
0 2 4 6 8 10 12

n'=f(d)

n'
2500

2000

1500

1000

500 d(cm)
0
1 10

10
Une fois l’expérience la variation de rendement en fonction de la distance source –
détecteur terminée, on passe à l’étude du rendement en fonction du N° atomique Z des
sources béta en même temps en fonction de leur énergie moyenne.
Pour cela, on dispose d’un kit de 6 sources (14C, 22Na, 36Cl, 60Co, 90Sr, 137Cs)
Effectuer le comptage pour ces différentes sources, le temps de comptage est de 60
secondes, la distance source détecteur est de 10 mm.

Conclusion :
 Le compteur G.M détecté tout les rayonnements incidents de façon générale
 On déduire le temps mort
 On déterminer le seuil de fonctionnement de détecteur
 On déterminer la variation de rendement (l’efficacité du détecteur GM) en fonction de
la distance source –détecteur puis on étudier le rendement en fonction du No atomique
Z des sources Béta au même temps en fonction de leur énergie

11
12
Spectrométrie Gamma à l’aide du scintillateur NaI(Tl)

Objectifs :
- Familiariser à l’utilisation du détecteur à scintillation Na(Tl)
- Faire un étalonnage de la chaine spectrométrie à l’aide de sources étalons dans le
première expérience
- utilisation de la chaine étalonnée pour l’analyse du spectre gamma d’une source
inconnue et identification de la source dans la seconde expérience
- Faire une mesure expérimentale du coefficient d’absorption massique du plomb pour
les photons de différentes énergies dans la troisième expérience

I. Rappel théorique et principe :


1. le détecteur à scintillation :

Les premiers détecteurs employés pour faire de la spectrométrie γ étaient des


scintillateurs. Le matériau scintillant fonctionne sur le principe d’excitation de ses atomes.
Les photons vont céder leur énergie au scintillateur en faisant passer ses atomes d’un état
stable à un état excité. C’est en se désexcitant qu’ils vont émettre des photons de fluorescence
ou phosphorescence. Ces photons lumineux sont guidés, grâce à un guide optique, vers un
photomultiplicateur composé d’une photocathode et d’une série de dynodes. La photocathode
convertit les photons lumineux en électrons par effet photoélectrique. Le flux électronique est
amplifié grâce à la série de dynodes. Le signal électrique est alors proportionnel à l’énergie
déposée par les photons incidents dans le scintillateur.

Plusieurs matériaux sont employés comme le germanate de bismuth (BGO) ou encore


l’oxyorthosilicate de lutécium (LSO), mais c’est l’iodure de sodium dopé au thallium,
NaI(Tl), qui est le plus couramment utilisé Le faible coût, l’important rendement de détection
et la robustesse en font un matériau fiable pour le développement de détecteurs. Le principal
inconvénient des scintillateurs est leur résolution en énergie. Trop importante, elle ne permet
pas une analyse fine d’un spectre, des pics d’énergies proches ne seront pas séparés

2. spectrométrie Gamma :
Le principe général de la spectrométrie consiste à mesurer, directement ou
indirectement, le nombre d’ionisations produites dans le milieu détecteur. Il se base sur la
relation, approximativement linéaire, entre ce nombre d’ionisations et l’énergie absorbée ou
déposée dans le détecteur.

13
Un photon n’est pas une particule directement ionisante, il faut donc mesurer son
énergie par l’intermédiaire des ionisations produites par les particules ionisantes secondaires
qu’il crée. L’absorption de l’énergie d’un gamma est un processus assez complexe qui fait
intervenir plusieurs types d’interactions qui se produisent en cascade et qui dépendent
fortement des caractéristiques géométriques telles que les dimensions du détecteur et la
position relative du détecteur par rapport à la source de rayonnements gamma.

Lorsqu’un gamma, d’énergie E0, pénètre dans un détecteur, il peut le traverser sans
subir aucune interaction ou y subir l’une des trois interactions principales décrites dans les
notes de cours.

L’absorption totale et l’effet photoélectrique :

Phénomène …

 Photon cède son énergie à un électron lié (absorption) (a) …


 Électron (photoélectron) éjecté hors de l’atome avec énergie cinétique T
T = hν - Eb (Eb énergie de liaison) (b)

Réorganisation de l’atome „

 Émission de rayons X de fluorescence (Rx caractéristiques) (a)


 Émission électron Auger (b)

La diffusion de Compton :

Phénomène …

 Photon incident entre en collision avec un électron peu lié (couche superficielle) (a) …
 Électron recule avec énergie cinétique : T= h ν – h ν’ - Eb … Photon diffusé avec une
énergie h ν’ < h ν (b)

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Processus de matérialisation :

Phénomène

 Matérialisation d’un pair électron – positon


 Disparition du photon au voisinage du noyau
 Excédent d énergie du photon incident est distribué en énergie cinétique pour
l’électron et le positon (A) h ν = Te- + Te+ – 2mec² …
 Positon rapidement freiné (ionisation + excitation)
 Annihilation positon avec électron du milieu …
 Émission de 2 photons de 511 keV (B)

15
II. Partie expérimentale :

1. Liste des matériels utilisés :

- Coffret d’étalons Gamma


- Rack d’alimentation type ORTEC 4001M
- Scintillateur NaI(Tl) + PM Type CANBERRA, SEM500
- Embase + Préamplificateur type CANBERRA
- Alimentation H.T Type ORTEC 556
- Sélecteur monocanal type ORTEC 576
- Amplificateur type ORTEC 572
- Coffret d’écrans plomb (LEMMER, NANTES)
- Dispositif porte Détecteur
- Oscilloscope de contrôle type GWMTEK GDS-2101A

2. Expériences :

Expérience 1 : Etalonnage en énergie de la chaine :


 Placer une source de Cs137 sur la porte source et en faisant varier graduellement la
haute tension, contrôler les impulsions i la sortie unipolaire de l’amplificateur.
 Fixer la valeur de la H.T à 470 V (affichage numérique).
 Régler la constante de la mise en forme à 1µs.
 Ajuster le gain ampli de telle sorte que les impulsions aient une amplitude maximale
de 3 Volts environ.
 Remplacer la source de césium par la source de Co 60 et assurez- vous que
l’amplitude maximale des impulsions est de 6 V environ.
 Ces paramètres de chaine réglés, Ils doivent demeurer fixes durant tout le déroulement
de la manipulation.
 Mettre l’analyseur monocanal sur le mode fenêtre. Régler la largeur de la fenêtre à 0.1
V (potentiomètre UL) et bloquer à l’aide du loquet le potentiomètre supérieur.
 Fixer le pré temps (durée de comptage) à 20 secondes.
 En faisant varier le seuil inférieur par pas de 0.1 V, lire le comptage affiché par
l’échelle correspondant au nombre d’impulsions comptées à l’intérieur de l’intervalle
d’amplitude ainsi défini par le seuil et la fenêtre
 Dresser le tableau des mesures expérimentales obtenues en précisant la déviation
standard de chaque mesure.
 Remplacer lu source de Cs 137 par la source de Co60.
 Reprendre la même procédure que précédemment.

16
comptage
Cs(137)
700

600

500

400
Cs
300

200

100

0
amplitude
.2

.6

.4

.8

.2

.6

.4

.8

.2

.6

.4

.8
1

5
0

5
Fig1 : spectre de Cs-137

comptage
35

30

25

20 comptage

15

10

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40

Fig2 : spectre de Co-60

Les pics d’absorption totale (photoélectrique) de 137Cs et 60Co


Pour 137Cs 1130 kev
Pour 60Co 662 kev
La dispersion en énergie (Mev/Volt) de la chaine
Le droit étalonnage :

y= 2,009x -0,230
662 = A(3,4) + b ………..…….(1)
1330 = A(6,2) + b………….….(2)
(2) - (1) b = -149,13
A = 238,57

17
y = 238,57x -149,13

Pic
Pic Front
Energie MeV d’absorption résolution
rétrodiffusion Compton
totale
0.662 3.1 1 0.4 2.1
1.170 5.4 1 0.1 4.1
1.330 6.2 1 0.3 4.2
Expérience2 : Identification d’une source inconnue :
Dans cette expérience, il s’agit d’analyser le spectre obtenu à l’aide d’une source
gamma inconnue et d’utiliser la chaine étalonnée précédemment pour déterminer
l’énergie des gammas émis et d’identifier ainsi la source émettrice.

y (Es) = 238,57×2,6 -149,13


y=1275 kev

Expérience3 : Mesure expérimentale du coefficient d’absorption massique


du plomb :
A travers cette expérience, nous allons montrer que nous pouvons utiliser cette chaine
spectrométrique étalonnée pour mesurer le coefficient d’absorption massique du
plomb pour des photons d’énergies diverses.

I0=1273

Epaisseur 1mm 2mm 3mm 4mm 5mm


6mm 7mm 8mm 9mm
Intensité 1246 1143 1110 1022 1013
1000 916 900 862
Déviation 31,6
35,29 33,80 33 ,31 31,96 31 ,82 30,26 30 29 ,35
Std 2
1,27
I0/I 1,021 1,113 1,146 1,245 1,256 1,389 14,14 14,76
3
0,24
Ln (I0/I) 0,020 0,107 0,136 0,219 0,227 0,32 0346 0389
1
I0 experience
ln ( ) 0,05
µ= I 1,6000,025 0,068
I/I0 0,057 0,069 0,057 0,058 0,055 0,054
7
x 1,400
1,200
1,000
800
600
400
200
18
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Epaisseur
Fig3 : I/Io en fonction de l’épaisseur

Conclusion
- Dans ce TP nous avons faire la spectrométrie Gamma à l’aide du scintillateur NaI(Tl)
propose par 3 expérience
- L’épaisseur moitié X1/2 est 4,5mm
- La source inconnue est le sodium 22Na (1275 kev)
- Coefficient d’absorption de plomb pour les photons de 0,662 Mev est

ln 2
μ= μ = 1,54 cm-1
X 1/ 2

19
Spectrométrie Alpha avec un détecteur à barrière de surface (BDS)

Objectifs :

20
- Relevé de spectres en énergies de sources radioactives émettant des particules alpha
- Etalonnage en énergie à l’aide d’un générateur d’impulsion puis à l’aide de sources
alpha de référence
- Détermination de l’énergie des particules alpha émises par une source de spectre
inconnu
- Détermination de l’activité absolue d’une source alpha
- Mesure du parcours maximum des alphas émis par une source
- Perte d’énergie des particules alpha dans l’air

I. Partie théorique :
1. Introduction
Depuis 1959 environ, la détection des rayonnements nucléaires et surtout des particules
lourdes ( alpha, protons, fragments de fission, ions lourds, ...) à l’aide de semi-conducteurs a
fait l’objet d’un grand nombre de publications .Les compteurs utilisés à l’heure actuelle, qui
sont de deux types, à barrière de surface, ou à jonction p-n, sont constitués essentiellement par
une diode que l’on polarise dans le sens bloquant. Si une particule lourde crée des paires
électron-trou dans la région de charge d’espace ou règne un champ électrique élevé, il
apparaît dans le circuit extérieur une impulsion de tension de hauteur égale à 2 mV/MeV
environ; elle est proportionnelle à l’énergie de la particule, si cette dernière a été
complètement arrêtée dans cette zone.

2. Principe de fonctionnement des détecteurs à semi-conducteurs :


Comme leurs noms l'indiquent, les détecteurs semi-conducteurs sont basés sur des
matériaux cristallin semi-conducteur, la plu s part du temps il s'agira de silicium
ou de germanium. On les appelle aussi les détecteurs solides. Le principe de
fonctionnement est analogue à celui des chambres à ionisations. Dans le solide, on crée des
paires électrons-trous par le passage d'une radiation qui sera ensuite collectée par un champ
électrique.

L'avantage de ce type de détecteur est que l'énergie moyenne requise pour créer une
paire électron-trou est 10 fois plus petite que celle requise pour l'ionisation d'un gaz. De ce
fait, la quantité d'ionisation est un ordre de grandeur plus grand pour une même énergie
incidente et cela aura comme conséquence une meilleure résolution en énergie. De plus, part
leur grande densité, ces éléments ont un plus grand pouvoir de freinage des particules qu'un
gaz.

II. Partie expérimentale :

1. Matériel utilisée :

- Sources alpha étalonné 


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- Détecteur à barrière de surface, (BDS)
- Préamplificateur de charge, ORTEC 142A
- Alimentation BIN, ORTEC 401A/402A
- Amplificateur, ORTEC 572
- Chambre à vide, ORTEC 807
- Générateur d’impulsion, ORTEC 448
- Analyseur multicanal (M.C.A), CANBERRA 35+
- Pompe à vide mécanique
- Oscilloscope de contrôle type PHILIPS/PM3215
- Alimentation du détecteur, ORTEC 456

2. Expériences 

Expérience 1 : spectrométrie alpha et étalonnage en énergie à l’aide d’un


générateur d’impulsions :
Mode opératoire :

Utilisation d’une source alpha Am241:

 utiliser la distance source /détecteur (d=1 cm).

 Recouvrir l’enceinte et réaliser dans celle-ci un vide de 0.5mm de Hg ou moins à


l’aide d’une pompe mécanique. Si la jauge n’est pas disponible, un pompage de 2
minutes est généralement suffisant.
 Brancher l’amplificateur sur entrée positive et sortie unipolaire.
 Ajuster le Pulseur de manière à obtenir une impulsion positive.
 utiliser la sortie atténuée. Brancher l’alimentation en tension positive et augmenter
lentement le voltage de manière à ne pas détruire le détecteur (la tension nominale est
égale à environ 40 Volts).
 Régler le gain de l’amplificateur jusqu’à ce que l’impulsion observée sur
l’oscilloscope atteigne une amplitude de 5Volts.

La source d’américium Am241 émet des particules alpha de 5.486 MeV 85.9%

 Effectuer un comptage d’environ 500 coups sur le pic.


Identifier le numéro du canal et l’appeler C °.
 Déterminer la largeur à mi-hauteur.
 Fixer sur le cadran du Pulseur une hauteur d’amplitude de 5486/10000. Ajuster
l’atténuateur de manière à obtenir une amplitude de 5 Volts. L’impulsion de sortie de
l’amplificateur issue du générateur d’impulsion et celle issue de la source présentent la
même hauteur d’amplitude.

Ces deux impulsions peuvent être observées simultanément sur le cadran de l’oscilloscope.

22
 Faire un comptage d’une durée T=20 secondes des impulsions issues du générateur
d’impulsion sur le M.C.A. la raie observée coïncider t’elle avec le canalC °. Sinon
ajuster la calibration du Pulseur de façon à coïncider la raie avec le canalC °.
Maintenant le Pulseur est calibré avec le système et on a la relation :

Eα (5.486 MeV) [548.6 /1000]

Hauteur Energie
Temps de Numéro du canal
d’amplitude issue Equivalente en
collection(s) sur la MCA
du Pulseur (MeV)
20 300/1000 3 543
20 400/1000 4 670
20 500/1000 5 802
20 600/1000 6 1022
20 700/1000 7 1084
20 800/1000 8 1221

La courbe

experience 1
energie(Mev)
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0 Canal
500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300

∆E
La pente de la courbe représente ρ=
∆C

ρ= 7,25.10-3

δ (ch) = 24,1246

23
h = ρ×δ = 0,1749

Expérience 2 : détermination de l’énergie des particules alpha émises


par une source de spectre inconnu :
Il s’agit de relever dans ce T.P le spectre d’une source inconnue et d’identifier l’énergie
relative aux pics. La calibration précédente sera utilisée.

Mode opératoire :

 Réduire la polarisation du détecteur à zéro.


 Ramener la pression dans l’enceinte à la pression atmosphérique.
 Ouvrir la chambre et remplacer la source de Am241par une autre de spectre inconnue.
 Faire le vide dans l’enceinte et augmenter lentement la tension nominale du détecteur.
 Mettre en marche le Pulseur.

Expérience3 : Etalonnage en énergie en utilisant des sources alpha de


référence :
La calibration en énergie peut être aussi réalisée à l’aide de deux sources émettant des
particules alpha d’énergie différente.

Am ( Eα =5.48 MeV ¿ source 1


241

244
Cm ( Eα =5.80 MeV ) source 2
Mode opératoire :

 Introduire la source 1 dans la chambre à vide. Faire le vide et polariser le détecteur


à la tension nominale.
 Ajuster le gain de l’amplificateur de telle façon à ce que le pic soit situé sur le
canal 800.
 Remplacer ensuite la source1 par la source 2. Faire un comptage d’une durée assez
longue permettant au pic d’émerger. Relever le numéro du canal ou se trouve ce
pic. Si le niveau d’énergie zéro correspond approximativement au canal zéro de
l’analyseur, alors on possède trois points qui suffisent pour faire un tracé de la
droite de calibration.

Expérience 4 : détermination de l’activité absolue d’une source alpha :


Cette expérience nous permet de mesurer l’activité absolue d’une source alpha.

Mode opératoire :

 Placer la source Am241 dans l’enceinte à 4 cm du détecteur.


 Ajuster le gain de telle manière à ce que le pic 5.48 MeV soit visualisé sur
l’analyseur (au milieu du cadran).

24
 Faire un comptage de 2000 coups sur le pic( ∑α )c’est –à-dire toute la surface du
pic.
 Calculer l’activité à l’aide de l’expression :

Ac = ( )(
∑α
t

4 π d2
π r2 )[ Alpha
s ]
Avec :
d: distance source/détecteur (cm) = 4cm
r=rayon de la fenêtre du détecteur (cm) = 2.25
t=durée du comptage (seconde)

∑ α : Nombre de coups sur≤ pic

Une source est toujours accompagnée par les informations suivantes :

-Activité e la source de la source à la date de fabrication.

-Date de fabrication.

-Erreur sur l’activité mesurée.

Sachant que :

L’activité est de 1388α/s sur 2π

Date de fabrication est : 15/02/91

Ac = 21,426Alpha/s

Expérience 5.1: Mesure du parcours maximum des alphas émis par une
source :
On mesure 2 grandeurs liées à la nature de la de la particule identique et du matériau
absorbant. Ce sont le parcours l’ionisation spécifique de la particule alpha.

Mode opératoire :

 Prendre une source d’ Am241 et placer la devant le détecteur sur son support sans
faire le vide.
 Eloigner la source jusqu’à ce que le comptage soit nul (utiliser le seuil de
discrimination pour éliminer le bruit).
 Lire la distance source détecteur sur le réglet gradué et comparer cette distance à
celle lue sur la courbe suivante

Distance (cm) canal comptage


0 991 721
1 915 209
2 736 26

25
3 563 17
4 292 9
4 ,5 160 8

Expérience 5.2: perte d’énergie des particules alpha en fonction de la


pression :
Mode opératoire :

 Garder le même montage que précédemment et réaliser le vide dans l’enceinte


contenant source et détecteur à l’aide d’une pompe, la source étant située à la distance
précédemment déterminée.
 Relever le spectre de l’ Am241 et la position de son pic alpha la plus élevé.
 Débrancher la pompe en prenant la précaution de fermer la vanne millimite
auparavant.
 Pour cela, introduises progressivement une quantité d’aire dans l’enceinte et noter la
pression corresponds.
 Relever pour chaque pression, la position du pic alpha le plus élevé et noter l’énergie
correspondante en se servant de l’étalonnage en énergie fait précédemment.

P N/ nombre de coups Canal (pic)


0 11 1014
100 9 942
200 10 857
300 8 774
400 10 695
500 11 568
600 8 430
700 9 276

N
N=f(P)
12
10
8
6
4
2
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900
pression

Conclusion

- Le détecteur utilisé est diode à barrière de surface

26
- Relever des spectres en énergie des sources radioactives émettant des particules alpha
- Déterminer l’énergie des particules alpha émises par une source de spectre inconnue
- Déterminer l’activité absolue d’une source alpha
- Mesurer les parcours Maximin des alphas émis par une source
- Perte d’énergie des particules alpha dans l’air
- La source inconnue selon le graph précédent et à partir le nombre de canal 951 est le
239
Pu (énergie de α 5,456 Mev)

27
Spectrométrie Gamma à l’aide du détecteur à Germanium Hyper-pur (HpGe)

28
Objectifs :
1-Essayer d’identifier les caractéristiques des spectres

2-Faire une analyse quantitative et qualitative pour certains radionucléides émetteurs gamma
les plus connus et procéder de ce fait à un étalonnage en énergie et en efficacité du détecteur

3-Faire une identification des énergies des rayonnements gamma de certains radionucléides

4-Calculer l’activité de certaines sources inconnues

I. Partie théorique :

1. Introduction :
L’apparition des détecteurs à base de matériau semi-conducteurs, a permis de résoudre
le problème de la résolution en énergie. Le semi-conducteur est un matériau qui possède un
faible gap entre sa bande de valence et sa bande de conduction qui peut être franchi par les
électrons sous l’action d’un champ électrique. L’application du champ électrique va créer une
zone de déplétion à

L’intérieur du semi-conducteur dans laquelle il n’y a plus de porteurs de charges libres.


L’augmentation de la différence de potentiel permet d’agrandir la zone de déplétion du semi-
conducteur. Les photons incidents vont mettre en mouvement des électrons qui vont eux
mêmes créer dans la zone de déplétion des paires électron-trou qui seront collectées sur les
contacts n et p. La collecte des charges engendre un courant électrique proportionnel au dépôt
d’énergie du photon incident

2. Les détecteurs germanium (HpGe) :


Les détecteurs germanium sont les détecteurs à semi-conducteur qui ont la résolution en
énergie la plus fine en ce qui concerne la spectrométrie γ; cependant l'un des problèmes de ce
détecteur reste l'existence d'un « pic somme » dans le spectre qui est présent lorsque des
désintégrations successives sont rapides. En effet, si n désexcitations ont lieu dans un laps de
temps inférieur au temps d'acquisition du détecteur, un certains nombre de gammas émis
peuvent être détectés simultanément, autant de coups qui ne seront pas comptés dans les pics
caractéristiques de l'élément en question.

29
Fig 1 :

Détecteur Ge(HP)

I. Partie expérimentale :

1. Matériel utilisée :

30
- Détecteur Ge(HP) modèle GC3520 avec préamplificateur incorporé de modèle
2002CSL
- Rack d’alimentation
- Alimentation haute tension (HT) (ORTEC 459)
- Amplificateur (ORTEC 450)
- Analyseur multicanaux
- Oscilloscope
- Pulseur
- Sources Gamma (60Co, 137Cs, 57Co, 152Eu, 241Am, 22Na)

2. Experiences:

Etalonnage en énergie:

1) Etudier successivement les spectres donnés par les sources de 137 Cs et de 60Co
2) régler pour cela l le gain de l’amplificateur pour que le pic d’absorption total de 60Co
(E=1.33Mev) corresponde à une impulsion de 4V sur l’oscilloscope
3) Faire un étalonnage en énergie en déterminant avec précision le numéro du canal
correspondant au sommet des pics d’absorption total (de 137Cs et de 60Co). On peut de
faire soit en traçant la droite E = f(no du canal) soit à partir du MCA
4) Déterminer donc le facteur de conversion (Energie /Canal)
5) Identifier les caractéristiques des spectres (pics d’absorption, fronts Compton, pics
d’échappement…) et les comparer avec les calculs théoriques
6) Mesurer le rapport Pic/Compton (en nombre de coups) sur le gamma 1332kev du 60Co

Pic1 Pic2
Co
60
Cs
137 60
Co
Canal 1874 1057 2192
comptage 452 7727 344

1332,5 = A(2192) + B……………….(1)

661,7 = A(1057) + B…………...……(2)

(1)-(2) 670,8 = A (2129-1057)

A= 0,625 « facteur »

B=1,875

E = 0,625C + 1,875 « droit de calibration »

Canal Energie kev


Pic1 75Se 194 121,68
Pic2 152Eu 390 244,33
31
Pic3 152Eu 550 344,45
Pic4 152Eu 1244 778,71
Pic5 23Na 2036 1274,31
Pic6 152Eu 2250 1408,22

Etalonnage en efficacité :

1) L’efficacité de détection d’un détecteur dépend de l’énergie des rayonnements


détectés. Il est donc indispensable de mesurer l’efficacité d’un détecteur et voir son
évolution en fonction de l’énergie
2) On dispose pour cela d’une source poly énergétique d’Europium 152 (152Eu) d’activité
connue
3) Placer la source dans l’axe du détecteur à environ 1 cm et faire une acquisition
pendant T secondes
4) Identifier les énergies du gamma émis
5) Comparer avec le spectre étalon de 152Eu
6) Tracer la courbe d’efficacité en fonction de l’énergie des pics photoélectriques
ɛ= f(E) : sélectionner pour cela 6 pics les plus importants

Eu
152 60
Co Cs
137

A0=405Kb 25/02/2001 A0=405kb 21/02/2001 A0=391kb 21/02/2001


t1/2=19,537ans t1/2=5,271ans t1/2=30ans
λ=0,0512ans-1 λ=4×10-9 s-1 λ=0,023ans-1
A=158,68kn A=159,1066kb A=257,265kb
td= 18,3ans td=18,2ans td=18,2ans

Pic1 152Eu Pic2 152Eu


E=1111,36kev E=963,41kev
Gross Area=41654 Gross Area=45738
Net Area=3289±263 Net Area=38429±232

 G=0,021
 ɛ Epic1=31576,1308
Conclusion:

- Le détecteur utilisé est Germanium Hyper pur


- On utilise module ADC associé à MCA mènerons des analyses élémentaires pour
certains radionucléides émetteurs Gamma les plus connus
- Calcule à un étalonnage en énergie et en efficacité du détecteur
- Calcule l’activité de certaines sources inconnues

32
33
34
Conclusion général :

Dans le TP1 on utilise le détecteur Geiger Muller

compteur Geiger-Müller (ou compteur Geiger) détecter les rayonnements ionisants de


type particules alpha, bêta ou gamma et rayons X)

Dans le TP2 on utilise le détecteur de scintillation NaI(Tl) qui est le plus couramment utilisé
Le faible coût

Dans le TP3 on utilise le détecteur à barrière de surface Pour détecter les particules chargées.

Dans le TP4 on utilise le détecteur à Germanium (HpGe) semi-conducteur qui fait la


résolution en énergie la plus fine en ce qui concerne la spectrométrie γ et qui est plus coût et
plus précis que le scintillateur NaI(Tl)

Paramètres caractéristiques d'un détecteur

 l'efficacité de détection : c'est le rapport du nombre de particules détectées au nombre


de particules reçues par le détecteur. L'efficacité dépend donc de la nature et de
l'énergie du rayonnement
 le temps mort : c'est le plus petit intervalle de temps entre deux informations pour que
chacune d'entre elles soit prise en compte par le système ;
 le mouvement propre : c'est le taux de comptage (notion définie plus loin) enregistré
en absence de toute source de rayonnement
 les caractéristiques géométriques : elles définissent la forme du détecteur, l'importance
de sa surface sensible et sa directivité
 La résolution d’un détecteur chiffre son aptitude à distinguer des particules d’énergies
différentes mais voisines. Elle se mesure par la largeur à mi-hauteur du pic
correspondant à la détection de particules possédant toute la même énergie. Plus cette
largeur est faible, plus le pouvoir de résolution du détecteur est élevé

35
Bibliographie :

F.N. Flakus, La détection et la mesure des rayonnements ionisants-Bref historique

Pr. N Ben Raïs Aouad, «  la détection des rayonnements ionisantes » la recherche en


oncologie nucléaire (médecine nucléaire) -IBN SINA-

N. Pauly, E. Gnacadja, Métrologie Nucléaire : Travaux pratiques

Pr. Laurent Dusseau, « Électronique et Rayonnements » 05/12/2009 Cours M2 Institut


d’Électronique du Sud (IES)

A. Coche, P. Siffert, Réalisation et étude des propriétés de détecteurs de particules lourdes à


barrière de surface

Monsieur Bertram Blank, Rapport de stage: Etalonnage d'un détecteur Germanium

M. Benjelloun, Travaux pratique de physique nucléaire -UCD-

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