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Elle s'appuie sur un fait (apogée des effectifs ouvriers au milieu des
années 70, puis déclin numérique), qui amorce clairement le sujet à
traiter.
2) On "amène" le sujet
Ici, on voit que le sujet n'est pas vraiment amené, mais que les
définitions sont "plaquées" dans l'intro, un peu comme un "cheveu
dans la soupe". Il faut dire que placer des définitions finement est
très difficile, et que cette faculté vient avec le travail et l'expérience.
3) On expose la problématique
Ici :
Pourquoi la classe ouvrière connaît-elle un déclin depuis les
trente dernières années ? Y aurait-il l'émergence d'une
nouvelle classe ?
4) L'annonce du plan
Ici :
Equilibre de l'introduction
Les ouvriers n'ont pas disparu, mais ils sont moins visibles. En
trois décennies, après avoir été la première force productive du
pays et la figure centrale de la société salariale, ils ont été
numériquement et sociologiquement laminés par la modernisation
technologique et managériale des entreprises, les délocalisations et
la perte de leurs repères traditionnels.
La classe ouvrière ayant déserté le discours social et politique,
qui la remplace ? Un premier point de vue insiste sur la
« constellation centrale » des classes moyennes, vaste ensemble
assez flou. Un second point de vue voit dans le regroupement des
ouvriers, des employés et des classes moyennes « déclassées »,
une « classe populaire » frappée par la précarité et la vulnérabilité
aux risques socio-économiques. Dans les deux cas se posent le
problème de la conscience de classe qui, selon Karl Marx ou plus
récemment Louis Chauvel, est nécessaire à l'existence d'une classe
sociale.
Les mouvements de grève de février 2008 chez les employés de
la grande distribution augurent peut-être d'une telle prise de
conscience...