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Le Temps des Surplombs ETHNIES

LES ETHNIES DU MONDE DES SURPLOMBS

REGIONS IMPERIALES

Arkadie
(Arkadien·ne)

Les Arkadiens sont originaires de petits


Surplombs isolés et sont peu nombreux, mais ce
sont surement eux qui ont le plus marqué
l'Histoire de l'Empire
Aujourd'hui encore, les traits Arkadiens sont
considérés par beaucoup comme le summum de
la beauté : des cheveux incolores, une peau
pâle, des yeux rouges et un visage acéré.
La noblesse Arkadienne est nombreuse,
turbulente, fourbe et retorse. On trouve des
familles Arkadiennes à l'origine de quasiment
chacune des grandes tragédies de l'époque
Impériale, beaucoup sont proches du Sénat
Impérial quand elles n'intriguent pas en Numie
ou ailleurs. La tendresse envers le bas-peuple est
considéré comme une faiblesse en Arkadie, mais
la cruauté n'est pas réservé aux classes
inférieures puisque l'empoisonnement est
courant parmi la noblesse, et ce dès le plus
jeune âge. Un dicton populaire dit : "il est moins
risqué de sauter en Contrebas que de faire
confiance à un Arkadien".

Inspiration majeure : vampires

Surplombs : Vardarr, Moedr, Presh, Corliç

Quelques noms arkadien : Alucard, Sifre, Jarlen, Vance,


Draven, Orion, Rosalie, Lilith, Lisha, Zada
Grandes familles arkadiennes : Valk’Ozir, Volk, Mavick,
Danterion, Dross, Renhir

Personnalités Arkadiennes notables :


Trieh Marra & Oberon Orşova Kragen (Empereurs),
Intégration à l’Empire : 457, par alliance Serë Eorin, Thèbë Sango, & Roarim Trieh Lagrima
matrimoniale et pacte de défense contre Donum, (Empereurs)
Antius et Ku'rum
Protectorat : Donum
Arme traditionnelles : Poison
Carrières militaires : Soldat-marinier, Division
Severus, Compagnie mercenaire des Tier-Fils

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Le Temps des Surplombs ETHNIES

Āto
(Ātoli)

Grande et vaste est l'Histoire Ātoli, car ce peuple


a durablement marqué l'histoire du monde des
Surplombs. L'ordre des Gardiennes des Temples
de la Vapeur a été créé en Āto avant de se
diffuser à l'ensemble des Surplombs. L'Empire
d'Āto, bien plus tard, forma un puissant pays
indépendant avant de rejoindre l'Empire.
Les Ātoli sont organisés dans une société de
caste très stricte, où l'appartenance à une
dynastie est primordiale et où conserver son
honneur est le plus important des devoirs. Le
nom d’une famille donne à l’individu une place et
une réputation, car la confiance est en Āto une
affaire de constance à travers les âges.
En tant que pays, Āto brille par ses Temples
nombreux et parmi les plus riches des Surplombs,
mais également et surtout par l'Académie : la
plus grande et la plus réputé des universités, aux
coûts de scolarité exorbitants mais la seule à
former des techno-ingénieurs et à enseigner l'art
complexe de l'auto-machine, pierre angulaire de
sa puissance militaire grâce aux automates de
combats. L'Académie accepte des étrangers,
mais la plupart des familles nobles Ātoli y envoi
un ou plusieurs enfants, ce qui fait que les Ātoli
composent 85% des diplômés de l'Académie,
aptes à piloter des automates ou à construire de
complexes systèmes à engrenages et vapeur. Inspiration majeure : Japon médiévale, les
L’intégration d’Āto à l’Empire est extrêmement samurais en moins et les meccas en plus.
récente. Grâce au mariage de l’Impératrice d’Āto Surplombs : Āto, Ka-Gun, Genkai, Kōyō, Denshin,
à l’Empereur, la noblesse Ātoli bénéficie d’un Onigosi
statut de citoyenneté privilégiée qui leur permet
(dans une certaine mesure) d’ignorer les Quelques noms Ātoli : Seiko, Rin, Hikari, Togoshi,
privilèges du Sénat dans les affaires Nagao, Ochi, Saito
commerciales et politique. Le pouvoir de Grandes familles Ātoli : Nokoto, Hitsugaya, Keshima,
l’Impératrice s’affirme ainsi contre le Sénat mais Zokyō, Tahito, Reiwo
ne souffre d’aucune contestation dans son
propre territoire. Depuis de nombreuses Personnalités Ātoli notables : Ozum Emegen Koruke
décennies, les opposants politiques persécutés et (directeur de l’Académie), Seiko Renji Præ
assassinés. La crainte gagne les opposants (Impératrice des Surplombs), Saito Kilua Yoshihide
politiques en exil maintenant que l’autorité de (PDJ de la compagnie Yoshihide),
l’Impératrice a les moyens de s’étendre dans tout
l’Empire…

Intégration à l’Empire : 612, par le mariage de


l’Empereur Cyrus à la Princesse d’Āto
Protectorat : indépendant
Arme traditionnelle : Automachine
Carrières militaires : Soldat-marinier, Division des
Abysses, Garde Ātoli, Corsaire Nokoto, Escouades
automachines, Troupes d’Assauts Aériennes

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Le Temps des Surplombs ETHNIES

Bérudie
(Bérudien·ne)

La Bérudie est parfois décrite comme la région la


plus pauvre de l’Empire des Surplombs, mais
c’est faire injustice à son peuple ancien et à
l’histoire riche.
Les Surplombs Bérudiens sont sans conteste plus
éparses et moins densément peuples que les
régions centrales de l’Empire. Cependant, leur
artisanat a longtemps attiré le commerce et les
flottes de certains seigneurs Bérudiens ont
souvent joués un rôle clé dans les guerres civiles
impériales.
Les habitants du sud de l’Empire ont des traits
parfois dénigrés à la Capitale, entre leurs peaux
halée, leurs visages aux angles marqués et leurs
cheveux crépus. La culture impériale n’a
cependant pas effacé l’héritage singulier de ce
territoire, jadis partagés entre des royaumes
querelleurs aux mains de familles millénaires.
Carrefour aérien depuis l’âge antique entre
l’extrême-ouest et l’Œcar puis Thäma, les
campagnes impériales contre le continent et la
seigneurie pirates de Quo Gin ont porté préjudice
aux nombreuses routes commerciales qui
avaient jadis fait la richesse des Surplombs
Bérudiens.

Inspiration majeure : Berbère & Occitan


Surplombs : Qadim, Rasabah, Cathuba, Ar’jil,
Tahert, Lerine, Ab’Umis, Gheini, Herqa, Qeddia,
Paavel, Nuznour, Yafra, Ouezgazin, Fezzan
Quelques noms Bérudiens : Sonia, Hassan, Khaled,
Gwella, Smayn, Karim, Juno, Farang, Jòrdi, Loís
Grandes familles Bérudiennes : Mangora, Harpir,
Azkedir, Alvez, O’zir, Maurèl, Qezadòta, Peyre,
Gleyzes, Benassi, Kacem, Lasry
Intégration à l’Empire : 526, conquise par campagne
militaire Personnalités Bérudiennes notables : Yulia Mangora
Protectorat : Cathuba (fille de l’Amiral Ford), Mara Raja Harpir (matriarche
Arme traditionnelle : dressage d’oiseaux de Razabha), Kiryll Johan Azkedir (seigneur de Qadim),
Carrières militaires : Corps Bérudien, Milices locales Kella Mokrane (amirale de Bérudie)

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Le Temps des Surplombs ETHNIES

Düenie
(Duënien·ne)

Les Düeniens se sont rarement constitués en


royaumes ou Empire, préférant constituer des
alliances de cités ponctuelles pour leurs propres
intérêts. Aujourd’hui inclue dans le Protectorat
de Cathuba, sous le même giron que la Bérudie,
la Düenie appartient pourtant plus à l’ère
culturelle du centre de l’Empire.
Les Düeniens sont ainsi pâle de peau, et ont de
nombreux traits communs avec les Lorceniens,
les Numiens ou même les Szvarois. Leur
particularité est à trouver dans cet esprit
individualiste singulier, qu’on prétend dépourvu
de scrupules hors de leurs Surplomb.
De nombreuses familles Duëniennes se sont
expatriées un peu partout dans l’Empire, et
quelques-unes des plus importantes compagnies
commerciales impériales ont encore leur siège
sur les Surplombs de Lorgne ou de Sir-Taly.

Inspiration majeure : Germanique, Prusse


Surplombs : Sir-Taly, Lorgne
Quelques noms Duëniens : Mark, Adriann, Kars,
Tomas, Özer, Romy, Mathilda, Selma, Amalia,
Brunehilde
Grandes familles Duëniennes : Wöllner, Zollern,
Albrecht, Kaiser

Personnalités Duëniennes notables : Mark Friedrich


Wöllner (Vice-Amiral du Protectorat de Cathuba)

Intégration à l’Empire : 497 à 502, par accort


diplomatique lors de la guerre contre Qadim et
Hab’Kir
Protectorat : Cathuba
Arme traditionnelle : Fouet
Carrières militaires : Soldat-marinier, Corps Saint,
Compagnie mercenaire Lorgnaise

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Le Temps des Surplombs ETHNIES

Bordure de Bronze
(Enfant du Bronze)

La Bordure de Bronze désigne un ensemble de


Surplomb de l’extrême-ouest impérial, peuplés à
l’ère antique par les peuples Kotalt, adeptes
d’une religion et d’une organisation sociale
encore mal connue. Avec l’avènement de l’âge
de lumière et de la toute-puissance des Temples
Atoli, les Surplombs Kotalt sont entrés en
résistance et se sont peu à peu coupé
entièrement des Surplombs adeptes de la
Vapeur.
A une date indéterminée, les Surplombs de la
Bordure de Bronze sont totalement abandonnées
et la culture Kotalt disparait presque totalement.
Exode ou catastrophe démographique, le débat
fait rage entre archéologues, mais le fait est
qu’au début de l’âge sombre il ne subsiste guère
plus qu’un centaine de Kotalt encore en vie dans
les Surplombs de l’ouest.
Dès lors c’est l’émigration diverse et chaotique
qui va sculpter l’identité des Enfants du Bronze,
dont bien peu ont de réelles racines Kotalt. Peaux
pâles, cuivrées, charbonnées ; chevelures
rousses, noires ou brunes ; des traits aux accents
de l’est comme de l’ouest… Des colons de tout
l’Empire ont été déplacés au fil de l’histoire pour
repeupler la Bordure, donnant naissance à un
maelstrom génétique d’une diversité rare.
Aujourd’hui, les Surplombs de la Bordure
bénéficient d’un commerce florissant du fait de
la route du Nouveau Monde et des nombreuses
Inspiration majeure : ??? weird lizard ???
compagnies de Farø ou de Girón gourmandes
des ressources minières de ces cités encore très Surplombs : Keshan, Haagrad, Arima, Tœmoy,
jeunes. Ervel
Quelques noms du Bronze : Irïlan, Ielre, Atse, Lyth,
Oesthon, Ysséa, Kema, Shilliq

Grandes familles du Bronze : X

Personnalités du Bronze notables : Staria Yule


(capitaine pirate), Məhru Asgarova (Intendant
d’Eruel), Aliä Saidesh Yakhin (princesse de Keshan)

Intégration à l’Empire : entre 639 et 678, négociation


ou achat de l’Amiral de Farø
Protectorat : Farø
Arme traditionnelle : Dague
Carrières militaires : Soldat-marinier, Milices du
Bronze

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Le Temps des Surplombs ETHNIES

Kaelid
(Kaelois·e)

La Kaelid est historiquement la première région


à avoir rejoint l’Empire de Lorcen. Autour de
Cent-Port, Surplomb tentaculaire qui n’a pas
usurpé son surnom, les cités de la Kaelid ont
toujours été au carrefour de toutes les routes
commerciales depuis l’avènement de l’ère des
Empires, et son peuple en a joué.
Les équipages Kaelois sont nombreux,
expérimentés et connus comme d’habiles
négociateurs. Le voyageur trouvera une diaspora
Kaeloise dans n’importe quelle ville Impériale et
dans chacun des ports jamais visités par un
navire civilisé.
Les Kaelois aux origines les moins métissées
arborent une tignasse rousse reconnaissable
entre mille ; mais de nos jours la majorité
d’entre-eux tirent plutôt sur le brun ou sur le
blond du fait des croisements et des mélanges de
population.
Avant l’Empire, les Kaelois étaient organisés en
clan, sur terre comme dans les airs, mais
l’avènement de l’ère Impériale a accéléré la
mutation de cette société qui est aujourd’hui
forte de valeurs méritocratiques individualistes.
Les familles dirigeantes sont ainsi peut
nombreuses à porter la tria-nomina impériale,
témoignage d’une bourgeoisie triomphante.

Inspiration majeure : Gaélique, monde anglo-


saxon, Angleterre, Irlande, Ecosse
Surplombs : Cent-Port, Orlance, Cornelia, Tiberia,
Cardduel, Vihue, Lorbane, Andrade, Rheindam,
Sylchester, Ozair, Porstberry, Mulaidh, Rogleann,
Fædr, Rodún, Wasbaile
Quelques noms Kaelois : Emy, Taylor, James, Bradley,
Tomas, Judith, Francis, George, John

Grandes familles Kaeloises : Bennet, Renh, Colter,


Mangora, Karano, Rowan, Ellis, Qardhim

Intégration à l’Empire : de 380 à 430, plusieurs Personnalités Kaeloises notables : Francis Saund Ellis
campagnes militaires commandée par les Empero (premier Empereur non-Lorcenien), George Bradley
Protectorat : Cent-Port Colter (Vice-Amiral de Cent-Port, Gouverneur du
Arme traditionnelle : Trident (pique & lance) Nouveau Monde), Eldrid Vaas (Dragon impérial), John
Carrières militaires : Soldat-marinier, Division Earl Karday (Sénateur),
Tridane, Garde de Cent-Port, Milice Aéroportuaire,
Mercenaires des Sang-salés, Tirailleurs de l’Amirauté

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Le Temps des Surplombs ETHNIES

Khoxourie
(Khoxou·e)

Ancienne et respectable est la civilisation


Khouxoue. Etablie depuis des millénaires dans le
nord du monde des Surplombs, les invasions
Gèghotes les ont poussés vers l’ouest au début
de l’ère des empires, dans une région qu’ils
occupent encore aujourd’hui. Harqen, leur plus
ancienne place-forte, abrite le château de la
Perle, réputé plus bel ouvrage des airs de
l’Ouest.
Les arts Khouxou sont considérés comme parmi
les meilleurs dans les domaines du textile, de la
céramique et du travail du verre. Un nombre
restreint de grandes familles se partagent le
pouvoir et administres les Surplombs, rendant
hommage à l’Empereur depuis leur intégration
dans le Protectorat de Farø en 517.
Physiquement, les Khouxous partagent
beaucoup plus de traits communs avec les Ātoli,
Gèghotes et Laónais qu’avec les Rudéniens dont
ils sont pourtant voisins ; mais c’est car ils ont
repoussé vers le sud les ethnies qui peuplaient
autrefois les Surplombs disputés du nord de
l’Empire. De peau très pâle, noirs de cheveux, ils
sont généralement frêles de stature et adoptent
un maquillage facial rigoureux et raffiné.

Inspiration majeure : Mandchourie, Corée,


Transbaïkalie
Surplombs : Farø, Harqen, Daqin, Yanø, Cathay,
Dangsu, Bóhai
Quelques noms Khouxou : Kim, Yuandi, Qiwang, Xia,
Pin, Che, Ryang, Pin

Grandes familles Khouxou : Ralambo, Yeong, Wan-


muje, Hexin

Personnalités Khouxou notables : Shaz Qiwang


Ralambo (Amiral de Farø), Shen Qiann Ralambo (ancien
Amiral de Farø), Jarez Nyrith Hexin (ancien Amiral de
Intégration à l’Empire : 517, à l’issue de la guerre Farø)
entre Harqen, Daqin, Yano et Farø
Protectorat : Farø
Arme traditionnelle : Hallebarde
Carrières militaires : Soldat-marinier, Division
Khouxou, Garde Lagrima

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Laóning
(Laónais·e)

La culture Laónaise avait atteint son apogée au


quatrième siècle du calendrier provisoire, lorsque
les seigneurs de guerre Laónais s’étaient établis
en Āto et avaient même soumis Aatraj et Rajdhi,
deux des plus puissants Surplombs Paamien.
Cependant, la constitution en empires de ses
deux plus importants voisins et les guerres de
reconquêtes eurent raison de la puissance
coloniale du Laóning qui, depuis, est
régulièrement partagé entre conquêtes Ātoli et
Paamiennes… lorsqu’il n’est pas livré aux raids
pirates venus du nord.
Les Laónais restent cependant un peuple à
l’identité marquée. Experts en joaillerie, tissage
de la soie et héritière d’une forte philosophie
syncrétique, leur culture vivote encore dans de
nombreuses diasporas autour du monde.
L’organisation des familles Laónaises tranche
avec celles du reste de l’Est Impérial, puisqu’il est
de tradition que les jeunes générations quittent
le foyer aux environs de leur dixième
anniversaire et soient accueillis par une autre
famille amie jusqu’à leur majorité. Ce maillage
des familles entretient un lien sociable très
durable au cœur des Surplombs Laónais.
Les classes sociales sont également beaucoup
moins marquées que chez leurs voisins. Les
familles nobles, héritières des seigneurs de
guerre, ont été soit exterminés lors de défaites
guerrières soit poussées à l’exil par des révoltes
populaires. L’organisation interne d’un Surplomb
du Laóning est ainsi parfois semblable à une
République technocraties, où les postes de
pouvoir sont ouverts au concours et où Inspiration majeure : Chine des Han, les Trois
l’administrateur paye pour occuper sa charge. Royaumes
Sous le régime impérial, le Laóning n’entretient Surplombs : Gaùn, Fèn, Shinelan
pas d’armée et est soumis au Protectorat de
Paam ; malgré tout, les Rani de Paam refusent Quelques noms Laónais : Ling, Sun, Zi, Fang, Liao, Fan,
toujours d’intégrer des bataillons Laónais aux Fu, Zhao, Qiu, Shen
armées du Protectorat. De ce fait, les plus agités
des Laónais·e·s intègrent des compagnies Grandes familles Laónaises : (aucune)
mercenaires ou s’embarquent avec des pirates.

Personnalités Laónaises notables : Bou, Aba & Oob


Intégration à l’Empire : non-officielle, conquêtes (pirates de l’équipage du Corbeau), Araley Sang-de-
Paamiennes entre 650 et 700 (toujours en cours) Soie (Capitaine Pirate), Qui Fang (pirate de l’Eclat)
Protectorat : Paam
Arme traditionnelle : Fusil lourd
Carrières militaires : Soldat-marinier, Compagnies
mercenaires des landes Laónaises

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Lorcen
(Lorcenien·ne)

Le Surplomb de Lorcen est sans conteste le plus


vaste du centre de l’Empire. Sa plus grande ville,
Tramis, est d’ailleurs devenue la plus grande cité
du monde, qu’aujourd’hui chaque citoyen
connait sous le nom de « la Capitale ».
L’extension de l’Empire et les vagues successives
d’immigration ont transformés Lorcen en
profondeur. Aujourd’hui, il ne reste sans doute
plus aucun Lorcenien de sang pur, mais cela
n’empêche pas certains de le crier.
Certains traits Lorceniens se retrouvent encore
dans une partie de la population : la chevelure
blonde, un nez effilé, des hanches étroites. A
l’origine les Lorceniens et Lorceniennes étaient
des agriculteurs et tanneurs pacifiques,
exploitant également des mines de fer dans le
nord-est du Surplomb ; mais les conquêtes des
Empero les ont progressivement transformés en
travailleurs de manufactures et d’usines
employés en continue pour l’effort de guerre et
le profit des grandes compagnies impériales.
Lorcen est une région autonome de l’Empire,
sous la protection d’aucun Amiral mais
directement de l’Empereur et du Sénat. Dans les
rues de la Capitale, ce sont les Inquisiteurs qui
font la Loi et les milices privées qui assurent
l’ordre à la sortie des usines.
La noblesse, elle, vit dans l’ombre du Palais
Impérial et s’étripe dans les rues autour des clubs
qui ponctuent la vie politique du Sénat. Bals et
réceptions somptueuses servent autant à divertir
qu’à légitimer une caste qui vit en profitant de
ses rentes. Inspiration majeure : des blonds avec des noms
d’anges
Surplombs : Lorcen, Ravnor, Edenis

Quelques noms Lorcenien : Japhet, Balthazar,


Yssandre, Dedain, Arndt, Nathiel, Anakim, Sidriel,
Lucielle, Anabelle
Grandes familles Lorceniennes :
Empero (éteinte), Hackso, Elemon, Aurald, Særiel

Intégration à l’Empire : 362, fondation du Royaume


de Lorcen
Personnalités Lorceniennes notables :
Protectorat : Capitale
Arndt Lorcen Empero (Fondateur de l’Empire)
Arme traditionnelle : X
Carrières militaires : Soldat-marinier, Garde
Impériale, Inquisition

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Le Temps des Surplombs ETHNIES

Numie
(Numien·ne)

Les nobles Numiens prétendent parfois


descendre de la première des civilisations des
Surplombs. Le débat fait encore rage entre
historiens, théologiens et philosophe, mais il est
certain que la culture Numienne s’est formée
avant l’extension du culte des Gardiennes.
L’antique culture Numienne prêchait à l’origine
une forme de gouvernement démocratique et
une philosophie épicurienne, mais une
succession de guerre de religion a conduit les
Numiens à adopter le Culte des Gardiennes
importé d’Āto. La Numie va, dès lors, être
l’origine des plus grandes expéditions de
propagation du culte vers le sud et l’est de
l’Empire actuel.
Un millénaire plus tard, à l’ère des Empires, la
Numie a bien changée et constitue la colonne
vertébrale des Surplombs du centre impérial. Les
Numiens sont fiers de leur culture riche et leurs
Surplombs sont la terre du fine amor, du duel à
l’épée, du théâtre et de la poésie.
Les affaires d’honneur et de famille sont d’une
importance cruciale pour les Numien. Une insulte
se règle traditionnellement par le fer.
Les Surplombs Numiens comptent parmi les plus
riches de l’Empire et sa noblesse est très bien
intégrée aux affaires du Sénat et de la Capitale ;
cependant, la Numie ne profite que peu des
nouvelles routes vers le Nouveau Monde et le
commerce impérial se déplace surement vers Inspiration majeure : l’Italie, Rome antique, le
l’Ouest, au détriment des Surplombs millénaires cape & d’épée
de Donum et Antius. Surplombs : Donum, Antius, Ku’rum, Odryon,
Rhèbe, Véruse, Gorzo, Loqlar
Quelques noms Numiens : Armando, Romeo, Carlotta,
Maria, Bruno, Giovani, Leonardo, Livia, Gizabella

Grandes familles Numiennes : Domain, Liorr, Pietor,


Stranglia, Corzano, Sentori, Arminio, Aquillia

Intégration à l’Empire : 490, sac d’Antius par les Personnalités Numiennes notables : Kathulius Boël
seigneurs Arkadiens Domain (Inquisiteur et Empereur), Cyrus Boël Liorr
Protectorat : Donum (Empereur actuel), Kassandra Vilus Pietor (Garde
Arme traditionnelle : épée de côté Impériale)
Carrières militaires : Soldat-marinier, Compagnie de
la Rose, Compagnie d’Argent, Compagnie Carmin,
Garde Numienne

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Le Temps des Surplombs ETHNIES

Œcar
(Œcari)

Les Œcari, établis sur des Surplombs peu


cléments entre l’Empire et Thäma, se sont
toujours distingués par une ingéniosité à la
hauteur des défis qui se dressaient devant eux.
A l’ère antique, ils comptaient parmi les plus
grand navigateurs et commerçants, exploitant
au maximum les difficiles premières voiles pour
leurs navires. Leur empire commercial
s’imposant dans tout le sud des Surplombs, Œcar
adopta le culte des Gardiennes non par
contrainte mais par pragmatisme, intéressé par
les progrès techniques que les prêtresses
apportaient avec eux.
Resté à l’écart du centre impérial pendant les
aires de domination Ātoli puis Lorcenienne, les
Œcari constituaient une nation farouche, maître
de fait des airs du Sud, développant des
comptoirs de Paam à Saqqarah sans jamais se
constituer en Empire.
La société Œcari accorde une grande importance
au respect des ainés et à la transmission des
traditions. L’autonomie est considérée comme un
idéal, et la dépense à autrui comme une
faiblesse. Ainsi, chaque famille pratique
l’artisanat pour son foyer (fabrique ses
vêtements, ses tapisseries, son mobilier) et le
commerce des biens manufacturés est réservés
aux étrangers ; ce qui explique sans doute le peu
d’intérêt de ce territoire au développement
industriel.
La qualité de l’artisanat Œcari n’a cependant pas
d’égal. Les célèbres fusils Œcari sont transmis de Inspiration majeure : les Phéniciens, l’Afghanistan
génération en génération, fabriqués et (les fusils afghans), les Pashtun
entretenus à la main, améliorés et décorés par Surplombs : Œcar, Göreh, Tyron
chaque nouvelle génération à poser les mains sur
eux. Quelques noms Œcari : Addir, Iza, Yarikh, Tanith,
Depuis qu’ils sont intégrés à l’Empire, l’Œcar Bisha, Hanibal, Samoon, Khog, Balach, Gahed, Nazo,
forme son propre Protectorat. Son Amiral actuel Sandara, Saba, Gabina, Khush
fut à la manœuvre des guerres contre Thäma et
Grandes familles Œcari : Bakhta, Hockard, Jalali,
officie désormais comme Gouverneur Colonial du Jandran, Dall, Suri, Qazi, Sanjarzai
continent de l’extrême Sud-Est.

Intégration à l’Empire : 540, vote du Sénat pour son Personnalités Œcari notables : Lulî Sid Thoum (Ancien
rattachement après sa conquête par des compagnies de Gôreh), Sandara Rahija Qazi (Grande Prêtresse du
franches Temple d’Œcar), Léopold Faidherbe Hockard (Amiral
Protectorat : Œcar d’Œcar, Gouverneur de Thäma), Bazoor Naresh Ghour
Arme traditionnelle : Fusil Œcari (Seigneur Pirate)
Carrières militaires : Soldat-marinier, Division Œcari

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Le Temps des Surplombs ETHNIES

Ordelie
(Ordelien·ne)

Les Surplombs Ordeliens ont longtemps comptés


parmi les plus indépendantistes de l’espace
impérial. Les cités de l’Ordelie se disputaient
entre elles tout au long des siècles, et ce depuis
la fondation des dynasties Ordéliennes, adoptant
l’Ordre des Gardiennes contre les cultures Kotalt
de leurs voisins du nord.
Hommes et femmes des airs depuis toujours, les
Ordeliens aiment le voyage et ont toujours
circulé dans l’Empire et œuvrés dans ses armées,
se gargarisant de leur liberté et de leur
indépendance. Depuis leur conquête, les choses
ont peu changé, si ce n’est que chaque Ordelien
va rejeter la faute de la défaite contre l’Empire
sur son voisin.
Un célèbre dicton dit : « personne ne déteste un
Ordelien autant qu’un autre Ordelien ». En effet,
ne dites jamais à un Ordelien qu’il est Ordelien !
Celui-ci vous répondra qu’il est Girónais,
Oumerjain ou encore Sargosois, et vous serez
chanceux si vous en tirez avec seulement un nez
cassé.
Leur réputation pieuse est doublée d’une
propension à la superstition certaine. On dit
qu’un Ordelien sans porte-bonheur se sent
comme un Arkadien sans poison.

Inspiration majeure : Espagne, Portugal

Surplombs : Oumerja, Girón, Sargos, Lissis,


Tolonne, Silcia, Corcelón, Prinléon, Lénid
Quelques noms Ordéliens : Poyo, Juan, Paco, Olivia,
Paula, Belen, Carmen, Luis, Miguel, Sebastian, Rebeca,
Julia, Mercedes, Alejandro, Jose, Veronica, Maria
Grandes familles Ordeliennes : Montoya, García, Duez,
Ferre, Sartori, Albacete, Freminio

Intégration à l’Empire : 616 à 618, conquise par


l’Amiral de Cent-Port suite à la découverte des routes Personnalités Ordeliennes notables : Ivan Reno
vers le Nouveau Monde Aguillera (Sénateur), Rawen Mozang Shiqqera (Colonel
Protectorat : Cent-Port Inquisiteur), Vera Ramirez (Premier Capitaine de la
Arme traditionnelle : Pistolet à silex Flotte de Cathuba), Tomas Billhoa (Quartier-Maître du
Carrières militaires : Soldat-marinier, Compagnie corsaire Taylor le Sans-nom), Marco (pirate du
Girónaise, Braves d’Oumerja, Milice Sargosoise, Corbeau)
Fusiliers Léonides

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Le Temps des Surplombs ETHNIES

Oryguée
(Orygain·e)

Toujours densément peuplés au cours de


l’Histoire, le premier Empire Orygain s’est
constitué au sud, autour d’Užra ; mais le reste de
l’Oryguée a longtemps été indépendant ou
noués dans des coalitions de Surplombs plus
qu’une autorité centrale. Cette réalité
fédéraliste évolua drastiquement avec leur
intégration à l’Empire. Le régime d’Amirauté
permit aux premiers Amiraux de profondément
réformer l’Oryguée. En 150 ans, Tenoch
s’imposa comme un pouvoir central et
l’ensemble des Surplombs s’industrialisèrent
peut-être plus que nulle part ailleurs dans
l’Empire. Le vol de technologies à l’Āto voisin fut
courant, mais des innovations locales et surtout
un fort investissement des compagnies
impériales transformèrent l’Oryguée en l’Usine
du monde Impériale.
Un Orygain connait dès son plus jeune âge le
quotidien des mines, des ateliers et des aciéries.
L’industrie est pilotée d’une main de fer par
l’Amirauté, de même que le programme
militaire, le plus stricte de l’Empire. En effet,
chaque citoyen doit se plier à un service militaire
obligatoire de quatre ans. Cela, plus
l’établissement de nombreuses académies
militaires de pointe qui recueillent de jeunes
enfants, offre à l’Oryguée sans conteste l’armée
la plus nombreuse des Surplombs.
La famille Orygaine est traditionnaliste, avec de
nombreux enfants. Le voyage entre Surplombs
est dépendant de laisser-passer de l’Amirauté, Inspiration majeure : Empire Russe, Ukraine,
enfermant le citoyen dans le servage. civilisation industrielle et militariste
L’Amirauté recueille par ailleurs de bon cœur les Surplombs : Tenoch, Mivsk, Gimerv, Motchkov,
enfants que les familles ne peuvent nourrir : Olborg, Polenrog, Duzov, Cheleski, Užka, Gurgut,
ceux-ci (souvent les derniers-nés de fratrie non- Kaligraad
désirés) sont alors élevés dans les académies
militaires et fournissent autant d’officiers, de Quelques noms Orygains : Wilhelm, Yuliya, Petro,
pilotes ou de techniciens spécialisés. Sergei, Polina, Olena, Karl, Roman, Andrei, Elena
L’Oryguée est aujourd’hui particulièrement
Grandes familles Orygaines : Petrovna, Ivanoheim,
connu pour sa production d’avions de chasse.
Djougav, Avsimionov, Koumenili
Les meilleures académies de pilotes de tout
l’Empire se trouvent à Gimerv et Tenoch.
Personnalités Orygaines notables : Wilhelm Oldenov
Intégration à l’Empire : 535, accords de Vráta
Ivanoheim, dit Le Sanguinaire (Amiral de Tenoch),
Protectorat : Tenoch
Petro Outkine (Corsaire), Nadejda Savath (pilote)
Arme traditionnelle : Dynamite
Carrières militaires : Soldat-marinier, Escadrons de
Pilotes, Corps d’Amirauté, Garde Franche, Tirailleurs
de Wilhelm

13
Le Temps des Surplombs ETHNIES

Paam
(Paamien·ne)

Lointain est Paam pour un impérial, contrée aux


Surplombs fertiles et aux mœurs précieuses.
L’Histoire Paamienne est riche : ses empires, ses
familles, son art, sa philosophie sont autant de
sujets étudiés, romancés et encore largement
incompris au centre impérial.
Les Surplombs de Rajdhi, Srika, Mabbad, Aatraj
et Oligarh ont formés confédérations tour à tour
dominés par l’une ou l’autre des familles royales.
Au temps du dernier empire Paamien, ce fut la
famille Ashtekar qui occupa le pouvoir, jusqu’à la
guerre civile des années 620CP. En échange
d’une affiliation à l’Empire, les Lakshmï de Rajdhi
s’imposèrent face à leurs rivaux et Alia Saanvi
Lakshmï devint la première Rani (équivalent de
reine ou impératrice) officiellement subordonnée
à l’autorité Impériale.
Cependant, grâce à son éloignement
géographique ou la négociation habile de ses
Rani, Paam conserve bien plus d’autonomie que
les autres Protectorat Impériaux, et son Amiral
est loin d’y avoir tout pouvoir. En effet, Paam est
doté de son propre Parlement et la Rani ne doit
répondre de ses actes que devant l’Empereur et
non son Amiral. De plus, les Compagnies
Impériales et les Sénateurs n’y bénéficient
d’aucun privilège commercial, si ce n’est le libre-
échange. Certains, à la cours impériale, sont ainsi
tentés de dire que Paam n’est un domaine
Impérial que par le titre et non par le fait ; mais
c’est exagéré puisqu’une paix y a toujours été
observée et que les Paamiens ne rechignent pas
à payer l’impôt à l’Amirauté.
Paam est réputé pour ses tissus de qualité
inégalable, son art envié de tous et sa culture du
romantisme qui peuple encore aujourd’hui les Inspiration majeure : l’Inde, les milles et une nuit
rêves de toute la jeunesse impériale.
Surplombs : Rajdhi, Srika, Mabbad, Aatraj,
On vente partout les qualités Paamiennes de
Oligarh
politesse, raffinement et subtilité. Les Arkadiens
les traitent de précieux, les Ātoli de fourbes, mais Quelques noms Paamiens : Ashia, Mina, Ranjit,
la vérité est que l’étiquette très codifiée de ces Jawahar, Amar, Chandra, Aaliya, Surya, Shanti, Versha
Surplombs rend incompréhensible les intrigues
de cours pour les non-initiés. Grandes familles Paamiennes : Lakshmï, Dheer,
Gazdar, Mahanti, Parekh, Ashtekar
Intégration à l’Empire : 629, suite à la victoire des
Personnalités Paamiennes notables : Ajeya Meena
Lakshmï, soutenus par l'Empire, lors de la guerre
Lakshmï (Rani de Paam, Vice(Amirale), Sayajî Râo
civile
Godse (Amiral de Paam), Darshan Âraÿ Tyrkhun
Protectorat : Paam
(intendant des Laksmï), Alia Saanvi Lakshmï (Rani)
Arme traditionnelle : Lance
Carrières militaires : Soldat-marinier, Division Vishkar,
Compagnie des aigles de Mabbad

14
Le Temps des Surplombs ETHNIES

Rudénie
(Rudénien·ne)

La Rudénie a été l’une des premières régions de


Surplombs à être intégrée à l’Empire. Les
Surplombs au nord-ouest de Lorcen sont sous
l’influence de vents venus de l’abysse de Veleria,
beaucoup plus froid que le vent d’or ou la dispute
qui assure à la Capitale Impérial un climat fort
clément.
Les familles Rudéniennes se sont construites
autour de ses contraintes, adoptant la fourrure
plus qu’aucune autre population impériale, et
construisant leurs habitats autour de grandes
cheminées centrales, véritables cœurs du foyer.
Jadis, les Rudéniens peuplaient jusqu’à Harqen,
mais la migration Khouxoue les a repoussé de
plus en plus au sud au fil des siècles, si bien
qu’aujourd’hui les seuls Surplombs purement
Rudéniens sont situés au sud de Faro.
L’artisanat Rudénien est centré autour de la
chasse aérienne, art dans lequel ils excellent,
fabriquant bijoux, outils et instruments en ivoire
de baleine.
Le culte de la vapeur s’y est fortement implanté,
depuis l’âge antique, mais n’a jamais réussi à
chasser les anciennes traditions spiritistes. Il
n’est pas rare de trouver aux portes Rudéniennes
des talismans en os de baleine ou de se faire
maudire en pleine rue par une vieille dame en
délire.
Pour des raisons historiques et politiques, de
nombreux Rudéniens de bonne famille font
carrière dans la Garde Impériale, au service
direct de l’Empereur. C’est dans cet organe
militaire qu’ils sont le plus représentés, au
détriment de l’armée du Protectorat de Cent-
Inspiration majeure : Europe du nord, Viking
Port ou de Faro, car leur territoire est partagé
entre deux Amiraux que tout sépare. Surplombs : Fänpost, Kaengsel, Les Deux Sœurs,
Imnuir, Kuma
Quelques noms Rudéniens : Sven, Thordrik, Olyg, Arn,
Oswald, Astrid, Hild, Brynhild, Asta, Hafr, Ingrid,
Arnora, Bronwyn,
Grandes familles Rudéniennes : Ferson, Thiersonn,

Personnalités Rudéniennes notables : Jørn Hoem


Intégration à l’Empire : de 380 à 430, plusieurs Hjelle (Empereur fantoche, nommé par la Garde
campagnes militaires commandée par les Empero Impériale), Sigrid (première propriétaire de l’Eclat)
Protectorat : Farø & Cent-Port
Arme traditionnelle : Rondache et Hache
Carrières militaires : Soldat-marinier, Garde
Impériale, Compagnie du Sang Bleu

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Le Temps des Surplombs ETHNIES

Silusie
(Silusien·ne)

Habitants les Surplombs entre les jadis puissants


empires Numien et Orygain, les Silusiens
forment un peuple habitués à vivre de peu, aux
aléas des grands conflits. Réputés pour leur style
de vie simple et leur piété, et une noblesse
étrangère souvent des branches de dynasties
Numiennes ou Orygaines. Le travail du verre et
de la porcelaine est leur fort, la plupart des
familles vivant de l'artisanat ou de l'agriculture.

Inspiration majeure : La République des Deux


Nations (Pologne et Pays baltes)

Surplombs : Vráta, Lievsk

Quelques noms Silusiens : Norbert, Melchior, Jan,


Helena, Danuta, Blanka, Zenon, Albin, Luc, Hanna, Julia

Grandes familles Silusiennes : Maćko, Kosman, Łagów


Intégration à l’Empire : 535, suite aux accords de
Vráta où les Surplombs jadis autonome se
Personnalités Silusiennes notables : Oliwia Jagła
constituent en Protectorat.
Kosman (ancienne Vice-Amiral du Protectorat)
Protectorat : Tenoch
Arme traditionnelle : Mousquet
Carrières militaires : Soldat-marinier

16
Le Temps des Surplombs ETHNIES

Szávar
(Szvarois·e)

Les Surplombs de Szávar sont héritiers d’un mix


de culture de l’ouest Numien et de l’est Kaelois, à
la fois traditionnels et exubérants. Le Surplomb
d’Epeyron, en son temps, fut l’une des cités
commerçantes les plus prospères de l’espace
impérial, dont les compagnies sillonnaient la
Numie, la Duënie et la Kaelid, apportant au
Surplomb les richesses du bout du monde.
Sa forte culture du carnaval, de la comédie et
des bals masqués en font le lieu idéal des
excentricités mondaines. Mais cette identité de
couleurs et de fête se double d’une culture
guerrière riche. De nombreuses épées-louées
Szvaroises sillonnent les Surplombs en portant
fièrement les armes de leur école martiale et de
leur cité. L’art de l’épée à deux mains,
notamment, s’incarne dans des tournois
populaires qui tiennent le parvis à chaque
nouvelle lune. Mais c’est aussi en Szávar que
choisit de s’installer le prestigieux Ordre de
l’Ardre, après son éviction de l’Empire en 458 ; et
il y réside toujours, formant ces imposants
Paladins adeptes des armures lourdes (y
compris, depuis quelques décennies, les terribles
armures mécanisées à vapeur).
Szávar a connu très peu de tyran, leurs cités
étant plus naturellement gouvernés par des
Républiques ou des Oligarchies ploutocrates.
Leurs familles nobles se battent autant sur le
terrain du commerce que celui des armes, pour
le plus grand amusement des citoyens du Inspiration majeure : les Balkans, Venise
commun qui y obtient plus d’un moyen de
s’élever socialement. Il y est cependant pratiqué Surplombs : Epeyron, Lèzir, Muž
une forme restreinte d’esclavage, dans lequel un Quelques noms Szvarois : Adem, Cesario, Aresio,
citoyen peut tomber s’il ne peut s’acquitter de Acilia, Stella, Neiva, Remzija, Izabela, Petra, Zdenko,
ses dettes. Les galères des compagnies Szávar Vedran, Dražen, Ivana, Lucija, Gordan, Lana, Nevenka,
sont ainsi pleines de condamnés aux travaux Ajna
forcés, sans-le-sou et étranger ayant confié son Grandes familles Szvaroises : Štern, Ceević, Ravlić,
pécule au mauvais courtisan. Jazbin, Gasbarro

Intégration à l’Empire : 461, prise lors de la guerre Personnalités Szvaroises notables : Adam Voran Šiklić
contre les trois cités de Numie (Gouverneur d’Epeyron lors des guerres Impériales
Protectorat : Donum contre Hab’kir)
Arme traditionnelle : Zweilhänder
Carrières militaires : Joueur d’épée d’Epeyron,
Fusilier-marinier, Compagnies des épées de Rosière,
Chevaliers de l’Ordre de l’Ardre

17
Le Temps des Surplombs ETHNIES

Veleria
(Velerien·ne)

Les Surplombs enneigés de Veleria ont forgés un


peuple dur, fier, et obstiné. Puissant Empire en
son temps, Veleria a presque toujours été en
guerre avec ses voisins pour le contrôle du
Gouffre des Glaces et de l’Abîme de Veleria,
considéré comme leur chasse gardée. Cette
hostilité a atteint son paroxysme envers Āto
pendant l’âge des Empires, résultant en de
nombreux conflits, parmi les plus sanglants de
ces derniers siècles.
Pour donner du change aux ingénieurs Ātoli, les
Veleriens se sont imposés comme les meilleurs
fabricants de canons de l’espace impérial. Leurs
machineries ne sont pas aussi minutieuses que
les automates Ātoli, mais sont forgées dans le
meilleur acier et résistent aux plus violents
combats sans jamais faire défaut.
Mais la puissance démesurée d’un si petit état ne
vient pas seulement de l’excellence de ses fusils
et canons. C’est aussi que les Veleriens ont une
tradition guerrière extrêmement exigeante : ils
ne sont pas nombreux, mais on dit
communément que dix Veleriens en valent cent
sur un champ de bataille.
Les Matthias sont les souverains de Veleria Inspiration majeure : soldats de Briggs (fma),
depuis plus de deux cent ans et ont été plus ou aristocratie française, la France dans les anime,
moins neutre dans la politique impériale les Mérovingiens
(accueillant des Empereurs en exil ou fournissant
Surplombs : Veleria, Fer-Preux, Gloire,
des mercenaires), jusqu’à ce que leur
Montcréan, Romi, Ouéron, Ormoutier, Auré
indépendance ne soit vue comme une menace à
la pérennité impériale (et, de fait, Veleria offrait
l’asile et des mercenaires aussi bien aux Quelques noms Veleriens : Armand, Theudebert,
Reginar, Adelheid, Gabrielle, Hildegard, Médard,
impériaux qu’à leurs rivaux et aux pirates) et que
Dagobert, Sigibert, Merodée, Marlène, Elisée, Ignace,
les Flottes Impériales ne débutent le blocus du Solène, Auriane, Albertine, Anatole, Geoffroy, Lucrèce
Surplomb, forçant les Matthias à signer leur
intégration à l’Empire. Grandes familles Veleriennes : Matthias, Childert,
Depuis, les Veleriens forment un Protectorat Maulbéric, Neucombes, Sigerus, Berengar, Verley
résolument tourné vers le mercenariat et
l’économie de la guerre. Le mariage de
l’Empereur et l’intégration privilégiée d’Āto à
l’Empire a entrainé la rébellion de l’Amiral Personnalités Veleriennes notables :
Matthias, exilé et à présent remplacé par son fils. Jean Aerus Matthias (Amiral de Veleria), Adrehilde
Matthias (Commandante du Corps de l’Hivers), Aloïse
Intégration à l’Empire : 527, contraint à devenir un Mélandre Matthias (Commandante du Corps de
Protectorat Impérial après un blocus de 8 ans. l’Hivers), Merriam Sidegard Matthias (Lieutenante
Protectorat : Veleria d’Inquisition), Mathilda Ligure Wyrmidon (Capitaine
Arme traditionnelle : Artillerie mercenaire)
Carrières militaires : Soldat-marinier, Division
Blanche, Corps de l’Hivers, beaucoup trop de
compagnies mercenaires

18
Le Temps des Surplombs ETHNIES

REGIONS INDEPENDANTES

Azangar
(Azanguais·e)

L’Azangar est une région très peu connue des


Surplombs. Ses habitants ne pratiquent pas la
navigation et attaquent sans distinction tout
étranger qui pose le pied sur leurs Surplombs.
Il existe sans doute plusieurs peuplades
Azanguaises bien distinctes, mais l’état actuel
des connaissances ethnologiques ne permet pas
de les différencier.
Il arrive ponctuellement que certains Azanguais
s’engagent dans des équipages pirates, voir que
certains seigneurs de guerre de ces Surplombs de
louent des flottes pour procéder à des pillages,
mais ces cas sont extrêmement rare et
manquent de documentation.
Les rumeurs prêtent volontiers aux Azanguais
des pratiques cannibales, sans qu’on puisse
affirmer si celles-ci ont un réel fondement ou si
elles ne servent qu’à assurer une réputation
terrible aux guerriers et guerrières de ce peuple
farouchement hostile à la civilisation des
Surplombs.
Le culte de la Vapeur n’est pas implanté en
Azangar. Nous ignorons encore comment ceux-ci
récoltent l’eau des cheminées de leurs
Surplombs.

Inspiration majeure : Madagascar, le cliché


colonial du cannibale

Surplombs : Azanguar

Quelques noms Azanguais : Lantoniaina, Maolidy,


Andiranavalona, Hasimbola, Tahina, Vorona,
Asaramanitra, Nambinintsoa

Grandes familles Azanguaises : (aucune)

Personnalités Azanguaises notables : (inconnue)


Affiliation : isolationniste
Arme traditionnelle : bâton à double-lame (règles de
la hallebarde)

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Le Temps des Surplombs ETHNIES

Ceygha
(Ceyghali)

Les Ceyghali forment une ethnie séparée des


Paamien, avec qui ils partagent pourtant de
nombreux traits et ressemblances. Politiquement
indépendant du Parlement Paamien et non-
citoyens de l’Empire, la nation Ceyghali est à
considérer comme un ensemble de Surplombs-
clients de l’Empire Paamien (le terme de colonie
est un peu fort mais son utilisation peut se
défendre).
Sans droits civiques, les Ceyghali constituent une
caste d’esclaves dont on achète très tôt aux
familles les plus beaux enfants pour les former
dans des écoles dédiées.
Réputés pour leur immense beauté et leur
docilité, les Ceyghali sont échangées dans tout
l’ouest Impérial. Il est rapporté, par exemple, que
certains seigneurs de guerre Thämari
entretenaient des cours de Ceyghali.
Malheureusement (ou heureusement),
l’effondrement de la société Thämari et les
guerres entre Veleria et Āto ont coupés de
nombreuses routes d’échange d’esclaves, et les
marchés Impériaux ne sont pas vraiment friands
de travailleurs exportés d’aussi loin. La culture
Ceyghali connait donc un certain répit depuis ce
dernier demi-siècle, et –sans pour autant rompre
les liens avec l’Empire Paamien– les dirigeants du
Surplomb de Khoro ont repris la main sur un
certain nombre de leviers du pouvoir, à
commencer par la Justice et la frappe monétaire.
Mais le chemin est encore long avant que les Inspiration majeure : Inde du Sud, Sri-Lanka
Surplombs Ceyghali ne gagnent une plus grande
forme d’indépendance ou entretiennent une Surplombs : Khoro
véritable armée.
Quelques noms Ceyghali : Asanke, Ajitha, Chamli,
Les Ceyghali qui n’embrassent pas une carrière Niran, Nelith, Yasendra, Nushan, Sheron, Sameera,
d’esclave travaillent généralement la terre ou Nirasha, Sujani, Suvik, Madampe, Kasun, Binesha
s’engagent dans la piraterie.
Grandes familles Ceyghali : Jayasinha, Dharmapala,
Nandasiri
Personnalités Ceyghali notables : (aucune)

Affiliation : satellite de Paam


Arme traditionnelle : Main nue.

20
Le Temps des Surplombs ETHNIES

Gèghotaï
(Gèghote)

Le peuple Gèghote est implanté sur toute la


bordure boréale du monde des Surplombs.
Robustes hommes et femmes, portant fourrure,
peaux et bibelots en métal, ils forment une
société rustique, dénigrée par beaucoup et
traités d’arriérés par les Gardiennes dont ils
n’ont pas adoptés la religion.
En guise d’eau des Temples, les Gèghotes se
nourrissent de neige fondue et du sang de leurs
animaux, qu’ils prélèvent régulièrement dans
des cérémonies dédiées aux forces divines de la
vie.
Sédentaire la majeure partie de leur vie, les
Gèghote se constituent néanmoins
régulièrement en Horde, unies sous un chef de
guerre ayant réunie plusieurs tribus, et
s’embarquent dans des opérations de pillages
sur les Surplombs Khouxoues, Laónais ou Ātoli.
Territoire pirate par excellence depuis
l’expansion de l’Empire, les Gèghotes sont la
principale composante des Flottes du Seigneur
Pirate Borov mais y côtoient également la lie des
Surplombs civilisés, de tout horizon et de toute
origine sociale.
La seule autorité que respecte un Gèghote est
celle d’un chef de guerre, capable de ramener du
butin, et celle d’un chaman, seul capable
d’amener son âme jusqu’à la terre des esprits
lorsque l’heure de son trépas aura sonné.

Inspiration majeure : Mongol, les "barbare du


nord" dans les rpg
Surplombs : Mörr-Khan, Ürt, Dutooroi, Baïka, Kraï,
Hölüm, Kharturum, Ragövh, Nakhr
Quelques noms Gèghotes : Tamachag, Nachim, Ghoa,
Nerguï, Sanrantuya, Jaghatai, Ajai, Murtag, Baidu,
Aruci, Temur, Jiguur, Olar, Tokhta, Ghazan, Tömör
Grandes familles Gèghotes : (aucune)

Affiliation : divisée, contrôlée en majeure partie par Personnalités Gèghotes notables : Jughurtai Borov
le Seigneur Pirate Borov (Seigneur Pirate)
Arme traditionnelle : Lance

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Le Temps des Surplombs ETHNIES

Koqir
(Koqirois·e)

A mi-chemin entre Paamiens et Thämari, le Koqir


abrite un peuple à la peau sombre et aux traits
singuliers. Grands et robustes, couverts de
tatouages rituels et ne pratiquant pas le culte
des Gardiennes (bien qu’ils aient assimilés la
technologie de chambre de condensation), les
Koqirois sont unis autours de familles organisées
en clan. La communauté y travaille le bois local,
chasse l’oiseau et confectionne de somptueux
tissus à partir de pigments naturels, de plumes et
de fibre naturels.
Il n’existe aucun système de caste au Koqir, car
chaque individu participe tour à tour à
l’ensemble des activités de la communauté et
s’entraine pour la guerre. Chaque Surplomb tient
férocement à son indépendance et n’accepte de
ses voisins que des échanges d’offrandes et de
jeunes gens en signe d’amitié.
Repaires de pirate depuis l’âge antique, certains
Surplombs du Koqir acceuillir avec grand plaisir
les équipages pirates, et nombreux sont ceux à
s’y engager, quand d’autres y sont tout à fait
hostile et ne laisse pas le moindre étranger poser
le pied sur son Surplomb.
Le Seigneur Pirate Bazoor Naresh Ghour joue sur
ce difficile équilibre avec les Koqirois et envoie
une grande partie de ses butins en offrandes aux
Inspiration majeure : Maori, îles du Pacifique
clans. Les plus grands Surplombs Koqirois (Kraov,
Aphoor et Kor’Teah) sont cependant bel et bien
passé aux mains des pirates au fil des décennies Surplombs : Aphoor, Kraoy, Kor Teah
et leurs populations se composent bien plus
d’Impériaux et de de Thämari en exil que de Quelques noms Koqirois : Mako, Indra, Ratu,
Suhendra, Sugiarto, Aiata, Hani, Mareva, Teri, Heiva,
Koqirois.
Hoani, Moana,

Grandes familles Koqiroises : Maiva, Chandra, Tedja

Affiliation : indépendante, en cohabitation ou en Personnalités Koqiroises notables : Pō Tamoa Chandra


opposition avec le Seigneur Pirate Ghour (Reine de Sajuro)
Arme traditionnelle : Bâton de combat

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Le Temps des Surplombs ETHNIES

Reordah
(Reordien·ne)

Le Reordah est un royaume indépendant depuis


des siècles, voir des millénaires si on écoute les
historiens de la cour de Saqqarah. La caste des
Immortels règne sur un ensemble de Surplombs
ayant jadis englobés jusqu’à Hab’Kir et Kedan
mais aujourd’hui limitée à la bordure de la
Grande Abysse. Ces familles d’Immortels ne se
marient qu’entre eux et sont fort d’une petite
centaine d’individus qui intriguent et se
soudoient pour prendre le pouvoir. La vie d’un
Immortel est sacrée, considérée comme
l’incarnation vivante d’une entité divine, aussi ils
ne pratiquent jamais le meurtre de leurs pairs.
Le peuple Réordien des basses classes se
revendique couramment d’une bâtardise avec
les Immortels, et ils en partagent d’ailleurs les
traits les plus communs : nez droits, peau cuivrée
très colorée, une finesse des mains et des
cheveux bruns-rouge tirant sur l’incolore. Leur
morphologie est d’ailleurs très contrainte par les
pratiques traditionnelles. On bande les bras et
les chevilles des enfants, de sorte à ce que leurs
membres soient les plus longilignes possibles. Les
colliers de cou, élément le plus connu des
Surplombs Reordiens, récompense la longueur
et étire le port de tête plus que partout ailleurs.
Le Reordah contrôle des mines cuivre et d’or,
excellent donc dans la fabrique de bijoux. Les
artisans du commun pratiquent également le
tissage de la fibre et l’élevage de bovins. Les
récoltes sont souvent excellentes, dû à l’apport
en eau des tempêtes venues de la Grande Abysse
et permettent au Reordah de se passe de
Temples et de Gardiennes au profit de leur
propre culte des Immortels. Cette dépendance Inspiration majeure : Egypte antique,
aux pluies les expose par contre à certaines orientalisme
sècheresses très violentes et imprévisibles. Surplombs : Saqqarah, Akasum, Ramne, Sasunet,
Nekhrum, Tapno
Quelques noms Reordiens : Samir, Bektet, Osiris, Osis,
Camélia, Orméandre, Salambo, Philis, Cléomandre
Grandes familles Reordiennes : les Immortels

Personnalités Reordiennes notables : Cardéandre


Affiliation : indépendante (Immortelle)
Arme traditionnelle : Lance à pointe de cuivre

23
Le Temps des Surplombs ETHNIES

Sabya
(Sabyne)

La Sabya est une région séparée de l’espace


Impérial par les Hauts-Fonds, une zone du
Contrebas particulièrement clémente en
tempêtes et vents violents. Certaines expéditions
de pillard Sabyne l’ont alors franchit dès le plus
tôt de l’âge Sombre, pour piller Sylchester, Sir-
Taly ou les Surplombs de l’Ordelie. Le royaume
d’Hab’Kir s’est constitué sur ces richesses et s’est
consolidé sur le commerce. Pendant l’âge des
Empires, les Sabyne ont même contrôlé une
grande partie de la Bérudie avant de reculer
devant l’essor Impérial.
Aujourd’hui, la primauté d’Hab’Kir en Sabya a
été brisée en 500 par l’offensive du Gouverneur
d'Epeyron, Adam Voran Šiklić, et les Surplombs
de la région se sont constitués en cité-états
indépendantes. 200 ans plus tard, la situation a
très peu évoluée car, même si Hab’Kir a retrouvé
sa richesse d’avant le siège, les émirs préfèrent
se lier entre eux par traités d’entente plutôt que
de s’annexer par des guerres qui perturberaient
le commerce.
Car c’est bien en seigneur marchand que son
considérés aujourd’hui, à raison, les Sabyne.
Situés aux marges de l’Empire, ils entretiennent
d’excellentes relations aussi bien avec les
Impériaux que les pirates et le Reordah. Cette
position privilégie fait de la Sabya une plaque
Inspiration majeure : Perse, califats orientalistes
tournante du commerce, où les Impériaux
peuvent se procurer des produits de régions
Surplombs : Hab’kir, Uyamat, Hamraq, Sekta
barbares sans avoir à traiter avec les pirates, et
où ces derniers peuvent profiter du luxe Impérial Quelques noms Sabynes : Amin, Roya, Farsan,
quand ils sont fatigués d’attaquer des navires à Hashem, Pooran, Samira, Nasrin, Amid, Nozar
l’autre bout des mers.
Un Sabyne se distingue d’un Bérudien par sa Grandes familles Sabynes : Nassour, Khaledi, Azadeh,
peau plus foncée et son caractère également Vakili, Aslani, Riadhi, Shajarian
plus espiègle et opportuniste. Les deux régions se
calomnient allègrement et peuvent s’entendre à Personnalités Sabynes notables : Lassan Roani Nassour
l’occasion. (émir d’Hab’Kir)

Affiliation : indépendante, cliente des pirates et de


l’Empire en double-jeu
Arme traditionnelle : Fronde

24
Le Temps des Surplombs ETHNIES

Sipong
(Sumai)

Le Sipong est une région très étendue, bien au-


delà des Surplombs de Kedan, Sugon et Negeri
qui y sont traditionnellement associés. Les Sumai
sont des navigateurs depuis des temps
immémoriaux et ont colonisés des Surplombs
fort lointain à l’Est, presque jusqu’à atteindre le
Nouveau Monde (certains prétendent même
qu’ils y sont parvenus).
Cheveux noirs et rêches, peau assombri tirant
vers le gris plus que le brun, ce peuple s’est
régulièrement rassemblés autour de Seigneurs
de Guerre, poussant jusqu’en Bérudie ou en
Ordelie et tenant certains Surplombs pendant
une ou deux générations avant de repartir.
Voyageurs insatiables, les Sumai maîtrisent le
cordage comme nul autre et exportent des
épices, du bois précieux ou encore des drogues
tirés du pavot ou du datura.
Leur société est construite autour de proto-
Temple de la vapeur, qui prennent la forme de
chambres où chacun se réunie, muni d’un bol, et
communie ensemble pour recueillir l’eau qu’ils
mélangent ensuite à du lait de bovins. Les
Gardiennes ne se sont jamais imposées au
Sipong, mais on en trouve quelques-unes, en
mission de conversion (vouées à l’échec) ou en
exil du fait de leur orthodoxie. Elles sont tolérées
mais aucune n’a réussie à fonder de vrai Temple
Avec l’expansion impériale et l’essor de la
piraterie cependant, le Sipong est devenu une
région refuge pour une quantité incroyables
d’exilés, de pirates et de hors-la-loi. L’absence de
pouvoir fort sur les Surplombs du Sipong et la
propension à l’anarchie joyeuse des Sumai a
encouragé cette colonisation involontaire. Inspiration majeure : Indonésie, Bali, Singapour,
Aujourd’hui, les Sumai ne sont plus l’ethnie mixité des pirates
majoritaire dans les Surplombs orientaux et de
très nombreuses unions mixtes ont fortement Surplombs : Kedah, Sugon, Negeri, Marakata,
dilués les traits Sumai dans la population. La Vali
Seigneure Pirate Quo Gin n’est d’ailleurs qu’à
Quelques noms Sumai : Yunos, Uda, Seri, Hanaa,
moitié Sumai. Il n’y a guère plus que dans les
Ramla, Jati, Bintang, Agus, Izzati, Cahaja, Kawkab,
Surplombs de l’extrême ouest que l’on trouve Putra, Siraaj, Sagari, Muda, Lubna, Ariyya, Nilam,
encore un peuple qui correspond aux légendes Najma, Zulkipli
ancestrales de ces féroces pillards venus du sud
du monde. Grandes familles Sumai : (aucune)

Affiliation : sous le contrôle de la Seigneure Pirate Personnalités Sumai notables : Quo Gin (Seigneur
Quo Gin Pirate)
Arme traditionnelle : Sabre d’abordage

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Le Temps des Surplombs ETHNIES

COLONIES

Bois Hulon
(Hulon)

Les indigènes Hulon du Nouveau Monde se


montrent peu dans les villes des colons. Les
impériaux les ont longtemps confondu avec les
Upiaq des plaines pour de mauvaises raisons. Les
Hulon habitent les bois du nord du continent,
dont les arbres sont bien moins grands que ceux
des jungles Morokee. Soumis à un climat plus
froid, les tribus Hulon se réunissent autour de
camps saisonniers où les familles se retrouvent
après la saison itinérante et lors desquels sont
conclus alliances, mariages et baptêmes des
nouveau-nés.
Le travail du bois est central dans la culture
Hulon. Lorsque les familles quittent les cabanes
en planches solides des camps d’hivers, elles
vivent dans des huttes en lamelles de bois
souples assemblées autour d’un tronc puis
couvertes de paille et de fourrure.
Chasseurs à certaines occasions, les Hulon se
nourrissent surtout de tubercules, soit trouvés à
l’état sauvages, soit cultivés dans une multitude
de plantations de petites tailles disséminées
dans la forêt et marqués par des signes que seuls
les familles alliées peuvent reconnaitre.
Des guerres entre tribus se produisent
régulièrement et emploient parfois des
mercenaires Upiaq ou Morokee, sans que cela
soit mal jugé. Ces conflits se règlent par un
nouveau partage de la forêt, des otages et des
mariages, ainsi que des tribus en graines ou
fourrure.
Extrêmement peu de contact direct ont été Inspiration majeure : Natifs américains du nord
enregistrés avec les colons impériaux. de l’Amérique (Iroquois, Hurons, Cree)
Cependant, des entreprises impériales se sont
récemment implantés près des bois Hulon et Villes : (aucune)
montent des scieries qui menacent à présent le
mode de vie de cette peuplade. Quelques noms Hulon : Aquene, Kanda, Nahele, Odina,
Sacaline

Grandes familles Hulon : (aucun)

Personnalités Hulon notables : (aucun)


Affiliation : en paix avec les colonies impériales
Arme traditionnelle : épée courbée (règle du sabre)

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Le Temps des Surplombs ETHNIES

Jungle Morokee
(Morokee)

Les Morokee constituent l’ethnie la plus féroce


du Nouveau Monde. Envers les impériaux, du
moins. Ils n’ont qu’un seul nom et y ajoutent
parfois celui de leur tribu. Ceux qui sont enlevés
par l’Empire et "civilisés" de force portent le
nom leur famille d’adoption ou signent
« Unday » signifiant orphelin.
Ces autochtones habitent les grandes jungles du
centre et de l’ouest du continent. Leur société
est construite autour de petits villages construits
dans et autour des grands arbres de la région.
C’est d’ailleurs de ces arbres, appelés dans leur
langue Amanugovi, qu’ils tirent leur source
d’eau. En effet, cette espèce endémique
d’arbres géants plonge ses racines très
profondément dans les Surplombs, jusqu’à
atteindre des nappes phréatiques inaccessibles
aux habitants de la surface. Les Morokee
extraient de leurs arbres sève et eau pure. Les
grands fleuves du Nouveau Monde se déversant
dans le Gouffre ont tous pour source des
entrelacs de très vieux Amanugovi tombés et
dont le tronc vide laisse affluer l’eau des
profondeurs. Ces arbres gigantesques sont ce
qu’il y a de plus sacrés pour les Morokee.
Résolument chamaniques, toute tentative de les
convertir à un culte s’est révélé être un échec.
Les chefs de village Morokee sont des chamans,
choisis dès leurs plus jeunes âges par les ainés.
Souvent les enfants nés avec des malformations,
trisomies ou vitiligos sont vus comme Inspiration majeure : Amérindiens Cherokee, Elfe
prédestinés à une vie chamanique. des bois, guerriers de la jungle en Fantasy random
Les Morokee vivent de la chasse et de la
cueillette, mais élèvent aussi des oiseaux de Villes : Telehru, Akron
proie et de petits mammifères. Ils sont parmi les
seuls à maîtriser la navigation sur les fleuves du Quelques noms Morokee : Leyati, Skenandoa, Tyee,
Nouveau Monde et savent purger les poisons Yansa, Galilahi, Ama, Tolin, Adsila, Lokni, Khidell, Aias,
des nombreuses espèces de la jungle mieux que Faelyn, Avoueh, Ilyana, Khilseith, Mheasti
personne.
Leur arme emblématique est l’arc. Fabriqué en Grandes familles Morokee : (aucune)
bois souple et résistant, ces arcs sont très
redoutés et surpassent même les fusils
impériaux dans certains domaines. Le tir à l’arc Personnalités Morokee notables : Pazi Doli Persen
(cheffe rebelle, bâtarde impériale), Jolan (Haut-Chaman
n’est enseigné à aucun étranger et jusqu’ici
d’Akron), Nashoba (Guide Morokee) Tannyl Unday
aucun impérial n’a réussi à maîtriser assez cette
(Quartier-Maître de la pirate Quo Gin)
arme pour se battre d’un pied d’égalité avec les
maîtres de la jungle.

Affiliation : en guerre contre les colonies impériales


Arme traditionnelle : Arc Morokee

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Le Temps des Surplombs ETHNIES

Montagnes Selk’as
(Selk’as)

Les Selk’as habitent les montagnes du sud du


Nouveau Monde. Jadis, ils contrôlaient aussi les
marais autour d’Ocra, mais les impériaux les en
ont chassés au début de la colonisation et on
asséchés les sols pour développer leur
agriculture. Ces autochtones ont sans doute été
l’ethnie qui a le plus souffert de l’arrivée des
colons. On ne trouve aujourd’hui guère plus que
quelques villages Selk’as dans les montagnes
encore fidèle à leur mode de vie ancestral.
D’une culture chamanique comme le reste des
autochtones du Nouveau monde, les Selk’as se
couvraient la peau d’une mixture semblable à de
la chaux pour se protéger du soleil. Lors des rites
religieux ou avant de partir en guerre ils
doublaient cette seconde peau de peintures
bleues produites à partir d’un champignon
traditionnel. Les signes, symboles d’œil, lignes et
spirales de vie, étaient destinés à s’attirer la
faveur des esprits et la réincarnation dans une
forme noble en cas de décès.
Aujourd’hui certains prêtre-guerriers mènent
encore des raids contre les colonies du sud, mais
la plupart des Selk’as se terrent dans les
montagnes et profite de l’isolement des vallées
reculées. Une portion d’entre-eux ont cependant
cédé aux sirènes de la ville et s’entassent,
miséreux, dans des quartiers insalubres où on
leur interdit la pratique de leur culte. Certaines
peintures rituelles Selk’as ont été enseignés à des Inspiration majeure : Amérindiens de Patagonie,
tatoueurs de technique Koqiroise et ces motifs Aztèques, chamanisme de Fantasy
font fureur parmi la jeunesse des colonies,
insensibles à véritable culture des colonisés. Villes : (aucune)

Quelques noms Selk’as : Yaolt, Ichtaca, Coyopin,


Necua, Talli, Ocelo, Matcui, Itzli, Mezcui

Grandes familles Selk’as : (aucune)

Personnalités Selk’as notables : (aucun)


Affiliation : désunie
Arme traditionnelle : Arc Morokee

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Le Temps des Surplombs ETHNIES

Thäma
(Thämari)

Habitant le plus grand continent du monde des


Surplombs après le Nouveau Monde, les Thämari
composaient une nation de cent cultures et
traditions avant que la guerre de colonisation ne
ravage leurs terres.
Lorsque les Gardiennes ont débarquées en
Thäma, lors des expéditions des temps antiques,
elles se sont mêlées à des villages de montagnes
qui y pratiquaient déjà une forme archaïque de
condensation de la vapeur. Sans contact avec les
Grandes Prêtresses d’Āto, vivant en autarcie, un
culte syncrétique s’y est formé et a exploité les
sources de vapeur pour le bénéfice du continent
tout entier. Des rivières sont nées des
agricultures prolifiques dans les plaines et des
seigneurs de guerre ont régné sur des régions
entières, prélevant le blé et le riz comme impôt.
Ce système féodal s’appuyait sur une caste
militaire, les Adeptes du Sabre, obéissant à un
code d’honneur strict et codifié. Ces Adeptes sont
extrêmement respectés par les gens du commun,
encore aujourd’hui. Maniant les célèbres et
réputés sabres Thämari, les guerriers de caste
laissaient le fusil (arme non-noble) aux paysans
lors des batailles rangées et se défiaient entre
eux après les premières salves, pour des affaires
d’honneur plus que de tactique.
Les deux grandes forces du territoire Thämari
sont les récoltes abondantes et les riches mines
de fer. Ce second atout intéressait cependant
bien trop l’Empire. Des villes comme Thö,
Ndjidah ou encore Byr’Zance ont exporté de tout
temps d’énormes cargaisons de métal pour les
empires Paamiens, Œcari ou le commerce vers
de lointain Surplombs. Mais lorsque les Seigneurs Inspiration majeure : Afrique, Samurai, Royaume
de Guerre refusèrent de vendre à l’Empire, la féodaux japonais, culture africaine
guerre éclata, au cours de laquelle l’Inquisition Villes : Ndjidah, Byr’zance, Damra, Yeha, Kälaha,
détruisit les Temples hérétiques et l’Amiral Thö
Rouge exécuta la quasi-totalité des Adeptes du Quelques noms Thämari : Ashä, Amadi, Atieno, Kobe,
Sabre. Asya, Jama, Neema, Jehlani, Nkwe, Kotsi, Lisebo,
Aujourd’hui Thäma est une terre morte, privée Ntsebo, Kouome, Ngun, Liyshi, Hogbe, Negasi, Alayet
de ses rivières, et nombreux sont les Thämari à
préférer l’exil aux travaux forcés dans les mines. Grandes familles Thämari : (le nom de la ville tient lieu
de nom de famille aux Thämari nobles)
Personnalités Thämari notables : Golgoth Byr’Zance
(Seigneur de guerre), Cothaire Damra (Seigneur de
guerre), Agräah Ndjidah (Seigneure de guerre), Vorsh
Hun Ndjidah (Seigneur du fer), Ashä de Byr’zance
(Corsaire sur l’Eclat), Sigar de Byr’zance (père d’Ashä),
Affiliation : sous le joug impérial
Visça de Byr’zance (mère d’Ashä)
Arme traditionnelle : sabre Thämari

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Le Temps des Surplombs ETHNIES

Plaine Upiaq
(Upiaq)

Les indigènes Upiaq ont été les premiers à être


assimilés par les populations de colon. Avant la
période de colonisation, ils peuplaient la côte où
s’établissent à présent les villes impériales. Après
la première guerre coloniale, ils en ont été
massivement chassés mais restent officiellement
une population sous la loi impériale.
Installés dans les plaines et de façon bien
moindre dans le désert Ampá, les Hulon sont des
éleveurs de tradition. Leurs caravanes
accompagnent la migration des bovins et ils
vivent de leur lait, de leur laine et de leur viande.
Ils font commerce avec les villes-colonies
impériales de leurs tissus et tapisserie ainsi que
de leur fromage. Parfois ils s’y installent même à
nouveau, malgré l’hostilité d’une partie de la
population et une absence quasi-totale de droits
civiques. Les quelques soldats de l’Inquisition ne
défendent pas leurs propriétés, les milices les
persécutent parfois et les Justiquaires ne
s’occupent que rarement de leurs problèmes.
De nombreuses bandes Upiaq sillonnent
cependant les plaines et le désert en se livrant à
des activités de bandits de grand chemins.
Certains ne visent que les convois impériaux,
mais d’autres n’accordent aucun traitement de
faveurs à leurs confrères « esclaves ».
Ethnie la plus nombreuse du Nouveau Monde, le
nombre d’Upiaq diminue cependant sans cesse,
victime des mauvais traitements impériaux, de
maladie et du recul constant de leurs terres au
profit de l’expansionnisme de la nouvelle Inspiration majeure : Inca, Amérindiens
Amirauté. Comanche, Cheyenne, Sioux,
Villes : (aucune)

Quelques noms Upiaq : He-Wa, Okhlamae, Hanson,


Gomda, Meoquanee, Urika, Ohyesa, Sinte, Cheveyo

Grandes familles Upiaq : (aucune)

Personnalités Upiaq notables : (aucune)

Affiliation : sous la loi impériale, sans droits civiques


Arme traditionnelle : Bolas

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