Le livre du professeur • Physique-Chimie • 3e

10 Puissance et énergie en électricité

Présentation
Pour ce dernier chapitre du cycle sur l’énergie et ses transformations, l’attention des élèves est portée sur la puissance en électri-
cité.
Tout d’abord, la notion elle-même est réactivée lors de la première activité, dans laquelle les élèves pourront reconnaitre une
variante de celle sur la comparaison des bouilloires, proposée plus tôt dans le cycle. Ensuite, les élèves découvrent le cœur du
chapitre en abordant la relation existant entre la puissance, la tension et l’intensité.
Les activités suivantes mobilisent, quant à elles, la notion de puissance électrique dans le cadre de la vie quotidienne. L’organisa-
tion de la sécurité des installations, mais aussi les aspects commerciaux et économiques, sont alors abordés.

Place dans la progression

En milieu de cycle, la tension électrique et l’intensité du courant étaient étudiées séparément. Dans ce chapitre les élèves découvrent
une relation impliquant ces deux grandeurs simultanément pour la seconde fois. Cela permet aux élèves de comprendre que la
puissance, en électricité, est liée aux grandeurs qui caractérisent le fonctionnement des dipôles.

5 4
Association de dipôles.
Réalisation de
montages électriques.
e e
4 3 3 e e e
Lois dans les circuits en
Relation tension Puissance
Intensité du courant série ou en dérivation.
courant : la loi électrique
et tension électrique. Relation avec les règles
d’Ohm. P = U × I.
de sécurité.

Les différentes Relation liant

formes de l’énergie l’énergie, la
Transfert et puissance et
conversion d’énergie la durée

Les différentes activités menées dans les chapitres de ce thème fournissent aux élèves les notions et savoir-faire nécessaires sur
l’énergie et l’électricité. À l’âge adulte, ils pourront s’appuyer sur ces connaissances lorsqu’ils devront faire des choix dans leur vie
de citoyen et de consommateur.

Sommaire
Activité 1 ..................................................................................... p. 2
Activité 2 ..................................................................................... p. 3
Activité 3 ..................................................................................... p. 5
Activité 4 ..................................................................................... p. 6
Exercices  ..................................................................................... p. 8
Parcours de compétences ...................................................... p. 14
Accompagnement personnalisé ............................................ p. 15
La Physique-Chimie autrement .............................................. p. 16
Annexes imprimables prêtes à l'emploi :
Présentation des différentes annexes ............................... p. 19
Corrigés des protocoles expérimentaux ........................... p.20
Schémas à compléter .......................................................... p. 21
Comptes-rendus à compléter ............................................ p. 22
Aides à la résolution de la mission .................................... p. 23

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 1

 Le livre du professeur • Physique-Chimie • 3e

1 ACTIVITÉ DOCUMENTAIRE Un four microondes difficile à régler

3e p. 210

Présentation Temps prévu

L’objectif de cette activité est de permettre aux élèves de
réviser le lien existant entre la puissance et l’énergie. Ils vont
donc, à travers ce chapitre, découvrir et utiliser à nouveau la
formule E = P × t ainsi que ses unités.
›T
 emps total : 35 min
· Découverte de la situation déclenchante et des document : 5 min
· Exploitation des documents : 15 min
· Synthèse, mise en commun et institutionnalisation : 15 min

Liens avec le programme

Utiliser la relation liant puissance, énergie et durée.

BO › Notion de puissance.
Conduire un calcul de consommation d’énergie électrique relatif à une situation de la vie courante.

›L
 ’activité permet de travailler des notions et un savoir-faire inscrits dans le B.O. Le lien de cette activité avec le programme est
donc très direct.
›L
 ’activité permet de travailler la compétence suivante du domaine 1 :
■ COMPÉTENCE Lire et comprendre des documents scientifiques pour en extraire des informations
Autre compétence possible : ■ Pratiquer le calcul numérique et le calcul littéral

Pour répondre à la problématique

La problématique proposée permet à l’élève de savoir ce qu’il va être amené à faire au cours de cette activité. Cette dernière étant
une réactivation d’un savoir-faire déjà travaillé en classe de 4e, les élèves devraient pour la plupart reconnaitre qu’il s’agit d’un type
de travail qu’ils ont déjà mené. Ainsi, ils pourront démarrer l’exploitation des documents en confiance.

Document(s)
›D
 oc. 1 : Le document est une présentation de données expérimentales sous forme d’une image montrant les notes prises par
Quentin.
› D
 oc. 2 : Le document est un texte proposant des informations supplémentaires pour indiquer aux élèves l’énergie thermique
apportée à 1 L d’eau que l’on chauffe de 1 °C.
›D
 oc. 3 : Le document est un texte explicatif rappelant la définition de la puissance et la relation mathématique qui la lie à l’énergie
et à la durée.

✔ Exploitation de documents
1. I l existe le watt (W) et ses différents multiples et sous-multiples (MW, kW, mW).
On peut également utiliser J/s.
2. I l faut 4 180 J pour augmenter 1 L d’eau de 1 °C.
On dispose de 250 mL d’eau, c’est-à-dire 4 fois moins qu’un litre d’eau : il faudra donc 1 045 J pour augmenter de 1 °C la
température de l’eau dans la tasse.
L’eau bout à 100 °C et sort du robinet à 20 °C. Il faudra donc augmenter sa température de 80 °C.
L’énergie totale qu’il faudra fournir est donc de 83 600 J, puisque 80 × 1 045 = 83 600.
3. S i l’on divise les deux membres de l’égalité E = P × t par la durée t, on obtient : Et = P t× t qui se simplifie en Et = P qui se
réécrit P = Et .
4. Pour obtenir son eau à 100 oC, Quentin a utilisé le four microondes pendant 95 s, puisque
1 min 35 s = 60 s + 35 s = 95 s.
On a vu précédemment que P = Et , on établit donc que P = 8395 600 = 880 W.
La puissance du four au réglage « high » vaut donc 880 W.

Synthèse
5. Pour les autres réglages, Quentin devra procéder de la même manière et mesurer la durée nécessaire pour obtenir de
l’eau bouillante. L’énergie apportée sera toujours la même, il faudra donc reprendre le dernier calcul avec la nouvelle
durée.

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 2

 Le livre du professeur • Physique-Chimie • 3e

Les indicateurs de réussite

✔ Repérer les informations les
✔E
 ffectuer des calculs littéraux ✔ Effectuer des conversions
plus importantes dans un
et numériques d’unités de durée
document
L’élève a repéré : L’élève a : L’élève a :
› l’énergie thermique apportée à 1 L ›c
 alculé l’énergie apportée à l’eau ›c
 onverti la durée mesurée par
d’eau que l’on chauffe de 1 °C ; par le microondes ; Quentin en secondes.

› la définition de la puissance ; › r eformulé littéralement la relation

entre la puissance, la durée et
› la relation entre puissance durée et l’énergie ;
énergie.
›c
 alculé la puissance du four au
réglage « High ».

2 ACTIVITÉ expérimentale De quoi dépend la puissance d’une lampe ?

3e p. 211

Présentation Temps prévu

L’objectif de cette activité est d’amener les
élèves à découvrir la relation existant entre
la puissance d’un appareil électrique, la ten-
sion à ses bornes et l’intensité du courant qui
le traverse. Les élèves seront ainsi amenés à
proposer un protocole expérimental. Ils pour-
ront ensuite le mettre en œuvre et découvrir
cette relation.
›T
 emps total : 45 min
· Découverte de la situation déclenchante et formulation d’une hypothèse : 5 min
·R  éalisation du circuit et des mesures : 15 min
·A  nalyse des résultats : 10 min
·C  onclusion, mise en commun et institutionnalisation : 15 min
Si un compte-rendu est demandé aux élèves, il peut être utile de leur donner
un document à compléter. L’institutionnalisation se fera alors au cours suivant.

Le compte-rendu à compléter p. 22.

Liens avec le programme

BO › Puissance électrique P = U × I.

›L
 a relation que les élèves vont découvrir fait partie des notions exigibles en fin de cycle.
›L  ’activité permet de travailler la compétence suivante du domaine 4 :
■ COMPÉTENCE Mettre en œuvre un protocole, effectuer une mesure
Autres compétences possibles :
■ Conclure, valider ou non l’hypothèse
■ Produire et transformer des tableaux ou des documents graphiques

Situation déclenchante
On se place dans un cadre connu des élèves avec des lampes qu’ils retrouvent dans leur quotidien et qui n’offrent pas le même
niveau d’éclairage. Le rappel sur la loi d’unicité de la tension est présent pour les amener à repenser à la notion d’intensité.

Formulation d’une hypothèse

1. Il est probable que les élèves parviennent à formuler l’hypothèse de l’intensité comme cause des différences d’éclat des
lampes dans la maison car l’intensité nominale des dipôles est une notion qui a déjà été étudiée.
Ils pourront alors formuler l’hypothèse suivante : « Je suppose que l’intensité permet de faire varier l’éclat d’une lampe et
que plus elle est grande, plus l’éclat de la lampe, et donc sa puissance, sont grands »
Cependant, il est peu probable que les élèves parviennent à formuler que pour des lampes de même tension nominale,
la puissance est proportionnelle à l’intensité.

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 3

 Le livre du professeur • Physique-Chimie • 3e

Expérimentation
2. a. Protocole : Le schéma à distribuer p. 20.
₋ +
G

A
V
3. Exemple de résultats :
b. Lampe 0,3 W : éclat faible, intensité I1 = 48,2 mA, tension U = 5,87 V.
c. Lampe 0,6 W : éclat fort, intensité I2 = 103,3 mA, tension U = 5,86 V.
Lampe 1,8 W : éclat très fort, intensité I3 = 310 mA, tension U = 5,87 V.

Analyse des résultats

4.
Puissance nominale Éclat Intensité (A)
Lampe 1 0,3 W Faible 0,048 2 A
Lampe 2 0,6 W Fort 0,103 3 A
Lampe 3 1,8 W Très fort 0,31 A
5.
Puissance (en W)
2

1,8

1,6

1,4

1,2

0,8

0,6

0,4

0,2
Intensité (en A)
0
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35

On s’aperçoit que la puissance et l’intensité sont proportionnelles.

6. Ces résultats confirment l’hypothèse selon laquelle l’intensité permet de faire varier l’éclat d’une lampe et que plus
l’intensité est grande, plus la puissance de la lampe sera grande. Cependant, l’hypothèse était incomplète car elle ne
comprenait pas la relation de proportionnalité entre la puissance des lampes et leur intensité.

Conclusion
7. Calcul du coefficient de proportionnalité : notons « k » ce coefficient.
On a k = PI soit par exemple, k = 0,24
1,4 = 5,83.

8. On remarque que le coefficient de proportionnalité est identique à la tension mesurée aux bornes des lampes. On en
déduit que k = U et qu’on a en réalité la relation :
P = U, que l’on peut aussi écrire P = U × I.
I
Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 4
 Le livre du professeur • Physique-Chimie • 3e

Les indicateurs de réussite

✔ Utiliser l’outil mathématique pour analyser les
✔ Concevoir un circuit pour valider son hypothèse
mesures
L’élève a : L’élève a :
› conçu un circuit électrique adapté aux mesures à › tracé un graphique à partir des données expérimentales
réaliser ; obtenues ;

› schématisé puis monté correctement ce circuit. › analysé la courbe dessinée par les points correspondant
à ses mesures.

Pourquoi l’électricité
3 ACTIVITÉ DOCUMENTAIRE de la maison « saute-t-elle ? »
3e p. 212

Présentation Temps prévu

Cette activité a pour objectif d’amener les élèves à comprendre les risques et les › Temps total : 30 min
dispositifs de sécurité d’une installation électrique. Ils doivent pour cela analy- · Découverte de la situation déclenchante et
ser des documents de natures différentes (infographie, tableau et texte) afin de formulation d’une hypothèse : 10 min
mieux appréhender comment les installations sont conçues et protégées.
· Recherche d’information : 10 min
· Analyse d’information et conclusion : 10 min

Liens avec le programme

Mettre en relation les lois de l’électricité et les règles de sécurité dans ce domaine.
BO › Loi d’additivité des intensités.

›L
 e programme mentionne explicitement le savoir-faire travaillé dans l’activité ainsi que la loi d’additivité des tensions qui est
réactivité par les questions posées lors de l’analyse d’information.
›L
 ’activité permet de travailler la compétence suivante du domaine 1 :
■ COMPÉTENCE Lire et comprendre des documents scientifiques pour en extraire des informations
Autre compétence possible : ■ Pratiquer le calcul numérique et le calcul littéral

Formulation d’une hypothèse

1. Peu d’élèves pourront formuler une hypothèse exacte. Cependant, ceux ayant déjà observé leurs parents ouvrir le tableau
des disjoncteurs divisionnaires pour en fermer un pourront en avoir une petite intuition. Quoi qu’il en soit, l’essentiel est
que l’hypothèse avancée explique de manière cohérente le phénomène de la situation déclenchante. Il est également
important que la formulation laisse bien comprendre qu’il s’agit d’une hypothèse en attente de validation et non d’un fait
établi.

Document(s)
›D
 oc. 1 : L
 e document fait la présentation des risques électriques et de leur principale cause : les surintensités.
› D
 oc. 2 : Le document est un extrait des grilles tarifaires EDF afin de montrer aux élèves que toutes les installations ne sont pas
équivalentes et qu’à une puissance souscrite donnée correspond un tarif précis, ce qui fait que la puissance souscrite ne
doit pas être dépassée.
›D
 oc. 3 : Le document est une représentation schématique d’une installation domestique avec son disjoncteur de branchement et
les disjoncteurs divisionnaires et/ou fusibles associés aux différentes parties de l’installation.

✔ Recherche d’informations
2. Les dispositifs de sécurité sont les disjoncteurs divisionnaires et les fusibles. Le disjoncteur principal peut également
jouer un rôle de sécurité, mais ce n’est pas sa fonction principale.
3. EDF utilise un disjoncteur de branchement qui limite l’intensité maximale qui parvient à l’installation électrique. En
faisant cela, EDF obtient le respect par l’abonné de la puissance à laquelle il a souscrit lors de son abonnement.

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 5

 Le livre du professeur • Physique-Chimie • 3e

Analyse d'information  
4. Une ligne d’alimentation possède une tension de 230 V. D’après la relation P = U × I, on trouve que la puissance maximale
permise vaut 840 W puisque P = 230 × 8 = 840 W.
P on trouve que l’intensité maximale
5. Une ligne d’alimentation possède une tension de 230 V. D’après la relation I = U
6 000
autorisée vaut 26 A puisque I = 230 = 26 A.

Conclusion
6. Selon l’hypothèse formulée, l’élève sera amené à conclure si elle était juste ou non. Il est possible que certains élèves
aient vu juste, sans pour autant être parvenus à formuler leur hypothèse avec le vocabulaire habituel. Il faudra
certainement prévoir un peu de temps pour les aider à évaluer si leur formulation était équivalente aux résultats de
l’étude menée.

Les indicateurs de réussite

✔ Comprendre d’où vient le risque d’incendie en
✔ Évaluer son hypothèse
électricité et quels dispositifs nous en protègent
L’élève a identifié que : L’élève a :
› les surintensités peuvent causer des incendies à cause ›c
 omparé les éléments de son hypothèse avec les
de l’effet Joule ; informations provenant des documents ;

›c
 e sont les disjoncteurs divisionnaires et les fusibles qui ›d
 éterminé si son hypothèse est équivalente aux
évitent les surintensités dans les fils à l’intérieur de la informations obtenues et si elle est valide ou non.
maison.

4 Tache complexe De l’énergie facturée !

3e p. 213

Présentation Temps prévu

L’objectif de cette activité est d’amener les élèves à utiliser la relation existant entre ›T
 emps total : 55 min
l’énergie électrique, la puissance et la durée de fonctionnement, afin de consolider · Lecture des documents : 10 min
son ancrage et l’habitude d’y recourir. La résolution de cette tâche complexe permet
· Calculs et commentaires : 30 min
également d’aborder une nouvelle fois l’unité commerciale d’énergie électrique utilisée
par EDF : le kilowattheure. Enfin, les élèves sont sensibilisés aux enjeux de l’efficacité · Mise en commun et correction : 15 min
énergétique en comparant les lampes à incandescence aux lampes fluo-compactes.

Liens avec le programme

Conduire un calcul de consommation d’énergie électrique relatif à une situation de la vie courante.
BO › Relation liant l’énergie, la puissance électrique et la durée.

›C
 ette tâche complexe est étroitement liée au programme : elle mobilise une notion et un savoir-faire que mentionne le Bulletin
officiel.
›C  ette activité permet de travailler la compétence suivante du domaine 4 :
■ COMPÉTENCE Mettre en œuvre un raisonnement logique simple pour résoudre un problème
Autres compétences possibles :
■ Interpréter des résultats
■ Pratiquer le calcul numérique et le calcul littéral
■ Comprendre et interpréter des tableaux ou des documents graphiques

La mission et ses indicateurs de réussite

Il existe plusieurs chemins possibles pour répondre à la mission proposée. Chacune de ces clés de résolution peut être reliée à un
indicateur de réussite.

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 6

 Le livre du professeur • Physique-Chimie • 3e

Clé de résolution numéro 1

›L
 ’élève a besoin de réussir à :
• Identifier comment la relation
existant entre l’énergie, la puissance
et la durée de fonctionnement peut
être utilisée avec les unités d’EDF.
›R
 éponse : On peut calculer l’énergie
électrique utilisée par une lampe en
utilisant la relation E = P × t.
On utilisera les unités de puissance
et de durée d’EDF du document 1 :
le kW et l’h.
› Document(s) référent(s) : Doc. 1
›A
 ide à donner : Un kilowattheure
correspond à l’énergie électrique
reçue par un appareil électrique
de puissance 1 kW qui fonctionne
pendant une heure.
On en déduit que
E (en kWh) = P (en kW) × t (en h).
› I ndicateur de réussite associé : J’ai
utilisé la relation puissance-durée-
énergie avec des unités différentes
de celles du système international.

Clé de résolution numéro 2

›L
 ’élève a besoin de réussir à :
• Calculer les durées de
fonctionnement des deux lampes
pour les 3 scénarios.
›R
 éponse : À chaque scénario › Document(s) référent(s) : Doc. 3
correspond une durée de ›A
 ide à donner : Combien de temps
fonctionnement différente pour fonctionnent la lampe L1 et L2 dans
chaque lampe. chacun des scénarii ?
• Scénario 1 : L1 fonctionne 3 h et › I ndicateur de réussite associé :
30 min, soit 3,5 h ; L2 fonctionne J’ai calculé et comparé des énergies
4 h et 30 min soit 4,5 h. électriques.
• Scénario 2 : L1 fonctionne 3 h
et 30 min soit 3,5 h ; L2 ne
fonctionne pas.
• Scénario 3 : L1 ne fonctionne pas ;
L2 fonctionne 3h et 30 min soit
3,5 h.

Clé de résolution numéro 3

›L
 ’élève a besoin de réussir à :
• Calculer les énergies électriques
correspondant au fonctionnement
des deux lampes pour chaque
scénario.
›R  éponse : À chaque scénario
correspond une énergie E1
transférée à L1 et une énergie E2
transférée à L2.
On a PL1 = 60 W = 0,06 kW et
PL2 = 12 W = 0,012 kW.
• Pour le scénario 1, on obtient
l’énergie utilisée E1 :
E1 = EL1 + EL2 qui donne
E1 = P1 × 3,5 + P2 × 4,5,
soit encore, E 1 = 0,060 × 3,5 +
0,012 × 4,5,
c’est-à-dire finalement
E1= 0,210 + 0,054 = 0,264 kWh.
• Pour le scénario 2, on a : ›D
 ocument(s) référent(s) : Doc. 1 et
E2 = EL1 + EL2 qui donne doc. 2
E2 = P1 × 3,5 + P2 × 0, ›A  ide à donner : Quelle est la
soit encore, E 2 = 0,060 × 3,5, différence entre la lampe du
c’est-à-dire finalement plafonnier et la lampe de bureau ?
E2= 0,210 kWh.
› Indicateur de réussite associé :
• Pour le scénario 3, on a : J’ai calculé et comparé des énergies
E3 = EL1 + EL2 qui donne électriques.
E3 = P1 × 0 + P2 × 3,5,
soit encore, E1 = 0,012 × 3,5,
c’est-à-dire finalement
E3 = 0,042  kWh.
C’est donc le scénario 3 qui est
le moins couteux en énergie
électrique.

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 7

 Le livre du professeur • Physique-Chimie • 3e

Clé de résolution numéro 4

›L
 ’élève a besoin de réussir à :
• Déterminer si le scénario le moins
couteux est celui dans lequel la
chambre est la moins bien éclairée.
›R
 éponse : Le document 2 nous
apprend que 10 % de l’énergie
transférée à L1 est convertie en
énergie lumineuse et que pour L2,
ce pourcentage atteint 50 %.
On peut donc calculer pour chaque
scénario l’énergie convertie sous
forme lumineuse pour éclairer la
chambre de Louis.
• Pour le scénario 1, on a :
EL1 = 0,210 kWh et EL2 =0 kWh,
avec la lampe L1, cela correspond
à une énergie lumineuse
10 ,
Elum.1 = 0,210 × 100
soit Elum.1= 0,021 kWh pour la
lampe L1.
Avec la lampe L2, on obtient
l’énergie lumineuse
50 = 0,027 kWh.
Elum.2 = 0,054 × 100
Cela fait une énergie lumineuse
totale de 0,048 kWh transférée
dans la chambre de Louis.
• Pour le scénario 2, on a : › Document(s) référent(s) : Doc. 2
EL1 = 0,210 kWh et EL2 = 0,054 kWh, ›A
 ide à donner : Pour calculer 10 %
avec la lampe L1, cela correspond d’un nombre, on fait :
à une énergie lumineuse 10 .
10 , nombre ×  100
Elum.1 = 0,210 × 100
› I ndicateur de réussite associé :
soit Elum.1 = 0,021 kWh pour la J’ai calculé et comparé des énergies
lampe L1. lumineuses.
Cela fait une énergie lumineuse
totale de 0,021 kWh transférée
dans la chambre de Louis.
• Pour le scénario 3, on a :
EL1 = 0 kWh et EL2 = 0,042 kWh,
avec la lampe L2, on obtient
l’énergie lumineuse
50 = 0,021 kWh.
Elum.2 = 0,042 × 100
Cela fait une énergie lumineuse
totale de 0,021 kWh transférée
dans la chambre de Louis.
Le scénario 1, le plus couteux en
énergie électrique, est celui qui
donne le plus d’énergie lumineuse.
Les scénarii 2 et 3 donnent la même
quantité d’énergie lumineuse mais
le scénario 2 est beaucoup plus
couteux en énergie électrique.
Le scénario le moins couteux n’est
donc pas le scénario où la chambre
est moins éclairée.

Exercice corrige 3e p. 217

8
Étude d’une bouilloire électrique.
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul littéral
Autre compétence possible : ■ Présenter mon résultat avec l’unité adaptée

9
Étude d’un bec électrique.
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul littéral
Autre compétence possible : ■ Présenter mon résultat avec l’unité adaptée
1. O P , ce qui donne I = 500 = 2,17 A.
 n sait que P = U × I et il en découle que I = U 230
L’intensité qui traverse le bec électrique vaut donc environ 2,17 A.
2. C e bec électrique est muni d’un fusible de 3 A car celui de 1 A grillerait et celui de 5 A n’offrirait pas une protection
suffisamment importante.
3. E = P × t = 500 × (15 × 60) = 450 000 J.
Par ailleurs 500 J = 0,5 kJ et 15 min = 15 60 h.
15
Donc on a aussi E = P × t = 0,5 × ( 60 ) = 0,125 kWh.
Durant le TP, le bec électrique aura converti une énergie de 450 000 J, soit 0,125 kWh.

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 8

 Le livre du professeur • Physique-Chimie • 3e

Je m’entraine
10 15
Systèmes de sécurité en électricité. Conversions d’énergie.
■ COMPÉTENCE Écrire des phrases claires, sans faute, en ■ COMPÉTENCE Présenter mon résultat avec l’unité adaptée
utilisant le vocabulaire adapté 1. 46,2 kJ = 46 200 J
1. O n trouve un disjoncteur de branchement, des disjoncteurs 2. 340 Wh = 0,34 kWh
divisionnaires et des fusibles.
3. 1 kWh = 3 600 000 J
2. L e disjoncteur de branchement coupe le courant dans toute
4. 1 800 000 J = 0,5 kWh
l’installation tandis que le disjoncteur divisionnaire et le
fusible le coupent de manière localisée.
16
Le fusible grille et doit être changé s’il sert, alors que les Joue avec l’expression de la puissance.
disjoncteurs divisionnaires restent en parfait état et peuvent ■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul
resservir après une surintensité. littéral
P ou U = P .
1. La relation P = U × I peut aussi s’écrire I = U
11 I
Des mots pour une phrase.
■ COMPÉTENCE Écrire des phrases claires, sans faute, en 17
Joue avec l’expression de l’énergie.
utilisant le vocabulaire adapté
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul
1. L a puissance d’un appareil électrique correspond à sa littéral
capacité à convertir de l’énergie électrique avec rapidité,
elle se mesure en watt. 1. La relation E = P × t peut aussi s’écrire t = PE ou P = Et , ou
encore E = t × P.
2. U ne énergie électrique n’est jamais consommée, elle est
simplement convertie en une autre forme d’énergie.
18
3. T oute l’énergie convertie n’est pas forcément utile, la plupart Propose une expérience.
du temps une partie est perdue sous forme de chaleur. ■ COMPÉTENCE Concevoir une expérience pour tester une
hypothèse
12 1. Brancher le moteur au générateur et chronométrer la durée
Grandeurs et unités de l’énergie électrique.
de fonctionnement t du moteur.
■ COMPÉTENCE Présenter mon résultat avec l’unité adaptée
2. Brancher un voltmètre aux bornes du moteur.
1. L a relation est E = P × t.
3. Mesurer la tension U aux bornes du moteur.
2. L es unités S.I. sont : E en joule (J), P en watt (W) et t en
seconde (s). 4. Brancher un ampèremètre dans la boucle du circuit.
3. L es unités des compagnies d’électricité sont : E en 5. Mesurer l’intensité I du courant qui traverse le moteur.
kilowattheure (kWh), P en kilowatt (kW) et t en heure (h). 6. Calculer la puissance électrique reçue par le moteur grâce à
la relation P = U × I.
13 7. Calculer l’énergie convertie grâce à la relation E = P × t.
Ordres de grandeur de puissances.
₋ +
■ COMPÉTENCE Émettre des hypothèses G
Autre compétence possible : ■ Conclure, valider ou non
l’hypothèse
1. C
 alculatrice < Console de jeux < Lampe < Aspirateur. M A
2. C
 alculatrice ~1 W < Console de jeux ~10 W < Lampe ~100 W
< Aspirateur ~1 000 W. V
3. C
 alculatrice : 0,3 m W < Console de jeux : 35 W < Lampe :
100 W < Aspirateur : 1200 W.
19
Mesurer la puissance d’une DEL.
14 ■ COMPÉTENCE Produire et transformer des tableaux ou des
Conversions de puissance.
documents graphiques
■ COMPÉTENCE Présenter mon résultat avec l’unité adaptée
1. 
1. 1
 ,7 kW = 1700 W
2. 8
 50 mW = 0,85 W
V
3. 1
 50 W = 0,15 kW +
4. 0
 ,1 MW = 100 kW V
− COM
A
COM A

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 9

 Le livre du professeur • Physique-Chimie • 3e

20
Four ou four microondes ?
■ COMPÉTENCE Écrire des phrases claires, sans faute, en
utilisant le vocabulaire adapté
1. L ’énergie convertie par un appareil électrique dépend de sa
puissance et de sa durée d’utilisation.
2. C omme on nous dit que les puissances sont comparables,
il suffit de comparer le temps d’utilisation. On sait qu’un
four microondes chauffe beaucoup plus vite qu’un four
traditionnel, il convertira donc moins d’énergie pour
chauffer le plat.
Piste complémentaire
On peut, après cette correction, pousser les élèves à
réfléchir davantage : ils sont en mesure de comprendre
que si la même énergie thermique est transmise au plat
tandis que le four traditionnel consomme davantage
d’énergie électrique (ou chimique dans le cas d’un four
à gaz) cela signifie que le four traditionnel transfère
davantage d’énergie thermique à l’environnement que le
four microondes.

Une notion, trois exercices

Pistes de mise en œuvre
1. En révision de l’évaluation terminale, laisser les élèves se positionner vis-à-vis des exercices. Pour cela il est nécessaire qu’ils
perçoivent bien ce qui les rend différents les uns des autres.
Vous pouvez ainsi expliquer à vos élèves que :
• l’objectif et la méthode sont parfaitement similaires dans les trois exercices et que les situations étudiées ne diffèrent qu’à
travers de petits détails présents dans l’énoncé de départ ;
• l’accompagnement est inverse au nombre de questions : le but étant le même, les questions supplémentaires correspondent
à du guidage et donc de l’aide en plus ;
• il est important d’identifier la couleur d’énoncé qui permet de progresser. Choisir l’énoncé qui accompagne le plus alors que
ce n’est pas nécessaire ne permet pas de progresser.
Dans cette explication, la notion de « besoin d’accompagnement » est une approche positive qu’il faudra préférer à la
dichotomie facile/difficile.
2. En raison de la complexité des exercices, il peut être intéressant de former des groupes de 3 à 4 et de leur demander de
résoudre les exercices.

Liens entre les trois exercices

• Ces exercices utilisent à la fois la loi d’Ohm et la formule de la puissance électrique. Il peut donc être intéressant de les traiter
en révision de l’évaluation finale sur la partie électricité du thème de l’énergie.
Pour résoudre chacun de ces
exercices, l’élève doit : Exercice vert Exercice jaune Exercice rouge
Extraire les informations de
✔ ✔ ✔
l’énoncé.
Retrouver l’expression de la
✔ ✔
loi d’Ohm.
Retrouver l’expression de la
relation entre la puissance, ✔ ✔
l’intensité et la tension.
Prendre l’initiative de
convertir la puissance ✔ ✔
obtenue en kW.
Retrouver l’expression de la
relation entre l’énergie, la ✔ ✔
puissance et la durée.
Prendre l’initiative d’utiliser
la relation entre l’énergie, la ✔
puissance et la durée.
Prendre l'initiative d’utiliser la
✔
loi d’Ohm.
Prendre l’initiative d’utiliser
la relation entre la puissance, ✔
l’intensité et la tension.

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 10

 Le livre du professeur • Physique-Chimie • 3e

21
De la résistance au cout d’utilisation.
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul I= U 230
R = 20 = 11,5 A.
littéral. 2. La puissance d’un appareil électrique est donnée selon la
› Un grille-pain formule P = U × I. Donc la puissance du four est
P = 11,5 × 230 = 2 645 W = 2,645 kW.
 = R × I. Donc I = U
1. U R . U = 230 V et R = 66 Ω donc 3. 1 h = 60 min, donc 30 min = 30 60 = 0,5 h. L’énergie
I =  230
66 = 3,5 A. L’intensité du courant traversant la correspondant à 30 minutes d’utilisation du four est donc
résistance chauffante est de 3,5 A. E = 2,6450,5 = 1,3225 kWh.
2. P = U × I = 230 × 3,5 = 805 W. La puissance de la résistance 4. 1 kWh transféré par EDF est facturé 0,15 €. Le prix
chauffante est de 805 W. facturé pour les 30 minutes d’utilisation du four est donc
3. On utilise un tableau de conversion : P = 805 W = 0,805 kW. 1,3225 × 0,15 = 0,198 €.
kW hW daW W › Un sèche-cheveu
0, 8 0 5
1. La loi d’Ohm nous indique que U = R × I, on en déduit que
3 = 0,05 h.
4. 1 h = 60 min, donc 3 min = 60 I= U 230
R = 50 =4,6 A
5. E = P × t = 0,805 × 0,05 = 0,040 25 kWh. L’énergie La puissance d’un appareil électrique est donnée selon la
correspondant à 3 minutes d’utilisation du grille-pain est de formule P = U × I. Donc la puissance du sèche-cheveu est
0,0425 kWh. P = 4,6 × 230 = 1 058 W = 1,058 kW.
6. 1 kWh transféré par EDF est facturé 0,15 €. Le prix facturé 5 = 0,083 h. L’énergie
1 h = 60 min, donc 5 min = 60
pour les 3 minutes d’utilisation du grille-pain est donc
0,0402 5 × 0,15 = 0,006 €. correspondant à 5 minutes d’utilisation du four est donc
E = 1,058 × 0,083 = 0,087 8 kWh.
› Un four électrique
1 kWh transféré par EDF est facturé 0,15 €. Le prix facturé
1. L a loi d’Ohm nous indique que U = R × I, on en déduit que pour les 5 minutes d’utilisation du sèche-cheveu est donc
0,087 8 × 0,15 = 0,013 €.

J’ approfondis
22 24
Puissance d’une lampe. Choisis la bonne pile.
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul ■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul
littéral littéral
1. P uisque P = U × I, alors on a pour la lampe 1 : 1. La tension cherchée est donnée par la relation P = U × I, dont
P1 = 12 × 0,15 = 1,8 W. il découle que U = PI , c’est-à-dire dans notre cas, que
Donc cette lampe possède une puissance de 1,8 W. 3 = 4,6 V.
U = 0,65
2. E lle est moins puissante que la seconde qui possède une La tension aux bornes de cette lampe est donc de 4,6 V.
puissance de 2,4 W.
2. Cette lampe devra être alimentée par une pile plate
En effet, pour cette seconde lampe P = U × I entraine (4,5 V). La pile ronde est trop faible, la lampe ne brillerait
P2= 6 × 0,4 = 2,4 W. pas beaucoup et la pile carrée est trop forte, la lampe, en
surtension, risquerait de griller.
23
Intensité traversant les feux de croisement
d’une voiture. 25
Puissance d’un appareil électro-ménager.
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul ■ COMPÉTENCE Présenter mon résultat avec l’unité adaptée
littéral
1. Au cours du cycle, l’énergie convertie par le lave-linge est
1. C
 es lampes sont branchées en dérivation sur la batterie afin égale à la différence des index de consommation relevés
que l’une continue à fonctionner même si l’autre tombe en après et avant l’exécution du cycle. C’est-à-dire que
panne. Donc, chaque lampe à une tension U = 12 V à ses Econsommée = Indexfinal– Indexinitial = 535,55 – 534,50 = 1,05 kWh.
bornes.
P , dont il Donc Econsommée vaut 1,05 kWh
Sachant que P = U × I, alors on a également I = U
Par ailleurs, le lave-linge a fonctionné 90 min, soit 1,5h.
découle que :
La puissance moyenne P du lave-linge est donnée par la
I = 18
12 = 1,5 A. relation P = Et .
Chaque lampe est donc traversée par une intensité de 1,5 A.
Et on obtient donc P = 1,05 1,5 = 0,7 kW c’est-à-dire 700 W.
La puissance moyenne du lave-linge est de 700 W.

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 11

 Le livre du professeur • Physique-Chimie • 3e

26 30
Réchauffer son repas au microondes. Étude d’un ventilateur.
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul ■ COMPÉTENCE Produire et transformer des tableaux ou des
littéral documents graphiques
1. C
 e four a été utilisé durant 3 minutes, puisque Autres compétences possibles : ■ Pratiquer le calcul
numérique et le calcul littéral
t = PE = 0,06
1,2 = 0,05 h, soit 3 minutes. ■ Écrire des phrases claires, sans faute, en utilisant le
vocabulaire adapté
27
Sécurité sur une multiprise. 1. On appelle puissance utile d’un appareil électrique sa
■ COMPÉTENCE Interpréter des résultats capacité à convertir l’énergie électrique qu’il reçoit dans la
Autre compétence possible : ■ Pratiquer le calcul forme d’énergie souhaitée.
numérique et le calcul littéral 2. L’énergie convertie par le moteur vaut 144 000 J :
1. L a puissance totale des appareils branchés sur la multiprise En effet, E = P × t = 80 × (30 × 60) = 144 000 J.
vaut : Ptot = 150 + 40 + 200 + 25 = 415 W. 3. L’énergie réellement utilisée pour faire tourner les pales vaut
L’intensité du courant totale qui approvisionne cette 108 000 J. En effet, E = P × t = 60 × (30 × 60) = 108 000 J.
multiprise vaut donc 1,8 A, puisque I = UP = 415 = 1,8 A.
230 4. Une partie de l’énergie est convertie par le ventilateur
2. L e ventilateur sera traversé par une intensité de 2,2 A, sous forme de chaleur par effet Joule. Étant donné qu’un
puisque : ventilateur sert principalement à rafraichir une pièce, cette
P = 500 = 2,2 A. conversion d’énergie sous forme de chaleur n’est pas une
I= U 230 bonne chose pour l’utilisateur.
Si on ajoute ces 2,2 A aux 1,8 trouvés précédemment, on 5.
obtient 4 A ce qui est en-dessous de la limite du fusible Énergie
donc tout se passera bien. perdue par
3. S i on branche l’aspirateur sur la multiprise, il sera traversé effet Joule
par 4,4 A. Énergie 36 kJ
Moteur
électrique 144 kJ
En effet, puisque I = U P alors I = 1 000 = 4,4 A. Énergie
230 mécanique
Le fusible ne supportera pas les 4,4 A supplémentaires pour utile 108 kJ
alimenter l’aspirateur lorsqu’on les ajoutera aux 4 A déjà
acheminés par la multiprise. Le fusible grillera. 31
Consommation électrique d’un mixeur.
28 ■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul
Installation électrique d’une buanderie. littéral
■ COMPÉTENCE Lire et comprendre des documents
1. La puissance du mixeur vaut 920 W.
scientifiques pour en extraire des informations
Autre compétence possible : ■ Mettre en œuvre un En effet P = U × I = 230 × 4 = 920 W.
raisonnement logique simple pour résoudre un problème 1 h.
2. Le mixeur fonctionne 2 minutes, soit 120 s ou 30
1. L es combinaisons possibles doivent utiliser moins de 20 A : L’énergie convertie vaut donc 110 400 J, puisque E = P × t
• combinaisons de 2 appareils : toutes sauf lave-linge et soit encore P = 920 × 120 = 110 400 J.
compresseur ; 1 =
Cela correspond à 0,03 kWh puisque E = P × t = 0,92 × 30
• combinaisons à 3 appareils : fer à repasser + sèche-linge +
0,03 kWh.
aspirateur, et fer à repasser + aspirateur + compresseur.
2. Il ne sera pas possible de faire fonctionner en même temps 32
le lave-linge et le compresseur. Comparaison de différentes lampes.
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul
29 littéral
Calcul d’une énergie.
Autre compétence possible : ■ Écrire des phrases claires,
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul sans faute, en utilisant le vocabulaire adapté
littéral
1. La différence entre ces deux lampes est que, branchées sur
1. L a plaque est utilisée 1 h 30, soit 90 min, soit aussi 5 400 s. le même générateur, la lampe de 100 W brillera davantage
L’énergie qu’elle convertit vaut donc 6 480 000 J. que la lampe de 60 W.
En effet, E = P × t = 1 200 × 5 400 = 6 480 000 J 2. La lampe de 60 W convertira 1 kWh en 16,7 h puisque
2. O n sait que 1 kWh = 3 600 000 J. Donc l’énergie convertie t = PE = 0,06
1 = 16,7 h.
vaut 6 480 000
3 600 000 = 1,8 kWh. 3. La lampe de 100 W convertira 1 kWh en 10 h :
1 = 10 h.
t = PE = 0,1

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 12

 Le livre du professeur • Physique-Chimie • 3e
4. a. S ur les emballages des lampes à économie d’énergie
on trouve souvent deux indications de puissance : la
première correspond à la puissance réelle de la lampe (ici
15 W), c’est-à-dire la quantité d’énergie qu’elle reçoit du
réseau à chaque seconde.
La seconde indication correspond à l’équivalence en
terme d’éclat avec les lampes « ancienne génération » :
la lampe à économie d’énergie brille donc autant qu’une
ancienne lampe de 60 W.
b. Cette lampe de 15 W convertira 1 kWh en 66,7 h, car
t = PE = 0,015
1 = 66,7 h.
33
Puissance à souscrire.
■ COMPÉTENCE Lire et comprendre des documents
scientifiques pour en extraire des informations
Autre compétence possible : ■ Écrire des phrases claires,
sans faute, en utilisant le vocabulaire adapté
1. L a puissance totale des appareils vaut 8,8 kW plus les
quelques dizaines de watts des appareils électroniques. On
peut donc choisir tous les abonnements sauf celui de 6 kW.
2. S i on choisit celui de 9 kW, on payera moins cher mais
on risque d’atteindre un jour les 9 kW au moindre nouvel
appareil puissant ajouté.
3. I l ne semble pas utile d’aller jusqu’à payer l’abonnement de
15 kW, le plus judicieux est donc de choisir l’abonnement de
12 kW.
34
Sèche-cheveu et intensité.
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul
littéral
Autre compétence possible : ■ Lire et comprendre des
documents scientifiques pour en extraire des informations
1. P lus l’air est soufflé à vitesse importante et plus l’énergie
transférée chaque seconde (c’est-à-dire la puissance du
sèche-cheveu) est grande.
Plus l’air est soufflé à température importante et plus
l’énergie transférée chaque seconde (c’est-à-dire la
puissance du sèche-cheveu) est grande.
Par ailleurs, l’énergie nécessaire pour augmenter la
température du sèche-cheveu est nettement plus grande
que l’énergie nécessaire pour augmenter sa vitesse.
On en déduit que :
• 150 W : vitesse faible, air froid ;
• 300 W : vitesse forte, air froid ;
• 700 W : vitesse faible, air chaud ;
• 1 000 W : vitesse forte, air chaud.
Je résous un problEme
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul littéral
Autres compétences possibles :
■ Lire et comprendre des documents scientifiques pour en extraire des informations
■ Présenter mon résultat avec l’unité adaptée
› Correction :
On calcule l’intensité qui traverse le cumulus grâce à la loi d’Ohm :
I= UR = × 3,83 A.
P = 150 = 0,65 A.
2. Pour la première position : I = U
230
Pour la deuxième position : I = U P = 300 = 1,3 A.
230
P = 700 = 3,0 A.
Pour la troisième position : I = U 230
Pour la dernière position : I = UP = 1 000 = 4,35 A.
230
35
Remplacer une lampe.
■ COMPÉTENCE Lire et comprendre des documents
scientifiques pour en extraire des informations
Autre compétence possible : ■ Écrire des phrases claires,
sans faute, en utilisant le vocabulaire adapté
1. Mathilde devra prendre la lampe marquée 230 V car c’est
la seule adaptée à son installation électrique. En effet, la
tension délivrée par le réseau de distribution EDF est de
230 V.
2. La lampe que Mathilde va utiliser à une puissance plus faible
que celle qui a grillé, elle brillera donc moins fort.
36
Enceintes portatives.
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul
littéral
1. La puissance de sortie vaut 3 W, puisque P = U × I amène
que P = 6 × 0,5 = 3 W.
2. La puissance d’entrée vaut 5 W, d’après les indications.
Une certaine puissance admise à l’entrée n’est donc pas
disponible à la sortie. Cela signifie qu’une partie de l’énergie
reçue est convertie sous une autre forme que de l’énergie
acoustique.
Or, on sait que les enceintes acoustiques contiennent des
résistors. Une partie de l’énergie reçue est donc convertie
en énergie thermique par effet Joule, ce qui explique la
différence entre la puissance d’entrée et la puissance de
sortie.
37
Comparer des lampes.
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul
littéral
1. Pour classer les lampes, j’ai besoin de connaitre toutes les
puissances :
pour L3, P = U × I = 6 × 0,35 = 2,1 W ;
pour L4, P = U × I = 12 × 0,05 = 0,6 W ;
pour L6, P = U × I = 6 × 0,4 = 2,4 W.
D’où le classement : PL5 = PL6 > PL3 > PL2 > PL4 = PL1.
2. Les lampes 5 et 6 auront le même éclat, tout comme les
lampes 1 et 4.
Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 13
 Le livre du professeur • Physique-Chimie • 3e

On calcule la puissance du cumulus :

P = U × I = 230 × 3,83 = 880 W, soit 0,88 kW.
On calcule le temps nécessaire pour chauffer 250 L d’eau :
t = 2,5 h pour 100 L
donc t = 2,5 × 250
100 = 6,25 h pour 250 L.
On calcule l’énergie nécessaire (en kWh):
E = P × t = 0,88 × 6,25 = 5,5 kWh.
On trouve enfin le prix en sachant que chaque kilowattheure est facturé 0,15 €.
Prix = E × 0,15 = 4,6 × 0,15 = 0,825 €.
› Explication :
Pour trouver le prix, il faut connaitre l’énergie convertie. Pour cela, il faut savoir quelle est la durée d’utilisation et la puissance du
cumulus. Pour déterminer cette puissance, il faut la tension et l’intensité du cumulus.
Il est également important de faire attention aux unités et de bien lire que certaines informations concernent 100 L d’eau alors
que la question est posée pour 250 L.

■ PARCOURS DE COMPÉTENCES ■
3e p. 222

Présentation
L’objectif de ce parcours est de permettre aux élèves de travailler la compétence « Présenter mon résultat avec l’unité adaptée »
et de se positionner par rapport à leur niveau de maitrise.

Liens avec le programme

Cet exercice consiste à conduire un calcul de consommation d’énergie électrique relatif à une situation de la vie courante, ce qui
est un savoir-faire qui figure au programme.

Question
Puisque E = P × t, on peut calculer l’énergie E transférée à la lampe en sachant que t = 1 800 s implique aussi que t = 30 min = 0,5 h
et que P = 35 W se formule aussi P = 0,035 kW.
On peut donc finalement écrire que E = 0,035 × 0,5 = 0,017 5 kWh.
Le prix du kWh étant Prixunitaire = 0,15 €/kWh, on pourra en déduire que le prix de l’énergie reçue par cette lampe est
Prix = Prixunitaire E = 0,017 5 × 0,15 = 0,002 625 €.

Niveau 1
Je sais ce qu’est une unité de mesure.
L’élève qui maitrise le niveau 1 est
capable d’identifier les unités de mesure
présentes dans l’énoncé : le watt et
la seconde. Il connait également les
grandeurs physiques associées qui sont
respectivement la puissance et la durée.
Niveau 3
J’exprime mon résultat avec une unité.
L’élève qui maitrise le niveau 3 est
capable d’expliquer que l’énergie élec-
trique s’exprime aussi en kilowattheure,
et d’effectuer le calcul correspondant.
Il convertit la puissance en kilowatts :
35 W = 0,035 kW et la durée en heures :
1 800 s = 0,5 h.
Il reprend le calcul précédent qui
devient : E = 0,035 × 0,5 = 0,017 5 kWh.
Niveau 2
J’exprime l’unité de mon résultat avec de l’aide.
L’élève qui maitrise le niveau 2 est capable de calculer l’énergie consom-
mée grâce à la relation E = P × t qui amène :
E = 35 × 1 800 = 63 000 J, qui s’écrit aussi E = 63 kJ.
Niveau 4
J’exprime mon résultat dans l’unité la plus adaptée.
L’élève qui maitrise le niveau 4 est capable d’analyser que le Joule consti-
tue une petite quantité d’énergie et que la choisir pour exprimer de
grandes quantités d’énergie implique d’utiliser des nombres très grands.
Il comprend donc pourquoi, dans la vie de tous les jours, EDF utilise
l’unité kilowattheure qui correspond à une quantité d’énergie bien plus
grande afin de rendre les nombres exprimant l’énergie d’une facture plus
simples à lire.
Il constate enfin que dans le cas du calcul de l’énergie consommée sur
un temps réduit par un seul appareil de puissance limitée, le Joule est
une unité plus simple à utiliser. Le fait de vouloir déterminer le prix de
l’énergie que reçoit cette lampe impose d’utiliser le kWh. L’unité la plus
adaptée pour exprimer l’énergie serait sinon le kJ.

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 14

 Le livre du professeur • Physique-Chimie • 3e

AP Accompagnement personnalisé 3e p. 223

■ Représenter des données sous forme d’un graphique

Présentation
Cette fiche d’accompagnement personnalisé a pour but de faire comprendre aux élèves les enjeux liés à la présentation des données.
En effet, les résultats d’une expérience peuvent être appréhendés différemment, selon la façon dont ils sont représentés. Par
exemple, l’évolution linéaire d’un phénomène sera plus facile à visualiser sous la forme d’une courbe (une droite, en l'occurrence)
que sous la forme d’un tableau de valeurs.
L’élève doit donc apprendre qu’il existe plusieurs façons de représenter les résultats d’une expérience et que chacune d’elles peut
apporter des éléments différents à la compréhension du phénomène étudié.
La représentation graphique permet de synthétiser l’évolution d’un phénomène, sans pour autant supplanter la représentation
sous forme de tableau ou encore la synthèse écrite, le schéma, etc.

Temps prévu
›L
 ’exploitation de cette fiche dépend du niveau des élèves qui l’utilisent, mais devrait prendre une quinzaine de minutes avec
un effectif de niveau moyen.

Articulation possible avec le programme

Au cycle 3, il est proposé à l’élève différentes façons de formaliser les notions étudiées :
Pratiquer des langages :
· « Utiliser différents modes de représentation formalisés (schéma, dessin, croquis, tableau, graphique, texte). »
· « Expliquer un phénomène à l’oral et à l’écrit. »
Mais c’est au cycle 4 que les occasions de le mettre en œuvre deviennent réellement nombreuses :
· En 5e, avec les graphiques de la vitesse au cours du temps, pour étudier un mouvement ou ceux de la température au cours du
temps, lors de l’étude des changements d’état. On y aura aussi éventuellement recours pour décrire l’évolution du niveau sonore
en fonction de la distance ou de la fréquence.
· En 4e, les graphiques permettent de mettre en évidence de nombreuses relations de proportionnalité : la distance en fonction
de la durée, la masse en fonction du volume, l’énergie convertie en fonction de la durée du transfert.
· En 3e, d’autres occasions se présentent avec la loi d’ohm, la relation entre poids et masse, ou la déformation d’un ressort sur
lequel une force s’exerce. On pourra également étudier la relation de l’énergie cinétique et voir l’impact de la grandeur portée
en abscisse (v ou v2) sur la courbe obtenue.

Document(s)
Le document illustre directement le lien entre les résultats d’une expérience représentée dans un tableau et les mêmes données
sous forme graphique.

Utilisation de la fiche AP
Cette fiche peut être utilisée à tout moment dans l’année dès lors que l’élève sait lire un tableau de valeurs pour tracer la courbe
correspondante. Un rappel peut être nécessaire mais il est important que l’élève réalise la majeure partie du travail.
Bien entendu, les acquis étant différents, certains calculs que l’on demandera en 3e ne le seront pas en 5e : par exemple le calcul
d’échelle, qui peut également poser quelques difficultés en 4e. Il est donc important de l’associer à la progression du cours de
mathématiques.

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 15

 Le livre du professeur • Physique-Chimie • 3e

LA PHYSIQUE-CHIMIE AUTREMENT 3e p. 224

Histoire des sciences

L’effet Joule : une théorie pour la plaque chauffante

Lien avec le programme

›C
 ette rubrique d’histoire des sciences porte sur l’effet Joule qui n’est pas mentionné explicitement dans le programme. Cepen-
dant, il est attendu que les élèves sachent établir un bilan énergétique pour un système simple et maitrisent la notion de la
conversion d’un type d’énergie en un autre. Cela appelle donc à expliciter l’effet Joule qui a été, en général, déjà observé par
les élèves à de nombreuses reprises. Il est donc intéressant de proposer une étude documentaire à ce sujet qui est présent en
filigrane dans les items du Bulletin officiel.

Document(s)
La démarche de James Prescott Joule est particulièrement didactique et permet de bien exposer d’une part, le lien entre
l’énergie et la durée du transfert et, d’autre part, les grandeurs électriques. À travers cette approche historique, les élèves
peuvent donc consolider le lien établi entre puissance, intensité et tension à l’activité 2.

Correction
1. A
 fin de passer de l’énergie transférée à la puissance du transfert, il faut diviser cette énergie par la durée qui a été nécessaire
pour faire évaporer l’eau.

Piste complémentaire

Il est possible de demander aux élèves de réutiliser la loi d’Ohm pour proposer d’autres écritures de la puissance élec-
trique : P = R × I2 = UR .
2

Objet d'étude

Mise à feu : une question de puissance

Lien avec le programme

■ COMPÉTENCE Lire et comprendre des documents scientifiques pour en extraire des informations
■ COMPÉTENCE Identifier un problème à résoudre
■ COMPÉTENCE Modéliser des phénomènes pour les expliquer
›C  ette partie permet de réactiver et de travailler à nouveau plusieurs notions : la loi d’Ohm, la puissance et les conversions
d’énergie. Ces notions et savoir-faire sont mentionnés au programme et découle du socle-commun des compétences.

Document(s)
Les documents présentent un dispositif a priori inconnu des élèves : l’inflammateur électrique pour la mise à feu d’une fusée
d’artifice. Un lien très direct entre l’objet étudié et les dernières notions d’électricité étudiées est mis en évidence et constitue
une accroche intéressante pour les élèves.

Correction
1. L ’énergie électrique est convertie en énergie thermique. L’énergie chimique en réserve dans la mèche, sous l’effet de l’augmen-
tation de la température, est alors à son tour convertie en énergie thermique.
2. P ar définition, E= P × t et P = U × I. On en déduit donc que E = U × I × t.
Sachant que d’après la loi d’Ohm : U = R × I, on en déduit que E = R × I2 × t.

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 16

 Le livre du professeur • Physique-Chimie • 3e

3. E n mode « test », pour obtenir une énergie E = 1 mJ, avec un courant d’intensité I = 5 mA, puisque E = R × I2 × t, il faudrait que le
courant circule pendant une durée t = R ×E I2 .
Ce qui équivaut à t = 1 ×0,001
0,0052 = 40 s. Il faudrait donc 40 s au filament pour accumuler assez d’énergie pour s’enflammer, s’il
était branché en mode « test ».
4. E n pratique, l’énergie thermique a, en 40 secondes, le temps d’être transférée à l’environnement car le filament n’est pas isolé
thermiquement. Il ne peut donc pas accumuler 1 millijoule sous forme thermique, les pertes étant trop rapides.

Ressources
› Lien décrivant comment réaliser un pupitre de mise a feu : https://www.sonelec-musique.com/electronique_realisations_
pupitre_tir_001.html
› En anglais, lien vers un site expliquant comment fabriquer sois-même un inflamateur électrique : http://blog.skylighter.com/
fireworks/2008/09/how-to-make-electric-matches.html
› Un documentaire de France 3, très pédagogique, pour comprendre le principe des feux d’artifice : le « Monde de Jamy » du
21 décembre 2016.

Esprit
La Physique-Chimie au quotidien scientifique

Chauffer avec l’énergie électrique !

Lien avec le programme

■ COMPÉTENCE Agir de façon responsable, respecter les règles de sécurité
›L  ’expérience proposée permet d’illustrer de manière simple mais visuellement fascinante, plusieurs conversions d’énergie qui
figurent au programme. Cette expérience débouche également sur la question de la sécurité. L’incandescence obtenue est
probante et rend crédible le discours tenu sur les surintensités qui déclenchent des incendies par effet Joule.

Document(s)
La photographie présentée permet de montrer aux élèves le type de résultat attendu.

Détails de l’expérience
Les « gants isolants » décrits dans l’énoncé ne doivent pas être confondus avec les gants en plastique (de laboratoire ou de
vaisselle).

Questions supplémentaires

On pourra poser les questions supplémentaires éventuelles suivantes :

1. S i l’on éteint le générateur, on constate que la paille de fer peut rester incandescente pendant de nombreuses secondes,
pourquoi est-ce étonnant ?
Réponse : C’est étonnant car une fois le générateur éteint, le courant ne circule plus, la température des fils devrait donc redescendre
immédiatement ou presque.
2. C
 omment expliquer cela ?
Réponse : Portés à incandescence, les fils de fer brulent avec le dioxygène de l’air, ce qui convertit de l’énergie chimique en énergie
thermique et maintient l’incandescence tant que la transformation chimique a lieu.

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 17

 Annexes • Physique-Chimie • 3e

10 Puissance et énergie en électricité

ANNEXES

Sommaire
Présentation des différentes annexes ........................................................................................................................................................ p. 19
Corrigés des protocoles expérimentaux .................................................................................................................................................... p. 20
Schémas à compléter ................................................................................................................................................................................... p. 21
Comptes-rendus à compléter ..................................................................................................................................................................... p. 22
Aides à la résolution de la mission ............................................................................................................................................................. p. 23

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 18

 Annexes • Physique-Chimie • 3e

Présentation des différentes annexes

Protocoles expérimentaux
3e p. 211
Protocole expérimental
d’une lampe ?
De quoi dépend la puissance

Les corrigés des protocoles expérimentaux sont destinés à faire gagner du temps aux  Générateur variable 6 - 12 V.
Matériel :
 Lampe (6 V ; 300 mA) sur socle étiqueté « lampe 1,8 W ».

élèves pendant la réalisation de leurs activités. Lors de ces activités, ils sont amenés
 Lampe (6 V ; 0,5 A) sur socle étiqueté « lampe 0,3 W ».  Deux multimètres.

 Lampe (6 V ; 100 mA) sur socle étiqueté « lampe 0,6 W ».  5 Fils de connexion.

à réfléchir aux actions à réaliser pour atteindre l’objectif fixé par la consigne et à tra- Étapes du protocole

₋ +
vailleur leurs formulations.
G

A
Tous les élèves ne parviendront pas à une formulation complète et satisfaisante mais V

ils en auront besoin pour poursuivre l’activité. Afin d’éviter de perdre du temps lors
de la prise de notes : il peut être précieux de disposer de protocoles prêts à être
distribués aux élèves qui n’ont pas réussi à en rédiger un qui soit suffisamment abouti.

Schémas à compléter Chapitre 10 ● Puissance et énergie

en électricité 20

La différence entre schématiser et dessiner n’est pas toujours nette dans l’esprit
des élèves et certains d’entre eux peuvent tirer bénéfice d’une aide pour tracer leurs
schémas. Schémas à compléter
3e p. 211
De quoi dépend la puissan

Une telle aide peut également être fournie sélectivement aux élèves les moins rapides
ce d’une lampe ?

afin de les aider à ne pas décrocher du rythme d’avancement du reste de la classe. De ₋

G +

la même manière que pour les puzzles des protocoles, on peut envisager le recours
aux schémas à repasser/compléter comme un outil de différenciation lors de votre
proposition pédagogique. ₋
G +

Comptes-rendus à compléter
Afin d’habituer les élèves à produire un compte-rendu pertinent, il peut être utile de ₋
G +
leur demander, dès le collège, de faire leurs comptes-rendus en suivant un format pré-
déterminé. Vous pourrez leur distribuer un document à compléter à la fin de l’activité.
Chapitre 10 ● Puissance
et énergie en électricité
21

3e p. 211
Compte-rendu à compléter
d’une lampe ?
De quoi dépend la puissance
fonction de l’expérience que tu as menée et de son
Complète chaque partie du compte-rendu en
résultat.

J'ai fait (protocole)

J'ai observé et/ou mesuré

J'en conclus

en électricité 22
Chapitre 10 ● Puissance et énergie

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 19

 Protocole expérimental 3e p. 211

De quoi dépend la puissance d’une lampe ?

Matériel :
G
 énérateur variable 6 - 12 V.
 Lampe (6 V ; 300 mA) sur socle étiq
ueté « lampe 1,8 W ».
 Lampe (6 V ; 0,5 A) sur socle étiqueté
« lampe 0,3 W ».  Deux multimètres.
 Lampe (6 V ; 100 mA) sur socle étiq
ueté « lampe 0,6 W ».  5 fils de connexion.

Étapes du protocole

₋ +
G

A
V

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 20

 Schémas à compléter 3e p. 211

De quoi dépend la puissance d’une lampe ?

₋ +
G

₋ +
G

₋ +
G

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 21

 Compte-rendu à compléter 3e p. 211

De quoi dépend la puissance d’une lampe ?

 omplète chaque partie du compte-rendu en fonction de l’expérience que tu as menée et de son

C
résultat.

J'ai fait (protocole)

J'ai observé et/ou mesuré

J'en conclus

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 22

 Aides à la résolution de la mission 3e p. 213

De l’énergie facturée !

A id e Un kilowattheure correspond à l’énergie électrique reçue par un appareil électrique de puissance 1 kW

clé n° 1 qui fonctionne pendant une heure.
On en déduit que E (en kWh) = P (en kW) × t (en h).

A id e Combien de temps fonctionnent la lampe L1 et L2 dans chacun des scénarii ?

clé n° 2

A id e Quelle est la différence entre la lampe du plafonnier et la lampe de bureau ?

clé n° 3

A id e 10 .
clé n° 4 Pour calculer 10 % d’un nombre, on fait : nombre ×  100

A id e Un kilowattheure correspond à l’énergie électrique reçue par un appareil électrique de puissance 1 kW

clé n° 1 qui fonctionne pendant une heure.
On en déduit que E (en kWh) = P (en kW) × t (en h).

A id e Combien de temps fonctionnent la lampe L1 et L2 dans chacun des scénarii ?

clé n° 2

A id e Quelle est la différence entre la lampe du plafonnier et la lampe de bureau ?

clé n° 3

A id e 10 .
clé n° 4 Pour calculer 10 % d’un nombre, on fait : nombre ×  100

Chapitre 10 ● Puissance et énergie en électricité 23