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VARIABLES
Symbole Définition Unités
Cn consommation spécifique [kJ ou kgcomb/kWh]
M masse [kg]
P puissance [W]
PCI pouvoir calorifique inférieur [J/kg]ou[J/Nm3]
Q chaleur ou apport calorifique [J]ou[J/kg]
T température [K]ou[°C]
W travail [J]ou[J/kg]
INDICES EXPOSANTS
Symbole Définition Symbole Définition
a alimentaire , liquide saturant (titre nul)
aux auxiliaire ,, vapeur saturante (titre unitaire)
c combustible
cal calorifique
ORGANES
ch chaud
Symbole Définition
e extraction
AL Alternateur
f frottement
C Condenseur
fr froid
E Economiseur ou éjecteur
m moteur, massique ou moyen
GV Générateur de vapeur
mec mécanique
P Pompe
s isentropique
R Réchauffeur
si isentropique interne
RS Resurchauffeur
th thermique
S Surchauffeur
v volumique
T Turbine
vap vapeur
V Vaporisateur
BP basse pression
HP haute pression
MP moyenne pression
R Rankine
RH Rankine Hirn
SO soutirage
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11EXERCICES DE SYNTHÈSE
Ex. 500. Cycles de base.
figure 39
Analysez la figure 39 : de quels cycles s’agit-il ? A partir de leur représentation dans le
diagramme (T,s), déterminez le tableau des états (p,t,h,s,x) en utilisant soit le diagramme
(h,s) de la figure 2, soit les tables. Calculez leur rendement thermodynamique respectif et
confrontez-les à celui d’un cycle de Carnot entre les mêmes températures extrêmes.
Comparez les deux cycles à différents points de vue.
état p T h s x
[bar] [°C] [kJ/kg] [ kJ/kgK]
R RH R RH R RH R RH R RH
3 0,03 24,1 0 0
Solution : Wmot [kJ/kg] PT [MW] ηth [%] PFroid [MW] PGV [MW]
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Cycle 1 390 2 16,5 10 12
Rem : dans le premier cas, les pertes à la source froide peuvent être récupérées et valorisées comme
source de chaleur telle que : besoin de chauffe, process, etc. On parle de cogénération.
Une petite centrale thermique, fonctionnant suivant un cycle de Rankine, fournit l’énergie
électrique nécessaire à l’alimentation d’une usine. La turbine développe une puissance de 5
MW. Le générateur de vapeur fournit de la vapeur saturée à 40 bar. La pression au
condenseur est de 0,06 bar. Si l’on suppose toutes les évolutions idéales, et si l’on néglige le
travail de la pompe, on demande :
1 de représenter dans le diagramme de Mollier les différentes transformations subies
par le fluide évoluant ;
2 de déterminer complètement les différents états du fluide évoluant (p, v, T, h, s, x);
3 de déterminer le rendement thermique du cycle ;
4 de calculer le débit de fluide parcourant le cycle ;
5 de calculer la consommation horaire de combustible (PCI = 40000 kJ/kg) et le débit
horaire d’eau de refroidissement au condenseur si on admet pour celle-ci un
échauffement de 8C.
Que faudrait-il faire pour éviter que, lors de la détente de la vapeur dans la turbine, le titre
ne tombe en dessous de x = 0,95 ?
Solution : th = 35,2 % ; qmv = 5,36 kg/s ; qmc = 1275,8 kg/h ; qmH2O = 274,6 kgH2O/s
Même problème qu’en Ex. 502 en supposant cette fois que le cycle est le cycle de Rankine-
Hirn, le générateur de vapeur fournissant de la vapeur surchauffée à 40 bar - 440C.
Comparez les résultats obtenus dans les deux cas.
Solution : th = 37,5 % ; qmv = 4,23 kg/s ; qmc = 1200 kg/h ; qmH2O = 249,6 kgH2O/s
On souhaite comparer les performances d’un cycle de Rankine-Hirn (détente 1-2’’ à la turbine)
à celles du même cycle de base auquel on a joint une resurchauffe à la pression de 22 bars.
Les caractéristiques des états vapeur sont reprises dans le tableau ci-dessous. Les évolutions
seront supposées idéales.
On demande :
1 de représenter les deux cycles dans les diagrammes thermodynamiques (h,s) et (t,s)
ci-dessous ;
2 de déterminer, pour chacun de cycles, le travail moteur WT, l’apport calorifique QGV et
le rendement thermique th.
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Solution :
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Ex. 505. Cycles de Rankine-Hirn et cycle à soutirages.
On souhaite comparer les performances d’un cycle de Rankine-Hirn (détente 1-2 à la turbine) à
celles du même cycle de base auquel on a joint dans un premier temps un soutirage SO1 à
pression 1 bar, puis à un autre cycle auquel on a joint, en plus du premier, un second soutirage
à pression de 10 bars. Les caractéristiques des états vapeur sont reprises dans le tableau ci-
dessous. Les évolutions seront supposées idéales. Notons que la technique utilisée pour les
soutirages est celle des échangeurs par mélange.
On demande :
1 de représenter les trois cycles dans les diagrammes thermodynamiques (h,s) et (t,s)
ci-dessus ;
2 de déterminer, pour chacun des cycles, les fractions mi soutirées, le rendement
thermique th et le travail moteur WT. Analysez comparativement ces différentes
grandeurs.
Solution :
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Ex. 506. Cycles supercritiques.
Les caractéristiques du cycle supercritique étudié sont détaillées dans le tableau ci-dessous
tandis que le cycle correspondant est représenté à la figure 31. Vérifiez les valeurs fournies
en repérant les différents états dans le diagramme (h,s) de l’Ex. 504, calculez le rendement
du cycle et comparez au rendement du cycle à resurchauffe de l’Ex. 504.
Solution : global = 51,2% RS = 46,9%. La différence entre les deux cycles est
supérieure à 4 points de rendement, soit une amélioration de 9% environ.
Dans une centrale thermique, le générateur de vapeur fournit de la vapeur d’eau à 140 bar -
540C. La pression au condenseur est de 0,05 bar. En supposant les évolutions idéales, on
demande :
Solution :
1) th = 43,9 % 2) th = 45,6 % 3) th = 47,3 % 4) th = 48,2 %
5) Cn1 = 0,195 ; Cn2 = 0,188 ; Cn3 = 0,181 ; Cn4 = 0,178 [kgcomb/kWh]
6°) th = 40,8 %
7°) non
Dans le cas d’une source de chaleur à température modérée (un réacteur nucléaire par
exemple), les inconvénients dus à la faible surchauffe peuvent être réduits par le recours à
une resurchauffe multiple.
Après une deuxième détente partielle, on effectue un soutirage pour réchauffer l’eau
alimentaire avant son introduction dans la chaudière. Le reste de la vapeur est détendu jusqu’à
la pression de condensation pc = 0,05 bar. Les détentes sont supposées isentropiques.
Calculer le rendement du cycle dans ces conditions, ainsi que les consommations de
vapeur et de combustible si la puissance fournie est de 125 MW. Le pouvoir calorifique du
combustible sera pris égal à 42000 kJ/kg. Le soutirage est effectué de manière à optimiser
le rendement thermique.
Même énoncé que Ex. 510 avec un rendement isentropique si = 0,86 pour les deux
premières parties de la détente et un rendement isentropique si = 0,82 pour la dernière
partie de la détente.
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On demande, en supposant toutes les transformations idéales :
Solution : 1) glob1=42,01 % ; 3) glob2=47,0 % ; 4) qmv1=154,6 t/h ; qmv2=185 t/h ; 5)
Pch1=142,8 MW therm. ; Pch2=127,7 MW therm.
Dans le cas du cycle idéal, on demande de déterminer les caractéristiques des divers états
(p,t,h,x). Il convient de choisir judicieusement la température t3, (p 3 - 3’ = 5 bar).
Solution :th = 42,7 % ; qmv = 70,85 kg/s ; Pelec = 81,42MW ; gl = 31,77 %
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Bibliographie
Ouvrages
[1] DIETZEL F., WAGNER W., La thermodynamique facile, Edition PYC Livres, Paris, 1998,
(536/004).
Sites Internet..
Documentation technique.
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