Introduction

Dieu est-il vraiment bon ? C’est la question que pose Voltaire, écrivain et philosophe
du 18ième siècle, issu du courant des Lumières, dans « Poème sur le désastre de
Lisbonne ». Ce poème décrit le séisme ayant frappé la ville de Lisbonne en 1755
avec la particularité d’être par la même occasion une critique contre le courant de
l’optimisme. Nous allons voir à travers les axes de la tragédie et de la critique les
réponses que nous donne Voltaire.

Axe 1
Voltaire, marqué par le cataclysme de Lisbonne, le décrit dans ce poème de manière
très impressionnante.
Il introduit plusieurs champs lexicaux évocateurs rendant sa description
passablement marquante, comme par exemple celui de l’horreur : « effroyable » (l.2),
« affreuse » (l.5), « horreur » (l.13), ou celui des ruines : « débris » (l.6),
« lambeaux » (l.6), « cendres » (l.6 et 16). Son vocabulaire est parfois presque
morbide lorsqu’il décrit les souffrances endurées par les habitants de Lisbonne :
« membres dispersés » (l.9), « sanglants » (l.11 et 23), « déchirés et palpitants
encore » (l.11), « voix expirantes » (l.15), « amas de victimes » (l.19). Par différentes
énumérations, voltaire insiste sur le côté désastreux. Ces formules sont par exemple
observables à la ligne 6 ou à la ligne 11. Les constructions anaphoriques des deux
premières lignes avec la répétition du « Ô » appuient également le bien triste destin
que ces gens ont subi. Voltaire utilise aussi la ponctuation pour augmenter l’impact
de ses propos comme le témoigne les points d’exclamations (l.1-3,14). à la ligne 10
le chiffre « Cent mille infortunés » suivi de la métaphore « que la terre dévore »
accentue l’ampleur du dégât humain. En outre Voltaire désire que personne n’est
épargné par la catastrophe. Même « ces femmes, ces enfants » (l.8) que l’on essaie
habituellement de sauver en priorité sont victime du tremblement de terre. Une
opposition est introduite à la ligne 26 entre Lisbonne « abimée » et les danses
Parisiennes.
Par tous ces aspects, Voltaire montre à quelle point le tremblement de terre de
Lisbonne à été un véritable et terrible catastrophe qui a détruit la ville et fait
beaucoup de victimes.

(Début de ce qui serait) : Axe 2

(En s’appuyant sur cette description effroyable de la situation lisboète, Voltaire fait
une critique de l’optimisme en s’adressant directement aux philosophes qui
défendent ce point de vus.)