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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO

DEPARTEMENT HYDRAULIQUE
Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du
Diplôme d’Ingénieur en Hydraulique

MODELISATION DU RESEAU DE
DISTRIBUTION D’EAU POTABLE ZONE OUEST
DE LA CAPITALE A PARTIR D’AMBODIMITA

APPLICATION DU LOGICIEL WATERCAD

Présenté par :

RAKOTOARISOA Zafiarinjatovo
Date de soutenance : 02 Août 2006
Promotion 2005
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO

DEPARTEMENT HYDRAULIQUE
Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du
Diplôme d’Ingénieur en Hydraulique

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Présenté par :
RAKOTOARISOA Zafiarinjatovo

Membres de Jury :
Président : Monsieur RAMANARIVO Solofomampionona
Enseignant chercheur
Chef de Département Hydraulique
Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
Encadreurs: Monsieur RASOLOFONARIVO Barthélemy
Chef de service Appui à la Gestion eau JIRAMA
Monsieur RANDRIANASOLO David
Enseignant chercheur
Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
Examinateurs : Monsieur RANJATOSON Claude
Enseignant chercheur
Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
Monsieur ANDRIAMAHERISOA Alain
Enseignant chercheur
Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo

Date de soutenance : 02 Août 2006


REMERCIEMENTS
Seigneur Jésus tout puissant, je te remercie de guider ma vie et mes études.
Nombreuses sont les personnes-ressources qui ont contribué à l’élaboration
de ce mémoire
Je tiens à adresser mes vifs remerciements à:
- Monsieur RAMANATSIZEHENA Pascal, Directeur de l’Ecole
Supérieure Polytechnique d’Antananarivo qui dirige au mieux
l’Etablissement,
-Monsieur RAMANARIVO Solofomampionona, Chef de Département
Hydraulique à l’E S P A, qui nous a fait l’honneur de présider le jury de
ce mémoire,
- Monsieur RANDRIANASOLO David, Enseignant chercheur à l’E.S.P.A qui
malgré ses multiples responsabilités, nous a encadré et conseillé dans la
réalisation de ce mémoire,
- Monsieur RASOLOFONARIVO Barthélemy, Chef de Service Appui à la
Gestion eau Tana JIRAMA, qui nous a aidé pour la réalisation de ce
mémoire et qui nous fait l’honneur de siéger parmi les membres du jury.

Nos sincères gratitudes vont également à :


Monsieur RAMAROSON Solofo, Chef de Département distribution eau
Tanà, qui nous a accueilli au sein de la société JI.RA.MA, nous a permis
d’effectuer le stage dans le cadre de la préparation de ce mémoire
de fins d’études.
Monsieur RANJATOSON Claude, Monsieur RANDRIAMAHERISOA Alain,
Enseignants chercheurs à l’E.S.P.A qui ont sacrifié leurs temps pour
juger ce mémoire,

Tout le personnel enseignant et administratif de l’E.S.P.A, qui ont


partagé leurs connaissances et contribué à notre réussite.
Nous adressons aussi notre reconnaissance particulière à :
Monsieur RANDRIAMANANTENASOA Fanja, ingénieur B.T.P, spécialiste
en SIG de la cellule Appui Institutionnel du FED qui nous a enseigné les
techniques du SIG, et surtout nous a donné ses encouragements tout
au long de l’élaboration de ce mémoire.
Tout le personnel du service Informatique JIRAMA et les techniciens au
service d’étude JIRAMA à Soanierana.

Et finalement, nous nous adressons chaleureusement à :


- Nos chers parents qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour ma
réussite
- Monsieur RAKOTOMANANA Solomon et son épouse, qui m’ont
toujours soutenu pendant toutes nos années d’études
- Tous mes amis et mes proches pour leur soutien moral qui m’ont
permis d’aller de l’avant.

A toutes et à tous Merci !


DECLARATION SUR L’HONNEUR

Je soussigné RAKOTOARISOA Zafiarinjatovo, auteur de ce mémoire intitulé :

« MODELISATION DU RESEAU DE DISTRIBUTION D’EAU POTABLE


ZONE OUEST DE LA CAPITALE A PARTIR D’AMBODIMITA :
APPLICATION DU LOGICIEL WATER CAD »,
déclare sur l’honneur que :

- ce document est le résultat de mes travaux de recherche personnelle,


travaux qui n’ont pas été publiés ailleurs,

- dans cet écrit, je n’ai pas copié, ni reproduit des œuvres d’autrui,

- conformément à l’usage en matière de travaux destinés au public, j’ai


précisé à partir de la bibliographie les sources exactes de documents exploités, des extraits ou
formules.

En conséquence, j’accepte les décisions des membres de jury en cas de non respect de
ces alinéas.

Antananarivo le 03 Août 2006

RAKOTOARISOA Zafiarinjatovo
LISTE DES ABREVIATIONS
JIRAMA : Jiro sy Rano Malagasy
S.E.M : Société d’Energie de Madagascar
S.M.E.E : Société Malagasy des Eaux et Electricité
S.C.E : Société Civil d’Etat
E.E.M : Eau et Electricité de Madagascar
S.I.N.E.E : Société Interne de Nouvelle Eau et Electricité
D.G : Directeur Général
DGA A : Directeur Général Adjoint Administratif
DGA E : Directeur Général Adjoint Electricité
DGA O : Directeur Général Adjoint Eau
SG : Secrétaire Général
DEXO : Direction des Exploitations Eau
DEO : Direction de l’Equipement Eau
DCE : Direction Clientèle Eau
DIR Direction Inter-Regional
D.N : Diamètre Nominal
S.I.G : Système d’Information Géographique
P.E.H.D : Polyéthylène Haute Densité
P.V.C : Chlorure de Polyvinyle
H.M.T : Hauteur Manométrique Total
N.T.U: Nephelometric Turbidity Unit
P.O.S: Plan d’Occupation des Sols
C.A.O : Construction Assistée par Ordinateur
C.H.E : Condition Hydraulique d’Etat
V.S.P : Vitesse System Pump
BD10 : Base de Donnée 1 sur 10 000
E.S.P.A : Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
F.T.M: Foibe Taotsaritanin ‘i Madagasikara
E.I.E : Etude Impact Environnemental
M.E.C.I.E : Mise en Compatibilité des Investissements avec l’Environnement
PREE : Programme d’Engagement Environnemental
LISTE DES TABLEAUX

Tableau N °01 : Distribution de la demande par système et par zones géographiques 10


Tableau N°02 Production de Mandroseza I 13
Tableau N°03 Production de Mandroseza II 15
Tableau N° 04 : Répartition de population par commune 55
Tableau N° 05 : Densité population par commune 55
Tableau N°06 : Consommation mensuelle par commune (Ivato Aéroport exclu) 56
Tableau N°07 : Appellation des tuyaux 58
Tableaux N°08 : Répartition des conduites par commune, par section et par
type de matériaux 59
Tableau N° 09 : caractéristiques des réservoirs Fiadanana 61
Tableau N°10: Caractéristiques de Surpresseur Ambodimita I et II 63
Tableau N° 11 : Structure table de donnée « Conduite » 71
Tableau N°12 : Devis estimatif de la canalisation 91
Tableau N°13 : Devis estimatif de ventouse 92
Tableau N°14 : Devis estimatif de vidange 92
Tableau N°15 : Devis estimatif 93
Tableau N°16 : Récapitulation du devis estimatif 93
Tableau N°17 : Récapitulations des impacts négatifs 95
Tableau N°18 : Récapitulations des impacts positifs 96
LISTE DES FIGURES

Figure N°01 : Organigramme de la société JIRAMA 06


Figure N °02: Réseau ramifié 30
Figure N °03 : Réseau maillé 30
Figure N°04 : Barre d’outils de dessin 41
Figure N° 05 : FlexTab (tabular report) 43
Figure N° 06 : Boîte de dialogue « gestion de scénario » 44
Figure N° 07 : Boîte de dialogue « Darwin Calibrator » 45
Figure N°08 : Boite de Contour 50
Figure N°09 : Boite de Codage couleur 51
Figure N°10 : Boite de profil avancé 51
Figure N°11 : Schéma de fonctionnement de Surpresseur d’Ambodimita I et II 62
Figure N°12 : Schéma de fonctionnement de sur presser Amboaroy 64
Figure N°13 : schéma de fonctionnement du Surpresseur de Mandriambero 65
Figure N°14 Symboles des accessoires sur carte 69
Figure N°15 et N° 16 : Courbes d’évolution de débit dans le réservoir Ivato 83
Figure N°17 : Profil conduite depuis la pompe d’Amboaroy 84
Figure N° 18 : Point de divergence d’Ambohibao 84
Figure N°19 Courbe d’évolution du débit après la solution proposée 89
Figure N°20 : synoptique de réseau a renforcé 90
Figure N°21 détails canalisation de A vers B, ventouse, vidange, vanne de sectionnement 90
LISTE DES CARTES

Carte N°01 : Plan de la demande en eau par système et par zones géographiques 11
Carte N°02 : Plan de localisation du réseau d’Ambodimita 57
Carte N°03: Simplification du réseau 73
Carte N°04 : Section des conduites et tournée carnet 75
Carte N°05 : débit et tournée carnet Carte thématique débit de conduite et tournée carnet 76
Carte N°06: Débit et section 77
Carte N° 07 : Présentation des résultats après la validation de la modélisation : 81
Carte N° 08 : Comportement des conduites dans la commune d’Ivato 82
Carte N°09 : Résultats après la solution de la réorientation de la direction de flux 87
Carte N° 10 : Réseau renforcé 88

LISTE DES ANNEXES

ANNEXE I
CALCUL HYDRAULIQUE
ANNEXE II
CALCUL DE LA PUISSANCE DE POMPE
ANNEXE III
TABLEAUX DES RESULTATS
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
DECLARATION SUR L’HONNEUR
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES CARTES
LISTE DES ANNEXES
INTRODUCTION 01

PREMIERE PARTIE :
GENERALITES

CHAPITRE I : RESEAU DE DISTRIBUTION D’EAU POTABLE A


ANTANANARIVO

I – LA SOCIETE JI.RA.MA 05
I – 1 Présentation de la Société 05
I – 1 – 1 Mission de la JIRAMA 05
I – 1 – 2 Stratégie de la JIRAMA 06
I – 1 – 3 Organisation de la JIRAMA 06
I – 1 – 4 Assurance qualité de l’eau Potable 07
II – PRESENTATIONS GENERALES 07
II – 1 Le système d’alimentation 08
II – 2 Etages de distribution 08
II – 2 – 1 Etage bas 09
II – 2 – 2 Etage haut 09
II – 2 – 3 Zone géographique de distribution 09
III – COMPOSANTES DU SYSTEME 12
III – 1 Sites de MANDROSEZA 12
III – 1 – 1 Mandroseza I 12
III – 1 – 2 Mandroseza II 13
III – 2 Sites de VONTOVORONA 15
III – 3 Pompage 16
III – 4 Stockage 16

CHAPITRE II : GENERALITES SUR L’ETUDE DU RESEAU DE DISTRIBUTION


D’EAU POTABLE

I GENERALITES 18
II DIAGNOSTIC DU RESEAU 19
II – 1 Etude de la capacité de production et du stockage 19
II – 2 Etude de la distribution 19
II – 3 Etude de la sécurité 20
II – 3 – 1 Simulation d’incendie 20
II – 3 – 2 Simulation d’une casse 20
III - DETERMINATION DES BESOINS FUTURS 21
III – 1 Consommations futures 21
III – 2 Besoins futurs 21
IV ETABLISSEMENT DU SCHEMA DIRECTEUR 22
IV – 1 Définition 22
IV – 2 Etudes des variantes 22
IV – 3 Critères de choix 23
V - ETUDE DE CAS 23
VI - SIMULATION OPERATIONNELLE 24
VII - MODELISATION DE LA QUALITE DE L’EAU DANS LE RESEAU 24
DEUXIEME PARTIE
MODELISATION DU RESEAU DE DISTRIBUTION D’EAU
APPLICATION DU LOGICIEL « WATERCAD »

CHAPITRE I : MODELISATION DES RESEAUX

I – GENERALITES 28
II – DEFINITIONS D’UN RESEAU 28
II – 1 Définitions 28
II – 1-1 Les nœuds 28
II – 1-2 Les réservoirs 29
II – 1-3 Les arcs ou tronçons 29
II – 2 Type du réseau 29
II – 2 -1 Réseau ramifié 30
II – 2 -2 Réseau maillé 30
III – OBJECTIFS DE LA MODELISATION DES RESEAUX 31
III-1 Gestion du réseau 31
III -2 Les commodités de la gestion du réseau 32
III – 3 Les points forts de la modélisation 32
IV – Elaboration du modèle 33
IV – 1 Principes 33
IV – 2 Digitalisation des éléments du réseau 34
IV – 3 Détermination des données de chaque élément du réseau 34
IV – 3 – 1 Les caractéristiques des conduites : longueur, diamètre, matériaux, âge 35
IV – 3 – 2 Les caractéristiques des appareils : pompes, vannes, régulateurs de pression,
diaphragmes, régulateurs de débit. 35
IV – 3 – 3 Les caractéristiques des réservoirs 36
IV – 4 Répartition de consommation des abonnées au niveau de chaque noeud 36
V – SIMULATIONS HYDRAULIQUES 36
V – 1 Simulation hydraulique statique 37
V – 2 Simulation hydraulique dynamique 38
V – 2 – 1 Définition et considérations générales 38
V – 2 – 2 Principe de base 39

CHAPITRE II : PRESENTATION DU LOGICIEL WATERCAD

I – WATERCAD OUTIL D’AIDE A LA GESTION DU RESEAU HYDRAULIQUE 41


I – 1 Conception et construction d’un réseau 41
I – 2 Modification et rationalisation des données 42
I - 3 Gestion de scénarios 43
I - 4 Calibrage du modèle 44
I – 5 Modélisation des opérations 45
I – 6 Analyses de flux 46
I – 7 Calcul de coût et d’énergie 46
I – 8 Analyse de demande d’eau et drainage 46
II – LES INTERFACES DE WATERCAD 47
II – 1 Les différences entre les logiciels WaterCad stand Alone et WaterCad Cybernet 47
III –LES PRINCIPAUX MODULES WATERCAD 48
III – 1 Darwin Calibrator 48
III – 2 Darwin Designers 49
III – 3 Skelebrator 49
III – 4 WaterSAFE 49
IV– LES SORTIES DE WATERCAD 50

TROISIEME PARTIE

APPLICATION
MODELISATION DU RESEAU DE DISTRIBUTION D’EAU POTABLE
DANS LA ZONE D’AMBODIMITA
CHAPITRE I : RESEAU DE DISTRIBUTION D’EAU POTABLE D’AMBODIMITA

I PRESENTATION DU RESEAU 55
I – 1 Les zones de désenclavement 55
I – 2 Répartition de consommation en eau potable 56
I – 3 Les infrastructures en eau potable 58
II FONCTIONNEMENT DU RESEAU 61
II – 1 Fonctionnement en amont du réseau 61
II – 2 Caractéristiques des appareils du réseau d’Ambodimita 62
II – 2 – 1 Les Surpresseurs d’Ambodimita 62
II – 2 – 2 Le réservoir d’Ambohidroa 63
II – 2 – 3 Surpresseur Amboaroy 64
II – 2 – 4 Surpresseur Mandriambero 64
II – 2 – 5 : Le réservoir d’Ivato 65
II – 2 – 6: Les deux réservoirs d’Ambohidratrimo. 65

CHAPITRE II : CONFECTION ET MODELISATION DU RESEAU D’AMBODIMITA

I – GENERALITES 68
II - CONFECTION DU RESEAU A TRAVERS MAPINFO 68
II – 1 Principe 68
II – 2 Les plans du réseau existants édités dans un format papier 69
II – 3 Les Fonds cartes numériques 70
II – 4 Numérisation ou digitalisation de la couche « conduite » dans MapInfo 70
III PREPARATION DES DONNEES 71
III – 1 Collecte des données de consommation 71
III – 2 Simplification du réseau 72
III –3 Création de la table tournée carnet 74
III – 4 Répartition de consommations aux nœuds 74
IV CONVERSION FICHIER RESEAU SIMPLIFIE DEPUIS MAPINFO VERS
LE LOGICIEL « WATERCAD » 74
V EDITION DES CARTES DE REFLEXION POUR LA VERIFICATION DES
INFORMATIONS 75
CHAPITRE III : SIMULATION HYDRAULIQUE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS

I OBJECTIF 80
II DIAGNOSTIC DU RESEAU 80
II – 1 Validation de la modélisation 80
II – 2 Interprétation des résultats 82

II – 2 – 1 Comportement des conduites et du réservoir qui déserte la Commune Ivato


82
II – 2 – 2 Comportement des conduites au niveau du point de divergence d’Ambohibao
84

CHAPITRE IV : LA PROPOSITION DE SOLUTION, LES COÛTS ESTIMATIFS DU


PROJET ET ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL

I – LA PROPOSITION DES SOLUTIONS 86


II – LE COÛT ESTIMATIF DU PROJET 90
III – ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL 94
III – 1 Impacts négatifs 94
III – 1 – 1 Population 94
III – 1 – 2 Eau 94
III – 1 – 3 Economie 94
III – 1 – 4 Sol 95
III – 2 Impacts positifs 95
III – 2 – 1 Population 95
III – 2 – 2 Eau 96
III – 2 – 3 Economie 96
III –3 Analyse comparative des impacts 97
CONCLUSION 98
BIBLIOGRAPHIE 99
ANNEXES I 100
CALCUL ET FORMULE HYDRAULIQUE 101
ANNEXE II 114
CALCUL DE LA PUISSANCE DE POMPE A REMPLACER A AMBOAROY 115
ANNEXE III 117
TABLEAUX DES RESULTATS DU COMPORTEMENT DES CONDUITES 118
RESUME
INTRODUCTION

Actuellement l’évolution du fonctionnement du système de distribution en eau potable


dans l’agglomération d’Antananarivo devient complexe en raison de l’extension
incessamment de la ville dans toutes les directions de la zone périphérique et du vieillissement
des infrastructures du réseau.
L’instabilité et la perturbation du système se manifestent dans plusieurs zones : cassure des
tuyaux de conduite, perte de charge, réservoir vide, vol de l’eau etc. De plus, ces derniers
temps, la demande d’installation de nouvelle canalisation augmente considérablement. Ceci
pose également des difficultés sur la conception de la nouvelle extension du réseau.
Face à ces divers problèmes, la Société JI .RA.MA a mis en place une nouvelle stratégie de
gestion du réseau de distribution appelée « Master Plan » qui a été programmé en 2004 et se
termine en 2008.
Dans le cadre d’étude de développement des infrastructures en eau potable, et d’étude de
diagnostic sur le fonctionnement, la modélisation de celui ci est indispensable. Elle permet
d’avoir des explications sur les anomalies qui sont survenues sur le système et de proposer des
solutions rationnelles.

Ce mémoire de fin d’étude intitulé « modélisation du réseau de distribution d’eau


potable zone ouest de la capitale à partir d’Ambodimita », application du logiciel
« WaterCad » est un apport dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de gestion du
réseau de distribution au sein de la Société JIRAMA.

Le réseau d’Ambodimita a été choisi afin de pouvoir expliquer les phénomènes qui se
manifestent sur le système dans la zone ouest de la capitale.

Ainsi, le présent document est divisé en trois parties :


La première partie est le travail bibliographique concerne les réseaux de distribution d’eau
potable d’Antananarivo d’une part et d’autre part l’étude générale du réseau de distribution
d’eau potable.

1
La deuxième partie est divisée en deux chapitres. Le premier chapitre décrit la méthode de
modélisation du réseau de distribution et le second montre la présentation du logiciel de
modélisation WaterCad.

La dernière partie présente l’application de la modélisation du réseau d’eau potable dans la


zone ouest de la capitale ou réseau d’Ambodimita. Elle est divisée en quatre chapitres : Après
la présentation des infrastructures et de fonctionnement du réseau d’Ambodimita, la
confection du réseau pour la modélisation et la préparation des données pour la simulation du
système dans le logiciel WaterCad seront expliquées.
Le troisième chapitre fait ressortir les résultats de la simulation ainsi que les interprétations.
Le dernier chapitre concerne les solutions, les coûts estimatifs du projet et l’étude de l’impact
environnemental...

2
PARTIE I

GENERALITES
CHAPITRE I

RESEAU DE DISTRIBUTION D’EAU


POTABLE A ANTANANARIVO
I – LA SOCIETE JIRAMA

I – 1 Présentation de la Société

La société JI.RA.MA, est la compagnie nationale d'eau et d'électricité de Madagascar.


Elle a été créée le 17 octobre 1975, et résultait de la fusion de deux sociétés qui exerçaient des
activités similaires : la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des
Energies de Madagascar (SEM).
La première distribution publique de l’eau et d’électricité a été apparue à la fin du XXémè
siècle vers l’année 1899 à Antananarivo.
En 1905, une convention a été signée par le Général GALLIENI attribuant à la société civil
d’état (S.C.E) le privilège de l’adduction de l’eau et de l’éclairage public à Antananarivo.
Cette société deviendra la société E.E.M (Eau et Electricité de Madagascar) desservant en
plus d’Antananarivo, les régions de Tamatave, Antsirabe, Fianarantsoa et Diego Suarez.
Le 29 septembre 1952, à côté de l’E.E.M (Eau et Electricité de Madagascar) est créé un
accord entre l’état et la S.E.M (Société des Energie de Madagascar)
Pour l’adduction et la distribution de l ‘eau potable.
Le 4 février 1974, l’état a confirmé son monopole en créant la société S.M.E.E par
l’attribution de l’actif et du passif du bilan de l’E.E.M (Eau et Electricité de Madagascar)
Il a regroupé transitivement à l’intérieur d’une nouvelle société S.I.N.E.E, la totalité des
ressources et emplois de la S.M.E.E et de l’E.E.M (Eau et Electricité de Madagascar)
Le 31 octobre 1975, la S.I.N.E.E (Société Interne de Nouvelle Eau et Electricité ) a été
dissoute et ses anciennes attributions sont confiées à la JI.RA.MA , créée conformément à
l’ordonnance N° 75 024 du 17 octobre 1975.
.
I – 1 – 1 Mission de la JIRAMA :

La mission de la société JIRAMA consiste principalement à satisfaire les besoins en eau


potable des ménages et entreprises malagasy ; conformément aux besoins de lutte contre la
pauvreté et au développement rapide de la nation.
Ces besoins se montrent sous différents aspects selon les catégories de population qui n’ont
pas le même niveau de développement :

5
- La population urbaine mieux équipée et plus instruite d’une part, peut accéder
aux services de l’eau potable et d’autre part il y a aussi des gens en difficulté la majeure
partie.
- La population rurale a un très faible accès à l’eau potable : problème de
dissémination de villages, causant des accès difficiles, investissement mal assuré (insuffisance
d’abonnés)
Le gros du travail restant consiste à alimenter les zones rurales et à améliorer la qualité de
service.

I – 1 – 2 Stratégie de la société JIRAMA

La stratégie de la société JIRAMA est guidée par son Master Plan, la JIRAMA se donne
jusqu’en 2008 pour être aussi performante que les meilleures entreprises mondiales de sa
catégorie.

I – 1 – 3 Organisation de le JIRAMA

La JIRAMA Société d’Etat, sous tutelle du Ministère de l’Energie et des Mines, est
représentée par le conseil d’Administration, l’organigramme se présente comme suit :

D.G

D.G.A D.G.A
D.G.A O E S.G
A

DEXO DEO

D.C.E D.I.R
O

Figure N°1 : Organigramme de la société JIRAMA

6
D.G : Directeur Général
DGA A : Directeur Général Adjoint Administratif
DGA E : Directeur Général Adjoint Electricité
DGA O : Directeur Général Adjoint Eau
SG : Secrétaire Général
DEXO : Direction des Exploitations Eau
DEO : Direction de l’Equipement Eau
DCE : Direction Clientèle Eau
DIR Direction Inter-Regional

I – 1 – 4 Assurance qualité de l’eau Potable

La distribution d'eau potable consiste à conduire l'eau du point de stockage jusqu'au robinet
de l'usager par les conduites d'adduction et les canalisations intérieures aux foyers. La
distribution d'une eau potable de qualité et en quantité suffisante est un enjeu prioritaire de la
politique de l'eau.

La loi sur l’abonnement en eau N°086/88 du 18 janvier 1988 régit la gestion de l'eau potable
des collectivités.
La qualité de l’eau est suivie systématiquement par le laboratoire de JIRAMA et l’Institut
Pasteur en examinant de près la potabilité de l ‘eau. Celle-ci est effectuée une fois par jour.

II – PRESENTATIONS GENERALES

Le système d’alimentation en eau potable de l’agglomération d’Antananarivo est très étendu


en raison des contraintes topographiques et de l’éclatement de l’urbanisation.
La croissance des zones périphériques a conduit à une extension significative du réseau de
distribution dans toutes les directions. Néanmoins, la périphérie reste sous-équipée. Un quart
de la population seulement bénéficie de l’eau potable dont 14% sont servies à domiciles par
branchement particulier.

7
La ville d’Antananarivo, dans ses limites administratives actuelles, concentre les trois quarts
des consommations dont 95% sont servies à domiciles par des branchements particuliers.

II – 1 Le Système d’alimentation

Le système d’alimentation est organisé à partir du centre de production de Mandroseza qui se


trouve au sud de la capitale en bordure de l’Ikopa.
Un deuxième centre de production se situe dans la zone périphérique ouest de la capitale. Il
s’agit du centre de production de Vontovorona qui assure la demande en eau potable du centre
universitaire de Vontovorona. La production dans ce centre reste encore marginale.
La production en eau sur le site de Mandroseza est exclusivement superficielle. L’eau
provient de la rivière d’Ikopa dont le débit est régulé par un barrage.
La production sur le lac de Mandroseza est assurée par deux usines de traitement : usine
Mandroseza I et usine Mandroseza II.
Toute l’eau produite est pompée jusqu’aux différents réservoirs, stations relais avec des
distributions disséminées lors du parcours vers le réseau.

II – 2 Etages de distribution

Le pompage de l’eau vers les différents réservoirs est effectué par l’intermédiaire des
conduites de refoulement de gros diamètres : Mandroseza I(DN 600, DN 450, DN 350,
DN 250).et Mandroseza II (DN 1000)
Ces conduites constituent le réseau primaire. On distingue deux étages principaux de
distribution :
- Etage bas ;
- Etage haut

8
II – 2 – 1 Etage bas

L’étage de distribution bas forme une boucle ceinturant la ville. Cette boucle est alimentée :
- du coté Ouest par la conduite : DN1000 venant de l’usine Mandroseza II.
- du coté Est par la conduite DN 500 venant de l’usine Mandroseza I .Elle dessert les zones
basses de la plaine ainsi que les zones périphériques de l’ouest, du nord ouest, et du nord-est

II – 2 – 2 Etage haut

L’étage haut est également alimenté par la canalisation DN600 et 2 DN 250 venant de l’usine
Mandroseza I. Il comporte plusieurs pompes (ou boosters) pour desservir les parties plus
hautes de la ville ainsi que des zones périphériques Est.

Remarque : il existe un autre système de distribution qui est alimenté par les conduites
DN 450 et DN 350. Ce système concerne les petits secteurs de la ville, la partie sud en
direction d’Iavoloha ainsi que la partie sud dans la commune d’Alasora.

II – 2 – 3 Zones géographiques de distribution

La distribution de la demande est organisée par zone. L’agglomération d’Antananarivo est


divisée en 15 zones dont 6 pour les communes urbaines et 9 pour les communes
périphériques.

9
Tableau N °01 : Distribution de la demande par système et par zones géographiques

Petits secteurs:
Iavoloha
ZONES ETAGE HAUT ETAGE BAS Alasora TOTAL
M3/j En % 3
M /j 3
En % M /j En % M3/j En %
I 12572 15,7 12730 26,9 25302 18
ZONE CENTRE VILLE

II 14599 18,3 3454 18053 12,8


ANTANANARIVO

III 9908 12,4 10459 22,1 20367 14,5

IV 8881 18,7 3694 12574 8,9

V 10988 13,7 15304 32,3 26292 18,7

VI 10546 13,2 10546 7,5

Total 58613 73,3 47373 100 7147 54,2 113134 80,5


ZONE A 10724 13,4 10724 7,6

ZONE B

ZONE C 4192 5,2 4192 3

ZONE D 1863 2,3 1863 1,3


PERIPHERIE

ZONE E 5356 40,6 5356 3,8

ZONE F 233 1,8 233 0,2

ZONE G 450 3,4 450 0,3

ZONE H 800 1 800 0,6

ZONE I 3748 4,7 3748 2,7

Total 21327 26,7 0 0 6039 45,8 27366 19,5


TOTAL
(m3/j et %) 79940 100 47373 100 13186 100 140500 100

Source : JIRAMA

10
Carte N°01 : Plan de la demande par système et par zones géographiques

11
III – COMPOSANTS DU SYSTEME

La production d’eau potable est assurée par deux sites:

- les sites de Mandroseza ;


- le site de Vontovorona

III – 1 Sites de Mandroseza

Depuis les années 1920, les constructions d’unités de traitement se sont succédées à
Mandroseza pour répondre aux besoins en eau de la ville d’Antananarivo.
L’alimentation de toutes ces unités est assurée à partir d’une lagune implantée dans un bras de
l’Ikopa dont elle a été isolée par une digue. Cette digue est équipée d’un mécanisme de
vannes pour contrôler l’entrée de l’eau.
Le lac de Mandroseza a une superficie de 47 ha et une profondeur en moyenne 2,5 m. Il
assure un stockage d’un volume d’ordre de 1,2 Million m3.

III – 1 - 1 Mandroseza I

La station de Mandroseza I se divise en quatre unités construites à différentes périodes d’une


capacité maximale totale de 3 750 m3/h.
Une unique station de pompage équipée de :
5 pompes horizontales :
- 2 pour 650m3/h
- 2 pour 1300m3/h
- 1 pour 1500m3/h
2 pompes verticales :
- 2 pour 1300m3/h alimentent les différentes unités
La capacité de pompage maximale totale est de 5 400 m3/h pour une capacité de production
de 3 750 m3/h ce qui laisse une marge de sécurité confortable.
La filière de traitement est une filière conventionnelle avec les étapes classique de floculation,
décantation, filtration et chloration

12
Sur le plan de qualité d’eau produite, il est procédé à une coagulation et floculation au sulfate
d’alumine à doses de 8 à 10 mg/l variable en fonction de la qualité de l’eau avec ajout de
charbon actif.
Correction de pH avec un mélange de chaux 7 mg/l et de carbonate de calcium 0,5 à 1 mg/l
envoyé dans le saturateur à chaux
L’eau de chaux ainsi produite est injectée sans filtration à la sortie des filtres.
L’eau traitée est stockée dans un réservoir intermédiaire d’une capacité de stockage de
5 000 m3 répartie au pied des filtres.
Elle est ensuite transférée dans deux réservoirs de 3650 m3 situés à proximité de la station de
pompage.

Tableau N°02 Production de Mandroseza I

2001 2002
Quantité eau brute traitée 28 409 740 m3 28 679 623 m3
Production eau totale traitée 27 488 958 m3 27 700 789 m3
Sulfate d’alumine 252 800 kg 234 363 kg
Charbon actif 101 800 kg 71 444 kg
Hypochlorite de calcium 70 100 kg 73 936 kg
Source : JIRAMA

III – 1 -2 Mandroseza II

L’unité de Mandroseza II a été construite en 1993. L’eau brute du Mandroseza II est captée à
102m de la rive du lac de Mandroseza (elle a la simple raison qu’à cet endroit l’eau a une
certaine vitesse par rapport à la berge), elle est reliée directement à la station de pompage par
un tuyau en P.E.H.D (polyéthylène a haute densité) de 1000mm de diamètre.
Mandroseza II possède 4 pompes verticales donnant un débit de 1100m3 /h à 23m de H.M.T
(Hauteur Manométrique Totale) dont les trois seulement sont mises en marche et l’une servant
de secours en cas de panne. Cette pompe de secours s’est déclenchée automatiquement.

13
Elle utilise un procès différent de celui de Mandroseza I, à savoir la filtration directe sans
décanteur mais décantation sur filtre à l’aide de filtre en bicouche :
- une couche inférieure formée de sable
- une couche supérieure formée d’anthracite
Ce changement est justifié par la mise en évidence de la possibilité de se passer de
décantation tout en conservant des performances de traitement identiques voire meilleure.
En plus de l’économie liée au coût de construction d’un décanteur, cette solution présente
l’avantage de diminuer la consommation en réactifs notamment le sulfate d’alumine.
Par ailleurs, la production de chlore libre pour le pré-chloration et la désinfection finale sont
faites par un électrolyseur à partir d’une solution de sel (taux de sel utilisé : 400 kg/j)
La capacité nominale de l’usine est de 66 000 m3/j soit 2 750 m3/h et une capacité maximale
de 3 300 m3/h
Un taux de perte en eau lors du processus de production de l’ordre de 3,45% qui est dans la
gamme des valeurs habituelles visées pour une telle installation.
Une production journalière de 2 800 m3/h égale à la capacité nominale qui, dans les
conditions actuelles, ne laisse pas de marge.
Un dosage de réactif d’environ 3,5 mg/l ; 6 ,36 mg/l ; 6,5 mg/l respectivement pour le sulfate
d’alumine ; le charbon actif et la solution saline sont des valeurs nécessaires à l’obtention de
la qualité de l’eau.
Le dosage de sulfate d’alumine dans une moindre mesure et celui charbon actif confirment
l’économie que génère la filtration directe.
La qualité d’eau produite est similaire à celle de Mandroseza I avec une performance
sensiblement meilleure sur le paramètre turbidité mais avec des valeurs restant supérieures à
1 N.T.U (Nephelometric Turbidity Unit)
Une pré-chloration hebdomadaire est effectuée pour limiter la prolifération d’algues avec du
chlore produit par l’électrolyse.
Un floculateur rapide dans lequel se fait le mélange eau brute par sulfate d’alumine et charbon
actif au moyen d’un agitateur tournant à grande vitesse.
Un floculateur lent qui poursuit l’agitation mais de façon douce pour permettre la mise en
contact des particules en suspension sans les désagréger.

Il est ensuite procédé à une chloration en sortie de filtre et une mise en équilibre.

14
calco-carbonique par chaulage à partir du saturateur de chaux dans la bâche de stockage
L’eau ainsi traitée est stockée dans une bâche d’une capacité de 2 fois 1500 m3 puis est
distribuée à partir d’une station de pompage équipée de 5 pompes où sont également prévues
les emplacements pour 3 pompes supplémentaires.

Tableau n°03 Production de Mandroseza II

2001 2002
Quantité eau brute traitée 24 779 129 m3 23 875 671 m3
Production eau totale traitée 23 818 848 m3 23 047 947 m3

Sulfate d’alumine 143 800 kg 161 736 kg


Charbon actif 79 930 kg 40 418 kg
solution saline 145 650 kg 139 346 kg
Hypochlorite de calcium 852 kg 8 27 kg
Source : JIRAMA

III – 2 Site de Vontovorona

A Vontovorona, une station de type compact a été installée en 1982. Elle produit l’eau potable
destinée principalement à l’alimentation du campus universitaire.
Le processus de traitement est classique ; les étapes de floculation, coagulation, filtration sur
sable et désinfection se succèdent.
Cette station qui est généralement en bon état utilise l’eau de la rivière Sisaony. La station
utilise une pompe pour remplir la lagune
La production moyenne est d’environ 1000 M3/h pour une capacité nominale de 3 000 M3/h.
Ce fonctionnement en sous capacité s’explique par la faiblesse de la demande et également
par des débits d’étiage très bas. La ressource superficielle ne permet pas à la sécurité de
l’approvisionnement.
La production en eau potable reste très marginale.

15
III – 3 Pompage

Les installations de pompage sont constituées principalement par les unités de Mandroseza I
et Mandroseza II, les stations relais et boosters qui sont implantées en différents points du
réseau primaire.
Au total, le réseau de distribution de l’eau potable dans la ville d’Antananarivo comporte
environ 36 pompes.

III – 4 Stockage

Les réservoirs représentent le point de stockage. Ils sont alimentés par refoulement. La
canalisation d’amenée fait office de canalisation de distribution tout au long de son parcours.
Cette canalisation alimente le réservoir en partie haute. Le niveau d’eau est contrôlé par un
robinet à flotteur.
Au total, l’ensemble du système comprend environ 31 stations de stockage.

16
CHAPITRE II

GENERALITES SUR L’ETUDE DU


RESEAU DE DISTRIBUTION
D’EAU POTABLE
I GENERALITES

L’étude d’un réseau d’eau potable qui fait appel à un logiciel de modélisation
mathématique est réalisée généralement en deux étapes.
La première étape est la construction du modèle conceptuel de réseau. Elle consiste à collecter
des données du réseau et de son fonctionnement, à saisir des données collectées dans le
logiciel, et enfin à valider le modèle réalisé. La validation du modèle consiste à comparer et
ajuster les résultats du modèle avec les mesures faites sur le réseau.

La seconde étape est la réalisation du projet pour lequel a été conçu le modèle. Il s’agit
du diagnostic du réseau, c'est-à-dire, déterminer les faiblesses de la distribution pour en
améliorer les performances tout en réduisant le coût d’exploitation. Il s’agit d’une étude
prévisionnelle ou encore la réalisation d’un schéma directeur.

Connaissant l’évolution à court terme ou à long terme de l’urbanisation, on simule cette


évolution afin de concevoir et valider la meilleure option pour y faire face. Il s’agit enfin
d’une étude de cas particulier. Il peut avoir plusieurs variations d’étude de cas.

Dans le cadre de la conception du réseau de distribution d’eau potable, l’étude comprend


généralement :
- Diagnostic du réseau ;
- Détermination des besoins futurs ;
- Etablissement du schéma directeur ;
- Etudes des cas ;
- Simulation opérationnelle

18
II DIAGNOSTIC DU RESEAU

Le diagnostic du réseau conduit à faire les études suivantes :


- Etude de la capacité de production et du stockage ;
- Etude de la distribution ;
- Etude de la sécurité.

II – 1 Etude de la capacité de production et du stockage

Cette étude nécessite la réalisation de simulation en dynamique sur un ou plusieurs cycles


journaliers dans des conditions de forte consommation (jour de pointe). Le comportement du
réseau est tributaire des conditions contraignantes, telles que :
- suffisance de la production (temps de fonctionnement de pompe)
- suffisance du stockage (volume des réservoirs)
- marnage des réservoirs (renouvellement de l’eau dans le réservoir)
L’objectif de cette étude consiste à quantifier le sous dimensionnement (capacité de transfert,
capacité de stockage, etc..) et de vérifier si une meilleure gestion du réseau est possible.

II – 2 Etude de la distribution

Elle peut être réalisée par des simulations statiques :


- heure creuse (pression forte, vitesse faible)
- heure moyenne (répartition des débits)
- heure de pointe (pression faible, vitesse forte)
La réalisation de simulation dans diverses situations de consommation consiste à mettre en
évidence la qualité de la distribution en tout point du réseau et à tout moment. Ceci conduit à
vérifier les pressions, les vitesses, la stabilité de la direction de l’écoulement, etc..
En effet, l’optimisation de l’utilisation du maillage et des appareils est possible pour pouvoir
adapter la structure du réseau en fonction de la demande. Ceci permet, d’une part de valider
les mailles utiles et d’autre part d’éliminer celles qui sont sans actions ou à résultats négatifs

19
II – 3 Etude de la sécurité

L’étude de la sécurité consiste à faire la simulation :


- d’une incendie ;
- d’une casse

II – 3 – 1 Simulation d’incendie

En général, une bouche d ‘incendie doit être capable de délivrer 60m3 /h à une pression
supérieure à 1 bar. L’analyse des conséquences sur les pressions dans le réseau et sur
l’évolution des stocks dans le réservoir les plus proches est nécessaire. Celle-ci conduit à faire
le calcul des débits et pressions résiduelles pour tous les noeuds de la fenêtre active.

II – 3 – 2 Simulation d’une casse

Cette simulation permet d’évaluer :


- les pertes d’eau ;
- les conséquences sur le réseau (débit, pression, stockage)
- les secteurs à isoler
Exemple de la procédure de la simulation d’une casse d’une manière simplifiée :
Etape 1 : scinder la conduite à l’endroit où se produit la casse
Etape 2 : consulter le noeud ainsi crée et en relever l’altitude
Etape 3 : créer un réservoir à la cote de l’altitude du nœud
Pour affiner la représentation d’une grosse fuite, il est possible de :
- scinder la conduite à l’endroit où se produit la casse
- consulter le noeud ainsi crée et en relever l’altitude
- créer un diaphragme à partir de ce nœud, avec un coefficient de perte de charge
singulière supérieure à 1 ;
- créer sur son nœud final un réservoir à la cote de l’altitude du nœud.
Le débit calculé au réservoir correspond au débit maximum de casse.

20
III - DETERMINATION DES BESOINS FUTURS

L’objectif est de déterminer les besoins futurs et notamment les besoins de pointes afin
d’étudier les réactions du réseau. Cette analyse statistique peut servir à plusieurs types
d’études (étude de schéma directeur, de stockage, de capacité de pompage ….).

III – 1 Consommations futures

Deux méthodes sont utilisées :


• La méthode globale consiste à estimer les consommations annuelles totales par
traitement statistique des observations disponibles.
• La méthode analytique estime les consommations futures spécifiques des
différentes catégories de consommateurs à l’aide de projections démographiques et
urbaine, et d’hypothèses relatives à la consommation unitaire par habitant,
(consommateurs domestiques, industriels, municipaux, agricoles…).

III – 2 Besoins futurs

Les besoins futurs d’un réseau sont déterminés à partir de :


• L’estimation des consommations futures,
• L’estimation du rendement futur du réseau,
• L’estimation du coefficient de pointe.

Leur détermination, que ce soit la consommation, le rendement ou le coefficient de pointe, est


à considérer comme étant une estimation. Elle provient d’un compromis entre étude
statistique et spéculation sur le développement urbain. Elle peut aboutir à des résultats assez
différents de la réalité.

21
Toutefois, c’est une aide à la décision qui sert à programmer le dimensionnement des
appareils (pompes, tuyaux, réservoirs) de façon à ce que les investissements réalisés
permettent de subvenir aux besoins futurs avec une certaine marge de sécurité.

IV ETABLISSEMENT DU SCHEMA DIRECTEUR

IV – 1 Définition

L’établissement du schéma directeur consiste à prévoir la mobilisation de nouvelles


ressources, les modifications et extensions à apporter au réseau de façon à ce qu’il puisse faire
face à l’évolution urbaine des communes desservies.

Il est basé sur la prévision de consommation et sur la future répartition des abonnées que l’on
peut trouver au niveau du POS (Plan d’Occupation des Sols), des plans d’urbanisme et autres
projets prévisionnels.

Il se matérialise par une planification des investissements sur une échelle de temps de 10 à 30
ans. Compte tenu de l’imprécision fondamentale sur l’évaluation des besoins futurs, il est
impératif de revoir périodiquement le phasage schéma directeur, afin de rééchelonner ou
d’accélérer le rythme des travaux à entreprendre, ou même d’examiner de nouvelles
hypothèses.

IV – 2 Etudes variantes

Lors de la réalisation d’un schéma directeur, plusieurs variantes sont proposées.

Il existe de logiciel de modélisation qui permet de simuler chacune des variantes et de


diagnostiquer le fonctionnement du réseau ainsi modifié.
Ce diagnostic est réalisé au moyen de plusieurs simulations statique et dynamique dans
différents états de consommation afin de pouvoir analyser le fonctionnement du réseau dans
différentes situations prévisibles.

22
IV – 3 Critères de choix

Une étude de schéma directeur doit aboutir au choix d’une solution considérée comme étant
la meilleure techniquement et économiquement.

Les critères de choix sont nombreux. La solution retenue doit tout d’abord techniquement
apporter une bonne qualité de distribution (pression, vitesse, …) dans les hypothèse de
prévision de consommation établies. Mais cette solution doit aussi être satisfaisante en cas
d’évolution différente, car les hypothèses émises ne sont pas certaines.

Le critère économique, c’est-à-dire le coût des projets, a une importance non négligeable,
mais on préfère parfois une variante plus onéreuse lorsqu’elle assure une meilleure souplesse
d’évolution en rapport avec les incertitudes dues à la prévision de l’évolution de la
consommation.

On s’attachera en particulier à phase les investissements de manière à pouvoir réactualiser


plus souplement le choix effectué, en fonction de l’écart entre la prévision et la réalité.

Enfin, des éléments stratégiques peuvent entrer en ligne de compte dans la prise de décision.

V - ETUDE DE CAS

L’étude de cas consiste à concevoir ou valider des solutions aux problèmes précis
rencontrés sur un réseau. Il s’agit donc d’une étude orientée par l’exploitant. L’étude peut
porter sur l’un des cas suivants :
• Création d’un lotissement ou d’une zone industrielle,
• Renforcement du réseau, dimensionnement des conduites,
• Création d’un nouveau réservoir, établissement d’un nouveau refoulement,
• Simulation d’incendie, de casse, de fuites,
• Arrêt de pompe, pollution d’une ressource,
• Réduction des coûts d’exploitation.

23
Cette liste n’est pas exhaustive mais elle donne un exemple dés études que l’on peut réaliser.
L’utilisation du logiciel de modélisation permet de visualiser les réactions du réseau dans
chacune des situations. Ceci permet de proposer et valider la démarche à suivre.
Chaque étude est particulière et possède sa propre méthode. Mais il est possible de définir une
trame générale à l’étude :
1. simuler la situation
2. analyser le fonctionnement du réseau dans cette situation
3. proposer des solutions
4. simuler et vérifier les améliorations effectuées pour chacune des solutions
proposées et déterminer la meilleure.

VI - SIMULATION OPERATIONNELLE

La simulation opérationnelle concerne l’exploitation du logiciel de modélisation.


Cette opération permet d’aborder la gestion opérationnelle des réseaux de taille importante.
Les systèmes de contrôle et de supervision permettent d’obtenir une information synthétique
continue de la production et du stockage. Les modèles, qu ‘utilise la plupart de logiciels de
modélisation, ont un avenir prometteur dans le contrôle et le suivi de la distribution :

• connaissance des vitesses et de pressions en tout point,


• simulation prédictive en cas de crise,
• réduction des coûts de fonctionnement,
• suivi de la qualité de l’eau distribuée.

VII - MODELISATION DE LA QUALITE DE L’EAU EN RESEAU

A l’heure actuelle, il existe de technologie qui est nécessaire pour produire une eau traitée
satisfaisant aux normes définies par les organismes de santé.

24
Cependant la qualité de cette eau, proche du zéro défaut au départ de l’usine de traitement,
peut évoluer au cours de son transport dans le réseau de distribution, et ne plus correspondre
aux normes de qualité lorsqu’elle arrive au robinet de consommateur. Par conséquent, un des
principaux objectifs de la modélisation des réseaux d’eau potable aujourd’hui est d’évaluer les
variations de la qualité de l’eau lors de son déplacement dans le réseau, et les risques de
croissance bactériologique.

Actuellement, il existe de logiciel qui permet aussi de déterminer en tout point du réseau la
concentration d’un ou des composants présents dans l’eau en fonction des concentrations
initiales aux points d’injection du système.

Aussi, il est faisable de modéliser la propagation d’un composant chimique ou


bactériologique, conservatif ou possédant une cinétique de disparition au cours du temps
(cette cinétique eut l’élément de calage spécifique de la modélisation qualité).

Les exploitations suivantes peuvent être envisagées:


- connaissance de l’origine de l’eau,
- étude des temps de séjour,
- identification de cartes de chlore résiduel,
- positionnement optimal des points de chloration, permanents ou de secours,
- étude de la propagation d’un polluant dans le réseau,
- localisation et élaboration de solutions à des pollutions accidentelles localisées,
- intégration des résultats de calcul à la cartographie ou à la supervision.

25
PARTIE II

MODELISATION DU RESEAU
DE DISTRIBUTION D’EAU
APPLICATION DU
LOGICIEL « WaterCad »
CHAPITRE I

MODELISATION DES RESEAUX


I – GENERALITES

Les modèles mathématiques, en particulier dans le cas des réseaux de distribution d’eau
potable, sont des modèles physiques : ils ont comme propriétés fondamentales d’être exploités
largement au delà de leur domaine de validation, pourvu que leur qualité intrinsèque soit
satisfaisante.
A ce titre, ils assurent deux classes de fonctions :
- Explicative : permettre à la compréhension sur l’influence réciproque du tout
sur les parties ;
- Prédictive : les lois physiques sous- jacentes restant valides pour toutes les
conditions de fonctionnement qui pourraient envisager. A cet effet, il est licite de modifier
significativement la structure ou les conditions de fonctionnement.

II – DEFINITIONS D’UN RESEAU

II – 1 Définitions

Un réseau comporte habituellement un point du départ unique et une multitude de points


d’arrivée. Il est représenté au moyen de trois types d’éléments suivants :
- Les nœuds ;
- les réservoirs ;
- les arcs ou tronçons.

II – 1-1 Les noeuds

Les nœuds sont les points particuliers dont de consommations. Plusieurs types de
consommateurs peuvent coexister en un même nœud, avec de comportements différents sur
une journée ou d’une saison à l’autre : les coefficients de consommation sont différenciés par
types de consommateurs. Ils sont identifiés par un nom et servent d’implantation aux
réservoirs et d’intersection au tronçon.

28
II – 1-2 Les réservoirs

Les réservoirs sont parfois alimentés par sur verse. Ils peuvent posséder un nœud de
remplissage différencié et être muni d’un robinet à flotteur à fermeture progressive.
Si le niveau d’eau dans le réservoir atteint le seuil de trop plein, celui-ci peut, soit déborder.
Ainsi, ce niveau peut contrôler le fonctionnement d’une ou plusieurs pompes.
Il existe plusieurs variétés de formes de réservoir.

II – 1-3 Les arcs ou tronçons

Les arcs ou tronçon définissent les canalisations et autres appareils hydrauliques, tels que :
- pompe à vitesse fixe ou variable avec un ou plusieurs groupes identiques
modélisés par une courbe débit/HMT,
- régulateur de débit ou de pression,
- diaphragme,
- vanne (motorisée ou non motorisé)
- brise charge,
- clapet.
Chaque tronçon, qui possède un nom, relie deux nœuds .Un arc peut être inter activement
ouvert ou fermé pour la durée d’une simulation.

II – 2 Type du réseau

Il existe deux types des réseaux :


- réseau ramifié ;
- réseau maillé

29
II – 2 -1 Réseau ramifié

Un réseau ramifié comporte une conduite principale au départ du réservoir. Les affluents des
conduites principales qui se ramifient s’appellent conduites secondaires. Les affluents des
conduites secondaires constituent les conduites tertiaires qui aboutissent à l’entrée de chaque
bâtiment.

Conduite principale
Réservoir

Conduite Secondaire
Conduite Tertiaire
Répartiteur vers bâtiment

Figure N °02: Réseau ramifié

Dans chaque tronçon d’un réseau ramifié, l’eau circule toujours dans le même sens. Pour un
réseau ramifié ne comportant qu’un unique réservoir, le calcul de débit se fait directement en
faisant remonter les consommations de l’aval vers l’amont (réservoir). A l’aide des équations
de pertes de charge et d’un niveau de référence (réservoir), on détermine les pressions aux
nœuds par un parcours en sens inverse.
II – 2 -2 Réseau maillé

Un réseau maillé comporte des conduites formant une ou plusieurs boucles fermées sur
lesquelles sont branchées des conduites secondaires, tertiaires alimentant de divers bâtiments
et des postes d’incendie.
Réservoir

Conduite principale
Conduite Secondaire
Conduite Tertiaire
Répartiteur vers bâtiment

Figure N °03 : Réseau maillé

30
Dans un réseau maillé la situation est plus complexe. Il s’établit un équilibre dans les
conduites. Les variables à calculer sont toujours les débits Q et les charges H.

III – OBJECTIFS DE LA MODELISATION DES RESEAUX

III-1 Gestion du réseau

La méthode de dimensionnement des réseaux est basée sur des évaluations théoriques qui sont
orientées sur des conditions critiques de fonctionnement, notamment les périodes de pointe de
consommation.
Le calcul peut se faire manuellement, mais avec les conditions de fonctionnement habituelles
des réseaux, ceci ne permet pas d’établir, d’une manière plus précise, les différents
paramètres hydrauliques réels d’où la difficulté de la gestion du réseau complexe.

Par ailleurs, le développement des centres urbains se poursuit en périphérie par extensions
successives. Les normes de sécurité (incendie en particulier) et de qualité sont de plus en plus
contraignantes, et peuvent engager la responsabilité des exploitants.

Dans de nombreux cas, l’extension des réseaux existants ou leur renforcement, ne font pas
l’objet d’études approfondies sur la performance du réseau dans son ensemble. Or, un nombre
croissant de gestionnaire s’inquiètent de l’état physique des réseaux vieillissants. Les
gestionnaires s’inquiètent également des conséquences des modifications qui peuvent être
causées au fonctionnement produites par le développement en périphérie ou les renforcements
accumulés.

Les normes sanitaires de plus en plus contraignantes imposent à l’exploitant un niveau de


qualité croissant et parfaitement maîtrisé, non seulement à la sortie d’usine de traitement mais
aussi au point de livraison à l’abonné.

Ainsi, la modélisation du réseau de distribution d’eau permet à des méthodes de calcul


performantes qui réduisent les temps de conception ou de calcul et améliorent la
représentation des ouvrages et leur fonctionnement.

31
Actuellement, il existe des outils qui ont été conçus pour aider les gestionnaires à la prise de
décision fiable basée sur une simulation hydraulique appropriée.
Les outils, fonctionnant sur la modélisation du réseau, rendent possible l’analyse de
fonctionnement des réseaux de distribution en relation avec les nouvelles préoccupations des
responsables de la distribution.

III -2 Les commodités de la gestion du réseau

Au niveau de l’exploitation des outils de calcul hydraulique ou des logiciels, la modélisation


du réseau présente les avantages suivants :

- Dans le cadre d’une étude diagnostic, on peut déterminer le fonctionnement du


système en situation actuelle et prochaine afin de déterminer ses points faibles et planifier les
renforcements nécessaires à court et moyen terme ;
- Du point de vue de l’exploitation, on peut étudier les situations critiques liées à
l’indisponibilité d’une ressource, d’ouvrages de pompage, de rétention ou d’une canalisation
principale ;
- En relation au récent développement et à l’état physique réel du réseau, on peut
vérifier la capacité du réseau de distribution à fournir dans chaque quartier un débit d’incendie
suffisant ;
- Dans un souci de gestion optimale, on peut chercher les dispositions les mieux
adaptées pour parvenir à un contrôle adéquat de la pression de distribution et des temps de
séjour, tout en réduisant les coûts d’exploitation.

III – 3 Les points forts de la modélisation

Les outils permettent les évaluations qui mènent à un programme d’intervention optimale et à
un plan efficace de gestion et d’exploitation. Une fois les réseaux modélisés, le gestionnaire
peut en tout temps avoir recours à de nouvelles simulations afin d’améliorer sa gestion du
système.
De plus, les exploitants prennent actuellement conscience de la nécessité de maîtriser
l’évolution de la qualité de l’eau dans les réseaux de distribution.

32
IV – ELABORATION DU MODELE

IV – 1 Principe

L’élaboration du modèle consiste à schématiser un réseau de façon à ce que la structure de


celui-ci soit compatible avec le logiciel de modélisation. Il s’agit de travail de conception ou
de configuration du réseau à travers le logiciel de modélisation.

Un réseau est constitué par des arcs qui sont caractérisés par le passage d’un débit, des nœuds
et des réservoirs.
Les arcs représentent les conduites et l’ensemble des appareils. Un arc est délimité par deux
nœuds aux extrémités.
Les nœuds représentent l’ensemble des points particuliers du réseau. Ils délimitent des arcs.
et matérialisent en outre le support de la topographie simplifiée du réseau et la consommation
des abonnés.

Les réservoirs représentent les réservoirs de stockage, les châteaux d’eau et le plan d’eau du
réseau. Ils permettent de représenter, les stocks d’eau et les points où la charge
piézoélectrique est imposée.

En général, la construction du modèle à travers le logiciel de modélisation comprend trois


phases :
- Digitalisation des éléments du réseau ;
- Détermination des données de chaque élément du réseau ;
- Répartition de consommation des abonnées au niveau de chaque noeud

33
IV – 2 Digitalisation des éléments du réseau

La digitalisation des éléments du réseau est la phase primordiale de la conception du modèle.


Le travail consiste à établir, à l’aide d’un logiciel, un schéma simplifié qui montre la structure
ou la topologie du réseau dans son ensemble (réseau maillé ou ramifié). Ceci est effectué dans
un plan. Chaque élément est matérialisé à l’aide des outils de dessin. Les réservoirs et les
nœuds sont représentés par des points qui sont positionnés par les coordonnées X, Y (ou Z).
Les conduites sont représentées par des polylignes ou des segments. Tous les éléments sont
connectés les uns avec les autres pour former un réseau maillé ou ramifié. La discontinuité
d’un sous réseau est interdite.
Chaque élément possède un identifiant ou un numéro pour différencier deux éléments
identiques. Cet identifiant représente la clé primaire au niveau du raccordement des données
issues d’une base de données.
La digitalisation des éléments du réseau peut s’effectuer soit directement à l’aide du logiciel
de modélisation (WaterCad, Epanet, Piccolo, etc..), soit à l’aide d’un logiciel S.I.G (Système
d’informations Géographiques : Arcview, MapInfo, etc..), soit à l’aide d’autres logiciels CAO
(Construction Assistée par Ordinateur : ex AUTO CAD).

Remarque : Pour certains logiciels de modélisation, il existe des outils de dessin qui
permettent d’introduire directement sur le plan les côtes Z du terrain

IV – 3 Détermination des données de chaque élément du réseau

Cette étape consiste à déterminer, pour chacun des éléments, l’ensemble des données
caractéristiques dont le logiciel de modélisation a besoin.
Pour réduire les risques d’erreur lors de la saisie, il conviendra de restituer les données, pour
chaque élément, dans un tableau (c’est-à-dire : un tableau pour les arcs, un tableau pour les
nœuds, un tableau pour les réservoirs). Ce travail peut se faire à l’aide des logiciels de gestion
de base de données tels que : Access, Excel, DBase, etc.…

34
IV – 3 – 1 Les caractéristiques des conduites : longueur, diamètre, matériaux,
âge.

Le diamètre et la longueur sont des données qui se lisent ou se mesurent directement sur le
plan.
Le matériau est, en général, indiqué sur le plan, mais cette information fait parfois défaut. Il
faut alors demander des renseignements complémentaires à l’exploitant. La date des poses
(âge) est par contre plus difficile à déterminer. Seul l’exploitant peut disposer de cette
information.
Le matériau et la date des poses sont des donnés indispensables à la réalisation d’un modèle.
Mais ils permettent une plus grande précision dans la détermination initiale de la rugosité, et
par conséquent facilite le calage du réseau. La rugosité peut, en outre, faire l’objet des
mesures sur terrain (système de calage).
Les pertes des charges singulières sont occasionnées par les coudes, changement de diamètre
ou des matériaux, etc...
Pour les réseaux d’eau potable, elles sont rarement prises explicitement en compte. Dans le
cas des réseaux industriels, ou d’installation intérieure, il est nécessaire de recenser les
différentes singularités que présentent les conduites.

IV – 3 – 2 Les caractéristiques des appareils : pompes, vannes, régulateurs de


pression, diaphragmes, régulateurs de débit.

Il est nécessaire de connaître leur position exacte sur les réseaux ainsi que leur mode ou
courbe de fonctionnement réel. De plus, si l’appareil a une action directe sur la pression
(stabilisateur, pompe), il faut en connaître les caractéristiques avec précision. Une mesure
spécifique peut s’avérer nécessaire.
Les conditions particulières de réglage ou d’utilisation de chaque appareil font l’objet
d’intervention spécifique de la part de l’exploitant.

35
IV – 3 – 3 Les caractéristiques des réservoirs

Les réservoirs sont l’objet de plan précis qui leur est propre. La topographie des réservoirs a
fait l’objet d’études précises. Il est important de bien posséder le mode d’alimentation et de
vidange de chacun des réservoirs.

IV – 4 Répartition de consommation des abonnées au niveau de chaque noeud

Le niveau de détail du fichier de facturation est beaucoup plus précis que nécessaire, mais il
est très important pour la représentativité du modèle de pouvoir affectuer les consommations
directement à partir de celui-ci. En effet, il est nécessaire de connaître la répartition
géographique des abonnées (par rue, par quartier, par communes) et de connaître une
évaluation de la quantité consommée. Pour cela, il est utile, si possible, de différencier les
classes de consommateurs (industriels, administration, domestique).
Le niveau du détail du branchement de chaque abonné n’est généralement pas disponible dans
le S.I.G. En revanche, le service de facturation est capable de produire des relevées annuelles
des consommations agrégées, par exemple, par commune ou par contour carnet.
Afin de pouvoir importer automatiquement les consommations dans le modèle, il conviendra
de saisir la relation correspondante dans le S.I.G (Système Information Géographique°):
Exemple, dans le cas des agrégats de tour carnet, on associera le même code de tour- carnet à
chaque conduite que celui établi par le service facturation.
En effet, il sera nécessaire de vérifier sur le modèle les informations extraites du S.I.G, et de
corriger les inévitables anomalies aux sources.
Lorsque les données de consommations sont exploitées sans recourir à une affectation
automatique, une procédure de traitement informatisé permettra le contrôle et la validation
lors des phases de calage, ainsi que l’actualisation régulière des données

V – SIMULATIONS HYDRAULIQUES

La simulation hydraulique consiste à faire tourner le modèle pour connaître le fonctionnement


hydraulique des différents appareils et les réservoirs. Suivant l’étude à adapter, la simulation

36
produite des rapports qui décrivent l’état hydraulique de chaque élément en un moment
donné. Les résultats présentent sous différentes formes : des tableaux de résultats, des graphes
ou courbes et du dessin du réseau.
Suivant l’état de fonctionnement des appareils, la simulation hydraulique peut se présenter
soit dynamique soit statique :

V – 1 Simulation hydraulique statique.

La simulation hydraulique statique permet de déterminer les conditions initiales de


fonctionnement des appareils.
Théoriquement, pour trouver le point de fonctionnement du réseau, il conviendra de résoudre
tous les systèmes d’équations pouvant être formés en considérant l’ensemble des états
différents que peuvent prendre ces appareils, puis de vérifier si les conditions hydrauliques
associées aux états correspondants sont satisfaites.
Par exemple, dans le cas d’un clapet, on résout les deux systèmes formés :
 L’un dans lequel le clapet fermé est éliminé
 L’autre pour lequel le clapet ouvert est remplacé par la fonction perte de charge
(Tuyau) correspondant.
L’état d’équilibre du clapet sera fermé si la perte de charge calculée dans laquelle le clapet
fermé éliminé est négative.
Alors le clapet fermé éliminé fournira bien la solution et le clapet ouvert remplacé par la
fonction perte de charge aura un débit négatif non admissible pour le clapet.
Plusieurs remarques peuvent être formulées à ce point :
On peut montrer l’existence et l’unicité d’une solution à chacun des systèmes d’équations
sous les hypothèses habituellement satisfaites.
En revanche, aucune preuve formelle qu’un et un seul des systèmes évoqués ci-dessus
possède une unique solution satisfaisant les conditions hydrauliques (CHE) ne peut être
fourni.
De faite, l’existence d’une solution est conditionnée par la consistance du modèle construit, et
l’on peut conjecturer que le modèle possède une solution si et seulement si le problème
physique posé a un sens et possède un état d’équilibre satisfaisant aux hypothèses de
modélisation.

37
L’unicité provient vraisemblablement (cela serait à prouver) du fait que le problème formé par
le raccordement des différents systèmes, écrits sur le domaine de leurs conditions
hydrauliques, est lui-même convexe.
Enfin, dans le cas général, il n’est pas envisageablement de résoudre tous les systèmes pour
sélectionner la solution.

V – 2 Simulation hydraulique dynamique

V – 2 – 1 Définition et considérations générales


On appelle ordinairement simulation dynamique, dans le calcul des réseaux d’eau, la prise en
compte de la dynamique des réservoirs.
La modélisation permet de décrire le fonctionnement stationnaire du réseau, l’évolution du
volume stocké dans les réservoirs, mais sans prendre en compte les phénomènes stationnaires
tels que :
Les phénomènes transitoires de fréquence élevée décrivant la propagation des ondes de choc,
dues à l’incompressibilité du fluide, lors de la manœuvre brutale ou de changement de
conditions de fonctionnement.
Ces phénomènes qui portent l’information de changement de régime dans le réseau à une
vitesse finie, s’amortissent pour donner éventuellement lieu aux phénomènes cinématiques
La cinématique du liquide, (de fréquence moyenne), décrivant le phénomène d’inertie et par
lequel le système passe d’un état d’équilibre à un autre, de manière non instantanée.
La cinématique permet de décrire les oscillations en masse
La durée de vie des phénomènes transitoires dépend de la dimension spatiale du réseau, et de
l’ordre de la minute.
Les phénomènes cinématiques ont une durée de l’ordre de quelques minutes.
Ces phénomènes sont très clairement observés lors des campagnes de mesures en continu.
Le fait de les négliger dans l’étude dynamique ne modifie pas sensiblement l’évolution des
réservoirs où le volume est refoulé par une pompe, sur plus d’une quinzaine de minutes.

38
VI – 2 – 2 Principe de base
L’idée selon laquelle la simulation dynamique signifie succession d’états permanents est
solidement ancrée dans l’esprit de nombre d’ingénieurs et techniciens.
Cela fait référence à une méthode d’intégration du premier ordre, telle que :
• Choisir un pas de temps DT
• Calculer le régime permanent initial
• Refaire un nouveau calcul en régime permanent,
• Faire évoluer les réservoirs du volume résultant du débit
Cette méthode, simple à mettre en œuvre, s’avère cependant peu efficace pour la modélisation
des réseaux d’eau.
En effet, pour obtenir une précision acceptable du calcul (écart entre solution réelle et solution
calculée), il convient d’utiliser un pas de temps DT assez faible, dès que le système comporte
plusieurs réservoirs interconnectés, ou de pompes, ou d’une manière générale lorsque
l’équilibre stationnaire instantané dépend du niveau des réservoirs.
On peut considérer qu’une méthode d’intégration et un choix de pas de temps sont précis, si la
division par deux du pas de temps n’affecte pas le résultat.
L’ordre de la méthode indique de combien la précision augmente lorsque le pas de temps
diminue :
Pour une méthode d’ordre n, la division par deux du pas de temps divise l’erreur par 2n On
comprend alors qu’une bonne précision soit difficilement accessible par une méthode
d’ordre 1

39
CHAPITRE II

PRESENTATION DU LOGICIEL
« WaterCad »
I – WATERCAD OUTIL D’AIDE A LA GESTION DU RESEAU HYDRAULIQUE

WATERCAD est un logiciel qui a été conçu, par une association des ingénieurs Américains
« Méthode Heastad » pour aider le service public, la municipalité, les entreprises, à la gestion des
infrastructures d’eau. Le logiciel WATER CAD standard s’appelle « WATERCAD STAND
ALONE » qui a été développé sous windows. Il existe, également une application WaterCad qui a
été développé spécifiquement avec le logiciel AUTOCAD. Cette application s’appelle
« CYBERNET FOR AUTOCAD »
Cet outil permet, grâce a ses modèles pratiques et performants, de faire des analyses du réseau
hydraulique. Il offre les possibilités suivantes :
- Conception et construction d’un modèle hydraulique
- Modifications et rationalisations des données
- Gestion de scénario
- Calibrage du modèle
- Modélisation des opérations
- Analyse de flux
- Calcul de coût et d’énergie
- Analyse de demande d’eau et drainages

I – 1 Conception et construction d’un réseau

Il facilite la conception et la construction théorique d’un réseau hydraulique à l’aide d’un modèle
avec lequel on peut matérialiser en mode carte les différents éléments qui constituent un réseau
complet. WaterCad présente un aspect d’un logiciel Construction Assistée par Ordinateur CAO. Il
possèdent de petits outils de dessins qui sont destinés ă matérialiser les éléments du réseau tels
que : les tronçons ; les nœuds et les réservoirs
Figure N°04 : Barre d’outils de dessin

Valve Arc ou Tronçon

Pompe Noeud

Tank Réservoir

41
Dans le cas où la modélisation d’un réseau hydraulique est plus complexe (cas d’un réseau très
maillé), la construction du modèle théorique peut se faire dans l’AUTO CAD ou dans les logiciels
SIG comme Arcview et MapInfo. En effet, le fichier réseau issu du logiciel SIG « shapefile »
(Système d’ Informations Géographiques) et AUTO CAD « dxf » sont compatibles avec celui de
WaterCad. Il s’agit d’une importation du fichier réseau qu’on pourrait construire dans AUTO CAD
ou dans MapInfo ou dans ArcView.
Concernant les données qu’on doit attribuer à chaque éléments du réseau, le modèle WaterCad
possède une application qui permet une connexion bidirectionnelle permanente entre les fichiers de
base de donnée et les feuilles de calcul (ex : Dbase, Excel, Access, etc.…)

I – 2 Modification et rationalisation des données

Le WaterCad possède des outils de gestions de données qui permettent de moduler aisément les
différents paramètres pour étudier la variation de flux ou analyser les résultats. Ces outils sont :
FlexTable : modification attributs, filtres permanents, tris, analyses statistiques
Squeletisation : fusion des séries de tuyaux et élimination des éléments répondants en maintenant
l’équivalence hydraulique (skelebrator)
Bibliothèque d’ingénierie : saisis des informations, utilisations de plusieurs fois en maintenant la
bibliothèque attribut
Ensemble de sélection dynamique et statistique : création des groupes d’éléments permanents en
utilisant des requêtes multi-parametres
FlexUnits : gestion des éléments ingénieurs et affichage précisément chaque attribut en utilisant
les menus clics droits
Sous-modeles : partage et gestion des systèmes complexes en modèles fonctionnels,

42
Figure N° 05 : FlexTab (tabular report)

I -3 Gestion de scénarios

La prise de décision sur la modélisation hydraulique requiert la prise en considération de multiples


scénarios de conception, de planning, d’analyses et opérations. Les cas suivants peuvent être
envisagés pour la gestion de scénarios :
-Alternative de réhabilitations pour de multiples horizons de planning
-Stratégies de contrôle de pompe pour des opérations d’économie d’énergie
-Des approches de conception multiples
-Scénarios de pic, de moyenne, de minimum et autres demandes
Pour une étude de projet, WaterCad possède une fonction qui fait la comparaison d’un nombre
illimité de scénarios

43
Figure N° 06 : Boîte de dialogue « gestion de scénario »

I - 4 Calibrage du modèle

Dans un modèle de distribution d’eau, il est indispensable de faire le calibrage afin de prendre, à
la suite des résultats obtenus, une décision fiable basée sur une simulation hydraulique appropriée.
Les processus de calibrage WaterCad sont :
- La saisie de plusieurs champs de mesure
- Le test de différentes hypothèses de calibrage
- L’évaluation de l’aptitude et de la précision
- Le stockage de tous les essais pour une analyse détaillée
- L’export des hypothèses de calibrage vers un nouveau scénario
Dans WaterCad, il existe une application supplémentaire qui permet d’améliorer la fonctionnalité
de calibrage. Cette application s’appelle « Darwin Calibrator ». C’est un outil qui donne des
solutions optimum définissant les meilleures hypothèses de calibrage.

44
Figure N° 07 : Boîte de dialogue « Darwin Calibrator »

I – 5 Modélisation des opérations

L’objectif de la modélisation des opérations est de minimiser la consommation d’énergie et


d’optimiser le temps réel de l’opération :
Exemples
Vitesse variable de pompage (VSP) : évaluer les avantages de l’imperfection de VSP pour
maintenir les besoins en pression et flux, contrôler le drainage avec une régulation de pression
précise, améliorer l’utilisation de l’énergie, contrôler le drainage de bassin
Modélisation du drainage et l’arroseur : utiliser les émetteurs de flux de WaterCad pour modéliser
les arroseurs d’irrigation, les prises d’eau et le drainage
Modélisation de valve : utiliser les éléments des valves intégrés de WaterCad pour modéliser
précisément n’importe quel type de pressions ou d’appareil de contrôle de flux

45
I – 6 Analyses de flux

Parfois, la détermination de disponibilité de l’eau pour la protection anti-feu est vitale dans un
service de gestion de l’eau.
WaterCad peut calculer automatiquement le flux disponible sur un poste d’eau quelconque ou sur
des groupes de postes d’eau en tenant compte des contraintes de pression et de flux dictés par les
normes locales.

I – 7 Calcul de coût et d’énergie

Les outils d’estimations des coûts fiables sont disponibles dans WaterCad afin de faciliter le
développement des stratégies opérationnelles économiques, la conception optimale ainsi que les
études de réhabilitations. Ces outils sont :
- Gestionnaire de coût d’énergie : cet outil permet d’avoir une grande opportunité
d’économiser de l’argent sur les coûts de l’énergie en identifiant la stratégie de pompage la plus
efficace
- Gestionnaire de coût du capital : cet outil permet de construire les fonctions et les
tableaux des coûts unitaires liés aux attributions des différents éléments
- Conception et réhabilitation automatisées : dans la dernière version de WaterCad, il
existe un outil qui permet de trouver automatiquement les stratégies de conception et de
réhabilitation à coût minimum et avantages maximum. Cet outil s’appelle « Darwin Designer »
.
I – 8 Analyse de demande d’eau et drainage

Dans le logiciel WaterCad, il est possible d’exercer un contrôle total sur les demandes d’allocation,
de réaliser une meilleure modélisation à l’aide du gestionnaire détaillé. C'est-à-dire :
- création et superposition journalière, hebdomadaire et mensuel de réseaux
hydrographiques ;
- estimation des fuites d’eau et drainage

46
II – LES INTERFACES DU LOGICIEL WaterCad

WaterCad est un logiciel développé sous windows. Il présente d’interface utilisateur plus
convivial :
- L’accès à l’ensemble de ces fonctions se fait au travers de menu déroulant
- de boîtes de dialogue
- de grille de saisie ou de boutons que l’on peut sélectionner à l’aide de
souris ou directement au clavier
- les menus sont organisés de manière fonctionnelle calquée sur les standards
bureautiques Windows (interface sous-windows)
Ainsi que l’interface de WaterCad est disponible en interface autonomie « WaterCad stand alone »
et en interface Auto Cad « Cybernet. »

II – 1 Les différences entre Watercad stand alone et Watercad Cybernet

Watercad_standalone :

• Une souplesse et une efficacité exceptionnelle


• Comporte des outils d’élaboration de modèle facile ă utilisé
• Prend en charge les divers arrières plans (exemple : fond de carte)
• Intègre des utilitaires de conversion à partir du logiciel SIG (Système Info
Géographique), MAPINFOS, Arcs View, et de base de donné (Access, Excel,
base, …)
• Permet une utilisation illimitée de la fonction annulée ou rétablie et la mise en
forme

47
Cybernet AUTO CAD

o conçu pour l’utilisateur exigeant un niveau de précision


o autorisant l’intégration transparente de modèle WaterCad dans un
environnement CAO (Construction Assisté par Ordinateur)

III – LES PRINCIPAUX MODULES DU LOGICIEL WaterCad :

Les 4 principaux modules suivants sont intégrés dans le logiciel WaterCad:

- Darwin Calibrator
- Darwin designer
- Skelebrator
- Water SAFE

III – 1 Darwin Calibrator :

Le « Darwin Calibrator » est un outil de calibrage du modèle. C’est un module d’optimisation.


Il permet de:
- choisir un calibrage automatique en utilisant un algorithme génétique, ou un
calibrage manuel,
- améliorer ou ajuster les paramètres du modèle
- analyser les solutions de calibrage
En enregistrement traçage des calibrages exécutés sur le modèle et identification très rapidement
des étapes suivies contenant le travail dans un délai très court
Les gestionnaires de champs de données de Darwin Calibrator permettent une gestion facile de
n’importe quel nombre de champs de données
Les calibrages hydrauliques sont simulés en déterminant les demandes exactes pour une heure
donnée et tous les champs de données peut être considéré dans la même exécution de calibrage
assurant aussi que votre calibrage est approprié.

48
La production de Darwin Calibrator est :

• créer les rapports professionnels HGL, FLOW


• créer la corrélation en complément pour être capable de produire des rapports
détaillés de calibrage
• comparer rapidement et intuitivement des solutions de calibrages différents
• illustrer la précision du calibrage
• exporter les résultats de calibrage dans le modèle de base comme un nouveau
scénario ou un nouveau modèle.

III – 2 Darwin Designer

Le Darwin Designer est la conception et la rénovation optimisées


Il est utilisé pour trouver automatiquement les stratégies de conception et le coût minimum et
avantage maximum.

III – 3 Skelebrator

Le Skelebrator qui est la simplification du réseau et un module d’optimisation disponible dans


WaterCad
Après la construction d’un modèle de distribution d’eau depuis un jeu de donnée SIG et CAO
complet, le Skelebrator simplifie les différents niveaux de complexité et pour maîtriser
efficacement une large gamme d’applications de modélisation.
Il supprime automatiquement la complexité du réseau tout en maintenant la connectivité,
l’équivalence hydraulique et les requêtes désignées

III – 4 WaterSAFE

Le WaterSAFE représente l’analyse de la vulnérabilité et de la sécurité des infrastructures


Il est l’une de solution complète pour la sécurité des systèmes d’eau et de planification d’urgences
conçu pour gérer et sécuriser les systèmes de distribution d’eau en réduisant la vulnérabilité des
infrastructures

49
La présence de WaterSAFE analyse le mouvement multiple composant et surveille les sources
multiples pour une période de temps donné.
Ainsi il évalue les impacts en temps réel, et rapidement relaie les résultats aux consommateurs des
zones contaminées leur permettant de prendre les précautions nécessaires

IV– LES SORTIES DU LOGICIEL WaterCad

La présentation des résultats donnés par WaterCad est variée :


Contour (contouring) : repérer les goulots d’étranglement opérationnels avec des graphiques
animés en trois dimensions (3D) de donnés variables, incluant du multiple scénarios et éléments
sur le même graphique.

Figure N°08 : Boîte de Contour

Codage couleur : utiliser un codage couleur basé sur les propriétés pour visualiser facilement la
pression des nœuds, les diamètres des tuyaux, les pentes hydrauliques, et tout autre élément,
attribué ou calculé ou défini par l’utilisateur.

50
Figure N°09 : Boite de Codage couleur

Annotation : personnaliser les annotations textes multi attribut pour tous les éléments avec un
contrôle total du positionnement, de la précision des éléments et de l’affichage, puis les voir se
mettre à jour pendant que changent les scénarios ou exécuter une animation

Hypsométrie : identifier les zones de basses pressions ou les zones de basses concentrations en
chlore en générant de cartes hypsométriques.
Vous pouvez également les exporter comme des fichiers de forme pour exécuter des analyses géo
spatiales avancées dans votre système SIG

Profil avancé : tracer des attributs multiples pour une série d’éléments sur le même profil.
Stocker, rappeler, et modifier les profils existants et personnaliser les modèles pour une production
rationalisée
Figure N°10 : Boîte de profil avancée

51
Reporting et flexTables : créer des rapports prêts à imprimer, des résumés réseaux et des stocks de
projet.
Analyser les données tabulaires avec un contrôle unitaire complet, un filtrage intégré du tri et des
analyses statistiques.

52
PARTIE III

APPLICATION :
MODELISATION DU RESEAU DE
DISTRIBUTION D’EAU POTABLE
DANS LA ZONE D’AMBODIMITA
CHAPITRE I

RESEAU DE DISTRIBUTION D’EAU


POTABLE D’AMBODIMITA
I PRESENTATION DU RESEAU

I – 1 Les zones de désenclavement

Le réseau de distribution d’Ambodimita dessert la zone Nord –Ouest de la Capital. Il couvre une
superficie d’environ 56 km2. Les principales communes desservies sont :
- Ivato Aéroport
- Ivato Firaisana
- Talatamaty
- Antehiroka
- Ambohidratrimo
Le tableau ci-après donne la répartition de la population par commune
Tableau N° 04 : Répartition de population par commune

Nom de Commune Nombre Population Pourcentage


Ivato Aéroport 21 880 22%
Ivato Firaisana 10 625 11%
Talatamaty 22 148 22%
Ambohidratrimo 16 412 17%
Antehiroka 27 714 28%
TOTAL 98 779 100%
Source : Etude Cornel University 2000

Le tableau ci-dessous montre la répartition de la densité de la population par commune


Tableau N° 05 : Densité population par commune
Nom de Commune Superficie (km2) Densité (Pop/km2)
Ivato Aéroport 4,6 4757
Ivato Firaisana 7,5 1417
Talatamaty 15,7 1411
Ambohidratrimo 9,50 1728
Antehiroka 18,8 1474
TOTAL 56,1 1761

55
I – 2 Répartition de consommation en eau potable

D’après l’analyse de données de relevé mensuel effectuée par les facteurs de la Société JIRAMA,
la consommation mensuelle en eau potable dans la zone comprenant quatre communes s’élève en
moyenne à environ 213 500 m3/mois. Les parties les plus consommateurs se situent sur les zones
qui présentent des usines industriels, des hôpitaux et également des zones où la densité de la
population est plus forte.

Tableau N°06 : Consommation mensuelle par commune (Ivato Aéroport exclu)

Nom de Commune Consommation Pourcentage


M3/mois
Ivato Firaisana 34 645
16%
Talatamaty 95 337
45%
Ambohidratrimo 13 121
6%
Antehiroka 70 375
33%
TOTAL
213 478 100%

56
Carte N°02 : Plan de localisation du réseau d’Ambodimita

Canalisation
Route Communale

57
I – 3 Les infrastructures en eau potable
Le réseau de distribution d’eau potable dans la zone d’Ambodimita prend la forme maillée dans
son ensemble mais elle présente des sous réseaux ramifiés à l’intérieure d’une quartier. Il est
constitué par :
- Tuyaux de canalisation de section variant de 42mm à 350mm de diamètre;
- 4 Pompes dont deux se trouvent à l’entrée Ambodimita, une à Ambohidratrimo et la
dernière à Amboaroy
- 4 Réservoirs dont deux se trouvent à Ambohidratrimo, un à Ivato et le dernier à
Ambohidroa
Remarque sur l’appellation des tuyaux :
Feeder : on appelle feeder les tuyaux en acier ou en galvanisé à grande section dont le diamètre est
supérieur à 200 mm et le PVC 200mm qui sert au refoulement
Secondaires : Les tuyaux secondaires représentent les affluents du feeder. Les sections en fonte
varient de 100 mm à125 mm, les sections en PVC varie de 140mm à 160mm
Primaires : ces sont les affluents des tuyaux secondaires
Tableau N°07 : Appellation des tuyaux

Type matériaux feeder secondaire primaire


Fonte 205 mm à 350mm 100mm à 150mm
PVC 200 mm (refoulement) 140mm à 160mm 63 mm à 90 mm
Galva - - 40mm à 60 mm
Acier - - 40mm à 60mm

L’analyse spatiale des données dans le système d’informations géographiques permet de calculer
la répartition en longueur des tuyaux par commune, par section et par type de matériaux.

58
Tableaux N°08 : Répartition des conduites par commune, par section et par type de matériaux

Longueur e(m)

Diamètre
Nom Commune (mm) Fonte Fonte GS Galva PVC Pourcentage
Ambohidratrimo 50 808 808 3%
60 265 265 1%
63 5713 5713 25%
75 3771 3771 16%
80 525 525 2%
90 1524 1524 7%
110 1075 1075 5%
140 2628 2628 11%
150 1928 1928 8%
160 137 137 1%
200 4865 4865 21%
Total Ambohidratrimo 7319 1073 14847 23239
Antehiroka 42 761 761 2%
60 1491 1491 4%
63 4110 4110 11%
75 2942 2942 8%
80 1608 3 1611 4%
90 2640 2640 7%
100 3287 3287 9%
110 690 690 2%
125 2911 2911 8%
150 908 908 3%
200 5809 2478 8287 23%
250 4171 4171 12%
300 1691 1691 5%
500 329 329 1%
Total Antehiroka 17803 1491 16535 35830
Ivato 42 368 368 2%
60 2421 2421 16%
63 1859 1859 12%
75 1422 1422 9%
80 766 36 802 5%
90 684 684 5%
100 1986 1986 13%
110 88 88 1%
125 810 5%
150 1937 1937 13%
200 2737 2737 18%
Total Ivato 7427 2421 4457 15115
Talatamaty 42 2183 2183 4%
50 5 5 0%
Commune Diamètre Fonte Fonte GS Galva PVC Pourcentage

59
Talatamaty 60 4467 4467 9%
63 8992 8992 18%
75 5555 5555 11%
80 1116 1116 2%
90 2800 2800 6%
100 3544 3544 7%
110 1058 1058 2%
125 435 852 2%
150 2744 2744 6%
200 9182 9182 18%
250 7280 7280 15%
Total Talatamaty 23867 4472 21022 49778
Total 56416 9458 56860 123961

60
II FONCTIONNEMENT DU RESEAU

II – 1 Fonctionnement en amont du réseau

A partir des deux unités de traitement de Mandroseza I et II, point du départ du pompage de l’eau
traitée , deux feeder ceinturent la ville : l’un par l’ouest démarrant en diamètre nominale 1000 mm,
l’autre par l’Est en diamètre nominale 500mm. La boucle se ferme par diamètre nominale 400 mm.
La branche ouest alimente deux réservoirs d’équilibre qui se trouvent à Fiadanana. Ces réservoirs
sont alimentés en mode de refoulement distributif

Tableau N° 09 : caractéristiques des réservoirs Fiadanana

RESERVOIRS VOLUME Cote Radier (m) Cote trop plein (m) Année de construction
N° 01 950 m3 1316 1321,77 1957

N°02 10 000 m3 1315 1322,30 1971

Sur la ceinture se greffent les antennes qui desservent les zones périphériques par l’intermédiaire
de station relais (pompe, réservoir) dont les deux surpresseurs d’Ambodimita. Ces deux sur
presseurs constituent les principaux moteurs de distribution pour le réseau d’Ambodimita.
Ils reçoivent la canalisation de sortie, laquelle est équipée d’un clapet empêchant le remplissage
du réservoir par le bas.
Avant d’arriver au surpresseur d’Ambodimita, l’eau est amenée par les différentes conduites.
La canalisation d’amener fait office de canalisation de distribution tout au long de son parcours.
A l’arrivée aux surpresseurs d’Ambodimita (Ambodimita I et II) les diamètres des deux tuyaux
sont de 300 mm et 250 mm

61
Figure N°11 : Schéma de fonctionnement de Surpresseur d’Ambodimita I et II

II – 2 Caractéristiques des appareils du réseau d’Ambodimita

II – 2 – 1 Les Surpresseurs d’Ambodimita

Ces deux surpressions fonctionnent pendant 24 heures dans la journée sans interruption. Elles
comprennent deux groupes électropompes, deux manomètres d’aspiration et deux manomètres de
refoulement.
L’arrêt du groupe électropompe provoque l’accélération du régime de fonctionnement de
manomètre d’Aspiration. A cet effet, la pression refoulée diminue.
La marche du groupe électropompe entraîne la diminution de l’activité de la manomètre
d’aspiration et augmentation de celle de manomètre de refoulement.

62
Tableau N°10 : Caractéristiques de Surpresseur Ambodimita I et II

MOTEUR POMPE
N°Groupe Marque TensionPuissanceV(t/min)Marque Q(m3/h) H.M.T
Ambodimita 1 SCHNEIDER 380V 55 2900 SCHNEIDER 250 50

Ambodimita 2 EFAPEC 380V 132 1480 KSB 450 72

II – 2 – 2 Le réservoir d’Ambohidroa

Après la surpresseur d’Ambodimita, l’eau est refoulée et dessert deux zones : la zone
d’Ambohidroa et la zone d’Ivato.
Caractéristiques du réservoir d’Ambohidroa :
Réservoir semi enterré
Capacité : 1010 m3
Cote radier : 1317,00
Cote trop plein : 1321,50
Hauteur : 3,50 m
Niveau maximal : 4
Niveau initial : 0,5
Niveau minimal : 0,5
Diamètre : 16,9
Le réservoir d’Ambohidroa présente un appareil appelé « hydrophore ». Cet appareil est
indispensable dans le cas où la position du réservoir est un peu basse par rapport à celle des
conduites de distribution.

63
II – 2 – 3 Surpresseur Amboaroy

Pour amener l’eau vers le réservoir d’Ivato, il y a un autre surpresseur entre les deux réservoirs
(Ivato et Ambohidroa). Son rôle consiste à renforcer la pression dans les zones de faible pression
afin d’assurer le remplissage du réservoir d’Ivato.
Le sur presseur présente un appareil appelé « hydrophore ». Cet appareil est indispensable dans le
cas où la position du réservoir est un peu basse par rapport à celle des conduites de distribution.

Figure N°12 : Schéma de fonctionnement de surpresseur Amboaroy:

Le surpresseur fonctionne 5heure du matin jusqu'à 19heure du soir

II – 2 – 4 Surpresseur Mandriambero

Le surpresseur de Mandriambero dans la commune de Talatamaty assure la stabilité des pressions


et alimente les deux réservoirs qui se trouvent alentour de la commune d’Ambohidratrimo. Ce sur
presseur participe également la distribution dans la commune d’Ivato.
Le surpresseur fonctionne seulement pendant 12h de temps (de 17h du soir à 5h du matin)

64
Figure N°13 : schéma de fonctionnement du surpresseur de Mandriambero

II – 2 – 5 : Le réservoir d’Ivato.
C’est un réservoir de type sur tour. C’est le point de stockage pour la commune d’Ivato.
Ce réservoir est alimenté par le surpresseur d’Amboaroy
Les caractéristiques du réservoir d’Ivato sont :
Capacité de 400m3
Radier : 1298,89
Trop plein 1306,74
Hauteur : 8 m
Niveau maximal : 7,85
Niveau initial : 0,005
Niveau minimal : 0,01
Diamètre : 8,055m

II – 2 – 6 : Les deux réservoirs d’Ambohidratrimo.


Les deux réservoirs d’Ambohidratrimo constituent les points de stockage pour la commune
d’Ambohidratrimo et ses environs.
Les caractéristiques des deux réservoirs :
Réservoir 1 : Capacité : 250m3
Trop plein : 1342,82
Radier : 1339,20
Hauteur : 3,62 m
Niveau maximal : 4m

65
Niveau initial : 2,52m
Niveau minimal : 0,5m

Réservoir : Capacité : 1000m3


Trop plein : 1345,20
Radier : 1339,20
Hauteur : 6 m
Niveau maximal : 4m
Niveau initial : 2,52m
Niveau minimal : 0,5m

66
CHAPITRE II

CONFECTION ET MODELISATION DU
RESEAU D’AMBODIMITA
I – GENERALITES
Le travail de confection du réseau dans l’outil de modélisation ainsi que la préparation des données
sont très délicats dans le cadre de la modélisation et de la simulation d’un réseau hydraulique.
Dans ce présent mémoire, nous avons choisi WaterCad comme logiciel de modélisation et
MapInfo, qui est un logiciel du Système d’Informations Géographique, comme outil de confection
du réseau.
Le déroulement du travail est effectué en 4 étapes :
- confection du réseau dans MapInfo
- préparation des données
- Conversion fichier réseau simplifié depuis MapInfo vers WaterCad
- Etablissement des cartes de réflexion pour la vérification des données

II CONFECTION DU RESEAU A TRAVERS MAPINFO

II – 1 Principe

Il s’agit de la numérisation des éléments qui constituent le réseau, entre autre création du plan de
distribution des conduites en fichier numérique à l’aide des outils de dessin de MapInfo.
La création du fichier numérique est basée d’une part sur le plan des conduites des distributions
existantes qui ont été édités dans le support physique et d’autre part sur des fonds cartes
numériques constituant des couches qui présentent des informations relatives : à l’élévation
(courbe de niveau), tracé des route, les bâtiments et les limites administratives (limite quartier,
limite commune).

La couche conduite est confectionnée dans MapInfo tandis que la couche réservoir, la couche
pompe et la couche vanne sont numérisées directement dans WaterCad.
La couche nœud est créée automatiquement par WaterCad au moment de l’importation de la
couche conduite depuis MapInfo.

68
II – 2 Les plans du réseau existants édités dans un format papier

La Société JI.RA.MA possède des plans de récolement pour l’ensemble du réseau dans la
capitale. Ces plans de récolement figure la topologie des différents éléments de l’ensemble du
réseau qui sont actuellement mis en place et sont opérationnels dans chaque zone.
Ils ont été établis dans des papiers calque des formats différents avec des échelles différents :
Concernant le réseau d’Ambodimita, les plans de recollement sont au nombre de 37 pour le format
A2 à l’échelle 1/1000ème et au nombre de 20 pour le format A3 à l’échelle 1/500. Chaque plan
présente :
- Lés éléments du réseau
- Numéro du plan
- Les bâtiments (habitation)
- Tracé des routes

Les éléments et les accessoires qui sont figurés dans les plans sont symbolisés comme suit :
Figure N°14 Symboles des accessoires sur carte

Compteur
Pompe Réservoir
surpresseur

Tuyau
Té Y à brides
Té fonte à bride Croix à 4 brides

Robinet vanne Réduction


Ventouse Vannair Coude à bride

69
Fonds cartes numériques
Les fonds cartes numériques sont des fichiers informatiques qui constituent des différentes cartes
d’informations terrestres. Il s’agit d’une base de données cartographiques appelée BD10. Ils sont
fourni par la Foibe Taotsaritanin’i Madagascar (F.T.M), et ont été établis à partir des photos
satellites (ortho photos) à l’échelle 1/10000ème dans une projection non terrestre, c'est-à-dire
projection LaBorde modifiée en projection rectangulaire. Dans MapInfo, chaque type
d’informations correspond à une couche carte appelée « table »
Les tables que nous avons prises dans cette présente étude concernent les informations qui seront
utiles à la préparation des données et à la confection du réseau. Ces tables sont :
- courbe de niveau (élévations ou cote);
- tracé de route (tracé et repérage de conduite);
- les bâtiments (zone de consommation)
- les limites administratives (organisation à la facturation)
- les lacs et les marécages (les zones basses).

Dans le système d’information géographique, le réseau d’Ambodimita est délimité par les
coordonnées suivantes :
Point haut gauche : X=502 700 m
Y=811 600 m
Point bas droite : X=513 400 m
Y=804 400 m

II – 4 Numérisation ou digitalisation de la couche « conduite » dans MapInfo

L’objectif de ce travail est de créer une table ou couche carte « conduite » qui présente le plan de
canalisation du réseau. Les conduites sont numérisées en tant que objets polylignes ou objet line
en respectant la direction et la répartition qui sont mentionnées dans le plan existant.

70
La table est liée à un tableau des données sur le quel les données sont stockées. Ce tableau est
appelé « table données » Dans la table données, les informations qui se trouvent dans une ligne
concernent une conduite.
Le tableau ci-dessous montre la structure de la table donnée que nous avons conçue pour la couche
conduite.
Tableau N° 11 : Structure table de donnée « Conduite »
Nom colonne Description Configuration
LABEL Identifiant d’une conduite Caractère 250
START_NOD Nom nœud début tronçon Caractère 250
END_NOD Nom nœud Fin tronçon Caractère 250
BASE_FLOW Charge du tronçon (l /min) ou débit Réel ou flottant
MATERIAL Type de matériau du tronçon Caractère 250
LENGTH Longueur du tronçon Réel ou flottant

III PREPARATION DES DONNEES

L’objectif de ce travail consiste à déterminer les consommations des débits aux noeuds qui sont
collectées par les conduites. Le calcule est effectué suivant la loi de KIRCHOFF c’est à dire la
somme algébrique des débits aux noeuds est égale à la consommation aux nœuds.

∑ Qij (tronçon) = Ci (noeud)


Le travail s’effectue en 4 étapes :
- collecte des données consommations
- Simplification du réseau
- Création de la table tournée carnet
- Répartition des consommations aux nœuds

III – 1 Collecte des données consommations

Les données consommations sont obtenues à partir des relevés de compteur qui sont effectués par
les facteurs de la société JIRAMA

71
Pour faciliter la gestion de relevé de consommation, les zones desservies sont partagées en
plusieurs partielles délimitées appelées « Tournée Carnet ». En effet les données disponibles,
relatives aux consommations sont groupées par tournée carnet. Les consommations par tournée
carnet sont attribuées aux conduites qui s’y trouvent.

III – 2 Simplification du réseau

Dans le cas où la divergence des conduites est très complexe dans un tournée carnet, c'est-à-dire
sous réseau très ramifié ou très maillé, l’estimation sur la répartition des consommations aux
nœuds est très complexe et nécessite la détermination du nombre des points de livraison ou
compteurs desservies par tronçon donc par noeud. Par ailleurs, comme nous avons mentionné au
paragraphe précédent la procédure de la collecte de donnée ne s’effectue ni par nœud ni par
tronçon. Ceci nous conduit à simplifier le réseau par la seule considération des conduites parentes
(feeder, secondaire, primaire) des diamètres supérieures à 90mm.

72
Carte N°03: Réseau simplifié et branchement particulier

0 500 1000

73
III – 3 Création de la table tournée carnet

Il s’agit de la numérisation de la table « tournée carnet » en tant qu’objet surfacique dans MapInfo
dont la table données contient les informations suivantes :
- Code ou identification (numéro tournée carnet)
- Consommation (relevé mensuel)

III – 4 Répartition de consommations aux noeuds

La Répartition aux consommations aux nœuds s’effectue dans MapInfo. Il s’agit d’une analyse
spatiale de la couche conduite simplifiée, la couche tournée carnet et la couche d’habitation.
En faisant apparaître ces trois couches dans l’écran, dans une tournée carnet, la consommation
supportée par une conduite est proportionnelle au nombre d’habitations qui l’entourent. Dans ce
cas on parle de pourcentage de consommation par conduite.

IV CONVERSION FICHIER RESEAU SIMPLIFIE DEPUIS MapInfo VERS WaterCad

Cette étape présente trois intérêts :


- Création automatique des nœuds reliant deux tronçons qui se mettent bout à bout.
- vérification de la continuité des objets conduits afin que ceux-ci soient compatibles
dans WaterCad
- dénomination automatique d’identification de chaque élément qui sera utile dans le
travail de modulation des données lors de la simulation en utilisant d’autre base de données.

La table réseau simplifié doit changer en fichier de format « DXF » de l’autocad pour convertir en
format WaterCad. Ce changement s’effectue à l’aide d’un outil standardisé de MapInfo.
Les objectifs de ces conversions sont de vérifier la compatibilité des objets conduits dans
WaterCad, initialement confectionnés dans MapInfo, d’une part et d’autre part avoir
automatiquement la couche noeuds déjà structurée.

74
V EDITION DES CARTES DE REFLEXION POUR LA VERIFICATION DES
INFORMATIONS.

La dernière étape de la phase préparatoire consiste à établir les cartes thématiques sur le réseau
simplifié afin de vérifier la fiabilité des informations qui ont été introduites pour chaque tronçon.
En effet les cartes suivantes ont été établies :

75
Carte N°04 : Section des conduites et tournée carnet

0 500 1000
Mètre

76
Carte N°05 : Charge supportée par conduite

0 500 1000
mètre

77
Carte N°06: Débit et section de conduite

0 500 1000
mètre

78
CHAPITRE III

SIMULATION HYDRAULIQUE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
I OBJECTIFS

Cette présente étude est focalisée sur l’analyse de fonctionnement de l’ensemble du réseau
d’Ambodimita. Aussi, la simulation hydraulique consiste à diagnostiquer le fonctionnement du
réseau dans son ensemble à partir des résultats produits par le logiciel de modélisation WaterCad.
Les objectifs sont les suivants :
- validation de la modélisation
- explications de l’origine des problèmes réels survenus aux éléments du réseau.
- propositions de solutions sur les points qui présentent des phénomènes critiques

II DIAGNOSTIC DU RESEAU

La démarche que nous avons effectuée pour diagnostiquer le fonctionnement du réseau est
comme suit :
- recherche de cohérence des résultats de la modélisation et les constats réels sur
terrain ;
- Identification des points qui présentent des problèmes à soulever
- Simulation par modulation des paramètres du réseau

II – 1 Validation de la modélisation

La première simulation consiste à moduler les paramètres du réseau de manière à avoir des
résultats qui se rapprochent de la réalité.
Pour cela, nous avons effectué les opérations suivantes :
- toutes les vannes sont ouvertes ;
- niveau de consommation variable
Pour toutes les opérations, la simulation est statique

80
Carte N° 07 : Présentation des résultats après la validation de la modélisation

0 500 1000
mètre

81
II – 2 Interprétation de résultats
II – 2 – 1 Comportement des conduites et le réservoir qui desservent la Commune Ivato
Les cas suivants ont été observés :
- vitesse forte dans la conduite de diamètre 150mm :
- Insuffisance d’eau dans le réservoir
Sur la carte N°06 « débit et section de conduite », on remarque, que sur la partie Est de la
commune (cité Bares, les zones franches), la consommation est considérable alors que le diamètre
de la conduite est petit. Ceci prouve déjà la manifestation de cassure de la conduite, la vitesse de
l’eau est surprenante.
Concernant les causes de l’insuffisance de l’eau dans le réservoir, deux cas sont envisageables :
- La demande est très élevée ;
- La pression donnée par la pompe d’Amboaroy ne permet pas d’amener l’eau
convenablement dans le réservoir à cause de la forte demande dans la partie d’Ambohijanahary qui
est le passage obligé de la conduite. De plus la position d’Ambohijanahary est plus élevée par
rapport à celle de la pompe d’Amboaroy.

Carte N° 08 : Comportement des conduites dans la commune d’Ivato

82
Figure N°15 et N° 16 : Courbes d’évolution de débit dans le réservoir Ivato

Tank: T-3
Inflow versus Time
1600,0 T-3\Base
1400,0
1200,0
1000,0
(l/min)
Inflow

800,0
600,0
400,0
200,0

0,0
0,0 4,0 8,0 12,0 16,0 20,0 24,0
Time
(hr)

Tank: T-3
Outflow versus Time
0,0 T-3\Base
-200,0

-400,0
-600,0
Outflow
(l/min)

-800,0
-1000,0

-1200,0
-1400,0
-1600,0
0,0 4,0 8,0 12,0 16,0 20,0 24,0
Time
(hr)

83
Figure N°17 : Profil conduite depuis la pompe d’Amboaroy

Profile from J-378 to T-3


Scenario: Base
40,0

35,0

30,0
Elevation
(m)

25,0

20,0

15,0

10,0
0,0 500,0 1000,0 1500,0 2000,0 2500,0 3000,0 3500,0 4000,0 4500,0 5000,0
Distance along Pipe Walk
(m)

II – 2 – 2 Comportement des conduites au niveau du point de divergence d’Ambohibao

Lors de la première simulation du système, toutes les vannes sont ouvertes, on constate, au niveau
du point de divergence d’Ambohibao, que certaines conduites sont très sollicitées, d’autres ne le
sont pas.
Figure N° 18 : Point de divergence d’Ambohibao

84
CHAPITRE IV

LA PROPOSITION DE SOLUTIONS
LES COUTS ESTIMATIFS ET
L’ETUDE IMPACT
ENVIRONNEMENTAL
I – LA PROPOSITION DES SOLUTIONS
D’après les analyses précédentes sur le fonctionnement du système : il convient de considérer
les propositions suivantes pour alléger les problèmes qui se manifestent pendant la
simulation :
a -Point de divergence d’Ambohibao : réorientation de la direction de flux par réglage
de l’ouverture des vannes
b- Pompe d’Amboaroy : augmentation de la puissance de la pompe d’Amboaroy
Caractéristique de la pompe d’Amboaroy en augmentation (cf. annexe II):
HMT : 91,87m
Débit :200 m3/h
Puissance pompe : 62,5 KWatt

c -Partie Ivato : renforcement de la conduite fonte 150 mm en conduite 200 mm fonte


et de conduite de refoulement PVC 200mm

86
Carte N°09 : Résultats après la solution de la réorientation de la direction de flux

0 500 1000
mètre

87
Carte N° 10 Réseau renforcé

88
Figure n°19 : Courbe d’évolution du débit après la solution proposée

89
II- LES COUTS ESTIMATIFS :

Pour le proposition de solution (cf. c), le réseau de distribution de la partie Amboaroy


jusqu’au réservoir d’Ivato est à renforcer
Les eaux sorties du pompes sont acheminées par deux nouveaux tuyaux de refoulement PVC
Φ 200 mm et l’ancien tuyau Φ 200 mm fonte vers le réservoir d’Ivato avec une longueur
(A vers B) de 4 726 m.
Figure N°20 : synoptique de réseau a renforcé RESERVOIR
SURPRESSEUR IVATO
AMBOAROY

A B

Partie Ambohijanahary Partie Ankadindravola

Les détails de remplacement de conduite :


Figure N°21 détails canalisation de A vers B, ventouse, vidange, vanne de sectionnement
Détail A – B Détail Ventouse Détail vidange

butée

Détail Vanne de sectionnement

Butée

90
Les caractéristiques sont les suivants :

Détail A – B
Canalisation principale (PVC Φ 200 mm barre de 6 m)
• Arrêt de distribution eau
• Coupe sur conduite en section Φ 200 mm PVC
• Joint gibault Φ 200 mm PVC
• Tuyau PVC Φ 200 mm
• Té fonte pour PVC Φ 200 mm / 200 /200
• Bride major Φ 200 mm
• Robinet Vanne Europam (RVE)
• Ensemble bouche à clé pour RVE
• Béton pour butée et calage
Tableau N°12 : Devis estimatif de la canalisation

DESIGNATION Unité Montant Unitaire Quantité TOTAL(ariary)


Tuyau PVC Φ 200 mm m 112 413 4 726 531263838
Arrêt de distribution eau U 46 223 2 92446
Coupe sur conduite en section Φ 200 mm PVC U 6 795 2 13590
Joint gibault Φ 200 mm PVC U 331 542 2 663084
Té fonte pour PVC Φ 200 mm / 200 /200 U 305 368 2 610736
Bride major Φ 200 mm U 162 844 2 651376
Robinet Vanne Europam (RVE) U 1 079 904 2 2159808
Ensemble bouche à clé pour RVE U 33 918 2 67836
Béton pour butée et calage m3 168822 0,250 42206
SOUS TOTAL 535 564 920

91
Détail Ventouse Φ 40 mm
• Collier de prise en charge gros bossage (GB) Φ 200 mm
• Robinet de prise en charge Φ 40 mm
• Ventouse Φ 40 mm
• Regard pour ventouse
• Tampon DF pour chaussée
Tableau N°13 Devis estimatif de ventouse

DESIGNATION Unité Montant Unitaire Quantité TOTAL(ariary


Collier de prise en charge GB Φ 200 mm U 98 432 2 196 864
Robinet de prise en charge Φ 40 mm U 16 530 2 33 060
Ventouse Φ 40 mm U 434 213 2 868 426
Regard pour ventouse U 111 006 2 222 012
Tampon DF pour chaussée U 559 835 2 1 119 670

SOUS TOTAL 2 440 032

Détail vidange Φ40:


• Collier prise en charge Φ 200 mm (GB)
• Robinet de prise en charge Φ 40 mm
• Tuyau galvanisé Φ 40/49
• Ensemble bouche à clé ronde
Tableau N°14 : Devis estimatif de vidange
DESIGNATION Unité Montant Unitaire Quantité TOTAL(ariary
Collier prise en charge GB Φ 200 mm U 234 013 2 468 026
Robinet de prise en charge Φ 40 mm U 16530 2 33 060
Tuyau galvanisé Φ 40/49 M 14 396 4 57 584
Ensemble bouche à clé ronde U 33 918 2 67 836
SOUS TOTAL 626 506

92
Détail Vanne de sectionnement
• Bride major Φ 200
• Robinet Vanne Europam (RVE) Φ 200
• Ensemble bouche à clé
• Coude divers Φ 200 PVC
• Béton pour butée et calage
• Joint Gibault Φ 200 mm
Tableau N°15 devis estimatif
DESIGNATION Unité Montant Unitaire Quantité TOTAL(ariary
Bride major Φ 200 U 162 844 2 325 688
Robinet Vanne Europam (RVE) Φ 200 U 1 079 904 2 2 159 808
Ensemble bouche à clé U 246 324 2 492 648
Coude divers Φ 200 PVC U 267 556 22 5 886 232
Béton pour butée et calage M3 168 822 0,500 84 411
Joint Gibault Φ 200 mm U 331 542 2 6 663 084
SOUS TOTAL 15 611 871

Tableau N°16 Récapitulation du devis estimatif


RECAPITULATION
DESIGNATION Unité TOTAL(ariary)
CANALISATION PRINCIPALE Fft 535 564 920
VANNE de SECTIONNEMENT Fft 15 611 871

VENTOUSE Φ 40 Fft 2 440 032


VIDANGE Φ 40 Fft 626 506

MONTANT HORS TAXES 554 243 329 Ariary


TVA 18% 99 763 799 Ariary
MONTANT TTC 654 007 128 Ariary
Pour les coût du projet de renforcement des conduites y compris les accessoires et tous les mains
d’œuvre sont estimé a :
Six cent cinquante quatre millions sept milles cent vingt huit Ariary ou trois milliards deux
cent soixante dix millions trente cinq milles six cent quarante fmg
Le coût de la pompe fera l’objet d’une étude ultérieure.

93
III - ETUDE IMPACT ENVIRONNEMENTAL

L’adoption de la loi portant Charte de l’Environnement Malagasy et la promulgation du décret


relatif à la Mise en Compatibilité des Investissements avec l’Environnement (MECIE)
impliquent une obligation pour le projets d’investissements publics ou privés susceptibles de
porter atteinte à l’environnement d’être soumis soit a une étude impact environnemental
(E.I.E), soit à un Programme d’Engagement Environnemental (PREE), selon la nature
technique.
Pour ce projet de renforcement des conduites on a fait l’analyse d’impact comme suit :
III -1 - Impacts négatifs :

III -1- 1 Population

 Changement du rythme de vie :


Les bénéficiaires de l’eau provenant de la conduite renforcée subit un grand changement dans
son habitude de tous les jours.
Ils sont obligés de prolonger par exemple leur nouveau branchement particulier vers sa
maison.
Pendant la période de construction, il y a de perturbation (embouteillage) sur la route ou une
destruction des maisons
On peut atténuer ce problème par une déviation de canalisation et réorientation de route.

III -1 - 2 Eau

 Pollution et qualité de l’eau


L’eau prés du chantier contient une quantité de matières en suspension à cause des travaux
(poussière, explosion,…)
L’importance n’est pas si moindre car la durée, l’intensité et l’importance sont tous limitées
par l’intervalle de temps de la construction.
III -1 -3 Economie
 Les hommes quittent ses activités habituelles pour aller travailler sur ce chantier.
Les hommes qui travaillent en ville quittent leur emploi pour en chercher un autre plus
meilleur dans le projet vu de la distance plus proche.
L’impact de cela peut être dur pour la famille car la personne en question après le projet peut
ne plus en trouver un emploi qu’après quelques mois.
Un embauchement de travailleurs peut résoudre un tel problème

94
La durée est courte, l’intensité est moyenne
III -1 - 4 Sol :
 Le sol est dénudé
Vu le nombre de passes des ouvriers tous les jours sur un même lieu, une étendue assez
grande va être dénudé après les plusieurs mois de routine
Un profilage du terrain est nécessaire comme mesure d’atténuation à prendre
Cette dénudation du sol n’est pas longues et n’est pas trop important vu le positionnement de
la conduite.
Tableau N°17 :Récapitulations des impacts négatifs

composantes caractérisations intensités portées durée importance Mesure Impact


D’atténuation résiduel
Population Changement du moyenne ponctuelle courte mineure Déviation de mineur
rythme de vie canal et route
eau Pollution et moyenne ponctuelle courte moyenne Recouvrement Négatif
De lieu mineur
qualité de l’eau
travaillé
économie Les hommes moyenne ponctuelle courte moyenne Embauchement Négatif
Permanent des mineur
quittent ses
ouvriers
activités
habituelles
sol Le sol dénudé moyenne ponctuelle courte moyenne Reconstitution Négatif
du profil du mineur
terrain

III -2 - Impacts positifs

III -2 -1 population :
L’existence d’un projet quelque soit le lieu d’implantation réunit des personnes venant de
différent endroits, après une période assez longue de collaboration la relation entre ces gens
s’améliore de jour en jour.
Une consolidation du groupe est alors remarquée. Ceci n’est pas limité par la durée du projet
Car une rencontre peut toujours lieu selon leur besoin
La vie des hommes dans ce région s’améliorent de temps en temps.
L’intensité et l’importance de cette consolidation sont tous moyennes.

95
III -2 - 2 Eau :
 Quantité suffisante
L’importance de ce projet est trop important pour les bénéficiaires et surtout pour les
habitants vus leur besoin en eau très élevé.
Le renforcement des conduites peut fournir la quantité d’eau suffisant pendant plusieurs
années.
Cette durée peut être plus longue si l’entretient n’est pas négligé, une sensibilisation des
utilisateurs peut les inciter à être sensible de ses biens.
Apres le projet les villageois n’ont n’emploient plus les eaux provenant de puits ou de
sources.
L’impact est alors positif majeur vu la durée longue, l’intensité moyen et une portée
ponctuelle.
III -2 - 3 Economie :
 Création d’emploi et extension de zone
Beaucoup de personnes sont attirées par l’existence d’un tel projet, des petites gargotes,
construction de maison, se forment au moins avant et après la construction
Cette création d’emploi peut être permanent car il y a suffisant de l’eau.
L’extension de la zone évolue rapidement l’économie de cette région
L’importance est moyenne et l’intensité est faible.
L’embauchement fait toujours partie de la mesure d’optimisation.
Tableau N°18 : Récapitulations des impacts positifs

composantes caractérisations intensités portées durée importance Mesure Impact


D’optimisation résiduel
Population Consolidation moyenne locale courte mineure Embauchement
des groupes de travailleurs
permanent
eau Quantité d’eau moyenne ponctuelle courte moyenne Entretien et Positif
vérification des majeur
suffisant à tous
conduites tous
les périodes le trimestre
économie Créations moyenne ponctuelle courte moyenne Embauchement Positif
Permanent des majeur
d’emploi et
ouvriers
extension zone

96
III -3 Analyse comparative des impacts :

D’après les impacts cités ci-dessous, on peut dire que les impacts négatifs sont minimes.
Il est vrai que ceci cause des problèmes à son environnement.
Cependant, ses conséquences ne dirent que pendant les travaux seulement. Les impacts
positifs sont tous majeurs et nombreux.
Le fait d’accomplir un tel projet est alors nécessaire au bénéficiaire vu les profits qu’on peut
en tirer.

97
CONCLUSION

Dans le cadre d’étude de diagnostic du réseau de distribution d’eau potable, les simulations
hydrauliques sont effectuées dans différentes configurations afin de cerner tous les problèmes
et contraintes existantes.
WaterCad permet de mettre en évidence le comportement des éléments en tout points du
réseau et à tout moment.
La modélisation du réseau de distribution d’eau potable d’Ambodimita nous permet de
réaliser des simulations hydrauliques. Les résultats obtenus se rapprochent de la réalité. Cela
nous confirme l’explication du phénomène qui se passe sur les points où les anomalies se
manifestent :
- Cassure du tuyau qui desserve la commune d’Ivato
- Quantité d’eau insuffisante dans le réservoir d’Ivato à partir de 8h du matin ;
- Insuffisance de pression depuis la pompe d’Amboaroy pour amener l’eau dans
le réservoir d’Ivato.

Quant à la confection et la préparation des données, la présentation des cartes thématiques des
données qui sont entrées dans le modèle nous permet d’anticiper les hypothèses probables sur
les causes du problème. Exemples :
- Cassure du tuyau : Diamètre insuffisante, charge très élevée (commune
d’Ivato)
- Insuffisance de pression : points hauts et charge élevée (village
Ambohijanahary)

Dans WaterCad, la modulation des paramètres d’un élément du réseau est la procédure
adéquate pour la recherche de la solution. Exemples :
- Soulagement de la conduite : réorientation de la direction du flux par réglage
de l’ouverture de la vanne au niveau du point de convergence ;
- Augmentation de la pression : augmentation de la puissance de la pompe
- Renforcement de la section de la conduite.
Pour conclure, cette présente étude ne prétend pas être complète dans la démarche indiquée
pour l’étude de diagnostique du réseau de distribution, mais elle apporte sa contribution dans
le cadre d’élaboration des documents de base utilisée par le gestionnaire du réseau.

98
BIBLIOGRAPHIE

 BENTLEY, « HAESTAD METHODS », Année 2004


« Conception et modélisation de systèmes de distribution d’eau – MODULE
de DARWIN CALIBRATOR, 12 pages

 BENTLEY, « HAESTAD METHODS »,


« Simplification de réseaux pour le système de distribution d’eau » - MODULE
de SKELEBRATOR, 8 pages

 B.C.E.O.M / JI.RA.MA, février 2003


« Étude du schéma directeur du système d’adduction d’eau potable de la ville
d’Antananarivo » / Rapport final provisoire

 CARLIER 1972
« Hydraulique générale et appliquée », Edition Eyrolles

 GREG BENTLEY ,1998


« Guide de la modélisation », application au logiciel PICCOLO, édition G.B 1998

 GOMELLAC.C, GUERRE.H, 1974


« La distribution d’eau dans les agglomérations urbaines et rurales »

 Monsieur RANDRIANASOLO David, année 2005


« Leçon HYDRAULIQUE URBAINE » ,100 pages

Information sur Internet : http:// www.bentley.com/fr-FR/Products/WATERCAD

99
ANNEXE I
CALCUL HYDRAULIQUE

I - Ecoulements en charge

I - Définition :

On appelle écoulement en charge, l’écoulement de fluide dans des conduites entièrement


remplies par le fluide transporté et dont la pression du fluide dans les conduites est supérieur à
la pression atmosphérique, en tout point.
On appelle stationnaire le régime d’écoulement pour lequel les conditions d’équilibre sont
satisfaisantes.
On convient d’appeler dynamique, le régime stationnaire lentement variable, satisfaisant aux
conditions précédentes, et dans lequel on prend en compte l ‘évolution des stocks (réservoirs)
Enfin, le régime transitoire ou stationnaire est caractérisé par la propagation d’ondes de chocs.
C’est le phénomène de « coup de bélier »
Il peut simuler le fonctionnement de l’ensemble des appareils présents sur un réseau, en
régime transitoire.

II – Charge hydraulique :

II – 1 Equation de BERNOUILLI

P V2
H = Z + +α
ρ*g 2g

P : pression (Pa)
V : vitesse (m/s)
H : cote piézometrique (m)
Z : altitude (m)

ρ : masse volumique (kg/m3)


La charge est composée de trois termes homogènes à des longueurs :
Z : est l’altitude du point considéré

P est la hauteur manométrique. Elle est représentative de la pression au point considéré,


ρ*g

101
Remarque : par abus de langage, on utilisera souvent le mot pression pour designer ce terme

V 2
α : est représentative de l’énergie cinétique du fluide. Cette valeur est négligeable aux
2g
vitesses habituelles, inférieure à quelques mètres par seconde.
α : coefficient de Coriolis varie de 1 à 1,2
La charge au niveau des réservoirs est égale au niveau absolu de l’eau. Elle décroît dans le
sens d’écoulement, excepté au passage des pompes et autres surpresseurs.

2
α V1 2 g 2
α V2 2 g
∆H
reservoir
Ligne piezometrique

P1
P2
ρg
ρg

Z1 Z2
Cote NGF=0

On appelle perte de charge la différence ∆H= H1-H2


2 2
P V P V
Avec H 1 = Z 1 + 1 + α 1 et H 2 = Z 2 + 2 + α 2
ρg 2g ρg 2g
Elle se compose de deux éléments différents:
- La perte de charge linéaire (régulière)
- La perte de charge singulière

102
II – 1 – 1 Perte de charge linéaire :

C’est la perte de charge provoquée par les frottements de fluide le long de la conduite.
Elle est ainsi dénommée car elle est proportion à la longueur des conduites.
Deux expressions permettent de calculer la perte de charge linéaire :
La formule de DARCY
La formule de HAZEN WILLIAMS

La formule de DARCY

L.V 2 ∆H 1 V2
∆H = λ * Ou sous une forme j= =λ* *
D.2 g L D 2.g

Cette formule est dite universelle car elle est applicable aux fluides, régimes d’écoulement et
types d’écoulement (en charge ou à surface libre)
∆H : représente la perte de charge entre deux sections en mètre de colonne de fluide.
L : la distance entre les deux sections en mètre
D : le diamètre de canalisation en mètre (pour des sections non circulaire, on prendra
D =4 ℜ , ℜ étant le rayon hydraulique, rapport entre la section d’écoulement et la
périmètre mouillé)
V : la vitesse moyenne de l’écoulement en mètre par seconde
.λ : coefficient sans dimension appelé coefficient universel de perte de charge linéaire
.j : perte de charge linéaire

Remarque :
Le coefficient λ dépend de deux facteurs :
Le nombre de REYNOLDS
La rugosité relative

- le nombre de REYNOLDS
VD
Re =
ν

103
Qui caractérise le rapport des forces d’inertie de l’écoulement aux forces de viscosité
V : vitesse moyenne de l’écoulement
D : diamètre de la canalisation (ou D = 4 ℜ , ℜ étant le rayon hydraulique)
µ
.ν : viscosité cinématique du liquide où ν =
ρ
.µ : viscosité dynamique

.ρ : masse volumique

La valeur de ν pour divers fluides est donnée en fonction de la température


- la rugosité relative

ξ ξ
. ( ou )
D 4ℜ

Où ξ appeler rugosité, représente la hauteur moyenne des aspérités des incrustations des

dépôts et autres irrégularités présentes sur la surface interne des conduites.


Il est distingué 4 régimes principaux d’écoulement délimités par trois valeurs du nombre de
REYNOLDS :
1 – régime laminaire pour ℜe ≤ 2400
23
2 – régime turbulent lisse pour 2400 ≤ ℜe ≤
ε
D
560
3 – régime turbulent pleinement rugueux ≤ ℜe
ε
D
4 – régime turbulent de transition dans la zone comprise entre les deux
régimes précédents 23 560
≤ ℜ e ≤
ε ε
D D

1 – Régime laminaire
Pour ℜ e ≤ 2400

.λ est indépendant de la rugosité relative et dépend entièrement du nombre de REYNOLDS

64
λ =
ℜe

104
Formule de POISEUILLE :

32 νV
D’ou ∆H = * *L
g D2

La perte de charge est proportionnelle à la vitesse.


Le régime est dit laminaire (filets parallèles) et la répartition des vitesses est parabolique dans
une canalisation circulaire
ε
V= 0 à la paroi (ce qui explique que λ est indépendant de )
D
VMax = 2Vm dans l’axe de la canalisation

2 – Régime turbulent lisse

23
Pour 2400 ≤ ℜe ≤ le régime est turbulent (distribution variable des vitesse = mouvement
ε
D
transversaux, fluctuation dans le temps), mais l’épaisseur du film laminaire (distribution
0,25 D
linéaire de la vitesse) donnée par δ = est supérieure à la rugosité et λ est par
ℜe
ε
conséquent indépendant de
D

1
Formule de BLASIUS : λ =
(100ℜe 0 , 25

3 – régime turbulent pleinement rugueux

560
Pour ℜe ≥ , la rugosité de la paroi exerce pleinement son action et la perte de charge
ε
D
ε
n’est plus fonction que de
D

1 ε
= −2 log 10 ( )
λ 3,7 D

∆H est alors proportionnelle strictement au carré de la vitesse puisque le nombre de


REYNOLDS n’intervient plus.

105
4 – Régime de turbulent de transition

23 560
Pour ≤ ℜe ≤ (c’est a dire entre les deux régimes précédents)
ε ε
D D
ε
Le rapport croit avec le nombre de REYNOLDS et l’influence de la rugosité prend de
D
l’importance.

Dans ce type de régime, 0,1 ≤ ε ≤6


D
Diverses formules permettent de calculer le coefficient λ

La formule d’HAZEN-WILLIAMS

V − 1 , 167
J = 6 , 815 ( ) 1 , 852 * D
Cwh

Cwh : coefficient de WILLIAM et HAZEN


Par exemple : pour les tuyaux idéalement lisses Cwh = 154
Pour le PVC Cwh = 130

La formule de COLEBROOK
1 ε 2 , 51
= − 2 log *( + )
λ ℜe λ
10
3 ,5 D
Cette formule est implicite en λ
Une approximation explicite de cette équation est donnée par la formule de
COLEBROOK-WHITE

1 ε 5 ,1286
= − 2 log ( + )
λ ℜ e 0 , 89
10
3 ,7 D

Le tableau ci-après présente quelques coefficients de rugosité ε que l’on peut appliquer dans
la famille de formules de COLEBROOK

106
Tableau : coefficient de rugosité ε (mm) pour différents matériaux

Matériaux Conduites récentes Conduites anciennes


Acier 0,015 - 0,1 0,06 0,1
Acier revêtement plastique 0,03 0,15
Acier revêtement lisse non poreux 0,03 0,15
fonte 0,1 - 1,0 0,3 0,6
fonte revêtement butime 0,03 - 0,2 0,15 0,3
fonte revêtement ciment 0 3 – 0,2 0,15 0,3
plastique 0,3 – 0,1 0,01 1,5
laiton – cuivre – plomb 0,003 0,01
aluminium 0,003 – 0,015 0,06
béton centrifugé 0,03 – 0,06 0,15 0,6
béton neuf centrifugé/ moule lisse 0,2 - 0,5 0,6 1,5
béton neuf centrifugé/moule gros 0,6 – 1,5 1 2
fibrociment neuf 0,015 – 0,03 0,1
céramique 0,03 – 0,06 0,06 0,15
bois 0,3 0,06 1,5
fibre de verre 0,06
briques 0,6 - 3 3 6(15 30)
grès vernissé 0,1 1

Conduites récentes : jusqu’à 30 ans


Conduites anciennes : après 50 ans
Remarque : les dépôts peuvent provoquer une diminution du diamètre équivalent à de valeurs
de rigosité beaucoup plus élevées.

107
II – 1 – 2 Perte de charges singulières
Ce sont des pertes de charges provoquées par les organes du réseau (coudes, vannes,
diaphragmes, …..)

KV 2 KQ 2
∆H = = 2
= RHS .Q 2
2g 2 gS
Où :
Q : débit (m3/s)
S : section de la conduite (m2)
K : coefficient de friction, sans dimension
K
RHS = 2
Résistance hydraulique singulière (s2/m5)
2 gS

Remarque : la valeur de K pour un même type de singularité, coude par exemple, peut varier
grandement d’un manuel à un autre. Cette variation résulte de la diversité des conditions
expérimentale adoptées par les auteurs des formules de calcul.
Par conséquent, il est recommandé de se reporter aux brochures techniques des fabricants.
1 – perte de charge singulière lors d’un changement brusque de diamètre
Le calcul de cette singularité avec la formule ci-dessous doit être affecté à la conduite en
amont du changement brusque de diamètre
.
2
D amont
K = α (1 − 2
)
D aval
Daval
Damont

D amont : diamètre en amont de changement brusque de diamètre


D aval : diamètre en aval de changement brusque de diamètre

.α = 1 pour un élargissement brusque

.α = 0,5 pour une réduction brusque


2 – perte de charge singulière dans un cone divergent
La formule suivant dite la formule de LORENTZ doit être appliquées pour une conduite ou un
diaphragme diamètre égal à celui de la conduite en amont du cone divergent.

4 α
K = tg ( )
3 2

108
α/2
Vitesse

3 – perte de charge singulière dans un coude arrondi

la formule de Weisbach, ci-après, permet de déduire le coefficient K en fonction de :


-α : angle au contre du coude ou angle
-d : diamètre de canalisation
-r : rayon de courbure de l’axe de la canalisation

d Axe X
α

α d 3,5
K = ( 0,131 + 1,847 ( )
90 ° 2r

4 - Perte de charge singulière dans un coude brusque (ou angle vif)

La formule de Weisbach, ci-après, permet de déduire le coefficient K en fonction de l’angle


de déviation α.

Axe X
α

109
α α
K = 0,9457 sin 2 + 2,047 sin 4
2 2

5 – Perte de charge singulière dans les pièces en Té

D’après Scimeni les valeurs approximatives du coefficient K pour des valeurs de diamètre de
la canalisation principale et du branchement sont représentées sous forme de tableau :

Sens du flot Flot entrant Flot sortant Flot passant

Té droit 1,5 1,5 0,1

Té oblique 1-3 0,5 - 3 0,05 – 0,15

6 – perte de charge singulière dans un clapet en battant

La perte de charge singulière dans un clapet à battant ou à charnière est fonction du degré
d’ouverture β du battant :

Le coefficient de perte de charge K pour des clapets en battant est :

β 15° 20° 25° 30° 35° 40° 45° 50° 60° 70°
K 90 62 42 30 20 14 9,5 6,6, 3,2 1,7

7 – perte de charges singulières dues aux vannes ouvertures et raccords

Le tableau, ci-après, donne un aperçu des pertes de charges singulières induites par différents
types de vannes en position ouverte et par des raccords

110
Types de vanne et raccord K usuel Variation de K
Vanne à siège parallèle 0,12 0,8 à 0,2
Vanne à siège oblique 0,15 à 0,19
Vanne d’angle 2,1 à 3,1
Vanne à pointeau 7,2 à 10,3
Robinet à soupape droit 6 4 à 10
Robinet à soupape d’équerre 2à5
Robinet à flotteur 6
Robinet à boisseau 0,15 à 1,5
Clapet de retenu à battant 2 à 2,5 1,3 à 2,9
Clapet de pied (crépine exclus) 0,8
Raccordement par manchon 0 02 à 0,07

8 – perte de charge singulière dans les diaphragmes

Le coefficient de perte de charge d’un diaphragme, pour ℜ e > 105 est donné par la formule
suivante en fonction de :
D : diamètre du tuyau portant le diaphragme
d : diamètre réel de l’ouverture de l’orifice du diaphragme (pour le diamètre de la veine
liquide à son étranglement maximum est égal à 0,8*d)
D
si on pose γ =
d
K = γ ( 2
+ 0 , 707 (γ 4
−γ 2
) − 1)
2

Ou
γ
2

K = γ 2
+ (
2 γ 2
) 
− 1 − 1
 2 

D d

Exemple de différentes valeurs du coefficient de perte de charge singulière en fonction du


rapport des diamètres nominaux avec le degré de fermeture en %
Tableau coefficient de perte de charge K pour les diaphragmes

111
γ 1,25 1,5 1,6 2 2,5 3 3,33 4 5 6 8 10
diam 100/ 300/ 200/ 200/ 100/ 300/ 100/ 400/ 100/ 300/ 400/50 500/50
Nominé 80 200 12 10 40 100 30 100 200 50
36 56 61 75 84 89 91 94 96 97 98 99
%
fermeture
2 6 9 30 86 196 309 674 1707 3612 11640 28680
K

9 – perte de charge singulière au départ d’une conduite à partir d’un grand réservoir

Départ normal : K = 0,5

reservoir

Départ avec saillie à l’intérieur du réservoir : K= 1

Réservoir

Départ avec ajutage débitant à gueule bée : K = 1,5

Réservoir

10 – perte de charge singulière à l’arrivée d’une conduite dans un grand réservoir

Idéalement K =1
En général : 1,6 < K < 1,1

Réservoir

112
11 – perte de charge singulière dans une crépine

Les pertes de charge singulière dans une crépine dépendant fortement du nombre et des
dimensions des orifices de la crépine.
Pour une crépine bien proportionnée on peut prendre K = 0,25

REMARQUES GENERALES :

Les valeurs de pertes de charge singulière données ci-dessous sont des valeurs admises pour
des appareils neufs et bien construits.
La perte de charge singulière varie seulement suivant le type de l’appareil, la forme et le degré
de rugosité des surfaces intérieures.
Par conséquent, on peut estimer les pertes de charge singulières en faisant l’hypothèse d’un
écoulement pleinement rugueux comme :

L 2 ε 
K =α * * 4 log10  
D  3,7 D 

Avec α = 0,1 à 0,2

113
ANNEXE II
CALCUL DE LA PUISSANCE DE POMPE A REMPLACER A AMBOAROY :

La pompe de refoulement a des caractéristiques suivantes :


Diamètre : 200mm
Débit Q : 250 m3/h
Vitesse de rotation V : 2900 tr/min
Hauteur Manométrique Totale est calculé ci dessous :

CALCUL DE LA H.M.T
Hauteur Manométrique Totale : Hauteur Géométrique + pertes de charge au refoulement

 Hauteur Géométrique est de : 39 m (cf Figure N°17)


 Pertes de charge au refoulement :
Pertes de charge au refoulement (JR) = pertes de charge singulière (JS) + pertes de charge
linéaire (JL)

La perte de charge singulière est égale à 15% de perte de charge linéaire (d’après le livre
CARLIER, 1972, Hydraulique générale et appliquée, pages Eyrolles)
En appliquant la formule de COLEBROOK : pour calcul de pertes de charge linéaire
λ =:0 ,03 10-3 et on trouve j = 0,000673
Longueur de la conduite 4 726 m
JL= 0,00973 * 4 726
JL= 45,98
JS = JL * 0,15
JS= 45,98*0,15
Alors JR(pertes de charge au refoulement )= JS + JL
JR = 52,87m
Soit HMT= 91,87m arrondie à 92 m

115
PUISSANCE À FOURNIR A LA POMPE DE REFOULEMENT

Le rendement de la pompe est η = 0,8 la puissance à lui fournir sera :

ρ . g .Q . Hmt
P ( pompe ) = (Cours A.E.P)
η
ρ = masse volumique de l’eau (Kg/m3)
g : accélération de la pesanteur
Q : débit a refoulé
H M T : hauteur manométrique total

P(pompe) : 78 343,75Watt ou78,5 Kwatt

116
ANNEXE III
TABLEAU DES RESULTATS DU COMPORTEMENT DES CONDUITES
Remarque : vitesse élevée prés des pompes et des réservoirs (chiffre colorée en rouge)

Upstream
Structure Downstream Pressure
Hazen- Minor Hydraulic Structure Pipe Headloss
Diameter Williams Check Loss Discharge Grade Hydraulic Headloss Gradient Velocity
Label Length (m) (mm) Material C Valve? Coefficient (l/min) (m) Grade (m) (m) (m/km) (m/s)
P-421 164 200 Cast iron 130 false O,OO1 3,31 2,05 2,05 0 0 0
P-39 291 90 PVC 150 false O,OO1 0 83,52 83,52 0 0 0
P-339 105,5 100 Cast iron 130 false O,OO1 -1 493,13 27,71 38,59 10,88 103,11 3,17
Ductile
P-136 158 125 Iron 130 false O,OO1 277,99 1,97 1,73 0,24 1,55 0,38
P-277 290,5 90 PVC 150 false O,OO1 0 68,2 68,2 0 0 0
P-356 404 150 Cast iron 130 false O,OO1 0 4,86 4,86 0 0 0
P-446 378 250 Cast iron 130 false O,OO1 -468,59 0,66 0,71 0,05 0,14 0,16
P-52 347,5 140 PVC 150 false O,OO1 0 4,5 4,5 0 0 0
P-200 77,5 200 Cast iron 130 false O,OO1 30,74 5,23 5,22 0 0 0,02
P-391 253,5 100 Cast iron 130 false O,OO1 -196,73 0,51 1,12 0,61 2,42 0,42
P-1 15,5 250 Cast iron 130 false O,OO1 -176,98 4,83 4,83 0 0,02 0,06
P-171 343,5 200 Cast iron 130 false O,OO1 -87,99 4,79 4,79 0,01 0,02 0,05
P-48 58,5 250 Cast iron 130 false O,OO1 1 001,85 0,83 0,8 0,03 0,57 0,34
P-41 284 200 Cast iron 130 false O,OO1 -64,66 5,22 5,22 0 0,01 0,03
P-419 23,5 150 Cast iron 130 false O,OO1 158,34 5,21 5,2 0,01 0,22 0,15
P-178 316 150 Cast iron 130 false O,OO1 181,01 0,87 0,78 0,09 0,29 0,17
P-260 62 100 Cast iron 130 false O,OO1 31,67 2,04 2,04 0,01 0,08 0,07
P-133 181 200 Cast iron 130 false O,OO1 -28,62 5,2 5,2 0 0 0,02
Ductile
P-455 413,5 125 Iron 130 false O,OO1 -7,97 4,79 4,8 0 0 0,01
P-288 416,5 200 Cast iron 130 false O,OO1 -1 343,68 42,86 44,07 1,21 2,9 0,71
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127
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128
Auteur : RAKOTOARISOA Zafiarinjatovo
Titre : « MODELISATION DU RESEAU DE DISTRIBUTION D’EAU
POTABLE ZONE OUEST DE LA CAPITALE A PARTIR
D’AMBODIMITA»
Application du logiciel « WATERCAD »
Nombre de pages : 128
Nombre de tableaux : 18
Nombre de figures : 21
Nombre de cartes : 10
RESUME
Ce document constitue un élément de travail relatif à la conception et à la
modélisation du réseau de distribution d’eau potable en utilisant le
logiciel « WaterCad » et le logiciel SIG (Système d’Informations Géographiques).
Le logiciel « WaterCad »est un outil d’aide à la gestion du réseau de
distribution d’eau potable : il permet, d’une part, de concevoir ou construire un
modèle hydraulique et d’autre part d’étudier les comportement des éléments
constitutifs du réseau en un moment donné.
Dans l’étude de diagnostic du réseau de distribution d’eau potable de la
zone ouest de la capitale, qui fait l’objet du présent mémoire, l’utilisation du
logiciel « WaterCad » nous a permis des explications sur les problèmes survenus
relatifs aux comportements du réseaux.
A savoir :
- cassure de tuyau qui dessert la commune d’Ivato
- quantité d’eau insuffisante
- insuffisante de pression depuis la pompe d’Amboaroy
Du coté préparation des données, l’utilisation du logiciel SIG (MapInfo)
nous facilite la numérisation de la structure du réseau sur les fonds cartes de la
capitale qui ont été produits par la FTM. Les données numériques ainsi obtenues
sont compatibles avec le logiciel WaterCad grâce au format d’échange stand art
appelé « Shape file ».
De plus, le logiciel SIG permet de produire des cartes thématiques qui
constituent des supports physiques de discussion lors de la vérification des
hypothèses requises à chaque simulation hydraulique. Il facilite également la mise
à jours ou la modification des paramètres qui sont attribuées à chaque élément du
réseau au cours de l’analyse ou de l’étude diagnostic du système.

Directeur de Mémoire : RANDRIANASOLO David


Enseignant chercheur
Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
Encadreur professionnel : RASOLOFONARIVO Barthélemy
Chef du Service Appui à la gestion eau JI.RA.MA
Mots clés : logiciel WaterCad, modélisation du réseau d’eau potable, gestion du réseau de
distribution d’eau, digitalisation, logiciel SIG, MapInfo
Adresses de l’auteur : Logement 2048 cités des 67 ha Nord Ouest Antananarivo
E-mail : arinjatovo @yahoo.fr

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