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ROYAUME DU MAROC
ا ا
MINISTERE DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT
وزارة ا و ا ا
Société Marocaine d’Ingénierie Touristique اآ ا
ا
S M I T
1. 2
Sommaire
1.Contexte.................................................................................................................................................1
2.Objectifs .................................................................................................................................................2
3.Résultats attendus à moyen terme....................................................................................................2
4.Rappel des outils institutionnels et organisationnels de développement du tourisme rural.....2
5.Mode d’organisation et de fonctionnement des outils de développement des PAT ................3
6 Processus d’organisation partenariale du développement des PAT ...................................5
Annexes ......................................................................................................................................................7
1. 3
1. Contexte
Extrait du discours royal du 10/01/01 à Marrakech lors de la cérémonie de signature de
l’accord cadre définissant les fondements de la nouvelle politique touristique et la « Vision
2010 » :
Le concept de tourisme rural et son application ont connu des avancées importantes depuis
la mise en œuvre de :
l’accord cadre et de son accord d’application signés, sous la présidence effective de Sa
Majesté le Roi, entre le Gouvernement marocain et la CGEM respectivement à
Marrakech le 10 janvier 2001 et à Agadir le 29 octobre 2001 et définissant les
fondements de la nouvelle politique touristique et la stratégie « vision 2010 » ;
l’article 13 de l’Accord d’Application consacré au développement du tourisme rural qui
souligne l’intérêt de la poursuite des efforts accomplis au niveau des massifs de
montagne du Haut Atlas et les zones présahariennes et de leur extension au reste du
territoire national ;
des recommandations de la stratégie nationale de développement du tourisme rural
(2002) qui a prôné la mobilisation des efforts en vue de la structuration et de la répartition
territoriales de l’offre à travers la mise en place du concept de « Pays d’Accueil
Touristique ».
partenariat relatif à la valorisation des produits de terroir à travers « la mise en tourisme» des
produits artisanaux et agricoles a été conclu entre les départements de l’agriculture, de
l’artisanat et du tourisme, et entre ce dernier et le Crédit agricole du Maroc, relatif au
financement des projets touristiques dans les PAT au milieu rural (30 juin 2010). De même,
la SMIT a passé un partenariat avec l’ANAPEC en vue de l’accompagnement des porteurs
de projets dans les territoires ruraux (23 juillet 2010).
Ces partenariats peuvent être consolidés et démultipliés grâce au renforcement des outils
institutionnels et organisationnels de développement des PAT, en application de la stratégie
de 2002, en particulier avec une plus grande implication des collectivités locales,
responsables du développement de leurs territoires, et des APAT appelées à organiser
l’offre touristique en étroite collaboration avec les divers acteurs concernés.
2. Objectifs
La présente circulaire s’inscrit dans le cadre des hautes directives royales en matière de
développement du tourisme, des orientations de la vision 2020, de l’accord-cadre cité et de
son accord d’application de la vision 2010, de la stratégie nationale de développement du
tourisme rural, en tirant les enseignements des actions engagées dans quelques PAT créés
depuis 2003, (voir extraits ci-dessus du discours royal et de l’accord d’application de
l’accord-cadre gouvernement-CGEM).
les sites focaux au sein des PAT, porteurs actuels d’offre touristique et aussi d’un
haut potentiel exploitable, comme cibles prioritaires de développement à moyen
terme ;
l’APAT comme organe de mise en œuvre d’actions de développement du tourisme
en partenariat avec l’ensemble des acteurs concernés par le tourisme rural ;
les ALPTR, associations de l’accueil touristique au niveau des sites focaux, comme
outils de promotion du tourisme rural au niveau local et comme composantes
principales de l’APAT ;
la MPAT, interface essentielle de l’offre et de la demande à l’échelle du PAT, et les
MLAT jouant le même rôle à l’échelle des sites focaux ;
le COPS, organe partenarial de pilotage et de suivi des actions de développement du
PAT, placé sous la présidence du gouverneur.
Le MT et les CP/CR établissent une convention relative aux missions dévolues au PAT, à la
mise à la disposition du CP/CR de la MPAT (lorsqu’elle est construite et/ou équipée par le
MT). La convention définit les actions à mener et les tâches incombant à l’équipe de
gestion (le directeur et ses collaborateurs) recrutée par le CP/CR en cas d’inexistence d’une
APAT. Priorité est accordée dans ce dernier cas à l’animation institutionnelle devant aboutir
à la constitution des ALPTR et de l’APAT et à la gestion de la MPAT. Une fois l’APAT
constituée, il sera mis fin à l’action de l’équipe de gestion du CP/CR.
Le COPS, créé par arrêté gubernatorial et présidé par le gouverneur, est composé de
l’ensemble des départements techniques et des établissements publics concernés par le TR,
des professionnels du tourisme, des élus locaux, des responsables territoriaux de la
recherche et de la formation, des associations œuvrant pour le TR, le développement rural et
la promotion du patrimoine local naturel et culturel, et toute personne ressource susceptible
de contribuer au développement du TR.
Le COPS ne se limite pas aux signataires des conventions autour des plans d’action de
développement du PAT mais doit intégrer l’ensemble des acteurs et opérateurs cités.
conduit par l’APAT et la représentation locale du MT, et des résultats des suivis et des
évaluations.
Le COPS doit porter une attention soutenue aux actions de formation professionnelle, de
renforcement des capacités des acteurs engagées dans le cadre des plans d’action, et
veiller à la diffusion de la culture du suivi et de l’évaluation des actions et à l’établissement
des rapports d’évaluation.
Le COPS approuve les conventions entre le CP/CR et l’APAT et le cahier des charges du
directeur du PAT et de ses collaborateurs (cf. ci-dessous APAT).
L’APAT est régie par les textes relatifs au droit d’association. Elle regroupe les métiers du
tourisme, les métiers liés et les acteurs du développement local, de défense de
l’environnement, de promotion et de valorisation du patrimoine naturel et culturel. Elle est
composée des représentants des associations de même objet, les ALPTR (associations
locales de promotion du tourisme rural), constituées sur les sites focaux du PAT.
Une convention-cadre est conclue entre les présidents des Conseils Provincial et Régional
(extension éventuelle aux autres Conseils élus en présence et à des Communes et
Groupements de communes) et l’APAT. Elle précise les missions confiées à cette dernière.
Des conventions spécifiques peuvent être établies au fur et à mesure des besoins. Les
budgets de fonctionnement et d’investissement y sont précisés, ainsi que les sources de
financement et les conditions de suivi et d’évaluation des performances de l’association.
L’APAT peut recruter, dans le cadre de conventions spécifiques avec le CP, les prestataires
requis, en particulier l’équipe chargée du suivi des actions de développement et de la gestion
de la MPAT.
Les MPAT construites et équipées par le MT sont mises, comme indiqué précédemment, à
la disposition des CP/CR. Elles font l’objet de clauses spécifiques dans les conventions entre
le MT et les CP/CR, ou entre ces derniers et les APAT dès la constitution de ces dernières.
L’édification par les ALPTR de MLAT à l’image des MPAT est à encourager sur les sites
focaux.
Remarque : Dans le cas où une APAT existe déjà, on passe directement après la phase 1 à
la phase 5 ci-dessous et suivantes.
1- Convention entre le Ministère du Tourisme et les CP/CR. Elle définit les objectifs du
PAT, les outils institutionnels et organisationnels de son développement, et les
engagements des deux parties, notamment en matière de développement de l’offre
touristique territoriale et de gestion de la MPAT :
2- Appel à candidature des CP/CR pour le recrutement d’un directeur (et équipe de
gestion) du PAT et de la MPAT.
3- Contrat de travail entre le CP/CR et le directeur du PAT (même type de contrat avec
les membres de son équipe). Plan de travail de l’équipe et « Règles de
fonctionnement de la MPAT » à joindre en annexe. Priorité à la constitution des
ALPTR et des APAT et à la gestion de la MPAT.
4- Constitution des ALPTR et de l’APAT (AG, statuts, règlement intérieur)
5- Convention cadre entre les CP/CR et l’APAT définissant les objectifs, les tâches et
les engagements des parties.
6- Poursuite de la constitution des ALPTR et intégration à l’APAT.
7- Convention spécifique entre les CP/CR et l’APAT portant sur les actions de
structuration de l’offre touristique et sur la gestion de la MPAT. « Règles de
fonctionnement de la MPAT » (reprise ou amendements du document initial de
l’équipe de gestion des CP/CR).
8- Contrat de travail entre l’APAT et le directeur (et les membres de l’équipe de gestion)
du PAT et de la MPAT. Même type de contrat que ci-dessus (3), avec les adaptations
et amendements nécessaires.
9- Plan d’action triennal de l’APAT validé par les CP/CR et soumis au COPS
10- Contribution de l’APAT à la mise en œuvre partenariale des plans d’action de
développement du PAT pilotée et suivie par le COPS.
Signature de
Monsieur le Premier Ministre
Annexes
Convention entre le MT-CP/CR pour la promotion du tourisme dans les PAT 1/4
Développement partenarial des PAT : Gestion des PAT et des MPAT
Considérant :
- les termes de l’accord cadre et de son accord d’application signés, sous la présidence
effective de Sa Majesté le Roi, entre le Gouvernement marocain et la CGEM
respectivement à Marrakech le 10 janvier 2001 et à Agadir le 29 octobre 2001 et
définissant les fondements de la nouvelle politique touristique et la stratégie « vision
2010 » ;
- les termes de l’article 13 de l’accord d’application consacré au développement du
tourisme rural ;
- la stratégie de développement du tourisme rural (2002) et ses recommandations relatives
à la structuration et à la répartition territoriales de l’offre et à l’homogénéisation des
actions entreprises dans le domaine du tourisme rural et ce, à travers le concept du PAT,
« Pays d’Accueil Touristique » ;
- la responsabilité des collectivités locales aux diverses échelles territoriales, telle que
définies dans les textes régissant l’organisation et le fonctionnement de ces collectivités
(régions, provinces et préfectures, communes), notamment en matière de développement
territorial ;
- les responsabilités des Conseils Régionaux et Provinciaux du Tourisme en matière de
contributions au développement du secteur ;
- la nécessité de mutualiser les efforts de l’ensemble des acteurs concernés par la mise en
place du Pays d’Accueil Touristique, et l’intérêt de l’implication des professionnels et de la
société civile ;
- la convergence entre les secteurs du tourisme, de l’artisanat et de l’agriculture (cultures
de terroir) et de leurs stratégies respectives de développement ;
- la convention entre les départements responsables de ces secteurs sur la mise en
tourisme des produits de terroir ;
- les conventions entre le département du tourisme, le CAM et l’ANAPEC consacrées à
l’accompagnement et à l’appui à l’offre touristique rurale ;
- l’intérêt d’une intégration harmonieuse du développement touristique dans la mise en
œuvre des plans territoriaux de développement économique et social ;
- les instructions de la circulaire du Premier Ministre sur le partenariat entre l’Etat et les
associations ;
- le rôle essentiel de pilotage et de suivi par le COPS du PAT de… en matière de promotion
et de développement du tourisme rural.
Convention entre le MT-CP/CR pour la promotion du tourisme dans les PAT 2/4
Développement partenarial des PAT : Gestion des PAT et des MPAT
Article 2 : Engagements du MT :
Veiller à la réalisation de toutes mesures susceptibles de contribuer à la promotion et au
développement du tourisme rural dans les PAT ;
- Contribuer à l’élaboration d’études de diagnostic, d’identification et de faisabilité, et de
plans de développement du tourisme rural au niveau des PAT et de leurs sites focaux.
Contribuer à leur mise en œuvre sous le pilotage, la coordination et le suivi du COPS,
dans le cadre des conventions visées par ce dernier ;
- Apporter l’appui nécessaire à la constitution des APAT et des ALPTR au sein des PAT, en
tant que responsables auprès du CP/CR du développement du PAT et de la gestion de la
MPAT ;
- Assurer l’observation, le suivi et l’évaluation des activités de développement du tourisme
rural dans les PAT ;
- Apporter l’appui nécessaire à la professionnalisation des opérateurs du tourisme rural et
au renforcement des capacités de l’ensemble des acteurs concernés au niveau des PAT ;
- Mettre à la disposition du CP/CR la MPAT lorsque cette dernière est construite et équipée
par le MT.
Convention entre le MT-CP/CR pour la promotion du tourisme dans les PAT 3/4
Développement partenarial des PAT : Gestion des PAT et des MPAT
Article 5 : Résolution :
La présente convention peut prendre fin par consentement mutuel sanctionné par un PV, ou
à la demande de l’une des parties après préavis motivé d’un mois.
Le Ministre du Tourisme
Convention entre le MT-CP/CR pour la promotion du tourisme dans les PAT 4/4
Développement partenarial des PAT : Gestion des PAT et des MPAT
Objet :
Cet appel s’inscrit dans le cadre de la convention conclue entre le MT et le CP/CR de… ,
relative à la promotion et au développement du tourisme rural dans le PAT de…. et à la
gestion de sa MPAT.
Cette convention vise la mutualisation des efforts au sein du PAT en vue de:
- Etudier et réaliser toutes mesures tendant à accroître l’activité touristique sous ses
diverses formes et modalités dans le territoire du PAT, étant entendu que l’ensemble des
actions se dérouleront en exécution de plans de développement approuvés dans le cadre
des conventions entre partenaires et pilotés, coordonnés et suivis par le COPS ;
- Encourager et accompagner la dynamique de structuration de l’offre dans le cadre
d’ALPTR regroupant l’ensemble des activités concernées à l’échelle locale (communale,
infra-communale et intercommunale dans tous les sites du PAT à haut potentiel
touristique (sites focaux), et susciter l’intégration de ces associations au sein de l’APAT ;
- Accompagner dans ce sens la mutualisation des efforts des métiers du tourisme, de la
production agricole (cultures de terroirs), de l’artisanat et des activités de préservation de
l’environnement et de valorisation du patrimoine naturel et culturel local ;
- Créer les bonnes conditions d’accueil et d’information des touristes, d’animation et de
promotion touristique ;
- Susciter, encourager et accompagner toutes initiatives individuelles et collectives
susceptibles de contribuer au développement du tourisme rural dans le territoire du PAT ;
- Veiller à l’application des chartes existantes ou à venir sur le tourisme responsable, le
tourisme durable et sur la qualité du produit touristique.
A ces fins le CP/CR de … envisage le recrutement d’un (e) directeur (trice) chargé du
développement du PAT et de la gestion de la MAT. Ce directeur agira dans le cadre de la
convention citée et contribuera, en étroite collaboration avec la délégation du tourisme et
sous l’autorité du président du Conseil Provincial/Régional, aux actions décidées dans le
cadre des plans d’action pilotés, coordonnés et suivis par le COPS du PAT de…
Le directeur est appelé à accomplir auprès du Conseil Provincial (ou CP/CR) de…les
tâches ci-dessous :
- contribuer à la constitution des ALPTR dans les sites focaux du PAT et de l’APAT dans
les plus brefs délais, et au plus tard 9 mois après la signature du présent contrat ;
- contribuer à l’appui nécessaire à ces associations pour renforcer leurs capacités
d’organisation et de fonctionnement ;
- contribuer au suivi des études à lancer ou en cours relatives au développement du PAT,
ainsi qu’à l’élaboration des plans d’action et au suivi de leur mise en œuvre ;
- contribuer à la mise en cohérence des études et des plans de développement du tourisme
rural avec les autres composantes des plans de développement provinciaux/régionaux ;
- veiller à l’exécution des plans de développement validés par le COPS
- contribuer à l’observation, le suivi et l’évaluation de l’offre et de la demande touristiques
dans le PAT ;
- contribuer aux mesures de professionnalisation des opérateurs du tourisme rural et au
renforcement des capacités des acteurs concernés ;
- prendre en charge la gestion de la MPAT dans le cadre du PV de sa mise à la disposition
du CP/CR par le MT, lequel CV comportera en annexe l’inventaire détaillé des biens
meubles et immeubles de la MPAT et les conditions de son fonctionnement.(utilisation
des espaces, site web, horaires, services divers) ;
- le directeur s’acquittera selon les moyens disponibles des missions assignées à la MPAT,
et en particulier :
l’information et l’accueil des touristes à l’échelle du PAT, l’appui à l’organisation
d’animations ;
l’information et l’orientation sur les opportunités de développement du tourisme rural
dans les zones focales et à l’échelle de l’ensemble du PAT ;
l’organisation d’échanges entre professionnels en faveur du développement du
tourisme rural ;
la contribution à la promotion des produits locaux (tourisme et activités liées) ;
la recherche de partenariats entre opérateurs et avec d’autres acteurs et l’appui aux
contractualisations.
- l’ensemble des tâches à accomplir par le directeur seront consignées dans un plan
d’action assorti d’un budget et d’un chronogramme détaillés établis par ses soins, avec la
collaboration le cas échéant du délégué du tourisme, et soumis à l’approbation de
l’employeur.
Justifier :
- d’une copie de diplôme (s) Bac+5 dans le domaine des sciences sociales et/ou de gestion
et management ;
- d’une expérience d’au moins cinq ans dans le domaine du tourisme rural, ou plus
généralement dans le développement rural et la gestion de projets de développement
rural ;
- d’une expérience confirmée dans l’accompagnement, l’animation et la gestion
d’associations et ou de micro-entreprises de développement rural ;
- de connaissances confirmées en matière de développement organisationnel, et de
modalités juridiques d’organisation (associations, sociétés …) ;
- d’un CV détaillant avec précision toutes les activités menées dans les domaines cités,
avec les noms des organismes employeurs et toute personne de référence ;
- de bonnes capacités de rédaction en arabe et en français, et de maîtrise de l’amazigh en
zone berbérophone ;
- de prédispositions et qualités personnelles de communication, de capacités de flexibilité
et d’adaptation dans les relations avec les divers acteurs, et d’appui à l’organisation des
opérateurs en associations ou coopératives.
CONTRAT DE TRAVAIL
Le CP/CR de ….., dont le siège est à…., représenté aux fins du présent contrat par son
président ci-après dénommé « employeur » , d’une part,
ET
Mme/M ……., né à…., titulaire de la CIN N°…, recruté en qualité de directeur du PAT de …,
ci-après dénommé « directeur », d’autre part,
- L’ensemble des tâches à accomplir par le directeur seront consignées dans un plan
d’action assorti d’un budget et d’un chronogramme détaillé établis par ses soins avec la
collaboration du délégué du tourisme, et soumis à l’approbation de l’employeur.
Le contrat peut être prolongé ou renouvelé en cas de satisfaction des deux parties et si les
moyens financiers de l’employeur le permettent.
Article 6 : Congés
Un congé annuel de 30 jours est accordé au directeur le dernier mois de validité du contrat.
Article 8 : Résiliation
Le présent contrat pourra être résilié :
- Par l’une ou l’autre partie par consentement mutuel et après préavis de trente (30) jours.
- Par l’employeur :
en cas de faute grave du directeur, insuffisance professionnelle, indiscipline
caractérisée, refus d’obtempérer aux instructions données ou d’accomplir le travail
pour lequel il a été engagé ;
en cas de force majeure ou de survenance de circonstances particulières rendant
impossible l’exécution du présent contrat ;
pour des raisons d’ordre financier.
- En général, pour toute violation par le directeur de l’une des quelconques clauses de ce
contrat, sans qu’il puisse prétendre à aucun préavis ou indemnité et sans préjudice de
toute demande de dommages et intérêts par l’employeur.
- Dans tous les cas de résiliation par l’employeur, un préavis de trente jours sera adressé
par ce dernier au directeur.
Signature Signature
Remarque liminaire : Dans le projet de convention ci-dessous, même si seuls les CP et CR sont cités,
il appartiendra à l’ensemble des corps élus de définir leur degré de participation et le rôle de chacun
selon les conditions propres à chaque PAT.
Présentation
Au stade actuel (fin 2010), seule l’APAT d’Ida Outanane a été créée. Le modèle de
convention ci-dessous pourrait être mis en œuvre dans l’immédiat dans ce cas.
En ce qui concerne les autres PAT, quelques étapes préalables sont nécessaires avant
d’aboutir à la convention, et les principaux concernés ont un rôle important à jouer :
- L’engagement d’équipes de gestion par les conseils provinciaux (avec le cas échéant
l’appui des conseils régionaux et préfectoraux, de communes et de groupements de
communes), appelées à contribuer au développement des PAT et à la gestion des MPAT
construites et équipées par le ministère du tourisme (cas de huit PAT au stade actuel),
sachant qu’à l’avenir la construction de MPAT dans les autres PAT ne sera pas financée
par ce département ;
- L’équipe de gestion sera appelée en particulier, avec l’appui des conseils élus, du CRT
ou/et du CPT, du département du tourisme, et sous la supervision du COPS, à susciter
dans de brefs délais et à accompagner la création d’ALPTR dans les sites focaux (pôles
de tourisme local au sein du PAT) du PAT et celle de l’APAT. Les ALPTR seront
représentées au sein de l’APAT. Dès que l’APAT aura été créée, la mission de l’équipe de
gestion auprès du CP prendra fin et il appartiendra à l’APAT d’en engager une autre (les
mêmes personnes si elles ont donné satisfaction, ou sur concours) placée sous son
autorité ;
- En pratique, selon les situations locales, les ALPTR seront soit créées avant l’APAT et en
constitueront l’ossature principale; soit de manière simultanée ; soit on procèdera à la
constitution de l’APAT avant les ALPTR. A noter que la dynamique de création des
ALPTR est progressive, au fur et à mesure de la consolidation de nouveaux sites focaux ;
PROJET DE CONVENTION-CADRE
Considérant,
- les termes de l’accord cadre et de son accord d’application signés, sous la présidence
effective de Sa Majesté le Roi, entre le Gouvernement marocain et la CGEM
respectivement à Marrakech le 10 janvier 2001 et à Agadir le 29 octobre 2001 et
définissant les fondements de la nouvelle politique touristique et la stratégie « vision
2010 » ;
- les termes de l’article 13 de l’accord d’application consacré au développement du
tourisme rural ;
- la stratégie de développement du tourisme rural (2002) et ses recommandations relatives
à la structuration et à la répartition territoriales de l’offre et à l’homogénéisation des
actions entreprises dans le domaine du tourisme rural et ce, à travers le concept du PAT,
« Pays d’Accueil Touristique » ;
- la responsabilité des collectivités locales aux diverses échelles territoriales, telle que
définies dans les textes régissant l’organisation et le fonctionnement de ces collectivités
(régions, provinces et préfectures, communes), notamment en matière de développement
territorial ;
- les responsabilités des conseils régionaux et provinciaux du tourisme en matière de
contributions au développement du secteur ;
- la nécessité de mutualiser les efforts de l’ensemble des acteurs concernés par la mise en
place du Pays d’Accueil Touristique, et l’intérêt de l’implication des professionnels et de la
société civile…;
- la convergence entre les secteurs du tourisme, de l’artisanat et de l’agriculture (cultures
de terroir) et de leurs stratégies respectives de développement ;
- la convention entre les départements responsables de ces secteurs, relative à la mise en
tourisme des produits du terroir
- les conventions du département du Tourisme avec le CAM et l’ANAPEC consacrées à
l’accompagnement et à l’appui de l’offre touristique
- la convention entre le ministre du tourisme et le CP/CR du…, relative au développement
du tourisme rural dans le PAT du… ;
- l’intérêt d’une intégration harmonieuse du développement touristique dans la mise en
œuvre des plans territoriaux de développement économique et social ;
- les instructions de la circulaire de Monsieur le Premier minstre sur le partenariat entre
l’Etat et les associations ;
- les statuts et les objectifs de l’APAT de… ;
- le rôle essentiel de pilotage et de suivi par le COPS du PAT de… en matière de promotion
et de développement du tourisme rural.
Et l’APAT de…., ci après désignée …., représentée par son président, d’autre part,
Décident la mise en commun de leurs moyens sous la supervision du COPS et avec l’appui
du Département du Tourisme et de l’ensemble des membres du COPS, en vue de :
- Etudier et réaliser toutes mesures tendant à accroître l’activité touristique sous ses
diverses formes et modalités dans le territoire du PAT ;
- Encourager et accompagner la dynamique de structuration de l’offre touristique dans le
cadre d’ALPTR regroupant l’ensemble des activités concernées à l’échelle locale
(communale, infra-communale et intercommunale) dans tous les sites du PAT à haut
Article 4 : Résolution :
La présente convention peut prendre fin par consentement mutuel sanctionné par un PV, ou
à la demande de l’une des deux parties après préavis motivé d’un mois.
Remarque liminaire : Dans le projet de convention ci-dessous, même si seuls les CP et CR sont cités,
il appartiendra à l’ensemble des corps élus de définir leur degré de participation et le rôle de chacun
selon les conditions propres à chaque PAT.
Dispositions générales
A.3 : Durée :
La durée de la convention correspond à l’exécution du plan triennal. Elle est prolongée le cas
échéant selon des modalités précisées entre les deux parties sous forme d’avenant à la
présente convention ou d’une nouvelle convention spécifique.
Dispositions financières
A.6 : Coût et financement du projet
A.7 : Contributions financières annuelles
A.8 : Echéances des versements des contributions financières annuelles
A.9 : Gestion des contributions financières
Dispositions finales
14 : Règlement des litiges
15 : Révision de la convention
16 : Conditions de résiliation
A. 17 : Publicité
Projet de plan d’action (modèle adaptable pour un PAT sur 3 ans) 1/12
Développement partenarial des PAT : Gestion des PAT et des MPAT
Néanmoins, un redéploiement fondé sur un plan d’action à la fois ambitieux et réaliste est
possible. Dans les éléments de plan d’action ci-dessous, on se limitera à des indications sur
un modèle de PAT et une période de trois ans. Ce plan ne concerne que les aspects
organisationnels et non les aspects investissements. Il tait ressortir le financement de la
gestion du PAT et de la MPAT, celui des diverses études ainsi que des mesures
d’accompagnement, dont notamment la formation technique, le renforcement des capacités
des acteurs, le suivi-évaluation. Il appartiendra aux décideurs de déterminer l’ampleur et la
durée des interventions en termes de nombre de PAT à couvrir, et à procéder aux
ajustements nécessaires propres à chaque PAT, ainsi qu’à l’évaluation de gains d’échelle
susceptibles d’être obtenus grâce aux interventions groupées sur plusieurs PAT.
Projet de plan d’action (modèle adaptable pour un PAT sur 3 ans) 2/12
Développement partenarial des PAT : Gestion des PAT et des MPAT
Axe de travail Résultats Indicateurs Sources de vérification
Résultat I.1
Les associations aux niveaux des Associations de sites focaux créées dans § Statuts et règlements intérieurs des
sites focaux et PAT ont été au moins 2 ou 3 sites focaux par PAT associations
constituées et fonctionnent
Résultat I.2
Le COPS joue pleinement son rôle Règles de fonctionnement établies Document précisant les missions du COPS
de pilotage et de suivi sur une base et les modalités de leur accomplissement
partenariale multi-acteurs et dans
une optique de convergence et de
pérennité des projets
Les capacités des acteurs du TR ont Les membres des associations (APAT,
AXE II : Professionnalisation été renforcées et les performances ALPTR et autres), l’équipe de gestion
techniques des métiers améliorées des APAT et les cadres de la - Suivi-évaluation de performance et
des métiers et renforcement
représentation locale du MT ont reçu les d’impact de la formation.
des capacités des acteurs
formations adéquates
AXE III: Mise en service d’un Un système d’information adapté au Site internet comportant un système Données de suivi sur la base du système
dispositif d’observation TR a été élaboré et mis en d’information, base de suivi et d’information établies et périodiquement
adéquat application d’évaluations diffusées
Projet de plan d’action (modèle adaptable pour un PAT sur 3 ans) 3/12
Développement partenarial des PAT : Gestion des PAT et des MPAT
Responsables
Partenaires
Budget Budget
Sources de Semestres total
Produits Actions Indicateurs Fonct./an Invest/an
vérification KDH
(KDh) (KDh)
1 2 3 4 5 6
Convention MT-CP ou/et
Doc de la
CR sur le développement -
convention
du PAT
Cahier des charges du Contrat entre
directeur et de son équipe, direction du PAT -
établi par CP/CR. et CP/CR
Budget du CP/CR de
60
fonctionnement
Salaire pour minimum
P.I.1.1 : Equipe Directeur (Bac+5 avec 5
CP 174
de gestion du Recrutement du directeur ans Minimum
ou/et MT d'expérience) 812
PAT constituée du PAT et de son équipe
CR Salaire pour Assistant
et est en service
(BAC+4 avec 3 ans - - - - - - 72
minimum d'expérience)
Charges sociales directeur - - - - - - 10
Charges sociales
4
Assistant
Véhicule Tous Terrains
- 350
(Acquisition)
Carburant - - - - - - 100
Maintenance Assurances - - - - - - 41
Animations CP/CR, COPS Conventions CP/CR-
institutionnelles et MT, associations portant
participation aux études ALPTR transfert équipe de gestion
P.I.1.2 :
participatives (directeur et à l’APAT
Associations
du PAT et de son APAT
locales
équipe, en collaboration
(ALPTR et
avec le représentant
APAT)
local du MT).
constituées et
Idem pour la création de Contrat APAT-directeur
fonctionnent
l’APAT (en parallèle ou (cahier des charges)
après création d’ALPTR). Statuts et règlements
intérieurs des associations
Projet de plan d’action (modèle adaptable pour un PAT sur 3 ans) 4/8
Développement partenarial des PAT : Gestion des PAT et des MPAT
Réalisations des
associations sur la base
du plan d’action validé par
le COPS.
Fournitures et
Gestion de la MPAT 10
consommables
Services
Informaticien 10
comptable
Locaux des MPAT
P.I.1.3 : communs aux métiers du
Les MLAT et la tourisme t métiers liés 119
MPAT (agric, artisanat…) ou
fonctionnent gestion commune
Expositions,
Actions de promotion,
catalogues,
d’accueil, 60
affiches,
d’information…(1)
publications
Engagement
de partenariats
de promotion.
Exposition et ventes de
Conventions
produits de terroir
avec les
(cultures, articles
producteurs
d’artisanat…)
Doc de suivi
(1) Action programmée dans les actions de la SMIT pour l'année 2011
Total KDH 931
Projet de plan d’action (modèle adaptable pour un PAT sur 3 ans) 5/8
Développement partenarial des PAT : Gestion des PAT et des MPAT
Documents
Etudes diagnostiques et
ressources
conventions divers départements, des
Plans d’action validés par manuel de
entre les établissements publics,
le COPS en cohérence procédure de
partenaires du secteur privé, de la
avec plans région. de la démarche
autour des recherche, de la
développement de diagnostic
plans d’actions formation, de la société
touristique, programmes et de
de civile, de personnes-
Biladi et de niches…, planification
développemen ressources
projets intersectoriels de territoriale
t du TR
territoire concertée,
Critères de
convergence,
de
concertation,
150
de pérennité
des projets
pris en compte
Projet de plan d’action (modèle adaptable pour un PAT sur 3 ans) 6/8
Développement partenarial des PAT : Gestion des PAT et des MPAT
P. II.1.1 : Plans de formation - Doc de diagnostics -Doc
de formation
Organismes publics et privés
Capacités adéquats et mise en d’identification
renforcées des oeuvre des besoins de
acteurs formation
personnalisés
-Plans de formation (2) -Doc de suivi
de formation et 550
post-formation,
de recyclage
- Programmes et -Doc
matériel didactique d’évaluation de
performance et
d’impact
P.II.1.2 : Plans de formation Idem (3) Idem
ALPTR, CP/CR
MT, APAT,
de formation
publics et privés
Organismes
Formations adéquation, mise en
techniques œuvre et évaluation.
réalisées
600
Projet de plan d’action (modèle adaptable pour un PAT sur 3 ans) 8/8
Développement partenarial des PAT : Gestion des PAT et des MPAT
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ROYAUME DU MAROC
MINISTERE DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT
وزارة ا و ا ا
Société Marocaine d’Ingénierie Touristique اآ ا
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S M I T
PLATEFORME DE DISCUSSION
AVEC LES ACTEURS CONCERNES
SOMMAIRE
ACRONYMES et ABREVIATIONS
ALPTR : Association locale de promotion du tourisme rural
APAT : Association du PAT
CGEM : Confédération générale des entreprises du Maroc
COPS : Comité provincial de pilotage et de suivi (du PAT)
CP : Conseil provincial
CR : Conseil régional
CPT : Conseil provincial du tourisme
CRT : Conseil régional du tourisme
PAT : Pays d’accueil touristique
MLAT : Maison locale d’accueil touristique
MPAT : Maison du PAT
MT : Ministère du tourisme
Str. (ou stratégie : Stratégie de développement du tourisme rural, élaborée en application de
du TR) de 2002 l’accord cadre Gouvernement-CGEM relatif à la Vision 2010.
SMIT : Société marocaine d’ingénierie du tourisme
TR : Tourisme rural
Développement partenarial des PAT : Gestion des PAT et des MPAT
Ajoutons que la stratégie du TR déclare que le PAT peut avoir valeur de label afin d’inciter les acteurs du
TR à améliorer la qualité de leur offre et à garantir au touriste un produit de qualité.
La MPAT est l’équipement majeur confié par le MT à l’APAT, en application de la stratégie. Elle constitue
l’interface principale entre l’offre et la demande touristiques.
« La Maison du Pays doit assurer les quatre fonctions suivantes (note de la SMIT, 2007):
« Centre d’information et d’accueil des touristes : illustrer au touriste, national et étranger, le
potentiel touristique, les valeurs naturelles et culturelles de la région et fournir les renseignements
utiles sur les produits et les services disponibles en matière de tourisme rural. ainsi que l'organisation
de l'accompagnement dans le PAT ;
Organe de promotion : mise en place des actions de promotion et de commercialisation du PAT;
élaboration en concertation avec l'administration du tourisme du support publi-promotionnel du PAT
(brochures CDROM, dépliants,...), organisation d'éductours et voyages de presse en collaboration
avec le Ministère et l'ONMT ;
Siège de l’association du PAT : héberger le siège de l’association du PAT et assurer la fourniture de
services (ateliers, formation, etc..) aux partenaires et aux différents opérateurs au niveau du PAT mais
aussi aux touristes à destination du PAT ;
Lieu d’information et d’orientation des opportunités sur le tourisme rural : fournir, aux
investisseurs potentiels, des informations sur les opportunités d’investissement dans le secteur du
tourisme rural et les sensibiliser aux démarches du tourisme durable ».
L’ADTR devait remplacer l’ancien bureau de développement du tourisme rural, domicilié au sein de
l’ancienne direction des aménagements et investissements du ministère du tourisme. Elle devait être
pilotée par une commission interministérielle et avoir des correspondants au niveau régional agissant
auprès des délégations du tourisme et des divers acteurs concernés. L’Agence devait fonctionner ainsi
avec une cinquantaine de cadres aux niveaux central et régional. Comme on le verra ci-dessous, une autre
approche a été adoptée par le ministère du tourisme.
La SMIT, société anonyme, a été substituée aux anciennes sociétés SONABA et a incorporé en son
sein l’ancienne DAI (direction des aménagements et des investissements) du MT.
Les membres du département agissent directement sur le terrain, avec l’appui des délégations régionales et
provinciales. Des « coordinateurs » du tourisme rural ont été désignés parmi les cadres de quelques
délégations, mais sans statut spécifique ni définition précise de leurs compétences et prérogatives.
La coordination provinciale adoptée s’inscrit dans les efforts de déconcentration et de décentralisation en
cours actuellement dans le pays. Des COPS (comités provinciaux de pilotage et de suivi des
aménagements et investissements touristiques du développement des PAT - parfois désignés COPC
(…coordination…) ont été créés autour de plans d’actions établis dans le cadre de conventions. Pour leur
conférer plus d’autorité, ces conventions sont signées par les ministres et directeurs d’établissements
publics nationaux, les présidents des conseils élus et les gouverneurs. Les COPS, constitués par arrêté
guber natorial, regroupent les représentants locaux des départements ministériels, les conseils élus, les
professionnels du tourisme et les professionnels de métiers liés-agriculture, artisanat …Ils sont placés sous
la présidence du gouverneur et leur secrétariat est assuré par la délégation du tourisme.
La mise en œuvre des plans d’action est en cours, des plans de consolidation sont en préparation.
Les conventions prévoient la constitution des APAT qui seront chargées, entre autres fonctions, de la
gestion des MPAT construites ou en cours de construction.
Jusqu’à présent une seule APAT a vu le jour (PAT Agadir Ida ou Tanane), à la suite de la signature
de la convention en 2004 par les membres du COPS. Demeurée inactive, le recrutement récent d’un
directeur-fin 2009- devrait faciliter son décollage. Mais les sources de financement de l’association
demeurent incertaines.
L’expérience menée depuis 2002 montre que même si l’approche institutionnelle a changé dans la forme, le
principe fondamental de la stratégie est resté en vigueur, à savoir la structuration et la répartition territoriales
de l’offre touristique, l’APAT et la MPAT devant en constituer l’outil majeur d’exécution.
Nous partirons de nouveau de la stratégie de 2002, mais cette fois pour en faire ressortir des éléments
essentiels à prendre en compte dans le processus d’institutionnalisation, et des éléments évoqués
rapidement mais qui méritent aujourd’hui d’être mis en relief plus que par le passé. Dans les deux
cas, la notion de processus est fondamentale. Car dans tout travail participatif et de proximité, et celui
propre aux modalités d’organisation et d’institutionnalisation aux échelles territoriales en est un, requiert le
passage par des étapes obligées (d’où la notion de processus), marquées par la concertation voire la
négociation, des efforts de dépassement d’intérêts divergents, ou de conflits latents ou ouverts …etc, bref
un cheminement dans lequel le rôle de la communication et de l’animation de rencontres, de débats avec
les concernés est primordial si l’on veut aboutir à la structuration territoriale effective du tourisme rural.
On commencera par le processus de constitution des APAT à l’échelle territoriale avant d’aborder le
dispositif institutionnel d’ensemble.
La stratégie de 2002 insiste sur les objectifs de la structuration et de la répartition territoriale de l’offre :
« La démarche structurante des Pays d’Accueil Touristique vise à pallier les deux handicaps
majeurs (attractivité touristique insuffisante, inexpérience touristique professionnelle) en «
mutualisant » tant les attraits que les compétences. », Str, p.144.
Cette structuration doit s’effectuer à la base, au niveau de sites focaux. C’est l’objet du « rééquilibrage et
de la répartition territoriale du développement touristique » (Str 2002).
Nous entendrons ici par « sites focaux » (expression non utilisée dans la Stratégie du TR) les aires
d’initiatives déjà existantes en matière d’offre touristique, et qui peuvent être consolidées et même
s’appliquer à l’exploitation de l’ensemble du potentiel existant dans ces aires et dans leurs environs
immédiats. Cette approche permet d’éviter le « saupoudrage » d’actions disséminées sur le territoire, sans
lien entre elles, et sans effet notable. L’offre touristique et les offres des métiers liés, concentrées sur le
même territoire, peuvent en revanche constituer levier appelant de multiples autres actions intégrées
favorables au développement non seulement du tourisme mais à un développement rural durable global.
La notion de site focal proposée ici est proche de celles de « cluster » dans l’aire anglo-saxonne, de
« district » en Italie ou de « système productif local » en France. Elle repose sur la mutualisation
des efforts concentrés dans une aire donnée, dans un secteur ou entre divers métiers. Mutualisation
et concurrence peuvent être menées de front pour la meilleure productivité et rentabilité, la
meilleure qualité et le meilleur rapport qualité-prix. Les notions de compétitivité territoriale,
d’avantage comparatif et d’affirmation de l’identité locale ou territoriale sont sous-jacentes à ces
approches.
A ce stade se pose la question de la taille du site. La stratégie est claire à ce sujet, et à juste raison, même
si elle ne s’attarde pas sur la question. Dans sa définition du PAT, il est dit : « Un pays d’accueil touristique
» est avant tout un territoire géographique qui présente une certaine unité aussi bien au niveau physique
qu’humain. Ce n’est pas une région dans le sens des 16 régions institutionnelles, ni une province ». Et
surtout : « D’ailleurs chacune des provinces et des régions pourrait abriter plusieurs pays
touristiques. Les limites de ces futurs pays touristiques ne correspondent donc pas à des critères
administratifs, mais à des critères d’offre touristique puisque ce qui détermine l’existence de ce territoire
est la cohérence de son bassin touristique pouvant devenir un foyer réceptif grâce à des potentialités
spécifiques à travers un réseau de sites et de produits reliés par des programmes homogènes et
animés par un chef-lieu touristique. » Str. 145
En outre ce passage introduit la notion de « processus » qui est plus explicite, et évoque celle de site
focal, dans le passage suivant : « L’intérêt de cette démarche est de focaliser les efforts sur de petites
unités spatiales qui permettent de mobiliser des acteurs autour de petits projets ne nécessitant pas des
investissements lourds. Dans le cas d’un échec ceci permet de limiter les dégâts ; mais dans le cas d’un
succès, un mouvement d’émulation parmi les communautés voisines facilite la diffusion de l’innovation. La
multiplication de petits pays touristiques voisins permet de les fédérer dans un deuxième temps
afin de créer un vaste espace fonctionnant en réseau, ce qui enrichit les différents pays les uns les
autres et les place de façon plus efficace sur des marchés bien structurés et organisés », Str P. 145.
L’action menée depuis 2002 s’est focalisée sur l’échelle territoriale du PAT, dans un contexte de
sensibilisation à l’intérêt de l’organisation territoriale et de début d’institutionnalisation de cette organisation
(COPS, convention entre partenaires représentés au COPS, mise en œuvre de plans d’actions,
organisation des APAT autour des MPAT). Il convient désormais, tout en poursuivant les efforts de
sensibilisation, de s’atteler à l’organisation à la base, au niveau des sites focaux. La création d’associations
au niveau des premiers sites choisis, constituées en réseau, devrait mener (ou s’effectuer en
concomitance) à l’association au niveau du PAT. Les autres sites suivront progressivement selon le même
schéma, au fur et à mesure de leur structuration et de la diversification de l’offre.
L’approche PAT a été inspirée de l’approche française lancée dans les années 70 et confortée en
France par les mesures prises de décentralisation depuis le début des années 80. Néanmoins la
place du PAT dans l’ensemble du dispositif de structuration de l’offre touristique en France n’a
peut-être pas été suffisamment exposé dans la stratégie marocaine. Le PAT français n’est qu’un
composant, certes essentiel, mais un composant jouant un rôle d’interface entre le niveau
micro, celui de l’Office du tourisme et/ou du syndicat d’initiatives (dans les deux cas il s’agit
d’associations locales), correspondant à ce que nous entendons ici par l’organisation au niveau
du site focal, et le niveau départemental ou régional : service des loisirs et accueil du
département ou du conseil départemental ou régional du tourisme.
Les premières réalisations dans le cadre de l’exécution des plans d’action des COPS militent au demeurant
dans le même sens, les aménagements étant effectués en priorité sur des sites focaux en présence
aujourd’hui. Il en est de même des aménagements réalisés par des particuliers ou des associations.
La structuration de l’offre repose également sur une mutualisation dans le cadre d’associations locales
à créer entre les métiers du tourisme et les métiers et activités liés : artisanat, agriculture (cultures
de terroirs), acteurs, associations et particuliers, dans les domaines de la préservation de
l’environnement, de la conservation de la biodiversité, de la promotion et de la valorisation du
patrimoine matériel et immatériel local. Les multiples entretiens effectués dans de nombreux sites ont
révélé l’intérêt porté par les concernés à cette approche territoriale. A noter qu’elle n’est pas incompatible
avec une approche par filière. Les deux sont plutôt complémentaires. La première peut être fondée sur le
texte de 1958 relatif aux associations à but non lucratif. Des ALPTR (associations locales de promotion du
tourisme rural) pourraient ainsi être créées au niveau de chaque site focal. Les autres sur la base des
textes régissant les associations professionnelles.
Autre facteur favorable au développement des sites focaux, le contexte actuel d’initiatives de
développement local portées par divers acteurs, dont les associations de développement local, les
partenariats Etat-associations, collectivités locales-associations, l’INDH… La stratégie de 2002 avait déjà
souligné cet aspect : « La démarche de « pays d’accueil touristique » permet également de mettre à profit
la dynamique socio-économique en cours au Maroc, qui met de plus en plus en avant l’initiative locale, les
associations de développement local, la société civile, bref ce que l’on désigne aujourd’hui par acteurs du
local. Ces acteurs interviennent de plus en plus au niveau d’entités spatiales très petites pour implanter
des équipements et améliorer les conditions de vie quotidienne dans un véritable processus de
développement durable. » Str., 146
Il est souhaitable que les associations locales disposent de leur propre maison d’accueil, à l’image de la
MPAT et à la dimension du site concerné. Nos interlocuteurs sur les sites en ont fréquemment manifesté le
désir.
Plus précisément, on formule ci-dessous les axes d’intervention essentiels de l’APAT, en conformité avec
les objectifs et axes principaux de la stratégie de 2002, et les objectifs énoncés dans le projet de statut de
l’APAT, également rapportés ci-dessus 1:
Interventions au niveau de l’offre :
1
Ces éléments constitueront des références pour l’élaboration de conventions de partenariat.
Participer à la promotion de l’offre touristique et des produits du terroir au niveau du PAT et des
sites focaux ;
Veiller à la bonne cohérence entre la qualité du produit et le marché ;
Conclure les partenariats appropriés pour promouvoir au mieux le Pays, au niveau des points
émetteurs, à l’intérieur du pays et à l’extérieur.
Rappelons que l’APAT est appelée à gérer directement la MPAT, comme indiqué ci-dessus (Les PAT
leviers du développement…). Les fonctions de la MPAT telles que tracées dans la stratégie 2002 (cf supra
organes de gestion) demeurent valables aujourd’hui. Mais surtout, au-delà de sa présence physique, elle
constitue un symbole d’identité du Pays d’Accueil Touristique, et d’identification et d’affirmation de
l’appartenance à ce Pays. Les nombreux entretiens sur la MPAT lors des tournées le prouvent, y compris
au niveau des sites focaux où la volonté d’édifier des maisons locales à l’image de la MPAT a été
fréquemment exprimée.
En partant de cet état de fait, on rappellera que la préoccupation essentielle de la stratégie de 2002 était
d’étoffer les moyens en ressources humaines aussi bien au niveau central que territorial. Le département
actuel (chiffres à citer) du tourisme rural mérite un effort public dans ce sens pour qu’il puisse faire face de
manière efficace à l’ampleur de la tâche.
Il faut souligner à ce propos que l’apport de l’Etat au stade actuel est fondamental pour assurer le
décollage du tourisme rural, comme il l’a été et le demeure en faveur du développement des autres
produits (tourisme balnéaire, tourisme culturel...). D’autant plus que le développement du tourisme rural
apporte une dimension de développement social et humain favorable au développement rural et au
développement durable. Nombre de réalisations du tourisme rural sont en effet assimilables à des AGRE
(activités génératrices de revenus et d’emplois) et s’inscrivent dans les démarches de lutte contre la
pauvreté (gîtes et refuges, activités d’accompagnateurs, de cuisiniers, transport muletier, camelin…), tout
en constituant des leviers d’autres activités de développement (cultures de terroir, artisanat, protection et
valorisation de l’environnement, valorisation du patrimoine culturel).
Dans les propositions qui vont suivre, relatives à la structuration territoriale, nous aurons également pris
acte, pour ce qui est de l’organisation centrale, de l’absence de la commission interministérielle préconisée
par la stratégie de 2002.
On soulignera que dans la situation actuelle, l’externalisation de plusieurs activités est nécessaire, y
compris les activités d’accompagnement du processus d’organisation institutionnelle au niveau territorial.
Les considérations ci-dessous adopteront par convention et à titre transitoire le territoire provincial comme
territoire d’extension du PAT à moyen terme.
Mais dans les conditions institutionnelles et administratives actuelles seul le gouverneur dispose de la
compétence nécessaire pour veiller à la coordination de l’ensemble des acteurs concernés, d’où la
pertinence d’un organe comme le COPS, présidé par le gouverneur.
L’organisation des COPS devrait connaître quelques aménagements pour en affermir le rôle et
promouvoir leur dimension partenariale :
Institutionnaliser les COPS pour leur donner plus de poids vis à vis de l’ensemble des partenaires,
et en particulier : préciser leur composition. Les conventions actuelles se limitent aux institutions
ayant collaboré aux plans d’action relatifs aux PAT. Or plusieurs acteurs devraient être sollicités
non seulement en termes de financement d’actions, mais aussi d’avis, de conseils, d’assistance
technique, et de validation des plans eux-mêmes. Ce serait le cas des inspections de l’Habitat, de
l’Urbanisme et du Développement d l’espace, des agences urbaines, des délégations de la culture,
de l’environnement… ;
Définir les attributions des délégations selon leur triple rôle de représentantes exécutives de la
tutelle, de coordonnatrices du développement touristique et de secrétaires du COPS ;
Renforcer la participation des Conseils élus à la mesure de leur rôle de maîtres d’ouvrages des
Plans territoriaux de développement et de leur participation financière ;
Préciser le rôle des Conseils du tourisme en tant que représentants du secteur ;
Préciser le rôle, les compétences et les tâches des APAT, des ALPTR, et des MPAT ;
Impliquer au sein du COPS les organisations professionnelles du tourisme, les associations de
développement concernées et toutes personnes morales ou physiques œuvrant pour le
développement local, la sauvegarde de l’environnement, la promotion et la valorisation du
patrimoine naturel et culturel ;
Préciser le statut du COPS dans l’échiquier institutionnel et administratif et régir le processus et les
procédures de décision en son sein.
Préciser la nature et l’objet des documents soumis au COPS pour examen et validation. Jusqu’à
présent les plans d’action des PAT ont été conçus comme un assemblage d’actions inscrites dans
les programmes respectifs des partenaires des conventions relatives aux PAT. Or, il convient de
réaliser des plans fondés sur des schémas directeurs d’aménagement et de développement
touristique en bonne et due forme, et de plans spécifiques et/ou études de faisabilité par site
focal et par niche. Il y a lieu d’examiner dans ce sens les articulations possibles avec les
documents produits par les Inspections de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Développement Spatial,
2
On évoque l’un ou l’autre indifféremment, sachant que le CPT n’existe pas dans nombre de provinces.
les Agences Urbaines, les Plans de Développement Régional du Tourisme et les plans des
programmes « Biladi »… ;
Intégrer les plans d’action dans les plans territoriaux des régions, provinces et communes rurales
et le cas échéant dans les plans d’aménagement de centres urbains ;
Définir une procédure de validation des documents et leurs étapes exécutoires ;
Préciser la responsabilité de chaque partenaire concerné dans le pilotage, la coordination et le
suivi des actions ;
Instituer un système d’information ;
Instituer un système d’évaluation et des évaluations à mi-parcours et d’impact.
On peut aussi songer à une prise en charge des tâches assignées aux APAT par le CRT ou/et le CPT. Or,
la vocation de ces derniers est sectorielle, leur action ne se limite pas à l’espace rural alors que les APAT
et ALPTR sont à base territoriale et intègrent les métiers liés au tourisme. Les CPT et CRT sont des
structures professionnelles, alors que les APAT et ALPTR sont des organisations à but non lucratif. On
pourrait penser alors à un Collège spécial au sein des Conseils. Mais il faudrait qu’ils s’engagent à mener
une action en profondeur d’animation et de stimulation des initiatives à l’échelle des sites focaux, à
accompagner la création des ALPTR, à leur assurer une bonne représentativité en leur sein et une
participation effective dans les processus de décision.
Au total, il est plus indiqué d’accorder la priorité à la création des APAT et des ALPTR, lesquelles d’ailleurs
peuvent adhérer aux CPT/CRT, et que ce dernier est appelé à superviser de toute manière dans le cadre
du COPS.
Organisation de l’APAT :
Comme déjà indiqué, l’APAT est régie par les textes relatifs aux libertés publiques et aux
associations à but non lucratif. Elle regroupe les métiers du tourisme, les métiers liés et les acteurs
du développement local, de défense de l’environnement, de promotion et de valorisation du
patrimoine naturel et culturel. Elle représente les associations de même objet, les ALPTR,
constituées sur les sites focaux ;
L’AG de l’APAT est l’instance principale de décision ;
Il n’est pas besoin d’instituer un Conseil d’Administration qui alourdirait l’organisation et le
fonctionnement de l’APAT. Ce serait reproduire la même structure créée par les CRT et CPT. Et ce
sont les mêmes instances au sein de ces structures, personnes morales et physiques, qui sont
appelées à suivre et à valider les tâches confiées à l’APAT ;
Une convention-cadre est conclue entre le président du Conseil régional (CR) ou provincial (CP),
le MT et l’APAT. Elle précise les missions confiées à cette dernière et est soumise à validation par
le COPS. Des conventions spécifiques peuvent être établies au fur et à mesure des besoins. Les
budgets de fonctionnement et d’investissement y sont précisés, ainsi que les sources de
financement et les conditions de suivi et d’évaluation des performances de l’association ;
La convention cadre inclut ipso facto les associations locales (ALPTR) des sites focaux, existantes
ou à créer, représentées au sein de l’APAT ;
L’APAT peut recruter dans le cadre des conventions spécifiques, après accord du président du CR
ou du CP, les prestataires requis pour des missions à durée limitée ainsi qu’une équipe
permanente coordonnée par un directeur de l’association. Les contrats avec les membres de
l’équipe permanente sont renouvelables le cas échéant.
Il est souvent question d’un directeur de la MPAT, mais en fait le directeur peut diriger la MPAT et les autres
actions de l’APAT, dont celles qui peuvent lui être confiées par le COPS (Cf. liste des interventions possibles
de l’APAT ci-dessus)
Fonctionnement de l’APAT :
La convention avec le président du CR ou du CP et le MT doit préciser les modalités de
fonctionnement, en particulier les périmètres de responsabilité de l’association et leurs limites, la
répartition des tâches avec les partenaires, les délais de réalisation des actions… ;
Pour ce qui est de ses actions propres, l’association a vocation à jouer un rôle d’interface entre les
métiers concernés et leur environnement institutionnel, économique et social, à déposer des
requêtes et à formuler des plaidoyers auprès de qui de droit, à rechercher des partenariats et des
appuis techniques et financiers au niveau national et international dans le respect des lois en
vigueur.
La gestion de la MPAT confiée à l’APAT fait l’objet d’une convention entre le ministère du
Tourisme, le CR ou le CP et l’APAT, ou inclut des clauses spécifiques dans la convention-cadre
citée.
5.3- Le niveau des sites focaux, les ALPTR (associations locales de promotion du tourisme rural-
ou du patrimoine local)
Les principes énoncés ci-dessus s’appliquent à l’ALPTR, en particulier la représentativité des
ALPTR au sein de l’APAT qui en constitue la fédération ;
L’ALPTR comme déjà indiqué rassemble les acteurs du tourisme et les métiers et acteurs liés du
site focal concerné ;
L’instance de décision de l’ALPTR est son AG qui confie la mise en œuvre de ses décisions à un
bureau élu ;
Les actions à mener sur le site focal sont fixées suite à des concertations au sen de l’APAT et à
l’accord de son AG ;
Les budgets propres aux actions sur le site sont fixés dans le cadre du budget de l’APAT, réparti
équitablement selon les besoins entre les sites ;
Les responsabilités et les tâches sont réparties entre l’APAT et l’ALPTR dans le cadre de séances
de travail sanctionnées par des PV qui constitueront des bases de suivi et d’évaluation ;
L’ALPTR met par ailleurs en œuvre son propre programme et son propre budget lorsqu’elle
dispose de financements (autofinancement, partenariats…), et en informe le bureau de l’APAT.
Les règles proposées ici visent l’agrégation des moyens au niveau de l’APAT en tant que fédération
d’ALPTR sans peser sur l’autonomie de ces dernières ni entraver leur capacité d’initiative.
En cas d’inexistence d’APAT dans le PAT concerné, les modèles de conventions et le mode de
fonctionnement propres aux APAT peuvent être adoptés dans le cas des ALPTR.