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marginalisation en Tunisie :
Méthodologie de l’étude
Une enquête qualitative fouillée donne la parole aux habitants de Sidi Bouzid.
C’est une ville qui se situe au centre ouest du paye. Il abrite en 2014 une
population de 429 912 habitants2 à majorité rurale L'économie régionale est
fondée sur l'agriculture en raison de l'existence de plaines fertiles. Ainsi, les trois
ports commerciaux de Sfax (125 km), de Gabes (173 km) et de Sousse ( 165
km) Une voie ferrée traversant le sud de la région la reliant avec Gafsa et Sfax.
Il est limité par les gouvernorats de Kairouan et Siliana au nord, Kasserine et
Gafsa à l´ouest, Sfax à l´est et Gabès au sud.
Sans pourtant oublier, que la région de sidi Bouzid est ville symbolique de la
révolution tunisienne.
Une femme âgée de 52 ans ( Selhi Wahida). Elle est célibataire. Elle travaille
provisoirement dans une boutique de prêt à porter. Une position qui l’a décrit
comme un « kleenex » facile à se débarrasser.
« Je suis dans une sacrée mouise, je vis dans l’incertitude je vis le jour au jour.
La situation s’est aggrave justement après la révolution. A mon sens, la
catégorie la plus marginalisé sont les commerçants à Sidi Bouzid dont. Je parle
en toute connaissance de cause puisque mon père est un commerçant !! et bien
évidemment, avec la valeur de dinars tunisien qui en chute et avec la politique
actuelle qui ne cesse de gonfler les impôts !!... »
Pour « Hamdi », la priorité aujourd’hui c’est agir dans les zones rurales surtout
aux niveaux des Hôpitaux. La sante est droit que les habitants de sa communité
est privé.
Aicha Abdouli est une femme marié âgé de 38ans. Elle a un niveau
d’instruction élevé. Elle est originaire de « Lessouda ». Elle travaille dans la
direction de la santé à Sidi Bouzid
« Le savoir pour moi est arme contre l’ignorance et la pauvreté. Je suis native
d’une communauté rurale « Lessouda » qui est totalement marginalisé : absence
d’une infrastructure pour une mobilité facile, précarité des logements. Ici le
phénomène de l’abandon scolaire a pris de l’ampleur du l’éloignement de
l’école et la précarité sociale et économique des parents !!
A mon sens, les adolescents sont la catégorie la plus marginalisé et l’abandon
scolaire joue un rôle de renforcement de cette marginalisation !! A vrai dire, il y
des projets mise en place pour lutter contre la pauvreté mais elle est très lente et
opaque au même temps… »
Sofien Aroui est un homme marié âgé de 46 ans. Il est un professeur dans un
lycée
Nous avons rencontré Mohamed Abed el baki dans la gare de Sidi Bouzid. Il est
âgé de 42 ans et marié. Son niveau d’instruction est 6eme primaire. Il est un
agriculteur originaire et vit dans une communauté qui s’appelle « Om Nasr »
« A mon sens, les zones les plus marginalisé se sont les zones forestières !! on
est totalement isolé !! et cette exclusion est du au corruption du système. Après
la révolution, les partis politiques s’est multiplié des centaines des partis sont
apparu !! c’est scandaleux ! un système corrompu !! on aperçoit l’augmentation
des chômeurs, les familles nécessiteuses souffrent !! mon seul souhait c’est que
le système de Ben Ali règne retourne !! tout se bascule malhreusement …. »
(Enregistrement : magnétophone)
Jeune Age Niveau Résidence Statut
d’instruction professionnelle .
Chahin 15ans 7eme Twahiria En rupture
touihri (enfant primaire scolaire
en
danger)
Taher 70 ans Non scolarisé Sweni Marchant
tri3i ambulant
Loucif 67 ans Non scolarisé Zgheidia Marchant
Ghagath ambulant Le cas
er
Zied 23ans 1 secondaire Jendouba Journalier d’une
Mechrigi personne
Adel 45ans 7éme Jendouba Taxiste âgé
aloui primaire marginalisé
Salma 55ans Non scolarisé Jendouba Commerçante originaire
d’une
Dridi
communauté rurale :
Salma Dridi est une femme mariée âgée de 55ans accompagné avec sa fille
Ibtissem
Commentaire général :