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Calcul Du Reacteur
Calcul Du Reacteur
/FHC/UMBB/2017
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Mémoire de Master
Spécialité : Génie des procédés.
Option : Technologie de la pétrochimie
Je remercie aussi l’ensemble des membres de jury qui m’ont fait l’honneur
d’accepter de juger mon travail.
Merci à tous les employés de l’unité méthanol qui nous ont accueillis avec
beaucoup de gentillesse et une bonne humeur.
Sans oublier de remercier l’ensemble des personnels de complexe
pétrochimieCP1/Z pour leurs encouragements.
Enfin je remercie mes parents et tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin à
l’élaboration de ce modeste travail qu’ils trouvent ici l’expression de notre
profonde gratitude et respect.
Dédicace
A tous mes amis qui ont toujours été à mes côtés dans les bons
I.1. Introduction
Le méthanol. Ou l'alcool méthylique est à tempérance ambiante un liquide clair,
incolore, avec une faible odeur, [1]. Il bout à 65°C. Le méthanol est produit principalement à
partir du gaz de synthèse dont plus de 90% des unités de production utilisent le gaz naturel
comme matière première parce qu'il est moins cher.
Le méthanol est l'un des produits les plus importants de la synthèse organique.
Plusieurs produits chimiques peuvent être obtenus à partir du méthanol grâce à sa
réactivité élevée. Il trouve une large utilisation en qualité de solvant, de semi produit pour la
fabrication de matière indispensable à la synthèse organique, il est utilisé principalement
pour la production du formaldéhyde par oxydation où la consommation en méthanol atteint
jusqu'à 50% de la production totale. Il est également utilisé avec plusieurs acides
organiques pour produire les esters méthyliques comme le méthyle acrylate. Comme il
rentre aussi dans la production du Diméthyltériphtalate DMT, méthylamine, clilorométhane,
méthacrylate de méthyle MAM. Le procédé Monsanto de synthèse de l'acide acétique
utilise le méthanol par carbonylation comme matière première. Durant ces dernières
années, le méthanol est utilisé comme matière première pour la synthèse microbiologique
de l'albumine, ainsi que dans la synthèse d'additifs MTBE pour le carburant moteur. La
capacité de production en 1992 était de 21.239 millions de tonnes au monde et de 2.920
millions de tonnes en Europe. La capacité mondiale de production en 1996 était de 25
millions de tonnes dont METANEX était le premier producteur avec une capacité de 4.5
millions de tonnes. Depuis 1997 la demande annuelle moyenne en méthanol suit un rythme
croissant de l’ordre de 3.5 % par an. Cette demande était approximativement 29 millions de
tonnes en 2000 [2].
I.2. Le Méthanol
I.2.1. Définition du méthanol
Identification
énergie libre de formation (25°c, 1 atm) 166,8 kj /mol 39,87 kcal /mol
liq
l'entropie (25°C, 1 atm) Vapeur 239,7 j /mol /k 57,29 cal/mol /k
l'entropie (25°C, 1 atm) Liquide 127.2 j /mol /k 30.41 cal/mol /k
capacité de chauffage vapeur (25° c, 43.89 j/mol /k 10,49 cal /mol /°c
1atm)
capacité de chauffage liquide (25° c, 81,17 j/mol /k 19,40 cal /mol /°c
1atm)
capacité de chauffage solide (97,6°c, 49.25 j/mol /k 11.77 cal /mol /°c
0,0011torr)
pression de vapeur (25°c) 16.94 kPa 127,0 torrs
la tension de surface à l'air (25°c) 0,0223 N/m 22,3 dyn /cm
Indice de réfraction (25°c) 1,3265 -
susceptibilité magnétique (3°C) - 0,63×106cgsm
la conductivité électrique (25°c) 1,5 x107(ohm-m) 1,5 ×1091(ohm- cm)
la diffusivité thermique de liquide (25°C) 1,05x107m2 /s 1,05 x 103 cm2/s
coefficient de dilatation thermique (25°C) 0,001196 0,001196 °c
viscosité (25°c) vapeur 0,00961 mPa.s 0,00961 cP
viscosité (25°c) liquide 0,549 mPa.s 0,549 cP
la conductivité thermique (25°c) vapeur 0,0157 w /m /k 0,0000375 cal /s /cm
la conductivité thermique (25°c) liquide 0,203 w /m /k 0,000484 cal /s /cm
taux d'évaporation (acétate de n- butyle - 2.1 ــــ
1)
la chaleur de combustion (25°c, 1 atm) 764.1 kj /mol 5,699 kcal /g
vapeur
Le processus de production de méthanol peut être divisé en quatre étapes principales qui
sont:
Prétraitement de la charge.
production du gaz de synthèse.
synthèse du méthanol et sa purification.
Ces étapes sont présentées sur le schéma synoptique (figure I.3) suivant :
Les deux principales matières de base, le gaz naturel et l'eau, exigent la purification
avant leurs emplois. Le prétraitement de la charge permet d'éliminer les traces de
composés soufrés ou d'autres impuretés nuisibles au catalyseur de synthèse telles que le
chlore.
Le taux de soufre doit être inférieur à 0.1 ppm. Donc la charge doit subir une
désulfuration. L'opération consiste à hydrogéner le soufre organique et le transformé en
H2S qui sera ensuite adsorbé sur de l'oxyde de Zinc, le catalyseur utilisé est à base de
Cobalt-Molybdène ou Nickel-Molybdène.
Avant la conversion d'eau en vapeur pour être utilisée dans le procès, les impuretés
existantes dans l'eau sont réduites à des quantités indétectables (partie par milliard) Ces
impuretés peuvent conduire à mie réduction de l'efficacité de la chaleur et des
endommages significatifs de la majorité des pièces des équipements.
CO + H2O CO2 + H2
plus utilisé dans cette synthèse est le réacteur à lit fixe, avec refroidissement par injection
de gaz fiais (trempe) dans la masse catalytique. Le méthanol brut formé est condensé
ensuite envoyé à la section de purification qui est l'étape finale dans le processus.
La solution du méthanol à 68% est épurée dans deux étapes distinctes, dans une
grande colonne de distillation appelées colonne d'écrémage et colonne de raffinage pour
rapporter un produit de raffinage avec une pureté du méthanol de 99% classifié comme
méthanol de raffinage par une catégorie "A". Le processus de méthanol est examiné à de
diverses étapes et le produit fini est stocké dans un grand secteur fixé en dehors de l'usine
jusqu' à sa livraison aux clients.
- Méthanation
A pleine capacité, ces usines consommeraient environ 280 milliards de ft3 de gaz
naturel par an.Toutefois, certaines ont fermé leurs portes pour une période indéterminée,
tandis que d'autres ont cessé leur activité pour au moins une partie de 2001. On ne connaît
pas exactement la production de méthanol. Ni la consommation de gaz à cet égard.
Toutefois, on estime qu'en 2001 la moitié de la capacité américaine de production de
méthanol aurait été fermée (source : Banque de Réserve fédérale de Dallas). Par
conséquent, la demande de gaz a baissé considérablement dans cette industrie en 2001
[1].
33% 35%
Formaldéhyde
Acide acétique
MTBE
5% DME
4% 10%
Mélange d'essence
13%
Autres
Les eaux usées qui parviennent à une unité de traitement présentent généralement
des niveaux élevés d’ammoniac. Un processus de dégradation bactérienne convertit cet
ammoniac en nitrate. Ce nitrate est ensuite éliminé dans un processus de dénitrification
mettant en œuvre un traitement chimique et une dégradation bactérienne. Le méthanol est
une simple molécule qui constitue une source de carbone idéale pour les bactéries utilisées
dans la dénitrification. L’addition de méthanol servant d’accélérant, les bactéries
anaérobiques convertissent rapidement le nitrate (NO3) en azote (N2), un gaz totalement
inoffensif qui est libéré dans l’atmosphère.
Production de biodiesel
Le biodiesel est un ester obtenu par la réaction chimique de ces huiles et graisses
avec un alcool, typiquement avec le méthanol. Bien qu’à peu près tous les alcools puissent
être employés dans la réaction, c’est le méthanol qui est utilisé de préférence vu qu’il est
relativement bon marché et qu’il permet une réaction très complète. Ce processus a pour
nom transestérification. Le processus utilise un volume de méthanol pour une production de
10 volumes de biodiesel.
Durant ces dernières années, le méthanol est utilisé comme matière première pour la
synthèse microbiologique de l’albumine
Amérique du Nord 10 %
Europe 10 %
Moyen-Orient 4%
Amérique du Sud 2%
Figure I.6 : Schéma synoptique des différents usages du méthanol en chimie organique [1].
I.6.Transport et distribution
À chaque étape de son transport et de sa distribution, le méthanol doit être stocké de
manière sûre et manipulé de façon responsable afin de minimiser les risques pour les
personnes et l’environnement et lui conservé ses qualités. Les modes de transport en vrac
les plus communs du méthanol dans le monde sont : le transport par bateau, par barge, par
chemin de fer, par camion et par pipeline.
Ils différent par le type de catalyseur utilisé et les conditions de déroulement du procédés.
Jusqu'à 1965 on n'utilisait que le procédé à haute pression avec des catalyseurs
constitués principalement d'un mélange homogène d'oxyde de Chrome et de Zinc
ZnO/Cr2O3, il a été ensuite remplacé par un catalyseur à base de Cuivre CuO. La raison
essentielle de ce changement est liée à sa faible activité relative qui nécessite d'opérer
avec des températures entre 350 - 400 °C et une pression de 300 - 350 bars pour atteindre
un taux de conversion raisonnable Parmi les firmes qui ont industrialisé cette technologie
sont : BASF. ICI, Kellog. Power Gas, STONE & WEBSTER.
réacteur a été fixée pour permettre un chargement rapide du catalyseur et une faible perte
de charge .On a conçu un réacteur de grand diamètre avec des épaisseurs faibles de
catalyseur (4 ,5 m de diamètre pour 500 t/j à 7 m pour 1500 t/j ) et une hauteur totale assez
faible.
Les parois du réacteur sont en acier faiblement allié au carbone ou ses dérivées. Le
gaz est comprimé avant d’être introduit dans le réacteur (les gaz recyclés sont à une
pression inférieur de 5 bars à la pression de synthèse, ce qui nécessite un seul étage pour
leur recompression dans le compresseur de recyclage avant leur mélange avec les gaz de
synthèse neufs).Où il subira un refroidissement par le biais des losanges disposés
parallèlement .A la sortie, les produits obtenus subissent un refroidissement suivi d’une
épuration afin d’éliminer les produits indésirables et obtenir le méthanol pur. L’unité I .C. I
peut opérer convenablement entre 25 et 100 % de sa pleine capacité, grâce aux
introductions indépendantes du gaz froid et du gaz préchauffé et à l’indépendance des
circuits de vapeur [5].
Il se déroule à une température qui varie entre 240 et 265°C sous une pression de 40
à 55 bars dans un réacteur isotherme tubulaire, la chaleur dégagée au cours de la synthèse
est éliminée lors du passage de l’eau de chaudière coté calandre.
Le gaz de synthèse subit un préchauffage avant son introduction dans les tubes du
réacteur remplis de catalyseur, les tubes ont une longueur estimée d’environ 12 m.
L’enveloppe est en acier ordinaire, mais les tubes ont besoin de résister à l’hydrogène et à
la formation de fer carbonyle comme tous les réacteurs de synthèse de méthanol. La
pression de vapeur en fonctionnement normal est de 40 bars.
La chaleur produite au cours de la réaction peut être éliminée par deux moyens:
o Soit par injection des gaz froids directement entre les lits catalytiques.
o Soit par circulation d’eau bouillante dans un réseau de tubes situés également entre
les lits catalytiques pour produire de la vapeur.
Le gaz naturel est préféré aux hydrocarbures pour des raisons économiques.
Gazéification du
charbon
Oxydation partielle du
gaz naturel et des
produits pétroliers
°
∆ = - 74635 – 63,98T + 32,61T2 + 8,53.10-6 T3 – 7,7.10-9 T4 (*) [2].
Et :
.
KP (1) = ( . .
) ( .
)
. .
KP (3) = ( .
)( .
)
Avec :
35
30
% vol, du méthanol formé
25 5
10
20
15
20
15
30
10
0
200 300 400
Température en °C
∆ ( )= , ( )
T : Température.
∆ ( )= , ( )
∆ ∆
∆ =∆ −∆ − − −
Ou :
La valeur pour IR a été calculée. Après que la évaluer ∆ à toute température. Les
changements exigent seulement la stœchiométrie de réaction, et la température ambiante
en tant que entrée.
III.1. Introduction
Connaissant la teneur maximum en méthanol (c’est – à – dire à l’équilibre) dans les
gaz à la sortie du réacteur, il faut calculer la vitesse de réaction .Elle dépend des conditions
à l’entrée et l’activité sélective du catalyseur. La réaction souhaitée se produit
essentiellement à la surface des catalyseurs et la vitesse de réaction dépend des vitesses
d’absorption de H2 et CO et de desorption du methanol. Plusieurs équations cinétiques ont
été proposées en tenant compte ou pas de l’influence mutuelle de CO et CO2 lors de la
synthèse du méthanol sur des catalyseurs à base de Cuivre.
Leonov et al. (1973) ont été les premiers à modéliser la cinétique de synthèse de
méthanol sur un catalyseur Cu/Zn/Al2O3 leur modèle à également supposé que le CO est
la source du carbone du méthanol et n’ont pas expliqué l’influence du CO2 dans
, ,
𝐂 𝐇 𝐂𝐇 𝐇
l’alimentation [8]. rCH3OH = 𝒌 , − , (III. 4)
𝐂𝐇 𝐇 𝐂 𝐇 𝐊∗
Pi : pression partielle
CO + 2H2 CH3OH
Klier et al. (1982) n’ont pas considéré uniquement que le CO est la seul source, mais
toujours la plus importante du carbone en méthanol. La variation expérimentale du rapport
PCO/PCO2, à des conditions fixes de pression totale et de concentration d’hydrogénation a
indiqué un maximum dans la vitesse de synthèse. Ils ont justifié la diminution de la vitesse à
un rapport PCO/PCO2 faible et adsorption forte de CO2, alors qu’aux rapports élevés une
réduction excessive du catalyseur à lieu. Le rapport du nombre de sites actifs oxydés et de
sites inactifs est uniquement déterminé par le rapport PCO/PCO2 à travers le mécanisme
oxydoréduction, dont lequel l’équilibre est caractérisé par la constant Kred. Ils ont supposé
une adsorption compétitive entre le CO2 et le CO ou l’H2, et ils ont quantifié l’hydrogénation
directe de CO2 par l’ajout d’un terme empirique. Ceci à mené à l’équation suivante [8].
− 𝑲 𝑲 ( − /𝑲 )
=𝒌 ( + ) ( ) (III. 5)
𝑲 𝒙 +𝑲 +𝑲 +𝑲
r2 = 𝐤2 ( ) (III. 6)
𝑲
Catalyseur : CuO-ZnO
T [K] : 498 – 523
P [bar] : 75
Flux (mol %): CO: 0-30, CO2 : 0–30, H2 : 70
Type de réacteur : Adiabatique
− /𝑲∗
rCH3OH = (III. 7)
( + + + )
− 𝑲∗
rRWGS = (III. 8)
𝑴
Où 𝒊 : La fugacité du composant 𝒊
𝒌 𝑲 −( /𝑲 )
= / / (III. 10)
( +𝑲 +𝑲 ) + 𝑲 /𝑲
/ /
𝒌 𝑲 ( − / 𝑲 )
∗
= / / (III. 11)
( +𝑲 +𝑲 ) + 𝑲 /𝑲
CO + 2 H2 CH3OH
CO2 + H2 CO + H2O
Catalyseur : CuO-ZnOAl2O3
Flux [mol %] : CO : 0-22, CO2 : 2.1-26.1, H2 : 67.4–90
T [K] : 483 – 518
P [bar] : 15- 50
Type de réacteur : Tubulaire.
McNeil et al. (1989) ont utilisé un réacteur pour examiner la cinétique de synthèse de
méthanol sur une vaste gamme de rapports H2/CO/CO2 sur un catalyseur à base de
Cu/Zn/Al2O3 Ce modèle prend en considération tant monoxyde de carbone que réactions
d'hydrogénation de dioxyde de carbone. Il inclut aussi le rôle de dioxyde de carbone comme
un inhibiteur de production de méthanol. Dans le développement du modèle cinétique, les
suppositions suivantes ont été faites :
2- Le nombre des sites qui contiennent des molécules hydrogènes est constant.
𝒌′ 𝑲 𝑲 𝑲 𝑲 ( − /𝑲 )
= / / /
𝑲 𝑲 𝑲 𝑲 +𝒌 𝑲′
𝒌′′ 𝑲 𝑲 𝑲 𝑲 [ − /𝑲′′ ]
+ / / /
𝑲 𝑲 𝑲 𝑲 + 𝑲′′ +𝑲
CO + 2H2 CH3OH
CO2 + H2 CO + H2O
Réactions
CO2 + H2 CO + H2O
𝒌 𝒌 𝑲 𝑲
𝑴 = / / (III. 15)
+𝑲 + +𝑲 𝑲 𝑲
De H2, CO et CO2 :
𝒌 𝑲 𝑲 𝑲
𝑴 = / / 𝑲 (III. 16)
+𝑲 +𝑲 𝑲 𝑲 +
𝑲′
Réactions :
CO2 + 3H2 CH3OH + H2O
CO2 + H2 CO + H2O
Vanden Bussche And Froment (1996) ont proposé un schéma détaillé de réaction de
conversion de gaz de synthèse sur un catalyseur à base Cu/Zn/Al2O3. Ils ont considéré que
le CO2 est la source principale du carbone de méthanol. Une description approfondie de ce
système devrait également tenir compte de la réaction d’hydrolyse, procédant le long d’un
mécanisme d’oxydoréduction. Aux conditions industrielles typiques. Les deux réactions à
savoir l’hydrogénation du CO2 pour l’obtention du méthanol et celle d’hydrolyse, se
déroulent exclusivement sur la phase cuivre du catalyseur selon le model suivant : L’H2 et le
CO2 sont adsorbés dissociativement sur la partie active du cuivre, l’oxydation du CO2
adsorbé sur le cuivre métallique est favorisée par la présence des surfaces oxygénées
(O.s) ou par des espèces alcalines. Cette oxydation donne des carbonates qui sont
rapidement hydrogénés, premièrement en structure bicarbonate et par la suite aux
formiates de cuivre, formaldéhydes, des espèces méthoxy, et finalement donnent le
méthanol. Comme il est montré le coté droite du schéma, l’étape intermédiaire la plus long
dans la synthèse du méthanol sur le cuivre. Dans les deux étapes d’hydrogénation du CO 2
en méthanol, l’oxygène de surface (O.s) est libéré par les molécules [HCO 3.2s, HCO2.2s],
cette espèce (oxygène) est également hydrogénée par les atomes d’hydrogène disponible,
résultant des groupe hydroxyles et par la suite de l’eau, qui se désorbe relativement
lentement. En effet, le coté droit du schéma décrit la réaction d’hydrolyse, qui se déroule
selon un mécanisme d’oxydoréduction. Dans cet ordre de réaction, l’adsorption dissociative
du CO2 est la vitesse limitante, comme il à été montré par Nakamura(1995) et al. (1990),
Fujita et al. (1995) et Ernst et al (1992) (Figure III.1) [8].
= √𝑲 (III. 17)
𝑲
= (III. 18)
𝑲 𝑲 𝑲
= 𝑲′ 𝒂 𝑲′ 𝑲 𝑲 𝑲 (III. 19)
( / )
𝒊 = 𝒊 𝒙 𝒊 (III. 20)
𝐞𝐪
𝐅 𝐂 𝐇 ( − /𝐊 𝐂𝐇 𝐇 𝐇 / 𝐂 𝐇 )
= (III. 21)
𝐅 𝐇
+ +𝐅 √ 𝐇 +𝐊 𝐇 𝐇
𝐇
𝒌′ −𝑲 ( / )
𝑾 = (III. 22)
+ + √ +𝑲
Réactions :
CO2 + 3H2 CH3OH + H2O
CO2 + H2 CO + H2O
Les équations cinétiques proposées par Setinc et Levec (2001) sont comme suit :
− ′
𝑴 =𝒌 (III. 23)
( +𝒌 )
− ′
=𝒌 (III. 24)
+𝒌
CO +2H2 CH3OH
CO2 + H2 CO + H2O
Récemment, Lim et al. (2009) ont effectué une étude approfondie the la synthèse de
méthanol en supposant que CO et CO2 s’adsorbaient sur des sites différents de Cu et que
l'eau s’adsorbait sur un site de ZnO. Ils ont constaté que le taux d'hydrogénation du CO 2
était plus lent que le taux d'hydrogénation de CO, ce qui a diminué le taux de formation de
méthanol, mais étant donné que le CO2 diminue la vitesse de réaction d’hydrolyse, cette
dernière qui peut entrainer une diminution de la production de DME (Diméthyle éther), un
sous-produit à partir de méthanol.
Il a donc été conclu que le taux de production de méthanol peut être indirectement
renforcé par la recherche d'une concentration optimale de CO 2. Ils affirment être la
première étude entre les différents ceux ayant déclaré le rôle du CO2 dans la synthèse du
méthanol, ce qui suggère un mécanisme cinétique relative CO et les réactions
d'hydrogénation de CO2.
𝒌 𝑲 𝑲 𝑲 ′ − /𝑲
= (III. 25)
+𝑲 +𝑲 , ,
+𝑲
𝒌 𝑲 𝑲 , ( − /𝑲 )/ ,
= (III. 26)
+𝑲 +𝑲 , ,
+𝑲 ( +𝑲 )
𝒌 𝑲 𝑲 𝑲 , − /𝑲
= , , (III. 27)
( +𝑲 ) +𝑲 +𝑲
CO + 2 H2 CH3OH
CO2 + H2 CO + H2O
IV.1. Introduction
Les catalyseurs augmentent les taux des réactions chimiques, mais ne sont pas
consommés dans les réactions. Ils baissent l'énergie exigée pour l'initiation des réactions.
Typiquement plus qu'une réaction chimique arrive dans des réacteurs chimiques. Les
catalyseurs peuvent influencer seulement la réaction désirée et augmenter ainsi la
sélectivité du processus. Des réactions catalysées hétérogènes arrivent sur l'interface à
gaz/solide ou liquide/solide. Ainsi les réactions chimiques réelles sont précédées par la
diffusion et l'adsorption des substances régissantes à la surface et dans les pores des
catalyseurs et suivies par la désorption. La diffusion des substances peut être divisée dans
la diffusion externe et interne. Dans la diffusion externe, les substances régissantes sont
transportées à la surface du catalyseur. Dans la diffusion interne, les substances
régissantes sont transportées dans les pores du catalyseur où l'adsorption a lieu comme les
substances qui s’attachent aux sites actifs du catalyseur. La réaction chimique a lieu dans
les sites actifs. Après la réaction, les produits se détachent par la désorption et se répand
par la diffusion interne et externe.
°C en utilisant un système catalytique plus actif constitué d'oxyde de zinc stabilisé par
l'oxyde de chrome à base de cuivre (Cr2O3-ZnO) qui était déjà connu à l'époque. La raison
en est que ce catalyseur était beaucoup plus stable par le soufre et le chlore présent dans
le gaz de synthèse à l'époque. Dans les années cinquante, l’injection du gaz de synthèse a
une pureté d’un taux plus élevé dans de nouvelle génération de catalyseurs à base du
cuivre mis en place ont permis, une activité plus élevée, une meilleure sélectivité et donc
amélioration de la production.
Ils ont expérimenté le catalyseur avec différentes charges de Zr et ont constaté que
l'augmentation du Zr dans le chargement a augmenté le taux de synthèse du méthanol.
L'effet a été constaté à être plus importantes pour hydrogénation du CO que pour
l'hydrogénation de CO2. Ils ont également remarqué que la sélectivité maximale en
méthanol est obtenue avec des charges Zr intermédiaires. Fisher et Bell (1998) ont
comparé Cu/SiO2 et Cu/ZrO2/SiO2 dans l'hydrogénation de CO. Ils ont également étudié le
mécanisme de l'hydrogénation du CO sur des catalyseurs appliqués, ils ont constaté que le
taux de synthèse du méthanol est renforcé avec le catalyseur avec Zr. Schilke et al. (1999)
ont étudié les mêmes catalyseurs, mais aussi examiné les catalyseurs avec plus Ti. Ils ont
trouvé que l'addition de Ti a une influence similaire à l'addition de Zr.
Słoczyński et al. (2004) ont comparé l'utilisation Cu, Ag et Au dans les catalyseurs
pour la synthèse du méthanol. Les catalyseurs étudiés sont de M / (3ZnO ⋅ ZrO2) à partir de
Cu, Ag ou Au. Ils ont découvert que le catalyseur de Cu a montré la plus haute activité dans
la synthèse du méthanol. Ils ont conclu que la synergie entre le Cu et le support est
apparent et avantageux pour la synthèse du méthanol.
Kim et al. (2003) ont étudié l'influence des méthodes de préparation des catalyseurs
Pd – ZnO et ils ont trouvé la meilleure structure de catalyseur et méthodes proposées pour
l'obtention d’une telle structure. Tsubaki et Fujimoto (2003) ont étudié l'effet de différents
additifs d'oxyde de catalyseur Pd supporté. Dans leurs expériences, Pd supporté par CeO2
a montré la forte activité et longue durée de vie pour la synthèse du méthanol à partir du
CO2. Ils ont également remarqué que La2Û3 et TiO2 ont montré des résultats similaires.
Zhang Q. (2006) a utilisé un Pd supporté Cr / catalyseur de ZnO sur leurs expériences.
L'addition de Pd amélioré l'activité et la sélectivité du catalyseur pour la synthèse du
méthanol à partir de gaz de synthèse. Chiavassa et al. (2008) ont étudié un catalyseur Ga
promu Pd/SiO2 et l'influence des produits de la réaction à son activité. Ils présenté que le
CO et H2O a des effets néfastes sur l'activité et la sélectivité du catalyseur appliqué [8].
Description générale :
-Type : CuO/ZnO/AL2O3
-Forme : granule,
-Couleur : noir ; la surface cylindrique est brillante à l’état neutre après service.
-Résistance à l’eau : bien qu’il s’agisse d’un catalyseur dense relativement robuste, il peut
être endommagé par un stockage prolonge à l’humidité ou par constat d’eau ou de
vapeur d’eau,
Le cuivre est la phase active dans le catalyseur. L'oxyde de zinc joue un rôle
important dans la stabilisation des cristaux de cuivre (Skrzypek et al. 1994). Le frittage de
cuivre se produit lentement à des températures typiques pour la synthèse du méthanol, et
le frittage de l'oxyde de zinc peut également se produire. Le frittage se produit par la
migration d'atomes ou de cristaux de plus grande agglomération. Cela conduit à une
augmentation de la taille des cristaux et une diminution de la surface active. Le frittage
augmente de façon exponentielle en augmentant la température (Sattereld 1980, Holmen
1996). En fonctionnement normal, le catalyseur se désactive lentement et a une durée de
vie de plusieurs années (Skrzypek et al. 1994, Kung 1992).
Cu +H2O(g) Cu++OH- + ½ H2
Selon Skrzypek et al. (1994), une concentration de CO2 plus élevée dans le gaz de
synthèse conduit à une sur-oxydation du cuivre, soit par CO2 ou par H2O. Rahimpour et al.
(1998) postulent un mécanisme de désactivation où le CO2 occupe les sites actifs.
Ladebeck (1993) indique que la vitesse de désactivation a été augmentée par un ordre de
grandeur lorsque la teneur en CO2 dans le gaz de synthèse a été augmentée de 3 à 12[10].
V.1. Introduction
La section la plus importante du procédé de synthèse du méthanol est le réacteur.
Comme la réaction de synthèse est fortement exothermique, la tâche principale du réacteur
est de contrôler la température. Les technologies de réacteurs qui ont été largement utilisés
dans les établissements commerciaux se répartissent en deux catégories; plusieurs
réacteurs à lit de catalyseur et de convertisseurs de lit simple.
Les réacteurs catalytiques ont un rôle clé dans l’industrie chimique et pétrochimique
et font toujours partie d’un système plus large de production .Pour cela le réacteur doit être
conçu de façon que l’installation fonctionne de manière optimale en tant qu’une unité de
production. Généralement pour concevoir un réacteur catalytique à lit fixe, il est
indispensable de connaitre son comportement à partir d’un ensemble d’équations et
relations le caractérisant, ces relations présentent souvent un modèle mathématique qui est
une représentation simplifiée du système réel.
En génie chimique, la modélisation des opérations unitaires s’articule sur trois types
d’équations, que sont les équations de conservation de masse, d’énergie et de quantité de
mouvement. La performance d’un système catalytique hétérogène dépend en grande partie
des caractéristiques du solide, dont l’élément important sur lequel seront appliquées les
équations de conservation est la particule du catalyseur et son milieu adjacent. Les
équations sont appliquées sur les deux phases fluide et solide. Ce travail consiste en une
modélisation d’un réacteur étagé à lits fixes adiabatiques utilisant un modèle mathématique
résolu avec des méthodes numériques tout en incorporant des routines pour générer les
propriétés physico-chimiques ainsi qu’un modèle cinétique.
Le calcul donne facilement accès aux valeurs d’un grand nombre de variables
(températures, compositions, flux) et ce, en général, en tous points d’une installation. C’est
là un résultat précieux et un avantage décisif de la modélisation sur d’autres méthodes
d’analyse des procédés, qui vient pallier la difficulté de mesurer précisément ces variables,
voire son impossibilité dans les atmosphères souvent corrosives de fours à très haute
température. Bien sûr il faut pouvoir accorder crédit aux résultats calculés, ce qui suppose
qu’ils, ou du moins que certains d’entre eux, aient été validés par comparaison à des
mesures.
Les éléments finis fonctionnent tout aussi bien et sont mieux adaptés aux géométries
irrégulières, mais sont mathématiquement plus lourds. N’ayant pas eu à traiter de
géométries complexes, j’ai utilisé les volumes finis. Une question à laquelle on n’échappe
pas lorsque l’on débute une modélisation mathématique d’un procédé est celle de savoir si
l’on va utiliser un code commercial polyvalent ou bien si l’on va écrire son propre code, qui
sera dédié au problème à traiter.
Nos premiers travaux, dans l’équipe de Denis Ablitzer, ont tous donné lieu à la mise
au point de nos propres codes, il n’existait d’ailleurs pas de code commerciaux adaptés. La
situation est différente aujourd’hui. Les progrès et la sophistication des codes de mécanique
des fluides numérique, aptes à traiter aussi la thermique et le transport de matière, ont été
considérables. Sous réserve qu’il soit possible d’y modéliser la physique du problème de la
manière que l’on souhaite, il est sûr que les codes du commerce font gagner un temps
précieux à toutes les étapes où la programmation, sans être complexe, est lourde :
maillage, mise au point d’un solveur, post-traitement des résultats. En revanche, la
nécessité de décrire avec précision des phénomènes physicochimiques complexes ou non
standard, de savoir exactement quel traitement numérique est effectué sur chaque variable
impose encore souvent, pour des raisons de fiabilité et parfois d’efficacité, de recourir à sa
propre programmation. Pas de dogme mais un choix au cas par cas me semble ici la
meilleure règle [11].
Dans un sens très général, il peut être représenté comme rapport fonctionnel de la
forme suivante :
Définition du problème
Résultats numériques ou
graphiques
Implémentation
ou les modèles ont été regroupés en deux grandes catégories, celles des modèles
hétérogènes.
Tableau V.1 : classification des modèles mathématiques d’un réacteur à lit fixe [12].
Cinétique de la réaction
Site du
catalyseur
Micro échelle
Particule du
Interfaciale Intraparticule
catalyseur
∆ ,∆ ? ∆ ,∆ ?
Macro échelle Réacteur
∆ ,∆
Type de transfert de masse et
de chaleur
Ecoulement piston ?
+ Dispersion axial ou
radial
Vitesse non uniforme
+dispersion radial ?
-Phase fluide
( )
= ( − ) (V.1)
=ℎ ( − ) (V.2)
Où ρg : densité du fluide ;
=− (V.3)
= + (V.4)
- Phase solide
=− ƿ∑ ѵ (V.5)
ƿ : Densité de la particule ;
=− ∑ −∆ (V.6)
= , = , = à =0 (V.7a)
– pour le solide :
( − )=− à = (V.8a)
= ℎ( − )=− à = (V.8b)
ƿ
= (V.9)
Lorsque les pores sont relativement larges et la pression est élevée, le coefficient
de diffusion (D) sera équivalent à celui de la diffusion en phase homogène (Dim). Il peut
être estimé à partir des corrélations relatives à la diffusion moléculaire.
∫
= (V.10)
ƿ
( )
=∑ (V.11)
Cƿ =∑ −∆ (V.12)
Le modèle cinétique choisi est celui de Froment et al. Ce modèle est basé sur la
conversion du gaz de synthèse sur un catalyseur à base de Cu/ZnO/Al2O3 et tient compte
de l’hydrogénation du CO2 pour l’obtention du méthanol ainsi que la réaction gaz à l’eau
(Water Gas Shift) selon les réactions suivantes :
Réaction 1
Réaction 2
Les vitesses des réactions (V.13) et (V.14) sont données par Froment et al.
Le facteur d’efficacité est calculé le long du réacteur après intégration des équations
de diffusion et à chaque pas d’intégration. Il permet la correction du modèle cinétique vu
que ce dernier est obtenu sur une poudre fine de même type de catalyseur où les
phénomènes de diffusion n’interviennent pas.
Description du procédé de
fabrication du méthanol
Chapitre VI Description du procédé de fabrication du méthanol
VI .1. Introduction
La synthèse du méthanol s’effectué de façon très sélective à partir d’un mélange
d’oxyde de carbone et d’hydrogène .Ces gaz peuvent être obtenus par steam reforming du
gaz naturel. Le procédé de steam reforming consiste à mélanger le gaz naturel
d’alimentation désulfuré et chaud avec de la vapeur d’eau, puis à faire réagir le mélange
aux dessus d’un catalyseur approprié dans le four de reforming (F201) pour produire de
l’hydrogène, de l’oxyde de carbone et des gaz carbonique. le gaz , connu sous le nom de
gaz de synthèse , est refroidi et comprimé jusqu’à la pression requise pour la synthèse de
méthanol ,puis on fait circuler le gaz dans la boucle de synthèse du méthanol , ou l’on le fait
ensuite réagir au dessus du catalyseur chaud de synthèse du méthanol , puis refroidir afin
de condenser le méthanol brut. Le méthanol brut est purifié par distillation afin d’enlever
l’eau et les impurters qui se forment comme sous produits de la réaction de synthèse [14].
La synthèse du méthanol dans cette unité passe par sept sections successives : 100,
200, 300, 400, 500,600 et 700.
ORGANIGRAMME GÉNÉRAL DE
PROCESSUS METHANOL
Détente et distribution du
gaz naturel
Section : 100
Reforming catalytique
Section : 200
avec vapeur d’eau
Section : 700
Section : 500
Section : 600
Distillation et Pré Stockage
du Méthanol
Le gaz naturel provenant de RTO pénètre une unité de détente de gaz naturel au
niveau des utilités avec une température ambiante, sa pression devienne 32 bars, le GN
est détendu à une pression régulée d’environ 29 bars par la vanne automatique PICv 101.
Le gaz pénètre ensuite dans le séparateur V 106, où toutes traces de liquide entraînées
(hydrocarbure lourd ou eau) et les impuretés sont éliminées.
Le gaz naturel sortant du (V106) est réparti et utilisé comme :
Gaz du process vers four de reforming ;
Gaz Combustible pour le four de reforming (vers les soixante 60 bruleurs du four) ;
Gaz Combustible pour la chaudière F205 (vers quatre (04) bruleurs auxiliaires);
Gaz pilote (pour étincelle) ;
Gaz de blancketing (vers les bacs de stockage de méthanol).
Le gaz de combustion est détendu à une pression de 8 bars par la vanne PICV103.
Le gaz qui alimente le procédé est détendu à une pression 28 bars par la vanne PICV105,
puis il passe dans le réchauffeur de gaz naturel F204 situé dans la zone convection du four
de reforming où il atteint une température de 400 °C.
Ce gaz pénètre ensuite dans le désulfureur V 105 qui contient un lit d’absorbant en
matière d’oxyde de zinc ZnO pour l’élimination de toutes traces de soufre H2S qui peuvent
empoisonner le catalyseur NiO du four de reforming
Il faut que La teneur en soufre dans le gaz naturel ne doive pas dépasser 0,5 ppm.
La réaction chimique entre le gaz de process et la vapeur d’eau est une réaction
endothermique, elle aura lieu lorsque la température du tube atteindre 850°C et sous une
pression de 20 à 22 bars.
Remarque :
Si le rapport (vapeur/atome de carbone) est réduit à une valeur minimale, le carbone
se dépose sur le catalyseur de reforming, le dépôt de carbone est donné par les réactions
suivantes :
1. Zone de radiation :
C’est la zone où on fait transformer le gaz naturel en un gaz qu’on va appeler Gaz de
Synthèse.
2. Zone de convection :
Cette section est composée de cinq échangeurs pour refroidir le gaz de synthèse et
trois séparateurs pour la récupération des condensats.
Le gaz de synthèse sortant de H301 est ensuite refroidi à environ 157°C dans un
réchauffeur d’eau d’alimentation chaudière H302 ; le gaz sortant de cette dernière avec de
L’eau condensée entre dans le séparateur V303 où l’eau et envoyée vers l’unité de
récupération des condensats de procédé.
Remarque :
Le niveau d’eau est surveiller de près afin d’éviter le danger d’entraînement de l’eau
au compresseur du gaz de synthèse au cas où le niveau hausse trop, et une alarme de
déclanchement LHCO 301 influx sur la vanne d’arrêt ESDV 403 pour la sécurité du
compresseur.
Remarque :
Le gaz de synthèse sortant du (H501) à 130°c entre dans les aérons (H510) pour être
refroidi à 50°c.Ce gaz entre dans un autre échangeur (H502) pour être refroidi à 35°c
(refroidi par l’eau de refroidissement). Le gaz qui est refroidi entre dans les séparateurs
(V502) et (V503) pour séparer le méthanol brut et le gaz qui n’a pas réagit.
Le séparateur (V502) sépare le gaz qui n’a pas réagit et le méthanol converti en
liquide .Une quantité du gaz envoyée vers le recyrculateur ( K402) sous forme de gaz
recyclé, une autre envoyée vers le compresseur (K401) sous forme de gaz d’étanchéité
,une autre se mélange avec le gaz de procédé et la quantité restante (gaz de purge) se
mélange avec le gaz combustible.
Remarque :
La vapeur non condensée (contenant des gaz non condensables) est finalement
condensée et refroidit environ à une température de 36°C dans l’aérocondenseur final H
603 comme gaz résiduels qui sont passés à l’évent atmosphérique durant le procédé de
condensation et refroidissement dans l’aérocondenseur H 603 ou une quantité des produits
légers est inévitablement condensée dans le méthanol et afin d’éviter leur accumulation
dans le système de reflux, il est nécessaire de purger continuellement une petite quantité
du condensât, produit dans l’aérocondenseur final H 603.
Les produits lourds sont retirés du fond de la tour V 601 et passant dans la tour
de séparation des produits lourds V 602 par l’intermédiaire de la pompe P 604 . La tour V
602 contient 63 plateaux de type à tamis et les plateaux 14 , 16, 18 et 20 sont prévus
pour l’injection de l’alimentation.
Les gaz non condensables contenus dans la vapeur des produits de tête de la
colonne seront dévoilés en rendant froid au toucher le collecteur de sortie de H605. Le
méthanol final est retiré de la tour au plateau N° 59. Le produit est refroidi à environ
50°C dans un refroidisseur de méthanol final H607 refroidi à l’eau et passe ensuite aux
réservoirs de méthanol raffiné T 652 A et B.
Les alcools lourds ont une tendance à se concentrer dans la section inférieure de
la colonne V602 qui comprend les plateaux 6,8,10,12 où on fait prélèvement à ce niveau.
Les alcools sont refroidis à l’eau dans le H608 et passant au réservoir dans alcools lourds
T602. Le mélange alcools lourds et méthanol secondaire (purge de H 603) s’accumule
dans ce réservoir et on peut les utiliser comme combustibles dans le four de reforming.
L’unité méthanol est conçue de telle façon que la plus grande partie de la chaleur
perdue, est récupérée dans les équipements de production de vapeur, qui se trouvent dans
la section de refroidissement du gaz synthèse. Cette production permet de faire fonctionner
les machines les plus importantes au moyen de turbines à vapeur et par conséquent
d’économiser l’énergie électrique du compresseur, recyculateur, extracteur, turbopompe,
alimentation F 208, turbopompes de lubrification de compresseur et son étanchéité et
surtout pour fournir la vapeur de reforming.
LEGENDE
K402: recirculateur
S201: cheminée;
V105: désulfurer;
LEGENDE
K402: recirculateur
S201: cheminée;
V105: désulfurer;
Partie Calcul
Chapitre VII Partie calcul
Le but de travail
L’objectif assigné à ce travail consiste à diagnostiquer le comportement de l’organe,
le plus actif de la section production de l’unité méthanol, pour savoir si le réacteur de la
boucle de synthèse fonctionne bien et supporte les charges réelles. Pour faire ce
diagnostic, nous allons suivre le cheminement suivant :
Etablissement d’un bilan de matière autour du réacteur.
Etablissement d’un bilan énergétique autour du réacteur.
Dans cette partie nous allons faire un bilan matière sur le réacteur pour déterminer les
débits des gaz à la sortie réacteur, ainsi que la conversion de CO et CO2.
Avant d’entamer le bilan de matière, il est nécessaire de présenter toutes les relations
et les paramètres utilisés dans nos calculs. Le bilan de matières sera fait autour de la
boucle de synthèse de méthanol dans la section 500.
Les relations utilisées pour calculer les débits corrigés des gaz :
D=I×F× Fi
× ×
Où Fi = × ×
Mm=Σyi × Mi
CO2 44.01 196.10 8.40 853.044 6.00 63.50 7.70 2.30 28.00
CH4 16.05 97.2 4.10 1279.56 9.00 96.10 11.60 0.90 11.00
H2O 18.02 12.60 0.50 14.210 0.1 0.60 0.10 0.10 1.20
Tableau VII.1 : Les fractions molaires et les débits des constituants dans le design.
VII.1.2.1. Bilan matière dans le cas design
Débit gaz d’appoint DGA=23939.22kg/h
Débit d’alimentation du réacteur DAL=124544.42kg/h
Débit de gaz de purge DGP=8319.67kg/h
Débit de gaz de flash DGF=155.144kg/h
Débit du gaz d’hydrogène qui non et réagit recyclé vers l’entrée du four
QH2=42 ,41Kg/hr
VII.1.2.2. Calcul du débit de méthanol brut et raffinait
DAL= DMeOH brut + DGP + DGF + DH2 + DGR
DMeOH brut = DAL-DGP-DGF-DGR- DH2
DGR: les gaz qui n’ont pas réagit
DMeOHbrut = 15421.99 Kg /h
X: taux de conversion de CO
CO + 2H2 CH3OH
CO 2H2 CH3OH
t=0 A C D
t=eq a (1-x) c-2ax ax+d
ET
D’ou
, ,
Y= = ,
= 0,1839
, , ( , ) ,
X= = ,
= 0.1472
Donc :
La conversion de CO x=0.1472=14.72%
On a :
D’où
Di : débit de chaque constituant à l’équilibre.
DT : débit total.
Bi : composition à l’équilibre.
,
BCO : = 0.069 = 6.69 %
,
Analyse gaz Sortie K401 Sortie K402 Gaz de purge Gaz de flash
(Fraction
molaire %)
CO 11.70 3.79 3.08 3,57
CO2 8.12 2.93 2.44 16,74
CH4 3.14 7.38 9.25 18,35
H2 76.04 82.80 81.23 57,84
N2 1.00 3.10 4.00 3,50
Mr=∑Mi*Yi
Design Réel
Pression (bars) 50 46
Masse molaire 10.23 9.16
(kg/kmol)
Température (° K) 465 463
Donc:
F*= 1.015
Mr=∑Mi*Yi
Masse molaire Mi Fraction molaire Mi*Yi
Kg/Kmol Xi
CO 28.01 0.0379 1.061
CO2 44.01 0.0293 1.289
CH4 16.05 0.0738 1.184
N2 28.02 0.031 0.860
H2 2.02 0.828 1.672
∑ 1.00 6.06
Design Réel
Pression (bars) 50 47
Donc :
F*= 1.19
Mr=∑Mi*Yi
Design Réel
Donc:
F*=1. 17
Design Réel
Pression (bars) 4.5 3.5
Masse molaire 18.92 13.43
(kg/kmol)
Température (K) 313 305
Donc :
F*=1.06
DGF =I*F*F*=3.7*25*1.06 = 84.80 Nm3/h
Débit gaz de flash DGP Nm3/h 84.80
Débit gaz de flash DGP Kmol/h 3.78
Débit gaz de flash DGP Kg/h 50.84
Mr=∑Mi*Yi
Design Réel
Pression (bars) 51.22 46
Masse molaire 9.99 6.17
(kg/kmol)
Température (K) 313 328
Donc :
F*=1.17
DGS=0 Nm3/h
DMeOHraffinait = 14751.82*24/1000
CO+2H2 CH3OH
CO 2H2 CH3OH
t=0 A C 0
On a:
DAL=23640.62 Kmol/h
Fraction Débit
Yi Kmol/h
a Quantité de CO entré réacteur 0.0379 895.97
Donc :
ax + by = 460.27 Kmol/h
by = 239.03 Kmol/h
VII.1.3.5.Temps de séjour :
Temps de contact : tc = 3600 / DAL
ts = 3600 / VVH
ts = 0.305s
VII.1.3.6. Activité de catalyseur :
Ai = Xi*DAL/m cat
Avec :
D’où :
Ai = 3.7*23640, 62 / 63000
Ai = 1.388 kmo/kg.h
VII.2. Bilan énergétique :
QR : la chaleur dégagée pendant les réactions
Qe : la chaleur apportée par les réactifs
QS : la chaleur entrainée avec les produits
ΔH : la chaleur sensible ΔH= QS - Qe
VII.2.1. Cas design :
VII.2.1.1. La chaleur de réaction QR :
Entrée réacteur Sortie réacteur
Tableau VII.11 : les enthalpies des constituants à l’entré et à la sortie du réacteur dans le
cas design.
ΔHs= - 10.34953 Kcal/mol
De = 14217.39 Kmol/h
Ds = 13589.78 Kmol/h
QR = ΔHs* Ds - ΔHe * De
QR = (-10.34953*13589.78)*103- (- 9.5326*14217.39)103
Entrée réacteur
QENTR=QE+qe
Q = n Cp ΔT
QE = nE*CpE (245-0)
qe = ne*Cpe (70-10)
QS = nS*CpS (270-0)
Avec :
Tableau VII.12 : La chaleur spécifique des produits et réactifs dans le cas design.
Selon le cas design nous avons un débit de quench qui occupe 25% du débit d’alimentation
globale
ne = 3554.35Kmol/h
Calcul de débit d’alimentation à 245°C (sans gaz de quench)
nE = nTentr - ne
nE =14217.4 - 3554.35
nE = 10663.05 Kmol/h
QE = nE*CPE*245
qe = ne*CPe*70
qe= 3554.35*7.372*343
QS = nS*CPS*270
QS =13587.575*7.884*543
Nous avons :
Qréactif = QE + qe = Qe
Qproduit = QS
Nous obtenons :
ΔHs = 6.998*106Kcal/h
On a:
QR = - 5.094 106Kcal/h
Donc:
ΔHs+ QR = (6.998-5.094)*106
= 1.904*106Kcal/h
VII.13 : les enthalpies des constituants à l’entré et la sortie du réacteur dans le cas réel.
ΔHs = - 5.514 Kcal/mol
De = 23640.62 Kmol/h
Ds = 22720.60 Kmol/h
QR = (-5.514*22720.60)*103-(-5.077*23640.62)*103
Entrée réacteur :
QENTR = QE + qe
Sortie se réacteur :
QSORT = QS à 268°C
Q = n Cp ΔT
QE = nE*CpE (226-0)
qe = ne*Cpe (48-0)
QS = nS*CpS (268-0)
Avec :
VII.14 : la chaleur spécifique des produits et des réactifs dans le cas réel.
VII.2.2.4. Calcul des quantités de chaleur à l’entrée et à la sortie
du réacteur :
Design Réel
Pression (bars) 50 48
Donc :
F*=1.12
On a : I= 4.8 et F = 13000
nE = 20520.62 Kmol/h
qe = ne*CPe*(48 - 0) = DGC*CPe*(48 – 0)
qe= 3120*7.19.321
Qe= QE + qe
QS = nS*CPS*(268 - 0)
QS = 22720.6*7.92*541
cas réel
3
Volume de catalyseur (m ) 45.00
Débit volumique de la charge (m3/h) 529550
W=A ᵨcat ∗ / ᵨ ℎ
ᵨch = mAL/DAl
ᵨch = 0.318Kg/m3
Donc :
W=3.99 m/s
St= π × 3.92/4
St=11.94 m2
VVH= 529550 / 45
Hcat = Vréacteur/St
Hcat = 45/11.94
Hcat = 3.76m
Hreac= 3.76/0.42
Hréac = 8.97m
VR=π×8.97 × 3.92/4
VR= 107.10 m3
Les résultats des calculs sont résume dans le tableau suivant:
Les résultats
ᵨch (Kg/m3) 0.271
W (m/s) 3.99
S (m2) 11.94
Hcat (m) 3.76
Hréact (m) 8.97
VR m3 107.10
Hygiène, Santé et
Environnement
Chapitre VIII Hygiène, Santé et Environnement
VIII.1. Introduction
Le méthanol est une entité moléculaire pouvant servir de base à d’autres produits tels
que l’acide acétique et le formaldéhyde. Il est utilisé dans de nombreuses applications,
notamment les plastiques, les peintures, les colles et les produits pharmaceutiques. Le
méthanol est utilisé de plus en plus dans de nouvelles applications telles que la
dénitrification des eaux usées, le biodiesel, les mélanges d’essence et les piles à
combustible [1].
Il est inflammable et toxique. Il est largement utilisé comme un réactif chimique pour
produire une variété de produits de consommation. Tandis que l'exposition au méthanol
devrait être évitée et continuera à être réduite au minimum avec l'utilisation des réservoirs
de stockage de carburant bien réalisés satisfaisant aux exigences rigoureuses. Le
méthanol est toxique s’il pénètre dans l’organisme par ingestion, inhalation, absorption
cutanée, il peut provoquer la mort en raison de ses propriétés de dépresseur du système
nerveux central, de la même façon que l’éthanol. Cependant, le méthanol est déjà présent
dans le corps humain dans de petites quantités issues de la consommation des fruits et des
légumes. Mais, il devient toxique après avoir été métabolisé dans le foie par l’alcool
déshydrogénase, qui le converti d'abord au formaldéhyde et ensuite en formate. Présentant
une composante essentielle pour beaucoup de molécules biologiques, la formate est
nécessaire pour la survie mais une formation de grandes quantités de formate après la
consommation excessive de méthanol peut causer une toxicité sévère et même la mort.
La dose mortelle communément admise est de 100 à 125 ml.
VIII.2. Toxicité
L'exposition chronique aux vapeurs de méthanol provoque une vision trouble, des
vertiges, des céphalées, des nausées. Le contact répété ou prolongé avec le liquide peut
donner des signes d’irritation cutanée [16].
étant trop important pour permettre d'établir un seuil de perception fiable, on ne peut se
servir de l'odeur comme moyen d'avertissement adéquat à une exposition dangereuse telle
que l'atteinte de la LIE (limite inférieure d’explosion).
L'alcool méthylique étant très volatil, sa concentration à saturation est très élevée et
dépasse largement la LIE (5,5 % ou 55 000 ppm). Par conséquent, lors d'un déversement,
une grande quantité d'alcool méthylique risque de s'évaporer. Les vapeurs d'alcool
méthylique au point d'ébullition ayant une densité très proche de celle de l'air, on estime
qu'elles se disperseront uniformément dans une pièce.
Exposition au liquide
Suite à un contact accidentel du liquide avec la peau, bien que l'alcool méthylique soit
volatil et qu'une grande proportion du liquide puisse s'évaporer, il peut être absorbé par la
peau.
L'alcool méthylique est un liquide très inflammable (point d’éclair : 12°C en coupelle
fermée) dont les vapeurs peuvent former des mélanges explosifs avec l’air (dans les limites
de 6,7% à 36,5% en volume). Les solutions aqueuses peuvent aussi s’enflammer aisément.
Les feux de méthanol se caractérisent par des flammes importantes très peu visibles
à la lumière du jour, un faible dégagement de fumées et un rayonnement thermique
intense.
Explosibilité
Les vapeurs d'alcool méthylique peuvent former un mélange explosif avec l'air.
L'alcool méthylique peut exploser au contact d'agents oxydants. La réaction avec certains
composés peut être violente et peut causer une explosion.
Moyens d’extinction
Les agents d’extinction préconisés sont les suivants : mousses spéciales pour
liquides polaires, poudres, dioxyde de carbone. En général, l’eau n’est pas recommandée
car elle peut favoriser la propagation de l’incendie car le méthanol brûle même à une
concentration de quatre parts d’eau pour une part de méthanol. On pourra toutefois l’utiliser
sous forme pulvérisée pour éteindre un feu peu important ou pour refroidir les récipients
exposés au feu et disperser les vapeurs.
Le méthanol brûle avec une flamme claire et sans fumée, de sorte qu’il est
difficilement visible à la lumière du jour. Le méthanol brûle même à une concentration de
quatre parts d’eau pour une part de méthanol [1].
-Un combustible,
Pour que la combustion soit amorcée c’est qu’on appelle triangle de feu .cette règle
permet d’entrevoir les bases de la prévention contre l’incendie, qui consiste à supprimer au
moins une de ces conditions.
1- Extincteur à mousse : son avantage est que la surface provoquée par la mousse
flotte sur le combustible, et isole ainsi de l’oxygène et de l’air.
2-Extincteur de type de CO2 : son avantage est utilisable sur le courant électrique, il
est neutre.
2- L’eau c’est la plus utilisable surtout pour les combustibles solides, parmis ces facteurs
qui permettent d’être la meilleure moyenne.
La Loi sur la santé et la sécurité du travail vise l'élimination des dangers à la source.
Lorsque des mesures d'ingénierie et les modifications de méthode de travail ne suffisent
pas à réduire l'exposition à cette substance, le port d'équipement de protection individuelle
peut s'avérer nécessaire. Ces équipements de protection doivent être conformes à la
réglementation.
-Voies respiratoires
-Peau
-Yeux
Dans certains cas (par exemple, en cas de port de lunettes correctrices), une visière
(écran facial) peut également être recommandée lorsqu'il y a possibilité d'éclaboussures.
-Inhalation
En cas d'inhalation des vapeurs, amener la personne dans un endroit aéré. Si elle ne
respire pas, lui donner la respiration artificielle. Appeler un médecin.
Rincer abondamment à l'eau (avec un jet doux pendant au moins 15 minutes) [1]. Si
l'irritation persiste, consulter un médecin.
-Ingestion
En cas d'ingestion, ne pas faire vomir car il y a danger d'aspiration pulmonaire. Rincer
la bouche puis faire boire un verre d'eau. Ne jamais administrer quoi que ce soit par la
bouche à une personne inconsciente ou qui a des convulsions. Consulter un médecin.
Dans tous les cas d’exposition, consulter un médecin. Les symptômes peuvent
apparaître après une période de 18 à 24 heures [1].
a-Four
b-Réacteur
On sait la transformation d’un produit exige une grande température, et haute
pression en présence d’un catalyseur par suite du corps dangereux comme H2, peut être
absorbe par l’acier et devenir plus perméable sous haute température qui cause une
explosion des poussières lors du vidange, et l’ouverture du réacteur.
Prévention
Rendre l’atmosphère encombrant par l’injection de vapeur
Protège l’appareil contre l’explosion au cours de l’augmentation de pression prescrite, en
munissant de soupape de sécurité.
Tout appareil doit être muni d’un très bon système d’étanchéité afin d’éviter toute fuite de
gaz ou de liquide.
VIII.5. Recommandations
Bien que le méthanol puisse présenter des dangers, ceux-ci peuvent être maîtrisés.
Les prescriptions relatives aux locaux de stockage sont applicables aux locaux ou est
manipulé le méthanol. En outre :
Entreposer dans les locaux de travail des quantités relativement faible de produit et,
de toute manière, ne dépassant pas celles nécessaires au travail d’une journée.
Ne jamais procéder à des travaux sur ou dans des cuves et réservoirs contenant ou
ayant contenu du méthanol sans prendre les précautions d’usage.
Eviter les rejets atmosphériques et aqueux pollués par le méthanol.
En cas de fuite ou de déversement accidentel, récupérer le produit en l’épongeant
avec un matériau absorbant non combustible, puis laver à grande eau la surface
ayant été souillée. Si le déversement est important, évacuer le personnel en ne
faisant intervenir que des opérateurs entraînés munis d’un équipement de protection.
Conserver les déchets imprégnés de solvant dans des récipients clos, spécialement
prévus à cet effet. Le méthanol peut être régénéré ou détruit par incinération. Dans
tous les cas, traiter les déchets dans les conditions autorisées par la réglementation
(traitement dans l’entreprise ou dans un centre spécialisé).
Veiller à avoir des systèmes d’extinction directement disponibles.
Du point de vue médical
A l’embauchage, rechercher plus particulièrement des signes d’atteinte du système
nerveux central ou d’affection oculaire. Eviter d’exposer les sujets présentant une
atteinte fonctionnelle hépatique sérieuse due notamment à un éthylisme.
Lors des visites ultérieures, pratiquer un examen clinique afin de mettre en évidence
une éventuelle atteinte neurologique, oculaire ou hépatique Ainsi que des signes
d’irritation cutanée. Cet examen pourra être complété par des tests hépatiques.
Certains médicaments pouvant potentialiser les effets neurologiques, d’une part, et
l’exposition au méthanol, comme à la plupart des solvants organiques, pouvant être à
l’origine de troubles neuropsychiques (irritabilité, mémoire…), d’autre part, il en sera
tenu compte au cours de ces visites.
En cas de projection cutanée, laver immédiatement à grande eau. Retirer les
vêtements souillés. Si cette mesure n’a pas été entreprise rapidement ou si des
signes apparaissent, une hospitalisation est conseillée du fait du risque d’intoxication
systématique.
En cas de projection oculaire, laver immédiatement à l’eau ou au sérum
physiologique pendant 15 minutes, puis consulter un spécialiste.
En cas d’inhalation de fortes concentrations, retirer le sujet de la zone contaminée.
S’il est inconscient, le mettre en position latérale de sécurité. Une hospitalisation est
conseillée du fait du risque d’intoxication systématique.
En cas d’ingestion, si le sujet est parfaitement conscient, tenter de faire vomir,
administrer du charbon médical activé, puis faire hospitaliser pour une surveillance
Par exemple 200 ppm de méthanol dans l’air ou si vous sentez une faible odeur
d’alcool.
Conclusion
L’étude proposée est basée sur la description de l’unité de production du méthanol,
l’unité de production du méthanol en Algérie utilise la synthèse directe, à cause de
l’efficacité de cette méthode, et à la disponibilité de la matière première.
Cette présente étude nous a permis non seulement d’améliorer nos connaissances,
mais aussi de connaitre la méthode de calcul d’une unité de production du méthanol, elle
nous a permis aussi d’étudier les différents procédés de synthèse du méthanol, ainsi que
l’utilité du méthanol dans le domaine industriel.................
Bibliographie
[1] Disponible sur site web http:// www.methanex.com.
[3] Wu-Hsun Cheng, Harold H, Kung : " Méthanol production and use ". CRC Press, (1994)
[4] http://www.societechimiquedefrance.fr/extras/Donnees/acc.htm
[6] S. Matar, L.F. Hatch : "Chemistry of petrochemical processes", Editions Gulf publishing
company. Houston. Texas, (1994).
[10] Kung, H.H : "Deactivation of methanol synthesis catalyst a review", Catalysis Today
11, (1992).
[15] https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thanol.
[16] http://www.uvmt.org/article.php?sid=97.