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LE CHRÉTIEN ET LES RÉSEAUX SOCIAUX

 
Smartphone, ordinateur, réseaux sociaux…. Comment les utiliser ? Que dit
la Parole ?

Les jeunes connaissent beaucoup mieux ce que la technologie apporte,


que leurs aînés. Cependant, avec le recul, on se rend compte que l’on
s’habitue à avoir des relations moins profondes que lorsque nous n’avions
pas toute cette technologie.
Nous nous en servons tous, mais il nous faut faire attention, il y a des
dangers pour notre âme.

« Toutes choses me sont permises, mais toutes choses ne sont pas


avantageuses ; toutes choses me sont permises, mais je ne me laisserai,
moi, asservir par aucune » (1 Cor. 6. 12).
Il y a donc des choses qui ne sont pas avantageuses spirituellement. Le
mot asservir peut être aussi traduit par dominer : je ne me
laisserai dominer par aucune.
La technologie peut nous asservir. Le portable sonne et hop j’ai envie
d’aller regarder même si une personne est présente chez moi et en train de
me parler !

« Toutes choses sont permises, mais toutes choses ne sont pas


avantageuses ; toutes choses sont permises, mais toutes choses n’édifient
pas Que personne ne cherche son propre intérêt, mais celui d’autrui.. » (1
Cor. 10. 23 et 24).

Selon ce passage de la Parole, il y a deux questions à se poser : est-ce


avantageux bien que permis ? Et est-ce édifiant ?
Quand on regarde quelque chose il est essentiel de se demander : est-ce
que cela va me faire du bien ou du mal ?
L’anonymat.
Dans la solitude est ce qu’un contact par SMS est suffisant ? On peut bien
penser que dans situations ce n’est pas suffisant.
Pour une vraie relation le mieux c’est de se voir, de rendre une visite ou au
moins de téléphoner. Sans compter d’abord la prière. Lorsqu’il écrit a un
frère ou à une sœur bien-aimés, le souhait de l’apôtre Jean était de pouvoir
parler avec eux directement (2 Jean 12 ; 3 Jean 13 et 14).

L’apôtre Paul a écrit aux croyants de Rome une lettre de toute importance,
mais son grand désir était de les voir face à face, afin de les affermir et qu’il
y ait consolation mutuelle dans des entretiens fraternels (Rom. 1. 11).

Derrière un texte écrit, on peut imaginer des choses qui ne sont pas justes !

On peut imaginer des choses derrière un texte écrit qui ne sont pas justes !

Il ne faut pas que la « relation-texto » empêche la relation directe. On a


alors de plus en plus de mal à aller vers les autres. On parle de réseaux
sociaux mais on va moins vers les autres, on préfère parfois jouer seul que
de sortir jouer avec ses amis ! On se replie sur soi-même, ce qui n’est pas
bon, car nous avons besoin les uns des autres.

Le texto ne doit pas se substituer aux actions, par exemple visiter une
personne malade…

Écrire une lettre, téléphoner, cela prend du temps et il faut attendre la


réponse. Mais on ne veut plus attendre !

« Et par-dessus toutes ces choses, [revêtez-vous] de l’amour, qui est le lien


de la perfection » (Col. 3. 14). Cet amour il nous faut le manifester plus que
dans des messages.

Dans notre vie beaucoup de choses évoluent. Joseph a été vendu et s’est
retrouvé en Égypte, cela a été un grand changement dans sa vie mais
même dans la tentation il a gardé la Parole de Dieu. Gen. 37. 2, 28.
Est-ce que je ne montre que le bon côté de ma vie sur les réseaux
sociaux ? Est-ce que cela édifie les autres ?

Le selfie sur les réseaux sociaux ne cherche-t-il pas à mettre le moi en


avant, en contradiction absolue avec l’Écriture où le Seigneur nous dit
de renoncer à nous-mêmes ?

Lorsque quelqu’un m’envoie un texto à caractère privé ou confidentiel, est-


ce que je le transfère à d’autres ou est-ce que je lui demande s’il est
d’accord que je le transfère ? « L’amour n’agit pas avec inconvenance » ( 1
Cor 13. 5).

On peut dire aussi que les écrans sont chronophages (c’est-à-dire


demandent beaucoup de temps). Que de temps passé à regarder des films
ou à surfer sur le net !

Après 3 ou 4 heures de jeux est ce que je suis encore dans la vraie vie ?
Non ! Est-ce que je suis capable de m’intéresser aux autres ? D’aider à la
maison ? De quoi mon esprit est-il occupé ?

S’immerger dans un monde virtuel rend toujours plus difficile le retour à la


réalité.

L’addiction est liée à ce premier problème. La « drogue » a fait son effet.


On ne peut plus se passer de son téléphone, et ça fait du bien quand on
l’utilise. Par exemple il nous faut toujours regarder la dernière notification
qui vient d’arriver avant d’aller dormir… ou bien on se sent obligé de
répondre alors qu’on parle à quelqu’un. Là on est asservi, le smartphone
devient une idole.

« Et ne vous conformez pas à ce siècle ; mais soyez transformés par le


renouvellement de [votre] entendement, pour que vous discerniez quelle
est la volonté de Dieu, bonne et agréable et parfaite » (Rom. 12. 2).
Nous sommes obligés d’utiliser la technologie mais que le Seigneur soit
Seigneur là aussi.
Les moyens sont différents d’il y a quelques années, ils sont maintenant
rapides et dans la maison. On peut aussi tomber sur de mauvaises choses
sans le vouloir. Bien sûr, c’est voulu par ceux qui servent Satan.
C’est facile de cliquer sur un site impur et personne ne nous voit,
personne sauf Dieu !

N’oublions pas que le diable est le prince de ce monde. Nous sommes


dans le monde mais pas du monde.

Il y a un certain anonymat qui fait qu’on peut faire des commentaires, ou


dire des choses sans se nommer et répandre son venin sur internet (Par
exemple, critiquer tel ou tel camping ou tel ou tel produit). On risque alors
de ne pas parler comme un chrétien.
Il nous faut donc vivre la vie virtuelle, qui gagne beaucoup de terrain,
comme la vie réelle : Être vrai.
Nous sommes très sensibles de l’image que nous donnons. Nous pouvons
donner le change aux autres, mais Dieu nous voit comme nous sommes.
Le témoignage que nous rendons en vrai devrait être le même que celui
que nous rendons sur Facebook.

Comment s’en servir de façon intelligente ?


Comme Daniel choisissons dans notre cœur de ne pas nous souiller, sans
nous mettre sous une loi.

Les côtés positifs : Avoir des renseignements rapidement, on peut appeler


les secours, on peut aussi s’en servir pour se nourrir de choses spirituelles.
Mais il faut du discernement pour savoir choisir les « bons » sites, sur
lesquels la Parole de Dieu n’est pas « tordue » (2 Pi. 3. 16) et où se trouve
un sain enseignement !

Il nous faut donc bien choisir ce que nous regardons, cela demande une
certaine discipline.

« Je ne mettrai pas devant mes yeux une chose de Bélial » (Ps. 101. 3).
« Et il me dit : As-tu vu, fils d’homme, ce que les anciens de la maison
d’Israël font dans les ténèbres, chacun dans leurs cabinets d’images ? Car
ils disent : L’Éternel ne nous voit pas, l’Éternel a abandonné le pays » (Éz.
8. 12).

Réunion de jeunes mai 2018

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