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EPIGRAPHE
« Même si la solution qui a votre préférence est rejetée par la majorité de vos
concitoyens, rien ne vous interdit néanmoins d’estimer que le système
(démocratique) est plus juste que n’importe quel autre que vous pourriez
espérer voir mis en place .»
Robert DAHL.
~ ii ~
Dédicace
Myriam BAKANGA
~ iii ~
REMERCIEMENTS
MYRIAM BAKANGA
~1~
INTRODUCTION GÉNÉRALE
O. Objet d’étude
1
DAYAN, D. cité par CABIN, PH. , La communication Etat du savoir, 3ème. Bordeaux, Sciences Humaines,
2001, p. 283.
2
GRACIEN, J et Alli., Créative associer international, in Ramark, Avril 2005, p.3.
3
Journal officiel de la Constitution du 18 Février 2006, p.12.
~2~
Pour Madame Marie-Josée Ifoku, « ces élections restent une belle expérience
qu’elle a vécue et qu’à la longue il faudrait changer les stratégies ou encore créer une
plate-forme pour échanger sur les questions spécifiques des femmes. Car mon combat
pour les cinq ans à venir est que la femme puisse avoir une place dans la gestion de la
chose publique »6.
Eu égard à ce qui précède, le présent travail gravite autour de cette question :
Comment l’identité électorale de Marie Josée IFOKU a été construite dans les
médias ? Précisément par les émissions télévisuelles réalisées lors de la campagne
présidentielle de 2018 ?
II. Hypothèse
Le présent travail recours aux théories suivantes ; la persuasion qui est l’œuvre
de Jean Noel KAPFERER, qui affirme le caractère permanent et de la publicité et
conçoit la persuasion comme « un processus de modification d’attitude »7 et la théorie
de la réception précisément l’usage et gratification, ces théories seront développées
lors de premier chapitre et démontré son apport dans notre travail.
L’intérêt social porte sur la manière dont les médias informent et éduquent le
public afin que ce dernier prenne conscience de ce qui est bon et mauvais.
L’intérêt scientifique est que cette étude ouvre la porte aux chercheurs et à ceux
qui veulent savoir comment un politicien peut lancer ses émissions télévisées et peut
jouer sur la réflexion de la population.
9
B., BONNEVILLE, Introduction aux méthodes de recherche en science de l’information et de la
communication, Québec, éd. Gaëtan Morin, 2007, p. 191.
~5~
I.2. Élection
L’histoire des élections est intimée proche avec celle de la démocratie. Les
élections renvoient à mode par lequel les citoyens choisissent leurs représentants ou
une manière par lequel les gouvernés choisissent les gouvernants ou les détenteurs du
pouvoir.
Par le fait de désigner ses représentants, le peuple cède sa souveraineté pour
l’attribué à un individu. Cela s’inscrit dans une sorte de dilemme pour le peuple. « Le
système représentatif peut, dans un cas, être appréhendé comme un simple artifice
technique résultant d’une contrainte purement matérielle (organiser le pouvoir dans
une société de grande dimension)»11. De là est née une vive polémique entre les
10
11
ROSANVALLON, P., La démocratie inachevée, Paris, Gallimard, 2000, p.15.
~7~
tenants du système représentatif et ceux qui ne l’appréciaient pas. Dont des farouches
adversaires du système représentatif est Jean-Jacques Rousseau.
En effet, Jean-Jacques Rousseau12 estimait que la souveraineté ne saurait être
représentée pour la même raison qu’elle ne peut être aliénée. Faisant référence à de la
double signification du mot « représentation » qui désigne à la fois le fait de
représenter et les représentants du peuple, les élus, on s’aperçoit que « la souveraineté
consiste dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point »13 Et du même
coup naissait un autre problème autrement plus compliqué, celui de la vraie nature de
la souveraineté du peuple.
De manière relativement globale, la querelle paraît assez délicate à trancher tant
le fonctionnement démocratique semble donner raison aux uns et aux autres. Tout
dépend des contextes dans lesquels se trouvent les populations ; lesquels peuvent
exiger que le peuple soit passif ou qu’il s’efforce d’exercer réellement son pouvoir. Un
régime tyrannique ne peut que ravaler le peuple au rang de souverain passif et donc sa
souveraineté n’existe qu’en principe.
Une élection est dite libre lorsque le candidat va élire le candidat de son choix
sans subir des pressions de la part de qui que ce soit. Par le vote libre, l’électeur
montre qu’il est souverain.
Une élection est crédible lorsque son verdict ne souffre d’aucune contestation.
Chacun se reconnaît dans le candidat vainqueur, même s’il ne l’a pas élu. Autrement
12
http://www.Wikipedia-article sur les éléctions.org, consulté le 10.06.2019.
13
L., CANFORA, La démocratie. Histoire d’une idéologie, Paris, Seuil, 2006, p.121.
14
http://www.Wikipedia-article sur les éléctions.org, consulté le 10.06.2019.
~8~
dit, l’électeur doit parvenir à faire le saut qualitatif entre un candidat et un mandataire
politique.
Par ailleurs, est jugée transparente toute élection dont le processus n’a rien
d’opaque. Déjà la première garantie de transparence reste le caractère clair
(transparent) de l’urne. Puis, pour que cette transparence ait vraiment lieu, il faudrait
que les témoins des candidats soient présents à toutes les étapes du scrutin, surtout à
celle du dépouillement dont les résultats (procès-verbaux) seront signés par tous les
principaux témoins et agents délégués à la supervision de l’élection dans un bureau de
vote15.
Enfin, une élection est dite apaisée lorsqu’elle ne connaît aucun incident violent
de nature à contrarier l’esprit démocratique et républicain du vote. Tout ceci doit être
conforme à la loi électorale qui doit être portée à la connaissance de tous car, « Nul
n’est censé ignorer la loi ».
a. Le scrutin proportionnel
Le scrutin proportionnel garantit à n’importe quel parti des chances non nulles
d’avoir au moins un élu, en raison de la diversité des opinions dans le corps des
15
http://www.Wikipedia-article sur les éléctions.org, consulté le 10.06.2019.
16
Idem
~9~
citoyens. Mais il se trouve que « la pluralité des partis rend improbable et purement
contingente l’émergence d’un parti majoritaire à chaque scrutin »17.
b. Le scrutin majoritaire
Le scrutin majoritaire est d’application dans un contexte de bipolarisation
politique. Pour ce, il fonctionne bien quand on a deux grands partis politiques. Ainsi,
la compétition devient plus serrée et elle « incite à ratisser large, en ouvrant l’éventail
idéologique, car il faut avoir une voix de plus que les autres ; comme chacun fait le
même calcul, le calcul commun conduit à l’émergence de deux partis seulement, car
un tiers n’a aucune chance. Chacun de deux partis est, en conséquence, une coalition
d’opinions diverses, ce qui les oblige à proposer un programme mixte et modéré »18.
L’avantage que présente ce type de cohabitation politique est que le parti qui est
au pouvoir, en cas de crise, perd le pouvoir au profit de son opposition. Et l’alternance
devient moins difficile tant il est connu à l’avance que si ce n’est l’un, c’est donc
l’autre. En outre, le scrutin majoritaire amplifie la majorité.
La RDC est l’un de ces pays qui n’a pas connu des élections démocratiques
depuis son accession à l’indépendance en 1960. Les premières élections réellement
démocratiques sont celles organisées en 2006, après une longue transition, ponctuée
par des crises armées, lesquelles ont débouché sur un partage du pouvoir entre les
belligérants. Ces élections étaient un moyen de les départager de manière à donner une
légitimité au pouvoir devant gérer le pays. Et la seconde élection est celles qui sont
organisées en 2011, malgré celle-ci a été critiquée par plusieurs ONG et association
des Droit de l’Homme par manque de la transparence. Ainsi, plus de 25,6 millions
d’électeurs étaient appelés à participer aux premières élections présidentielles et
législatives. Ainsi que les élections de 2018 qui a fait preuve de la démocratie
électorale dans la manière ou pour la première fois de l’histoire un opposant à accéder
à la fonction du président de la république par la voix électorale, malgré qu’un autre
groupe de l’opposition l’on contester sans preuve juridique.
Plusieurs autres milices ou groupes armés aux intérêts divers s’improvisent dont
le rassemblement congolais pour la démocratie (RDC), rassemblement congolais pour
la démocratie / mouvement de la libération (RDC/ML), rassemblement congolais pour
la démocratie /nation (RCDN/N), les Mai-mai, l’union des patriotes congolais (UPC)
~ 11 ~
et tous reconnaissaient la légitimité de Joseph Kabila investi après son père Laurent
Désiré Kabila.
L’esprit de l’accord est de faire participer tous les groupes impliqués dans le
rétablissement de la paix en RDC C’est pourquoi, les négociations qui, autres fois, se
limitaient à quelques principales composantes (gouvernement, opposition politique et
société civile), ont vu la participation du RCD/ML, des RCDN/N, des mai-mai, le
MLC et du gouvernement
Au cours de ces négociations, les participants ont examiné entre autres, les
questions relatives au nouvel ordre politique, à la formation d’une armée nationale
restructurée et intégrée, au projet de constitution de la troisième République, dont le
point culminant était l’organisation des élections générales en RDC. Les objectifs de la
transition étaient les suivantes 19:
19
Journal officiel de la RDC, constitution de la transition, numéro spécial 2003, p.55.
~ 12 ~
discussions (focus groupe) enfin, identifier les préférences de l’électorat, que des
équipes de consultant sont créer et que les activités de communications internes aux
partis sont organisées, enfin, l’unifier les militants derniers, les campagnes électorales
se démarquent aussi par l’encadrement qu’en font la législation électorale , certaines
institutions et la culture politique , le cadre impose par les lois électorales peut affecter
plusieurs aspects d’une campagne. Certaines institutions, comme le régime politique et
le mode du scrutin, peuvent influencer le ton du discours partisan, ainsi dans un
système basé sur la représentation proportionnelle ou les gouvernements sont
constitués par les coalisions multi partis.
22
GOUREVICTH, J.-P., L’image en politique. De Luther à Internet et de l’affiche au clip, Paris, Hachette, 1998,
p. 67.
~ 14 ~
informationnelle. Il n’y a pas de politique sans communication parce qu’il n’y a pas
de société sans circulation de l’information».
Dans une autre approche, GERSTLE23, procède par une analyse de conceptions
assignées à cet attelage : communication politique. Il distingue ainsi quatre
conceptions à savoir : l’instrumentale, l’œcuménique, la compétitivité et la
délibérative.
En effet, la difficulté soulevée par Gourévitch est développée de façon
approfondie par J. Gerstlé24 qui part de la constatation que la communication politique
est un objet flou parce que ; « le développement de la publicité commerciale, du
marketing et des relations publiques, le recours aux techniques d’enquête comme les
sondages et les analyses qualitatives, la diffusion massive des messages politiques par
les médias ont concouru à faire émerger une industrie politique à laquelle on assimile
aujourd’hui trop facilement la communication politique ».
23
GERSTLE, J., La communication politique, Paris, Armand Colin, 2008, p. 9.
24
Idem
25
~ 15 ~
I.4. Médias
I.4.1. Définition
Aujourd’hui le terme « médias » est définit de plusieurs manières. Pour les uns,
c’est l’ensemble des supports communicationnels permettant de véhiculer le message ;
pour les autres, c’est un support communicationnel qui permet à l’homme de
transmettre des messages, de faits sociaux, économiques, politiques et culturels 27.
26
GERSTLE, J.,Op.Cit, p.15.
27
~ 16 ~
Le mot médias est le pluriel de médium en latin ce qui signifie milieu ou encore
intermédiaire. Patrick Chareaudeau le définit comme : « des organisations spécialisées
qui ont pour mission de répondre à la demande sociale s par le devoir
démocratique »28.
Selon Françis Balle : « les médias est un support utilisé à un individu pour
communiquer à un autre individu ou groupe, autrement face à face plus ou moins,
l’expression d leur pensée, quelles que soient la forme et la finalité de cette
expression. Entant que de transport ou de transmission de l’information, un media
permet toujours de relier les hommes entre eux »29.
Pour Fréderic B. et Catherine Bertho Lavenir, pensent que les médias est « tout
système de communication permettant à une société de remplir toute ou une partie de
trois fonctions essentielles, de la communication à distance, de transmission de
message ».30 En outre Jérôme Bourdon qualifie les médias de « techniques
d’élaboration et de circulation des informations, parmi les vastes publics »31.
Sur le plan technique, F. Balle distingue trois types de médias dont : les médias
autonomes et les médias de communication32.
Les médias autonomes : sont ceux qui n’ont pas besoin d’être raccordés à un
réseau, c’est-à-dire ceux qui sont eux-mêmes, support de l’information en font
parties (les livres, journaux, etc.) ;
Les médias de communication : les médias de communication permettent une
communication, un échange à une distance et à double sens. En font partie le
téléphone, l’internet, etc.
28
CHAREAUDEAU, P., Les medias et l’information, Bruxelles, Deboek, 2005, p.256.
29
30
F., BARBIER, et C., LAVE NIR, Histoire des médias, Paris, Armand Colin, 2009, p.3.
31
32
~ 17 ~
Sur le plan catégoriel, Remy Rieffel repartit les médias end trois catégories : les
médias imprimés, les médias de film et les médias électroniques33.
Sur le plan évolutif, on distingue deux types de médias : les médias traditionnels
et les médias sociaux34.
Les médias répondent à des attentes spécifiques de l'homme. Ils apportent des
satisfactions, grandes ou petites, à leurs usagers. Avant cette convention des études
menées sur les médias à examiner leurs fonctions réelles ou officielles patentes ou
latentes, plusieurs travaux ont annoncé la dénonciation du schéma linéaire et
behavioriste des effets.
Dès 1951 Jean Stœtzel énumère pour la première fois les fonctions que la presse
assume à côté de l'information. À cette fin il utilise la distinction désormais classique
33
34
35
R., RIEFFEL, Médias : introduction à la presse, la radio, la télévision, Paris, Ellipses, 1999, p. 540.
~ 18 ~
entre les fonctions officielles et les fonctions cachées. Dix ans plus tard, Edgard
MORIN explique les succès sans précédent de la culture de masse, grâce au double
mécanisme de la projection et de l'identification.
La radio, le cinéma ou le théâtre sont admis de plein droit dans le monde des
loisirs modernes. Mais on oublie souvent la fonction de recréation assumée par la
presse écrite. C'est pourtant le public lui-même qui affirme tenir la lecture du journal
pour une activité de loisir, les abstentionnistes l'avouent lorsqu'ils invoquent le manque
de temps. Ils sous-entendent en effet que la lecture du journal est une activité
subsidiaire sinon futile. En outre, le moment choisi pour la lecture du journal
correspond très souvent à des moments de repos : ceux qui précèdent ou suivent
immédiatement les repos, à moins qu'il ne s'agisse plus simplement de la soirée 37.
36
Francis BALLE, Medias et société, presse audiovisuelle, télécommunication et internet, 11è éd.,
Paris, Montchrestien, 2003, p 657
37
F.BALLE, op. cit, p.146
~ 19 ~
Comme le souligne Jean STŒTZEL38 « dire que la presse exerce une fonction
recréatrice, c'est la présenter comme psychothérapique ». Dans sa politique, Aristote
affirme que la musique purge l'homme de ses passions. Dans la poétique, les
philosophes appellent « carthesis » cette purgation de passion humaine opérée par la
musique ou par la représentation des affrontements inégaux de l'homme avec son
destin. Il désigne la réaction de libération provoquée chez un individu par un rappel
d'une émotion réfutée ou un conflit non résolu qui perturbait sa vie psychique39.
Rozumilowicz écrit que « le rôle des médias ne doit pas se voir restreindre
seulement à l'avancement d'un ordre politique et démocratique, mais plutôt à la
recherche de transparence et de vérité »41. Les médias peuvent aussi contribuer au
support des structures économiques en fournissant, par exemple, une meilleure
information sur des produits et services, ou en faisant la promotion d'une
compréhension de la société par les multiples groupes qui la constitue. Bref, les rôles
des médias sont multiples. J'ai choisi d'utiliser les quatre rôles proposés par Kaarl
Nordenstreng42 : la collaboration, la surveillance, le rôle de facilitateur et de critique.
38
39
40
Idem
41
ROZUMILOWICZ, Beata (2002). « Democratic change : a theoretical perspective », in Media
Reform, Democratizingthe media, democratizing the state, éd. préparée par Price E., Monroe, p. 9-26.
42
NORDENSTRENG, Kaarle, op.cit., p.67
~ 20 ~
a) Collaboration
Les médias jouent ce rôle lorsque la nation est jeune et insécurisée (temps de
guerre ou état d'urgence par exemple). Ils permettent un échange dans l'espace public
entre les différents agents étatiques et sociaux. Cet échange est possible seulement si la
population a l’accès aux médias. Cependant, les médias peuvent jouer un rôle de
formation politique important dans le pays : « les médias, en coordination avec les
autres instances de régulation et d'autorégulation constituent une voie incontournable
d'éducation, de formation (de l'opinion) et d'information de la population »43.
b) Surveillance
Ce rôle fait référence à l'idée généralisée que « les médias jouent un rôle dans la
démocratisation car ils sont le quatrième pouvoir et ont un rôle. « AWA », c'est-à-dire
adversary, watchdog et agenda-setter »44. Les médias ont le devoir de décrier les
violations de l'ordre moral et social, et d'attirer l'attention sur des enjeux importants
des communautés. Cependant, « dénoncer, exercer la fonction indépendante et
critique, est une mission de la presse mais cette dernière devra accepter aussi à son
tour d'être critiquée »45. Si le rôle des médias est de surveiller et dénoncer les situations
de corruption, ils peuvent aider à la solidification du système démocratique par la
même occasion. Avec une plus grande liberté, les médias de masse peuvent jouer leur
rôle de surveillance afin de décourager et contrer la corruption.
Les conflits ont nourri le besoin d'information des populations locales. Ce qui
est intéressant, c'est que la prolifération des médias s'est produite lors de la transition et
des élections, mais que ces mêmes médias ne survivent pas à la suite de ces moments
clés dans la période post conflit en RDC. Ce sont pourtant des moments décisifs où la
43
NKINGI, Dominique Ch. (2004) Le rôle des medias dans la réconciliation et dans la reconstruction
de la République démocratique du Congo», rapport pour le Séminaire International sur la gestion de la
transition en République Démocratique du Congo, Kinshasa, p. 233-241.
44
NORDENSTRENG, Kaarle (1997). « Beyond the Four Theories of the Press», in NETHERLANDS,
Jan. Media and Politics in Transition, Servaes& Rico Lie (eds), p. 97-109.
45
NKINGI, Dominique Ch., op.cit, p. 238
~ 21 ~
presse peut jouer un rôle de surveillance afin que l'État fragile ne retombe pas dans une
situation d'instabilité.
c) Facilitateur
Lorsque les journalistes veulent créer et soutenir un débat dans l'espace public,
ils jouent leur rôle de facilitateur ou de médiateur. Il s'agit de l'essence même du
mouvement du journalisme public et civique. Les médias doivent par ce rôle, comme
affirme Nkingi« développer une culture de la tolérance, pour favoriser l'acceptation de
l'autre, aucun triomphalisme offensant ne doit être accepté, et les perdants doivent
accepter les résultats ».46
d) Critique
Bref, les médias ont plusieurs rôles à jouer afin de veiller au bien commun en
collaborant, surveillant, facilitant et critiquant les gouvernements. Les médias peuvent
non seulement aider à trouver un compromis mais également renforcer les positions les
plus extrémistes qui peuvent mener à des actions violentes.
Permettre une liberté de presse complète dans un État fragile peut être un lieu
propice pour la naissance de médias de haine. Wolfsled va dans le même en affirmant
lorsqu'il y a « des tensions et divisions importantes au sein d'une société, les médias
Idem
46
47
WOLFSFELD, Gadi (2008). « The Role of the News Media in Peace Negociations : variations
overtime and Circumstance », in Contemporay Peacemaking : Conflict, Peace Process and Post-War
Reconstruction, éd. préparée par John Darby and Roger MacGinty. 2e éd., New-York : Palgrave
MacMillan Edition, p. 131-144
~ 22 ~
doivent mettre l'accent sur ces différences et peuvent marginaliser ceux qui sont en
désaccord avec le courant de pensée populaire. »48.
I.5. Émission
François Jost, donne une acceptation tout à fait élaborée du terme émission
comme : « un programme bien conçu de la radio ou de la télévision, pour informer les
téléspectateurs, les auditeurs sur un problème réel » 50.
Une émission est le fait pour une entité (l’émetteur) de projeter à distance
quelque chose qui interagir ou être mesuré par d’autres entités (le récepteur). 52 Dans le
cadre de notre étude, l’émission étant une action de produire et de transmettre, de
livrer aux circulations du public les connaissances ou bien les informations.
Émission sportive ;
Émission musicale ;
Émission socio-culturelle ;
Émission politique ;
Émission scolaire
Émission économique
Émission sanitaire
48
WOLFSFELD, Gadi,op.cit.,p.123
49
A., FALCONI et F.-X., BUNDIM’BANI YAMBU, Lexique des medias, Internet et multimédia, Kinshasa,
MédiasPaul, p. 150.
50
F., JOST, La télévision du quotidien. En réalité et fiction, Bruxelles, DeBoeck, 2009, p.22.
51
52
www.wikipedia.org/définitioins, consulté le 12.07.2019.
~ 23 ~
Émission religieuse.
~ 24 ~
La persuasion est étudiée sous trois angles à savoir : celui de la structure des
médias, du contenu des messages et celui des effets des communications. La première
approche est de type sociologique et politique. Les investigateurs abordent
typiquement les questionnaires suivants : qui contrôle l’information ? À qui
appartiennent les médias ? Comment certains groupes influencent-ils à la
dissémination de l’information ?
L’exposition au message
Le décodage du message
J-N., KAPFERER, Le chemin de la persuasion. Mode d’influence des médias et de la publicité sur les
53
l’émetteur. En outre, il est important de noter que dans la majorité des cas, la
persuasion est sélective. Elle procède des Prérequis des appropriés et des stimuli.
études ethnographiques sur l’audience et la réception par le courant dit des « uses and
gratifications » qui s’intéresse aux « satisfactions des usagers » en posant la question :
qu’est-ce que les gens font des médias54.
Elihu Katz, une figure de ce courant sociologique, explique comment les
médias nous disent non pas ce qu’il faut penser, mais à quoi il faut penser. Selon son
expression, les médias jouent le rôle d’un « maître de cérémonie » ou encore d’un
tableau d’affichage sur lequel viendraient s’inscrire les problèmes qui doivent faire
l’objet du débat dans une société. Ce chercheur nous révèle que l’influence des médias
est limitée dans la mesure où la « sélectivité » des récepteurs y fait obstacle.
54
MATTELART, M.,, Histoire des théories de la communication, Paris, la découverte, 2000, p.87.
55
Ibidem.
56
L, PUNGI, Eduquer aux médias à l’ère de l’internet. Repères théoriques et pistes d’action en R.D.Congo.,
Kinshasa, Media action, 2013, p.66.
~ 28 ~
du principe selon lequel les individus ne sont pas de consommateurs passifs face aux
médias. Au contraire, ils ont leur propre usage de ceux-ci.
Pour Katz, le public choisit leur media et leur contenu en fonction des besoins
qu’il cherche à combler. Dans ce cas, il est donc actif. Katz décrit donc trente-cinq
besoins sociaux et psychologiques pour les récepteurs repartis en cinq catégories 57. Ces
besoins sont les suivants :
Cette section aborde le cadre méthodologique qui nous sert de démarche en vue
de réaliser ce travail. Il s’agit de la méthode d’analyse de contenu.
57
Ibidem.
58
L., BARDIN cité par L.-V., CAMPENHOUDT, R., QUIVY et J. MARQUET, Manuel de recherche en
sciences sociales, 5ème éd, Paris, DUNOD, p.301.
~ 29 ~
59
Berelson., B. cite dans, Bardin Laurence, Analyse de contenu, article dans stephen007.over-blog.com
consulte le 14 juin 2019 à 20h 15.
60
BARDIN.,L., « l’analyse de contenu », cite dans stephen00.over-blog.com consulte le 14 juin 2019 à 10h 26.
~ 30 ~
c) Interprétation et inférence des résultats Il est question ici de donner vie aux
données traitées. L’interprétation nous permet de passer d’un stade brut à un stade de
signification. Seront dégagées ici, les tendances des premières analyses et impressions.
61
L., BARDIN., « L’analyse de contenu », cite dans stephen00.over-blog.com consulte le 14 juin 2019 à 10h 26.
~ 31 ~
Conclusion partielle
I.1. Biographie62
62
Http://www. Wikipédia- biographie de Marie Josée Ifoko.org, consulté le 24.08.2019.
63
http://CENI-RDC-liste définitive des candidats président. Elections du 23 décembre 2018, consulté le
23.08.2019.
~ 34 ~
Marié à Jacky Kazadi Nduba, Marie José Ifoku est mère d’une famille
recomposée de 8 enfants et grand-mère de trois petits-enfants. Quatrième d’une fratrie
de 9 enfants de Thomas Ifoku Ntange Betoko, diplomate en Algérie, et de la défunte
Marie-Josée Betuwa Oseka. Elle est originaire de par sa filiation de la province de la
Tshuapa, du territoire de Boende, secteur de Djera64.
Marie José Ifoku passe une partie de son enfance entre la Hollande et la
Belgique avant de terminer ses études secondaires au lycée Kambabare de Kinshasa.
Ensuite, elle poursuit en France des études en PAE (Pouvoir Administration et
Echange) à Paris 8. Plus tard, à l’université du Québec à Hull, elle continue des études
en administration. Au Canada, elle travaille comme agent immobilière et ensuite chez
un concessionnaire automobile Ford. Marie- José Ifoku revient s’installer en
République Démocratique du Congo en 2004 ou elle travaille pour les sociétés
Tractafric et ATC en tant que directrice commerciale, et Congo Motors au poste de
directrice générale.
64
Http://www. Wikipédia- biographie de Marie Josée Ifoko.org, consulté le 24.08.2019.
~ 35 ~
Primo : l’éveil des consciences des congolais, afin que chaque élite qui sommeille
en eux se constitue en une véritableforce pour construire ensemble un Congo
nouveau ;
Secundo : restaurer l’autorité de l’état sous toutes ses formes afin qu’en découle la
paix, la fin des inégalités basées sur le genre, la promotion de la dignité humaine
notamment celle de la femme et de la jeune fille, la relance économique et la
justice pour tous.
Tertio : la répartition équitable des richesses de la RDC.
65
http://www. Digitalcongo.net consulté le 15.09.2019.
~ 36 ~
66
Http://www. Wikipédia- biographie de Marie Josée Ifoko.org, consulté le 24.08.2019.
~ 37 ~
Chaîne B-ONE
La première émission choisie est une émission de B-One Tv, une chaîne de télévision
privée de Kinshasa. Cette émission était animée par trois journalistes, c’était une
émission spéciale, conçue pour la période électorale et qui avait pour but de donner
l’occasion aux candidats de convaincre les électeurs. Pour ce numéro, Marie Josée
Ifoku était le candidat choisi pour convaincre.
~ 38 ~
Conclusion partielle
~ 39 ~
Trois sections vont composer ce chapitre. La première section fera une analyse
Figurative, Thématique et axiologique selon Greimas. Le but dans cette section serait
de ressortir les qualificatifs accordés à Marie Josée Ifoku par les journalistes en
analysant les axes choisis par les journalistes pour présenter son identité et aussi quel
axe elle-même emprunte pour se présenter et se défendre. La deuxième section fera
une analyse de contenu des propos recueillis dans les émissions et enfin la troisième
section proposera les recommandations en la personne de Marie Josée Ifoku.
Langage parlé
Style(s) (parlé, récité, écrit, joué, théâtral, Cette émission a un style parlé
poétique…)
Niveau(x) de langue Le niveau de langue est
excellent suite à l’expression de
la candidate et des présentateurs.
Il est à noter que toutes ses
interventions la candidate
s’exprime toujours en langue
française.
Langage tv
Éclairage Normal.
Angles Normal
~ 43 ~
Contenu de l’émission
Sujet Projet de société
Sous-titre Élection
Durée 1 heure 14 minutes
Interprétation Dans la première émission, les
journalistes pousse l’invité à soit
confirmer ou rectifier certains
préjugés sur son image, ses
intentions électorales en vue de
convaincre les électeurs au vote.
Ce tableau retrace les détails techniques de l’émission « Convaincre » de B-One Tv.
Tableau 4.
Langage parlé
Vocabulaire (facile, difficile, Le vocabulaire utilisé par Marie-Josée Ifoku
connu, inconnu, technique, dans cette émission paraît essentiellement facile
spécialisé…) car, il est compréhensible et les mots utilisés
sont simple, voir facile à comprendre.
~ 44 ~
Ton (informatif, dramatique, enjoué, Le ton utilisé est informatif car, Marie-Josée
familier) dévoile son identité en se basant sur sa vie
politique, sa vie de mère de famille et son
combat pour le peuple congolais.
présentatrice.
Langage tv
Éclairage Normal.
Angles Normal
Commentaires
image, ses intentions électorales en vue de convaincre les électeurs au vote, par contre
la seconde émission internationale sur Congo web télévision, La candidate a donné
son avis et ses ambitions sur tous les aspects évoqués, elle se préoccupe plus sur la
situation électorale sur l’étendue du pays, la façon dont l’ancien régime à gérer le pays,
la candidate a donné son avis et ses ambitions sur tous les aspects évoqués. Et en tant
que Mère, elle a eu le souci de proposer quelques idées sur la parité, et l’intervention
des femmes candidates à tous les niveaux de législature.
Dans cette section comme l’annonce le titre, nous faisons une analyse figurative,
thématique et axiologique de l’identité de la personne de Marie Josée Ifoku dans les
émissions électorales audiovisuelles. Précisément nous allons ressortir tous les
qualificatifs en la personne de Marie Josée Ifoku été évoqués au cours des deux
émissions choisis par les journalistes et la candidate. Notons que le thème central que
nous analysons est Marie Josée Ifoku. Dans les analyse qui suivent, nous allons
seulement exploiter le figuratif et l’axiologique.
2.1.1. Propos des journalistes (Guylain Kabalundi, Feza Mika, Julie Sefu)
Tableau 5.
N° Figure Axe
1 Ancien- vice-gouverneur de la TSHUAPA Aphonique
2 La seule Euphonique
3 Unique femme Euphonique
4 Candidate Aphonique
5 Vice- gouverneur Aphonique
6 Opposante Dysphorique
7 Opportuniste Dysphorique
8 Candidate unique Dysphorique
9 Femme Dysphorique
10 Vice-gouverneur honoraire Dysphorique
~ 47 ~
11 Militante Dysphorique
12 Perdante Aphonique
13 La seule femme Euphonique
Commentaires
N° Figure Axe
1 Vice- gouverneur honoraire Euphorique
2 Messagère Dysphorique
3 Solution Euphorique
4 Balayeuse Euphorique
5 Candidate Aphorique
8 Opportuniste Euphorique
10 Maman Dysphorique
~ 48 ~
Commentaires
D’après ce tableau, la candidate Marie Josée Ifoku s’identifie elle-même sous dix
casquettes. Parfois comme la balayeuse, la solution, la candidate, l’unique femme candidate,
candidate unique de l’opposition, opposante dans le sang et d’autres qualitatifs en tenant
compte des trois axes de notre analyse avec les différents figures et axes d’intervention.
Tableau 7.
N° Figure Axes
1 La seule Euphorique
3 Mère Euphorique
6 La canadienne Aphorique
7 La congolaise Aphorique
~ 49 ~
8 La battante Aphorique
10 Menacée Dysphonique
14 Balayeuse Aphorique
15 Unique Euphorique
Tableau 8.
N° Fréquence Axe
1 Présidente de la RDC Euphorique
2 Femme Euphorique
3 Vice- gouverneur Euphorique
4 Chef de produit Euphorique
5 Directeur Commercial Euphorique
6 Directeur General Euphorique
7 Directeur Général Euphorique
8 Marie Josée Ifoku Aphorique
9 Congolaise Euphorique Dysphorique
10 Vrai battante Dysphorique
11 Canadienne Euphorique
12 Maman Euphorique
~ 50 ~
Dans cette section, nous allons quantifier et qualifier des données ressorties de
la précédente analyse. Sur ce, nous suivrons les étapes de l’analyse de contenu selon
Dépelteau. Nous procéderons donc à la pré-analyse, l’identification, le codage et
comptage puis l’interprétation.
1. Analyse de contenu
2. La Pré-analyse
3. L’identification des matériaux d’analyse
4. La catégorisation
5. Le codage et le comptage.
Tableau 9.
Commentaires
Lors du passage de la candidate Marie Josée Ifoku, dans les deux émissions
(Convaincre de B-one télévision et international Congo web télévision) avec Paulette
Kimuntu, Gylain KABALUNDI FEZA MIKA JULIE SEFU présentateurs et
présentatrices des émissions, avec les principaux thèmes ; « convaincre les électeurs et
la place de la femme dans le monde politique congolais et international) avec une
durée de 1h et 43 seconde, la candidate a dévoiler son identité électorale par rapport
aux différentes préoccupations soulevées par les journalistes et son message
concernant la vision politique et électorale du pays.
3.2. Catégorisations
Euphorique 9
Dysphorique 7
Aphorique 13
Total 29
Commentaires
Le tableau ci-haut nous montres que concernant la catégorisation de l’émission avec
les journalistes de B-One télévision et Congo web télévision, les éléments euphorique
sont au nombre de 9, dysphorique au nombre de 7, enfin l’aphorique au nombre de 13.
Concernant cette émission les éléments aphorique se spécifient par l’identité de la
candidate qui est Marie Josée Ifoku et de son sexe, étant donné que nous étions
pendant la période électorale, celle-ci devrait à tout pris en profiter pendant les
émissions de se faire connaître et de s’identifier auprès de la population Congolaise.
2.2. Marie Josée Ifoku
2.3. Tableau 11
Marie Josée Ifoku Fréquence
Euphorique 20
Dysphorique 4
Aphorique 3
Total 27
Commentaires
Ce tableau nous montres que les éléments euphorique sont au nombre de 20, le
dysphorique au nombre de 4 et aphorique au nombre de 3. Ce qui nous poussent à dire
que pendant ces émissions les éléments euphorique restent dominent et se montrent par
le parcours de la candidate, ses réalisations, ses ambitions, sa carrière politique et ses
ambitions.
Tableau 12
Commentaires
Tableau 13.
Commentaires
Apres notre analyse, nous sommes rendus compte que dans la première
émission, convaincre de la B-One tv, les journalistes poussent l’invité soit de
confirmer ou rectifier certains préjugés, son image, ses intentions électorales en vue de
convaincre les électeurs au vote. La seconde émission pousse l’invité à donner son avis
sur l’actualité tant nationale qu’internationale dans la peau d’une candidate ambitieuse.
Dans le deux émissions, il y a 11 aphorique, 9 euphorique et 8 dysphorique,
concernant Marie Josée Ifoku, nous avons 4 aphorique, 22 euphorique, et
2dysphorique. Dans l’émission convaincre, le vocabulaire utilisé par Marie-Josée
~ 54 ~
Ifoku dans cette émission paraît essentiellement facile car, il est compréhensible et les
mots utilisés sont simple, voir facile à comprendre. Le ton utilisé est informatif car,
Marie-Josée dévoile son identité en se baissant sur sa vie politique, sa vue de mère de
famille et son combat pour le peuple congolais.
Conclusion partielle
CONCLUSION GÉNÉRALE
Nous avons proposé l’hypothèse selon laquelle, les émissions réalisées avec
Marie Josée IFOKU comme invité, construit son identité sociale en y attachant un
profil d’une femme affermisse dans la politique, apte dans les actions politiques, très
ambitieuse, une femme unique candidate et qui fait partie d’une structure
indépendante lors des émissions télévisuelles. Notre travail a fait recours aux théories
suivantes ; la persuasion qui est l’œuvre de Jean Noel KAPFERER, qui affirme le
caractère permanent et de la publicité et conçoit la persuasion comme « un processus
de modification d’attitude et la théorie de la réception précisément l’usage et
gratification, ces théories seront développées lors de premier chapitre et démontré son
apport dans notre travail.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
IV. WEBOGRAPHIE
EPIGRAPHE.............................................................................................................................I
DÉDICACE..............................................................................................................................II
REMERCIEMENTS..............................................................................................................III
INTRODUCTION GÉNÉRALE.............................................................................................1
O. OBJET D’ÉTUDE...............................................................................................................1
I. PROBLÉMATIQUE.............................................................................................................1
II. HYPOTHÈSE.........................................................................................................................3
III. CADRE THÉORIQUE............................................................................................................3
IV. MÉTHODES ET TECHNIQUE.......................................................................................3
V. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET..............................................................................................4
VI. DÉLIMITATION DE L’ÉTUDE...............................................................................................5
VII. DIVISION DU TRAVAIL......................................................................................................5
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL, THÉORIQUE ET MÉTHODOLOGIQUE....6
SECTION I : CADRE CONCEPTUEL............................................................................................6
I.1. Identité politique...........................................................................................................6
I.2. Élection.........................................................................................................................6
I.2.1. Caractéristiques d’une bonne élection......................................................................7
I.2.2. Typologie des élections..............................................................................................8
I.2.3. Bref aperçu historique sur les élections en RDC.....................................................10
I.2.3.1. La transition : conflits armés...............................................................................10
I.2.3.2. Des voies de sortie................................................................................................11
I.2.3.3. La communication électorale................................................................................12
I.3. LA COMMUNICATION POLITIQUE.....................................................................................13
I.3.1. LA CONCEPTION INSTRUMENTALE................................................................................14
I.3.2. LA CONCEPTION ŒCUMÉNIQUE....................................................................................14
I.3.3. LA CONCEPTION COMPÉTITIVE.....................................................................................15
I.3.4. LA CONCEPTION DÉLIBÉRATIVE...................................................................................15
I.4. MEDIAS............................................................................................................................15
I.4.1. Définition.................................................................................................................15
I.4.2. Typologie de medias................................................................................................16
I.4.3. FONCTION DES MEDIAS.................................................................................................17
a) Les medias comme moyen de sociabilité...................................................................18
b) La presse comme recréation......................................................................................18
c) La fonction cathartique de la presse..........................................................................19
I.4.4. RÔLES DES MEDIAS.......................................................................................................19
C) FACILITATEUR...................................................................................................................21
D) CRITIQUE...........................................................................................................................21
I.5. ÉMISSION.........................................................................................................................22
SECTION II : CADRES THÉORIQUES.......................................................................................23
II.1. Théorie de la persuasion...........................................................................................23
~ 63 ~